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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je suis allé voir Le Deuxième Acte de Quentin Dupieux ...

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Pour Le Deuxième Acte, Quentin Dupieux s’entoure de nouveau d’un casting prestigieux, avec Raphaël Quenard et Vincent Lindon (ces deux-là sont absolument formidables), ainsi que Louis Garrel et Léa Seydoux (un peu moins formidables ces deux-là). Et à leurs côtés, un acteur totalement inconnu fait son apparition. Cet inconnu qui joue le figurant "tremblotant", c'est Manuel Guillot et il rivalise sans problème avec les quatre acteurs "stars" qui l’accompagnent en obtenant beaucoup de rires dans la salle.

Le film est divisé en trois actes ou trois niveaux de mise en abyme des acteurs. Le premier acte, c'est l’arrivée au restaurant des quatre acteurs (Louis Garrel avec Raphael Quenard et Vincent Lindon avec Léa Seydoux). Le deuxième acte c'est le repas au restaurant. Le troisième et dernier acte c'est la sortie du restaurant (Raphael Quenard avec Vincent Lindon et Louis Garrel avec Léa Seydoux). Chaque acte du film apporte une réflexion sur le cinéma. Le premier acte explore les polémiques piégeuses, l’utilité du cinéma, la cancel-culture et la validation du public. Le second acte explore l’égo des acteurs, la parentalité en tant qu’acteur, les agressions sexuelles et la difficulté du jeu d’acteur. Le troisième acte explore la création par intelligence artificielle, la manipulation mentale et la dureté du milieu.

En 1h20 chrono, une marque de fabrique du réalisateur, Quentin Dupieux s’attaque aux acteurs, les taquine, se moque de leurs manies et de leurs névroses. Chaque acteur en prend pour son grade et se laisse faire. Vous avez Vincent Lindon et ses tiques, Louis Garrel qui joue l'habituel beau gosse, Raphael Quenard et sa gouaille et pour finir Léa Seydoux qui ne fait que des films d'auteurs dans des films où elle se retrouve inévitablement nue devant la caméra.

On rigole beaucoup, c'est à la fois très drôle, très cynique et grinçant. La scène avec Léa Seydoux et sa mère est vraiment à hurler de rire. Quant au regard que le réalisateur porte sur le cinéma et le monde qui gravite autour, il est très méchant et acerbe (et ça nous fait réfléchir). Le parti pris de mise en scène est très intéressant et créé quelque chose de très étrange, donnant au film un aspect assez unique.

Mais, il y a un (gros) "mais". Quentin Dupieux se perd totalement après 50 minutes de dialogues délicieux. Les deux premiers actes sont un régal de cinéma et de jeu d'acteurs, mais le dernier acte vient vraiment comme un cheveux sur la soupe. Les 30 dernières minutes du film sont totalement bâclées et gâchent vraiment tout, dommage ! Et puis ce long, très long travelling de fin qui rajoute 5 minutes pour rien m'a laissé complètement perplexe.

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darktet
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Message par darktet »

@lessthantod
ça donne très envie de voir ce film.
Tu as attiré ma curiosité.

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Gringos10
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Message par Gringos10 »

Encore! Mais il n'arrête pas de tourner celui là !
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darktet
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Message par darktet »

J'avais pas vu "Top Gun 2" (honte a moi)
M6 a diffusé le film mardi soir (hier a l'heure ou j'écris)

Mais c'est agréable.Enfin pour moi.Je préfere largement voir un film a gros budget "blockbuster" comme celui la,que tout les Marvels réunis et Starwars disney réunis.
Mais c'est bien...J'ai passé un bon moment (oui sérieusement).Tom cruise est toujours bon comme acteur.(apparté,il viellit jamais lui^^) (j'adore cet acteur a part dans les mission impossible)
-Le spectacle est au rendez vous.(c'est la base ok,pour un film d'action)
-les effets spéciaux sont top! (enfin moi perso,les images de synthèses,les écran verts,pas vu spécialement)
-pour un film d'action...le scénario n'est pas si "what the fuck" (ça tiens la route non ?) "voler a fond les ballons en dessous de 200 m du sol pour pas être détecter par les missiles"?
-Maverick a évolué et il est plus touchant a mon gout (plus que le jeune pilote fougueux du top gun 1,qui était héroique certe mais tête a claque ,)
-J'ai bien aimé aussi qu'on ne connait pas l'ennemi ,la menace dans le film.sa nationalité.(c'est l'iran ou la corée nord non ? je me trompe?)
-Voir Val Kimer c'est super,malgré son combat contre le cancer.je parle en IRL.
-Les références au top gun 1,ok faut être vieux et nostalgique pour aimer^^mais moi j'ai aimé et j'ai pas trouvé cela forcé.Exemple le gemmick:que maverick rase la tour de controle comme d'hab, ...a la dernière scéne du film de top gun 2,j'ai trouvé ça marrant.

Bref

Top Gunb "Maverick" pour moi best blockbuster depuis des années.

Vivement "Furiosa" !

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Antarka
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Message par Antarka »

darktet a écrit :
22 mai 2024 21:09

-pour un film d'action...le scénario n'est pas si "what the fuck" (ça tiens la route non ?) "voler a fond les ballons en dessous de 200 m du sol pour pas être détecter par les missiles"?
J'ai trouvé le film très plaisant à regarder. Mais la dessus nan, il est totalement débile ce film, quasiment de À à Z. Le pire reste quand il s'ejecte à Mach 10.

Ça rend pas le film mauvais pour moi, il est bien foutu, il est le taf, j'en demande pas plus d'un Top Gun.

Si tu es dors et déjà certain que souligner toutes les conneries du film te le gachera pas, faut que tu lises l'article de l'Odieux Connard sur ce film ^^

https://unodieuxconnard.com/2022/10/07/top-gun-ma-vie/

Perso ça me fait en général bien marrer. Sauf quand j'aime déjà vraiment pas le film dont il parle à la base, où la ça me fait rager encore plus.
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darktet
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Message par darktet »

Antarka a écrit :
22 mai 2024 21:29
darktet a écrit :
22 mai 2024 21:09

-pour un film d'action...le scénario n'est pas si "what the fuck" (ça tiens la route non ?) "voler a fond les ballons en dessous de 200 m du sol pour pas être détecter par les missiles"?
J'ai trouvé le film très plaisant à regarder. Mais la dessus nan, il est totalement débile ce film, quasiment de À à Z. Le pire reste quand il s'ejecte à Mach 10.

Ça rend pas le film mauvais pour moi, il est bien foutu, il est le taf, j'en demande pas plus d'un Top Gun.

Si tu es dors et déjà certain que souligner toutes les conneries du film te le gachera pas, faut que tu lises l'article de l'Odieux Connard sur ce film ^^

https://unodieuxconnard.com/2022/10/07/top-gun-ma-vie/

Perso ça me fait en général bien marrer. Sauf quand j'aime déjà vraiment pas le film dont il parle à la base, où la ça me fait rager encore plus.
ah ok c'est pas du tout crédible ,buter un abris labo nucléair avec des F-18 a fond les ballonds, a ras le sol.ok j'y connais rien au tant pour moi.Je vais regarder de ce pas "odieux Connard" ça a l'air marrant.

mais on est ok top gun 2 ça reste agréable a regarder.c'est Top gun ,quoi, faut pas attendre a une palme d'or non plus^^

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Antarka
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Message par Antarka »

Oui je suis bien d'accord. C'est du Top Gun, je lui excuse bien plus ses nombreuses invraisemblances qu'a un film tout aussi con mais qui aurait un habillage scientifico-intelligent (*tousse tousse Interstellar tousse tousse*).

Mon seul vrai regret avec ce nouveau Top Gun, c'est que quand il est sorti je me suis vraiment dit que c'était une occasion en or pour un Hot Shot 3. Mais rien à l'horizon...

L'Odieux Connard, son credo est dans son pseudo. Il fait l'Odieux Connard pourri de mauvaise foi. Mais c'est souvent drôle, même si bon au bout du 40eme article c'est un peu lassant.
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Message par darktet »

@Antarka
j'ai lu le blog de l'Odieux Connard https://unodieuxconnard.com/2022/10/07/top-gun-ma-vie/

Sur un film d'action,clair,tu peux en trouver des incohérences,des milliards.Alors sur un film plus sérieux....

Mauvaise foie absolu,mais c'est très drôle.


merci pour cette lecture.:)

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Message par wiiwii007 »

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- "Que la fête commence…", réalisé par Bertrand Tavernier, sorti en 1975 -

Moyennement aimé. Le côté historique m'a plu, même si je ne sais pas vraiment si c'était bien reconstitué. En tout cas, c'est un peu comme ça que je visualise cette époque donc c'était cohérent pour moi. Mais alors les acteurs… Qu'est ce que je ne les aime pas. Pourtant ils sont réputés, mais non je n'y arrive pas, je les trouve pas supers (les principaux). Au final j'ai eu du mal à apprécier le film. Dommage pour moi… Visiblement il est très apprécié ce "Que la fête commence…".


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- "Chien et Chat", réalisé par Reem Kherici, sorti en 2024 -

Bof… Ca aurait pu me plaire si les deux héros animaux avaient été mieux réalisés (c'est assez catastrophique), si les voix et les dialogues avaient été bien meilleurs, si les acteurs avaient été bons… Bref, Y a à peu près rien qui va. Seul Dubosc (et quelques répliques de temps à autres) m'a convaincu et m'a fait tenir jusqu'à la fin. Très moyen, peut-être pour des enfants, et encore.


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- "BDE", réalisé par Michaël Youn, sorti en 2023 -

Du délire made in Michaël Youn, l'éternel ado. On aime ou pas, perso ça me fait rire donc j'ai plutôt apprécié. J'aurais quand même aimé qu'il renouvelle un peu la formule, qu'il tente vraiment du nouveau dans ce domaine. Ca fait très réchauffé, c'est dommage.
Dernière modification par wiiwii007 le 27 mai 2024 19:03, modifié 2 fois.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Nightmare Alley ...

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Nightmare Alley (2021) est le dernier film de Guillermo del Toro sorti sur grand écran, sachant que son Pinocchio de 2022 est une production Netfix (et donc pour le petit écran, malheureusement). Mais pour revenir au film qui nous intéresse ici, c'est l'adaptation d'un roman de William Lindsay Gresham et le remake d'un film noir des années 40 réalisé par Edmund Goulding. Même si un metteur en scène va se tourner vers des projets qui l'interpellent plus personnellement, c'est quand même une caractéristique d'une adaptation/remake d'être un peu trop ancré à mon sens dans des schémas narratifs déjà existants. Dans le cas présent, je pense plus particulièrement à la descente aux enfers du héros, qui outre sa prévisibilité, est presque expédiée dans la dernière partie.

Nightmare Alley est bien plus efficace dans sa première partie avec son festival de monstres aux visages humains et sa gestion du fantastique, où le spectateur se fait duper en même temps que notre héros Stanton (Bradley Cooper) sur les pirouettes des prestidigitateurs. Mention spéciale au personnage de Pete (David Strathairn), beau et tragique. Je n'ai cessé de me dire que son visage m'était familier, avant de réaliser que j'avais déjà vu le comédien en tête d'affiche au côté de George Clooney dans Good Night, and Good Luck (également réalisé par George Clooney).

Dans sa deuxième partie, Nightmare Alley perd beaucoup de son intérêt. J'ai un peu le sentiment que Guillermo del Toro appuie trop lourdement sur les menaces pour le protagoniste, en l'occurrence le docteur Lilith Ritter (Cate Blanchett). On comprend la menace que représente le docteur, dès sa première apparition, sans beaucoup de matière pour nuancer le personnage. C'est la femme fatale typique du film noir, qui utilise son charme pour séduire et piéger un héros malchanceux. A l'inverse, je trouve dommage que Molly (Rooney Mara) quitte littéralement le cadre du film. Le récit se désintéresse totalement de son personnage par la suite, alors que sa relation avec Stanton était clairement un fil conducteur émotionnel dans l'intrigue, bien plus intéressant à mes yeux.

Par contre, s'il y a bien un reproche qu'on ne peut pas faire à Nightmare Alley, c'est de ne pas en mettre plein les yeux. Comme toujours avec Guillermo del Toro, ça reste une merveille sur le plan visuel, ce qui me fait regretter à chaque instant que le réalisateur mexicain n'ait pas encore transposé l'univers de Lovecraft sur grand écran. Le côté film de monstres et (horrible) spectacle itinérant de la première partie m'a complètement embarqué. J'adore cette ambiance, ces décors et tout ce jeu de faux semblants.

J'ai moins apprécié la deuxième partie du film, qui dénote vraiment avec la première, mais je trouve l'évolution logique. Le récit prend place dans les premières décennies du XXème siècle et on vit alors les dernières années des Freakshows qui sont ces cirques qui permettaient d'admirer des personnes "anormales". L'arrivée de la seconde guerre mondiale a quelque peu précipité la chute des Freakshows, d'où la transition et le début d'un "autre spectacle" pour les plus privilégiés.

C'est Léonardo Dicaprio qui était envisagé pour interpréter Stanton, avant d'être remplacé par Bradley Cooper. Et si vous voulez mon avis, c'est bien dommage. Bradley Cooper ne démérite pas et m'a même agréablement surpris dans ce film, mais son rôle semble effectivement taillé pour un comédien aux multiples facettes. L'interprétation de Bradley Cooper est un peu trop lisse, à mon goût. Rien que pour la scène finale, c'est difficile de ne pas songer à ce qu'aurait pu apporter Léonardo Dicaprio s'il avait interprété ce personnage. C'est peut être ce qui m'empêche d'apprécier ce film autant que j'aurais voulu l'apprécier.

Bref, les intrigues qui se jouent au centre de Nightmare Alley sont assez prévisibles, mais malgré tout, je me suis vraiment laissé embarquer dans cette histoire, qui dès le début apparaît comme très sombre et pessimiste. On sait très vite, que tout ça, ça ne peut que finir mal. Et puis c'est agréable pour une fois de voir un film qui n'essaie pas par tous les moyens de nous faire identifier au personnage principal. Stanton est un personnage très froid, distant et inquiétant, qui n'a rien du héros habituel sans peur et sans reproche, et c'est en ça que ce personnage est assez fascinant.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Boite noire ...

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Six ans après Un homme idéal, nous retrouvons le duo Yann Gozlan et Pierre Niney pour Boîte noire, un film clairement ambitieux vu le soin donné à la direction artistique, au son et à la mise en scène. Le scénario est parfois alambiqué, mais ça n'a pas d'importance, car on est pris par le jeu des acteurs et l'ambiance paranoïaque de l'ensemble. C'est un thriller oppressant avec un Pierre Niney qui habite littéralement son personnage.

En Octobre 2020, le vol Dubai-Paris va mal se passer et l'avion va se crasher dans les alpes avec ses 300 passagers. Une enquête s'ouvre alors pour connaitre les causes de l'accident avec les enregistrements de la boite noire. Et pour étudier le son dégradé de la boite noire, ils font appel à Mathieu Vasseur (Pierre Niney). Très vite, il va suspecter un possible attentat terroriste, avant de peut-être se rendre compte qu'il faisait fausse route ? En tout cas, il devra enquêter en toute discrétion en se méfiant de son épouse Noémie (Lou de Laâge) qui est en conflit d'intérêt puisqu'elle bosse elle aussi pour l'industrie aéronautique. Il devra aussi composer avec son patron Philippe Rénier (André Dussollier).

Dans Boite noire on est tout le temps sous tension, on a pas une seule seconde pour respirer. Le film est vraiment prenant et intense, bien qu'un peu trop alambiqué par moments. Parfois, ça part dans tous les sens et on s'y perd un peu. Et disons le clairement, y'a des moments où Yann Gozlan va trop loin et met vraiment à rude épreuve notre suspension consentie de l'incrédulité ... parfois c'est un peu trop gros pour y croire, quoi ! Je pense notamment au dernier acte du film (les vingt dernières minutes) qui enchaine les situations les plus rocambolesques les unes que les autres, le summum du "too much" étant le coup du lac (ceux qui ont vu le film me comprendront). Mais dés que le film retourne dans ses fondamentaux et joue sur l'aspect psychologique et sur la paranoïa (un peu à la Hitchcock), ça fonctionne du feu de Dieu.

Et puis on ne peut pas parler de ce film sans mentionner Pierre Niney. C'est simple, il porte littéralement le film sur ses (frêles) épaules. Il est vraiment formidable, comme dans bon nombre de films dans lesquels je l'ai vu jouer. Et à chaque fois, il nous montre une palette de son jeu qu'on ne soupçonnait pas. Dans Boîte noire, son jeu est fascinant, pouvant alterner entre force et fragilité. C'est un personnage ambiguë, avec des failles. On a envie de lui faire confiance aveuglément et puis la seconde d'après il se montre totalement irrationnel. C'est un type qui est dans le contrôle, mais qui va perdre le contrôle. Et puis à ses cotés, nous retrouvons Lou de Laâge, André Dussollier, Sébastien Pouderoux et Olivier Rabourdin qui font ce qu’ils ont à faire et ils le font proprement.

Bref, Boite Noire est un très bon thriller psychologique situé dans l'univers de l'aéronautique. Les détails techniques des avions ou des règles de sécurité aérienne donnent un réalisme impressionnant au film. Pierre Niney prouve une fois de plus que c'est l'un des meilleurs acteurs de sa génération. Le rythme est oppressant jusqu'au dénouement final inattendu. Le réalisateur Yann Gozlan nous refait le coup (Un homme idéal) et signe un thriller hitchcockien comme un hommage au grand maitre. Que ce soit la musique, les cadres, les courses poursuite ... tout fait penser au maitre du suspense. Je le recommande chaudement !

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Message par Gringos10 »

Tiens j'ai voulu le regarder récemment celui là, mais il n'était pas dispo sur les plateformes.
Il faut que je trouve le dvd
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Message par Gringos10 »

wiiwii007 a écrit :
23 mai 2024 16:33
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- "Que la fête commence…", réalisé par Bertrand Tavernier, sorti en 1975 -

Moyennement aimé. Le côté historique m'a plu, même si je ne sais pas vraiment si c'était bien reconstitué. En tout cas, c'est un peu comme ça que je visualise cette époque donc c'était cohérent pour moi. Mais alors les acteurs… Qu'est ce que je ne les aime pas. Pourtant ils sont réputés, mais non je n'y arrive pas, je les trouve pas supers (les principaux). Au final j'ai eu du mal à apprécier le film. Dommage pour moi… Visiblement il est très apprécié ce "Que la fête commence…".
Une raison spéciale de l'avoir regardé ?
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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
23 mai 2024 17:19
Je viens de mater Nightmare Alley ...

[
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J'étais tombé dessus par hasard sur prime ou disney+, étonné de découvrir un film de del Toro passé sous les radars.
Un peu déçu, même si le casting est sympa, Je n'ai pas été embarqué.
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Message par wiiwii007 »

Gringos10 a écrit :
25 mai 2024 13:06
wiiwii007 a écrit :
23 mai 2024 16:33
Image
- "Que la fête commence…", réalisé par Bertrand Tavernier, sorti en 1975 -

Moyennement aimé. Le côté historique m'a plu, même si je ne sais pas vraiment si c'était bien reconstitué. En tout cas, c'est un peu comme ça que je visualise cette époque donc c'était cohérent pour moi. Mais alors les acteurs… Qu'est ce que je ne les aime pas. Pourtant ils sont réputés, mais non je n'y arrive pas, je les trouve pas supers (les principaux). Au final j'ai eu du mal à apprécier le film. Dommage pour moi… Visiblement il est très apprécié ce "Que la fête commence…".
Une raison spéciale de l'avoir regardé ?
Oui il y a Christian Clavier dedans ^^ C'est aussi ce que j'aime de faire par filmographie (même pour des acteurs pas forcément géniaux), des fois tu tombes sur des films que tu n'aurais jamais vu autrement, et qui valent le coup. Bon, celui là, c'est maqué pour moi, mais au moins j'ai conscience de son existence.

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Message par Gringos10 »

Pourtant du Tavernier, et le trio d'acteurs legendaires en tête d'affiche c'est plus prometteur que n'importe quel film de la filmo de Clavier ^^
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Message par wiiwii007 »

Tu me connais maintenant, peu importe la réputation d'un artiste. Là le hic c'est que je n'aime pas le jeu de ces trois acteurs. Et tavernier je ne connais rien de lui. Ce premier film ne me donne pas envie d'en voir plus pour le moment. Peut-être un jour.

Concernant Clavier je ne suis pas d'accord. Pour moi les 2 premiers Bronzés, le premier Les visiteurs, le père noël est une ordure et quelques autres sont franchement très bons.

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Message par Antarka »

Les films avec Clavier que tu as cité ont quand même tous au moins 30 ans (et ouais Les Visiteurs a 31 ans, de rien pour le coup de vieux).

Je les trouve cool voire excellents ces films, mais pas grâce à Clavier.
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Message par wiiwii007 »

Antarka a écrit :
25 mai 2024 14:39
Les films avec Clavier que tu as cité ont quand même tous au moins 30 ans (et ouais Les Visiteurs a 31 ans, de rien pour le coup de vieux).

Je les trouve cool voire excellents ces films, mais pas grâce à Clavier.
Pour moi si, Clavier apporte vraiment un truc dans ces films. Ca ne veut pas dire que les autres non. Chaque perso de la troupe apporte un plus. Mais Clavier pas moins qu'un autre je trouve. Et dans les visiteurs, Clavier, c'est quand même le pilier.

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Message par Antarka »

Dans les visiteurs, c'est celui qui gâche le film je trouve
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Message par wiiwii007 »

Antarka a écrit :
25 mai 2024 15:07
Dans les visiteurs, c'est celui qui gâche le film je trouve
Pour moi c'est l'élément principal. Si t'as pas Jacquouille et Jacquard, t'as presque rien.

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Message par Gringos10 »

wiiwii007 a écrit :
25 mai 2024 14:19
Tu me connais maintenant, peu importe la réputation d'un artiste. Là le hic c'est que je n'aime pas le jeu de ces trois acteurs. Et tavernier je ne connais rien de lui. Ce premier film ne me donne pas envie d'en voir plus pour le moment. Peut-être un jour.

Concernant Clavier je ne suis pas d'accord. Pour moi les 2 premiers Bronzés, le premier Les visiteurs, le père noël est une ordure et quelques autres sont franchement très bons.
Jaime pas les visiteurs , mais jaime bien le pere noel, les bronzés, papy fait de la résistance.
Après c'est juste à des années lumières des chefs d'oeuvre de Tavernier (le juge et l'assassin, capitaine conan, la vie et rien d'autres...), pour les acteurs pareil! Noiret (les ripoux, coup de torchon, le vieux fusil) ou Rochefort (le crabe tambour,...), ca boxe pas dans la meme catégorie.
C'est pas une question de réputation, c'est juste factuel ^^

Par contre, je ne dis rien à propos du film en question car je ne l'ai pas encore vu.
C'est juste que ça me paraît bizarre, vu les noms, que ce soit un des pires films de la filmo de Clavier 😁
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Message par wiiwii007 »

Gringos10 a écrit :
25 mai 2024 19:01
wiiwii007 a écrit :
25 mai 2024 14:19
Tu me connais maintenant, peu importe la réputation d'un artiste. Là le hic c'est que je n'aime pas le jeu de ces trois acteurs. Et tavernier je ne connais rien de lui. Ce premier film ne me donne pas envie d'en voir plus pour le moment. Peut-être un jour.

Concernant Clavier je ne suis pas d'accord. Pour moi les 2 premiers Bronzés, le premier Les visiteurs, le père noël est une ordure et quelques autres sont franchement très bons.
Jaime pas les visiteurs , mais jaime bien le pere noel, les bronzés, papy fait de la résistance.
Après c'est juste à des années lumières des chefs d'oeuvre de Tavernier (le juge et l'assassin, capitaine conan, la vie et rien d'autres...), pour les acteurs pareil! Noiret (les ripoux, coup de torchon, le vieux fusil) ou Rochefort (le crabe tambour,...), ca boxe pas dans la meme catégorie.
C'est pas une question de réputation, c'est juste factuel ^^

Par contre, je ne dis rien à propos du film en question car je ne l'ai pas encore vu.
C'est juste que ça me paraît bizarre, vu les noms, que ce soit un des pires films de la filmo de Clavier 😁
Je te dirais ça quand j'aurais les films que t'as mis ^^ J'en connais aucun. Mais après, quand je dis "peu importe la réputation d'un artiste" ça veut juste dire qu'un mec peut avoir cette réputation (surement fondé d'ailleurs) mais ne pas me plaire du tout. Comme en musique par exemple, on va me dire "Bach c'est ouf'"(je prends un génie pour bien mettre en valeur le délire), il est réputé le monsieur, à juste titre, sauf que je n'aime pas du tout ce qu'il a fait.

Et là, Jean Rochefort j'aime pas. Tout ce que j'ai vu avec lui ne me plait pas. Je rectifie ton affirmation, ce n'est pas le film le plus nul de la filmo de Clavier ^^ mon avis te marque peut-être plus, mais j'ai pas dit que j'avais pas du tout aimé. Juste que les trois acteurs ne m'ont pas emballé du tout, le roi un peu plus, mais les deux autres… Pour moi c'est cata. Mais j'ai aimé la réalisation, le contexte, les costumes tout ça. Il y a de bonnes choses.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Call Me by Your Name ...

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L'une des particularités les plus intéressantes de Call Me by Your Name, c'est cette absence d'opposition qu'on retrouve dans tous les films traitant de l'homosexualité. Dans le film de Luca Guadagnino, pas un seul personnage n'est hostile à l'homosexualité, il n'y a même pas une once d'homophobie. En réalité, Elio (Timothée Chalamet) et Oliver (Armie Hammer) pourraient s'exposer sans problème, sans risquer la moindre désapprobation. Seules les propres barrières qu'ils s'imposent à eux-mêmes et le temps qui passe, font obstacle à leur relation et repoussent le passage à l'acte. Et le titre du film "Call Me by Your Name" ou "appelle-moi par ton prénom", peut être interpréter de plusieurs façons. On peut voir ça comme un simple délire d'amoureux, innocent, plein de tendresse. On peut aussi voir ça comme une preuve d'amour, pour dire à l'autre qu'ils ne font plus qu'un, ou comme un moyen de penser à l'autre.

Le message principal de Call Me by Your Name est résumé par le discours final du père (Michael Stuhlbarg). En s'adressant à son fils Elio, il lui fait comprendre que deux hommes qui s'aiment, c'est secondaire et que ce qui compte, c'est qu'ils se sont aimés. Le film est incroyablement sensuel et ça on le doit principalement au réalisateur Luca Guadagnino et à l'alchimie entre les deux acteurs. Il y a d'ailleurs une différence de traitement entre les scènes d'amour hétéro et homo. La scène de sexe (la seule) entre Elio et sa petite amie Marzia (Esther Garrel) me parait nettement moins sensuelle que les scènes de sexe (elles sont nombreuses) entre Elio et Oliver. On les voit enlacés, se caresser et on a même une scène de fellation. Ces scènes là dégagent beaucoup plus de sensualité et de passion torride que celle entre Elio et Marzia. Rien que la scène de leur premier baiser dans l'herbe est bien plus suggestive et excitante (Elio qui lèche les lèvres d'Oliver), que la scène de sexe entre Elio et Marzia qui est très mécanique et filmée de façon très conventionnelle. Oliver est même prêt à manger une pêche gorgée du sperme de son amant. Entre la tonte de gazon, le fourrage (et la dégustation) de la pêche, l'arrosage de torses et les sucettes express, sans même parler de l'obsession du toucher tout au long du film ... il y a énormément de références sexuelles et sensuelles. L'intensité émotionnelle et l'expression du désir rendent ce film juteux à souhait !

Alors oui, comme le disent de nombreuses critiques, le film est lent et aime prendre son temps, mais c'est pour mieux faire monter le désir entre les deux jeunes hommes et créer un doute chez Elio. Au départ, il semble agacé par l'assurance affichée par Oliver, peut-être un peu jaloux des attentions qu'il obtient de ses parents. Puis, on glisse vers la fascination, l'attirance irrésistible. Les scènes sont étendues et tirent en longueur, parce que les deux se cherchent, c'est la naissance du désir. J'ai aussi adoré le changement de langue, c'est très bien fait, d'un naturel certain.

Timothée Chalamet et Armie Hammer sont parfaits dans leurs rôles respectifs. On voit naitre devant nos yeux une vraie alchimie entre les deux acteurs. leur alchimie ainsi que leur passion est superbement retranscrite à l'écran par des baisers, des caresses, des cadres, des ambiances, des lumières et des musiques minutieusement étudiées. Timothée Chalamet incarne à la perfection le personnage d'Elio. Il parle français, anglais et italien, il sait jouer du piano et de la guitare, mais aussi et surtout, il sait jouer la comédie et il est vraiment très bon (la scène de fin qui est poignante). Il porte sur lui la confusion des sentiments, la frustration que lui fait ressentir Oliver. On est confronté à un jeune homme, en plein éveil sexuel. On comprend facilement tout ce que ressent Elio grâce à un jeu bouleversant de générosité et de sincérité ! Il nous offre une interprétation poignante, vraie et nuancée.

La découverte de son orientation sexuel n'est pas le sujet principal du film, ça n'est même pas un sujet ici. Le fait qu'Oliver soit un homme n'est pas un problème pour Elio et il ne se soucie pas de savoir s'il est gay, bi, hétéro, ou autre. Par conséquent, les problèmes auxquels sont confrontés habituellement les personnages dans les films traitant de l'homosexualité (le déni des sentiments et l'homophobie des proches) ne sont pas présents ici. L'amour est si fort qu'il déstabilise l'équilibre quasi-parfait de la vie quotidienne d'Elio. Oliver le perturbe, le frustre. Il est déchiré entre son amour et son envie de le haïr. Et de part son jeune âge, Elio ne trouve qu'un seul moyen de l'exprimer, en l'objectifiant et en focalisant toute son attention sur lui. L'érotisme le plus puissant du film vient des regards, des gestes, des sourires entre les deux hommes. Le film baigne dans ce désir charnel masculin. A contrario, Elio a eu une relation sexuelle avec Marzia, mais elle ne représente presque plus rien pour lui, à partir du moment où Oliver est rentré dans sa vie. En fait, Marzia n'est plus qu'une amie "qu'il a baisé" juste parce qu'elle était là et parce qu'il fallait bien qu'il y ait une première fois. La scène de sexe entre ces deux-là ne dérange pas le spectateur, parce que c'est tout ce qu'il y a entre eux deux, pas de passion ni de désir fou. Alors que, entre Elio et Oliver, c'est tellement plus fort et confus.

Call Me by Your Name c'est l'Italie pittoresque qui rappelle la campagne de notre jeunesse, la beauté des images, la BO enivrante, les allusions plus que nombreuses aux Grecs, les références philosophiques (Héraclite disait il y a un moment déjà qu'on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve), le jeu des langues (au sens propre comme au sens figuré), l'importance de la famille, la religion, le questionnement de soi, les corps dans leurs esthétique, les scènes sur le bord de la piscine, les fruits, les pieds ... le film est blindé de références et d'allusions. C'est une ode à l'humanité, une ode à la vie, à l'art, au cinéma et à l'intelligence.

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "The kid", réalisé par Charlie Chaplin, sorti en 1921 -

+ de 60 films que je regarde de Chaplin et c'est le premier que j'apprécie vraiment. Les autres, je les ai trouvé au mieux "très moyen"... Ca fait du bien d'avoir enfin un véritable film avec un scénario, de véritables émotions, des persos qui valent le coup et de la musique qui soutient l'image. Je peux enfin dire que j'aime Chaplin ! ::d


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- "Attention les yeux !", réalisé par Gérard Pirès, sorti en 1976 -

Quel film à la con ^^ Une maison de production au bord de la faillite tente le tout pour le tout. Ils demandent à leur réalisateur de tourner un porno. Ca aurait pu être sympa comme dans "On aura tout vu", mais là on touche le fond. Le film a quand même réussi à me faire sourire quelque fois, c'est tellement nawak… Mais ouai, j'ai vraiment pas trouvé ça terrible.


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- "Papa, maman, ma femme et moi", réalisé par Jean-Paul Le Chanois, sorti en 1956 -

J'ai su qu'après que c'était la suite de "Papa, maman, la bonne et moi"… Du coup on se fera le premier après. J'aime pas faire ça ^^

En tout cas c'était bien sympa. Je l'ai suivi tranquillement, sans forcer. Il ne se passe pas forcément grand chose, mais je l'ai trouvé agréable à regarder. Les quelques bonnes situations et quelques bons dialogues m'ont maintenu l'attention. Le père a été mon perso préféré ^^
Dernière modification par wiiwii007 le 31 mai 2024 15:37, modifié 2 fois.

Tryphon
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Message par Tryphon »

T'aurais pas confondu les réals et dates des flims ? Parce que 1956 une comédie sur les flims de cul, ça me paraît quand même avant-gardiste :)
Marmotte, le 14/8/22 : "merde, je suis un gros connard 😋"

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

Oui, et même les réa...

J'ai rectifié merci ! ::d

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Inside Llewyn Davis ...

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Sorti en 2013, Inside Llewyn Davis de Joel Coen et Ethan Coen est un film dont j'ai longtemps repoussé le visionnage. Je suis pourtant un très grand fan des frères Coen, dont j'ai vu la quasi totalité des films, mais je ne sais pas pourquoi, le pitch ne m'emballait guère. On y retrouve pourtant un casting prestigieux, dont deux ou trois habitués des deux réalisateurs. Jugez plutôt : Oscar Isaac, Carey Mulligan, John Goodman, Justin Timberlake, F. Murray Abraham et Adam Driver, pour n'en citer que quelques-uns.

Nous sommes à NY dans les années 60 et le film raconte donc l'histoire de Llewyn Davis (Oscar Isaac) un chanteur folk un peu désabusé du métier. C'est que le bonhomme n'est pas très chanceux et accumule les déboires (personnels et professionnels). Sa carrière solo ne décolle pas depuis qu'il a perdu son partenaire de scène (un suicide), il a des problèmes d'argent, ne sait pas où dormir le soir et pour couronner le tout, il apprend que son ex-petite amie Jean (Carey Mulligan) est tombée enceinte de lui. Vous l'aurez compris, pour Llewyn Davis c'est la poisse absolue !

On peut trouver quelque chose de systématique dans les déboires successifs du héros, campé par un acteur dont j'ignorais qu'il pouvait être aussi bon dans tous les registres (y compris au chant et à la guitare). C'est pour moi le symptôme de la mentalité du personnage qui n'arrive pas à se sortir de la situation dans laquelle il est, parce qu'il ne s'en donne pas tous les moyens. Son attitude face aux gens et à la profession qu'il a choisie, témoignent d'une incapacité à toucher les gens, alors qu'il en aurait été capable si son partenaire était encore à ses côtés. C'est un homme incomplet qui cherche désespérément ce qu'il a perdu. C'est un travail de deuil, autant personnel que professionnel.

Llewyn Davis est seul, il se sent délaissé, pas seulement dans la musique, mais dans son existence, dans son essence même. Son odyssée est laborieuse, il la sent passer ... et donc le rythme du film est laborieux lui aussi. Le film dure moins de 2 heures (1h45 min pour être précis) et pourtant il semble durer beaucoup plus que ça et il est probablement un peu trop long pour ce qu'il a à dire (selon moi). Alors certes, ces longueurs sont certainement là pour sublimer de manière totalement centrale le sentiment principal du héros, l'attente. Il n'y a pas d'accomplissement pour Llewyn Davis, juste de l'attente et beaucoup de frustration ...
► Afficher le texte
On est vraiment dans un film des frères Coen, pas vraiment une comédie, pas vraiment une tragédie ... une sorte de tragicomédie, peut-être !? L'atmosphère des années 60 est parfaitement retranscrite et la photographie du film nous donne vraiment l'impression de faire un voyage de 60 ans en arrière. Après, que ce soit au niveau du scénario, de la musique folk ou du montage, on a l'impression d'être enfermé dans une boucle temporelle. Ainsi, la dernière scène répond en écho avec la dernière, un peu comme dans le Lost Highway de David Lynch. Les scènes semblent se répéter à l'identique, pour bien nous signifier que non Llewyn Davis ne s'en sortira pas et que oui il est maudit.

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Shovel Knight
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Message par Shovel Knight »

lessthantod a écrit :
28 mai 2024 02:26
Je viens de mater Inside Llewyn Davis ...
J'avais adoré le film, mais avec un jugement biaisé car j'adore cette période musicale (Greenwich village 62-64), et la reconstitution des frères coen est bluffante. C'est limite du documentaire à ce niveau là. On voit passer pleins de lieux mythiques et de folkeux de cette époque dans le film, dont Bob Dylan dont la carrière décolle à ce moment là.

D'ailleurs le personnage du film est inspiré de Dave Van Ronk dont je recommande chaudement l'album "Folksinger" de 1964 (il me semble que cette chanson est d'ailleurs reprise dans le film) :



On voit aussi Justin Timberlake dans un trio folk qui n'est autre que "Peter Paul & Mary", très connus à l'époque. Le film peut se voir sans avoir toutes ces références, mais quand on les as et qu'aime c'est un émerveillement que d'assister à tout ça, l'impression d'être petite souris au Café Wah en 1962 :

Tu veux un coup d'pelle ?

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Oui je me suis renseigné après coup sur qui avait inspiré le personnage interprété par Oscar Isaac et je me suis rendu compte que le film est bourré de petites références et hommages au Greenwich village des années 60.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater La Vénus à la fourrure ...

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La Vénus à la fourrure (2013) de Roman Polanski est l'adaptation d'une pièce théâtre, comme l'était La Jeune Fille et la Mort (1994). Et comme La jeune fille et la mort, c'est un huit clos éprouvant, avec ici, non pas trois acteurs, mais seulement deux acteurs (sa femme Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric). C'est donc un film hautement polanskien, parce que enfermement, parce que relation dominant/dominé, parc que parce que mise en scène et montage brillantissimes et parce que direction d'acteur aux p'tits oignons.

C'est l'histoire d'un metteur en scène de théâtre (Thomas/Mathieu Amalric) qui fait passer des essais avec une comédienne (Vanda/Emmanuelle Seigner) pour le rôle titre de La Vénus à la fourrure. Le jeu des acteurs peut sembler "faux" ou "exagéré", mais c'est justement pour qu'on voit les différentes subtilités entre le jeu autour de l'audition et la réalité des personnages. Emmanuelle Seigner en particulier montre l'ambiguïté du jeu d'une actrice. Quelle est la part de manipulation qu'une actrice opère, en jouant un texte qui est déjà ambigu ?! Le film est donc jubilatoire, délicieux car il parle à la fois des jeux de pouvoirs, qu'il peut y avoir dans toute relation et en même temps des jeux de pouvoirs, qu'il peut y avoir entre un metteur en scène et une actrice.

Mathieu Amalric est étonnant dans le rôle du metteur en scène qui est clairement le clone de Roman de Polanski. Déjà physiquement il correspond bien au portrait que je me fais de Roman Polanski (petit et cheveux mi long) et en plus il adopte un peu son phrasé "intellectuel". Il ressemble trait pour trait au Roman Polanski des jeunes années. Mais si Mathieu Amalric est très bon, Emmanuelle Seigner quant à elle est exceptionnelle. Non seulement elle est magnifiquement, mais en plus elle joue divinement bien cette ambiguïté, paraissant par moment un peu cruche, puis la seconde d'après dangereusement manipulatrice. Elle est absolument lumineuse, étonnante et terriblement sexy dans ce qui est très certainement son meilleur rôle. C'est une actrice qui est complètement sous-exploitée par le cinéma français et c'est bien dommage !

La Vénus à la fourrure est vraiment un très bon Polanski, l'un des meilleurs films du réalisateur polonais et offre un magnifique face à face entre deux acteurs en état de grâce. On ne peut-être que fasciné par le travail de Roman Polanski qui avec un seul décor et deux acteurs nous tiennent en haleine pendant plus d'une heure trente (1h36 pour être précis). Il n'y a pas un temps mort, tout est juste. Les retournements de situation s'enchainent à un rythme soutenu et on ne sait jamais vraiment qui est qui et qui mène la danse dans tout ça ?

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Laurence Anyways ...

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Laurence Anyways (2012) est le deuxième film que j'ai vu de Xavier Dolan, après Mommy (2014). On y retrouve Suzanne Clément qui joue tout le contraire de son personnage dans Mommy et on y découvre Melvil Poupaud qui fait son entrée dans le cercle de Xavier Dolan. Le jeune réalisateur québécois sacrément doué pour faire de belles images, c'est une certitude. Et puis il n'a pas peur d'aller là ou les autres ne vont pas. Vous êtes prévenus, Laurence Anyways est un drame et une romance pour le moins spécial(e).

C'est l'histoire de Laurence (Melvil Poupaud), un français la trentaine environ, qui se rend compte qu'il ne se sent pas bien dans ce corps d'homme. Il va donc décider de devenir une femme, ce qui au fond est ce qu'il aurait toujours voulu être. Et puis il y a Fred (Suzanne Clément), une québécoise avec qui il est en couple. Et pour compliquer le tout, Laurence est toujours amoureux de Fred qui est une femme, alors que lui veut devenir une femme. Il va alors être question de tolérance, d'acceptation et de savoir si un couple peut survivre suite à une telle décision.

Laurence Anyways est un très grand film, que je mettrais légèrement en dessous de Mommy, mais un très grand film tout de même. Le film est très ambitieux sur la forme comme sur le fond. Sur la forme, chaque plan ressemble à un tableau. C'est une évidence, ce film est juste beau. Sur le fond, le film est complexe puisqu'il raconte les évènement sur une dizaine d'années et en mode flashback. Dans le présent du film, Laurence est devenue une écrivaine et est interviewée par une journaliste pour raconter sa vie, du moment où il était encore un homme, jusqu'au moment où il est devenu une femme. C'est aussi l'occasion pour lui de raconter son couple avec Fred, entre disputes, ruptures et réconciliations.

Laurence Anyways est un film qui prend aux tripes et un film important sur la tolérance. Laurence est professeur dans un Lycée et les élèves acceptent sa transition de genre, mais c'est la direction et les parents qui ne l'acceptent pas, le poussant même à la démission. La société n'accepte pas les marginaux, mais au fond c'est quoi la marginalité et c'est quoi la normalité ? Nous sommes tous uniques et c'est la différence qui fait notre richesse.

Xavier Dolan enchaine les scènes chocs, violentes et belles, accompagnées d'une musique omniprésente. Chez Xavier Dolan, la musique c'est du classique, de la pop, de la variété, de l'éléctro ... et à chaque fois, c'est terriblement puissant. La mise en scène de Xavier Dolan transcende cette histoire d'un amour impossible, qui en devient encore plus belle et forte d'un point de vue émotionnel. C'est à ce point poétique et dur dans les extrêmes, que ça défie tous les codes de notre société. Il y a des hommes et il y a des femmes, mais il y a aussi ceux qui se définissent au-delà des codes de notre société. Laurence est donc une femme dans un corps d'homme, qui aime Fred qui est une femme. Cette histoire d'amour est d'autant plus belle qu'elle est compliquée.

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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
28 mai 2024 02:26
On y retrouve pourtant un casting prestigieux, dont deux ou trois habitués des deux réalisateurs. Jugez plutôt : Oscar Isaac, Carey Mulligan, John Goodman, Justin Timberlake, F. Murray Abraham et Adam Driver, pour n'en citer que quelques-uns.
Le.casting est fou!!
C'est pareil ce DVD est dans ma pile de regardure depuis des années
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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Elle voit des nains partout !", réalisé par Jean-Claude Sussfeld, sorti en 1982 -

Comédie dans le registre de l'absurde. Le scénario reprend quelques classiques comme Blanche-Neige, Les misérables, Le Petit Poucet et tord les histoires en 8. Quelques situations m'ont fait sourire, mais la plupart du temps j'étais surpris d'être devant un délire aussi bizarre.

Donc bof, mais vaut le coup d'œil quand même ^^


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- "Papa, Maman, la Bonne et moi", réalisé par Jean-Paul Le Chanois, sorti en 1954 -

J'aurais du commencer par ce film au lieu de "Papa, maman, ma femme et moi"... Mais bon, c'est fait, et c'était très bien. 2 films que j'ai beaucoup apprécié. Ils sont simples et racontent des histoires assez banales, mais c'est bien fait. La voix off de Robert Lamoureux, posée et prenante, donne une certaine classe aux films je trouve. Bref, très bien.


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- "Les Gamins", réalisé par Anthony Marciano, sorti en 2013 -

Oula, quand je vois Boublil, j'ai peur. Mais ça va, le scénario, bien que convenu amène des scènes vraiment sympas. Chabat est top dedans, son rôle lui va bien. Chui juste beaucoup moins convaincu par Boublil, dommage. Ca ne révolutionne rien du tout, c'est juste marrant de temps en temps. Mais ça fonctionne sur moi.
Dernière modification par wiiwii007 le 10 juin 2024 09:56, modifié 1 fois.

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Message par lessthantod »

Je viens de mater Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal ...

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Le Royaume du crâne de cristal est le quatrième volet de la série des Indiana Jones mettant en vedette l'acteur Harrison Ford. Le film voit aussi le retour de Steven Spielberg et George Lucas à la réalisation et à l'écriture. Alors le soucis avec Le Royaume du crâne de cristal, c'est qu'on peut le voir selon deux approches. Si on le regarde comme le quatrième volet de cette trilogie quasi parfaite (même si perso ... pas très fan du Temple Maudit, je dois l'admettre), alors on est vraiment pas loin du désastre, car il n'y a pas grand chose à sauver. Mais si on le regarde en oubliant la trilogie, comme un hommage aux films d'aventure ayant fait les grandes heures d'Hollywood dans les années 1930 à 1950, alors dans ce cas je serais un peu plus indulgent.

Mais toujours est-il que la question mérite d'être posée : comment défendre un scénario aussi pauvre (coucou George Lucas) et une mise en scène aussi peu inspirée (coucou Steven Spielberg) ? D'où vient l'idée de coller un rejeton aussi exaspérant à Indy (peut-être un hommage à Kate Capshaw et Demi-Lune dans le Temple Maudit ?), de filmer des situations totalement risibles (la jungle) et de supprimer toute tension avec des CGI dégueulasses ? Le Royaume du crâne de cristal se plante lamentablement, là où justement les films précédents savaient se limiter et ne pas trop en montrer ! Dans les trois premiers films, on évoque sans cesse diverses divinités, mais on ne les montre jamais. Ici, on nous plante un extraterrestre au design plus que douteux et qui plus est en gros plan, avec une expression qui ne dit rien. Il n'y a plus de mystère dans Le Royaume du crâne de cristal.

Même en oubliant que c'est un Indiana Jones, ça reste un film très moyen, qui mise davantage sur ses effets que sur la construction de son histoire. La scène du frigo est "too much", mais ce "too much" est quasiment la marque de fabrique des films comme Indiana Jones et James Bond. Le vrai problème du film, c'est qu'il ne nous propose rien en dehors des scènes d'action. Le scénario est très faible, il manque des enjeux, une montée en puissance (c'est tout l'inverse ici) et un sous-texte. Dans La Dernière Croisade, le rapport entre Indy et son père était le fil conducteur du film. Dans Le Royaume du crâne de cristal, ni la relation avec Marion (Karen Allen), ni celle avec le fils d'Indy (Shia LaBeouf) ne font l'objet du moindre développement. Tous ces éléments qui sont, soit des ébauches d'idées non abouties, soit du pur fan service, nuisent à la qualité du film, bien plus finalement que les extraterrestres ou le frigo anti explosions nucléaires.

Steven Spielberg est clairement en pilotage automatique. Il l'a lui même admis, l'histoire ne lui plaisait pas vraiment et il a clairement perdu la spontanéité et la fraicheur qui faisait tout le fun de la trilogie originale. La réapparition de Marion m'a bien fait sourire, tellement c'est hyper mal amené et mal joué. L'humour est plus forcé aussi. L'abus des CGI nuit beaucoup à l'immersion du spectateur, ça nous fait sortir du film (et il y a vraiment beaucoup de CGI). Le fils d'Indy est quand même un sale gosse, indigne d'un héros comme Indy, beaucoup de "forçage", trop d'effets, pour au final un retour nostalgique qui ne prend pas trop !

Bien que pas très passionnante, la première heure est plutôt sympa, la réalisation est très propre, mais à partir du retour de Marion c'est une succession de CGI dégueulasses ou tout semble fake, de scènes complètements idiotes (la jungle encore une fois), on ne vibre pas une seule seconde, il n'y a aucune tension, aucune scène marquante, l'humour est poussif et même la BO de John Williams est peu inspiré. Le passage qui me pique le plus les yeux, c'est le combat d'épée debout sur les voitures entre Shia Laboeuf et Cate Blanchett. L'hommage aux films d'aventures des années 50 est sympa, mais on espérait tellement mieux vu le niveau des trois premiers volets.

Mais pour finir sur une note un peu moins sévère, je dirais quand même que c'est un honnête divertissement, avec une bonne réalisation (la première heure), certains clins d'œil à la trilogie originale qui fonctionnent plutôt bien, l'ambiance années 50 ... et puis le coût des êtres interdimensionnels, pourquoi pas ? On reste dans les codes de la saga, avec le mystère et le farfelu qui se mélangent. Dans les anciens films, on a bien eu une Arche d'Alliance qui tue des Nazis, une secte d'Hindou qui arrachent le cœur et un vieux chevalier âgé de 1000 ans qui garde précieusement le Saint Graal !

Mais il y a une chose que je peux difficilement pardonner au film (et qui me fend le cœur), c'est de vouloir nous faire croire qu'Harrison Ford a vingt ans de moins que son âge, alors que moi je vois un papy faire des cascades et faire de la bagarre. Moi je ne veux pas voir papy Indy, je veux garder en mémoire le jeune Indy virevoltant et espiègle de la trilogie originale. C'est comme un James Bond, je ne veux pas voir un James Bond âgé et incarné par un papy, ça ne m'intéresse pas. Là dans Le Royaume du crâne de cristal, j'ai de la compassion pour Harrison Ford, limite même de la pitié ... et c'est bien ça le plus gros problème du film pour moi.

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

je te rejoins totalement sauf pour le côté "papi", je crains pas… Je l'ai revu il y a peu et c'était compliqué. Mais si on le prend comme un simple film d'aventure hommage, ça passe. Puis bon, j'adore le perso d'Indi, et le costume aussi, génial ! Du coup ça aide à apprécier.

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Antarka
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Message par Antarka »

Paradoxalement, le fait que moi j'adore le personnage d'Indy ça a contribué à me faire détester ce film. Je l'ai vécu, au delà d'un mauvais film, comme une trahison/prostitution.

Même en temps que film hommage, il reste bof je trouve. Pas spécialement drôle, ni intéressant, ni bien foutu.
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Rox et Rouky ...

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Sorti l'année de ma naissance (1981), Rox et Rouky est une œuvre charnière dans les productions des studios Disney. Il y aura un avant (aka le premier âge d'or du studio) et un après Rox et Rouky (aka le studio endormi) pour le studio d'animation aux grandes oreilles. Imaginé comme le renouveau de la firme, Rox et Rouky est en réalité un Disney "à l'ancienne" et très (trop ?) classique (histoire et animation). Le numéro 24 des "Classiques d'animation Disney" aurait dû être le premier film confié à Don Bluth, mais il jeta très vite l'éponge pour aller fonder son propre studio, avec de belles réussites par la suite (Le secret du NIMH, Fievel et le Nouveau Monde, Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles ...).

C'est l'histoire d'un jeune renard Rox et d'un jeune chien de chasse Rouky qui vont devenir les meilleurs copains et possiblement meilleurs amis pour la vie. Mais le destin va faire en sorte de les séparer, puisque Rooky est destiné à devenir un chien de chasse et que le renard est une proie du chasseur. Ils ont envie de rester potes, mais en grandissant ça devient de plus en plus difficile d'entretenir cette amitié. Leur amitié, mise à mal, survivra-t-elle aux tourments de la vie ?

Pour le renouveau de Disney, il faudra attendre. C'est un Disney très sympathique, mignon-tout-plein, mais assez inoffensif et plein de naïveté. Pour la confrontation entre un renard et un chien de chasse, on aurait pu aller beaucoup plus loin. On imaginait tout naturellement une fin tragique, mais Disney préféra finir sur un bon vieux happy-end. Il manque la puissance tragique d'un Bambi par exemple. Mais toujours est-il que cette histoire d'amitié entre deux êtres que tout oppose est assez touchante.

Le message écologiste pour la préservation de la nature, le respect des animaux, l'amitié et la lutte contre la chasse, c'est bien gentils tout ça ... mais qu'est ce que c'est niais dans son traitement. Le propos est édulcoré à son maximum et personne ne meurt à la fin ... et pour un film voulant dénoncer la chasse, c'est embêtant. Il y a bien la mère de Rox qui meurt au début, mais c'est hors-champ.

Heureusement que l'animation traditionnelle "à l'ancienne" a ce petit côté magique et qu'on ne retrouvera pas pas la suite. En effet, Rox et Rouky est le dernier Disney entièrement fait à la main, sans avoir recours à l'outils informatique. Et puis, les plus jeunes apprécieront l'humour de certaines séquences (les deux oiseaux qui chassent la petite chenille) et les moins jeunes apprécieront quant à eux les chansons qui se font très discrètes. Un Disney sans chanson (ou presque), ça fait du bien de temps en temps.

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Antarka
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Message par Antarka »

Ah ah Rox et Rouky. M'en rappelle mal en fait.

Par contre à une époque je m'etais donné la mission de lire toutes les oeuvres dont étaient tirés ces Disney. C'est pas un secret qu'en général c'est sacrement moins "bon enfant". Et Rox et Rouky (Le Renard et le Chien courant) c'était vraiment un des pires (La Petite Sirène est bien trash aussi cela dit).

Le renard tue Chef, se fait poursuivre par son copain jusqu'à mourrir d'épuisement (me rappelle plus leurs noms mais c'pas Rox et Rouky). Le chasseur devient alcoolo, est promis à une vie en maison de retraite pour finir ses jours et on devine à la fin qu'il tue son chien avant de se tirer une balle pour en finir (genre il charge son flingue avec DEUX balles, amene son chien dehors, il pleure alors que le chien lui temoigne plein d'amour et FIN).

Il était aussi question d'une epidemie de rage transmise par les renards (d'ou la volonté de tous les tuer), d'appats empoisonnés qui tuaient aussi les animaux domestiques et même un gosse.

J'pense que ça explique pourquoi le Disney est aussi enfantin, pour contrebalancer le truc.
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Tryphon
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Message par Tryphon »

Je l'ai vu petit (certainement à sa sortie, j'avais 4 ans) et il m'a traumatisé 😅
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spip
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Message par spip »

Ma première séance de cinéma.
J'avais 4 ans.

Merci @Antarka , j'apprends un truc. Je ne savais pas que c'était une adaptation. En même temps c'est Disney, j'aurai dû m'en douter.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Don Bluth voulait justement être plus fidèle au roman et tuer Le Chef, mais quand il a compris qu'il n'aurait pas le dernier mot ... il s'est barré avec bon nombre des animateurs clés de l'époque.

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Antarka
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Message par Antarka »

spip a écrit :
03 juin 2024 23:09

Merci @Antarka , j'apprends un truc. Je ne savais pas que c'était une adaptation. En même temps c'est Disney, j'aurai dû m'en douter.
Je sais pas si certains Disney sont à 100% basés sur une histoire originale des studio Disney. Si Oui y'en a très peu, et pas à cette époque je crois. Je crois que Le Roi Lion est vendu comme tel alors que bon voila quoi.

Bon si on regarde ça sous le prisme de la seule fidélité au matériel d'origine, c'pas vraiment des adaptations, plutôt des "vaguement inspiré de... ". Me rappelle que quand j'ai appris qu'Oliver et Compagnie était "adapté" d'Oliver Twist, j'avais déjà lu ce dernier quelques années avant, et que j'etais dubitatif.

Vivement l'adaptation de "Ça" par Disney, en PG7 avec A'Tuin et la bande des ratés qui poussent la chansonnette.
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Message par Tryphon »

Que foutrait A'Tuin là-dedans ?
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Message par spip »

@Tryphon t'as pas lu Ça ?

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Message par Tryphon »

Non mais j'ai lu les annales du disque monde.
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Antarka
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Message par Antarka »

Bah elle est présente dans Ça, c'est le penchant sympa du Clown du coup. On peut pas dire que son rôle soit énorme mais elle apparait lors du rituel de nique-la-race-de-Ça.

Sur et certain qu'elle y est pas nommée. C'est juste "la Tortue". Le nom je le tire aussi de Pratchett.
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Die Hard 4 - Retour en enfer ...

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Pour se situer dans la saga de John McClane, perso j'aime beaucoup Die Hard 1 - Piège de cristal de John McTiernan, avec le tant regretté Alan Rickman dans le rôle du bad guy Hans Gruber. Piège de cristal, c'est une légende ! Ensuite, Die Hard 3 - Une journée en enfer (toujours avec John McTiernan aux commandes) est l'un de mes buddy moovie préférés, avec une alchimie parfaite entre John et Zeus (Bruce Willis et Samuel L. Jackson y sont pour beaucoup) et un méchant Simon Gruber (Jeremy Irons) de la même trempe que dans Piège de cristal ! Quant à Die Hard 4 - Retour en enfer, c'est un petit plaisir coupable que j'ai envie de défendre ! On est loin du niveau de l'épisode précédent, mais en même temps c'était mission impossible de faire une suite meilleure qu'Une journée en enfer. En fait, il n'est pas si mal que ça ce Die Hard 4 - Retour en enfer de Len Wiseman et je le mettrais spontanément à peu près au même rang que le Die Hard 2 - 58 minutes pour vivre de Renny Harlin, mais pas pour les même raisons.

John McClane (Bruce Willis) est un dinosaure à la carrière en dents de scie, héros malgré lui, qui ne voit jamais ses gosses. Et puis voilà qu'on lui confie la protection de Matt (Justin Long) un gosse aux antipodes de lui. John est perdu dans un monde qu'il comprend à peine, un homme d'action, un reliquat du passé perdu dans un monde d'hacking et de progrès technologique ! John McClane est fait pour ça, parce qu'il est bien plus qu'un bourrin bas du front, ainsi qu'un père qui a foiré avec son fils et qui veut enfin se racheter (être le père qu'il n'a jamais été). Matt devient l'image d'un fils spirituel !

De son côté, Matt (le complotiste, le hackeur borderline, le osef de la vie réelle, le petit nolife qui fantasme de foutre le système en berne) devient meilleur en face de John, apprenant que la vie ne se résume pas à un code binaire qui n'offre que deux possibilités (1 ou 0). Et là, on aurait pu pousser sur le fait que dans ce bordel ambiant, il ne parle jamais de son père ou de ses parents. John devient alors une extension paternelle et protectrice qui fait de ce petit hackeur souffreteux, ayant toujours besoin de sucre de peur de s'évanouir, un petit héros capable de tuer ou de prendre une balle. Matt évolue durant le film, il devient John McClane, ce qui ce qui fait parfaitement écho à la figure paternelle.

Le point fort du film c'est la dynamique entre Matt et John, deux personnages que tout sépare. A force de se côtoyer, ils apprennent beaucoup l'un de l'autre. Matt embrasse la bravoure, ou la folie, et décide d'agir en défaisant le bordel qu'il a créé. De son côté, John devient enfin le père qu'il n'a jamais été, en décidant de suivre ce gosse malgré son envie de laisser tomber et se barrer, parce qu'il ne se sent pas l'âme du héros. On peut faire un parallèle entre les deux personnages. Au début, Matt est un gamin apeuré, un geek qui vit dans son appartement plein de ses figurines qu'il collectionne, avec un asthme chronique et des idées délirantes sur le monde. Et il finit par devenir un homme, en prenant parti pour une juste cause et en la menant jusqu'au bout. Grâce à John, il se distingue par sa bravoure et devient l'un des héros fantasmés de son enfance, mais sans pour autant penser vraiment l'être, car à la fin il reste encore ce gamin chétif qui ne s'en sortira pas sans séquelles.

Au début, John est un homme qui ne sait pas être père. On voit sa difficulté à assumer ce rôle avec sa propre fille (la superbe Mary Elizabeth Winstead), en menaçant maladroitement son petit copain. C'est le jouet d'un destin qui le hante, un gars qui a raté sa vie, qui mange seul et vit seul, comme il l'avoue à Matt. Sans ami (mais où sont passés le sergent Al Powell et Zeus ?), sans famille, il a un gros vide à combler. Et au milieu de tout ça, il y a un gosse qui a enfin besoin de lui ! John ne peut pas l'abandonner, car c'est un père qui veut enfin assumer son rôle et un flic qui ne peut pas abandonner un civil en danger. Et puis, après tout qu'est-ce qui l'attend ? Une maison vide ? Un repas en solo ? Un énième rejet de sa fille ? Pour finir, il endosse vraiment son rôle de héros, il gagne la reconnaissance de sa fille qui reprend le nom de McClane et gagne possiblement un fils spirituel.

Die Hard 4 est un film d'action et un buddy movie très agréable, mais qui tombe trop souvent dans le "too much". Ça monte crescendo, jusqu'au délire héroïque d'un mec de près de 50 balais qui peut détruire un hélico avec une voiture. Quant à la scène avec l'avion de chasse, c'est carrément du grand n'importe quoi, vu la vitesse nécessaire pour que ça puisse voler ce mchin là. On peut prendre des libertés avec la réalité, mais passé un certain degré de non-crédibilité, moi je décroche et je n'arrive plus à me projeter dans le film. Les Die Hard avaient un côté réaliste jusque-là et c'était leur grande force. John McClane, ce n'est pas Rambo, ce n'est pas Terminator, quoi ! Du coup, avec Die Hard 4 on est assis le cul entre deux chaises et on ne sait plus qui est John McClane. Est-ce un homme brisé qui ne trouve plus sa place dans le monde actuel ? Ou est-ce ce héros invincible qui pilote des avions de chasse et qui détruit un hélico avec une voiture ?

Quant au méchant Thomas Gabriel (Timothy Olyphant), il est anecdotique. Die hard, ce sont des méchants mythiques (Hans Gruber et son frère Simon) incarnés par des acteurs non moins mythique (Alan Rickman et Jeremy Irons). Dans Die Hard 4, Gabriel a un plan mythique certes, mais lui c'est un méchant plat et sans saveur. C'est une version discount des terroristes patriotiques qu'on peut voir dans d'autres films. Gabriel est un narcissique qui manipule son monde pour prendre crédit de leur travail. Il n'agit pas, il utilise tous ses pions pour faire le sale travail. Sans démériter, Timothy Olyphant faisant de son mieux, Gabriel est un méchant anecdotique qui n'arrive pas à la cheville d'un Grubber.

Bref, tout ça c'est hautement divertissant, les scènes d'actions sont spectaculaires et l'histoire est rythmée, mais le manque de suspense et les facilitées scénaristiques handicapent vraiment le film, c'est dommage ! Malgré tout, j'aime bien Die Hard 4, pour ce duo improbable d'un homme las et esseulé dans un monde qui change trop vite, se retrouvant avec un gosse dans les pattes, un geek tout aussi esseulé que lui car enfermé dans un monde virtuel. Et puis, il y a le plaisir de retrouver Bruce Willis dans la peau de John McClane, toujours égal à lui-même. Il n'a plus un poil sur le caillou, mais n'a rien perdu de son charisme.

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Antarka
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Message par Antarka »

J'avais trouvé ce film incroyablement naze. Tellement que j'ai jamais osé voir Die Hard 5.

Déjà le coup des PCs que tu pirates et qui explosent comme des pains de C4, c'est bien dans celui-la ?
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Message par Morkalavin »

Antarka a écrit :
05 juin 2024 17:28
Déjà le coup des PCs que tu pirates et qui explosent comme des pains de C4, c'est bien dans celui-la ?
Affirmatif
c'est les années 90 ca a sont charme c'est comme les voitures qui explosent dans certaines condition et pas d'autres
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