Vos dernières séances [films/Animes]

[dav1974]

J'ai rematé 7 psychopathes "sur (molotv tv).
J'adore ce genre de films. Me font marrer. Bref un bon moment, un bon casting, et des répliques ou des situations qui tuent.

[lessthantod]

Je viens de mater Les Parapluies de Cherbourg ...



Certaines choses sont si belles, que vous ne pouvez pas tout à fait croire qu’elles existent. Mais je peux comprendre (en partie) les gens qui détestent ce film et le chant en est la raison principale (je pense). Dans Les Parapluies de Cherbourg tous les dialogues sont chantés, absolument tous, ce qui déstabilise un peu, voir beaucoup, au début. Et si on ne prend pas le train en marche très rapidement, on peut rester en dehors durant tout le film.

En 1957, une jeune fille de 17 ans (Catherine Deneuve) est amoureuse d’un garagiste (Nino Castelnuovo), mais sa mère est totalement opposée à leur liaison. Mais voilà (doublement mais) qu'il est appelé à servir dans la guerre d'Algérie pendant deux ans et les deux tourtereaux doivent donc se séparer. Après son départ, elle découvre qu'elle est enceinte ...

Alors certes, le pitch du film n'est pas très engageant. Mais voilà, on ne regarde pas une comédie musicale pour la profondeur du scénario ou pour la psychologie des personnages. C'est cette simplicité du scénario, qui fait la beauté de la chose. On se laisse porter par la musique et les paroles chantées, comme dans une visite guidée dans les rues de Cherbourg. Certains décors sont incroyablement beaux et les couleurs sont éclatantes, ça vous saute littéralement aux yeux. Tous les décors sont pensés pour en tirer parti. La conception artistique du film ressemble à une maison en pain d’épice psychédélique.

Les Parapluies de Cherbourg est articulé en trois segments, le départ, l'absence et le retour. Le premier des trois segments est peut-être le film le plus ensoleillé jamais réalisé. C’est totalement original, tellement original que c'est un peu rebutant au début. Les couleurs "bubble gum" paraissent artificielles, la caméra est en mouvement constant et le fait que tous dialogues soient chantés, rendent difficile de rentrer dans le film. C'est comme lorsque vous conduisez en essayant de vous repérer dans une rue que vous ne connaissez pas et que vous êtes obligé de baisser l'autoradio pour vous concentrer. On se dit : "Je ne peux pas suivre l’histoire, ils chantent tout le temps ...". Fort heureusement, Jacques Demy ne se contente pas de faire un film tout le long ensoleillé (et sa luminosité n’est jamais criarde). Chaque segment procure une sensation différente, le plus réussi étant le dernier, avec une fin magnifique.

Le film est tout simplement magnifique. Je ne saurais trop insister sur sa beauté et la musique (en particulier le thème principal) vous donne des frissons. La partition musicale est envoûtante et Catherine Deneuve, qui s’est fait connaître pour ce film à seulement 20 ans, est absolument craquante. Tout cela mène à un final qui va vous déchirer le cœur. C’est une fin déchirante, mais heureuse en quelque sorte. Si vous avez vu La La Land de Damien Chazelle, vous noterez les innombrables références visuelles au Parapluies de Cherbourg, mais aussi toute sa structure dramatique qui a été entièrement reprise.

Certaines personnes vont probablement vomir devant un film d’un tel niveau d'exhibitionnisme et d’une tonalité aussi guimauve. Moi même, parfois sur cette certaines choses, je me suis dit "non, là c'est too much". Mais tout de suite après, je me suis repris et je me suis demandé comment diable a-t-il réussi cette chose ?

Je pourrais vous donner milles raisons, pour lesquelles il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie Les Parapluies de Cherbourg. Les couleurs sont comme dans aucun autre film. Les vêtements et l’arrière-plan sont assortis sur chaque plan du film. C’est du vrai cinéma, qui fait tout en grand ! La musique (en particulier le thème principal) est d’une beauté si envoûtante, qu’elle vous donne des frissons dés vous entendez les premières notes. Et que dire de Catherine Deneuve, absolument irradiante. Bon, j'en ai pas trouvé mille, mais c'est un bon début pour vous inciter à voir Les Parapluies de Cherbourg.

[Captain_Eraclés]

Jungle



Une aventure tirée d’une histoire vraie . Comme souvent elle doit être enrobée pour paraître plus impressionnante qu’elle ne l’ai déjà . De belles images, une nature aussi magnifique qu’effrayante, un scénario qui se traîne un peu en longueur sur la fin meme si je comprends que cette lenteur sert à renforcer la difficulté extrême qu’à pu rencontrer le protagoniste à survivre, seul, 3 semaines en forêt amazonienne avant d’être retrouvé .
Radcliffe convaincant dans ce rôle .

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Cherry




Une histoire émouvante sur le sujet des « syndromes post traumatiques » d’après guerre , vécu par un citoyen américain lambda . Film assez intéressant composé en plusieurs parties qui correspondent aux périodes de la vie du personnage .
Ce que j’en retiens , c’est qu’un petit détail de votre vie peut littéralement tout changer , pour le meilleur ou pour le pire comme ici .
Et bien évidemment ces guerres, comme d’habitude, ne profitent qu’à une minorité de capitalistes sous prétexte de « droit de l’homme » ou « armes de destructions massives » sans jamais avoir la moindre preuve . Aucune paix durable, des milliers/millions de personnes en souffrance physiques et psychologiques. Après ce n’est pas étonnant venant des Etats-Unis, puisqu’ils se sont bâtis a coup de fusils et de couvertures empoissonnées sur les populations autochtones.

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Finch





Histoire d’une relation à trois avec un humain, un robot et un chien , que l’on suit pendant un long « Road trip » post apocalyptique.
C’est sympathique , ça se regarde bien mais ça n’apporte pas vraiment de fraîcheur et ne se différencie pas spécialement de tout ce qui a pu être déjà fait sur le sujet .

[lessthantod]

Je viens de mater Morse ...



Morse est un film suédois qui, en son cœur, parle d'une histoire d'amour impossible (à plusieurs niveaux) et du passage à l’âge adulte (là encore sur plusieurs niveaux). Mais surtout, il le fait de façon si unique et originale, qu’il est difficile de mettre Morse dans une catégorie bien définie.

Oskar (Kåre Hedebrant), garçon de 12 ans victime d’intimidation, se lie d’amitié et développe un béguin innocent pour sa nouvelle voisine, Eli (Lina Leandersson). Dès leur première rencontre se développe une attirance réciproque et nous pensons savoir où tout ça va nous mener. Mais voilà, il y a un secret sombre et profond à découvrir ici et qui, lorsqu'il est révélé au spectateur, provoque à la fois un rejet immédiat et une curieuse fascination.

Dès le début du film, l'histoire délivre quelques secrets et ce serait dommage de les révéler ici. Ce sera donc l’une de ces rares critiques, dans lesquelles moins on en dit sur l’intrigue, mieux c’est. Morse c'est donc un film d’horreur fantastique sombre, tordu, gore et originale, l’un de ces films difficiles à classer. Non seulement c'est un exercice de style fascinant, mais aussi un brillant morceau de narration amorale. Et même si les actions de certains personnages défient parfois toute logique ou bon sens (je ne veux gâcher aucune surprise ici), ils semblent être là juste pour vous rappeler que ce n’est qu’un conte fantastique (mais pas pour les plus petits). Vient ensuite une histoire tordue (mais seulement en apparence) de vengeance et d’amour pubère, faite avec un flair visuel, une mise en scène créative et des performances impressionnantes du jeune couple têtes d'affiche.

Le casting secondaire n'est là que pour les besoins du récit, car tout tourne autour de l’adorable jeune couple, dont les performances rivalisent avec les meilleures que j’ai jamais vues pour les acteurs de cet âge. L’innocence et la vulnérabilité de Kåre Hedebrant est un tour de force et il porte admirablement bien le film sur ses petites épaules. Lina Leandersson colle à sa performance scène par scène, ligne par ligne, et le résultat m’a littéralement donné des frissons.

La direction artistique du film est remarquable (une marque de fabrique de son réalisateur), tout est ultra soigné, la mise en scène, l'éclairage de nuit, la BO et l'ambiance sonore. La plupart du temps, nous n’entendons que le monde qui entoure nos deux jeunes héros, les rafales de vent, le brossage des dents, les voix étouffées des adultes, les "ti" et les "taah" du code morse, les bruits de bouche, le ventre qui gargouille. Le film porte vraiment la signature de son réalisateur Tomas Alfredson. Il apporte de l’amour et de la lumière, dans ce qui aurait pu être le drame le plus sombre inimaginable. C'est en quelque sorte un conte hitchcockien éclairé.

Certains reprocheront au film d'être trop lent, mais que nenni ... c'est au contraire ce rythme qui prend le temps de poser l'ambiance, qui est la première qualité du film. Ce que le film fait, c’est laisser suffisamment de temps au spectateur pour développer sa propre perception des choses. Cela nous permet d'en déduire ce qu'on veut bien en déduire des situations les plus étranges, sans que le film dise quoi en conclure. Il nous laisse la libre interprétations des choses et je suis sûr qu'elle diffère beaucoup d'un spectateur à un autre sur certains point cruciaux du récit.

Et puis il y a la dernière scène à la piscine, absolument époustouflante et qui vaut à elle seule de voir ce film.

Morse c'est tellement plus qu'un film d'horreur fantastique. C’est une œuvre purement artistique, poétique et, à bien des égards, un film très profond explorant la nature du bien et du mal. Bref, ce film est un petit bijou.

[Gringos10]

Jamais entendu parler de ce morse.
Mais ça donne envie.

[maxicrash]

Jamais entendu parler de ce morse.
Mais ça donne envie.

Polton en avait parlé ici.
https://www.gamers-things.com/forums/to ... 010#p25010

Je l'ai vu sur netfixe, j'ai pas trop aimé, trop lent à mon goût mais assurément atypique.

[Gringos10]

Jamais entendu parler de ce morse.
Mais ça donne envie.

Polton en avait parlé ici.
https://www.gamers-things.com/forums/to ... 010#p25010

Je l'ai vu sur netfixe, j'ai pas trop aimé, trop lent à mon goût mais assurément atypique.

Ah merci! Comme quoi ça se joue à pas grand chose, il suffit d'une jaquette bien choisie... j'avais vu le post de polton et ça ne m'avait pas intrigué plus que ça, par contre celle qu'a posté less, avec la petite accroche de Guillermo m'a tapé dans l'oeil direct.

En plus tu me dis qu'il est sur netflix, au top!

Édit : merde il n'y est plus....

[lessthantod]

avec la petite accroche de Guillermo m'a tapé dans l'oeil direct.

C'est complètement dans l'esprit du cinéma de Guillermo Del Toro, en particulier celui de l'Echine du Diable et du Labyrinthe de Pan.

[Gringos10]

Le grand pardon d'Alexandre Arcady.

Je ne l'avais jamais vu, et je voulais comprendre pourquoi ce film avait été le succès surprise de l'année 1982 en France.
La liste suivante peut en être une explication : Roger Hanin, Richard Berry, Bernard Giraudeau, Gérard Darmon, Jean-Louis Trintignant, Clio Goldsmith, Anny Duperey, Jean-Pierre Bacri, Richard Bohringer, Jean Benguigui, Sam Karmann, Robert Hossein, Serge Gainsbourg. Excusez du peu

C'est un film très bizarre. Et j'ai constaté que mon ressenti était quasiment identique à celui de la plupart des gens.
La première partie est une catastrophe, le réalisateur et les acteurs passent leur temps à singer le Parrain, de manière tellement forcée que ça frôle le parodique. Roger Hanin en Vito Corleone accent pied noir ridicule, Richard Berry qui se prend pour Al Pacino.
Les scénaristes qui copient scène pour scène l'ouverture du chef d'oeuvre de Coppola.... C'est d'un pathétisme...
Honnêtement après cette première demi heure, je ne donnais pas cher de la suite, et je pensais vraiment le classer dans la catégorie des navets mais surtout des films énervants car tout y est surjoué, arrogant et risible.

Mais contre toutes attentes, la deuxième partie du film, qui ne fait plus dans la copie toute bête (et qui reprend en partie des faits divers réels de l'époque, les frères Zemmour entre autres), est bien plus convaincante. Les acteurs prennent une autre dimension, plus crédible, plus juste. Le film devient nerveux, âpre, tendu, violent et on est finalement happé par les péripéties qui reviennent à hauteur du bitume parisien.
En bref c'est un film plutôt attachant, dommage que le début soit si calamiteux.

[Gringos10]

Austerlitz d'Abel Gance

Moi qui suis passionné par le personnage de Napoléon, j'attendais beaucoup d'un film doté d'un tel budget et d'un tel casting...
Mais quel purge. Rien à sauver. Scénario, réalisation, jeu des acteurs, tout est d'une platitude sans nom. A la rigueur les costumes, et encore , la photographie sans personnalité ne leurs rendent pas hommage. On est à des années lumières de la beauté formelle d'un Barry Lyndon.

[Gringos10]

Canicule d'Yves Boisset.

Excellente surprise, mais ça ne m'étonne pas tant, car Yves Boisset était un des réalisateurs qui tapaient plutôt juste à l'époque. En proposant souvent des sujets engagés et ambitieux (Dupont Lajoie, le juge Fayard, Espion lève toi, le prix du danger, Radio corbeau... etc)

Canicule, c'est l'histoire d'un vieux braqueur américain, élégant, classe, séduisant, mais aussi meurtrier impitoyable.
Il se trouve en France pour un dernier coup juteux, mais les choses ne se déroulent pas comme prévu, s'en suit un véritable carnage, et notre protagoniste se retrouve en cavale dans la cambrousse en pleine canicule avec le magot et toutes les forces armées du pays aux trousses.

Il pense pouvoir trouver refuge en tombant sur une vieille propriété rurale aux habitants tous plus barjots les uns que les autres, des rednecks à la françaises quoi. Et un cul terreux du Loiret ça peut se montrer tout aussi dangereux qu'un mafieux ou un agent du GIGN, il va l'apprendre à ses dépens.

Violence, cruauté, alcoolisme, bêtise, racisme, sexualité perverse et exacerbée...
Boisset dresse un portrait caricatural, rustique et peu reluisant des locaux, ces laissés pour compte du grand capitalisme naissant. La critique de l'autorité et des forces de l'ordre n'est pas en reste.
Aidé par Audiard qui s'en donne à coeur joie dans l'écriture de ces personnages haut en couleurs.
Les seconds rôles comme les premiers sont superbement travaillés, et l'histoire principale deviendra petit à petit, non plus celle d'un braqueur en cavale, ou de ses tortionnaires paysans, mais le combat et la libération d'une femme, un très beau rôle pour miou miou qui, de faible femme objet subissant une pitoyable vie non désirée, au début du film, se muera en manipulatrice machiavélique impitoyable pour prendre un nouveau départ.

En bref, un cinéma osé, comme on en fait plus, fort dans le fond et dans la forme (c'est filmé comme un bon western), à redécouvrir de toute urgence.

[maxicrash]

Ça donne envie. J'en avais jamais entendu parler.

[Gringos10]

C'est fait pour
Et si tu n'as pas vu Repulsion non plus, je te le recommande chaudement celui-là aussi.
Aprés j'imagine que tu as déjà vu Rosemary's Baby, c'est peut-être son film le plus connu et pour beaucoup c'est même son meilleur film. Moi il faudrait que je le revois, je ne l'ai vu qu'une seule fois et il y a très longtemps. Dans mes souvenirs ça m'avait un peu déçu, mais j'étais peut-être trop jeune pour l'apprécier à sa juste valeur.

J'ai commencé (mais dormi).
Réalisation de grande classe sur les premières minutes. Tu as remarqué que l'assistant réalisateur n'était autre que Jacques Audiard ?
Il a été à bonne école le bougre.

[lessthantod]

Tu as remarqué que l'assistant réalisateur n'était autre que Jacques Audiard ?

Oui je l'ai remarqué, son nom est bien mis en avant dans le générique du début. Je l'ai aussi vu au générique du Professionnel avec Belmondo, au poste de scénariste cette fois-ci.

[Esperluette]

J'ai vu Belfast de Kenneth Branagh, un film apparemment basé sur son enfance dans les années 60. On y suit l'histoire de Buddy un petit garçon et de sa famille qui se retrouvent confrontés à la montée de la violence et de l'intolérance entre irlandais protestants et catholiques dans les swingin' sixties. Buddy ne comprend pas ces histoires de religion, ni pourquoi il ne peut plus jouer avec ses copains catholiques. Son père qui travaille à Londres hésite à quitter Belfast mais sa femme (la belle Caitriona Balfe ) est attachée à sa famille, à sa ville et à ses amis et voisins.
Quitter ou partir, zat is ze qwestion pour le réalisateur shakespearien qui livre un film intime et esthétiquement beau (en noir et blanc).
Belle interprétation des acteurs, notamment du petit garçon.

[maxicrash]

The babysitter (netfixe)
Un ado constate que sa baby-sitter bonnasse, a invité des potes pour un rituel satanique. Il devra essayer de survivre.
C'est drôle et gore.

The babysitter : killer queen (netfixe)
Même ado, mais il a grandi.
Dès les premières secondes, le scénario n'apporte aucune crédibilité et n'essaie même pas.
J'ai trouvé ça moins drôle mais encore plus gore.
Une suite dispensable.

[maxicrash]

Mother / android (netfixe) thriller physiologique SF
Les humanoïdes se mettent à tuer les humains. On suit un couple qui essaie de rejoindre Boston pour relier l'asie en espérant survivre. La femme est enceinte de 9 mois (Chloë grace Moretz).
Mou du genou, long comme un jour sans pain, très peu de scènes d'actions. Perte de temps ce film.

[maskass]

Encounters (de Michael Pearce) : on suit l'aventure d'un père ex-marine qui emmène ses deux gamins à l'abri d'une soi-disant menace extraterrestre. La suite est toute autre. C'est très bien joué, très bon film.

Les Méchants : comédie française avec tous les guignols actuels (Ivanov, Djimo, etc.). C'est de l'humour bas du front, mais certains passages sont drôles quand même.

Bomb City : tiré d'une histoire vraie qui s'est déroulé au Texas dans les années 90. On suit les péripéties d'un groupe de punk et de leur conflit avec une bande rivale. Très bon film.

Only lovers left alive : un des rares Jarmush que je n'avais pas vus. Ça parle de vampires, de musique, d'amour. Très bon film là aussi, un des meilleurs Jarmush je trouve.

[lessthantod]

Je viens de mater Génération perdue ...



"I don't see a TV, Michael. No TV means no MTV" ... c’est ce que dit Sam à son frère lorsqu’ils découvrent leur nouvelle maison à Santa Carla. Cette citation du film décrit parfaitement ce qu'est The Lost Boys (oublions tout de suite le titre français du film qui est trompeur), un film de vampire pour la génération MTV, débutant sur une reprise de People Are Strange des Doors. Le film est présenté comme une comédie, mais pas très drôle. C’est aussi présenté comme un film d'horreur, mais pas très effrayant. Mais alors, c'est quoi ce film au juste ? Bah, je ne sais pas trop ! Comme cette bande de jeunes perdus, le film ne semble pas trop savoir dans quelle direction aller ...

Sam (Corey Haim) et Michael (Jason Patric) sont donc deux frères qui déménagent à Santa Carla avec leur mère (Dianne Wiest), dans l’espoir de démarrer une nouvelle vie. Sam cherche juste à s’amuser et à trouver une connexion au câble pour MTV, tandis que son frère aîné Michael s'amourache d'une belle nana sobrement nommée Star (Jami Gertz) qui traine avec une bande de punk en cuir noir (the lost boys) dont le leader semble être David (Kiefer Sutherland). Michael est alors lentement recruté dans la clique de vampires, attiré par Star. Sam quant à lui essaie désespérément d'inverser le processus de "vampirisation" de son frère avec l’aide de deux jeunes tueurs de vampires, les frères Frog (Corey Feldman et un autre gars), deux frères un peu trop zélés en mode Rambo.

Produit par Richard Donner (réalisateur des Goonies) et réalisé par Joel Schumacher, The Lost Boys est un film emblématique des années 80. Pour rappel, Joel Schumacher c'est l’homme qui en son temps a massacré la franchise Batman, mais qui a aussi réalisé le très bon Chute libre (son meilleur film et de très loin) et le très efficace "Cabine Téléphonique" (sans nous épargner de quelques bâillements). Il existe de nombreux films sur les vampires, certains racontés du côté des vampires, d'autres racontés du côté des humains, certains sont drôles, d'autres sont effrayants, certains sont romantique, d'autres sont gores. The Lost Boys quant à lui se contente d'être un honnête divertissement, refusant de rentrer dans aucune catégorie, histoire de toucher le plus large public possible. The Lost Boys c'est en quelque sorte les Goonies chez les vampires. Et à l'image des Goonies, The Lost Boys c'est l’un des films les plus mémorables des années 80, qui de part son côté cool et branché est complètement ancré dans cette décennie ... pour le meilleur et pour le pire.

The Lost Boys est un film qui combine efficacement un look cool et branché des années 80 avec une intrigue simple, mais somme toute divertissante. L’histoire modernise les éléments classiques du mythe des vampires et l’adapte à son époque, avec une certaine intelligence et un savoir faire certain (aka Richard Donner). En fait, cette approche comique "consciente de soi" est ce qui rend le film agréable. Joel Schumacher mise plus sur le fun et les rires (n'exagérons pas, il fait plus sourire que rire malgré tout) que sur l'angoisse, la peur et l'effroi. L’intrigue est plutôt simple et manque cruellement de profondeur. L'écriture des personnages est peu développée, mais tente tout de même de faire une analogie intéressante (bien qu’assez simpliste encore une fois) entre les problèmes de la jeunesse et le devenir d'un vampire.

Le casting est très efficace et tout le monde fait un excellent travail. Corey Haim semble être nait pour jouer le rôle de Sam, mais joue-t-il vraiment la comédie ou n'est-il pas tout simplement lui-même devant la caméra ? Toujours est-il qu'il est parfait dans le rôle de Sam, au point de nous faire oublier la présence de son compère de jeu Corey Feldman. Jason Patric quant à lui est moins chanceux et parait bien fade, ceci dit pas bien aidé par l'écriture très superficielle de son personnage. De plus il est éclipsé par le très talentueux Kiefer Sutherland, qui sur chaque scène lui vole littéralement la vedette avec son charme et son charisme naturel. Bien que fort jolie, Jami Gertz donne une performance quelque peu oubliable. Quant à Dianne Wiest et Edward Herrmann, tous deux sont excellents, elle avec sa tendresse habituelle et lui dans un rôle de "comic relief" très réussi.

Visuellement, le film souffre quelque peu de ce look daté et pas toujours du meilleur goût (décos fluo, couleurs flashy, coupes mulet et autres brushing) accompagné de cette musique très typée années 80 au synthé. Mais on ne pourra rien reprocher à Joel Schumacher, dont la composition visuelle colle parfaitement à son époque et au public visé. De plus, la réalisation est fluide, pleine d'énergie et dynamique. On ne voit pas le temps passer et le film n'est jamais ennuyeux ... bien qu'assez court finalement (moins de 1h30)

The Lost Boys souffre beaucoup de sa propre nature de film "autoréférentiel", tellement ancré sur son époque, qu'il a l’air vieux et sévèrement daté maintenant. L’intrigue aurait pu aboutir à une réflexion intéressante sur une "génération perdue", mais le manque de développement des personnages et l'autodérision permanente désamorce complètement toutes réflexions. Le film ne manque pas de charme, certes, mais c'est certainement dû à la nostalgie. Avec ce film on revient toujours aux années 80, tellement il ne semble être qu'une capsule temporelle de cette époque. Il est néanmoins difficile de nier que, pour un simple film pop-corn, il s’agissait pour son temps d’une approche intelligente, originale et nouvelle du monde des vampires. The Lost Boys livre finalement ce qu'il avait promis ou plutôt ce qu'il aurait dû promettre, c'est à dire un bon film pop-corn.

A recommander à tous ceux qui aiment les films de vampires qui ne se prennent pas au sérieux ... pour les autres, passez votre chemin !

[Esperluette]

J'ai vu...

Ghostbusters l'héritage Suite directe du 1er film, il reprend la même trame et multiplie le fan service. Au final ça donne un divertissement honnête qui n'invente pas grand chose mais qui fera plaisir autant aux fans qu'aux spectateurs qui n'ont pas vu les originaux. Espérons que s'il y a une suite elle soit quand même plus originale.



First Love, le dernier Yakuza de Takashi Mike. Des mafieux, de la drogue, des revolvers, des litres de sang ^^ Un film de yakuza pas super original qui reste un bon divertissement même si le réalisateur a déjà fait mieux.

[Polton]

J'ai vu...

Ghostbusters l'héritage Suite directe du 1er film, il reprend la même trame et multiplie le fan service. Au final ça donne un divertissement honnête qui n'invente pas grand chose mais qui fera plaisir autant aux fans qu'aux spectateurs qui n'ont pas vu les originaux. Espérons que s'il y a une suite elle soit quand même plus originale.

Vu aussi samedi . On sent trop le cahier des charges strangerthingsesque . Je suis du même avis ça manque d'originalité , mais il fait mouche de temps en temps et pique bien notre nostalgie . Casting sympa !
J'espère aussi une suite plus " débridée "

[Captain_Eraclés]

Un petit thriller sympathique à suivre avec de bons acteurs . Cependant c'est trop banal, trop fade pour en faire une référence du genre . Mais ça se laisse bien regarder .

[Gringos10]

punaise ce casting !

[maxicrash]

punaise ce casting !

Je dirais même plus, ce casting de fou !

[petitevieille]

Intrigué par l'enthousiasme général, j'ai donc vu Ne regardez pas en l'air.
Impossible d'échapper à cette très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux groupes d'êtres que tout sépare, les uns ayant découvert l'imminence d'une destruction totale de la seule planète que nous ayons, et tâchant de toutes leurs forces d'empêcher le désastre, les autres ayant soit refusé de regarder les faits pour mieux se bercer de l'illusion que leur monde allait perdurer, soit décidé que même dans ce contexte, il y avait du pognon à se faire, alors on doit le faire à tout prix, sinon ce serait gâcher.
Le fait que cette histoire se déroule dans un clone parfait de notre époque, juste en modifiant la nature de la menace, sans la moindre caricature alors que toute l'histoire est en réalité parfaitement caricaturale jusque dans ses moindres détails, met en exergue l'absurdité et la sottise de nos sociétés, en les plaçant dans un registre tragi-comique.

[Anachronox]

Vu aussi ! J'ai bien aimé même si j'ai étais aussi effrayé par l'image renvoyé de l'humanité. Image pas vraiment si éloigné ? C'est ça qui fait peur, on ne sait pas si l'humanité est aussi stupide

[Shovel Knight]

on ne sait pas si l'humanité est aussi stupide

Si si on est déjà en plein dedans :



Pour info la dame alarmiste (à juste titre) parle de +4 degré.
Pour vous rendre compte des changements que ça va provoquer, la dernière ère glacière de la Terre c'est -4 degré par rapport à nos températures actuelles. Voilà voilà

[petitevieille]

Cette séquence est hallucinante, encore plus après avoir vu que le flim pourrait l'avoir repompée tellement elle lui ressemble.
Si on parvient à la conserver, elle sera emblématique de l'inconscience de nos contemporains pour les historiens du futur.

[BeyondOasis]

on ne sait pas si l'humanité est aussi stupide

Si si on est déjà en plein dedans :



Pour info la dame alarmiste (à juste titre) parle de +4 degré.
Pour vous rendre compte des changements que ça va provoquer, la dernière ère glacière de la Terre c'est -4 degré par rapport à nos températures actuelles. Voilà voilà

Elle est très bien cette journaliste: Salomé Saqué, et fait des reportages vraiment bien foutus

[Tryphon]

Ahurissant...

[Gringos10]

Dingue

[Shovel Knight]

Et encore c'est Arte :/ Sur Cnews y'a pas besoin d'extrait. Il suffit de mettre Pascal Praud c'est QUE ça, en pire même.

Bref, je sais plus qui l'a conseillé, mais ce soir je matte My Left Foot

[Cormano]

Vu aussi Don't look up, cette histoire me fait tellement penser à ça :

[spip]

Franquin, les idées noires...
Y a tout dans ses planches. Un génie.

[maxicrash]

on ne sait pas si l'humanité est aussi stupide

Si si on est déjà en plein dedans :



Pour info la dame alarmiste (à juste titre) parle de +4 degré.
Pour vous rendre compte des changements que ça va provoquer, la dernière ère glacière de la Terre c'est -4 degré par rapport à nos températures actuelles. Voilà voilà

28 minutes, émission que je regarde régulièrement, comme maintenant.
Le type à lunettes à gauche, c'est Jean Quatremer. Type qui ne comprenait pas le confinement pour permettre aux retraités de survivre au détriment de la sacro sainte économie.

[Gringos10]

Et encore c'est Arte :/ Sur Cnews y'a pas besoin d'extrait. Il suffit de mettre Pascal Praud c'est QUE ça, en pire même.

oui je suis tombé une fois sur une émission où Aymeric Caron faisait face à une tablée de beaufs, c'était hallucinant. On aurait dit un extraterrestre pace à une bande de cro-magnons. (et poutant il y avait de pseudos grands journalistes, des dirigeants d'entreprises, etc...)


ps : my left foot, c'est moi (entre autres)

[BeyondOasis]

Et encore c'est Arte :/ Sur Cnews y'a pas besoin d'extrait. Il suffit de mettre Pascal Praud c'est QUE ça, en pire même.

oui je suis tombé une fois sur une émission où Aymeric Caron faisait face à une tablée de beaufs, c'était hallucinant. On aurait dit un extraterrestre pace à une bande de cro-magnons. (et poutant il y avait de pseudos grands journalistes, des dirigeants d'entreprises, etc...)


ps : my left foot, c'est moi (entre autres)

Au moins on commence à voir quelques personnes sur les plateaux qui défendent de vraies idées écologiques, comme Aymeric ou d'autres, avant ce n'était pas le cas. Par contre il y a effectivement encore beaucoup trop de beaufs

[maskass]

Honteux les invités du plateau qui se marrent comme des sagouins !

[Captain_Eraclés]

C'est la TV d'aujourd'hui, pour ça que ça fait bien 10 ans que je ne regarde plus la TV . Conneries 24h/24h, des singes qui se prennent pour des intellectuels, des philosophes millionnaires, des lobby LGBT, le politiquement correct où un pet de travers ça chiffonne . Bref c'est de la merde, ça ne devrait même plus exister .

C'est de la propagande H24, peu importe la chaine d'information ou grand public . Evidemment, il reste des chaines spécialisées qui sont agréables à regarder "Nat geo and cie" , rmc sport, bein, canal+ cinéma etc...

[Kenji]

Je regarde régulièrement cette émission, je croyais qu'ils étaient moins stupides que ça.

[Anachronox]

Ouai ils se mettent à rire pour détendre l'atmosphère alors qu'au contraire il faut alerter.

Comme dont look up, la fin avec les "oiseaux" pour finir sur un ton léger et rapprocher le film de la fiction alors que s'il fini sur une note plus grave il donnerait plus de crédit à l'urgence écologique

[dav1974]

Jviens de mater Matrix.

Bon..comment dire..je pense que c'est un film trés personnel a regarder. Dés le départ (sans spoil) en fait ils brisent le 4eme mur sur le ressenti que j'ai eu. Ils le disent carrément: "pas de suite possible ou acceptable a la trilogie, c'est pas fait pour".... A partir de ce moment la, on accepte ou pas le film. Moi, j'ai adoré.
J'aime la trilogie originelle, je ne pense pas que les 2 et 3 soient moins bien que le "1" (j'ai tjrs pensé que ct l'effet de surprise du 1 qui avait fait que les gens étaient moins enthousiastes pour les deux suites qui pour moi sont toutes aussi bonnes et pas ennuyeuses grâce a leurs différences).

Alors, je regardais quand même les critiques: le film divise. Moi je suis "pour": j'ai tout aimé dedans. Le casting, le fan service, l'auto critique, et le scenario. J'ai vraiment l'impression que c'est pas un film "prévu par commande ou par contrat". Mais, comme le dis je sais plus qui, en plus il faut le mater deux fois pour mieux aimer le film. Le premier coup, c'est "mais heu ?!" le deuxième c'est "ah ouais !! ptin ok !!!". Ma premiere vraie bonne surprise du moment.
(ils se trouve en typiak, les voix sont pas top par contre, mais je me prendrais le bon gros coffret commercial qui aura les 4 films dés que ça sort)

[maskass]

Les sous-titres tu veux dire, pas les voix. J'ai récupéré un fichier de sous-titres sur un site spécialisés dans... les sous-titres donc, c'était nickel, très bien traduit. MP moi si tu veux le fichier de sous-titres au cas où tu ne le trouves pas.

[Gringos10]

J'aime la trilogie originelle, je ne pense pas que les 2 et 3 soient moins bien que le "1" (j'ai tjrs pensé que ct l'effet de surprise du 1 qui avait fait que les gens étaient moins enthousiastes pour les deux suites qui pour moi sont toutes aussi bonnes et pas ennuyeuses grâce a leurs différences).

alors là pas du tout.
Ce n'est pas une question d'enthousiasme (d'ailleurs je l'étais tellement en allant voir le deux à l'époque) ou d'effet de surprise. Quand je les compare aujourd'hui, c'est tout simplement parce que le premier est une réussite et que les deux suites sont moins bonnes
je n'ai pas encore vu le quatrième mais j'ai l'intuition que je ne vais pas aimer

[maskass]

Sinon oui, j'ai bien aimé aussi ce Matrix 4, même si c'est pas non plus oufissime. Comme Matrix 2 et 3 pour moi.
Mais ça se laisse regarder quand même, il y a tellement de films bien plus pourris que ça en SF.
Après, je suis bon public aussi car j'aime bien Star Wars 7, 8 et 9

[dav1974]

Quand j'ai vu matrix 1, me suis pris une baffe.
Ct un concept (je parle pas des effets spécios...). Les deux autres, j'ai vu des (bons) films d'actions.
Un peu comme la saga Alien ou Terminator, je n'arrive pas a comparer les films "1" et leurs suites entre eux. Les premiers c'est un huit clos ou des traques anxiogenes, les suites c'est des films toujours plus tournés vers l'actions.(on peux dire pareil de Rambo et de Rocky) bref après on aime ou pas, mais Matrix n'echape pas a ça..., j'adore vraiment.
Le 4 ne m'a pas déçu. Mais bon j'aime "ce monde"

[Gringos10]

Peut être que c'est là le problème, "ce monde" je l'aimais dans le premier quand il possédait encore une aura mystérieuse, mais à force de trop en montrer, trop en dire, et surtout avec beaucoup moins de maîtrise que sur le premier, "ce monde" a été dévoyé, ses personnages avec.

Là où Alien a su développer son univers en se se démarquant et se renouvelant à chaque épisode, car se faisant approprié par des réalisateurs différents y insufflant leurs propres "univers".
Les wachowski auraient dû passer la main.
Je pense même que c'est ce qui a fait la réussite de la première trilogie star Wars, le turn over des réalisateurs a permis un changement de ton sur l'opus réalisé par Kirshner et donné le meilleur épisode de la saga, celui qui l'a fait entrer dans la légende.
J'aurai rêvé d'un épisode Matrix écrit et réalisé par blongkamp par exemple.

[spip]

Et surtout, est-ce qu'une suite au Matrix originel était réellement nécessaire ?
Le film se suffit à lui-même. Neo voit les 0 et les 1. Il est l'élu. Basta. I am Legend.
Les 2 films qui suivent déconstruisent le mythe à mon sens.

[Gringos10]

Tout à fait.
A la rigueur des histoires annexes comme dans animatrix.
Mais pas des suites.

[petitevieille]

La première moitié de Matrix est extraordinaire.
Ça se gâte déjà quand la nature de la matrice est révélée. Ils auraient dû faire durer cette période de doute et d'incompréhension qui faisait le charme du flim, tant qu'on ne sait pas.

Par ailleurs ALIEN se suffisait à lui-même aussi, les suites ont été subies par le premier flim, qui n'avait pas besoin de développement.