Microïds - licence to kill
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Des artsets originaux, les vraies musiques... Cela a un prix. Donc le reste du développement n'a pas eu le budget.
Un truc à choper en soldes à 10€.
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Oui comme tous les jeux microïds en gros..
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Deux jeux qui font flop de suite, ça doit quand même piquer au niveau du chiffre d'affaire...
Condoléance pour ceux qui ont pris la collector à 290€
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Il faut quand même voir dans quelle mesure ça floppe, j'en vois plein acheter tintin et Goldorak, en sachant que c'est de la merde, mais bon voilà "c'est toute mon enfance, tu vois"
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Beaucoup achètent juste la jaquette je pense, si ça floppait vraiment ils auraient arrêté depuis le temps.
Je pense qu'ils sont sur un modèle de développement à très bas coût, en prenant des licences qui réveillent la nostalgie mais pas forcément étant à la mode actuelle, et la petite fanbase qui achètera quand même les jeux suffit à assurer une viabilité aux projets.
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J'ai regardé que quelques passages, mon dieu que ça a l'air nul.
Genre en ville c'est pas mieux réalisé que le jeu Robotech sur PS2/GC
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Aïe, on se croirait face à des jeux 3D mal patchés de 1998... (époque où les jeux PC étaient largement au niveau des 1ers jeux PS2, même au-dessus).
Voir Goldorak buter sur une colline obligé de faire le tour... Ouïe.
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C'est tout à fait ça, et ça coûte moins cher de faire des jeux bâclésmarmotplay a écrit : ↑14 nov. 2023 12:04Beaucoup achètent juste la jaquette je pense, si ça floppait vraiment ils auraient arrêté depuis le temps.
Je pense qu'ils sont sur un modèle de développement à très bas coût, en prenant des licences qui réveillent la nostalgie mais pas forcément étant à la mode actuelle, et la petite fanbase qui achètera quand même les jeux suffit à assurer une viabilité aux projets.
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Flashback 2. Je savais pas qu'il était prévu.
https://gamergen.com/actualites/flashba ... t-334224-1
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Moi je savais mais ça me fait peurAntarka a écrit : ↑17 nov. 2023 13:00Flashback 2. Je savais pas qu'il était prévu.
https://gamergen.com/actualites/flashba ... t-334224-1
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Ce qui est juste fabuleux c'est que dans cette vidéo le gars t'explique que c'est une daube...mais dans une autre il recommande le collector à 300 balles! Quand on en est là...marmotplay a écrit : ↑14 nov. 2023 21:52J'ai regardé que quelques passages, mon dieu que ça a l'air nul.
Genre en ville c'est pas mieux réalisé que le jeu Robotech sur PS2/GC

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C'est peut être un cadeau de Microids, il s'est senti obligé d'être sympa
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En parlant de Microids, quelqu'un à essayé ça ? :


Tu veux un coup d'pelle ?
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Déjà que l'original sans avoir le gros flingue de la borne d'arcade c'est quand même pas folichon, je me suis pas trop motivé.
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Ah ?marmotplay a écrit : ↑20 nov. 2023 19:56Déjà que l'original sans avoir le gros flingue de la borne d'arcade c'est quand même pas folichon, je me suis pas trop motivé.
Moi j'y jouais enfant avec ça sur CPC 6128 et j'adorais, ça fait partie facile de mon top 10 des souvenirs de JV :

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Des fois c'est pas plus mal que ça reste des souvenirs
Ces jeux de bornes faits pour être joués aux flingues, je trouve pas çà super à la manette.

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Purée je m'y attendais pas à celui là !
Trop peur qu'ils aient sali une de mes licences préférées...

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La jaquette est tellement pourrie !Shovel Knight a écrit : ↑20 nov. 2023 19:33En parlant de Microids, quelqu'un à essayé ça ? :
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J'ai vu un mec prendre l'affiche du Goldorak en photo dans les couloirs du métro à Paris. J'ai failli aller le voir pour lui dire de ne surtout pas demander ce jeu à noël ^^
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Quand ils faisaient de la merde avec Tintin, L'Inspecteur Gadget, ou Goldorak j'ai rien dit (ou pas grand chose). Mais là franchement...
Tout est mal branlé dans cette pseudo suite, ils n'ont rien compris à l'opus original:
- basta les cut scenes
- basta l'avancée visuelle du jeu grâce aux mouvements fluides de Conrad
- basta l'immersion
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Je l'aurai pris si il avait eu des critiques correctes mais là...
J'hésite à prendre le remake ubisoft du premier... Ça vaut le coup?
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Ce qui n'est pas donné est perdu.
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Apparemment non, pas top non plus.Captain Obvious a écrit : ↑21 nov. 2023 20:17Je l'aurai pris si il avait eu des critiques correctes mais là...
J'hésite à prendre le remake ubisoft du premier... Ça vaut le coup?
@doc_skunkovitch pourrait t'en parler
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Mieux vaut continuer à jouer à la version megadrive
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Et en plus le créateur original de Flashback était de la partieBeyondOasis a écrit : ↑21 nov. 2023 14:13Quand ils faisaient de la merde avec Tintin, L'Inspecteur Gadget, ou Goldorak j'ai rien dit (ou pas grand chose). Mais là franchement...
Tout est mal branlé dans cette pseudo suite, ils n'ont rien compris à l'opus original:Et en plus encore une fois un jeu ultra buggé, dans lequel il n'est pas possible de passer le 2ème niveau si on ne fait pas de maj. Comment font-ils pour sortir ça sans trembler des genoux ? Comment est-ce seulement légal ?
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Namého !
Comment ont ils pu faire ça à Conrad ???
Ou est passée sa fluidité de mouvements ? Pis c'est quoi tous ces bugs, une marque de fabrique ?
Tain, je crois que je fuirai éternellement leurs productions, je croise juste les doigts pour qu'on ne m'offre pas Flashback 2 à Noël...
Effectivement, autant rester sur la version Megadrive, elle est très bien telle quelle
Comment ont ils pu faire ça à Conrad ???
Ou est passée sa fluidité de mouvements ? Pis c'est quoi tous ces bugs, une marque de fabrique ?
Tain, je crois que je fuirai éternellement leurs productions, je croise juste les doigts pour qu'on ne m'offre pas Flashback 2 à Noël...
Effectivement, autant rester sur la version Megadrive, elle est très bien telle quelle
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C'est dommage c'est payant mais je suis tombé dessus ce matin, c'est bien qu'il y ait un article qui charge leur connard de patron, tout vient de lui. La meuf qui s'est barrée et qui explique que c'est horrible de lire des commentaires qui disent "putain j'attendais un jeu comme ça mais comme c'est Microïds c'est mort", elle faire le travail de dieu, là.
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La bonne femme de mon pote Toxic elle y travaille et t'as plein de développeurs qui veulent vraiment faire des jeux de ouf avec des idées à eux, des fonctionnalités et tout, et t'as ce con de patron qui leur interdit de perdre du temps et leur intime de sortir le truc vite fait.
Dernière modification par lincruste le 26 août 2024 12:27, modifié 1 fois.
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Paul Cuisset doit vraiment être criblé de dettes pour avoir mis son nom à Flashback 2...
Sinon personne pour un petit copier/coller du texte SVP ?
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Chez l’éditeur de jeux vidéo Microids, «j’en ai marre de sortir des daubes» – Libération
Quand on pense aux champions français du jeu vidéo, Ubisoft et sa renommée mondiale viennent tout de suite en tête. Les plus experts penseront éventuellement à d’autres, comme l’éditeur Don’t Nod ou le studio Quantic Dream, qui aiguisent régulièrement l’appétit des investisseurs étrangers, notamment chinois. Pas grand monde cependant ne pensera immédiatement à Microids, un des noms les plus anciens du secteur qui fêtera ses 40 ans l’année prochaine avec notamment à son catalogue des titres autour de figures de la bande dessinée telles qu’Astérix et Obélix, Titeuf, les Schtroumpfs, Tintin… Microids touche un large public et offre aux joueurs des aventures originales en incarnant des personnages qui leurs sont chers. Mais malgré cette expérience sur le temps long et ses succès, Microids continue d’être jugé sur la mauvaise qualité de son éditorial : «Je voyais les commentaires de gens qui disaient “ce jeu a l’air super, mais comme c’est Microids, c’est mort”, se souvient Amandine (1), ancienne employée désormais partie chez un autre éditeur. A force, c’est frustrant. Ça pèse sur le moral.»
La fin d’année 2023 en particulier représente une fournée gratinée avec plusieurs titres décriés tant par la critique que de nombreux joueurs. Metacritic (site qui réduit les critiques de la presse du monde entier dans une seule note facile à digérer) positionne Microids à l’avant-dernière place de son classement 2023 des éditeurs avec une annotation cruelle : le seul à ne pas avoir sorti un seul jeu jugé positivement. Une anomalie statistique pour un éditeur qui sort quand même autour d’une quinzaine de titres par an, davantage qu’un Nintendo, déjà considéré comme très productif.
«Notre priorité actuelle est de garantir la qualité de nos productions», assure pourtant Microids, contacté par Libération. Mais à en croire ceux passés par l’entreprise, le motto n’est pas toujours partagé. «En interne, on disait qu’on était des vendeurs de saucisses», rit jaune Amandine. Encore aujourd’hui, une partie du personnel ne se berce pas non plus d’illusions. «Evidemment, on est déçus de la qualité. On est les premiers frustrés», reconnaît Jérôme qui suit attentivement les projets au sein de l’éditeur. Le constat est similaire côté développeurs. «Personnellement, j’en ai marre de sortir des daubes, tance Henri qui travaille pour un studio qui collabore régulièrement avec Microids. On n’a même pas envie de proposer des projets sur des licences qu’on aime bien. On sait qu’on va les détruire.»
Présent sur les étals
Malgré sa réputation, Microids représente une force bien installée et possède une marotte en particulier : l’adaptation de licence, notamment de bande dessinée justement. L’entreprise qui se veut «à taille humaine» est détenue depuis 2010 par la holding belge Média-Participations qui a déjà fait main basse depuis longtemps sur un grand nombre de maisons d’édition de BD : Dargaud, Le Lombard, Dupuis, entre autres.
Le catalogue à la disposition de Microids relève ainsi de l’imposant. «Si on veut faire un jeu des Schtroumpfs ou de Lucky Luke, il suffit de prendre l’ascenseur pour obtenir un feu vert», plaisante-t-on dans les vastes locaux de Média-Participations, dans le nord-est parisien, où Microids a été rapatrié en 2018. Cette spécialisation lui a également permis de gagner la confiance d’autres acteurs de la BD qui lui abandonnent sans trop de mal leurs figures célèbres, comme Astérix ou Tintin. Il faut dire que Microids est travaillé par une obsession : être présent sur les étals du plus grand nombre de boutiques possible. Une approche de supermarché théorisée et répétée ad nauseam en interne. Celle qui se cache derrière cette stratégie porte le nom de «madame Michu». Elle ne travaille pas chez Microids ; elle n’y connaît d’ailleurs rien en jeu vidéo. Pourtant, les employés parlent d’elle comme d’une amie de longue date.
«La dame qui a des gosses, qui va au centre commercial, qui achète les jeux sur lesquels il y a les personnages rassurants de son enfance. C’est elle, madame Michu», raconte Sylvain, qui a collaboré pendant des années pour le compte de l’éditeur. Une vision sexiste des choses qui ne s’encombre pas tellement de scrupules quant à la possibilité de refourguer de la camelote. «Quand tu utilises ce terme, tu sais que tu vas sortir un jeu qui n’est pas fou», estime-t-il.
Depuis 2017, Microids a décidé de surfer sur le succès démesuré de la Nintendo Switch. Et la stratégie porte ses fruits : entre 2017 et 2022, le chiffre d’affaires de Microids a plus que quadruplé, passant de 9,7 à 43,9 millions d’euros. Dans un contexte économiquement rude pour le secteur, la boîte représente ainsi une forme d’imperturbabilité qui apaise les patrons de studios qui savent qu’ils peuvent toujours accepter un projet chez eux.
Economies de bouts de chandelle
Néanmoins, personne n’a réellement envie de signer «une daube», ni Microids ni les studios qui les sous-traitent. Au sein de l’éditeur, ceux qui suivent les développements de près déplorent régulièrement des projets au budget dérisoire, qui ne peuvent qu’aller dans le mur. Les studios rognent sur le temps de développement et tout doit impérativement sortir pour Noël, saison particulièrement encombrée. Mais contrairement au reste de l’industrie qui rend ses comptes fin mars, ils n’ont pas le choix. «Microids est une des dernières entreprises du jeu vidéo dont l’année fiscale se termine en décembre, du fait d’appartenir à Média-Participations», décrypte Simon, ancien employé parti depuis longtemps.
Les économies de bouts de chandelle se font aussi sur le recrutement. «On m’a promis une équipe de cinq personnes expérimentées. Après des mois de bataille, on m’a donné deux juniors qui sortaient d’école», s’agace Ivan qui a collaboré sur un épisode de Syberia, saga la plus connue de Microids. Les bas salaires ne sont pas le seul avantage d’une main-d’œuvre encore junior. «C’est plus facile de convaincre des jeunes qu’on fabrique des jeux vidéo en ne comptant pas ses heures», rumine Annick, qui a travaillé sur un titre Hercule Poirot à Microids Studio Lyon.
Au sein des studios, on se plaint des interlocuteurs de l’entreprise dont les méthodes de travail semblent inefficaces. «On est obligés de faire de la gestion de stress. De leur stress. C’est infernal, témoigne Xavier qui a aidé à la conception d’un jeu à licence. Ils nous communiquent en permanence leurs peurs en interne alors que dans 90% des cas, tout va bien. » Des angoisses corroborées par plusieurs développeurs qui décrivent des fixettes allant à l’encontre des plannings décidés.
«Ils sont crevés et ne comprennent plus rien»
Les studios alertent aussi sur des demandes irréalistes. Microids exige par exemple de la qualité digne d’un Nintendo malgré des budgets sans commune mesure. «J’ai l’impression qu’on a affaire à des gens qui n’ont jamais connu la production de jeux vidéo de l’intérieur», déplore Pablo, employé par un studio qui développe régulièrement pour l’éditeur. D’autres sont stupéfaits par des lacunes techniques confondantes. «J’ai eu des cas où ils ne savaient même pas cliquer sur un lien, ou ouvrir un dossier compressé, se souvient Xavier. Je pense qu’ils ont trop de travail. Ils sont crevés et ne comprennent plus rien.»
Le nom de Stéphane Longeard, le patron de Microids, revient souvent dans les témoignages. «Businessman à la papa», «beau parleur», «comme cet oncle à table qu’on aime bien, mais qui est un peu gênant» : les formules ne manquent pas pour dépeindre un boss aux méthodes envahissantes.
Une microgestion qui semble aller jusqu’à la production des jeux, loin de son domaine d’expertise. «De ce que je comprends, Stéphane passe derrière pas mal de projets. Je ne suis même pas sûr qu’il joue seulement aux jeux vidéo», s’étonne Henri. Pourtant, chez, Microids, on réclame souvent aux studios avec qui signe l’entreprise que le nom de Stéphane Longeard soit le premier à apparaître au générique.
«On a un immense ressentiment»
Au sein de l’éditeur, on se défend en estimant que cette situation pourrait être améliorée collectivement, par la base. «Les gens devraient peut-être faire preuve d’un peu plus d’initiative. Raccourcir les circuits d’approbation tout en prenant un peu plus leur responsabilité», tempère Léa qui observe depuis longtemps le fonctionnement de l’entreprise. Microids assure être «fier de préserver au maximum ses effectifs internes dans un contexte difficile». Cette sérénité contraste cependant avec la précarité de certains de ses partenaires qui ont procédé à des licenciements pour ne pas mettre la clé sous la porte. Les Madrilènes de Pendulo Studios, collaborateurs de longue date de Microids chargés de réaliser l’adaptation de Tintin et les cigares du pharaon, jeu très mal reçu, en font partie. L’entreprise s’est séparée de 43% de son effectif en mars.
«On a un immense ressentiment. Microids sont largement responsables de l’échec de Tintin et ils ont annulé un prochain projet, ce qui a déclenché la vague de licenciements», tempête un employé, resté chez Pendulo qui s’est finalement engagé sur d’autres développements avec l’éditeur. «Leur besoin d’une date de rendu fixe sans écouter ce que le studio en pense a provoqué la sortie d’un jeu défectueux, de mauvaises critiques et une coupe dans nos financements», proteste un autre, remercié.
Alors qu’au moins un autre studio en difficulté fulmine aussi contre Microids au point de songer à y impliquer la justice, le catalogue annoncé pour 2024 semble plus encourageant. En interne, on affirme que le pôle éditorial – celui qui valide et supervise les projets de jeux – a été récemment renforcé par l’arrivée de deux nouvelles recrues. L’échéance de la fin d’année arrive à grand pas. Les enfants de madame Michu nous en diront des nouvelles.
(1) Tous les prénoms ont été changés.
Quand on pense aux champions français du jeu vidéo, Ubisoft et sa renommée mondiale viennent tout de suite en tête. Les plus experts penseront éventuellement à d’autres, comme l’éditeur Don’t Nod ou le studio Quantic Dream, qui aiguisent régulièrement l’appétit des investisseurs étrangers, notamment chinois. Pas grand monde cependant ne pensera immédiatement à Microids, un des noms les plus anciens du secteur qui fêtera ses 40 ans l’année prochaine avec notamment à son catalogue des titres autour de figures de la bande dessinée telles qu’Astérix et Obélix, Titeuf, les Schtroumpfs, Tintin… Microids touche un large public et offre aux joueurs des aventures originales en incarnant des personnages qui leurs sont chers. Mais malgré cette expérience sur le temps long et ses succès, Microids continue d’être jugé sur la mauvaise qualité de son éditorial : «Je voyais les commentaires de gens qui disaient “ce jeu a l’air super, mais comme c’est Microids, c’est mort”, se souvient Amandine (1), ancienne employée désormais partie chez un autre éditeur. A force, c’est frustrant. Ça pèse sur le moral.»
La fin d’année 2023 en particulier représente une fournée gratinée avec plusieurs titres décriés tant par la critique que de nombreux joueurs. Metacritic (site qui réduit les critiques de la presse du monde entier dans une seule note facile à digérer) positionne Microids à l’avant-dernière place de son classement 2023 des éditeurs avec une annotation cruelle : le seul à ne pas avoir sorti un seul jeu jugé positivement. Une anomalie statistique pour un éditeur qui sort quand même autour d’une quinzaine de titres par an, davantage qu’un Nintendo, déjà considéré comme très productif.
«Notre priorité actuelle est de garantir la qualité de nos productions», assure pourtant Microids, contacté par Libération. Mais à en croire ceux passés par l’entreprise, le motto n’est pas toujours partagé. «En interne, on disait qu’on était des vendeurs de saucisses», rit jaune Amandine. Encore aujourd’hui, une partie du personnel ne se berce pas non plus d’illusions. «Evidemment, on est déçus de la qualité. On est les premiers frustrés», reconnaît Jérôme qui suit attentivement les projets au sein de l’éditeur. Le constat est similaire côté développeurs. «Personnellement, j’en ai marre de sortir des daubes, tance Henri qui travaille pour un studio qui collabore régulièrement avec Microids. On n’a même pas envie de proposer des projets sur des licences qu’on aime bien. On sait qu’on va les détruire.»
Présent sur les étals
Malgré sa réputation, Microids représente une force bien installée et possède une marotte en particulier : l’adaptation de licence, notamment de bande dessinée justement. L’entreprise qui se veut «à taille humaine» est détenue depuis 2010 par la holding belge Média-Participations qui a déjà fait main basse depuis longtemps sur un grand nombre de maisons d’édition de BD : Dargaud, Le Lombard, Dupuis, entre autres.
Le catalogue à la disposition de Microids relève ainsi de l’imposant. «Si on veut faire un jeu des Schtroumpfs ou de Lucky Luke, il suffit de prendre l’ascenseur pour obtenir un feu vert», plaisante-t-on dans les vastes locaux de Média-Participations, dans le nord-est parisien, où Microids a été rapatrié en 2018. Cette spécialisation lui a également permis de gagner la confiance d’autres acteurs de la BD qui lui abandonnent sans trop de mal leurs figures célèbres, comme Astérix ou Tintin. Il faut dire que Microids est travaillé par une obsession : être présent sur les étals du plus grand nombre de boutiques possible. Une approche de supermarché théorisée et répétée ad nauseam en interne. Celle qui se cache derrière cette stratégie porte le nom de «madame Michu». Elle ne travaille pas chez Microids ; elle n’y connaît d’ailleurs rien en jeu vidéo. Pourtant, les employés parlent d’elle comme d’une amie de longue date.
«La dame qui a des gosses, qui va au centre commercial, qui achète les jeux sur lesquels il y a les personnages rassurants de son enfance. C’est elle, madame Michu», raconte Sylvain, qui a collaboré pendant des années pour le compte de l’éditeur. Une vision sexiste des choses qui ne s’encombre pas tellement de scrupules quant à la possibilité de refourguer de la camelote. «Quand tu utilises ce terme, tu sais que tu vas sortir un jeu qui n’est pas fou», estime-t-il.
Depuis 2017, Microids a décidé de surfer sur le succès démesuré de la Nintendo Switch. Et la stratégie porte ses fruits : entre 2017 et 2022, le chiffre d’affaires de Microids a plus que quadruplé, passant de 9,7 à 43,9 millions d’euros. Dans un contexte économiquement rude pour le secteur, la boîte représente ainsi une forme d’imperturbabilité qui apaise les patrons de studios qui savent qu’ils peuvent toujours accepter un projet chez eux.
Economies de bouts de chandelle
Néanmoins, personne n’a réellement envie de signer «une daube», ni Microids ni les studios qui les sous-traitent. Au sein de l’éditeur, ceux qui suivent les développements de près déplorent régulièrement des projets au budget dérisoire, qui ne peuvent qu’aller dans le mur. Les studios rognent sur le temps de développement et tout doit impérativement sortir pour Noël, saison particulièrement encombrée. Mais contrairement au reste de l’industrie qui rend ses comptes fin mars, ils n’ont pas le choix. «Microids est une des dernières entreprises du jeu vidéo dont l’année fiscale se termine en décembre, du fait d’appartenir à Média-Participations», décrypte Simon, ancien employé parti depuis longtemps.
Les économies de bouts de chandelle se font aussi sur le recrutement. «On m’a promis une équipe de cinq personnes expérimentées. Après des mois de bataille, on m’a donné deux juniors qui sortaient d’école», s’agace Ivan qui a collaboré sur un épisode de Syberia, saga la plus connue de Microids. Les bas salaires ne sont pas le seul avantage d’une main-d’œuvre encore junior. «C’est plus facile de convaincre des jeunes qu’on fabrique des jeux vidéo en ne comptant pas ses heures», rumine Annick, qui a travaillé sur un titre Hercule Poirot à Microids Studio Lyon.
Au sein des studios, on se plaint des interlocuteurs de l’entreprise dont les méthodes de travail semblent inefficaces. «On est obligés de faire de la gestion de stress. De leur stress. C’est infernal, témoigne Xavier qui a aidé à la conception d’un jeu à licence. Ils nous communiquent en permanence leurs peurs en interne alors que dans 90% des cas, tout va bien. » Des angoisses corroborées par plusieurs développeurs qui décrivent des fixettes allant à l’encontre des plannings décidés.
«Ils sont crevés et ne comprennent plus rien»
Les studios alertent aussi sur des demandes irréalistes. Microids exige par exemple de la qualité digne d’un Nintendo malgré des budgets sans commune mesure. «J’ai l’impression qu’on a affaire à des gens qui n’ont jamais connu la production de jeux vidéo de l’intérieur», déplore Pablo, employé par un studio qui développe régulièrement pour l’éditeur. D’autres sont stupéfaits par des lacunes techniques confondantes. «J’ai eu des cas où ils ne savaient même pas cliquer sur un lien, ou ouvrir un dossier compressé, se souvient Xavier. Je pense qu’ils ont trop de travail. Ils sont crevés et ne comprennent plus rien.»
Le nom de Stéphane Longeard, le patron de Microids, revient souvent dans les témoignages. «Businessman à la papa», «beau parleur», «comme cet oncle à table qu’on aime bien, mais qui est un peu gênant» : les formules ne manquent pas pour dépeindre un boss aux méthodes envahissantes.
Une microgestion qui semble aller jusqu’à la production des jeux, loin de son domaine d’expertise. «De ce que je comprends, Stéphane passe derrière pas mal de projets. Je ne suis même pas sûr qu’il joue seulement aux jeux vidéo», s’étonne Henri. Pourtant, chez, Microids, on réclame souvent aux studios avec qui signe l’entreprise que le nom de Stéphane Longeard soit le premier à apparaître au générique.
«On a un immense ressentiment»
Au sein de l’éditeur, on se défend en estimant que cette situation pourrait être améliorée collectivement, par la base. «Les gens devraient peut-être faire preuve d’un peu plus d’initiative. Raccourcir les circuits d’approbation tout en prenant un peu plus leur responsabilité», tempère Léa qui observe depuis longtemps le fonctionnement de l’entreprise. Microids assure être «fier de préserver au maximum ses effectifs internes dans un contexte difficile». Cette sérénité contraste cependant avec la précarité de certains de ses partenaires qui ont procédé à des licenciements pour ne pas mettre la clé sous la porte. Les Madrilènes de Pendulo Studios, collaborateurs de longue date de Microids chargés de réaliser l’adaptation de Tintin et les cigares du pharaon, jeu très mal reçu, en font partie. L’entreprise s’est séparée de 43% de son effectif en mars.
«On a un immense ressentiment. Microids sont largement responsables de l’échec de Tintin et ils ont annulé un prochain projet, ce qui a déclenché la vague de licenciements», tempête un employé, resté chez Pendulo qui s’est finalement engagé sur d’autres développements avec l’éditeur. «Leur besoin d’une date de rendu fixe sans écouter ce que le studio en pense a provoqué la sortie d’un jeu défectueux, de mauvaises critiques et une coupe dans nos financements», proteste un autre, remercié.
Alors qu’au moins un autre studio en difficulté fulmine aussi contre Microids au point de songer à y impliquer la justice, le catalogue annoncé pour 2024 semble plus encourageant. En interne, on affirme que le pôle éditorial – celui qui valide et supervise les projets de jeux – a été récemment renforcé par l’arrivée de deux nouvelles recrues. L’échéance de la fin d’année arrive à grand pas. Les enfants de madame Michu nous en diront des nouvelles.
(1) Tous les prénoms ont été changés.
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Microïds - licence to kill
Merci beaucoup. Cela ne va pas assez loin. Le projet Goldorak était pourtant un bel exemple à creuser.
Idem, se calquer sur Ratendo, justement, le récent Marsupilami est un bon clone du dernier DK.
Et cette politique de faire de la licence de BD avec 3/4 des jeux loupés c'est justement ce qui a permis à un Infogrames de grimper et de manger tout crû les pourtant tellement plus créatifs ERE Informatique et Cobra Soft. Des réussites comme Nord&Sud furent des exceptions quasiment, à côté des pitoyables Iznogoud, Astérix chez Rahazade et cie... Plus un bon virage PC avec Shadow of the Comet, KGB puis Alone in the Dark qui tout ravagé.
Idem, se calquer sur Ratendo, justement, le récent Marsupilami est un bon clone du dernier DK.
Et cette politique de faire de la licence de BD avec 3/4 des jeux loupés c'est justement ce qui a permis à un Infogrames de grimper et de manger tout crû les pourtant tellement plus créatifs ERE Informatique et Cobra Soft. Des réussites comme Nord&Sud furent des exceptions quasiment, à côté des pitoyables Iznogoud, Astérix chez Rahazade et cie... Plus un bon virage PC avec Shadow of the Comet, KGB puis Alone in the Dark qui tout ravagé.
Dernière modification par kawickboy le 26 août 2024 22:35, modifié 1 fois.
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"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
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Ok je savais pas qu'ils faisaient partie d'une holding qui a les droits sur toute la bd belge, je comprends mieux pourquoi ils ont toutes les licences.
C'est vraiment con, d'un autre côté je me dis que c'est probablement la boîte qui est la plus fidèle au jeu vidéo à l'ancienne: des jeu pourris basés sur des licences connues qu'on achète dans les supermarchés. Comme à la grande époque de LJN.
C'est vraiment con, d'un autre côté je me dis que c'est probablement la boîte qui est la plus fidèle au jeu vidéo à l'ancienne: des jeu pourris basés sur des licences connues qu'on achète dans les supermarchés. Comme à la grande époque de LJN.
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Microids restera pour moi ce petit éditeur français apparu à la fin des 80s d'abord distribué par Loriciel. Peu de jeux par rapport à des Ocean/US Gold mais une certaine qualité. GP500 jeu de moto avec Split screen, très innovant pour l'époque. Une suite sortira des années plus tard avec du coup des versions 16 bits plus que valables. Eagle's rider, sorte de captain blood plus arcade et plus accessible, killerball, sliders. Et sur 16 bits les sympathiques Nicky Boom, plateformers 16 bits dont le moteur du 2e épisode servira pour leur 1ère licence (prestigieuse): l'adaptation du dessin animé les aventures de Carlos que le monde entier.
Niveau curiosité ils avaient sorti début 91 un jeu sur les biscuits Pépito en partenariat avec Amstrad France. Le jeu s'obtenait pour 35FF + 3 codes barres de paquets de biscuits. Sorti dans le cadre de la promotion des CPC+ il aurait mérité davantage de soin.
Niveau curiosité ils avaient sorti début 91 un jeu sur les biscuits Pépito en partenariat avec Amstrad France. Le jeu s'obtenait pour 35FF + 3 codes barres de paquets de biscuits. Sorti dans le cadre de la promotion des CPC+ il aurait mérité davantage de soin.
Microïds - licence to kill
Je connais aucun des jeux cités.
Cela dit Microïds je connais pas davantage maintenant. Ils font QUE de la merde ? Fin des années 90 me rappelle de Midway ou GT Interactive qui faisaient (quasi) que de la daube sur consoles mais étaient des dieux sur PC.
Cela dit Microïds je connais pas davantage maintenant. Ils font QUE de la merde ? Fin des années 90 me rappelle de Midway ou GT Interactive qui faisaient (quasi) que de la daube sur consoles mais étaient des dieux sur PC.
- dandyboh
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Microïds - licence to kill
Pareil !
Grand Prix 500 1 et 2 je les avais et j'adorais. Il y avait aussi Quad qui était pas mal.
Après ils ont plutôt fait du jeu d'aventure sur PC/PS1/PS2 je crois, souvent des jeux moyens mais qui valaient le coup d'œil quand même, L'Amerzone, Dracula, Druuna, Syberia...
Et finalement leur seule grosse licence qui tient la baraque, en terme de qualité de jeu, c'est Syberia.
Microïds - licence to kill
Quad était juste correct, mais il reprenait le moteur de l'excellent Superski que je n'avais pas cité, une vraie merveille en son temps. Superski 2 sorti que sur 16 bits était assez poussé pour l'époque.