Vu Rage, de David Cronenberg (1977), histoire de se changer les idées en période de pandémie.
On découvre une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant un très mauvais motard incapable de freiner, mauvais clone de Christopher Walken, et personnage à peu près transparent, l'autre étant rescapée de l'accident de moto point de départ de l'affaire, mais utilisée comme cobaye d'un apprenti sorcier-chirurgien qui lui apporte, involontairement, un anus sous l'aisselle capable de sucer du sang et filer la super-rage à tous les mâles libidineux passant par là, la dame ayant la particularité d'être une bonnasse anesthésiant les neurones masculins (de base pas bien résistants à l'anesthésie, ces neurones).
Le fait que cette histoire se déroule ainsi pendant l'épidémie de super-rage qui s'en suit met en exergue l'impuissance des hommes quand un fléau se déclenche, surtout quand ils pensent avec leur bite, en la plaçant dans un registre tragi-comique (l'impuissance hein).