Je suis allé le voir, j'ai moyennement aimé : ce n'est pas le banger auquel je m'attendais vu les avis très positifs... C'est un peu brouillon et assez caricatural : gauchistes allumés, suprémacistes blancs, Sean Penn n'en parlons pas... On passe de la pseudo révolution à une paternité compliquée puis à une course poursuite (sympa d'ailleurs) : au final ce n'est pas très original et un peu long pour ce qui est raconté, ça ressemble aux frères Cohen mais de loin quand même...JonMadlaine a écrit : ↑05 nov. 2025 11:16
Si vous avez l’occasion tant qu’il est en salle ! PTA fait toujours de belles réussites avec son style en fresque, tout en foisonnement et fluidité de l'histoire. J'ai bien cru que ca allait me soûler, mais une fois la première partie terminée, j'ai été pris dedans !
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- "Le Sucre", réalisé par Jacques Rouffio, sorti en 1978 -
La spéculation et ses dérives... "Le sucre" est une adaptation du bouquin du même nom, lui même inspiré de la bulle spéculative sur le marché du sucre de 1974. On suit donc un retraité (Jean Carmet) qui se fait embrouiller par un courtier (Gérard Depardieu). On assiste aux dérives de tout cet univers...
Sur le coup j'ai galéré car je connais très mal ce sujet. Je n'aime pas l'économie et tout ce qui touche à la bourse, aux banques etc. Je déteste ça. Mais j'ai tout de même réussi à accrocher car on a une bonne performance des deux stars. J'ai aimé suivre cette aventure. C'était pas ouf' non plus, mais c'était sympa.
On sent que Depardieu prend du galon. Il a un bon rôle dans ce film.

- "The NeverEnding Story", réalisé par Wolfgang Petersen, sorti en 1984 -
Je n'avais encore jamais regardé ce film. J'avais juste vu son nom par ici, souvent mentionné par @Gringos10. C'est d'ailleurs pour ça que je l'ai regardé.
Et ben je suis bien content car j'ai adoré. J'ai tout aimé : l'histoire, le jeu des acteurs, les décors, les petites morales, l'OST de ouf'... Tout est génial. Alors oui, les effets font plutôt rires aujourd'hui, mais justement, ça apporte encore un peu plus au thème abordé. L'important n'est pas là, l'important c'est d'y croire. Je pense le mettre parmi mes films préférés. En tout cas, je le regarderai à nouveau, c'est certain. Les thèmes abordés me parlent vraiment et je trouve que ça a été très bien réalisé. Un petit bijou.

- "Les Chiens", réalisé par Alain Jessua, sorti en 1979 -
Bof... Bon déjà j'ai trouvé le mixage mauvais : un coup t'entends pas les dialogues donc tu montes le son, puis tu te prends les aboiements d'un chien ultra fort dans la gueule donc tu baisses. Il faut forcément remonter pour entendre de nouveau parler, puis une mobylette t'arrache les tympans... Bref, c'est le yoyo tout le long. Un supplice pour moi.
Mise à part ça, j'ai aimé le sujet mais pas du tout la réalisation dans son ensemble. Et pour être plus précis j'ai trouvé les acteurs pas super, certaines réactions un peu à l'ouest, les dialogues mauvais... En fait, à part le maquillage... La BO se limite à 2, 3 zik atonales qui n'apportent pas grand chose à l'oeuvre. Seuls, les chants africains sur la fin sauvent le naufrage sonore selon moi.
Depardieu au milieu de tout ça en dresseur de chien... Ça va. C'était pas ouf' mais il réussi tout de même à rendre son perso intéressant. En revanche, je commence à être dérangé par ses rôles. Ses dialogues sont souvent très limites et basés sur la dévalorisation de tout ce qui est féminin. Je ne sais pas à quel point il choisi ses rôles, si il modifie les dialogues pour se les approprier etc. Mais c'est assez violent. Ça doit faire + de 15 films qu'on regarde et c'est déjà assez relou. Peut-être que les accusations du moment m'amplifient tout ça. Ses futurs films sont peut-être moins axés
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- "Deadpool 2", réalisé par David Leitch, sorti en 2018 -
Mouai, j'ai pas été emballé. Les sous titres ne fonctionnaient pas donc je n'ai pas tout bien saisi. Mais du coup c'était pas plus mal, ça m'a enlevé pas mal de blagues à la con j'imagine ^^ M'enfin... Encore un super héros que je n'aime pas forcément. Il y a trop de tout tout le temps (blagues, effets, bastons...). Ça me prend un peu le choux.
Donc moyen bof.
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J'ai maté Rencontre avec Joe Black ...

Sorti en 1998 et réalisé par Martin Brest, Rencontre avec Joe Black est un film romantico-mystico-fantastique et dramatique assez étrange dans son mélange des genres. C'est un (très) long métrage d'une durée de presque trois heures et croyez-moi, ça n'a rien à voir avec Le Flic de Beverly Hills ou Midnight Run (deux comédies d'action très populaires de Martin Brest). Le film est donc très long, très lent et avec pas mal de longueurs, mais on peut lui accorder le mérite d'aborder des thèmes profonds tels que la mort, l’amour, la famille et la finitude de la vie, offrant une expérience immersive et émotionnelle assez forte. Le film est profond et pousse à la réflexion philosophique, avec des acteurs au sommet de leur art, dont évidemment Anthony Hopkins et Brad Pitt qui n'était encore qu'un jeune premier prometteur.
Rencontre avec Joe Black c'est l'histoire de William "Bill" Parrish (Anthony Hopkins) un magnat de la finance qui, un soir, est frappé de douleurs dans la poitrine. C'est la Mort qui vient frapper à la porte, au sens propre comme au sens figuré, puisque la Mort se présente à lui en personne pour lui signifier que c'est bientôt l'heure de partir. Et la Mort, c'est Joe Black (Brad Pitt). Face au choc de cette révélation, Bill négocie avec Joe pour obtenir quelques jours supplémentaires, histoire de profiter de sa famille et régler les dernier détails de sa succession au sein de son empire. Le pacte conclu, Joe va intégrer l'entourage de Bill en tant qu'humain et se faire passer pour l'un de ses anciens amis et partenaire d'affaires.
On peut dire que Martin Brest a pris son temps pour approfondir les personnages et créer une atmosphère assez particulière. Ce n'est quand même pas commun de montrer la mort en personne qui évolue au milieu des humains, dans un film qui pourtant partait sur les prémices d'une histoire d'amour. Dés les premières minutes du film, on nous présente Susan (Claire Forlani), la fille de Bill qui rencontre un jeune homme plein d’entrain au café du coin. Tombée sous le charme, elle part sans connaître son nom. Mais alors que le jeune homme lui aussi s'éloigne du lieu, il est mortellement heurté par plusieurs voitures et Susan ne le saura jamais. Et ce jeune homme, c'est nul autre que Joe Black/la Mort. Joe Black a choisi le corps du jeune homme pour apparaitre face à Bill, parce que sa fille Susan a piqué son intérêt.
Rencontre avec Joe Black est un film assez étrange, très long, beaucoup trop long pour ce qu'il a à dire, mais avec un synopsis alléchant. Si on accepte pas très vite le synopsis de base, à savoir la Mort qui se matérialise sur Terre pour apprendre des humains, alors on décroche tout de suite. C'est quand même très particulier de voir la Mort déambuler tout le long du film comme un personnage candide, tel Forrest Gump. Disons-le, il est quand même totalement à la ramasse 90% du temps, ne sait pas comment manger, ne sait comment s'exprimer ... il ne sait même pas comment faire l'amour. Brad Pitt est plutôt convaincant dans son rôle, mais il a clairement été choisi pour sa belle gueule. On retrouve le Brad Pitt romantique de Légende d'automne, mais interprété à la façon Forrest Gump ... le mariage des deux rôles est pour le moins détonnant.
Et en parallèle, on suit Bill qui a des soucis familiaux, avec ses deux filles Allison (Marcia Gay Harden) et Susan. Allison est jalouse de Susan, la favorite de leur père, et Susan, sa fille préférée, n'est pas heureuse en amour. Susan est en couple avec Drew (Jake Weber) qui siège au conseil d'administration de Bill, mais il voit bien qu’elle n’est pas si profondément amoureuse de lui. Et en plus, il doit passer la main à Drew ou plutôt, devrais-je dire, Drew lui force à passer la main. Bill arrive à la fin de sa vie et il fait le bilan. Anthony Hopkins est vraiment très, très bon, avec un jeu très subtil qui joue beaucoup sur les silences et sur le langage corporel. Et c'est amusant de le retrouver en tête d'affiche de ce film avec Brad Pitt, quatre ans après avoir joué son père dans Légendes d'automne.
Le personnage féminin central du film, c'est Susan, la fille préférée de Bill. Mais l'autre personnage féminin très intéressant du film c'est Allison, la fille ainée de Bill, qui est jalouse de sa sœur Susan et qui se sent délaissée par son père. Bill se rend compte qu'il aurait pu être un bien meilleur père pour Allison et qu'il aurait pu encore mieux faire avec Susan. Claire Forlani est vraiment magnifique et l'alchimie est évidente avec Brad Pitt. Mais c'est surtout Marcia Gay Harden que j'ai trouvée très touchante dans le rôle d'Allison.
Je vous préviens, Rencontre avec Joe Black va mettre à rude épreuve votre suspension consentie de l'incrédulité et ceci plus d'une fois durant le long métrage. Il y a d'abord la Mort qui choisi le corps et la belle gueule de Brad Pitt pour vivre parmi les humains. Pour passer inaperçu, on aura vu mieux. Et puis, il y a cette obsession qu'il nourrit pour le beurre de cacahuètes au point où il ne peut s'en passer. Comment échapper à la Mort ? Lui donner du beurre de cacahuètes bien sûr ! Et bien sûr, la Mort va finir par prendre goût à la vie, séduire Susan, tomber amoureux d'elle et vouloir rester avec elle ...
Bref, on peut voir Rencontre avec Joe Black comme un conte de fées et il vaut même mieux l'aborder comme tel, si on ne veut pas décrocher. Il y a énormément de facilités scénaristiques qui vont mettre à rude épreuve votre suspension d’incrédulité, mais ce n'est pas grave, on retiendra le beau message sur la vie, la mort, l'amour et sur la plénitude de l’existence (la quête de sens). Il faut se laisser porter par le film et ne pas se poser trop de questions. (6.5/10)

Sorti en 1998 et réalisé par Martin Brest, Rencontre avec Joe Black est un film romantico-mystico-fantastique et dramatique assez étrange dans son mélange des genres. C'est un (très) long métrage d'une durée de presque trois heures et croyez-moi, ça n'a rien à voir avec Le Flic de Beverly Hills ou Midnight Run (deux comédies d'action très populaires de Martin Brest). Le film est donc très long, très lent et avec pas mal de longueurs, mais on peut lui accorder le mérite d'aborder des thèmes profonds tels que la mort, l’amour, la famille et la finitude de la vie, offrant une expérience immersive et émotionnelle assez forte. Le film est profond et pousse à la réflexion philosophique, avec des acteurs au sommet de leur art, dont évidemment Anthony Hopkins et Brad Pitt qui n'était encore qu'un jeune premier prometteur.
Rencontre avec Joe Black c'est l'histoire de William "Bill" Parrish (Anthony Hopkins) un magnat de la finance qui, un soir, est frappé de douleurs dans la poitrine. C'est la Mort qui vient frapper à la porte, au sens propre comme au sens figuré, puisque la Mort se présente à lui en personne pour lui signifier que c'est bientôt l'heure de partir. Et la Mort, c'est Joe Black (Brad Pitt). Face au choc de cette révélation, Bill négocie avec Joe pour obtenir quelques jours supplémentaires, histoire de profiter de sa famille et régler les dernier détails de sa succession au sein de son empire. Le pacte conclu, Joe va intégrer l'entourage de Bill en tant qu'humain et se faire passer pour l'un de ses anciens amis et partenaire d'affaires.
On peut dire que Martin Brest a pris son temps pour approfondir les personnages et créer une atmosphère assez particulière. Ce n'est quand même pas commun de montrer la mort en personne qui évolue au milieu des humains, dans un film qui pourtant partait sur les prémices d'une histoire d'amour. Dés les premières minutes du film, on nous présente Susan (Claire Forlani), la fille de Bill qui rencontre un jeune homme plein d’entrain au café du coin. Tombée sous le charme, elle part sans connaître son nom. Mais alors que le jeune homme lui aussi s'éloigne du lieu, il est mortellement heurté par plusieurs voitures et Susan ne le saura jamais. Et ce jeune homme, c'est nul autre que Joe Black/la Mort. Joe Black a choisi le corps du jeune homme pour apparaitre face à Bill, parce que sa fille Susan a piqué son intérêt.
Rencontre avec Joe Black est un film assez étrange, très long, beaucoup trop long pour ce qu'il a à dire, mais avec un synopsis alléchant. Si on accepte pas très vite le synopsis de base, à savoir la Mort qui se matérialise sur Terre pour apprendre des humains, alors on décroche tout de suite. C'est quand même très particulier de voir la Mort déambuler tout le long du film comme un personnage candide, tel Forrest Gump. Disons-le, il est quand même totalement à la ramasse 90% du temps, ne sait pas comment manger, ne sait comment s'exprimer ... il ne sait même pas comment faire l'amour. Brad Pitt est plutôt convaincant dans son rôle, mais il a clairement été choisi pour sa belle gueule. On retrouve le Brad Pitt romantique de Légende d'automne, mais interprété à la façon Forrest Gump ... le mariage des deux rôles est pour le moins détonnant.
Et en parallèle, on suit Bill qui a des soucis familiaux, avec ses deux filles Allison (Marcia Gay Harden) et Susan. Allison est jalouse de Susan, la favorite de leur père, et Susan, sa fille préférée, n'est pas heureuse en amour. Susan est en couple avec Drew (Jake Weber) qui siège au conseil d'administration de Bill, mais il voit bien qu’elle n’est pas si profondément amoureuse de lui. Et en plus, il doit passer la main à Drew ou plutôt, devrais-je dire, Drew lui force à passer la main. Bill arrive à la fin de sa vie et il fait le bilan. Anthony Hopkins est vraiment très, très bon, avec un jeu très subtil qui joue beaucoup sur les silences et sur le langage corporel. Et c'est amusant de le retrouver en tête d'affiche de ce film avec Brad Pitt, quatre ans après avoir joué son père dans Légendes d'automne.
Le personnage féminin central du film, c'est Susan, la fille préférée de Bill. Mais l'autre personnage féminin très intéressant du film c'est Allison, la fille ainée de Bill, qui est jalouse de sa sœur Susan et qui se sent délaissée par son père. Bill se rend compte qu'il aurait pu être un bien meilleur père pour Allison et qu'il aurait pu encore mieux faire avec Susan. Claire Forlani est vraiment magnifique et l'alchimie est évidente avec Brad Pitt. Mais c'est surtout Marcia Gay Harden que j'ai trouvée très touchante dans le rôle d'Allison.
Je vous préviens, Rencontre avec Joe Black va mettre à rude épreuve votre suspension consentie de l'incrédulité et ceci plus d'une fois durant le long métrage. Il y a d'abord la Mort qui choisi le corps et la belle gueule de Brad Pitt pour vivre parmi les humains. Pour passer inaperçu, on aura vu mieux. Et puis, il y a cette obsession qu'il nourrit pour le beurre de cacahuètes au point où il ne peut s'en passer. Comment échapper à la Mort ? Lui donner du beurre de cacahuètes bien sûr ! Et bien sûr, la Mort va finir par prendre goût à la vie, séduire Susan, tomber amoureux d'elle et vouloir rester avec elle ...
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Hier soir j'ai vu au ciné L'Inconnu de la Grande Arche
Il s'agit comme son nom l'indique presque de l'histoire de l'architecte derrière la construction de la grande arche de la Défense, le Cube comme il le présente lui même.
Un danois inconnu remporte le concours organisé par la France et se retrouve propulsé à la tête d'un chantier pharaonique où les intérêts de certains sont loin de ses aspirations d'artiste.
Son jusqueboutisme va découvrir les affres de l'administration française.
Il y a quelques éléments romancés mais l'ensemble reste malgré tout proche de la réalité. On ne se doute pas de l'histoire quasi tragique qui se cache derrière ce bâtiment, positionné dans l'axe stratégique de la Concorde et de l'Arc de Triomphe.
Les acteurs, l'architecte en tête sont tous très justes. Gros coup de cœur aussi pour Michel Fau qui campe François Mitterrand. Je ne pouvais m'empêcher de me dire que malgré les critiques qu'on pouvait en faire, c'était un autre level que nos politiques actuels.
Autre point fort, les effets spéciaux. Les images de construction sont parfaites, on s'y croirait.
- dandyboh
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Je reviens du cinéma où j'ai vu Kaamelott (Deuxième volet, partie 1).

J'avais entendu beaucoup de critiques négatives à son sujet... mais j'ai bien aimé ! Je l'ai trouvé mieux construit dans sa narration que le précédent et donc plus agréable à suivre.

J'avais entendu beaucoup de critiques négatives à son sujet... mais j'ai bien aimé ! Je l'ai trouvé mieux construit dans sa narration que le précédent et donc plus agréable à suivre.
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Le mixage c'est selon la copie que tu regardes, souvent c'est de mauvaise qualité quand c'est tiré du dvd, c'est pour ça que t'as des psychopathes que je connais qui font des remux en extrayant les pistes des LD ou des VHS pour les implanter sur des fichiers blurays.wiiwii007 a écrit : ↑06 nov. 2025 14:54
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Bof... Bon déjà j'ai trouvé le mixage mauvais : un coup t'entends pas les dialogues donc tu montes le son, puis tu te prends les aboiements d'un chien ultra fort dans la gueule donc tu baisses. Il faut forcément remonter pour entendre de nouveau parler, puis une mobylette t'arrache les tympans... Bref, c'est le yoyo tout le long. Un supplice pour moi.
Mise à part ça, j'ai aimé le sujet mais pas du tout la réalisation dans son ensemble. Et pour être plus précis j'ai trouvé les acteurs pas super, certaines réactions un peu à l'ouest, les dialogues mauvais... En fait, à part le maquillage... La BO se limite à 2, 3 zik atonales qui n'apportent pas grand chose à l'oeuvre. Seuls, les chants africains sur la fin sauvent le naufrage sonore selon moi.
Depardieu au milieu de tout ça en dresseur de chien... Ça va. C'était pas ouf' mais il réussi tout de même à rendre son perso intéressant. En revanche, je commence à être dérangé par ses rôles. Ses dialogues sont souvent très limites et basés sur la dévalorisation de tout ce qui est féminin. Je ne sais pas à quel point il choisi ses rôles, si il modifie les dialogues pour se les approprier etc. Mais c'est assez violent. Ça doit faire + de 15 films qu'on regarde et c'est déjà assez relou. Peut-être que les accusations du moment m'amplifient tout ça. Ses futurs films sont peut-être moins axésOn verra...► Afficher le texte
En tout cas pour ce film je n'ai eu aucun problème de son, personnellement.
Mon avis sur le film :
https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... hiens.html
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
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Ah ouai, on n'a pas vu le même film on dirait ^^

- "Loulou", réalisé par Maurice Pialat, sorti en 1980 -
Boarfff... J'ai pas vraiment été pris par le truc. Encore avec un Depardieu borderline... Des fois j'ai l'impression qu'il ne joue même pas en fait ^^ Dans les rôles comme ça, de mecs ordinaires/loubards/cassos, il semble être dans son univers. C'est assez bizarre.
M'enfin, mise à part lui qui joue bien le mec "normal", le reste c'est limite nul à mon sens. Entre les réactions très chelous, les dialogues à la con, certains seconds rôles ultra mauvais et la lenteur du film... Difficile pour moi d'être emballé. Bref, c'est toujours pas avec ce film que je vais apprécier Depardieu.

- "Loulou", réalisé par Maurice Pialat, sorti en 1980 -
Boarfff... J'ai pas vraiment été pris par le truc. Encore avec un Depardieu borderline... Des fois j'ai l'impression qu'il ne joue même pas en fait ^^ Dans les rôles comme ça, de mecs ordinaires/loubards/cassos, il semble être dans son univers. C'est assez bizarre.
M'enfin, mise à part lui qui joue bien le mec "normal", le reste c'est limite nul à mon sens. Entre les réactions très chelous, les dialogues à la con, certains seconds rôles ultra mauvais et la lenteur du film... Difficile pour moi d'être emballé. Bref, c'est toujours pas avec ce film que je vais apprécier Depardieu.
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Je viens de mater Alliés de Robert Zemeckis ...

Sorti en 2016 et réalisé par Robert Zemeckis, Alliés est un film d'espionnage avec en têtes d'affiche le duo Brad Pitt et Marion Cotillard. On retrouve plusieurs acteurs français au casting, puisqu'une grande partie du film se déroule au Maroc et certains passages en France, dont Camille Cottin et Thierry Frémont pour les plus connus, mais aussi Vincent Latorre le Vincent de la sitcom AB production des années 90 sur TF1 Les Filles d'à côté (non, ce n'est pas une blague). Mais pour revenir au film, le scénario s'inspire de faits réels, entre amour et trahisons du côté des espions pendant la seconde guerre mondiale.
Nous sommes à Casablanca en 1942, sous le régime nazi et Alliés c'est l'histoire de deux espions, Max (Brad Pitt) le canadien et Marianne (Marion Cotillard) la française, qui vont devoir se faire passer pour un couple afin de tromper l'ennemi. Brad Pitt et Marion Cotillard oblige, Max et Marianne vont finir par tomber amoureux pour de vrai ... à force de faire semblant d'être amoureux, on le devient pour de vrai. Lui, est chargé d'éliminer l'ambassadeur du Reich, elle, joue son épouse. Entre le Maroc puis Londres, et malgré l'adversité et le choix de leur carrière, ils vont continuer de s'aimer.
Sur la forme, c'est du pur Robert Zimeckis, c'est très propre et très bien ficelé. Sur le fond, on reste quand même un peu sur notre fin. C'est ultra classique et on voit tout venir à l'avance, y compris le dernier rebondissement final ...
Le film est clairement coupé en deux, une première partie à Casablanca pendant la seconde guerre mondiale et une seconde partie dans l'après guerre à Londres. Cette construction du récit parait assez artificielle et le dénouement final arrive là comme un cheveux dans la soupe. Et même s'il y a une bonne alchimie entre Bard Pitt et Marion Cotillard, il y a des petits détails qui me sortent un peu du film, comme lorsque Brad Pitt doit parler français face à l'ennemi sous peine d'être démasqué. Et disons-le tout de suite, son français à couper au couteau est horrible et jamais de la vie ça aurait dû passer face à l'ennemi nazi. Alors certes, il ne prononce que quelques mots, mais tout de même !
Bref, Allié s'apparente un peu comme un Casablanca 2, mais un peu vain et kitch. Ça a le goût du rétro, ça a l'odeur du rétro, mais c'est sans grande saveur. On retiendra juste la maitrise formelle de Robert Zemeckis et le côté glamour du couple Brad Pitt et Marion Cotillard, mais pour le reste, on reste quand même un peu sur sa faim.

Sorti en 2016 et réalisé par Robert Zemeckis, Alliés est un film d'espionnage avec en têtes d'affiche le duo Brad Pitt et Marion Cotillard. On retrouve plusieurs acteurs français au casting, puisqu'une grande partie du film se déroule au Maroc et certains passages en France, dont Camille Cottin et Thierry Frémont pour les plus connus, mais aussi Vincent Latorre le Vincent de la sitcom AB production des années 90 sur TF1 Les Filles d'à côté (non, ce n'est pas une blague). Mais pour revenir au film, le scénario s'inspire de faits réels, entre amour et trahisons du côté des espions pendant la seconde guerre mondiale.
Nous sommes à Casablanca en 1942, sous le régime nazi et Alliés c'est l'histoire de deux espions, Max (Brad Pitt) le canadien et Marianne (Marion Cotillard) la française, qui vont devoir se faire passer pour un couple afin de tromper l'ennemi. Brad Pitt et Marion Cotillard oblige, Max et Marianne vont finir par tomber amoureux pour de vrai ... à force de faire semblant d'être amoureux, on le devient pour de vrai. Lui, est chargé d'éliminer l'ambassadeur du Reich, elle, joue son épouse. Entre le Maroc puis Londres, et malgré l'adversité et le choix de leur carrière, ils vont continuer de s'aimer.
Sur la forme, c'est du pur Robert Zimeckis, c'est très propre et très bien ficelé. Sur le fond, on reste quand même un peu sur notre fin. C'est ultra classique et on voit tout venir à l'avance, y compris le dernier rebondissement final ...
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Bref, Allié s'apparente un peu comme un Casablanca 2, mais un peu vain et kitch. Ça a le goût du rétro, ça a l'odeur du rétro, mais c'est sans grande saveur. On retiendra juste la maitrise formelle de Robert Zemeckis et le côté glamour du couple Brad Pitt et Marion Cotillard, mais pour le reste, on reste quand même un peu sur sa faim.
Dernière modification par lessthantod le 11 nov. 2025 10:52, modifié 1 fois.
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- "The Wrong Man", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1956 -
Dès l'intro, Alfred Hitchcock lui même vient nous expliquer qu'il s'agit d'un film à part dans sa filmographie, un film tiré d'une histoire vraie. Ok, ça tombe bien j'adore ça !
C'était bien sympa. Ce qui est assez dingue c'est de croire au délire, c'est tellement vieux que ça en devient presque lunaire... C'est ouf' d'embarquer quelqu'un comme ça sans réel motif. Je connais pas vraiment les procédures américaines, et encore moins quand c'est aussi vieux, mais je trouve tout de même le mec un peu trop gentil dans ses réactions. Est-ce qu'il était réellement comme ça dans la vraie vie ? Si c'est le cas (et non un ajout du réa) c'est ouf'...
En tout cas j'ai adoré le jeu d'Henry Fonda, je l'ai trouvé génial. Tout dans la retenue, c'est à devenir fou de le voir encaisser toute cette merde, surtout vu sa gentillesse... Hitchcock a clairement réussi son coup à ce niveau là. Juste la fin qui est encore un peu trop gentille à mon gout.
Mise à part ça, l'histoire suit un chemin tranquille. Je trouve qu'il n'y a rien de transcendant, c'est pourquoi je ne le mettrais pas dans les super films. Mais j'ai passé un bon moment. Après les films de Depardieu, ça fait un bien fou ^^ Cette différence...
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Et ben curieux, je savais même pas que c'était du Zemeckis. Pourtant d'habitude y'a un truc dans ces films qui les rendent reconnaissable.
C'est pas cool, mais c'est LE film qui m'a vraiment fait réaliser que je pouvais absolument pas blairer Cotillard. J'sais pas pourquoi. J'la trouve pas terrible comme actrice mais y'a bien pire. Délit de sale gueule sans doute. En tout cas elle fait parti des quelques rares acteurs/actrices, quand je sais qu'ils sont dans un film, c'est next direct.
- lessthantod
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Pour du Robert Zemeckis, réalisateur de Forrest Gump, de la trilogie Retour vers le futur, de Qui veut la peau de Roger Rabbit, de Seul au monde ... comparé à tout ça, Alliés c'est décevant :/
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Kaamelott Second volet: partie 1
Vu hier après midi.
Vu mon avis mitigé suite au premier film d'Astier que je trouvais très inégal et peu captivant, j'avais beaucoup de craintes concernant sa suite.
Le peu d'avis (critique à la radio notamment) que j'avais entendu faisait état d'un film long et difficile à suivre à cause des nombreux protagonistes.
Pour le coup, je n'ai absolument rien ressenti de ces points négatifs.
Le rythme est vachement plus maîtrisé que dans le premier, c'est bien équilibré, et il apporte un côté épique qui manquait beaucoup au film précédent.
Les nouveaux personnages apportent un petit vent de fraîcheur, et les différentes histoires se laissent suivre avec plaisir.
Quand à l'humour, il est savamment dosé, contrairement au premier film dans lequel ça faisait souvent flop.
Enfin, les musiques sont toujours très bonnes, accompagnant très bien les différentes scènes.
J'ai passé un très bon moment, et j'attends sa suite avec impatience.
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Faudrait que je regarde Kaamelott un jour, je connais pas du tout...
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- "The Circle", réalisé par James Ponsoldt, sorti en 2017 -
Mouai...
C'est con j'ai beaucoup le sujet traité... Mais bon, j'ai trouvé ça très mal foutu. Entre l'héroïne complètement à côté de la plaque concernant "The Circle", sa façon de passer d'un extrême à l'autre, ses réactions bizarres, son "amoureux" de travail qui sort de nul part, la confiance, les conséquences vers la fin totalement zappées... Bref j'arrête là mais c'est assez dingue de voir à quel point tout est posé là comme ça, sans vraiment chercher une véritable cohérence. Il y a une tonne de facilité. Puis alors la fin... Ça ne correspond pas vraiment avec mes idées ^^
C'est dommage car il y avait de quoi faire avec cette fameuse démocratie complètement transparente, l'abus du tout connecté, la vie privée etc. Ça faisait rêver... Quel dommage...
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- "The Circle", réalisé par James Ponsoldt, sorti en 2017 -
Mouai...
C'est con j'ai beaucoup le sujet traité... Mais bon, j'ai trouvé ça très mal foutu. Entre l'héroïne complètement à côté de la plaque concernant "The Circle", sa façon de passer d'un extrême à l'autre, ses réactions bizarres, son "amoureux" de travail qui sort de nul part, la confiance, les conséquences vers la fin totalement zappées... Bref j'arrête là mais c'est assez dingue de voir à quel point tout est posé là comme ça, sans vraiment chercher une véritable cohérence. Il y a une tonne de facilité. Puis alors la fin... Ça ne correspond pas vraiment avec mes idées ^^
C'est dommage car il y avait de quoi faire avec cette fameuse démocratie complètement transparente, l'abus du tout connecté, la vie privée etc. Ça faisait rêver... Quel dommage...
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- "The NeverEnding Story II: The Next Chapter", réalisé par George Trumbull Miller, sorti en 1990 -
C'est une petite suite pour moi. Le problème vient clairement du premier épisode. Tout était tellement bien foutu : les acteurs, l'histoire, l'univers, la musique etc. qu'en retrouvant les mêmes persos et le même monde sans les mêmes acteurs, j'ai une sorte de déception qui s'est installée automatiquement. Le charisme des gosses du premier est terrible, dans le second, même si ça fonctionne quand même plutôt bien à mon sens, c'est clairement plus le même délire. Je ne parle pas de la princesse qui est à des années lumière de la trop puissante impératrice du 1...
Mais bon, malgré une histoire moins prenante et tout ce que je viens de citer, j'ai tout de même apprécié le voyage. J'aime le concept.

- "The NeverEnding Story III: Escape from Fantasia", réalisé par Peter MacDonald, sorti en 1994 -
Aie... L'opus foiré de A à Z... On tombe dans le petit film fantastique ou tout est nawak, sans cohérence. C'est un fourre tout infernal. Ils ont gardé quelques ingrédients du premier mais ils ont tout brulé et fait la recette à l'envers... C'est dommage car l'idée d'inverser le délire c'était plutôt bien vu sur le papier. Mais dans les faits ça ne fonctionne pas. Aller sur terre ça peut être excitant, mais faut envoyer du lourd pour que ça se voit, il faut créer une aventure captivante. Mais non, c'est manqué, dans ce 3ème opus on perd toute la magie de la licence... Mise à part ça, la bande de méchants mené par Jack black bof, les gentils... Idem, et la reine... Aucune classe, j'ai même eu envie de lui mettre une gentille petite claque.
Bref, j'ai pas aimé.
Vos dernières séances [films/Animes]
Pour Neverending Story 2, la prochaine étape serait que tu lises le bouquin en fait, dont les éléments ont été repris pour les deux films en fait (et pas que le premier).
Le 3 j'ai jamais osé le voir mais clairement il sort de nulle part lui, c'est du pur mercantilisme.
Moi j'ai vu Predator Badlands.
Je m'attendais au plus mauvais film de la saga. Et non. C'était moyen-sympa, distrayant. Pas mal de trucs qui m'ont agacé, mais ce sont des choix scénaristiques. Maiiiiis pas mal de trucs qui m'ont plu. Dans mon classement sur la saga Predator il rentre direct à la 3eme place, entre Prey et Predator 2 (qui passe donc de la 3eme à la 4eme place).
Le 3 j'ai jamais osé le voir mais clairement il sort de nulle part lui, c'est du pur mercantilisme.
Moi j'ai vu Predator Badlands.
Je m'attendais au plus mauvais film de la saga. Et non. C'était moyen-sympa, distrayant. Pas mal de trucs qui m'ont agacé, mais ce sont des choix scénaristiques. Maiiiiis pas mal de trucs qui m'ont plu. Dans mon classement sur la saga Predator il rentre direct à la 3eme place, entre Prey et Predator 2 (qui passe donc de la 3eme à la 4eme place).
Vos dernières séances [films/Animes]

- "Child's Play", réalisé par Tom Holland, sorti en 1988 -
On débute la fameuse saga : "Chucky" !
J'ai comme un petit traumatisme avec les poupées. Jeune, j'ai vu un extrait de Chucky, je devais avoir dans les 10 ans j'imagine, je sais plus. Ce petit extrait a suffit à me foutre dans la tête que les poupées, c'est flippant. Je continue ma vie pendant 2, 3 ans lorsqu'un jour, début collège, un pote m'invite à dormir chez lui. J'y vais, tout se passe bien jusqu'à ce qu'il me montre la chambre ou j'allais dormir : celle de sa soeur, une psychopathe de la poupée. Mais attention, je parle là de la psychopathe, la vraie. Il faut imaginer une chambre avec des étagères et des poupées exposées de partout... Je suis de nature très réservé et timide, je ne suis pas du genre à réclamer des choses, je me tais et j'encaisse. Résultat : j'ai pas dormi de la nuit. Je ne suis jamais revenu dormir chez ce pote ^^ Voilà pourquoi je n'ai jamais voulu revoir cette saga jusqu'à aujourd'hui ^^ 30 ans plus tard je tente d'exorciser ce mal...
Ça va, je crains toujours les poupées mais je gère bien maintenant. Ce premier opus m'a plu. Je ne me rappelais pas de l'histoire donc c'était une découverte totale. L'aspect vaudou est cool et bien vu. Sinon j'ai beaucoup aimé la réalisation dans son ensemble : ça pète, c'est plutôt bien fait, le rythme est bon. Il y a quelques trucs négatifs bien évidement comme les réactions à la con, le côté invraisemblable de certaines scènes etc. mais ça ne me gêne pas car je le prends comme un film comique/horreur/fantastique. En gros j'ai trouvé le film fun. Les acteurs sont d'ailleurs tous plutôt bon. Bref, c'était cool et j'espère que les suites vont réussir à proposer des choses pertinentes.

- "Vertigo", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1958 -
J'en attendais trop je pense... Ça fait un moment que je veux le voir ce film et j'ai placé la barre trop haut. Je ne l'ai pas trouvé mauvais, mais je ne l'ai pas trouvé génial non plus. J'ai galéré pour ne pas m'endormir tellement c'est lent pendant la première heure. Finalement j'ai craqué... J'ai donc du le terminer après coup.
Dans l'ensemble c'est un film riche, avec pas mal de choses à dire, à comprendre, à savoir (sur la technique)... Bref, je ne lui enlève rien de tout ça, j'en suis bien conscient. Mais ce n'est pas ce qui fait que j'aime ou non une oeuvre. C'est comme pour le jeu vidéo, je ne regarde pas la révolution qu'il a été, mais plus le ressenti que j'en ai aujourd'hui. Du coup le fameux effet "vertigo" ok, mais en fait je m'en fous car 1 sec d'effet pour 2H de film, ça ne change pas l'oeuvre. Ça change l'histoire du cinéma certes, mais pas le film. Et c'est le film qui m'intéresse.
Du coup, pourquoi je n'ai pas apprécié "Vertigo" à sa juste valeur ? Pour plusieurs choses. Le premier point c'est l'histoire en elle-même, je ne l'ai pas trouvé super crédible. Trop de facilités (on sait rien de rien sur le mari et son environnement par exemple, c'est abusé. Mais du coup c'est facile, on cherche pas à comprendre) pour me convaincre. Le second point c'est que je trouve le film long pour rien. Franchement j'aurais préféré que le film parle un peu plus du mari et moins de cette filature et ses nombreuses scènes muettes et longues... J'ai trouvé ça très peu captivant. Disons que j'ai déjà vu bien mieux dans d'autres films. Pourtant je ne crains pas les films lents, j'ai juste besoin d'être pris par l'histoire. Là j'étais pas forcément excité par le délire.
Autre point moyen à mon sens dans la seconde partie : l'histoire d'amour. Je ne suis pas contre, au contraire, mais j'ai pas été transporté par les acteurs. Pas qu'ils jouent mal, j'ai juste pas trouvé ça génial à voir. Je n'ai pas forcément aimé les persos. Je ne ressentais pas grand chose, ça vient surement des dialogues. Va comprendre...
A part ça, les sujets sont complexes, il y a pas mal d'idées (les couleurs, lumières, sentiments etc. il y a une tonne de réflexion derrière le film), de beaux plans et une musique au top (c'est peut-être ce que j'ai préféré).
Du coup c'est peut-être un film qu'il me faudra revoir plus tard... Peut-être que je l'apprécierais plus à ce moment là. Pour le moment, j'ai d'autres films du maître que je trouve plus prenant et que je mets devant celui là.

- "A Beautiful Day in the Neighborhood", réalisé par Marielle Heller, sorti en 2019 -
Belle surprise ce film. Dès l'intro on sent que ça va être spécial. Tom Hanks nous offre un moment lunaire, surtout pour ceux qui n'ont pas connu l'émission américaine pour enfants de 1968 "Mister Rogers' Neighborhood". Ce programme/série éducatif vise les enfants de 2 à 5 ans. Mais en réalité, après visionnage du film, je pense qu'il s'adresse à tous. Dans cette comédie dramatique on suit Lloyd Vogel, journaliste d'Esquire, chargé d'écrire sur le présentateur Fred Rogers. Mais tout ne se passera pas comme prévu.
On comprend très rapidement ce qu'il va se passer, et si on est réceptif à ce qui nous est présenté alors on passe un très bon moment. Sinon ça risque d'être une purge pendant 2H. Moi j'ai beaucoup aimé : le concept de l'émission (et donc du film), la simplicité des leçons du mec, la psychologie (que certains trouveront sûrement "à deux balles", alors que..), l'émotion, le jeu des acteurs (tous sont très très bons à mon sens)... Bref, j'ai vraiment été touché par l'histoire, surtout qu'en plus j'ai une vie qui rejoint un peu celle du journaliste (conflit paternel impardonnable).
Je suis adepte de la simplicité, dans tous les domaines. La psychologie en fait clairement partie. Ça n'a pas besoin d'être compliqué pour être intelligent et vrai. Ce qui est complexe c'est surtout l'explication scientifique du pourquoi (mais on n'a pas besoin de ça pour comprendre et aller mieux), et d'arriver à réaliser certaines actions simples. Un exemple : le pardon. C'est d'une banalité, et pourtant... Dans ce film on nous incite à réfléchir sur ce genre de thème.
Bref, c'était vraiment bien.

- "Child's Play 2", réalisé par John Lafia, sorti en 1990 -
Deuxième opus de la licence... On baisse clairement d'un cran. Les situations "à la con" deviennent monnaie courante, du coup la crédibilité de la poupée en prend un coup. Ça reste marrant à voir, mais on bascule clairement dans le moyen.

- "Mon oncle d'Amérique", réalisé par Alain Resnais, sorti en 1980 -
Bah voilà, là on est à l'inverse de la simplicité dont je parle dans mon avis sur "A Beautiful Day in the Neighborhood". On tombe dans l'explication scientifique froide de la théorie du "cerveau triunique" couplé à une histoire humaine de quelques personnes afin d'imager le merdier.
J'ai trouvé ça assez violent comme concept, il faut clairement faire un effort pour ne pas lacher. Surtout qu'on n'est pas forcément face à une réalisation prenante, ni face à des personnages attachants, ni même à l'écoute de dialogues génialissimes... On est loin de tout ça. Les seules choses qui m'ont fait tenir c'est la narration, le montage et le sujet. Oui car même si c'est froid, ça reste intéressant. Et même si la théorie n'est plus d'actualité, elle a le mérite d'amener une certaine réflexion. Alors certes, c'est une réflexion que j'avais déjà exploré (la conscience, l'inconscience du jeune âge et ce qu'on nous fourre dans le crâne, les conséquences, les obligations liées à tout ça, la capacité de détachement personnelle etc.), et même travaillé dessus il y a quelques années maintenant donc rien de neuf. Mais le fait d'y revenir dessus m'a fait plaisir.
Bref, c'est un film froid et complexe. Il divisera surement violemment les spectateurs.
