cinema

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Réalisateur(s): Francis Veber
Scénariste(s): Francis Veber
Acteurs: Pierre Richard
Compositeur: Vladimir Cosma
Date de sortie: 1976 - France

 

 

Synopsis : François Perrin (Pierre Richard), journaliste au chômage depuis « dix-sept mois et six jours », parvient à trouver un travail dans un journal parisien, France Hebdo, dirigé par le redoutable multi-milliardaire Pierre Rambal-Cochet (Michel Bouquet), fondateur et PDG d'un groupe industriel portant son nom et épaulé par un rédacteur en chef de figuration, M. de Blénac (Jacques François), qui ne peut qu'approuver les choix du président Rambal-Cochet.

Rapidement, le jeune journaliste fait état du climat délétère qui règne au cœur de l'empire Rambal-Cochet, en assistant, par exemple, aux « obligations », ces déjeuners publics au cours desquels M. Rambal-Cochet est censé féliciter ses employés et profite de l'occasion pour pouvoir se distraire. Impuissant, Perrin assiste également au licenciement d'un journaliste, Pignier (Gérard Jugnot), car ayant « les mains moites » !

Un jour, en compagnie d'un photographe avec lequel il s'est lié d'amitié (Charles Gérard), Perrin se rend dans un magasin de jouets appartenant au groupe industriel Rambal-Cochet, La Grande Quinzaine du Jouet, dans le cadre d'un reportage. Il tombe sur Éric Rambal-Cochet (Fabrice Greco), qui n'est autre que le fils du multi-milliardaire. L'enfant, amusé par le comportement quelque peu maladroit du journaliste, décide de le prendre comme jouet. Embarrassé, Georges Pouzier (Michel Aumont), le directeur du magasin, lui dit qu'il n'est pas possible de le prendre comme jouet « car c'est un monsieur », mais le jeune garçon, qui n'a que faire des propos de Pouzier, insiste.

C'est donc dans un profond malaise que Perrin, qui craint plus que tout de retrouver le chômage, accepte. Il atterrit dans une caisse, emmenée jusqu'à l'imposant hôtel particulier des Rambal-Cochet. Commence un curieux séjour dans un monde que Perrin découvre, l'univers d'Éric : délaissé par son père, il tyrannise son entourage et dédaigne sa jeune belle-mère Christine (Suzy Dyson).

Peu à peu, sous les airs d'enfant gâté et capricieux d’Éric, Perrin comprend sa détresse : il est le « jouet » d'Éric comme Christine est celui du Président. Il se prend d'affection pour lui et avec son aide, il se met à dénoncer les travers de l'empire et de la vie du père.

 

____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________Alors "Le jouet" !
Première mise en scène de Veber, après moult scénarios à succès, et on reconnait tout de suite les prémices de ses futures réussites que seront la chèvre, les compères et les fugitifs, mais en un peu moins burlesque et plus satirique. On décèle également une douce mélancolie qui sera l'apanage du génial Dîner de cons. Richard excelle dans ce rôle d'homme-jouet rebelle et émouvant, Bouquet en patron impitoyable qui pense que tout s'achète est très bon aussi. Et Cosma à la musique, il n'ya pas à dire, ça change tout dans un film.

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