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[Antarka]

Team Tryphon pour Titanic perso. Il se laisse regarder pour le côté film catastrophe. La romance par contre, elle marche pas du tout je trouve.

[wiiwii007]

Au contraire je trouve qu'elle fonctionne super bien cette romance. Après, que les persos ne soient pas développé ne me dérangent absolument pas. L'intérêt n'est pas là dedans à mon sens donc ça ne me choque pas. Pour moi c'est un peu comme dire qu'il manque des décors (ou qu'ils sont pas super) dans le Dîner de cons. Ce serait un plus mais c'est clairement pas un élément essentiel pour apprécier ce genre de film.

[Antarka]

Ouais j'sais pas. Perso elle m'a jamais touché. Je saurais pas dire si ça vient d'un manque de développement des personnages, ou du fait qu'ils sont des poncifs personnifiés. C'est la raison, en tout cas, pour laquelle je trouve ce film beaucoup trop long (logique si j'aime pas cette romance) et que la fin du film m'a fait bailler non-stop (en plus y'avait de la place pour deux sur cette planche).

Je suis loin d'être hermétique aux histoires d'amour après. J'irais jusqu'a dire que plus je vieillis et plus ça me touche facilement. Mais Titanic nan, l'histoire entre Jack et Rose elle me touche pas du tout.

Par contre tout ce qui touche à la catastrophe en elle-même c'est encore super bien fait. J'ai vu beaucoup de documentaires sur le sujet et chaque fois les vfx sont bien en dessous. Dommage parce que j'aurais clairement aimé une approche davantage Documentaire sur ce film.

[lessthantod]

Pour Titanic, c'est sûr que ça n'arrive pas à la cheville d'Autant en emporte le vent ... à des années lumière, même !

@lessthantod

avec un rebondissement final qui en fait l'un des meilleurs twists de toute l'histoire du cinéma.

Et bien..a ce point la ?

Le plus dingue, c'est que c'est une histoire vraie !

[lessthantod]

J'ai maté Conversation Secrète de Francis Ford Coppola ...



Sorti en 1974 et réalisé par Francis Ford Coppola, Conversation Secrète est certes un film d'espionnage, mais c'est aussi et surtout un thriller psychologique. C'est une étude psychologique d'un personnage qui sombre peu à peu dans la paranoïa. Coïncidence ou pas, le film sort 1974, en plein milieu du scandale des écoutes du Watergate sous la présidence Nixon. Le film colle évidemment avec l'actualité de l'époque, qui voit de nouvelles technologies d'espionnage émerger. Et puis, après avoir vu Conversation Secrète, comment ne pas penser à Fenêtre sur Cours (1954) d'Alfred Hitchcock et à Blow Up (1966) de Michelangelo Antonioni aussi ? Et ne parlons même pas du Blow Out (1981) de Brian De Palma qui semble s'être grandement inspiré du film d'Antonioni, mais aussi de celui de Coppola. Comme ses ainés, le film s'intéresse au voyeurisme et questionne les libertés individuelles.

Harry Caul (Gene Hackman) est un détective privé, spécialiste de la filature et amateur de saxophone (détail qui aura de l'importance plus tard). Il nous apparait tout de suite comme un personnage froid, solitaire et limite dépressif. En fait, il n'est pas totalement seul, puisqu'il a un coéquipier Stan (John Cazale) et une maitresse Amy (Teri Garr) qu'il loge à ses propres frais. Son métier, c'est de placer des gens sur écoute pour percer leurs secrets, d'où le titre du film Conversation secrète. Sa dernière mission, commandité par un haut dirigeant qui se tient secret, consiste à mettre sur écoute un couple bien ordinaire au premier abord. Les bribes de conversation qu'il arrive à isoler, lui montent à la tête, au point où il en devient complètement parano. Il perçoit une menace envers le couple, qui semble se sentir en danger. Il est assailli par des sentiments de culpabilité et de remords, pressentant que ses écoutes pourrait mettre en danger le jeune couple.

Dés le début du film, la caméra nous place en tant que spectateur/voyeur. On suit Harry Caul, qui à son tour espionne le couple. A partir de là, on va assister à la descente en enfer de cet homme qui sombre peu à peu dans la paranoïa, à la lisière de la folie. On est plongé dans la solitude d'un homme qui ne sait plus qui il est et pourquoi il fait tout ça. Gene Hackman est au centre du scénario, présent sur chaque plan du film et sa prestation est remarquable. C'est un rôle inhabituel pour Gene Hackman, qui est tout le temps dans le sous-jeu, qui ne parle pas ou peu. Il joue est un parfait anti-héros, asocial, mal fringué et pas spécialement attirant.

Harry Caul se semble rien maitriser, il se fait éconduire par sa maitresse et se fait manipuler deux fois, par la prostituée (Elizabeth MacRae) et par son concurrent (Allen Garfield). Quant au client qui a commandé les écoutes, il ne le verra jamais ou presque jamais, puisque Robert Duvall qui l'interprète ne fait qu'une brève apparition sur la fin. Le client se fait donc représenter par un intermédiaire interprété par Harrison Ford (l'un de ses premiers rôles majeurs au cinéma) qui va lui aussi le manipuler jusqu'à la fin ...

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Au final, Harry Caul se rend compte qu'il a mal interprété la conversation du couple : "He'd kill us if he got the chance". Le couple ne dit pas "il nous tuerait s'il en avait l'occasion", mais il pense plutôt prendre les devant et tuer l'homme qui est le mari de la femme du couple. C'est une bête histoire de tromperie dans le couple, avec l'amant qui veut se débarrasser du mari. Harry Caul s'est fait manipulé jusqu'au bout et comprend qu'il est à son tour mis sur écoute. Il pète un plomb et détruit tout son appartenant pour retrouver le mouchard, y compris la statu de Marie (il perd même la foi). Le seul objet qu'il refuse de casser, c'est son précieux saxophone. C'est la seule chose qu'il maitrise encore, le son qui sort de son saxophone. Et pourtant, Il est fort à parier que le mouchard est dedans, mais on ne le saura jamais ... FIN !

Conversation Secrète n'est pas le film le plus connu dans la carrière de Francis Ford Coppola et on préfère généralement citer la trilogie du Parrain, Apocalypse Now ou Dracula. Et pourtant, c'est du très bon Coppola, qui mériterait d'être (re)découvert et d'être plus reconnu. Certes, il a obtenu sa première palme d'or grâce à ce film, mais elle sera vite éclipsée par sa deuxième palme (Apocalypse Now en 1979) et c'est fort dommage. Et si le rythme est parfois très lent, c'est pour mieux servir le propos du film. Bref, Conversation Secrète n'est peut-être pas du niveau d'un Apocalypse Now, mais ça reste un brillant exercice de style.

[Gringos10]

C'est un des meilleurs Coppola en effet, moins spectaculaire que ses films les plus connus, mais tout aussi bien réalisé.

[wiiwii007]

- "Permis de construire", réalisé par Éric Fraticelli, sorti en 2021 -

@Gringos10 : Un film pour toi ^^

Une petite comédie sur la Corse et les corses. Bon il y a aussi une petite histoire d'héritage, de terrain à construire... Un français qui construit en Corse, sympa comme histoire.

En vrai ça reste assez moyen. La faute à certains dialogues pas toujours bien sentis, un jeu d'acteur en dents de scie et une histoire finalement assez basique... Mais il y a de beaux décors et quelques scènes qui donnent le sourire.

[lessthantod]

J'ai maté Outsiders de Francis Ford Coppola ...



Sorti en 1983 et réalisé par Francis Ford Coppola, Outsiders est l'adaptation d'un roman du même nom de S. E. Hinton. Il adaptera également dans un même mouvement Rusty James (1984) du même auteur et de nouveau avec Matt Dillon et Diane Lane au casting. Se déroulant dans les années 60, Outsiders est à la fois un teenage movie dans la plus pure tradition américaine, mais aussi un film sur la lutte des classes. Attention, ce n'est pas un film sur la ségrégation raciale entre les noirs et les blancs, comme on aurait pu le croire, mais plutôt entre les riches et les pauvres.

Dans les années 60, nous retrouvons deux bandes rivales qui s'affrontent dans une petite ville de l'Oklahoma. D'un côté, nous avons donc les Greasers/les pauvres avec les cheveux gominés et pas d'avenir et de l'autre côté, nous avons les Socs/les riches biens sous tous rapports et promis à un brillant avenir. Tout les oppose et bien sûr ils ne s'apprécient pas. Le film s'intéresse plus particulièrement aux trois frères Curtis qui sont membres des Greasers, avec Ponyboy (C. Thomas Howell) qui a treize ans et ses deux frères, Darrel (Patrick Swayze) le plus âgé et Sodapop (Rob Lowe) le cadet. Chez les Greasers, on retrouve également le meilleur ami de Ponyboy, Johnny (Ralph Macchio) qui a seize ans, mais aussi Dallas (Matt Dillon) qui est le plus imprévisible de la bande, Two-Bit (Emilio Estevez) qui est un fan de dessin animés et Steve Randle (Tom Cruise) qui fait des salto arrière, pour les premières cascades de Tom Cruise au cinéma.

Ponyboy étant le plus jeune de la bande, ce n'est pas facile pour lui. Il subit les provocations des Socs, sans toujours trop savoir comment se défendre. De plus, il a perdu ses parents et c'est son frère ainé Darrell qui a repris les responsabilités familiales. Mais ça ne l'empêche pas de rêver, se prenant pour Paul Newman après avoir vu l'Arnaqueur. Lorsqu'il rencontre Cherry (Diane Lane), tout bascule pour lui. Cherry étant une Socs, son petit ami se sent offensé par l'imprudence de PonyBoy. La situation s'envenime entre PonyBoy et les Socs, jusqu'au moment où, tard dans la nuit, lui et son meilleur ami Johnny se retrouvent piégés par ces derniers non loin d'une fontaine. Après la bagarre, Ponyboy se réveille et observe la fontaine remplie de sang. C'est Johnny qui a poignardé un Socs qui tentait de noyer Ponyboy dans la fontaine. Tous deux vont alors devoir fuir ...

Outsiders est un drame sociale centré sur Ponyboy. Il est pris entre deux figures fraternels/paternels que sont Dallas et Darrel. Dallas est la mauvaise influence du groupe, il est sorti de prison et on sent qu'il est à deux doigts d'y retourner. Darrel quant à lui est le grand frère protecteur, qui veut le meilleur pour son petit frère, mais qui ne sait pas comment l'exprimer. La relation entre les trois frères Curtis est très touchantes, avec le cadet qui est pris en étau entre ses deux autres frères. Tout aussi intéressante est la relation entre Ponyboy et Johnny avec le thème de la perte de l'innocence («Nothing Gold Can Stay». Et puis il y a Dallas, qui est un pur personnage tragique. On ne sait pas exactement comment ça va finir pour lui, mais on sait que ça va finir mal !

Seulement dommage que le seul personnage féminin du film soit si peu exploité. Au début, on croit que Cherry c'est un peu la Juliette qui s'éprend de son Roméo, mais l'idée sera vite coupée court. Non, ce qui intéresse Francis Ford Coppola ici, ce n'est pas cette petite amourette à la Roméo et Juliette, ce qui l'intéresse c'est cette lutte sociale et cette prédestination sociale. Quand on nait pauvre (ou badguy), est-on destiné à être pauvre (ou badguy) toute notre vie ?

Bref, Outsiders est un très bon teenage movie, dans la même veine qu'un Stand by me (1986) ou qu'un Breakfast Club (1985). On sent aussi chez Francis Ford Coppola une forte influence de la Fureur de vivre (1951) et de West Side Story (1961), avec une histoire un peu à la Roméo et Juliette. C'est un film difficile à classer, ça part parfois dans tous les sens et ça manque aussi de maitrise. On sent que c'est un petit projet pour lui et qu'il avait besoin d'un peu de repos après le tournage cataclysmique d'Apocalypse Now. Alors certes, ce n'est pas le meilleur film de Coppola, mais son savoir-faire est bien là.

[wiiwii007]

- "Mes très chers enfants", réalisé par Alexandra Leclère, sorti en 2021 -

Encore une petite comédie sans ambition. Dommage vu le thème abordé. J'aurais vraiment aimé que le sujet soit plus creusé. Il y avait de quoi faire sur la solitude des parents et l'égoïsme des enfants. Mais non, tout cela n'est pas vraiment exploité, on reste en surface. L'excès comique tente de camoufler tout ça, mais ça ne prend pas. On sent clairement un manque d'écriture. La fin en est d'ailleurs la plus belle preuve. Elle tombe comme ça, tranquillement et bizarrement. Alors oui, l'émotion est tout de même là (merci la chanson "mon vieux") mais non, ça méritait mieux que ça à mon sens.

Sympa car certaines vannes m'ont bien plu, mais pas plus.

[Paulemile]

Tu te fais toute la filmo de Didier Bourdon, wiiwii ? ^^

J'ai vu Sinners hier.


Bah purée, ça envoie. Je connaissais pas du tout le pitch, qui pour une fois n'est pas du tout dévoilé dans la bande annonce que j'avais vue. Et ça a trop fonctionné sur moi. J'ai vraiment kiffé. Et la B.O. oh là là, trop stylée !

[lessthantod]

C'est un des meilleurs Coppola en effet, moins spectaculaire que ses films les plus connus, mais tout aussi bien réalisé.

Je crois quand même que je lui préfère Blow Out de De Palma, mais c'est une bonne découverte en effet. Aprés le film est vraiment très lent, mais c'est son seul défaut.

[wiiwii007]

Tu te fais toute la filmo de Didier Bourdon, wiiwii ? ^^

J'ai vu Sinners hier.


Bah purée, ça envoie. Je connaissais pas du tout le pitch, qui pour une fois n'est pas du tout dévoilé dans la bande annonce que j'avais vue. Et ça a trop fonctionné sur moi. J'ai vraiment kiffé. Et la B.O. oh là là, trop stylée !

Oui, en ce moment c'est Didier Bourdon ^^ On arrive bientôt à la fin d'ailleurs.

[Kannagi]

Je ne regarde plus trop souvent de film , mais il y'avait un film que je voulais voir Event Horizon , parce que vu son speach , je me disais "je l'ai vu ou pas ?" , au final non pourtant l'histoire me disait un truc

Event Horizon

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Alors Event Horizon est un film de 1997 , SF horreur , en gros , un vaisseau spatial doit aller près de Neptune, parce qu'un ancien vaisseau spatial qui pouvait aller plus vite que la lumière (enfin pas vraiment il pli l'espace pour rejoindre deux point) , mais ce vaisseau avait disparu pendant 7 ans.
Et ils y vont parce qu'ils ont reçu un étrange message eux d’horreur de cri , et d'un appel à l'aide en latin.
Ben du coup , il se trouve dans un espace huit clos , où personen peut les aidé et que les passager voit des visions d'horreurs sur le vaisseau et pas de survivant.

Bref vous avez compris l'histoire , ce que j'en pense, pas un mauvais film , cela se voit que le film à été coupé dans les scènes gore , j'ai eu le sentiment que c'était un peu "soft" , alors que l'ambiance du film amené à autre chose, une ambiance oppressante et gore pour avoir plus l'impression que c'est un vaisseau de l'enfer.
Je trouve la fin un peu décevante.

Pandorum :

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Un autre film pareil SF horreur sorti en 2009 , l'histoire en 2150 bidule, un vaisseau quitte la terre parce que trop peuplé et donc ils vont partir dans une autre planète.
Problème comme les personnes sont en mode "stase" (bref endormir les gens pour leur long voyage) , ben il y'a un effet secondaire d'amnésie , donc il ne se souvienne pas de pourquoi ils sont là , mais découvre que le vaisseau est rempli de créature cannibale.

Le film est sympa, mais j'ai moins aimé que Event Horizon (qui sont un peu semblable ) , les créatures ne me sont jamais paru comme une véritable menace vu qu'ils arrivent à les esquiver à chaque fois, sans trop de difficulté.
Seul la partie découvrir ce qui s'est passé et le plus intéressant entre l’enquête et les souvenir qui revienne, mais pas assez poussé pour que ça soit totalement passionnant.
La fin est passable.
Le truc c'est que le film fait pas vraiment flippé du tout , mais l'ambiance est sympa.

[Urbinou]

J’ai tellement préféré pandorum perso, event horizon je ne pense même pas l’avoir fini en fait.

[Esperluette]

J'ai vu 2 films de Johnnie To, Election 1 & 2, les 2 sont consacrés à une triade de Hong Kong, la Wo-Shing, dont les anciens élisent un nouveau parrain tous les 2 ans.

Dans Election 1 (Hei She Hui, 2005), deux candidats s'opposent : Lok (Simon Yam) un candidat modéré respectueux des traditions qui a les faveurs des anciens, l'autre Big D (Tony Leung) une tête brûlée prêt à tout pour accéder au pouvoir y compris menacer, torturer les anciens et voler le baton sacré symbole du pouvoir.
Assassinats, trahisons et démonstrations de loyauté bidons, il n'y a pas de mafieux héroïques dans cette histoire mais que des timbrés qui utilisent les traditions uniquement dans leur intérêt. La violence n'est pas esthétisée mais brute (comme dans les premiers Kitano par exemple). Les effets spéciaux ont vieillis et font un peu cheap. Sinon le film est super, la fin quand big D propose une direction à deux têtes est excellente !

Dans Election 2 (Hak se wui yi wo wai, 2006) qui se passe 2 ans plus tard, Lok qui arrive au bout de son "mandat" veut être réélu à l'encontre des traditions. Il va s'opposer à Jimmy (Louis Koo) candidat malgré lui qui souhaite mener un business légal aux yeux de la police et qui a les faveurs des anciens. Dans ce face-à-face où le boss ne veut pas quitter le pouvoir, le challenger beau gosse va devoir se salir les mains et aller crescendo dans la violence pour s'imposer. Un film plus noir que le 1er mais un peu plus prévisible et froid.

[Gringos10]

C'est un des meilleurs Coppola en effet, moins spectaculaire que ses films les plus connus, mais tout aussi bien réalisé.

Je crois quand même que je lui préfère Blow Out de De Palma, mais c'est une bonne découverte en effet. Aprés le film est vraiment très lent, mais c'est son seul défaut.

C'est évidemment volontaire ce rythme monotone qui symbolise la vie du personnage de Gene Hackman (rip) et la réalité de l'espionnage, loin des fantaisies cinématographiques habituelles.
Sinon, sans spécialement le préférer j'aime beaucoup Blow Out également.
Par contre Blow Up, je n'ai rien compris au délire.

Tu enchaînes les Coppola, c'est Rumble fish le prochain ?

[Gringos10]

J'ai vu 2 films de Johnnie To, Election 1 & 2, les 2 sont consacrés à une triade de Hong Kong, la Wo-Shing, dont les anciens élisent un nouveau parrain tous les 2 ans.

Dans Election 1 (Hei She Hui, 2005), deux candidats s'opposent : Lok (Simon Yam) un candidat modéré respectueux des traditions qui a les faveurs des anciens, l'autre Big D (Tony Leung) une tête brûlée prêt à tout pour accéder au pouvoir y compris menacer, torturer les anciens et voler le baton sacré symbole du pouvoir.
Assassinats, trahisons et démonstrations de loyauté bidons, il n'y a pas de mafieux héroïques dans cette histoire mais que des timbrés qui utilisent les traditions uniquement dans leur intérêt. La violence n'est pas esthétisée mais brute (comme dans les premiers Kitano par exemple). Les effets spéciaux ont vieillis et font un peu cheap. Sinon le film est super, la fin quand big D propose une direction à deux têtes est excellente !

Dans Election 2 (Hak se wui yi wo wai, 2006) qui se passe 2 ans plus tard, Lok qui arrive au bout de son "mandat" veut être réélu à l'encontre des traditions. Il va s'opposer à Jimmy (Louis Koo) candidat malgré lui qui souhaite mener un business légal aux yeux de la police et qui a les faveurs des anciens. Dans ce face-à-face où le boss ne veut pas quitter le pouvoir, le challenger beau gosse va devoir se salir les mains et aller crescendo dans la violence pour s'imposer. Un film plus noir que le 1er mais un peu plus prévisible et froid.

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Ça fait un moment que je dois les mater ceux là

[Kannagi]

De même , surtout que j'apprécie beaucoup Simon Yam comme acteur

[wiiwii007]

- "La Guerre des Lulus", réalisé par Yann Samuell, sorti en 2022 -

Tiré d'une BD que je ne connais pas, La guerre des Lulus est un film racontant l'histoire de 4 jeunes orphelins (+ une fille) pendant la guerre de 14/18. Ces derniers, après avoir fugué, se retrouvent seuls face à la menace allemande...

Le scénario est plutôt cool. J'étais emballé au début mais le jeu des acteurs m'a vite cassé les noix. J'ai trouvé ça vraiment limite malheureusement. C'est dommage car la réalisation est plutôt soigné avec quelques bonnes idées et de beaux plans renforcés par un son qui fonctionne bien. Les événements sont sympas également, surtout le déserteur (meilleur acteur du lot) et sa petite histoire simple mais terrible... En fait il n'y a que le jeu d'acteur qui tache là dedans, et peut-être aussi le manque de renouvellement dans l'enchaînement des événements. On suit un même schéma tout le long du film.

Sympa tout de même car j'ai aimé l'ambiance générale et certaines scènes assez violentes et surprenantes pour un film avec des gosses.

[Cormano]

Ça fait longtemps qu'un dessin animé ne m'avait pas autant emballé. La qualité de l'animation est bluffante, de même que la direction artistique en général, c'est un régal visuel et sonore qui mérite d'être vu sur grand écran. L'histoire, une sorte de voyage initiatique d'un groupe d'animaux non anthropomorphes (ils font quand même des trucs que de vrais animaux ne feraient pas, mais ça passe car c'est une sorte de fable), nous embarque dans un superbe voyage qui laisse place aux émotions et à l'interprétation que chacun peut s'en faire. Gros coup de cœur qui a conquis toute ma petite famille

[wiiwii007]

Il est sur ma liste celui là !

[Paulemile]

Ça fait longtemps qu'un dessin animé ne m'avait pas autant emballé. La qualité de l'animation est bluffante, de même que la direction artistique en général, c'est un régal visuel et sonore qui mérite d'être vu sur grand écran. L'histoire, une sorte de voyage initiatique d'un groupe d'animaux non anthropomorphes (ils font quand même des trucs que de vrais animaux ne feraient pas, mais ça passe car c'est une sorte de fable), nous embarque dans un superbe voyage qui laisse place aux émotions et à l'interprétation que chacun peut s'en faire. Gros coup de cœur qui a conquis toute ma petite famille

J'avais adoré au ciné. Même mon gamin de pas encore quatre ans à l'époque avait pleuré pendant une scène particulièrement émouvante.
J'ai déjà envie de le revoir ^^

[Gringos10]

Idem, belle surprise et un excellent souvenir de cinéma.

[ankx]

Il fait partie des films sur ma liste "à visionner en famille".
La bande annonce m'avait clairement conquise.

[lessthantod]

J'ai maté C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée ...



Sorti en 2005 et réalisé par Jean-Marc Vallée, C.R.A.Z.Y. est un film québécois dont l'histoire se déroule dans les années 60 et 70. C'est une chronique familiale, avec ses joies et ses peines. Les Beaulieu ont cinq garçons (Christian, Raymond, Antoine, Zachary et Yvan), ce qui forme l'acronyme C.R.A.Z.Y., mais Crazy c'est aussi la chanson préférée du père qui adore la chanteuse Patsy Cline. C'est avec ce film que Jean-Marc Vallée a connu son premier grand succès en salle et qu'il a pu par la suite conquérir l'Amérique. On lui doit notamment Dallas Buyers Club (2013) avec Matthew McConaughey et Jared Leto, ainsi que Demolition (2015) avec Jake Gyllenhaal et Naomi Watts. Et si je vous fais un rapide CV du bonhomme, c'est parce qu'il nous a malheureusement quitté en 2021 à l'âge de 58 ans. Petite anecdote pour finir ce préambule, c'est le fils de Jean-Marc Vallée qui incarne Zachary jeune enfant.

Le scénario se concentre sur l'enfance puis l'adolescente de Zachary (Marc-André Grondin) qui est le quatrième garçon de la famille Beaulieu. Le père Gervais Beaulieu (Michel Côté) se félicite de n'avoir que des garçons, Christian (Maxime Tremblay) qui est l'intello de la famille, Raymond (Pierre-Luc Brillant) qui est le rebelle, Antoine (Alex Gravel) qui le grand sportif (et pétoman à ses heures perdues), Zachary qui cherche encore son identité sexuelle et le petit dernier né Yvan (Félix-Antoine Despatie) qui débarque en cours de film. Zachary aimerait s'émanciper au sein d'une famille très croyante, lui qui, ironie du sort, est né un 25 décembre. La relation avec son père n'est pas au plus beau fixe et il n'y a que sa mère Laurianne Beaulieu (Danielle Proulx) qui trouve grâce à ses yeux.

La quête identitaire (le "Qui suis-je ?") et la relation conflictuelle avec le père (le "je t'aime, moi non plus !") sont au centre du film, mais il y a aussi la relation avec les frangins, avec la maman protectrice et avec Michelle (Natasha Thompson) sa petite-amie. C'est Marc-André Grondin qui incarne Zachary de quinze ans à vingt ans et plus, et que vous connaissez peut-être, puisqu'il a eu une petite carrière en France, son rôle le plus marquant étant dans Le Premier Jour du reste de ta vie (2008). Et si j'en parle tout de suite, c'est parce qu'il est vraiment excellent dans C.R.A.Z.Y. Je dois aussi mentionner Michel Côté qui joue le père et qui nous a quitté en 2022, lui aussi est excellent. C'est vraiment la relation entre le père et le fils qui m'a le plus touché et les deux acteurs y sont pour beaucoup.

C.R.A.Z.Y. c'est drôle, émouvant et très original sur la forme comme sur le fond. La mise en scène est très inventive, pour nous faire rentrer dans la tête de Zachary, qui est un rêveur patenté et un esprit joyeux. Au sein d'une famille très croyante, Zachary a bien du mal à trouver sa place. Et puis, il y a le père qui veut que ses fils soient tous comme lui, forts et virils ... des vrais mecs, quoi ! Le problème, c'est que Zachary est attiré par des garçons, dont le petit-ami de sa cousine. On va le voir évoluer de jeune enfant à l'âge adulte, traverser les années 60 et 70, avec les jeans moulants, les jeans pattes d'éph, les lunettes colorées, David Bowie, les Stones, les Pink Floyd ... mais aussi du Patsy Cline avec son morceau Crazy et beaucoup de Charles Aznavour (le chanteur préféré de son père).

Le père étant un grand amateur de musique, toutes les occasions sont bonnes pour le voir chanter du Aznavour. Il possède également une grande collection de vinyles, dont un vinyle collector de Patsy Cline. Tout bascule dans la vie du jeune Zachary, lorsqu'il casse accidentellement le vinyle collector si chère aux yeux de son père. C'est à partir de cet instant que les relations deviendront de plus en plus conflictuelles avec son père (et avec ses frères aussi). Son père veut en faire un vrai homme, comme ses frères qui eux rentrent dans le système. Il y a quand même son grand frère Raymond, qui est un peu à part. Comme Zachary, Raymond ne rentre pas dans le système. Il doit lutter contre une forte addiction aux drogues, ce qui blesse ses proches. Pour Zachary, Raymond c'est à la fois son modèle et son pire ennemi, son persécuteur et son sauveur.

Il n'y a qu'avec sa mère que la relation est facile, parce que c'est une mère aimante et qui accepte qui il est. Il y a même une relation à distance entre eux deux, puisqu'elle perçoit ce que subit/ressent son fils même quand il est dans une autre pièce de la maison. C'est presque une relation christique, entre Marie et son fils Jésus. Un dernier parallèle avec Jésus, Zachary, qui je le rappelle est né un 25 décembre, va lui-même faire un traversée du désert, une traversée du désert symbolique durant son adolescences, mais également une vraie traversée du désert une fois adulte à Jérusalem.

Bref, C.R.A.Z.Y. est un très beau film, avec des personnages touchants, une BO superbe, des thématiques riches et complexes (la famille, la quête identitaire, le rapport à la religion, les premiers amours ...). Les Beaulieu, c'est l'histoire d'une famille qui pourrait être la votre. Mais par dessus tout, C.R.A.Z.Y. c'est une très belle histoire d'amour entre un père et son fils, avec deux acteurs magnifiques, Michel Côté et Marc-André Grondin.

[wiiwii007]

- "Carnets de voyage", réalisé par Walter Salles, sorti en 2004 -

Film qui retrace le long périple qu'a effectué le Che et son pote à travers l'Amérique du Sud. Ce voyage mettra en lumière les inégalités et la misère du peuple. L'étincelle révolutionnaire du Che naitra à ce moment là.

Un film que j'ai beaucoup aimé : la réalisation nickel, le son au top, les acteurs très bon etc. Bref, tout m'a plu. J'aurais peut-être aimé une monté en puissance un peu plus violente. Là je trouve que ça reste un peu gentil. Mais c'est peut-être aussi la vérité car son ascension débute après cette partie de vie. Je sais qu'après ça, il a enchaîné avec un autre voyage à travers l'Amérique latine, puis a pris les armes pour faire changer les choses mais sans succès... En fait je pense que c'est normal de ne pas voir une méga monté en puissance ^^

En tout cas, c'était très instructif et très fidèle à ce que l'on peut lire sur lui de cette période.



- "Che Guevara, naissance d'un mythe", réalisé par Tancrede Ramonetsorti en 2018 -

Je voulais voir au moins un documentaire pour avoir encore une autre vision du révolutionnaire. Avec des images réelles, ça monte d'un cran. On le voit parler et travailler. C'est vraiment sympa d'avoir ces archives comme preuve de qui il était. On peut bien évidement faire mentir des vidéos, mais pas le comportement d'un bonhomme. Ce documentaire semble aller dans le sens de tout ce que j'ai lu sur le net et des deux films Che de 2008.

Finalement, j'en arrive à la conclusion que ce mec était un révolutionnaire, un vrai. Un mec qui avait des idées pour "sauver le monde de l'empire capitaliste américain" et rendre les pays pauvres autonomes/libres. Et pour ça, il n'a pas hésité à tuer ceux qui s'opposaient à cette vision. Pourtant, il semblait respecter ses ennemis, surement lorsque ces derniers changeaient d'avis sur sa pensée. En tout cas, la révolution semble avoir apporté beaucoup de positif (éducation, libération, avancée médicale etc.), mais aussi beaucoup de négatif (l'embargo américain entre autre...). Difficile d'y voir vraiment clair. Faire la guerre pour avoir la paix, je n'y crois pas. Mais je peux comprendre qu'au milieu de la misère, des inégalités, d'une dictature, un homme avec un mental d'acier puisse péter un plomb et envisager la libération de tous les opprimés... Quitte, malheureusement, à faire la même chose pour ça.

Bref, je le vois désormais comme quelqu'un de bon qui n'a pas eu d'autre choix que de passer par les armes pour faire changer le monde face aux américains. Il ne me reste plus qu'à lire quelques oeuvres qu'il a écrit...

[Tryphon]

Je voulais voir au moins un documentaire pour avoir encore une autre vision du révolutionnaire. Avec des images réelles, ça monte d'un cran. On le voit parler et travailler. C'est vraiment sympa d'avoir ces archives comme preuve de qui il était. On peut bien évidement faire mentir des vidéos, mais pas le comportement d'un bonhomme.

C'est faux, à un point que tu n'imagines pas...

[Antarka]

Vu ce qu'en dit WiiWii, ce documentaire a effectivement l'air extrêmement biaisé.

[wiiwii007]

Je voulais voir au moins un documentaire pour avoir encore une autre vision du révolutionnaire. Avec des images réelles, ça monte d'un cran. On le voit parler et travailler. C'est vraiment sympa d'avoir ces archives comme preuve de qui il était. On peut bien évidement faire mentir des vidéos, mais pas le comportement d'un bonhomme.

C'est faux, à un point que tu n'imagines pas...

Ah si, mais je me fais confiance dans l'analyse (c'est ça que je voulais dire). Après, bien sur qu'on peut gruger, mais si on arrive à lire entre les lignes, normalement ça le fait.

[wiiwii007]

Vu ce qu'en dit WiiWii, ce documentaire a effectivement l'air extrêmement biaisé.

Ben en fait, si le documentaire est biaisé, tout est biaisé car je n'ai pas vu autre chose que ce point de vue. On n'y décrit pas un personnage parfait, loin de là... M'enfin j'ai déjà expliqué ce que je pensais de tout ça et du mec.

[Tryphon]

En fait il n'est pas rare, pour les figures historiques, que tu aies un premier point de vue biaisée, qui est ensuite repris par un autre, puis par plein d'autres qui se copient les uns sur les autres, jusqu'à arriver à un tout cohérent et faux.

[Urbinou]

Et à moins d'avoir une time-machine, comment le prouver ?

[wiiwii007]

C'est ça le truc. Tu ne peux rien prouver réellement donc autant se faire son propre avis sur la question en croisant un max d'infos, en analysant les vidéos, les discours, lisant les écrits etc.

Chacun se fera sa propre idée du personnage au final.

[Shovel Knight]

A 2 doigts de découvrir le métier d'historien les gars

[Antarka]

Disons que vu ce que tu en as dit (j'ai pas vu ce docu), je dirais que le docu est plus orienté sur le mythe (logique vu son titre cela dit) du Che Guevara (mythe totalement post-mortem) que sur le personnage en lui-même.

J'ai toujours considéré ce bonhomme plus proche de Staline que de Marx perso, entre les exécutions sommaires et les camps pour "redresser" ceux qui partageaient pas ses idées.

[Tryphon]

A 2 doigts de découvrir le métier d'historien les gars

Ouais enfin ils ont mis le temps pour le découvrir eux aussi...

[Cormano]

Après avoir été emballé par Flow, j'ai vu le dessin animé précédent du réalisateur letton Gints Zilbalodis, disponible sur Prime video. Il n'avait que 22 à 25 ans lorsqu'il l'a fait, tout seul (musiques comprises), sans moyens et avec une technique beaucoup moins développée. Et ça se voit : la qualité de l'animation est inégale, certaines textures font penser à du jeu vidéo daté, c'est très minimaliste dans la forme et dans la narration.

Le tout donne une impression d'oeuvre expérimentale, une ébauche où sont déjà présentes les caractéristiques de Flow : l'ambiance mystérieuse, les idées visuelles, la communication des émotions par l'image (ici aussi il n'y a pas de paroles), et le même thème du dépassement de soi et de ses frayeurs.

J'ai aimé pour la découverte des débuts de l'auteur, et tout simplement parce que j'ai été réceptif à ce qu'il fait passer à travers ses images. Mais contrairement à Flow, je ne le conseillerais pas à tout le monde.

[Shovel Knight]

A 2 doigts de découvrir le métier d'historien les gars

Ouais enfin ils ont mis le temps pour le découvrir eux aussi...

Disons que le sujet du Che, j'imagine que ça doit être un peu comme Napoleon en France (1 livre par jour de publié sur le sujet depuis sa mort il me semble, même Louis Sarkozy en a pondu un), il faut faire un sacré tri quel seuls les "vrais" historiens sérieux et spécialistes du sujet peuvent faire.

J'adore les docus historiques, mais quand c'est sur ces sujets là ça a plutôt tendance à me faire fuir, ne sachant faire le tri parmi les fantasmes et les conneries colportées et répétées ad nauszam. Et c'est con car du coup sur le Che et Napoleon, bah j'y connais rien ^^

[Morkalavin]

Qui a vu le dernier superman de James Gunn ?

perso j'ai trouvé la plupart des perso gamin puérile hormis lois lane qui est la seule adulte du film ...
c'est du Jame Gunn des blagues des bouffonneries, j'ai pas aimé
et l'intrigue ... le marteau c'est grillé a des kilometres surtout quand il rentre dans la forteresse et le chien avec les drones superman aurait pu le faire en un clin d'oeil, apres superman ce fait banané par deux mec en armure donc il lui faut bien de l'aide ...

[wiiwii007]

Disons que vu ce que tu en as dit (j'ai pas vu ce docu), je dirais que le docu est plus orienté sur le mythe (logique vu son titre cela dit) du Che Guevara (mythe totalement post-mortem) que sur le personnage en lui-même.

J'ai toujours considéré ce bonhomme plus proche de Staline que de Marx perso, entre les exécutions sommaires et les camps pour "redresser" ceux qui partageaient pas ses idées.

Dans le film de 2008 le passage ou on le voit faire les "exécutions sommaires" est montré. Mais c'est toujours pareil, faut le contexte qui va avec pour comprendre le délire. Je ne dis pas que c'est bien de faire ça (au contraire) mais je comprends que dans cette folie meurtrière (des deux côtés), il y ait eu ce genre de truc. Bon après, de ce que j'ai compris c'était pas non plus un fou qui dégommait tout le monde tout le temps. C'est un perso complexe, c'est pas juste noir ou blanc.

Le documentaire, lui, ne parle pas de ça car il se focalise plus sur la partie "après guérilla" : l'ascension du Che qui passe de soldat inconnu à homme politique très connu. Là encore, le documentaire parle de toutes les exécutions du tribunal qu'il gérait. Le doc a l'air gentil avec le mec mais pas forcément mensongé. D'ailleurs pour le moment, tout ce que j'ai lu et vu de ce mec en négatif n'ont pas été caché dans les films et Docu. Il n'y a aucune contradiction en fait. La contradiction vient des personnes qui analysent et donnent leur avis sur une même histoire. Ou alors j'ai pas encore lu de nouvelles choses négatifs sur lui que je n'ai pas vu dans les films/docu.

Pour certains, "tuer des gens pour libérer un pays" c'est mal, pour d'autres, ça se comprend, et encore d'autres, c'est nécessaire. Il a tué des gens lui même, c'est pas un secret. Libre à chacun de penser si c'était bon ou pas de faire ça.

[Kannagi]

J'ai toujours considéré ce bonhomme plus proche de Staline que de Marx perso, entre les exécutions sommaires et les camps pour "redresser" ceux qui partageaient pas ses idées.

Pourtant tu as tort , il n'est ni proche de Marx , ni de Staline.
Pas Staline qui irait crever dans la jungle pour ces idées révolutionnaires , d'ailleurs il n'avait probablement aucune idéologie en particulier pour ça qu'il a buté tout ces copains pour avoir la place tranquille et mettre sa dictature pepere , il est pas du genre à mangé des racines dans la jungle amazonienne

Che guevara , on ne peut pas nier qu'il est allé jusqu'au bout de ces idées , et ces guerilla en Afrique et en Amérique latine l'atteste.

Après je n'idéalise pas le Che, j'ai pas une mauvaise image de lui , mais bon la révolution est une chose , la politique et l'économie est autre chose.
Autant un Che est vachement utile quand t'as des capitalistes qui sont capable de 100 fois pire que lui en face.
Autant oui après la révolution , il faut pas qu'il dirige.

[Morkalavin]

Qui a vu le dernier superman de James Gunn ?

perso j'ai trouvé la plupart des perso gamin puérile hormis lois lane qui est la seule adulte du film ...
c'est du Jame Gunn des blagues des bouffonneries, j'ai pas aimé
et l'intrigue ... le marteau c'est grillé a des kilometres surtout quand il rentre dans la forteresse et le chien avec les drones superman aurait pu le faire en un clin d'oeil, apres superman ce fait banané par deux mec en armure donc il lui faut bien de l'aide ...

[Gringos10]

[Shovel Knight]

Pitié pas durandule

[Antarka]

40 minutes pour un "reactionshot", désolé mais c'est 35 minutes de trop, je regarderais pas, et rien que voir sa gueule sur la vignette m'énerve. Pas moyen de résumer le truc ?


Édit : https://unodieuxconnard.com/2025/08/08/supermal/