Vos dernières séances [films/Animes]

[Gringos10]

Le 2 il est limite gênant oui.
Le premier ça se laissait regarder comme une bonne pub pour les avions et le dentifrice.

[Antarka]

Ah bah ça me fait plaisir que vous soyiez mitigé, tout le monde autour de moi me dit qu'il est trop bien, les critiques sont en général excellentes et bon, c'est le plus gros succès de l'année ce me semble.

[Kannagi]

Starship Troopers est vraiment mal interpreté trop souvent.
C'est pas un film militariste, c'est même tout l'inverse (sacré pied de nez au bouquin) mais Verhoeven a probablement été trop subtil.

C'est comme Robocop , tu as certain qui ont pas compris le coté subtil du truc.
La preuve, le 2 alors fait par un des scénaristes ( Frank Miller qui a fait part de son soutien à la politique menée par les néo-conservateurs , il a fait le film 300 qui me semblait déjà à l'époque assez limite sur la représentation des perses et des grecs ) a gardé tout le truc subtil qui critique la capitalisme et la société américaine
Et j'imagine qu'il a aimé le premier Robocop

[Antarka]

Bah y'a juste à voir les films de Starship Troopers. Qui, sans parler de leur (absence de) qualité, prennent également le parti de prendre le premier film au premier degré.

[Kannagi]

ah ben c'est exactement ça , les suites sont sont des versions premier degrés , c'est fou de pas avoir compris le scénario de base

[Antarka]

C'est fou mais c'est répandu.

Même parmi ceux qui disaient que Starship Troopers était anti-militariste, beaucoup étaient pas capables de me dire pourquoi, au delà de la caricature equivoque.

Ma petite analyse page precedente, je l'ai vu partagée par le Nexus 6 y'a quelques années, ça m'a fait plaisir de ouf, que quelqu'un ait compris le film comme moi, parce que c'est pas arrivé souvent dans mon entourage (en général j'exprimais ma vision, et ils étaient pas convaincu du tout).

[spip]

Starship Troopers. Toute une histoire ce film.
Je me rappelle m'être demandé comment il avait pu sortir en salles aux US tellement il décrivait le fonctionnement du système ricain depuis la WWII :
- se trouver un ennemi
- dire qu'il est méchant, quitte à fabriquer de fausses preuves pour le démontrer
- enrôler un max de jeunes "I want you for US Army!"
- tout faire péter
- gagner et passer pour les gentils

C'est tellement gros que je ne comprend pas comment on peut passer à côté du message.

[Shovel Knight]

La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966)



Grand film. Quasi documentaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bataille_d%27Alger

Le récit se déroule pour l'essentiel entre 1954 et 1957 et prend pour cadre, comme son titre l'indique, la Bataille d'Alger. Il s'agit d'une reconstitution de la vraie bataille d'Alger de 1957, à l'occasion du soulèvement de la population algérienne musulmane par le Front de Libération Nationale contre le pouvoir colonial français, et de la tentative du détachement parachutiste de l'armée française de « pacifier » le secteur.

Le film retrace principalement l'histoire d'Ali la Pointe lors de la Bataille d'Alger, et de la lutte pour le contrôle du quartier de la Casbah d'Alger, entre les militants du Front de Libération Nationale et les parachutistes français de la 10e DP, pendant la Guerre d'Algérie.

Le film a été nommé 3 fois aux Oscars et a été récompensé par le Lion d'or à la Mostra de Venise 1966. Il a été sélectionné comme l'un des 100 films italiens à sauver.

Du coup après ce chef d'œuvre j'ai enchainé avec :

R.A.S. (Yves Boisset, 1973)



Il m'avait fait forte impression y'a 2 ans, mais après avoir vu le chef d'œuvre de Pontecorvo on sent clairement que le film est un niveau en dessous. Il est très bon hein, mais il est juste pas au niveau d'un chef d'œuvre. Le truc qui m'a le plus irrité c'est le jeu d'acteur parfois en surjeu (Villeret, Weber, Castaldi... étaient tout jeunes et faisaient là il me semble leur premier film, sacré pif pour les castings quand même vu les carrières qui ont suivi), mais c'est pas une excuse car dans le film de Pontecorvo TOUT le casting était composé de gens n'ayant jamais fait l'acteur (à l'exception de général des para).
Sinon ça permet d'avoir une vision complémentaire car ça se passe entièrement dans les montagnes et hors des grandes villes (et un peu en France).

[Shovel Knight]

Du coup ça m'a donné envie d'enchainer avec un autre Yves Boisset :

Un Condé (Yves Boisset, 1970)



Très chouette polar noir. Une histoire de vengeance et une dénonciation post 68 de la police qui s'affranchi des lois. Michel Bouquet est super dans le rôle (habitués plutôt aux comédies). Donc encore un film très politique, censuré à la sortie par le ministère de l'intérieur (10 minutes coupées définitivement perdues, et une scène d'interrogatoire musclée raccourcie et re tournée édulcorée). Ca a eut un effet Streisand : le film a eut un gros succès. Très très bon.

[Shovel Knight]

Du coup ça m'a donné envie d'enchainer avec un autre polar très noir mais plus récent :

Le Convoyeur (Nicolas Boukhrief, 2004)



Vu au cinéma à sa sortie (y'a 20 ans donc ). Toujours aussi bon aujourd'hui. Chouette scénario, un Dupontel "physique" et impeccable. Premier rôle de Dujardin hors de Un Gars une fille et des comédies. Berléand, Claude Perron (une habituée de films de Dupontel)... bref chouette casting. Super film.

[lessthantod]

Je viens de mater Les Vestiges du Jour de James Ivory ...



Sorti en 1993 et réalisé par James Ivory, Les Vestiges du Jour narre les récits d’un majordome sur la montée du nazisme dans les années 30. On peut le qualifier de drame romantique sur fond de guerre imminente, puisque c'est aussi une histoire d'amour impossible entre le majordome et sa gouvernante. C'est une leçon magistrale sur le renoncement de soi-même, personnifié par un Anthony Hopkins tout en nuances et en sensibilité. D'un simple regard, il arrive à transmettre des émotions complexes. Alors certes, l'économie et la sobriété de son jeu peuvent parfois s'apparenter à une trop grande froideur, mais c'est pour mieux entrer dans son personnage de majordome dévoué à son métier et à son "maître". Et finalement, cette retenue et cette loyauté, dans un contexte politique "brûlant", c'est ce qui le rend si touchant.

Les Vestiges du Jour raconte l'introspection à laquelle procède Mr Stevens (Anthony Hopkins), un majordome anglais vieillissant au service de l'Américain Lewis (Christopher Reeves), nouveau propriétaire de Darlington Hall. Nous sommes en 1956 et Mr Stevens est en voyage pour retrouver Miss Kenton (Emma Thompson) la gouvernante avec laquelle il fut au service de Lord Darlington (James Fox) près de vingt ans plus tôt au milieu des années 30. Mr Stevens sert d'une belle façon la maison de sa vie, avant la mort de son père William Stevens (Peter Vaughan) qui opérait dans le même service à 75 ans. La maison est immense et compte nombre de serviteurs.

Son "maître" Lord Darlington a milité, malgré la montée du nazisme, pour un rapprochement avec l’Allemagne et Mr Stevens a participé à de nombreux meetings, sans émettre le moindre jugement. Et même s'il ne souhaite rien laisser paraître, on remarque bien un chamboulement intérieur dans la vie du majordome qui laisse deviner que des questions lui trottent dans la tête. Et même si ça doit remettre sa vie et son avenir en question, ça n'aura aucun impact sur son service. Malgré l'ampleur des événements et la gravité du moment, il semble faire abstraction du monde qui l'entoure.

Dans Les vestiges du jour, James Ivory a parfois du mal à trouver le juste équilibre entre la romance et le récit politique, pour la simple et bonne raison qu'il ne parvient jamais à créer du lien entre l'histoire d'amour contrariée et les rapports qu'entretient Mr Stevens avec le très controversé Lord Darlington. Cependant, c'est en maintenant l'opacité tenace d'un protagoniste fascinant, qu'il réussit malgré tout à rendre à la fois ambigu le rapport de ce dernier à la politique et émouvante son incapacité à dévoiler ses sentiments à Miss Kenton.

On ne présente plus Anthony Hopkins et Emma Thompson, qui font parti des meilleurs acteurs de leur génération et ici encore, ils sont à la hauteur de leur réputation. C’est aussi un plaisir de voir Christopher Reeves, dans un second rôle certes, mais un second rôle d'importance. Mais même si j’adore leurs performances, je ne peux pas m'enthousiasmer pour un film qui manque à ce point, d’un point culminant de quelque nature que ce soit dans son récit. Alors certes, c'est subtil et délicat tout ça, mais il manque une conclusion satisfaisante dans cette histoire d'amour contrariée qui s'étale tout de même sur plus de vingt ans. Mr Stevens continue une vie très codifiée, voire même ennuyeuse, sans jamais dévier d'un pas. Je comprends l’aspect psychologique du personnage et son incapacité émotionnelle à lui donner quoi que ce soit en retour, mais cela nous amène à cela, c'est à dire que sur plus de deux heures leur histoire d'amour évolue (trop) peu.

James Ivory parvient dès les cinq premières minutes à vous faire entrer dans son monde. Que ce soit la photographie, les costumes, les décors, les meubles ... sur le plan artistique, c'est un sans-faute absolu. Les années 30 sont parfaitement reconstituées et la mise en scène est très soignée. Le film vous enveloppe dans l’atmosphère d’une époque et d’un lieu qui semble si réel, que vous avez l'impression d'en faire partie intégrante. J’aurais juste aimé ressentir la même chose à propos de l'histoire d'amour. Ce n’est pas que je ne l’ai pas cru, c'est juste que je ne l’ai jamais réellement ressenti. Je comprends qu'Anthony Hopkins est censé se retenir, mais je n’ai pas ressenti la passion amoureuse et féroce qui s’est apparemment développée entre lui et Emma Thompson. Il y a quelques scènes qui sont magnifiques et émouvantes, surtout celles situées à la fin du film, mais elles semblent séparées de l’ensemble.

Bref, Les Vestiges d'un Jour est un beau film d'époque romantique de James Ivory, maître en la matière. Cette histoire d'amour contrariée est très prenante, mais elle manque parfois de passion et est un tantinet longuet sur la fin. Le film doit beaucoup à la magnifique interprétation d'Anthony Hopkins et Emma Thompson, formidables tous les deux et parfaitement en phase avec leur personnage. J'aurais aimer l’apprécier bien plus encore, car le film a de nombreux atouts, à commencer par la reconstitution des années 30, le propos politique dans l'entre deux guerre et beaucoup de raffinement dans l'histoire d'amour qui pour moi est le cœur du film. Mais voilà, pour moi le film souffre d'un rythme (vraiment) trop lent par moment et d'une histoire d'amour qui au final a du mal à décoller.

[Gringos10]

J'ai beaucoup de mal avec Ivory. C'est beau, mais qu'est-ce que c'est chiant.

[Gringos10]

Tiens par contre j'apprends qu'il est toujours actif à 96 balais le bougre!
Je ne savais pas qu'il avait écrit Call me by your name, surprenant

[Gringos10]

Du coup ça m'a donné envie d'enchainer avec un autre Yves Boisset :

Un Condé (Yves Boisset, 1970)

► Afficher le texte

Très chouette polar noir. Une histoire de vengeance et une dénonciation post 68 de la police qui s'affranchi des lois. Michel Bouquet est super dans le rôle (habitués plutôt aux comédies). Donc encore un film très politique, censuré à la sortie par le ministère de l'intérieur (10 minutes coupées définitivement perdues, et une scène d'interrogatoire musclée raccourcie et re tournée édulcorée). Ca a eut un effet Streisand : le film a eut un gros succès. Très très bon.

Très bon celui là, comme la plupart des Boisset.
Mon avis ici : https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... C3%A9.html

[lessthantod]

J'ai beaucoup de mal avec Ivory. C'est beau, mais qu'est-ce que c'est chiant.

C'est mon premier James Ivory et après j'enchaîne avec Howards End.

Tiens par contre j'apprends qu'il est toujours actif à 96 balais le bougre!
Je ne savais pas qu'il avait écrit Call me by your name, surprenant

Oui j'avais vu ça après avoir vu le film, c'est une association étrange entre deux réal de 2 générations et de 2 langues très différentes.

[Shovel Knight]

Très bon celui là, comme la plupart des Boisset.
Mon avis ici : https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... C3%A9.html

Si t'as d'autres Yves Boisset à recommander ça m'intéresse

Sinon j'ai maté ça, en 2 fois parce 3h36 :

La porte du paradis (1980 Michael Cimino)



Grande fresque western grandiose, où les indiens sont remplacés par des migrants moldaves. J'ai adoré l'histoire, les décors, les scènes de vie quotidienne, les acteurs (Chistopher Walken, Kris Kristophersen, Isabelle Hupert), la bataille finale. J'ai pas vu le temps passer.

Faut maintenant que je revois Voyage au bout de l'enfer pour définitivement me réconcilier avec Cimino (vu jeune et j'avais détesté, je m'attendais à un film sur la guerre du Vietnam et j'ai vu un film sur un mariage )

[Esperluette]

Hier nous sommes allé voir Flow, un film d'animation où les personnages sont tous des animaux qui tentent d'échapper à une inondation (un déluge plutôt) qui recouvre les terres. Le perso principal est un potit chat noir qui va se retrouver à partager une barque avec d'autres animaux. Les animaux ne parlent pas dans ce film et agissent surtout comme de vrais animaux, sauf à quelques moments où ils agissent et réfléchissent comme des humains (en tenant la barre du bateau par exemple). Ce coté là est un peu dérangeant car on a l'impression que le film hésite entre naturalisme et un animé avec des animaux plus humains. Le film se veut poétique, la progression du scénario un peu obscure et ce manque de sens fait que j'ai personnellement du mal à accrocher. Ma fille et moi avons trouvé ça sympa mais pas très marquant non plus. Au niveau du graphisme, les animaux font un peu trop réalisés avec un ordinateur.

[Gringos10]

Très bon celui là, comme la plupart des Boisset.
Mon avis ici : https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... C3%A9.html

Si t'as d'autres Yves Boisset à recommander ça m'intéresse

https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... icule.html
https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... e-toi.html
https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... 9riff.html
https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... anger.html

[Gringos10]

Faut maintenant que je revois Voyage au bout de l'enfer pour définitivement me réconcilier avec Cimino (vu jeune et j'avais détesté, je m'attendais à un film sur la guerre du Vietnam et j'ai vu un film sur un mariage )

ah oui revois le !
c'est juste un des meilleurs films de l'histoire du cinéma !

https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... enfer.html

[Kannagi]

Il m'avait fait forte impression y'a 2 ans, mais après avoir vu le chef d'œuvre de Pontecorvo on sent clairement que le film est un niveau en dessous. Il est très bon hein, mais il est juste pas au niveau d'un chef d'œuvre. Le truc qui m'a le plus irrité c'est le jeu d'acteur parfois en surjeu (Villeret, Weber, Castaldi... étaient tout jeunes et faisaient là il me semble leur premier film, sacré pif pour les castings quand même vu les carrières qui ont suivi), mais c'est pas une excuse car dans le film de Pontecorvo TOUT le casting était composé de gens n'ayant jamais fait l'acteur (à l'exception de général des para).
Sinon ça permet d'avoir une vision complémentaire car ça se passe entièrement dans les montagnes et hors des grandes villes (et un peu en France).

Les deux film dans le fond sont assez différent , la bataille d'alger est assez neutre et tente de reproduire les évènements comme ils se sont passé.
(Il est dans le "réalisme italien" de l'époque).

R.A.S est bien plus politique, son message anti-guerre est clairement assumé (et anti militariste aussi , mais Yves boisset l'est totalement , surtout quand on voit son films comme "allons z'enfant" que je te conseille de voir aussi ^^).

D'ailes c'est ce film qui inspirera full metal jacket notamment quand on peut voir une similitude sur la façon de comment l'instructeur est (un connard) et comment il fini

Je trouve R.A.S d'un coté plus juste dans son analyse de la guerre et de la guerre en général (un idiotie humaine) que la bataille d'alger.

[Shovel Knight]

Il m'avait fait forte impression y'a 2 ans, mais après avoir vu le chef d'œuvre de Pontecorvo on sent clairement que le film est un niveau en dessous. Il est très bon hein, mais il est juste pas au niveau d'un chef d'œuvre. Le truc qui m'a le plus irrité c'est le jeu d'acteur parfois en surjeu (Villeret, Weber, Castaldi... étaient tout jeunes et faisaient là il me semble leur premier film, sacré pif pour les castings quand même vu les carrières qui ont suivi), mais c'est pas une excuse car dans le film de Pontecorvo TOUT le casting était composé de gens n'ayant jamais fait l'acteur (à l'exception de général des para).
Sinon ça permet d'avoir une vision complémentaire car ça se passe entièrement dans les montagnes et hors des grandes villes (et un peu en France).

Les deux film dans le fond sont assez différent , la bataille d'alger est assez neutre et tente de reproduire les évènements comme ils se sont passé.
(Il est dans le "réalisme italien" de l'époque).

R.A.S est bien plus politique, son message anti-guerre est clairement assumé (et anti militariste aussi , mais Yves boisset l'est totalement , surtout quand on voit son films comme "allons z'enfant" que je te conseille de voir aussi ^^).

D'ailes c'est ce film qui inspirera full metal jacket notamment quand on peut voir une similitude sur la façon de comment l'instructeur est (un connard) et comment il fini

Je trouve R.A.S d'un coté plus juste dans son analyse de la guerre et de la guerre en général (un idiotie humaine) que la bataille d'alger.

Oui c'est très vrai ce que tu dis, les 2 films se complètent très bien en fait.
Mais oui Yves Boisset est très politisé on apprend dans le bonus de bluray que c'était un proche de la LCR et qu'il a engagé en grande partie le service d'ordre de la LCR pour avoir des militaire jeunes et costaud crédibles pour l'unité de la 2eme partie du film

[Gringos10]

D'ailes c'est ce film qui inspirera full metal jacket notamment quand on peut voir une similitude sur la façon de comment l'instructeur est (un connard) et comment il fini
d'alger.

R.A.S aussi a dû inspirer FMJ, j'en parlais dans mon avis : https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... r-a-s.html

[Gringos10]

Il m'avait fait forte impression y'a 2 ans, mais après avoir vu le chef d'œuvre de Pontecorvo on sent clairement que le film est un niveau en dessous. Il est très bon hein, mais il est juste pas au niveau d'un chef d'œuvre. Le truc qui m'a le plus irrité c'est le jeu d'acteur parfois en surjeu (Villeret, Weber, Castaldi... étaient tout jeunes et faisaient là il me semble leur premier film, sacré pif pour les castings quand même vu les carrières qui ont suivi), mais c'est pas une excuse car dans le film de Pontecorvo TOUT le casting était composé de gens n'ayant jamais fait l'acteur (à l'exception de général des para).
Sinon ça permet d'avoir une vision complémentaire car ça se passe entièrement dans les montagnes et hors des grandes villes (et un peu en France).

Les deux film dans le fond sont assez différent , la bataille d'alger est assez neutre et tente de reproduire les évènements comme ils se sont passé.
(Il est dans le "réalisme italien" de l'époque).

R.A.S est bien plus politique, son message anti-guerre est clairement assumé (et anti militariste aussi , mais Yves boisset l'est totalement , surtout quand on voit son films comme "allons z'enfant" que je te conseille de voir aussi ^^).

D'ailes c'est ce film qui inspirera full metal jacket notamment quand on peut voir une similitude sur la façon de comment l'instructeur est (un connard) et comment il fini

Je trouve R.A.S d'un coté plus juste dans son analyse de la guerre et de la guerre en général (un idiotie humaine) que la bataille d'alger.

Oui c'est très vrai ce que tu dis, les 2 films se complètent très bien en fait.
Mais oui Yves Boisset est très politisé on apprend dans le bonus de bluray que c'était un proche de la LCR et qu'il a engagé en grande partie le service d'ordre de la LCR pour avoir des militaire jeunes et costaud crédibles pour l'unité de la 2eme partie du film

tous ses films sont engagés, tu peux également voir Dupont Lajoie, L'attentat et d'autres. Il y a toujours un intérêt dans ses films.

[Kenji]

Je me suis maté Les Goonies hier soir, ça faisait bien 25 ans que je ne l'avais pas vu.
Mais quelle poilade ! Ca fait du bien de voir une bande de gamins parler normalement, dans un langage familier voir un peu cru, à l'époque on s'en rendait pas compte mais les réalisateurs avaient une liberté d'expression qui étonne aujourd'hui.

[wiiwii007]

Je sais pas comment vous faites avec ce film ^^ Vous arrivez à supporter ces gamins ?

[Antarka]

Oui sans soucis, je les trouve beaucoup plus supportable que les gamins dans l'immense majorité des films plus récents (y'avait Super 8 ou ça allait. Moonrise Kingdom aussi mais sont plus vieux).

J'ai quand même du mal avec les Goonies. Bon déjà, j'aimais, mais j'ai jamais été un énorme fan, et ça a vieillit de fou je trouve.

[Kenji]

Je sais pas comment vous faites avec ce film ^^ Vous arrivez à supporter ces gamins ?

Ah tu l'aimes pas ? Je trouve les gamins parfaits dans leurs rôles. Choco et ses gueulantes me font marrer, Bagou incarné par Corey Feldman est un super acteur, qu'on retrouve dans "Stand by me"
Et les autres sont chouettes aussi. Pourtant j'aime pas les gosses dans les films en général.

[Shovel Knight]

Marrant ce soir j'ai maté une autre production Spielberg des 80's :

Poltergeist (Tobe Hooper, 1982)



Comme pour les Goonies je pense qu'il faut l'avoir vu à l'époque pour vraiment l'apprécier encore aujourd'hui. Car j'adore toujours aujourd'hui les Goonies (vu à l'époque de multiples fois), mais je viens découvrir Poltergeist (et oui je connaissais quelques scènes célèbres car faisant partie de la pop culture mais je n'avais jamais vu le film).

Et bien bof quoi ^^. J'ai fondamentalement rien à lui reprocher, c'est une production de son époque avec tous les codes de réal qui vont avec, et j'ai pas arrêté de me dire "wow voir ça à l'époque, surtout pour un gamin/ado, ça devait être dément". Mais le découvrir "à sec" en 2024 forcément c'est plus dur d'être à fond dedans vu que la nostalgie joue pas.
Mais je suis content de l'avoir vu c'était cool.

[wiiwii007]

Je sais pas comment vous faites avec ce film ^^ Vous arrivez à supporter ces gamins ?

Ah tu l'aimes pas ? Je trouve les gamins parfaits dans leurs rôles. Choco et ses gueulantes me font marrer, Bagou incarné par Corey Feldman est un super acteur, qu'on retrouve dans "Stand by me"
Et les autres sont chouettes aussi. Pourtant j'aime pas les gosses dans les films en général.

Oui j'ai eu beaucoup de mal, j'avais noté ça :

"Celui là je voulais le voir pour moi. J'ai toujours entendu dire que c'était un classique, je ne l'avais jamais vu et j'étais très curieux. Je pensais aimer… Bah non. Le concept m'a plu, j'aime ce genre d'aventure. Mais là c'est juste pas possible. Entendre pendant 2H des enfants qui braillent, gueulent, parlent en même temps… Non, non, et non ! Je déteste ça, ça m'a pris la tête, et celle de ma copine d'ailleurs. L'ado, lui, a bien aimé, sans plus."

[Kenji]

c'est vrai oui je comprends ^^

[wiiwii007]

- "Avengers: Endgame", réalisé par Anthony et Joe Russo, sorti en 2019 -

Idem que le Infinite Wars… Sans plus. Je commence à me languir d'ne finir avec les Marvel tellement c'est toujours pareil. C'est ouf'.



- "Spider-Man: Far From Home", réalisé par Anthony et Joe Russo, sorti en 2019 -

Décidément, je n'aime pas ce qu'ils font de Spider-Man… Je préfère l'époque Tobey Maguire. Donc très moyen encore une fois. Les blagues Carambar, les ados amoureux, la psychologie niveau zéro… Bref, du chiant à mon sens. Les effets spéciaux oscillent entre les "très beau" et le "très bof".

[lessthantod]

Je viens de mater le film d'animation Rio ...



Réalisé par l'un des créateurs de L'Age de Glace, Rio est un film d'animation qui plaira aux petits comme aux plus grands. Le scénario est assez simple, voire même simpliste, mais on s'attache énormément à ce petit perroquet bleu. On sent l'influence des studios Pixar derrière cette production des studios Blue Sky Studios ... pour le meilleur et pour le pire. L'animation est d'une fluidité parfaite avec des couleurs qui flattent nos rétines, mais l'histoire et les gags manquent terriblement d'originalité.

L’histoire commence alors qu’un certain nombre d’oiseaux sont capturés au milieu de la forêt tropicale brésilienne. L’un d’eux est un perroquet bleu, et il s’avère qu’il est très spécial. Des années plus tard, les rouages du destin l’ont emmené entre les mains aimantes d’une femme qui le traite très bien, peut-être un peu trop bien. Le destin se retourne à nouveau contre lui et sa présence est nécessaire à Rio. Il rencontre rapidement un certain nombre d’amis et un nombre nécessaire d’ennemis.

BAM et soudain, tout le monde chante et danse. Rio explose de vie dans la scène d’ouverture et donne le ton pour le reste du film, une aventure facile avec des numéros musicaux plutôt amusants et des paysages à couper le souffle. Cependant, il n’y a pas que le soleil et le sable. Bien que le film ne dure qu'une heure et 36 minutes, il m’a semblé bien plus long. Il y a un gros problème de rythme, je me suis même assoupi pendant quelques minutes au milieu du film. Et puis, j'espérais être surpris par le scénario, mais non, tout est tellement prévisible.

Du point de vue de l’animation, c'est assez impressionnant, digne des meilleurs Pixar. Certains des plans panoramiques larges semblaient presque réels. La palette de couleurs est très riche, parfaite pour ce type de film. Du point de vue de l’histoire, c’est un peu trop riche en clichés et en gags faciles. Dans l’ensemble, c’est un bon film. Je dirais d’emmener les enfants et d’aller s’amuser. Il n’y a pas grand-chose de plus à dire sur ce film, parce qu’il est plutôt bon ... pas un chef-d’œuvre, mais bon. C’est pas mal, mais c’est pas génial. Dans l’ensemble, cela fonctionne très bien sur les enfants et fonctionne OK sur leurs parents.

[darktet]

Merci pour ton avis @lessthantod
C'est noté "Rio" go le voir avec mes 2 filles.

[Gringos10]

Oui très sympa Rio, mes filles adorent.

Sinon j'ai vu Un petit truc en plus, le phénomène de l'année, bah ça casse pas 3 pattes à un canard...
toutefois ça se laisse regarder sans déplaisir.
C'est frais, sincère, un peu maladroit , pas du grand cinéma mais du cinéma qui donne le sourire. Ça n'explique pas son insolent succès, mais ce n'est finalement pas plus étonnant que ceux de Bienvenue chez les chtis ou Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu?

[sourd-eline]

Hier soir
1ere Version !

[ankx]

Je remets ici mon avis du topic dédié.

Vu hier soir aussi, avec des copains.
On a passé un bon moment.
Visuellement, c'est joli, les plans dans l'espace sont magnifiques.

Niveau ambiance, par contre, j'ai trouvé que le côté horrifique était assez absent, avec peu de surprises quand au déroulé des situations... Dommage car j'en attendait quand même beaucoup plus à ce niveau là.
Je n'ai quasiment ressenti aucune tension pendant le film, ou alors je n'avais pas assez d'empathie pour les personnage pour être soumis à un stress quelconque quant à leur survie potentielle...

Par contre, j'ai trouvé les acteurs très bons, incarnant leur personnage avec justesse. Mention spéciale pour Andy qui est bluffant dans son rôle

Ah, et la musique m'a dérangé par moments, je la trouvais trop forte, ou mal adaptée à la situation, cassant un peu l'ambiance mise en place.

Pour résumer, c'était sympa, mais ça aurait peut être mérité un peu plus de temps pour poser plus le contexte des personnages, leur situation avant leur escapade, leurs relations, afin de créer un lien d'attachement un peu plus fort entre les personnages et le spectateur.

Pour 5 balles, ça vallait la peine (merci le ce de ma femme ) , pour 15, j'aurais peut être regretté mon choix.
Mes potes étaient satisfaits de la séance, plus que moi, mais je suis un grincheux hein.

Je me referai peut être un avis plus positif quand je l'aurai revu.

[Gringos10]

Hier soir
1ere Version !

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C'était bien?

[lessthantod]

Je viens de mater Comancheria ...



Sorti en 2016 et réalisé par David Mackenzie, à partir d'un scénario de Taylor Sheridan (scénariste de Sicario), Comancheria est ce qu'on pourrait appeler un film de braquage. Les braquages de banques apparaissent dans des centaines de films depuis les débuts du cinéma. The Great Train Robbery, par exemple, remonte à 1903 ! Vous avez aussi L'Ultime Razzia (1956) de Stanley Kubrick, puis plus récemment Die Hard, Heat, Reservoir Dogs, Ocean's 11, The Town, The Dark Knight Rises ... je m'arrête là, la liste serait trop longue. Mais là où Comancheria se démarque de ses illustres ainés, c'est sur son approche originale d'une forme de criminalité en col blanc, avec les «crimes» bancaires et hypothécaires. Ajoutez-y les décors du Texas déjà vu dans Bonnie & Clyde ou There Will Be Blood et vous obtenez Comancheria.

Chris Pine et Ben Foster jouent les frères Toby et Tanner Howard. Ils tentent de sauver le ranch de leur mère décédée, qui est menacée d’une saisie par les banques du Texas. Plutôt que d’accepter l’une des offres de "désendettement" que l'on voit sur les panneaux d’affichage, introduites astucieusement et avec insistance dans de longs plans d’autoroute, les frères ont leur propre idée en tête. Ils mettent en place un stratagème qui implique des descentes tôt le matin dans les tiroirs-caisses des succursales des petites villes des Midlands du Texas. Mais la planification méticuleuse de Toby, en tant que frère calme et intelligent, risque constamment d’être bouleversée par les actions imprévisibles et violentes de son autre frère Tanner.

Étant donné que les sommes d’argent volées se comptent en milliers de dollars plutôt qu’en millions, le FBI n’est pas intéressé et l’affaire est confiée au ranger Marcus Hamilton (Jeff Bridges) et son partenaire Alberto (Gil Birmingham). Les deux hommes entretiennent une relation respectueuse, mais construite autour de plaisanteries raciales, Hamilton faisant constamment référence à l’héritage mexicain et comanche d’Alberto. Un jeu du chat et de la souris se met alors en place, les hommes de loi essayant de devancer les deux frères dans leurs plans. Les cordes du violoncelle (Nick Cave et Warren Ellis à la BO) laissent présager un final dramatique ...

Les performances des acteurs principaux sont toutes excellentes, Chris Pine ayant enfin l'opportunité de démonter tout son talent, bien plus que dans ses précédents rôles/films (Kirk dans Star Trek ou Jack Ryan dans The Ryan Initiative). Son alchimie avec Ben Foster est tout simplement sublime. De même, Jeff Bridges et Gil Birmingham forment un duo redoutable. Mais même si tous les acteurs sont parfaits, c’est Jeff Bridges qui a la performance la plus remarquable et qui d'ailleurs lui valu une nomination à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 2016. Michael Shannon fut également nominé dans la même catégorie cette année là, mais pour Nocturnal Animals qui curieusement se déroule également dans le Texas.

L'autre gros point fort du film, c'est l'écriture de Taylor Sheridan qui est d'une grande intelligence. Son scénario est bien plus profond qu'il ne le laisse paraitre. Ce n'est pas juste un film de braquage. C'est aussi une étude minutieuse des laissés-pour-compte d'un autre monde, celui du Texas. C'est aussi une sociologie des élites délinquantes organisées en col blanc. Et puis les dialogues sont absolument délicieux et semblent si naturels. Les punchlines du duo Jeff Bridges et Gil Birmingham sont particulièrement savoureuses, mais celle que je retiens en premier, c'est celle de Chris Pine : "I've been poor my whole life, like a disease passing from generation to generation. But not my boys, not anymore." Il n'y a rien à rajouter, en une seule réplique vous définissez le personnage de Toby Howard. L'intérêt de tout ça, c'est de développer un certain degré d’empathie et de sympathie pour les personnages des deux côtés, les "gentils" comme les "méchants".

Bref, Comancheria c'est le genre de film qui, généralement, a du mal à trouver son public. Et pourtant, ce serait dommage de passer à côté. Il ne s’intéresse pas spécialement aux fusillades ou aux poursuites en voiture, comme on le voit dans tant d'autres films de braquage. Il vous donne une représentation de ce que la pauvreté et l’économie peuvent provoquer, même si vous n’essayez jamais de justifier le comportement des deux frères ou de leur trouver des excuses. Et puis, l’ensemble est magnifié par les grands paysages du Texas et une photographie sublime, sans oublier la BO envoûtante signée Nick Cave et Warren Ellis.

[Gringos10]

Très bon Comancheria, j'ai bien aimé aussi. A tous les niveaux, réalisation, écriture, acteurs.
@lessthantod Tu as vu The outlaw king (également avec Chris Pine) et Les poings contre les murs, du même réalisateur, dont j'avais fait un retour ici?
viewtopic.php?p=134152&hilit=Mackenzie#p134152

[lessthantod]

Tu as vu The outlaw king (également avec Chris Pine) et Les poings contre les murs, du même réalisateur, dont j'avais fait un retour ici?
viewtopic.php?p=134152&hilit=Mackenzie#p134152

Non pas encore vu, mais je les avais noté ces deux là dans ma liste de "regardures". Je les cherche d'ailleurs en DVD.

[Shovel Knight]

J'ai revu Portrait De La Jeune Fille en Feu (Céline Sciamma, 2019)



Je irais pas par 4 chemins c'est pour moi le meilleur film français de ces 10 dernières années, et facile. Je n'ai pas eut la même émotion qu'à mon premier visionnage, mais la mise en scène, la lumière, le travail sur le son, le scénario, les dialogues, l'écriture, le jeu des actrices... on utilise le mot chef d'œuvre à tout bout de champ ici mais là on vraiment en droit de se poser la question.

Le film est un huis clos qui se passe au 18è siècle dans une maison bourgeoise en Bretagne. On suit durant quelques semaine de la vie d'une jeune peintre envoyée dans cette maison pour faire le portrait de mariage d'une jeune fille qui a quitté le couvent pour être mariée à un inconnu. Mais celle-ci refuse de poser pour tenter d'échapper à son destin.

Même si je sais qu'on est sur ce forum une bande de vieux mâles geeks poilus, essayez un film fait par des femmes (toute l'équipe technique est féminine), qui parle de femmes, vous verrez ça fait pas mal

Une superbe et longue vidéo qui parle du film, "liké" par la réalisatrice :

[wiiwii007]

Je te fais confiance, je l'ai pris, merci ! Je le regarderais, je l'espère, dans cette vie là.

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- "99 Francs", réalisé par Jan Kounen, sorti en 2007 -

Film que j'avais déjà vu à l'époque et que j'avais apprécié. Aujourd'hui pareil, j'aime ce film. Il est complètement barré et en même temps assez révélateur sur le monde qui nous entoure. Puis la fin ^^ Vraiment sympa.



- "Magic in the Moonlight", réalisé par Woody Allen, sorti en 2014 -

Un petit Woody bien sympathique. Le sujet en lui même est assez originale, l'intrigue classique donc prévisible, mais le plus cool je trouve c'est l'intelligence de certains dialogues. En particulier un, celui du magicien et de sa tante vers la fin… Très très bon. J'ai passé un bon moment devant ce film.

[lessthantod]

Je viens de mater Sauver ou périr ...



Sorti en 2018 et réalisé par Frédéric Tellier, Sauver ou périr réunit pour la première fois ensemble sur grand écran Pierre Niney et Anaïs Demoustier. C'est un film qui, comme Goliath du même réalisateur, se classe dans le genre docudrame et réserve de beaux moments d’émotion ... mais aussi pas mal de longueurs.

Pierre Niney est l’un de mes acteurs français préférés du moment. À l’âge de 21 ans, il est devenu le plus jeune résident de l’histoire de la Comédie Française. Ces dernières années, il a attiré l’attention des cinéphiles et je l’ai trouvé excellent dans des rôles très variés, dans Un homme idéal (2015), Frantz (2016), Goliath et Boîte noire (2021), Le Livre des solutions l'an dernier et plus récemment dans Le Comte de Monte-Cristo. Le voir dans le rôle principal de Sauver ou périr est la principale raison pour laquelle j’ai choisi de voir ce film, qui par ailleurs appartient à un genre (le docudrame) assez éloigné de mes genres préférés.

Sans aucun doute, Sauver ou périr part avec les meilleures intentions. Il décrit la vie des sapeurs-pompiers à Paris avec un tel soin du détail et du réalisme, qu'on se croirait dans un film documentaire et non une fiction. Il s'en dégage une saveur héroïque et patriotique assumées et ceux qui vibrent avec La Marseille, auront l’occasion de l’entendre à plusieurs reprises. Mais tout bascule lorsque notre jeune héros est blessé dans un accident tragique. C'est alors l'histoire émouvante de la confrontation d’un couple de jeunes et belles personnes aux deux destins opposés. Nous n'échapperons pas au mélodrame et à la rhétorique, pour faire pleurer dans les chaumières.

Malheureusement, dans le cinéma les bonnes intentions ne donnent pas toujours de bons films. Frédéric Tellier ne parvient pas à dépasser le niveau d’un docudrame et son film souffre de pas mal de longueurs. Ce qui le sauve un peu, c’est le jeu de Pierre Niney, qui tire tout ce qu’il peut du rôle d’un jeune héros dévoué à son métier, contraint de faire face à sa propre mortalité, aux limitations physiques suite à l’accident et à la crise que traverse son mariage.

L'autre atout du film, c'est donc Anaïs Demoustier qui joue la femme courageuse et dévouée de Pierre Niney. C'est dans Alice et le Maire (2019) que je l'ai découverte pour la première fois. Le film est plutôt moyen, mais sa performance m'avait impressionné, un rôle qui par ailleurs lui valut le César 2020 de la meilleure actrice. Du coup, je me suis empressé d'aller la voir dans Daaaaaalí (2023) de Quentin Dupieux et plus récemment dans Le Comte de Monte-Cristo où elle retrouvait pour seconde fois Pierre Niney. Ici encore elle est sublime et son jeu est d'une justesse impressionnante.

Finalement, Sauver ou périr a confirmé à la fois mes craintes et mes attentes. Il n’a pas réussi à surmonter les limites du genre, mais c'est l'occasion de retrouver Pierre Niney et Anaïs Demoustier qui décidément forment un très joli couple à l'écran.

[dandyboh]

[ankx]

On est fait pour s'entendre

Premier film réalisé par Pascal Elbé avec Sandrine Kiberlain et François Berléand qui traite d'un sujet assez peu abordé: la surdité et la perception de ce handicap par les autres.
Ce film nous a été conseillé par la maîtresse de mon fils (CP) qui est elle-même atteinte de surdité, et qui est par conséquent très sensible à cette problématique.
Je ne suis pas très friand de ce type de film français qui allie romance et comédie temps normal (c'est notamment ce que laisse sous-entendre l'affiche du film), mais j'ai été très agréablement surpris par notre visionnage d'hier.

Le film est drôle mais pas que, sérieux aussi dans sa présentation du handicap auditif, et semble très juste sur sa présentation des soucis rencontrés par les malentendants lorsqu'ils ne sont pas appareillés mais aussi lorsqu'ils ont leurs prothèses auditives (et oui, ce n'est pas une solution miracle).
Au final, j'ai beaucoup aimé, l'histoire d'Antoine m'a souvent fait sourire, prendre conscience des difficultés inhérentes à ce type de handicap, et ému par l'histoire de chaque personnage rencontré.

Très sympa et très bien porté par ses acteurs.

[wiiwii007]

- "Hellphone", réalisé par James Huth, sorti en 2007 -

Un téléphone portable tueur… C'est con ^^ Mais pas plus qu'une voiture tueuse au final.

Marrant celui là. J'imagine que beaucoup l'ont trouvé pourri. Les acteurs ne sont pas toujours bons, le nawak des scènes peut rebuter, l'histoire WTF également, mais je sais pas… J'ai aimé le délire de cette comédie horrifique parodique. C'est tellement con des fois que ça m'a fait rire. Il y a aussi quelques références à chercher dans le film, c'est sympathique. J'ai même trouvé la réalisation cool avec de bonnes idées. Un peu bordélique, mais cool ^^

[Clark]

Borderlands (2024)

Pour je ne sais quelle raison, je me suis essayé Borderlands, sans doute en m'imaginant un quelconque rapport avec la géniale série.
Grosse erreur pour moi, j'ai trouvé que c'était complètement nul. Le perso principal semble une sorte de femme fatale (pas belle ) armée jusqu'aux dents et qui a la faculté d'esquiver toutes les multiples explosions. Impossible d'aller jusqu'au bout d'un truc comme ça.


Sinon j'ai vu Knock in the cabin. C'est beaucoup mieux, même si rien à voir. C'était pas mal, mais je ne pensais pas que ce serait une sorte de huis clos, mais j'ai regardé jusqu'au bout malgré certains personnages sans envergures.

Scream 6
Plutôt cool! j'aime bien l'ambiance scream et la présence de Jena ortega m'a fortement décidé à repartir en plein cauchemar!

[Morkalavin]

Borderlands (2024)

Pour je ne sais quelle raison, je me suis essayé Borderlands, sans doute en m'imaginant un quelconque rapport avec la géniale série.
Grosse erreur pour moi, j'ai trouvé que c'était complètement nul. Le perso principal semble une sorte de femme fatale (pas belle ) armée jusqu'aux dents et qui a la faculté d'esquiver toutes les multiples explosions. Impossible d'aller jusqu'au bout d'un truc comme ça.

J'ai eu aussi perso l'occase de le voir en vo, c'est un film pour enfants ,clairement, aucune goute de sang , les gentils sont jamais touchés et survivent a toute les explosions on dirait un cartoon tom & jerry un truc du genre , ca blagouille a tour de bras ( j'ai bien aimé le robot jouer par joe black ), je qualifierait cate blanchette de "pas belle" ( les gouts et les couleurs surtout sa couleur de cheveux ... ) mais le film est plat les dialogues sont plat les effets spéciaux sont dégelasses surtout sur les truc qui volent on voit clairement une différence de texture entre ce qui volent et le reste, a oui bon c'est hors contexte mais l'acteur black de 1m50 qui est plus petit que l'ado qui les suit et qui tien a bout de bras le volant du tank et qui est trop bas pour voir devant lui ca ma fait marrer ( dsl )

[Gringos10]

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On est fait pour s'entendre

Premier film réalisé par Pascal Elbé avec Sandrine Kiberlain et François Berléand qui traite d'un sujet assez peu abordé: la surdité et la perception de ce handicap par les autres.
Ce film nous a été conseillé par la maîtresse de mon fils (CP) qui est elle-même atteinte de surdité, et qui est par conséquent très sensible à cette problématique.
Je ne suis pas très friand de ce type de film français qui allie romance et comédie temps normal (c'est notamment ce que laisse sous-entendre l'affiche du film), mais j'ai été très agréablement surpris par notre visionnage d'hier.

Le film est drôle mais pas que, sérieux aussi dans sa présentation du handicap auditif, et semble très juste sur sa présentation des soucis rencontrés par les malentendants lorsqu'ils ne sont pas appareillés mais aussi lorsqu'ils ont leurs prothèses auditives (et oui, ce n'est pas une solution miracle).
Au final, j'ai beaucoup aimé, l'histoire d'Antoine m'a souvent fait sourire, prendre conscience des difficultés inhérentes à ce type de handicap, et ému par l'histoire de chaque personnage rencontré.

Très sympa et très bien porté par ses acteurs.

il a l'air sympa.
Conseille en retour à la prof de ton fils le film d'Audiard "sur mes lèvres", si elle ne l'a pas vu. Un peu moins fleur bleu je pense, mais le sujet est traité de main de maître par le réalisateur.

[ankx]

Merci pour la recommandation @Gringos10 ,on va en profiter pour le regarder aussi