lessthantod a écrit : ↑23 oct. 2025 17:59
lessthantod a écrit : ↑18 oct. 2025 17:32
lessthantod a écrit : ↑16 oct. 2025 17:22
J'ai (re)maté le tout premier Toy Story ...
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Sorti en 1995 et réalisé par John Lasseter, Toy Story est le tout premier film des studios Pixar qui les emmènera "Vers l’infini et au-delà" ou le début d'une formidable success story. Il y a 30 ans, Toy Story révolutionnait le monde du cinéma d’animation ... et oui, on a du mal à réaliser, mais Toy Story fête ses 30 ans cette année. C'est le tout premier long-métrage d'animation en images de synthèse. Alors certes, il a pris un coup de vieux, mais pour l'époque c'est un véritable tour de force. Et si le film met en scène des jouets, c'est un choix judicieux, puisque la technologie de l'époque était incapable de rendre correctement la texture de la peau humaine, lui donnant un aspect "plastoc" ... une contrainte qui disparait avec des jouets en plastique.
Woody (la voix de Tom Hanks) est le leader d'une armée de jouets qui appartiennent à un petit garçon nommé Andy. Fait étrange, les jouets s'animent dés lors que les humains quittent la pièce. Woody le cow-boy sera principalement accompagné de zigzag le chien, Rex le dinosaure, Monsieur Patate le grincheux de service, Bayone le petit cochon tirelire et La Bergère une poupée en porcelaine dont Woody est amoureux. Et alors qu'Andy fête son anniversaire, l'idée que des nouveaux jouets viennent les remplacer commence à les inquiéter. Mais cette fois-ci, c'est surtout Woody qui s'inquiète à la vue du jouet dernier cri reçu par Andy, Buzz l'Eclair (la voix de Tim Allen).
Woody le cow-boy a donc peur de se faire détrôner dans le cœur d'Andy et pour cause ... Buzz l'Eclair, c'est le jouet rêvé, pardi ! Il essaye tant bien que mal de faire ami-ami avec Buzz, mais de fil en aiguille, il va se débrouiller pour qu'Andy l'oubli, allant même jusqu'à le pousser par la fenêtre. Les autres jouets l'accusent d'avoir voulu se débarrasser de Buzz et Woody doit par conséquent se mettre à sa recherche. Woody et Buzz vont se retrouver en dehors de la maison et vont devoir s'entraider pour échapper aux dangers du monde extérieur (le pizza Planet). Et surtout, ils devront affronter Sid le voisin d'Andy qui torture les jouets.
Toy Story c'est donc une histoire d'amitié entre Woody et Buzz. Woody va trouver en Buzz le frère qu'il aurait aimé avoir et Buzz va découvrir qu'en fait il n'est qu'un jouet. Tous deux vont devoir unir leur force pour se sortir des "griffes" de Sid pour retrouver Andy à temps, avant qu'il ne déménage. L'un avec son chapeau et ses santiags et l'autre muni d'un faisceaux laser et de deux ailes dépliables, Woody le cow-boy et Buzz le voyageur de l'espace forment un duo détonant. Et c'est parce que ce sont des jouets qui prennent vie à l'abri du regard des êtres humains, que ce duo insolite est possible. L'idée est géniale, car elle permet de réunir deux entités qui ne devraient pas se rencontrer, l'un évoquant le passé et l'autre le futur. Ce constat explique la peur de Woody, le cow-boy du XIXème siècle, de se faire dépasser par Buzz, l'astronaute du XXIème siècle. Woody a peur de tomber dans l'oubli quand il voit Andy s'intéresser à Buzz. Et comme tous ces jouets qui prennent vie sont plus vrai que nature, on est forcément touché par le sentiment légitime que ressent Woody.
On a tous rêvé de voir nos jouets prendre vie quand on était petit et ça, Pixar l'a fait. Ils nous font retourner à l'enfance. Alors bien sûr, visuellement le film a un peu vieillit, ça on ne peut pas le nier. Si Woody et ses amis sont plus vrais que nature, les êtres humains montrés dans le films font très plastoc. Il faudra encore plusieurs années, neuf ans précisément avec Les Indestructibles (2004), avant de voir la technologie s'améliorer au point où les êtres-humains paraissent plus vrais que nature dans un film d'animation assisté par ordinateur. Mais déjà en 1999, avec Toy Story 2, le résultat est nettement plus convaincant et Andy ressemble enfin à un vrai jeune garçon. Là, dans ce tout premier Toy Story, le rendu 3D pour Andy, sa sœur Molly et Sid le tortionnaire, laisse quelque peu à désirer. Et puis, le film est vraiment très court et le scénario est finalement assez linéaire comparé aux autres Pixar qui suivront.
Bref, pour un premier coup d'essaie, ce premier Toy Story est une vraie réussite. C'est peut-être le Pixar le plus enfantin, mais on sent déjà la pate de la firme à la lampe de bureau. Et puis, c'est toujours émouvant de revoir ce film trente ans après l'avoir découvert pour la première fois au cinéma. En 1995 j'avais alors treize ans et ça m'a rappelé de très bons souvenirs.
J'ai maté Toy Story 2 ...
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Sorti en 1999 et réalisé par John Lasseter, Toy Story 2 est bien sûr la suite du premier Toy Story. Assisté cette fois-ci de Ash Brannon et Lee Unkrich à la réalisation, John Lasseter poursuit son travail entamé quatre ans auparavant pour imposer Pixar dans le domaine de l'animation 3D. On reprend donc les mêmes et on recommence, avec Woody et Buzz et quelques petits nouveaux quand même. Toy story 2 c'est un peu une redite du premier film, avec cette-fois-ci, non pas Woody qui part à la rescousse de Buzz, mais Buzz et sa bande qui part à la rescousse de Woody, histoire de lui rendre l'appareil. On poursuit également la thématique de la peur de l'abandon du jouet déjà vu dans le premier film. Et quelque part, ça annonce ce qu'on verra dans le troisième films aussi.
Woody perd confiance lorsque son bras commence à se découdre et qu'Andy décide de partir en colonie de vacance sans lui. Et ça s'empire lorsque la mère d'Andy décide de faire un vide grenier pour se débarrasser de tous les jouets "inutiles". Dixit la mère d'Andy ... "I'm sorry, honey, but you know ... toys don't last forever". Et parmi tous ces jouets "inutiles", il y a le pingouin oublié, qui sert de cale-livres dans la bibliothèque et que Woody veut sauver. Mais en voulant sauver le pingouin, il se fait "voler" par un collectionneur de vieux jouets. Woody finira donc dans un musée consacré aux vieux jouets, au coté de Jessie la cow-girl, de Papi Pépite le chercheur d'or et de Pil-Poil le cheval muet. Woody va donc découvrir ses origines, dans une série de jouets célèbres et commence à se laisser convaincre que sa place est finalement ici, dans un musée dédié à sa gloire.
Forcément, Buzz l'Eclair et sa bande de jouets vont mener une mission de sauvetage pour sauver Woody (schéma inversé du premier film). Le film a de ce fait un arrière goût de déjà vu, mais avec plus d'humour, un ton un peu plus mature (Andy a grandi), beaucoup de références (à Star Wars, à Jurassic Park, à 2001 L'Odyssée de l'espace ...) et des jouets guests en plus (Jessie, Papi Pépite, mais aussi Zurg le grand némésis de Buzz). Et puis, quatre années se sont écoulées entre le premier film et Toy Story 2 et ça se ressent dans la qualité de l'animation et du rendu 3D. Andy lui aussi a changé, il a grandi et forcément, il ne s'intéresse plus autant à ses jouets. Woody a de nouveau peur d'être abandonné par Andy, dixit Jessie ... "You never forget kids like Emily, or Andy, but they forget you".
De nouveaux personnages/jouets font donc leur entrée dans l'univers de Toy Story. On a Jessie la jumelle de Woody dans l'univers western de la série de jouets auxquels ils appartiennent. Jessie est un personnage touchant puisqu'elle a été abandonnée par sa propriétaire, la petite Emily, ce qui renforce les crainte de Woody d'être lui-même abandonné par Andy. Il y aussi Papi Pépite qui a lui aussi quelque chose de très touchant. Heureusement, Buzz va venir le récupérer et au passage devra affronter ses doubles (pleins de Buzz L'Eclair) ainsi que l'Empereur Zurg qui semble sortir d'un épisode de Goldorak. Woody pourra toujours compter sur ses amis, même le jour où éventuellement Andy voudra se séparer de lui, ce qui nous offre une belle ouverture vers Toy Story 3.
Bref, Toy Story 2 coche toutes les cases de la bonne suite. On reprend là où on nous avait laissé à la fin du premier film et on continue l'aventure avec Woody et Buzz et leurs amis. Comme le premier film, c'est court (à peine plus de 1h30) mais rythmé, drôle et touchant, encore un peu trop enfantin pour un Pixar mais bien plus profond qu'au premier abord. On pourra juste lui reprocher la redite, ayant un scénario et des thématiques très proches du premiers film. Il y a aussi un nouveau personnage humain, le méchant collectionneur (la voix de Wayne Knight, plus connu pour son rôle de Newman dans Seinfeld) qui est vraiment très méchant. Il est un peu cliché, mais en même temps ça n'a jamais été les humains, les personnages les plus intéressants dans les Toy Story. C'est pour toutes ces raisons que je continue de préfèrer Toy Story 1 au 2, mais de très peu. (7.5/10)
J'ai maté Toy Story 3 ...
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Sorti en 2010 et réalisé par Lee Unkrich, Toy Story 3 est, comme vous le savez, la suite de Toy Story 2 (1999). Il aura donc fallu attendre onze ans pour connaitre la suite des aventures de Woody et Buzz L'Eclair. Seul Lee Unkrich est de retour à la réalisation, John Lasseter n'étant mentionné cette fois-ci que comme coscénariste. Toy story 3 devait conclure à l'époque ce qu'on pensait être une trilogie, mais vous n'êtes pas sans savoir, qu'un Toy Story 4 est sorti en 2019 et même qu'un Toy Story 5 est prévu pour 2026. Quoi qu'il en soit, Woody et Buzz pourront toujours compter l'un sur l'autre. Dans Toy Story 1, c'était Woody qui tentait de sauver Buzz, puis c'est Buzz qui tentait de sauver Woody dans le 2. Et dans le 3, c'est de nouveau Woody qui endosse le rôle de sauveur.
Andy a maintenant dix-sept ans et s'apprête à entrer à l'université. Depuis plusieurs années déjà, Woddy, Buzz L'Eclair et tous leurs amis sont bien rangés dans un coffre à jouets dans la chambre d'Andy. Tout ce petit monde s'ennuie et tous se sont résignés à être peu à peu oubliés. Devant cette situation qui voit Andy quitter sa chambre d'adolescent, sa mère lui propose de faire don de ses jouets à la crèche de Sunnyside. Et alors qu'ils craignaient le pire, la crèche leur apparait comme un paradis perdu pour jouets, un endroit où les enfants sont prêts à jouer avec eux pour l'éternité et au-delà. Quant au big boss du coin, l'ours peluche rose prénommé Lotso, il leur promet un monde idéal ... mais comme nous le savons tous, l'idéal n'est pas de ce monde. Les jouets d'Andy vont en fait vivre un véritable enfer sous la dictature de Lotso, l'ours en peluche rose étant en quelque sorte le parrain local. Lui et ses acolytes se réservent la meilleure position à la crèche, auprès des plus grands qui prennent soin des jouets, à l'inverse des plus petits qui les martyrisent.
Et pendant ce temps là, Woody qui croyait partir avec Andy à l'université, se retrouve à Sunnyside en voulant une fois de plus sauver ses amis. Mais Woody n'étant pas résolu à quitter Andy, il quitte seul la crèche pour partir à la recherche d'Andy. Il est alors récupéré par Bonnie, une petite fille dont la mère est l'une des employées à la crèche de Sunnyside. Auprès de ses nouveaux amis jouets qui appartiennent à la petite fille, Woody retrouve le sourire. Mais lorsqu'il apprend le destin funeste de ses anciens amis à Sunnyside, il va une fois de plus tenter de les sauver. Woody a décidément un très grand cœur ... "au travers des périls un grand cœur se fait jour".
Avec Toy Story 3, on est toujours sur le thème de la peur de l'abandon. Le récit s'inscrit de ce fait dans la parfaite continuité des deux précédents films, avec bien sûr comme à chaque fois son petit lot de nouveautés. Dans les petits nouveaux, nous avons donc Lotso et ses acolytes, ainsi que Barbie qui cherche son Ken. Parmi les acolytes de Lotso, on retiendra surtout son bras droit Big Baby, un poupon grandeur nature qui semble sortir d'un film d'horreur avec son œil cassé et sa démarche pataude. Avec Barbie & Ken, on a droit à une véritable comédie romantique à l'intérieur du film et c'est franchement très réussi. Les scènes avec Barbie & Ken sont parmi les plus réussies du film. Quant à Lotso, cet ours en peluche rose en apparence si mignon, on va comprendre pourquoi il est devenu si méchant, avec toujours cette idée de la peur de l'abandon de désir de revanche sur le destin. L’abandon a été un traumatisme pour lui et il ne s’est clairement pas remis d’avoir été remplacé.
Bref, avec cette trilogie Toy Story, difficile de dire quel volet est meilleur que l'autre. Tous les films sont aussi bons les uns que les autres, pour former une trilogie quasi parfaite. Et tout aussi parfaite est la conclusion de cette saga ...
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Woody va libérer ses amis des griffes de Lotso puis les ramener à Andy. Mais l'aventure ne s'arrête pas là, Woody va ensuite suggérer à Andy d'offrir ses jouets à Bonnie. Avant de partir pour l'université, Andy s'arrête chez la petite fille tôt dans la matinée pour lui léguer tous ses vieux jouets. Andy a du mal à lâcher Woody, mais il s'y résout finalement, car il sait que Woody et les autres jouets seront entre de bonnes mains avec la petite fille. C'est un beau message de remerciement envers ses jouets et de transmission entre générations.
Aprés une si belle conclusion, si émouvante et réconfortante, c'était difficile d'imaginer un Toy story 4 et pourtant ils l'ont fait. Difficile d'être serein à l'idée d'un 4, mais j'ai relativement confiance avec les studios Pixar et je demande à voir ...
J'ai maté Toy Story 4 ...
Sorti en 2019 et réalisé par Josh Cooley, Toy Story 4 avait pour lourde tâche de succéder à Toy Story 3 (2010) qui avec le 1 et le 2 formait une trilogie quasi parfaite. C'était très risqué de relancer une saga qui s'était parfaitement conclu avec le 3 et je peux déjà dire que le pari est gagné. Il aura donc fallu attendre neuf ans pour retrouver Woody et Buzz L'Eclair et l'attente aura été récompensée, tant ce Toy story 4 est réussi. Cette fois-ci, c'est Josh Cooley qui officie à la réalisation et avec lui une pléiade de (co)scénaristes (pas moins de huit). Quant à John Lasseter et Lee Unkrich, ils ne sont que très lointainement impliqués dans cette suite. A première vue, tout ça, ça n'inspire pas confiance et pourtant, ça fonctionne. Josh Cooley a beau être un novice chez Pixar, il valide le projet et à la fin du film on se dit que finalement, malgré toutes nos craintes, ça valait le coup d'en faire un quatrième.
Toy Story 4 reprend là où on nous avait laissé à la fin du 3. On retrouve donc Woody, Buzz et compagnie chez Bonnie, la petite fille qui les a accueillis à la fin du 3. Mais voilà qu'un nouveau jouet débarque dans la petite famille de Woody, la fourchette Forky (la voix de l'excellent Tony Hale), une fourchette jetable bricolée, qui au lieu de devenir un déchet, devient le jouet préféré de Bonnie. Lorsque Bonnie et ses parents partent pour faire du camping, ils emportent les jouets avec eux. Et lorsque Forky se perd en chemin, Woody va partir à sa recherche pour le ramener à Bonnie. De péripéties en péripéties, on va se retrouver dans une fête foraine et une boutique d'antiquités proche du camping. Woody va croiser le chemin de nouveaux protagonistes et de potentiels antagonistes, une armée de pantins désarticulés au service d'une poupée en porcelaine désabusée prénommée Gabby Gabby (la voix de Christina Hendricks). Et pendant ce temps-là, Buzz L'Eclair et les autres jouets de Bonnie vont devoir retenir le camping-car le temps que Woody revienne avec Forky.
De Toy Story en Toy Story, le scénario se répète, le cow-boy au grand cœur va aider ses amis et sauver l'un d'entre eux, ici Forky. Si on retrouve le Woody qu'on connait si bien, Buzz quant à lui est un peu en retrait ici. Et pour cause, il y de nombreux nouveaux protagonistes dans Toy Story 4, Forky et Gabby Gabby, mais aussi Benson (la voix de Timothy Dalton) le bras droit de Gabby Gabby, les deux peluches Ducky et Bunny (la voix de Jordan Peele et Keegan-Michael Key) et le cascadeur canadien Duke Caboom (la voix de Keanu Reeves). Tous les personnages secondaires bénéficient d'une écriture soignée et ont une trajectoire scénaristique qui justifie leur présence. Non vraiment, au niveau de l'écriture des personnages, ce Toy Story 4 est un exemple du genre. C'est du grand Pixar à ce niveau là.
Et puis, il y a le grand retour de la bergère, absente dans Toy Story 3. La bergère et Woody seront au centre du scénario de ce nouvel opus. Dés la scène d'ouverture du film, on nous explique pourquoi la bergère était absente du 3. Neuf ans plus tôt, la petite sœur d'Andy s'était lassée de la poupée en porcelaine et l'avait mise dans un carton. Woody est triste d'avoir perdu celle qu'il aimait et ce sont donc les grandes retrouvailles, neuf ans après, entre le cow-boy au grand cœur et la poupée en porcelaine. L'histoire d'amour à peine esquissée dans les deux premier Toy Story, va se poursuivre ici et peut-être même se concrétiser. Woody qui aura toujours été fidèle aux humains, sera tiraillé entre son amour pour la bergère qui est libre et impétueuse et son amitié avec Buzz et les autres jouets qui appartiennent maintenant à Bonnie.
Dans Toy Story 4, il y a aussi Gaby Gaby qui a un défaut de fabrication au niveau de sa boite vocale et c'est selon elle la source de tous ses problèmes. Aucune petite fille n'a voulu l'acheter à cause de ça. Or, elle est jalouse de Woody qui possède le même modèle de boite vocale et elle voudra bien sûr lui dérober pour qu'une petite fille s'intéresse à elle. C'est une antagoniste très intéressante, car ambiguë. En fait, c'est une méchante qui n'en est pas vraiment une et c'est en cela qu'elle est très touchante. Elle souffre de sa solitude et veut juste être aimée par une petite fille. Et puis, il y a Duke Caboom, un jouet inspiré du plus grand de tous les cascadeurs canadiens. Au guidon de sa moto surpuissante, il est un incapable de reproduire les cascades de son héros et est de ce fait remisé au fond de la boutique d'antiquités. C'est le personnage comic relief du film et pour le coup il est très drôle (et touchant aussi).
Toy Story 4, plus que tous les autres Toy Story, est un film sur Woody. Il devra faire un choix, retourner auprès de Bonnie ou rester avec l'amour de son cœur. Qui plus est, au début du film on voit bien que Bonnie commençait à se désintéresser de Woody le cow-boy et préfère Jessie la cow-girl. Le film a de ce fait un petit côté féministe avec la bergère, Jessie et Bonnie qui prennent le pouvoir ici. Mais rassurez-vous, au est loin du discours féministe asséné à coups de marteau. C'est au contraire fait avec beaucoup d'intelligence et de subtilité. Mais pour revenir au choix cornélien que doit faire Woody ...
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Au final, Woody va choisir la bergère et dire au revoir à ses amis. Il va enfin se libérer de ses obligations auprès des humains (d'abord il y a eu Andy et ensuite il y a eu Bonnie) et faire ses adieux auprès de ses anciens amis jouets. Enfin, il va penser à lui avant de penser aux autres, pour pleinement vivre son amour avec la bergère. Il ne sera plus le jouet de personne et passera le flambeau à Jessie en lui donnant l'étoile de shérif.
Bref, à l'image de la fin dans Toy Story 3 qui était la plus belle fin possible pour Andy, ici dans Toy Story 4 c'est la plus belle fin possible pour Woody. Toy Story 4 apporte sa pierre à l'édifice des Toy Story, sans trahir le 3. On pourrait presque parler d'épisode parallèle au 3. (8.5/10)