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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Mr. & Mrs. Smith", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1941 -

Une comédie chez Hitchcock ! C'est plutôt rare ^^ Et même si il y a toujours quelques effets comiques dans ces films, ça fait plaisir de voir un film entier dédié au rire. Le souci c'est que j'ai pas trop ri… Pourtant j'ai pas détesté, c'était même assez plaisant à suivre d'ailleurs. Je le vois plus comme une comédie romantique pépère avec quelques scènes pouvant faire sourire.

Bref, bien sans plus.

Tryphon
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Message par Tryphon »

J'aime aussi beaucoup Hana Bi (mon premier je crois)
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Suspicion", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1941 -

J'ai passé un bon moment donc je vais dire que j'ai aimé le film, mais je ne suis pas totalement convaincu. Ca aurait pu être bien mieux à mon avis. Je n'ai pas vraiment eu de suspens, du début à la fin j'ai vu le perso principal, incarné par Cary Grant, de la même manière :
► Afficher le texte
. La fin du film restant totalement ouverte, ça n'a rien amené à mon ressenti. Le suspens m'a manqué…

L'autre souci c'est que je me demande encore comment Johnnie a pu trouver cette maison sans argent. Je ne comprends pas, et même avec son "on peut toujours se démerder" c'est bancal ^^ Mais en plus de ça, je me demande aussi comment il a pu continuer sur cette lancée (arnaque, cachoteries etc.) sans que sa femme s'en mêle concrètement. C'est trop gros pour moi.

A cause de tout ça je suis resté un peu sur la touche, même si j'ai trouvé le tout quand même cool à voir, avec quelques scènes vraiment sympa.
Dernière modification par wiiwii007 le 06 mai 2025 13:58, modifié 1 fois.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

lessthantod a écrit :
05 avr. 2025 01:44
Je viens de mater The Raid ...

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Sorti en 2011 et réalisé par Gareth Evans, The raid a pour particularité/curiosité d'être un film indonésien réalisé par un gallois. C'est un film d'action pure et dure, dont la réputation n'est plus à faire. A l'époque de sa sortie, c'était considéré comme le grand renouveau du film d'action et d'arts martiaux. Le film fait la part belle aux chorégraphies de combat et aux gunfights et le scénario n'est qu'un prétexte pour nous en mettre plein la vue. C'est donc un film d'action, mais c'est aussi un huis-clos, puisque tout va se passer dans un immeuble.

Le scénario tient littéralement en cinq lignes. Nous sommes à Djakarta, la capitale d'Indonésie, pour suivre Rama (Iko Uwais) un jeune policier des interventions spéciales qui se prépare pour une mission qui s'annonce terriblement difficile. Cette mission consiste à prendre d'assaut un immeuble jugé imprenable. Il doit donc se résoudre à quitter sa femme enceinte, sans savoir s'il va pouvoir la revoir un jour elle et son futur enfant. Il rejoint donc ses collègues, dont Jaka (Joe Taslim) et son supérieur Wahyu (Pierre Gruno), pour gravir tous les étages de l'immeuble où règne en maitre le leader de la pègre locale Tama (Ray Sahetapy). Mais avant d'affronter Tama, il devra d'abord combattre ses deux lieutenants, Andi (Donny Alamsyah) et Mad Dog (Yayan Ruhian). Très vite, la mission qui s'annonçait difficile, se révèle être une mission suicide.

On se croirait dans un jeux vidéo, avec les niveaux (étages) qu'il faut franchir pour atteindre le boss final (le dernier étage) et beaucoup de bastons. Les combats d'arts martiaux sont vraiment très impressionnants, très réalistes et très violents. C'est un pur film d'action et ça ne prétend pas vouloir être autre-chose. La psychologie des personnages est vite expédiée, pour passer aux choses sérieuses. Tous les acteurs sont avant tout des pratiquants d'arts martiaux et si le jeu des acteurs est aléatoire, les combats eux sont tonitruants. En tant que film d'art martiaux pur, j'ai rarement vu plus impressionnant que ça.

Bref, The Raid c'est un film d’action survolté et sans temps mort, un véritable coup de poing qui vous laissera KO. C'est du jamais vu niveau chorégraphie des combats, sans parler de la performance bluffante de l'acteur/artiste martial indonésien Iko Uwais. Alors certes, c'est court (à peine plus d'une heure trente), mais qu'est-ce que c'est jouissif ! Pour le reste, il n'y pas grand choses à retenir, la psychologie des personnages est au ras des paquettes et je cherche encore le début des prémices d'un scénario. Il semblerait que les ambitions scénaristiques aient été revues à la hausse dans le deuxième film, dont je vais m'empresser de regarder.
J'ai maté The Raid 2 ...

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Sorti en 2014 et réalisé par Gareth Evans, The Raid 2 est, vous vous en doutez bien, la suite de The Raid premier du nom. Le réalisateur gallois expatrié en Indonésie est de retour derrière la caméra, tout comme est de retour devant la caméra l'acteur et artiste martial Iko Uwais. On retrouve donc la fine équipe du premier film, pour un nouveau bain de sang. Mais pour cette suite, Gareth Evans voit tout en plus grand ... plus long (2h30), une intrigue plus complexe et encore plus de mâchoires brisées. On sent bien que les ambitions et les moyens ne sont pas les mêmes. Autant le premier film manquait un peu d'envergure (et de moyens), autant là ça prend une toute autre dimension, que je qualifierais de plus épique. Ce qu'on perd en fraicheur et en surprise comparé au premier film, on le gagne en complexité de l'histoire.

The Raid 2 fait immédiatement suite à The Raid. On retrouve donc Rama (Iko Uwais) qui vient de survivre à l'assaut de l'immeuble. On fait table rase des évènements du premier film, puisqu'on se débarrasse tout de suite de son antagoniste principal. En effet, si Donny Alamsyah fait bien son retour dans le rôle d'Andi, ce ne sera que de très courte durée. Rama est donc récupéré par les autres policiers qui lui confient une nouvelle mission encore plus risquée que la précédente (c'est dire à quel point elle est risquée). Il va devenir un agent infiltré pour démanteler une organisation criminelle dirigée par Bangun (Tio Pakusadewo) et son fils Uco (Arifin Putra).

Rama est alors envoyé "intentionnellement" en prison pour gagner la confiance du fils du big boss et par la suite du big boss lui-même, ce qu'il parviendra à faire au bout de deux ans. En devenant un homme de confiance d'Uco, il découvrira chez le fils un besoin de reconnaissance et un désir grandissant de prendre la place de son père (pour être le chef à la place du chef). Pour cela, il va s'allier aux rivaux de son père, une organisation criminelle de la mafia japonaise (les Yakusas) dirigée par Hideaki Goto (Ken'ichi Endô).

The Raid 2 surprend quand on connait le film précédent. On y gagne beaucoup en générosité et en dimension épique, au point de faire passer The Raid pour un film amateur. Les enjeux sont plus importants, plus complexes, avec une histoire de pères et de fils. On a donc cette relation d'amour et de haine entre Uco et son père, mais aussi avec Rama qui a un fils, mais qu'il ne voit jamais (nait alors que lui était en prison). La psychologie des personnages, notamment des antagonistes, est plus travaillée que dans le premier film. Arifin Putra et Tio Pakusadewo sont vraiment excellents. Il y a quelque chose de très touchant dans cette relation père-fils qui est finalement au cœur du film. Quant à un Iko Uwais, son acting s'est grandement amélioré comparé au premier film.

The Raid 2 c'est aussi une histoires de flics infiltrés et de flics corrompus, comme dans la grande tradition des films policiers HK des années 90 (À toute épreuve de John Woo et Infernal Affairs). Et on en prend plein les yeux, avec des scènes de combats encore plus explosifs que dans le premier film. Pour n'en citer que quelque uns, on a les deux scènes de baston au début du film dans la prison (celle dans les toilettes et celle à l'extérieur dans la boue), le combat dans le métro et vers la fin du film dans la cuisine ... c'est extrêmement violent et viscéral. Bref, The Raid 2 c'est pas loin d'être le film d'action parfait et on lui pardonne d'autant plus facilement les quelques maladresse quand on voit à quel point le film est généreux et jouissif. (7.5/10)

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Shovel Knight
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Message par Shovel Knight »

Malgré vos avis dithyrambiques j'arrive pas à me défaire des affreux préjugés que j'ai sur The Raid. Fondés sur rien hein, juste le titre et les affiches dégueulasses. Dans ma tête c'est des horreurs façon Yamakazi et Banlieue 13 ^^

Du coup je m'y suis jamais intéressé, faudra que j'y remédie
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Antarka
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Message par Antarka »

Perso j'ai vu le premier y'a une dizaine d'années.

Et j'avais pas aimé. C'était du niveau d'un telefilm d'action qui passe à la télé à 15h30, en un peu mieux chorégraphié. L'image était vraiment dégueu aussi, avec un filtre gris/bleu tout moche en permanence (même sur les affiches quoi). Et y'a pas de scénario ou quasi (plutôt un prétexte à l'action). C'est pan-pan boum-boum.

Bon c'est aussi ma faute. J'aime pas vraiment les films d'actions qui ne sont que des films d'actions. Me faut autre chose dedans, que ce soit un peu d'espionnage (genre les Bond avec Brosman) ou un peu/beaucoup d'humour burlesque (True Lies, Red 1 et 2).
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
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ankx
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Message par ankx »

Merci pour ces retours, @lessthantod
J'ai les deux films sous le coude, tu viens de les pousser en tête pour que je les (re)visionne (je n'ai vu que le premier opus il y a une 15aine d'années, j'avais bien apprécié pour les combats, et ce côté niveaux de btu a passer).

Je suis assez friand de ce genre de films tant que les combats sont stylés et "cohérents".
Si en plus il y a un scénario, c'est du bonheur.

Exemple de scène que j'ai trouvée extraordinaire, qui est en plus accompagnée d'un scénario de dingue:
la scène de l'échappée dans le corridor dans Old Boy (très grand film !).
La chorégraphie est folle, techniquement, c'est sacrément propre.
Je ne sais pas vous, mais perso, c'est le genre de trucs que je kiffe.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Dans The Raid 2 il y a une scène, voire même plusieurs scènes, qui sont clairement un hommage à Old Boy ... ça devrait donc te plaire :)

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Saboteur", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1942 -

Film tout à fait classique dans la filmographie d'Hitchcock : un accusé à tort, une femme relou qui devient amoureuse du fugitif, une happy end. Je l'ai trouvé sympa. J'ai trop rien à dire à part que la réalisation et le montage deviennent de plus en plus maîtrisés. Bref, c'est du classique mais de mieux en mieux foutu.

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Paulemile
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Message par Paulemile »

J'ai vu Upgrade hier, de 2018.

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Je comprends pas les bonnes notes qu'a reçues ce film. Pour moi c'est très médiocre, voire mauvais. Y a quelques bons passages, mais c'est éclipsé par des personnages absolument pas développés, un jeu d'acteurs pas ouf du tout, et surtout un twist qu'on sent venir dès la première demi heure. Et pourtant je suis ultra nul pour deviner le dénouement d'un film. Ca ne mérite absolument pas ses bonnes critiques, selon moi. Mais bon, baston baston, bonhomme qui venge sa meuf morte, baston, mecton super fort, ça doit suffire apparemment :mrgreen:

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Message par Gringos10 »

Shovel Knight a écrit :
06 mai 2025 14:50
. Dans ma tête c'est des horreurs façon Yamakazi et Banlieue 13 ^^

C'est clairement à des années lumières de ces nanards.
L'avis d'antarka en dessous de ton post devrait finir de te convaincre à te lancer dans ce diptyque tonitruant. 😁
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Message par Gringos10 »

ankx a écrit :
06 mai 2025 20:33

Exemple de scène que j'ai trouvée extraordinaire, qui est en plus accompagnée d'un scénario de dingue:
la scène de l'échappée dans le corridor dans Old Boy (très grand film !).
La chorégraphie est folle, techniquement, c'est sacrément propre.
Je ne sais pas vous, mais perso, c'est le genre de trucs que je kiffe.
Tu vois la puissance de cette scène (que j'adore aussi), bah the raid 2 c'est la même mais puissance 10, et pendant quasiment 2h. Sans être lassant, car c'est sans cesse renouvelé, et toujours plus impressionnant.
Comme dit Less, la partie scénario ajoute de la dramaturgie au dantesque et de la diversité à l'action (j'adore les films carcéraux par exemple, et ici il y a un passage absolument culte).
Le 2 c'est vraiment un shot d'adrénaline de 2h30, j'en étais ressorti lessivé du ciné 😂
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Antarka
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Message par Antarka »

Dans le genre vous devriez essayer les Tyler Rake. J'ai pas kiffé pour les mêmes raisons que j'ai pas kiffé le premier The Raid (j'suis pas films d'actions brut quoi) mais ça envoie du lourd sur la baston. Dans un des deux y'a une scène où Chris Hemtruc fait mumuse avec un kukri, il fait vraiment peur, t'as pas envie d'être en face, et c'est plutôt de l'action "crédible" (sa garde est bonne, ses mouvements aussi, et il est quand même trop fort et dezingue tout le monde).

J'dis pas que c'est mieux que les Raid hein, j'en sais rien. Mais si z'avez aimé The Raid, vous aimerez les Tyler Rake aussi.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
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Shovel Knight
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Message par Shovel Knight »

J'ai maté un film où y'a pas de flingues, de courses poursuite, ni d'action. Juste des vieux monsieurs culs bénits en robe qui parlent.

J'ai donc vu Conclave (Edward Berger ,2024)

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Et bah c'était vachement bien ! Le film m'a tenu en haleine tout le long, je pensais pas. Un excellent Ralph Fiennes comme toujours.
7,5/10

EDIT : je viens voir qu'il y a eut la fumée blanche dans la réalité en même temps que celle dans le film quand je le regardais. Si ça c'est pas un signe divin. Je vais aller violer un gosse tiens.
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Shovel Knight
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Message par Shovel Knight »

Par contre le gros plan sur la mouette qui vomit un rat pour nourrir son p'tit, ça ils y ont pas pensé dans le film ^^

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Message par Esperluette »

Aujourd'hui j'ai vu des mouettes littéralement attaquer un petit garçon pour lui piquer sa gauffre, certainement un signe aussi (véridique, a la grande motte)

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Antarka
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Message par Antarka »

Ah perso j'ai jamais été directement attaqué, par contre ma bouffe a déjà été attaquée par des mouettes lors d'un moment d'inattention de ma part ouais, plusieurs fois. J'dirais que ça a commencé y'a 15-20 ans les mouettes qui prennent la confiance.
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Loin de la foule déchaînée ...

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Sorti en 2015 et réalisé par Thomas Vinterberg, Loin de la foule déchaînée est l'adaptation d'un classique des romans de la période victorienne de Thomas Hardy. C'est le second film que je vois adapté de l'un des ouvrages de Thomas Hardy, le premier étant Tess (1979) de Roman Polansky. Loin de la foule déchaînée c'est donc un film en costumes qui se passe à l'époque victorienne, avec non pas un triangle, mais un quatuor amoureux (trois hommes qui convoitent la même femme). C'est ultra classique, dans la pure tradition des récits de Jane Austen (la reine des romans anglais). La seule originalité de ce film, c'est de l'avoir confié au réalisateur danois Thomas Vinterberg, connu jusque là pour ses films audacieux, à savoir Festen (1998) et La Chasse (2012) ... et plus tard Drunk (2020).

Dans l'Angleterre de la seconde moitié du XIXème siècle, nous faisons la connaissance de Bathsheba (Carey Mulligan) qui hérite d'une petite fortune et de la ferme se son oncle décédé. Dans un univers dominé par les hommes, loin de la ville, dans la campagne anglaise, Besheda (quel prénom étrange) est une jeune femme forte et indépendante qui attire l'attention du voisin fermier Gabriel (Matthias Schoenaerts). Or, celui-ci connait une grosse mésaventure qui l'amène à perdre son troupeau et à se retrouver sans toit au-dessus de la tête. Bathsheba va alors l'embaucher en tant que berger et comme le laisse supposer l'affiche du film, Bathsheba est quelque peu troublée par l'attention que lui porte Gabriel.

Mais voilà, Gabriel n'est pas le seul à s'intéresser à Bathsheba et deux autres prétendants sont bien décidés à obtenir sa main. Le premier prétendant se présente sous le titre de Sergent Troy (Tom Sturridge), un personnage sournois et égoïste qui s'intéresse uniquement à la fortune récemment obtenue par Bathsheba. Le second prétendant William Boldwood (Michael Sheen) quant à lui est déjà fortuné, plus âgé que Bathsheba il fait montre d'une obsession maladive envers la jeune femme. Mais à force de patience et de persévérance (et poussé par un amour sincère et véritable), Gabriel parviendra à gagner le cœur de la jeune femme.

Loin de la foule déchaînée est donc un triangle amoureux ... à quatre ! On a donc trois hommes qui tombent amoureux d'une seule et même femme. Et dés les premières minutes du film, il ne fait aucun doute que Bathsheba choisira Gabriel comme l'élu de son cœur. Comme dans Raison et Sentiments ou Orgueil et Préjugés, c'est une histoire d'amour bien balisée et n'espérez aucune surprise. Sur le fond, c'est du déjà vu et revu. Par contre, il y a certaines choses intéressantes à relever. Tout d'abord, Bathsheba n'a rien de la jeune femme fragile des romans de Jane Austen qui recherchent le bon parti ... le parti idéal, Bathsheba s'en moque éperdument. Le film échappe donc au schéma habituel de la jeune femme qui doit se marier ou alors rester dépendante de sa famille.

Seulement dommage que les personnages de Troy et William Boldwood quant à eux n'échappent aux clichés habituels. Le premier endosse le rôle du parfait "vilain", un séducteur et manipulateur qu'on aime détester. Le second endosse le rôle du parfait "gentils", un homme de cœur et de raison, qui tombe dans le panneau d'un jeu amoureux de Bathsheba et lui offre un peu trop facilement mariage et protection. Je dois aussi parler des deux autres personnages féminins, Fanny (Juno Temple) qui est la servante de Bathsheba et Liddy (Jessica Barden) qui est l'amante de Troy. Que ce soit la servante ou l'amante, leurs personnages ne sont pas assez développés et c'est dommage, surtout pour l'amante qui aurait pu apporter une réflexion intéressante sur l'adultère.

Bref, Loin de la foule déchaînée est un très beau period drama, bien filmé, bien interprété, mais dont le récit est un peu trop schématique, sans grande surprise et n'apportant pas de réelle plus value au genre, si ce n'est pour le portrait original de son héroïne principale. Bathsheba apporte un vrai vent de fraicheur au genre, en incarnant une femme forte, têtue et indéniablement indépendante. A conseiller pour les fans de films en costumes de l’époque victorienne, même si on aurait aimé un peu plus d'audace de la part de Thomas Vinterberg.
Dernière modification par lessthantod le 12 mai 2025 10:12, modifié 1 fois.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Les Amants du Capricorne ...

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Sorti en 1949 et réalisé par Alfred Hitchcock, Les Amants du Capricorne est une petite curiosité dans la filmographie du maître du suspense. Pour une fois, ce n'est pas un film à suspense, mais un mélodrame social se déroulant au XIXème siècle en Australie, avec en têtes d'affiche les deux immenses stars de l'époque que sont Ingrid Bergman et Joseph Cotten. Mais si ce film a éveillé mon intérêt, c'est surtout pour son tour de force technique, puisqu'il est presque entièrement tourné en plan séquence. Et pour un film de 1949, je peux vous assurer que ça fait son petit effet. Par contre, sur le fond le film déçoit un peu, car le récit est un peu trop balisé et manquant d'émotion, ce qui est d'autant plus dommageable pour un film qui veut s'inscrire dans le drame et le period drama.

Nous suivons les aventures de Charles Adare (Michael Wilding) un anglais qui débarque en Australie pour faire fortune. Il y retrouve Henrietta (Ingrid Bergman) une cousine qui est mariée à Sam Flusky (Joseph Cotten) un ancien criminel irlandais condamné à sept ans de bagne en Australie. Ayant néanmoins réussi dans les affaires, il s'est élevé dans la hiérarchie sociale locale. Mais voilà, son statut d'ancien forçat le met malgré tout, lui et son épouse, au banc de la société sur le plan mondain. Henrietta sombre alors dans la dépression et l'alcool à cause de cela, mais à cause aussi d'un sombre secret ... mais ça, je vous laisserai le découvrir par vous même (ou en zone spoiler).

Alfred Hitchcock oblige, Les Amants du Capricorne est bien, en parti, un film à suspense déguisé en period drama. Je dirais même que c'est un film à double suspense, puisqu'il cache une double révélation finale ...
► Afficher le texte
Le film bénéficie d'un magnifique technicolor qui, additionné au plan séquence intégrale, en fait l'un des plus beaux films sur le plan formel d'Alfred Hitchcock (avec Sueurs Froides bien sûr). Aprés, je ne peux m'empêcher de penser qu'il n'est pas à l'aise dans les films en costumes. Malgré une direction artistique irréprochable, on ne se sent pas transporter par le film, ça manque terriblement d'émotion et de légèreté. Le film est terriblement froid et très bavard aussi. La seule qui apporte un peu d'émotion dans tout ça, c'est Ingrid Bergman, probablement la plus grande actrice de son époque. Ici, une fois de plus, elle est à la fois belle et bouleversante. A contrario, Joseph Cotten m'a semblé moins à l'aise dans son rôle, très effacé et mono expressif.

Bref, Les Amants du Capricorne vaut surtout pour son tour de force technique, pour Ingrid Bergman et pour la double révélation finale qui amène enfin un peu d'intérêt au film. Sinon, le film est assez convenu dans le déroulement de son récit et bien trop bavard à mon goût. Ce n'est pas un mauvais Hitchcock, pour toutes les raisons que j'ai évoqués ici, mais ce n'est certainement pas l'un de ses meilleurs non plus.

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ankx
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Message par ankx »

The Raid (2011) de Gareth Evans avec Iko Uwais

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Une unité de policiers d’élite est envoyée pour neutraliser un puissant trafiquant de drogue retranché au dernier étage d’un immeuble de 15 étages.
Leur mission : progresser discrètement, étage par étage, sans alerter les nombreux hommes de main disséminés dans la tour, tout en veillant à ne pas mettre en danger les civils qui y vivent.

Une opération délicate…
Et, sans surprise, rien ne se passe comme prévu.

The Raid est un énorme concentré d’action, tendu et claustrophobe, dans lequel la menace est omniprésente, pouvant surgir de n'importe où.
Les affrontements sont d’une brutalité rare, portés par une mise en scène nerveuse et des chorégraphies en combat remarquablement exécutées.
Iko Uwais impressionne autant dans les duels que dans les combats à un contre dix, et tout y va:
blocages, projections, pieds, poings, coudes, clés, armes. Un régal !

La caméra est gérée d'une main de maître, suivant parfaitement l'action dans ses moindres détails, et sans devenir pour autant illisible s'il vous plait !
Pas de syndrome de la caméra folle gesticulant à tout va ici.
Les plans sont travaillés, réfléchis, ce qui permet au spectateur de pleinement apprécier les affrontements sans en perdre une miette.

Concernant le scénario, celui-ci tient largement sur un post-it, mais ce n’est clairement pas là que réside l’intérêt du film.
A conseiller aux amateurs d’arts martiaux et de films d'action, c'est intense et particulièrement jouissif à suivre.

Ma note: 8/10

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Gringos10
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Message par Gringos10 »

@ankx parfait!
Maintenant va te régaler avec le 2 ;)

@lessthantod je ne savais pas que Tom Hardy avait écrit des romans avant d'être acteur 😁
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Message par lessthantod »

lessthantod a écrit :
13 févr. 2025 12:32
J'ai rematé Sin City ...

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Sorti en 2005 et réalisé par de Robert Rodriguez, Sin City est l'adaptation d'une série de comics de Frank Miller. L'auteur du comics est co-scénariste avec Robert Rodriguez et il y a même une scène du film mise en scène par Quentin Tarantino. Le film se présente sous la forme de trois sketchs, à propos de trois marginaux qui font parler la violence dans une ville corrompue (d'où le titre du film Sin City). C'est une histoire de gouttes de sueur mélangées au sang, avec des larmes ... et un peu d'amour aussi.

Nous avons donc trois histoires centrées sur trois personnages. Tout d'abord, Hartigan (Bruce Willis) est un flic intègre, ce qui se fait rare à Sin City, dont la mission est de débusquer un pédophile interprété par Elijah Wood et dont l'identité est peut-être liée au pouvoir en place (protégé par les puissants). Ensuite, Dwight (Clive Owen) est un solitaire et homme à femmes, qui va aider/protéger les prostituées dans les quartiers reculés de Sin City. Enfin, Marv (Mickey Rourke) est un ex-taulard et colosse qui n'a qu'une seule idée en tête, retrouver le tueur de celle qu'il aima le temps d'une nuit.

Le traitement graphique du film oblige, tous les personnages ont cet aspect humain qui se superpose avec des personnages de super-héros presque et invincibles. C'est à la fois la force et la faiblesse du film. Parfois, le spectaculaire, l'ultraviolence et les scènes d'actions les plus invraisemblables les unes que les autres, font qu'on décroche un peu d'un point de vue émotionnel. Et puis, comme tous les films à sketchs, les trois histoires ne se valent pas toutes et chacun ira de sa préférence.

Personnellement, j'ai une grosse préférence pour le personnage de Dwight qui va aider des prostituées à se défendre contre Jackie Boy (Benicio Del Toro). C'est d'ailleurs dans ce segment que Quentin Tarantino a filmé une très chouette scène en voiture, une discussion surréaliste entre Dwight et le cadavre de Jackie Boy. J'aime beaucoup aussi le segment avec Marv, personnage touchant au physique de brute épaisse. Et pour le segment avec Bruce willis, c'est peut-être celui que j'aime le moins, en partie à cause de son découpage. Comme il est coupé en deux pour être monté en début et en fin du film, on a du mal à s'attacher au personnage incarné par Bruce Willis. Alors OK, je comprends la volonté d'éclater le récit, un peu comme dans Pulp Fiction, mais pour le coup ça n'apporte aucun intérêt et même au contraire.

Mais quel que soit le segment, le film adopte le même style graphique. Le visuel du film, c'est le véritable fil conducteur des trois histoires. C'est ultra stylisé, un peu comme pour le cinéma de Zack Snyder. Et le lien est vite trouvé avec Frank Miller, auteur de 300 et de Sin City. Tout est filmé en fond vert et à ma grande surprise, pour moi qui généralement déteste les fonds verts, ici c'est très réussi. La colorimétrie est très particulière avec un rendu "film noir" fort bien réussi. Le noir et blanc est donc privilégié, avec des teintes de couleurs qui viennent perturber l'équilibre esthétique, comme par exemple le rouge qui annonce à la fois l'amour (le rouge à lèvre) et la mort (le sang).

Les trois acteurs principaux sont très bons, mais Clive Owen est clairement au dessus des deux autres. C'est peut-être parce que Dwight est mon personnage préféré, mais toujours est-il qu'il leur vole la vedette. Son face à face avec Benicio Del Toro y est aussi pour quelque chose, parce que ce dernier est vraiment excellent en flic sadique et pourri jusqu’aux os. Quant aux personnages féminins, c'est peut-être un peu too much. Ce sont toutes des femmes fatales ultra sexualisées. Je suppose que si c'est si violent et aussi "sexe", c'est pour être fidèle au comics de Frank Miller que je n'ai pas lu. On sent la filiation avec 300, que je n'ai pas lu non plus, qui lui aussi se faisait remarquer pour sa violence exacerbée et ses scènes de nu décomplexées.

Bref, bien que inégal, film à sketchs oblige, Sin City est propose une revisite du film noir assez réjouissante. C'est bourré d'action, avec une pointe d'humour noir et on ne s'ennuie pas une seule seconde. On aime ou on n'aime pas le cinéma de Robert Rodriguez, mais il a au moins le mérite d'être distrayant. Et pour le coup, Sin City est peut-être bien son meilleur film avec Une Nuit en Enfer.
J'ai maté Sin City 2 ...

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Sorti en 2014 et co-réalisé par Robert Rodriguez et Frank Miller, Sin City - J'ai tué pour elle (aka Sin City 2) est la suite, neuf ans après, du premier Sin City (2005) qui, à son époque, avait marqué les esprits pour sa patte graphique, avec une utilisation des fonds verts poussée à l'extrême. Tout comme son prédécesseur, Sin City 2 rend hommage aux films noir des années 50 en adoptant tous les codes du genre, avec ses personnages charismatiques et ultra violents, sans oublier le trope de la femme fatale. Et dans Sin City 2, c'est Eva Green qui endosse le rôle de la femme fatale et on peut dire qu'elle y met du sien. Bon, ce n'est pas bien subtil, étant donné qu'elle se retrouve intégralement nue durant quasiment tout le film, mais je dois dire que c'est un argument de poids en faveur du film ... certains diront même que c'est bien le seul.

Sin City 2 reprend la trame principale de son prédécesseur. Le film présente trois histoires qui se déroulent à Basin City, surnommé Sin City. Dans chacune des histoires, on montre un homme (ou une femme) en quête d'une vérité. La première histoire voit Dwight (Josh Brolin qui reprend le rôle de Clive Owen) se faire manipuler par la veuve noire Ava Lord (Eva Green). Dans la deuxième histoire, nous suivons Johnny (Joseph Gordon-Levitt) un talentueux joueur de cartes qui est prêt à tout pour intégrer une partie clandestine afin d'empocher le pactole. Enfin, dans la troisième et dernière histoire, Nancy Callahan (Jessica Alba) cherchera à venger la mort du détective John Hartigan (Bruce Willis) vu dans le premier film.

L'univers graphique si chère à Frank Miller, et qui avait le succès du premier film, est toujours là. Mieux encore, la réalisation est plus aboutie ici, les fond verts sont mieux maitrisés et on sent que Robert Rodriguez a plus de liberté dans l'élaboration de sa mise en scène. On a moins l'impression que dans le premier film, d'assister à une succession de cases filmées à partir du comic book. Et puis le film bénéficie beaucoup de la présence d'Eva Green qui est la parfaite incarnation de la femme fatale à l'écran. La femme fatale est belle et sexy, intelligente et blasée, mystérieuse et calculatrice, ambitieuse et sans morale, elle manipule les hommes littéralement subjugués ... et Eva Green c'est tout ça en même temps. Difficile de résister aux yeux verts et aux lèvres rouge sang de la comédienne, dont la chemise transparente (et sans soutien-gorge) laisse peu de doute au mystère.

Mais malheureusement, le film souffre du même problème narratif que le premier Sin City. La division du film en plusieurs chapitres donne plus l'impression d'assister à une succession de sketchs qu'à une vraie histoire, mais ça, il est vrai, c'est le défaut de la plupart des films à sketchs. A mon sens, il aurait été plus judicieux de faire un film choral avec une histoire centrale qui fait intervenir plusieurs personnages qui se regroupent à la fin. Et puis, le film empile à outrance les noms au générique (Christopher Lloyd, Lady Gaga, Ray Liotta, Juno Temples, Christopher Meloni, Jeremy Piven ...) sans prendre soin de leur confier des personnages un tant soit peu consistants.

Si les trois histoires se suivent sans déplaisir, elles n'en restent pas moins des mini thrillers avec des dénouements quasiment identiques. Malgré tout, l'ambiance polar noir des années 50 est toujours présente et l'humour fonctionne toujours aussi bien. On perd en surprise et en fraicheur par rapport au premier film, mais sinon Sin City 2 s'inscrit dans la parfaite continuité du 1 et si vous avez aimé l'univers graphique et l'ambiance du premier film, alors vous ne serez pas déçu. Perso, j'en attendais quand même un peu plus.

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Esperluette
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Message par Esperluette »

Il y a quelques jours, je suis allé voir le film thaïlandais Lahn Mah = Comment devenir riche (grâce à sa grand-mère) ? Il y a peu de films qui nous viennent de Thaïlande et le sujet m'intéressait (j'ai bien aimé)



M est un jeune homme d'une famille sino-thaï qui glandouille chez sa mère après avoir arrête ses études, sa daronne lui demande de participer un peu plus en trouvant un job. Lorsqu'il apprend que sa cousine infirmière a hérité d'un vieil homme dont elle s'occupait, il va se rapprocher cyniquement de sa grand-mère Amah à qui on vient de diagnostiquer un cancer en phase terminale en espérant toucher le pactole...
Mais la vieille femme n'est pas naïve et elle sent bien que son petit-fils est intéressé. Malgré tout, ces 2 personnes vont apprendre à se connaitre et à s'aimer.

En fait c'est un film social qui parle de la solitude des personnes âgées lorsque les enfants partent de la maison (Amah a eu 3 enfants) et qu'on ne vient les voir que par intérêt (comme un de ses fils tout le temps en galère qui lui pique un peu de liquide quand il passe la voir). Et plus spécifiquement thaïlandais, de l'inégalité de traitement entre garçons et filles lors des héritages : le fils ainé obtenant tout alors que la fille n'a rien du tout (ce qui a été le cas pour la grand-mère et aussi pour sa fille, la mère de M).

Le film est un peu prévisible dans son déroulement, mais il y a beaucoup de tendresse et d'humanité (il y a des moments poignants lorsque la grand-mère est en fin de vie) et le sujet est plutôt universel.

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Message par wiiwii007 »

En principe j'aime bien ce genre de film.

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- "Shadow of a Doubt", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1943 -

Très sympa celui là. Il y a quelques bizarreries tout de même mais l'histoire m'a plu. Je trouve qu'il y a une plus grande maîtrise du suspens dans ce "Shadow of a Doubt", la musique aide énormément malgré le son trop criard. Certaines scènes sont très bonnes, d'autres un peu longues, ou à l'inverse coupées à la hache… C'est space. Mais dans l'ensemble c'était vraiment bien.


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- "Lifeboat", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1944 -

Un paquebot coulé par un sous-marin allemand en plein océan… 8 américains et le capitaine allemand torpilleur s'en sortent et se retrouvent dans un canot de sauvetage, tous ensemble, bloqués. Un vote permettra au nazi de rester en vie sur le bateau...

Le pitch de départ est sympa. j'ai bien aimé le côté psychologique du film. Ca aurait pu être mieux foutu je pense, avec plus de tension, mais c'était quand même déjà bien cool.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

lessthantod a écrit :
16 avr. 2025 18:37
Je viens de mater El Mariachi ...

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Sorti en 1993 et réalisé par Robert Rodriguez, El Mariachi est le premier volet de la trilogie Desperado. C'est le tout premier film du réalisateur mexicain (et grand ami de Quentin Tarantino) Robert Rodriguez, réalisé à seulement 23 ans, avec très peu de moyens et avec au casting des acteurs et actrices tous amateurs. Et quand je dis que c'est un film réalisé avec très peu de moyens, je ne plaisante pas, puisque le budget du film est de seulement sept mille dollars. On retrouve donc notre musicien désœuvré El Mariachi, interprété ici par Carlos Gallardo producteur du film et ami du réalisateur. Son rôle sera bien sûr repris par Antonio Banderas dans Desperado (1995) puis dans Once Upon a Time in Mexico aka Desperado 2 (2003).

El Mariachi débarque donc dans une ville, seul avec pour seul compagnon sa guitare. Il espère trouver un petit boulot et propose donc ses services dans tous les bars de la ville. Il veut faire comme son père et auparavant son grand père, devenir un chanteur musicien reconnu. Mais pour l'heure, il doit se contenter de petit boulots à droite et à gauche, pour tenter de survivre. En parallèle, on suit Azul (Reinol Martinez) un criminel libéré de prison, après que des hommes commandités par son partenaire Moco (Peter Marquardt), voulaient l'abattre pour empocher tous les gains de l'organisation criminelle. Azul va vouloir se venger de celui qui l'a trahit et part à sa recherche.

Les trajectoires des deux hommes, El Mariachi et Azul, vont alors se croiser puisque tous les deux ne quittent jamais leur étui de guitare, sauf que celle d'Azul contient des mitraillettes. Vous devinez la suite, les hommes de main de Moco vont confondre les deux hommes et vont vouloir abattre El Mariachi. Ce dernier va alors se réfugier dans un bar tenu par Domino (Consuelo Gomez), une jeune et fort jolie mexicaine dont le rôle ici n'est pas sans rappeler celui tenu par Salma Hayek (Carolina) dans les deux suites. Une romance va alors se mettre en place entre El Mariachi et Domino, dont l'issue (on le devine) pourrait être tragique.

Le film dure un peu moins d'une heure trente et petit budget oblige, ça va à l'essentiel. Alors certes, il y a des tonnes de faux raccords, des problèmes dans le montage et dans les cadrages (certains plans sont curieusement cadrés), mais ça respire la sincérité. C'est ce qu'on pourrait appeler une bonne série B, avec toutes les qualités et tous les défauts des films du genre. Le scénario du film est ultra basique et n'espérez aucune surprise. Quant aux acteurs, il faut avouer que ça ne sonne pas toujours très juste. Notre gentil héros est très gentil et les méchants sont très méchants. Il n'y a que Consuelo Gomez qui arrive à tirer son épingle du jeu. Elle est très convaincante en tant que principal, voire même seul, atout charme du film.

Dans El Mariachi, il y a de l'humour, de l'émotion et surtout beaucoup d'action. La mise en scène de Robert Rodriguez est très efficace pour masquer la faiblesse des moyens utilisés. Pour un si petit budget, on arrive à un résultat fort honorable. C'est tout de même le film qui lancera la carrière de Robert Rodriguez et on sent déjà, dés son premier film, son style (aimé par certains, détesté par d'autres). N'espérez pas voir un grand film, mais c'est toujours fascinant de découvrir les premiers films des réalisateurs qui, depuis, ont fait leur nid.
Je viens de mater Desperado ...

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Sorti en 1995 et réalisé par Robert Rodriguez, Desperado est le second volet de la trilogie mettant en scène le guitariste et chanteur sans nom El Mariachi. Desperado est donc la suite d'El Mariachi (1992), le tout premier film de Robert Rodriguez réalisé avec un budget ridicule pour l'époque de 7 000 dollars. Et c'est fort de son succès surprise, que trois ans plus tard sort Desperado qui bénéficie pour l'occasion d'un budget multiplié par mille (7 000 000 dollars) par rapport à son prédécesseur. Desperado est donc la suite directe d'El Mariachi, mais avec un changement d'acteur puisqu'Antonio Banderas succède à Carlos Gallardo dans le rôle titre.

Dans Desperado, El mariachi (Antonio Banderas) se met à la poursuite des commanditaires qui, à la fin du premier film, ont tué la femme qu'il aimait. El Mariachi est donc en quête de vengeance et va de ville en ville pour retrouver Bucho (Joaquim de Almeida), l'homme qui a tué sa bien-aimée. Il se ballade avec un étui à guitare rempli d'armes, un gimmick qu'on retrouvera dans chacun des films de la trilogie. Et c'est en pleine action, qu'El Mariachi rencontre Carolina (Salma Hayek) la libraire du coin qui va lui venir en aide. Il croisera aussi le chemin de Danny Trejo dans un rôle qui préfigure celui de Machete. A noter également la (courte) présence de Quentin Tarantino en tant que client du bar, pour une scène absolument jubilatoire ... les monologues déjantés de Steve Buscemi et de Quentin Tarantino sont absolument géniaux. Et le film est porté par le duo Antonio Banderas - Salma Hayek, lui ultra burné et elle ultra bombesque.

On sent une grosse influence des western spaghetti de Sergio Leone, ainsi que des films d'action HK de John Woo, avec des plans iconiques et des gunfights qui envoient du pâté. La promesse est tenue, avec une action frénétique et une mise en scène inspirée, bien qu'un peu inégale. Toute la scène d'ouverture est mémorable avec la drôle de trogne de Quentin Tarantino qui nous raconte une blague et c'est purement jouissif. Elle est tellement réussie que le film a bien du mal à retrouver cet état de grâce par la suite. C'est comme si Robert Rodriguez avait tout donné dés la scène d'ouverture.

Alors certes, certains plans sont hasardeux et le montage est parfois chaotique, mais le film est tellement généreux en action et en humour, qu'on lui pardonne ses petits défauts. Et malgré un rythme inégal et certaines longueurs, le film parvient malgré tout à nous tenir en haleine, avec des idées funs et exaltantes, comme la scène avec les deux gars qui débarquent avec une mallette en forme de lance roquette deux autres en forme de mitraillettes, ainsi que Danny Trejo et ses lames (les prémices de Machete) qui se débarrasse seul d'une voiture entière remplie des hommes de main de Bucho.

Bref, Desperado c'est de l'humour, de l'action et surtout beaucoup de fun. Avec son second film, Robert Rodriguez impose un style qui lui est propre et qui lancera sa carrière aux États-Unis, ainsi que celles d'Antonio Banderas et Salma Hayek devenues deux icones hispaniques. C'est d'ailleurs (encore et toujours à l'heure actuelle) le meilleur film de Robert Rodriguez.

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Message par wiiwii007 »

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- "Spellbound", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1945 -

La psychanalyse est un sujet assez tendu car très complexe. J'aime beaucoup ça, mais j'attends autre chose que ce qu'Hitchcock propose dans ce film. Je ne connais pas toutes les théories Freudiennes mais j'ai quelques notions et j'aurais aimé que ça aille un peu plus loin que ça. J'ai trouvé ça un peu gentil. On sent que le but est plus d'apporter un peu de mystère, et donc de suspens, qu'autre chose. Ca fonctionnera donc selon les personnes.

Au final c'était quand même sympa, mais j'ai pas super accroché au couple… Enfin si mais pas tout le temps, ça dépendait des scènes. Du coup c'était assez difficile d'être à fond dedans.

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Message par lessthantod »

lessthantod a écrit :
14 mai 2025 15:54
lessthantod a écrit :
16 avr. 2025 18:37
Je viens de mater El Mariachi ...

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Sorti en 1993 et réalisé par Robert Rodriguez, El Mariachi est le premier volet de la trilogie Desperado. C'est le tout premier film du réalisateur mexicain (et grand ami de Quentin Tarantino) Robert Rodriguez, réalisé à seulement 23 ans, avec très peu de moyens et avec au casting des acteurs et actrices tous amateurs. Et quand je dis que c'est un film réalisé avec très peu de moyens, je ne plaisante pas, puisque le budget du film est de seulement sept mille dollars. On retrouve donc notre musicien désœuvré El Mariachi, interprété ici par Carlos Gallardo producteur du film et ami du réalisateur. Son rôle sera bien sûr repris par Antonio Banderas dans Desperado (1995) puis dans Once Upon a Time in Mexico aka Desperado 2 (2003).

El Mariachi débarque donc dans une ville, seul avec pour seul compagnon sa guitare. Il espère trouver un petit boulot et propose donc ses services dans tous les bars de la ville. Il veut faire comme son père et auparavant son grand père, devenir un chanteur musicien reconnu. Mais pour l'heure, il doit se contenter de petit boulots à droite et à gauche, pour tenter de survivre. En parallèle, on suit Azul (Reinol Martinez) un criminel libéré de prison, après que des hommes commandités par son partenaire Moco (Peter Marquardt), voulaient l'abattre pour empocher tous les gains de l'organisation criminelle. Azul va vouloir se venger de celui qui l'a trahit et part à sa recherche.

Les trajectoires des deux hommes, El Mariachi et Azul, vont alors se croiser puisque tous les deux ne quittent jamais leur étui de guitare, sauf que celle d'Azul contient des mitraillettes. Vous devinez la suite, les hommes de main de Moco vont confondre les deux hommes et vont vouloir abattre El Mariachi. Ce dernier va alors se réfugier dans un bar tenu par Domino (Consuelo Gomez), une jeune et fort jolie mexicaine dont le rôle ici n'est pas sans rappeler celui tenu par Salma Hayek (Carolina) dans les deux suites. Une romance va alors se mettre en place entre El Mariachi et Domino, dont l'issue (on le devine) pourrait être tragique.

Le film dure un peu moins d'une heure trente et petit budget oblige, ça va à l'essentiel. Alors certes, il y a des tonnes de faux raccords, des problèmes dans le montage et dans les cadrages (certains plans sont curieusement cadrés), mais ça respire la sincérité. C'est ce qu'on pourrait appeler une bonne série B, avec toutes les qualités et tous les défauts des films du genre. Le scénario du film est ultra basique et n'espérez aucune surprise. Quant aux acteurs, il faut avouer que ça ne sonne pas toujours très juste. Notre gentil héros est très gentil et les méchants sont très méchants. Il n'y a que Consuelo Gomez qui arrive à tirer son épingle du jeu. Elle est très convaincante en tant que principal, voire même seul, atout charme du film.

Dans El Mariachi, il y a de l'humour, de l'émotion et surtout beaucoup d'action. La mise en scène de Robert Rodriguez est très efficace pour masquer la faiblesse des moyens utilisés. Pour un si petit budget, on arrive à un résultat fort honorable. C'est tout de même le film qui lancera la carrière de Robert Rodriguez et on sent déjà, dés son premier film, son style (aimé par certains, détesté par d'autres). N'espérez pas voir un grand film, mais c'est toujours fascinant de découvrir les premiers films des réalisateurs qui, depuis, ont fait leur nid.
Je viens de mater Desperado ...

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Sorti en 1995 et réalisé par Robert Rodriguez, Desperado est le second volet de la trilogie mettant en scène le guitariste et chanteur sans nom El Mariachi. Desperado est donc la suite d'El Mariachi (1992), le tout premier film de Robert Rodriguez réalisé avec un budget ridicule pour l'époque de 7 000 dollars. Et c'est fort de son succès surprise, que trois ans plus tard sort Desperado qui bénéficie pour l'occasion d'un budget multiplié par mille (7 000 000 dollars) par rapport à son prédécesseur. Desperado est donc la suite directe d'El Mariachi, mais avec un changement d'acteur puisqu'Antonio Banderas succède à Carlos Gallardo dans le rôle titre.

Dans Desperado, El mariachi (Antonio Banderas) se met à la poursuite des commanditaires qui, à la fin du premier film, ont tué la femme qu'il aimait. El Mariachi est donc en quête de vengeance et va de ville en ville pour retrouver Bucho (Joaquim de Almeida), l'homme qui a tué sa bien-aimée. Il se ballade avec un étui à guitare rempli d'armes, un gimmick qu'on retrouvera dans chacun des films de la trilogie. Et c'est en pleine action, qu'El Mariachi rencontre Carolina (Salma Hayek) la libraire du coin qui va lui venir en aide. Il croisera aussi le chemin de Danny Trejo dans un rôle qui préfigure celui de Machete. A noter également la (courte) présence de Quentin Tarantino en tant que client du bar, pour une scène absolument jubilatoire ... les monologues déjantés de Steve Buscemi et de Quentin Tarantino sont absolument géniaux. Et le film est porté par le duo Antonio Banderas - Salma Hayek, lui ultra burné et elle ultra bombesque.

On sent une grosse influence des western spaghetti de Sergio Leone, ainsi que des films d'action HK de John Woo, avec des plans iconiques et des gunfights qui envoient du pâté. La promesse est tenue, avec une action frénétique et une mise en scène inspirée, bien qu'un peu inégale. Toute la scène d'ouverture est mémorable avec la drôle de trogne de Quentin Tarantino qui nous raconte une blague et c'est purement jouissif. Elle est tellement réussie que le film a bien du mal à retrouver cet état de grâce par la suite. C'est comme si Robert Rodriguez avait tout donné dés la scène d'ouverture.

Alors certes, certains plans sont hasardeux et le montage est parfois chaotique, mais le film est tellement généreux en action et en humour, qu'on lui pardonne ses petits défauts. Et malgré un rythme inégal et certaines longueurs, le film parvient malgré tout à nous tenir en haleine, avec des idées funs et exaltantes, comme la scène avec les deux gars qui débarquent avec une mallette en forme de lance roquette deux autres en forme de mitraillettes, ainsi que Danny Trejo et ses lames (les prémices de Machete) qui se débarrasse seul d'une voiture entière remplie des hommes de main de Bucho.

Bref, Desperado c'est de l'humour, de l'action et surtout beaucoup de fun. Avec son second film, Robert Rodriguez impose un style qui lui est propre et qui lancera sa carrière aux États-Unis, ainsi que celles d'Antonio Banderas et Salma Hayek devenues deux icones hispaniques. C'est d'ailleurs (encore et toujours à l'heure actuelle) le meilleur film de Robert Rodriguez.
J'ai maté Desperado 2 ...

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Sorti en 2003 et réalisé par Robert Rodriguez, Once Upon a Time in Mexico (aka Desperado 2) est le troisième volet de la trilogie mettant en scène le guitariste et chanteur sans nom El Mariachi. Comme ses deux prédécesseur, El Mariachi et Desperado, le film nous emmène dans un western moderne, urbain et mexicain. Le titre original Once Upon a Time in Mexico fait bien sûr référence à la mythique trilogie Once Upon a Time de Sergio Leone. Antonio Banderas et Salma Hayek sont de retour et pour les accompagner, c'est Johnny Depp qui a été choisi. On a également quelques petits nouveaux venus dans la saga et pas des moindres, avec Mickey Rourke, Eva Mendez, Willem Dafoe et même le chanteur/latin lover Enrique Iglesias.

El Mariachi (Antonio Banderas), notre antihéros redresseur de torts et tragiques, opérant toujours à la limite de la justice et de la loi, est de retour et il est de nouveau motivé par la vengeance. Alors qu'il s'était retiré des affaires avec Carolina (Salma Hayek) pour vivre un amour paisible, l'agent de la CIA (Johnny Depp) corrompu Sands lui demande de collaborer pour empêcher l'assassinat du président du Mexique commandité par le baron de la drogue Barillo (Willem Dafoe). Il devra éliminer le général Emiliano Marquez qui est l'homme de main recruté Barillo pour abattre le président. Or, il s'avère que c'est le général Emiliano Marquez qui avait assassiné Carolina quelques années auparavant. Et oui, Salama Hayek n'apparaitra que dans des flashbacks durant tout le film ... grosse déception !

Attention, Desperado 2 c'est du pur Robert Rodriguez, même dans le mauvais goût. C'est donc de l'action pure et décomplexée, plein d'hémoglobine et d'humour. C'est aussi le début de l'ère Robert Rodriguez qui tombe amoureux des caméras numériques, pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Il faut le dire, les débuts de la caméra numérique au cinéma, c'est quand même bien moche. Néanmoins, les scènes d'actions sont folles et le scénario est plus complexe, avec un casting étoffé. Desperado 2 c'est la profusion à tous les niveaux, au risque de parfois en faire trop. Alors oui, le film est généreux en humour et en action, mais le mauvais goût de Robert Rodriguez n'est jamais bien loin.

Le casting en fera saliver plus d'un et en effet, les Johnny Depp, Mickey Rourke et Willem Dafoe se sont fait plaisir. C'est d'ailleurs Johnny Depp qui est au centre du film, puisque le scénario se focalise bien plus sur l'agent de la CIA que sur El Mariachi. C'est peut-être la première déception du film, à savoir que le personnage d'El Mariachi passerait presque au second plan. Et si on ajoute à cela la quasi absence de Salma Hayek, il y a de quoi être déconcerté quand on croit voir la suite de Desperado. Les (trop rares) scènes avec Salma Hayek en flashbacks, sont tout de même très réussies. Quant à Johnny Depp, rien à lui reprocher, son charisme et sa cool attitude apporte beaucoup au film ... c'est même le gros point fort du film.

Bref, les scènes d'action s'enchaînent dans un grand fourre-tout décomplexé et pas déplaisant du tout. Alors oui, on y croit pas une seule seconde, c'est du too much à tous les étages, c'est filmé et monté au hachoir, mais c'est fun et on ne s'ennuie pas une seule seconde ... et c'est bien là l'essentiel dans ce genre de film.

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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
14 mai 2025 15:54
C'est d'ailleurs (encore et toujours à l'heure actuelle) le meilleur film de Robert Rodriguez.
J'hésite avec une nuit en enfer, voir the faculty...
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Message par lessthantod »

Mon top 5 :
1/ Une Nuit en Enfer
2/ Desperado
3/ Sin City
4/ Planète Terreur
5/ Alita Battle Angel

Mon top 10 ... https://www.senscritique.com/top/les_me ... ez/3220958

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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
15 mai 2025 09:23
Mon top 5 :
1/ Une Nuit en Enfer
2/ Desperado
3/ Sin City
4/ Planète Terreur
5/ Alita Battle Angel

Mon top 10 ... https://www.senscritique.com/top/les_me ... ez/3220958
Donc pour toi aussi c'est Une nuit en enfer ;)
Je pense que j'ai le même top que toi sauf que je mettrais the faculty à la place de planète terreur.
Tu ne l'aimes pas celui là ?
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Stand by Me ...

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Sorti en 1986 et réalisé par Rob Reiner, Stand by Me est l'adaptation d’une nouvelle de Stephen King, racontant l’histoire de quatre amis qui partent à la recherche du corps d’un jeune gosse porté disparu. La nouvelle dont est tiré le film a été publiée dans le recueil Différentes Saisons (1982) et le cadre du récit se situe à Castle Rock, petite ville fictive créée par Stephen King qui est dépeinte dans plusieurs de ses romans. Stand by Me est à la fois un teen movie, un buddy movie et un road movie. Et à l'instar de la nouvelle, le film est très touchant.

Nous sommes en 1959, durant l'été à Castle Rock, une petite ville située dans l'Oregon. Quatre adolescents, tous âgés de douze à treize ans, Gordie Lachance (Wil Wheaton), Chris Chambers (River Phoenix), Teddy Duchamp (Corey Feldman) et Vern Tessio (Jerry O'Connell), décident de partir à la recherche du corps d'un garçon de leur âge qui a disparu depuis trois jours et qui, selon la rumeur, serait mort. Ils se lancent donc dans l'aventure, à la recherche du corps qui serait dans la forêt, non loin de la ville, dans l'espoir de passer dans les journaux grâce à leur découverte.

Première chose qui frappe en visionnant le film, c'est le soin porté à la reconstitution des années 60. C'est un pur film nostalgique de cette époque et ça semble évident que Rob Reiner, qui a grandi dans les années 60, a voulu retranscrire ce qu'il a réellement vécu. De ce fait, la BO du film est excellente, avec pas mal de chansons de cette époque, dont la plus emblématique étant Stand by Me de Ben E. King (d'où le titre du film). Toute l'ambiance du film est là pour souligner le lien d'amitié entre les quatre adolescents, surtout entre Gordie et Chris. On ressent une amitié à toute épreuve et une vraie complicité entre les deux jeunes garçons.

Pendant l'aventure, chacun des quatre garçons nous en dévoile un peu plus sur leur personnalité. On découvre leurs joies, mais aussi leurs peines. Le film est beaucoup plus riche qu'il n'en laisse paraitre. Il aborde de nombreux thèmes, la mise à l'épreuve de l'amitié et le temps qui passe, mais aussi les blessures de l'enfance, la quête de reconnaissance, le mal-être, la mort ... tout un tas de réflexions qui sont le quotidien d'un adolescent (à l'exception de la confrontation à la mort). Ce n'est malheureusement que très récemment que j'ai découvert ce film. J'aurais vraiment aimé l'avoir vu plus jeune, au même âge que les quatre garçons dans le film, le sujet m'aurait encore plus parlé/marqué.

Le film nous donne vraiment l'impression de faire parti de cette bande de jeunes et ça on le doit bien sûr à Rob Reiner qui a su créer une réelle complicité entre les jeunes garçons à l'écran, mais aussi et surtout aux quatre jeunes acteurs qui sont tous excellents. Mention spéciale tout de même pour Wil Wheaton qui n'a pas eu la carrière qu'il méritait (on a pu le voir récemment en guest régulier dans la série The Big Bang Theory) et River Phoenix, le frère ainé de Joaquim Phoenix, qui lui non plus n'a pas eu la carrière qu'il méritait, alors qu'il lui était promis un brillant avenir (parti trop tôt à seulement 23 ans).

Bref, Stand by Me c'est une ode à l'enfance et une pièce maitresse du teen movie des années 80. Et même si vous n'avez pas connu les années 60, vous allez replonger dans votre enfance, parce que le sujet est bien sûr universel.

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

J'ai beaucoup aimé également :super:

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- "Nous finirons ensemble", réalisé par Guillaume Canet, sorti en 2019 -

Suite du film "Les petits mouchoirs", Guillaume Canet réunit la troupe et en remet une couche. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la petite troupe. Tout est là : l'humour, les problèmes, les joies, les tensions etc. Je me suis régalé avec le premier, cette suite m'a tout aussi plu. Je trouve les acteurs vachement bons. En principe dans les films français je suis souvent déçu. Là non.

J'ai trop rien à dire de plus en fait : c'était très bien.


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- "Notorious", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1946 -

On reprend la belle doctoresse du film précédent, on lui fait rencontrer Carry Grant, on saupoudre de suspens pour épicer le tout et hop ! On a une histoire d'amour version Hitchcock !

Il y a du bon et du moins à mon sens. Dans le très bon, deux trois scènes sont vraiment top, avec tension et pression. Dans le moins bon : le coup des clefs… Mouai. Pas très malin tout ça ^^ Et le baiser interminable en début de film… Un calvaire à voir tellement c'est mauvais. Je ne comprends pas comment ce genre de choses pouvait passer. A l'époque les gens trouvaient ça beau et crédible ? En tout cas, aujourd'hui, je trouve ça ridicule… Difficile d'y croire quand les deux acteurs n'y croient pas une seconde.

M'enfin, dans l'ensemble j'ai bien aimé.

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Message par lessthantod »

Gringos10 a écrit :
15 mai 2025 09:36
lessthantod a écrit :
15 mai 2025 09:23
Mon top 5 :
1/ Une Nuit en Enfer
2/ Desperado
3/ Sin City
4/ Planète Terreur
5/ Alita Battle Angel

Mon top 10 ... https://www.senscritique.com/top/les_me ... ez/3220958
Donc pour toi aussi c'est Une nuit en enfer ;)
Je pense que j'ai le même top que toi sauf que je mettrais the faculty à la place de planète terreur.
Tu ne l'aimes pas celui là ?
J'ai gardé un bon souvenir de The Faculty, mais ni plus ni moins. Vu une fois et j'avoue que je ne m'en souviens pas très bien.
wiiwii007 a écrit :
16 mai 2025 15:12
J'ai beaucoup aimé également :super:
Après j'ai enchaîné avec deux autres teen movies des années 80, Breakfast Club et La Folle journée de Ferris Bueller.
Dernière modification par lessthantod le 16 mai 2025 19:42, modifié 1 fois.

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Antarka
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Message par Antarka »

lessthantod a écrit :
16 mai 2025 18:09
Après j'ai enchaîné avec deux autres teen movies des années 80, Breakfast Club et La Folle journée de Ferris Bueller.
Deux chefs d'oeuvres de leur époque.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
J'aurai au moins satisfait 7 femmes en 20 minutes.

Une journée habituelle, quoi.

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Message par spip »

Antarka a écrit :
16 mai 2025 18:35
lessthantod a écrit :
16 mai 2025 18:09
Après j'ai enchaîné avec deux autres teen movies des années 80, Breakfast Club et La Folle journée de Ferris Bueller.
Deux chefs d'oeuvres de leur époque.
Ces 2 là, plus Stand bye me, difficile de faire mieux

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Message par Antarka »

Ferris Bueller je me le regarde souvent. Tellement feel good ce film.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
J'aurai au moins satisfait 7 femmes en 20 minutes.

Une journée habituelle, quoi.

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Message par spip »

Antarka a écrit :
16 mai 2025 18:51
Ferris Bueller je me le regarde souvent. Tellement feel good ce film.
Twist and shout ! C'est du feel good mais comme il le dit lui même, c'est la dernière année de leur enfance. Y a de la mélancolie dans ce film.

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Message par lessthantod »

Je viens de mater Breakfast Club et La Folle Journée de Ferris Bueller de John Hugues ...

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Sorti en 1985 et réalisé par John Hughes, Breakfast Club est l'archétype du teen movie des années 80 et l'un des films les plus emblématiques du genre ... quand on pense à un teen movie, on pense en premier à Breakfast Club. John Hughes était un réalisateur et scénariste très productif dans les années 80 et unanimement considéré comme le sain père des teen movies. Personne d'autre que lui ne traite aussi bien des thématiques qui préoccupent la jeunesse, comme la sexualité, la vie de famille et la scolarité, le tout enrobé dans une ambiance pop très 80's. On lui doit notamment Créature de Rêve, La Folle Journée de Ferris Bueller, mais aussi Une place à prendre avec une Jennifer Connelly à tomber par terre. Il a également officié en tant que scénariste sur Beethoven et Maman, j'ai raté l'avion !

Breakfast Club c'est l'histoire de cinq lycéens, Claire Standish aka "la fille à papa" (Molly Ringwald), Andrew Clark aka "le sportif" (Emilio Estevez), Brian Johnson aka "l'intello" (Anthony Michael Hall), John Bender aka "le voyou" (Judd Nelson) et Allison Reynolds aka "la névrosée" (Ally Sheedy), qui se retrouvent collés la journée entière, un samedi. Ils seront surveillés par le principal du Lycée, monsieur Vernon (Paul Gleason) qui leur donne un travail à rendre, un sujet de dissertation sur "qui êtes-vous ?" et "qui pensez-vous être ?" ... un sujet de réflexion fort intéressant pour des adolescents qui sont justement à la recherche de leur propre identité. Durant cette journée, ils vont donc apprendre à s'écouter, à se comprendre, à s'apprécier et surtout, à accepter leurs différences.

On a tous été concerné par a quête d'identité durant notre adolescence, c'est donc un film qui nous parle à nous tous, même adultes. Surtout que le film va bien au delà de tout ça, il nous questionne sur les maux de notre société et sur comment on s'occupe de nos jeunes. Cette journée en huis clos, c'est l'occasion pour cette bandes d'ados de se confronter à leurs a priori, de remettre en question la glorification de la réussite personnelle et le rejet de la différence, d'aller au delà des apparences. John Hughes rassemble des ados aux profils très différents, certes un peu clichés (le sportif, l'intello ...), mais auxquels ont s'identifie sans mal. Peu de films parviennent aussi bien à montrer le malaise de toute une génération, en proie au doute, à la frustration, au désir et ayant besoin de transgresser les règles établies pour se sentir exister.

Le film s'ouvre sur une citation de David Bowie : "... And these children that you spit on, As they try to change their worlds, Are immune to your consultations, They're quite aware of what they're going through ..." Le ton est tout de suite donné, John Hughes nous informe qu'il faut prendre ce sujet au sérieux. Nous ne sommes pas dans une comédie potache à la American Pie, où on se moque gentiment des ados. Non, ici les ados sont pris au sérieux, leurs problèmes existentiels, de rapport avec leurs parents et de cœur, ne sont pas moqués et tournés en dérision. Non, ici ce ne sont pas les ados qui sont tournés en dérision, ce sont les adultes. De ce fait, le personnage moqué ici, c'est le principal Vernon, un personnage burlesque très drôle et qui dépasse les limites de l'abus de pouvoir à plusieurs reprises. Les adultes n'ont clairement pas le beau rôle ici.

Bref, Breakfast Club c'est drôle et touchant et ça ne prend pas les ados pour des abrutis. John Hughes c'est un cinéaste sincère, qui traite de sujet légers, mais en les abordant avec sérieux. Qui plus est, même plus de trente ans après, le film n'a pas pris la moindre ride et est toujours d'actualité. Et que vous soyez nés avant, pendant ou après les années 80, peu importe, Breakfast Club est un film universel qui parle à toutes les générations.

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Sorti en 1986 et réalisé par John Hughes, La Folle Journée de Ferris Bueller est un film culte pour toute une génération et l'un, si ce n'est LE teen movie le plus emblématique des années 80. On retrouve ici l'esprit de Breakfast Club (1985), l'autre référence du teen movie des années 80 et quoi de plus normal, quand on sait que c'est la même personne qui est derrière les deux films, John Hughes. On a donc un film qui traitre des douleurs, mais aussi des joies liées à l'adolescence. John Hughes poursuit ici son étude des mœurs actuelles (celles des années 80), mais aussi du fossé et du conflit entre générations qui rendent difficile la transmission.

Ferris Bueller (Matthew Broderick) c'est ce gamin qui défit l'autorité des parents et qui entraine avec lui son pote Cameron (Alan Ruck) et sa petite-amie (Mia Sara). C'est un beau parleur qui arrive à se sortir de toutes les mauvaises situations avec une insolente facilité. Son nouveau plan, c'est de planifier une folle journée (d'où le titre du film) en séchant les cours. Il arrive facilement à berner ses parents et seul sa sœur Jeanie (Jennifer Grey) voit clair dans son jeu. Et comme dans Breakfast Club, il faudra échapper au suivi du proviseur, ici monsieur Rooney (Jeffrey Jones) qui est source de nombreux gags. Mais le proviseur et sa sœur n'y pourront rien, le plan de Ferris fonctionne à merveille et une folle journée commence ...

Ferris Bueller brise sans arrêt le quatrième mur et s'adresse directement au spectateur. Dés l'ouverture du film, John Hughes utilise ce procédé pour impliquer le spectateur. Ainsi, Ferris Bueller nous explique comment berner nos parent pour ne pas aller au Lycée, à savoir faire semblant d'avoir mal au ventre, gémir et pleurer, avoir les mains moites ... le pote parfait pour sécher les cours, quoi ! Insolent, n'ayant peur de rien et imminent sympathique, Ferris Bueller est le pote qu'on aimerait tous avoir.

Il y a Ferris Bueller à qui tout réussi et puis il y a son meilleur ami Cameron, un personnage qui est peut-être encore plus intéressant. Cameron c'est l'antithèse de Ferris Bueller, timide et renfermé, tout le temps angoissé, ayant peur de tout et dont le père attache plus d'importance à sa Ferrari qu'à son fils. Cette Ferrari, c'est le symbole d'une Amérique matérialiste et capitaliste des années 80, qui met l’accent sur l’apparence. Le luxe, le logo, les marques, les couleurs, la tenue ... tout doit être ostentatoire. Cette Ferrari, c'est aussi le véhicule de leur folle journée (cf. l'affiche du film).

Avec La Folle Journée de Ferris Bueller, on est vraiment dans la continuité de Breakfast Club, avec peut-être un peu plus de rires et un peu moins de larmes. Sans toutefois oublier les difficultés liées à la période adolescente, le ton est plus léger ici, plus cartoonesque et on penche plus vers la comédie que vers le drame. Le génie comique de John Hughes est ici à son apogée. On y voit clairement l'influence de Tex Avery et des screwball comedies des années 30/40. Le trio d'acteurs principal est très attachant et les personnages secondaires sont tous drôles et savoureux. Bref, tout ça pour vous dire que La Folle Journée de Ferris Bueller mérite amplement son statut de film culte pour toute une génération.
Dernière modification par lessthantod le 22 mai 2025 10:51, modifié 1 fois.

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Message par lessthantod »

Je viens de mater Young Adult et Last Days of Summer de Jason Reitman ...

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Sorti en 2011 et réalisé par Jason Reitman, Young Adult avait tout pour me séduire au premier abord. C'était la promesse de voir une comédie par le réalisateur de Juno (2007) et In The Air (2009), par la scénariste (Diablo Cody) de Juno et avec Charlize Theron en tête d'affiche. En parlant d'affiche, il fallait l'oser la citation du magazine Première "Charlize Theron livre la meilleure performance de sa carrière" en gros sur l'affiche du film. Alors pas de suspense, non ce n'est certainement pas le meilleur rôle de Charlize Theron et ce n'est pas non plus la meilleure comédie de Jason Reitman et Diablo Cody.

Mavis Gary (Charlize Theron) est une autrice de romans pour jeunes adultes (à la Twilight) vivant à New York et fraichement divorcée. Un matin, elle reçoit un mail de son ex-petit ami du lycée Buddy Slade (Patrick Wilson), lui annonçant la naissance de son bébé. Elle décide alors de retourner dans sa petite ville natale du Minnesota et quitte donc la grande ville (la civilisation) pour la province (la campagne). Ainsi, elle espérer raviver le grand amour avec son ex-petit ami, alors que celui-ci est marié et père de famille. Sur place, elle sympathise avec un ancien camarade du lycée Matt Freehauf (Patton Oswalt). Et si Mavis était la fille la plus populaire au Lycée, Matt quant à lui était le souffre douleur de ses camarades.

Après Juno et In The air, deux comédies que j'avais beaucoup aimé, on peut tout de suite affirmer que Young Adult est une petite déception. Je dis bien une petite déception et pas une grosse déception, parce que si le film est clairement mal écrit, manquant terriblement de subtilité, il y a tout de même Charlize Theron qui sauve les meubles. Le scénario part dans tous les sens et tous les personnages sont de parfaits clichés. On peut comprendre les motivations de Mavis, mais on y croit pas une seule seconde. Comment peut-elle se mettre en tête de reconquérir un ancien amour du Lycée, alors que celui-ci est depuis marié, avec des enfants et qui plus est, heureux dans sa nouvelle vie. Tout le problème du film vient de ce postulat de base qui n'a strictement aucun sens. Aprés, forcément c'est difficile de raccrocher les wagons et le scénario s'enlise dans le grand n'importe quoi.

Heureusement, le film peut tout de même se raccrocher à la performance de Charlize Theron qui écorche son personnage avec délectation. Le film joue sur les différences, entre Mavis qui est l'ancienne reine du Lycée ayant réussi dans la grande ville et ses camarades, la plupart pathétiques, qui sont restés (ou coincés) dans le Minnesota. Et si Charlize Theron s'amuse à jouer un personnage totalement superficiel, au point où ça en devient parfois jouissif, Patton Oswalt quant à lui hérite du personnage le plus pathétique au possible, tellement pathétique que ça en devient douloureux à voir. Et puis il y a Buddy le gentils de service, un personnage dégoulinant de bienveillance. Et si Patrick Wilson n'est pas très bon dans son interprétation, il n'est franchement pas aidé par l'écriture de son personnage.

Bref, Young Adult est une comédie passable, qui ne mérite d'être vu que pour Charlize Theron. Et si le film de Jason Reitman est vraiment lourd dans son humour, on ne peut pas dire que qu'on s'ennuie pour autant. En même temps, le film est très court, à peine 94 minutes. C'est peut-être un peu pour ça aussi que la déception n'est pas aussi grande ... ce n'est pas une très bon comédie, mais on ne perd perd pas beaucoup de temps à le voir.

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Sorti en 2013 et réalisé par Jason Reitman, Last Days of Summer réuni Kate Winslet et Josh Brolin en têtes d'affiche. Aprés un Young Adult (2011) franchement pas transcendant, j'espérais retrouver le Jason Reitman de Juno (2007) et de In The Air (2009), deux films que j'avais beaucoup aimés. Fort heureusement, Last Days of Summer signe le retour du Jason Reitman que j'apprécie, celui capable de nous émouvoir et de nous faire rire tout à la fois. Malgré un certain classicisme, c'est aussi un film qui arrive à nous surprendre et à nous faire reconsidérer tout ce qu'on avait vu jusque-là, avec une fin franchement bien trouvée.

C'est l'histoire d'Adèle (Kate Winslet), une mère qui élève seul son fils Henry (Gattlin Griffith) depuis que le père est parti avec une autre femme. Les deux sont très liés et on sent bien que la mère est très fragile mentalement, puisqu'elle refuse de quitter sa maison, si ce n'est pour assurer les fonctions vitales du foyer comme aller faire les courses. C'est justement en allant faire les courses, que tous deux tombent par accident sur Frank (Josh Brolin), un homme en cavale qui les force à l'accueillir chez eux. Paradoxalement, Frank est doux et calme et à l'opposé de l'homme brutal qu'il laisse transparaitre. Petit à petit, il va ramener de la vie dans cette maison et de l'amour pour Adèle qui en manquait beaucoup. Et pour Henry, Franck va rapidement devenir un père de substitution, son vrai père étant trop peu présent pour lui.

Last Days of Summer est un très beau drame, mais un drame pas du tout plombant. Pour moi, on se rapproche plus du feel good movie que du vrai drame dit "dramatique". Le film et les acteurs sont très beau, avec une photographique magnifique (beaucoup de lumière et des couleurs chaudes). On sent un vrai potentiel romanesque dans cette histoire d'amour contrariée entre un repris de justice et une jeune femme qui se sent horriblement seule. Et même si en effet le film raconte un drame, au bout du bout on ressort de ce long métrage avec le sourire aux lèvres.

Pour une fois, Jason Reitman met de côté la comédie pour s'atteler au drame avec une histoire d'amour en huis-clos et c'est franchement réussi. Le couple Josh Brolin et Kate Winslet dégage énormément d'émotions, de sentiments, de la sensualité et du désir ... la scène où nos deux amants fabriquent une tarte aux pêches vaut vraiment le détour. Non vraiment, l'alchimie entre les deux acteurs ne pourrait pas être meilleur et le film bénéficie beaucoup de leur complicité à l'écran. Et si en effet les ficelles du scénario sont parfois un peu grossières, notamment à cause de flashbacks trop répétitifs et cassant le rythme, on est quand même emporté par la beauté du film et de ses deux acteurs principaux.

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Message par Morkalavin »

The fontaine of Youth



Film d'aventure ou un frère et une sœur archéologue , fils et fille d'un ancien archéologue célèbre , partent a la recherche de la fontaine de jouvence
► Afficher le texte
un film dont les adultes ne sont pas la cible a voir avec les enfants voir les ado

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spip
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Message par spip »

@Morkalavin Un petit air de The Momie / Benjamin Gates à la sauce 2020 dans la bande d'annonce, non ?
Où c'est moi ..

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Message par Morkalavin »

spip a écrit :
24 mai 2025 19:04
@Morkalavin Un petit air de The Momie / Benjamin Gates à la sauce 2020 dans la bande d'annonce, non ?
Où c'est moi ..
la bande annonce est carrement plus sérieuse que le film
c'est plus dans le genre jumanji/voyage au centre de la terre récent en comparaison la momie peut faire un peut peur et benjamin gates le gars est plustot sérieux expert dans ce qui fait avec plein de référence historique
ici rien de tout ca tout est pris au dessus de la jambe a la déconnade les ref historique son twister pour coller au récit
on part a l'aventure c'est la rigolade

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spip
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Message par spip »

OK, tu me l'as super bien vendu :lol: je regarderai pas !

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Shovel Knight
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Message par Shovel Knight »

Je viens de voir Small Things Like These (Tim Mielants,2024), actuellement au cinéma en France sous le titre "Tu ne mentiras point"

Irlande, milieu des années 1980. Bill Furlong, marié et père de cinq filles, possède une petite entreprise qui fournit le charbon à plusieurs habitants de sa petite localité. Un jour où il effectue une livraison au couvent, il est témoin d'une altercation entre une pensionnaire et une religieuse.

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C'est donc un film sur le thème des couvents des sœurs Madgalene en Irlande. Mais sous un angle très différent du célèbre et magnifique "The Madgalene Sisters".

La performance de Cilian Murphy est incroyable. Ca vaut pour moi 10 fois Oppenheimer pour lequel il a eut l'Oscar.

8/10
Tu veux un coup d'pelle ?

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Gringos10
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Message par Gringos10 »

C'est un grand acteur, ça me motive à le voir, alors que le pitch ne m'excite pas le moins du monde comme ça...
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Message par Esperluette »

Hier soir j'ai regardé The Substance. La première partie du film est intéressante, le thème accrocheur mais le film est rattrapé par son incohérence scénaristique. Demi Moore et sa version jeune sont censées être une même personne (ça nous est répété x fois) mais en fait non ce sont 2 personnes différentes qui se détestent mutuellement, et aussi par ses (nombreuses) invraisemblances comme quand elle veut tout arrêter alors qu'elle ressemble déjà à Gollum.
Donc pendant la dernière heure, le film essaye de finir une histoire devenue sans queue ni tête en jouant sur un délire gore (les effets spéciaux à l'ancienne sont sympas cela dit). Un film overhypé à mn avis...

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater The Doors ...

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Sorti en 1991 et réalisé par Oliver Stone, The Doors retrace la brillante (et brève) carrière de ce groupe de rock américain psychédélique culte. Mais bien plus qu'un biopic musical sur le groupe des Doors, c'est aussi et surtout un biopic sur son frontman Jim Morrison. Une beauté fatale, un charisme dévorant, une voix de crooner, une plume trempée dans le génie, mais un penchant instinctif pour l'autodestruction, voilà qui est Jim Morrison, ici interprété par Val Kilmer qui nous a quitté il y a moins de deux moi. Pour Val Kilmer, Jim Morrison c'est clairement l'un de ses rôles les plus marquants à Hollywood. Et si le film d'Oliver Stone a été beaucoup critiqué au moment de sa sortie, ne faisant clairement pas l'unanimité, c'est surement parce qu'il joue beaucoup avec la frontière entre réalité et fiction, notamment avec de nombreuses scènes fantasmées. Que ce soit donc dit, ce n'est clairement pas un film documentaire sur les Doors, Oliver Stone ayant pris beaucoup de liberté sur la réalité.

Dans The Doors, On va suivre l'existence éphémère des Doors avec donc Jim Morrison (Val Kilmer), entre 1966 et 1971 au moment de sa mort. On y aperçoit également Ray Manzarek (Kyle MacLachlan) le claviériste et cofondateur des Doors, ainsi que le guitariste et le batteur du groupe (Frank Whaley et Kevin Dillon). Et autour du groupe gravitent tout un tas de personnages, à commencer par la compagne officielle de Jim Morrison interprétée par Meg Ryan, une journaliste rock (Kathleen Quinlan) à tendance satanique et qui deviendra aussi l'une des compagnes spirituelles de Jim Morrison, l'acteur Tom Baker (Michael Madsen), Andy Warhol (Crispin Glover) et son impresario (Paul Williams), ainsi que le producteur du groupe interprété par Michael Wincott ... il y a un temps (les années 80/90), quand on avait besoin d'un méchant avec une sale gueule et des cheveux longs, on faisait appel à Michael Wincott.

Mais comme déjà dit plus haut, le film se concentre surtout sur les frasques de Jim Morrison, ce poète de génie, mais totalement incontrôlable. Oliver Stone voulait avant tout faire un film sur Jim Morrison et c'est ce qu'il a fait. Il film Jim Morrison comme une légende éphémère et comme un artiste maudit. Le film nous fait vivre une véritable descente en enfer. Biopic musical oblige, vous allez entendre tous les plus grands titres du groupe, Riders on the Storm, The End, Light My Fire, Love Street ... ils y sont tous. Val Kilmer est bluffant, il devient littéralement Jim Morrison devant la caméra. Il incarne à la perfection cette étoile filante du rock des années 60, dans tous excès, la drogue, l'alcool, les femmes, les facéties et surtout un égocentrisme absolu. Aprés avoir vu ce film, je n'imagine personne d'autre que Val Kilmer pour interpréter Jim Morrison.

Le film embrasse le concept du groupe, The Doors faisant référence aux portes qui s'ouvrent sur des mondes psychédéliques et des expériences transcendantales. Le film nous montre un Jim Morrison adepte des pratiques chamaniques, qui ont très certainement inspiré son écriture. Aprés, il faut dire qu'Oliver Stone y va un peu fort. Tous les effets sont très appuyés et Jim Morrison est dépeint comme un personnage absolument toxique, voire même parfois répugnant. Le risque c'est de nous le faire paraitre encore plus antipathique que dans la réalité. On le voit notamment enfermer sa compagne dans un placard pour y mettre le feu (Light My Fire). Tout ça, ça semble être cousu de fil blanc, pour satisfaire les desseins d'Oliver Stone le scénariste. C'est un peu too much, mais en même temps c'est la marque de fabrique d'Oliver Stone qui n'a pas pour réputation d'y aller avec le dos de la cuillère.
Dernière modification par lessthantod le 28 mai 2025 17:10, modifié 1 fois.

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Vos dernières séances [films/Animes]

Message par Shovel Knight »

lessthantod a écrit :
28 mai 2025 16:54
cousu de film blanc
:oeilsang:
Tu veux un coup d'pelle ?

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lessthantod
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Vos dernières séances [films/Animes]

Message par lessthantod »

J'aimerais pourvoir dire que c'était fait exprès ... mais même pas !

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wiiwii007
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Vos dernières séances [films/Animes]

Message par wiiwii007 »

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- "Effacer l'historique", réalisé par Benoît Delépine, Gustave Kervern, sorti en 2020 -

Petite comédie satirique sur notre quotidien de plus en plus dépendant d'internet et de ses dérives… On suit la vie pleine de soucis de trois amis. Blanche Gardin interprète l'un des 3 "premier rôle". C'était marrant car je ne m'y attendais pas. Je ne savais pas qu'elle avait joué dans un film. Et en fait elle en a fait pleins ! Pour celui-ci c'était plutôt réussi, pas la folie, mais bien. En tout cas, le rôle lui va comme un gant, dommage qu'elle n'ait pas fait encore plus ^^

Dans l'ensemble j'ai bien aimé. Le sujet me parle énormément, moi qui possède encore un téléphone basique et non "Smart". Mais je ne peux m'empêcher de penser que ça aurait pu être bien mieux foutu. Je trouve les 3 persos un peu "con". Du coup ça m'a un peu mis mal à l'aise. Alors ok, l'exagération fait parti du truc, mais quand même, je pense que l'on peut y aller à fond sur les conneries à dénoncer tout en restant avec des persos cohérents.

Du coup, c'était juste bien à mon sens.


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- "OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire", réalisé par Nicolas Bedos, sorti en 2021 -

Un OSS un peu loupé pour moi. Je ne saurais l'expliquer mais j'ai pas retrouvé l'humour que j'aime dans cette licence. Pourtant ça y ressemble, mais le "génie" n'y est pas. Mettre deux espions en compétition ok, la jeunesse contre la vieillesse ok, mais pas comme ça. C'était trop classique, basique et sans mordant. C'est dommage…

J'espère une nouvelle suite.


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- "Présidents", réalisé par Anne Fontaine, sorti en 2021 -

Aoutch... J'ai pas trouvé ça terrible. La performance de Dujardin est sympa, le scénario aurait pu donner un bon film mais non, c'était sans intérêt. Je l'ai regardé blasé. Il y a deux trois scènes sympa qui mettent en avant la beauté de la cambrousse. Mais c'est tout. J'ai eu l'impression de suivre une histoire monotone, sans véritable enjeu. Bizarre, vu le sujet. C'était pas pour moi.

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