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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Ant-Man and the Wasp: Quantumania", réalisé par Peyton Reed, sorti en 2023 -

On continue notre épopée Marvel avec l'ado. J'aime plutôt bien Ant-Man, en tout cas le concept me plait. Le premier opus de la licence m'avait plu mais le second beaucoup moins. Pour ce troisième film c'est ok. J'ai aimé la découverte du monde, très sympa à voir. L'histoire est ce qu'elle est, c'était plaisant mais sans surprise. Ce que j'aime surtout c'est qu'il n'y a pas des bastons de super héros et des blagues toutes les deux secondes. Ca reste limite mais ça va, je peux encore encaisser ce niveau là.

Donc plutôt sympa, mais pas plus.

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Captain Obvious
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Message par Captain Obvious »



Edington, encore un excellent film d’Ari Aster, et sûrement le meilleur sur la période récente.
Il reflète bien l’ambiance et les problématiques de notre époque
Ce qui n'est pas donné est perdu.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai maté Alien Covenant ...

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Sorti en 2017 et toujours réalisé par Ridley Scott, Alien Covenant est la suite directe du très décrié (et injustement décrié) Prometheus (2012). Ainsi, nous retrouvons David (Michael Fassenberg) sur la planète autrefois peuplée des Ingénieurs, les créateurs de l'humanité. Nous allons également suivre un nouvel équipage dirigé par James Franco, qui nous fait une apparition furtive, puisqu'il disparait "carbonisé" au bout d'à peine 10 minutes. Ridley Scott assume la direction prise avec Prometheus et en même temps il essaie de raccrocher les wagons avec la saga Alien, sans toutefois convaincre les fans les plus hardcores du Xénomorphe. Et puis, vu le fiasco de sa sortie au cinéma, on est pas prêt de voir la suite de Covenant. Dommage, car on ne saura jamais si Ridley Scott serait parvenu à raccrocher les wagons avec Alien Le 8ème Passager (1979).

L'équipage de la mission Covenant (d'où le titre du film) se dirige vers une planète potentiellement habitable, loin de la Terre, pour la coloniser. Sur le chemin, ils captent un message d'alerte du Prometheus, probablement envoyé par Elizabeth Shaw la dernière survivante du vaisseau (voir la fin de Prometheus). Ils débarquent alors sur la planète des ingénieurs, où se trouve le Prometheus. Notre nouvel équipage, ou tout du moins ce qu'il en reste, va alors devoir survivre face aux bestioles et retrouver David ... mais pas Elizabeth Shaw qui est morte (Noomi Rapace ne fait qu'une brève apparition dans la scène d'introduction).

Le soucis de ce Alien Covenant, encore plus que pour Prometheus que je défendrai toujours, c'est qu'il y a pas mal de trous dans la raquette au niveau du scénario. Les membres du nouvel équipage se comportement aussi bêtement, voire même encore plus bêtement, que ceux du Prometheus et il y a encore plus d'incohérences dans le scénario. Et dans sa mise en scène, Ridley Scott se contente d'accumuler les scènes autoréférentielles. Et puis, là où le film Prometheus était beau à en pleurer et inspiré au niveau de la mise en scène, ce Alien Covenant quant à lui est franchement laid. Je ne retrouve pas la maîtrise visuelle de Ridley Scott qui m'avait fait tant aimer Prometheus, malgré ses défauts. Mais là non, le visuel ne sauve même pas le film du naufrage.

Les seuls personnages à peu près bien traités du film, ce sont donc l'androïde David et Daniel (Katherine Waterston) du côté des humains. Daniel est un personnage féminin intéressant (c'est bien la seule du côté des humains) car badass comme il faut. Tous les autres personnages humains du film, c'est un peu de la chair à canon, si vous voyez ce que je veux dire. Et pour revenir aux non-humains, j'ai oublié de mentionner Walter l'autre androïde et de la relation qui s'établit entre David et Walter, tous deux interprétés par Michael Fassenberg. C'est je pense, ce qui a motivé Ridley Scott à faire le film, pour parler de ses obsessions personnelles.

Une nouvelle fois ici, après Prometheus, il a voulu se réapproprier la saga Alien pour explorer le thème de la création, à travers le personnage de David. On peut y voir un lien avec Blade Runner, l'autre bébé de Ridley Scott. En effet, on peut très bien imaginer que David soit une évolution des répliquants, les deux saga partageant alors le même univers. Après avoir tué son créateur Peter Weyland (Guy Pearce) dans Prometheus, David veut à son tour jouer à Dieu en créant les xenomorphes. Et c'est là qu'intervient l'autre androïde Walter qui est en quelque sorte une version améliorée de David. David se rend alors compte qu'il n'est pas aussi parfait qu'il pourrait l'être.

Et puis dans Alien Covenant, il y a les aliens. C'est malheureusement la grosse déception du film, le côté horreur du film étant plus frontal que dans le premier Alien et plus gore aussi. Et puis, il y a moins d'effets pratiques et les CGI sont beaucoup trop visibles. Je regrette que Ridley Scott ait autant cédé à la facilité. On est très loin de l'ambiance poisseuse et oppressante du premier Alien et du Alien³ (1992) de David Fincher que j'aime beaucoup aussi pour les mêmes raisons. Par rapport à Prometheus aussi, je constate une véritable régression dans l'aspect visuel, la photographie et dans la mise en scène de Ridley Scott. Tout est moins soigné, ce qui prouve peut-être que Ridley Scott commence à se faire trop vieux pour jouer avec les xenomorphes.

Au final, c'est à se demander si papy Ridley n'est pas trop vieux pour ces conneries. Sinon, comment expliquer toutes ces redites (une femme badass comme héroïne), des choix esthétiques douteux (montrer le xenomorphe en plein jour) et des personnages à ce point stupides (les membres de l'équipage qui visitent la planète en retirant leur casque). Bref, tout est télescopé, capillotracté. Ridley Scott poursuit le travail amorcé dans Prometheus  (les Ingénieurs qui créent l'Homme et David qui crée le Xénomorphe) et certaines thématiques sont intéressantes (l'aliénation, l'enfermement, la création et le poid des religion), mais sa mise en scène est boursouflée et je ne vois nulle part sa patte visuelle. Le film aurait gagné à se rapprocher du premier Alien, avec une ambiance plus sombre, plus humide et viscéral.

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Captain Obvious
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Message par Captain Obvious »

Un des gros problèmes je trouve dans Covenant et Prometheus c'est que pour faire fonctionner les scènes d'horreur ils ont rendu les personnages complétement idiots et imprudents.
Si il n'y avait pas tout le magnifique travail visuel autour on se croirait dans une comédie.

Ce qui n'est pas donné est perdu.

Tryphon
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Message par Tryphon »

Perso ça m'a complètement sorti du flim.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.

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Gringos10
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Message par Gringos10 »

C'est vrai qu'ils sont cons les persos. La beauté plastique de prometheus m'a quand même sauvé le truc.
Par contre covenant, non, il n'y a rien à sauver, c'est une bouse.
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
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Gringos10
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Message par Gringos10 »

Captain Obvious a écrit :
01 août 2025 11:30


Edington, encore un excellent film d’Ari Aster, et sûrement le meilleur sur la période récente.
Il reflète bien l’ambiance et les problématiques de notre époque
J'ai très envie de le voir celui là
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
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Antarka
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Message par Antarka »

Tryphon a écrit :
01 août 2025 16:49
Perso ça m'a complètement sorti du flim.
Totalement aussi. Je ne peux pas faire autrement que considérer Prometheus comme une grosse bouse à cause (en grande partie) de cela. Le fait que Covenant soit encore pire ne relève pas la qualité de Prometheus.

Le problème de ce genre de navets c'est qu'ensuite, quand on a des films seulement médiocres (Romulus), les gens sont contents. Ça baisse le niveau d'exigence.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
J'aurai au moins satisfait 7 femmes en 20 minutes.

Une journée habituelle, quoi.

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darktet
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Message par darktet »

Gringos10 a écrit :
01 août 2025 20:56
C'est vrai qu'ils sont cons les persos. La beauté plastique de prometheus m'a quand même sauvé le truc.
Par contre covenant, non, il n'y a rien à sauver, c'est une bouse.
On est bien d'accord.Rien ne va.
J'ai du mal a croire que c'est le même réalisateur que celui d' Alien 1.
Le pire c'est qu'il a osé " flinguer" les autres réalisateurs ( d'alien 2,3 et 4)
Papy Scott,as du toupet quand même,vu la nullité de son Covenant.

@lessthantod
Une nouvelle fois ici, après Prometheus, il a voulu se réapproprier la saga Alien pour explorer le thème de la création, à travers le personnage de David. On peut y voir un lien avec Blade Runner, l'autre bébé de Ridley Scott. En effet, on peut très bien imaginer que David soit une évolution des répliquants, les deux saga partageant alors le même univers. Après avoir tué son créateur Peter Weyland (Guy Pearce) dans Prometheus, David veut à son tour jouer à Dieu en créant les xenomorphes. Et c'est là qu'intervient l'autre androïde Walter qui est en quelque sorte une version améliorée de David. David se rend alors compte qu'il n'est pas aussi parfait qu'il pourrait l'être.



Oui une seule chose intéressante du film...le rapport a la création.


la toute première scène du film est pas mal entre David et son créateur Weyland.

Il est d'une débilité profonde,mais perso je le trouve beau,comme tout les films de Papy.

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Antarka
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Message par Antarka »

C'est un peu comme Cameron qui clashe tout les Terminator suivant le 2 (en les prenant même pas en compte d'ailleurs dans son film), en clamant que son Dark Fate il va tout dechirer, pour au final qu'on se retrouve avec une bouse encore pire que Terminator Geneuneu
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
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Captain Obvious
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Message par Captain Obvious »



Un des meilleurs Scorsese. Je ne suis pas fan de DiCaprio, mais il brille ici et il n'est pas le seul, on retrouve le DeNiro de la grande époque des Affranchis ou de Casino.
Ce qui n'est pas donné est perdu.

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Shovel Knight
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Message par Shovel Knight »

J'ai beaucoup aimé ce Killers of The Flowers Moon

La première demi heure notamment c'est du grand art de mise en scène pour introduire l'histoire et les personnages
Tu veux un coup d'pelle ?

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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai maté Un jour de pluie à New York ...

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Sorti en 2019 et réalisé par Woody Allen, Un jour de pluie à New York est un film qui s'inscrit parfaitement dans sa filmographie des années 2000/2010. C'est du pur Woody Allen, une comédie romantique douce-amère plutôt distrayante, mais avec beaucoup de redites. En gros, c'est simple et efficace, mais sans grande originalité. On attend un nouveau Woody Allen, sans vraiment l'attendre, ou alors comme on attendrait le nouveau plat d'un restaurant qu'on connaît (trop) bien. Et puisqu'il se fait trop vieux pour jouer dans ses films, c'est Timothée Chalamet qui l'incarne en version jeune. A signaler également, c'est le dernier film de Woody Allen avant qu'émerge l'affaire Ronan Farrow. Depuis, la carrière de Woody Allen s'inscrit en pointillé, lui qui pourtant avait pour habitude de sortir un film par ans.

Gatsby (Timothée Chalamet) est en couple avec la jeune Ashleigh (Elle Fanning) et tous deux sont étudiants dans une petite faculté au nord de l'État de New York. Ashleigh se voyant proposer une interview avec Roland Pollard, un grand réalisateur new-yorkais (Liev Schreiber), Gatsby lui propose alors de la suivre pour un week-end en amoureux à Manhattan. Mais au lieu de ne durer qu'une seule petite heure, comme prévu, son interview s'éternise et elle va finalement passer tout le week-end à rencontrer des gens du milieu, laissant Gatsby errer seul dans Manhattan. Et à force d'errer dans les rues de Manhattan, il va finir par tomber sur un tournage d'étudiants qui ont besoin de lui, en urgence, pour jouer dans une scène de baiser avec Chan (Selena Gomez), une ancienne connaissance du lycée. On perçoit une étincelle naître entre ces deux là. Ils vont alors jouer au jeu du chat et de la souris durant tout le film. Quant à Ashley, elle rencontre des professionnels du cinéma d'âge mûrs, dont un assistant réalisateur (Jude Law) et un acteur (Diego Luna) qui vont essayer de la séduire.

Un jour de pluie à New York aborde tous les problèmes de cœur de ce jeune couple et ça tourne parfois au vaudeville. Timothée Chalamet fait une parfaite imitation de Woody Allen en version jeune, pour montrer que les histoires d'amours sont toujours les mêmes, quelle que soit l'époque, avec des histoires de tentations ou de tromperies et de la jalousie. C'est aussi l'occasion pour Woody Allen de déclarer tout son amour, une fois encore, pour la ville de New York à travers Manhattan, pour le jazz à travers les clubs de jazz et pour le cinéma à travers cette mise en abyme (le film dans le film). Tout ça, c'est bien sympathique, mais on l'a déjà vu dix mille fois à travers sa filmographie et parfois même en (beaucoup) mieux. Je pense bien sûr à Annie Hall, à Manhattan, ou à Anything Else qui était déjà une redite de Manhattan. Bref, tout ça ... ça sent le réchauffé, quoi !

Timothée Chalamet semble s'être beaucoup amusé dans son imitation de Woody Allen, même si après coup, après l'émergence du scandale Ronan Farrow, il s'est désolidarisé de son réalisateur. Mais celle qui vole la vedette à tout le monde, c'est Elle Fanning. Elle est tout à la fois drôle et pétillante, adorable et touchante, maladroite et un peu folle. On verra très peu les deux acteurs ensemble à l'écran, vivant chacun de leur côté ce jour de pluie à New York. Ils vont tous les deux rencontrer divers personnages, tous plus loufoques les uns que les autres. Gatsby et Ashley se laissent entrainer par les évènements et ne semblent rien décider pour eux. C'est encore le hasard qui va décider pour eux ... comme dans Match Point, Scoop ou L'Homme Irrationnel. Encore une fois, rien de nouveau dans le petit monde de Woody Allen.

Au final, que penser de ce jour de pluie à New York ? Alors ce n'est pas désagréable, mais c'est vite oubliable. C'est du Woody Allen en mode mineur, qui assure le strict minimum. Si comme moi vous êtes fan du réalisateur, vous allez tout de même reconnaitre sa patte. Il y a tout ce qu'on aime chez lui, des dialogues incisifs et drôles, une pointe de cynisme et une BO jazzy très agréable ... mais il manque la petite étincelle en plus. En fait, Un jour de pluie à New York ressemble à du théâtre filmé. Le film se résume à un étalage des divagations des personnages face à une caméra. Quand on s'appelle Woody Allen, c'est un peu dommage de se contenter de ça !

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

Un Woody que j'ai bien aimé. Du moment que Woody ne joue pas dans ses films, je trouve ça déjà bien meilleur ^^

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- "Le Grand Partage", réalisé par Alexandra Leclère, sorti en 2015 -

Scénario bien sympa avec cette volonté de tourner en ridicule cette hypocrisie gauchiste et cette horrible vision de droite… Tous vont passer un merveilleux moment à héberger des personnes dont ils ne veulent visiblement pas. Une situation assez marrante mais qui se perd dans des délires trop étranges pour que ça fonctionne à fond. Je pense que j'aurais préféré plus de subtilité dans les vannes (il y a tellement à dire sur le sujet. Ca peut être fait de mille façons) et surtout un peu plus de maîtrise dans le scénario car en l'état, c'est un gros merdier.

Au final j'ai tout de même aimé car le sujet me parle. Ca m'a souvent faire sourire, voir rire.


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- "Garde alternée", réalisé par Alexandra Leclère, sorti en 2017 -

Même réalisatrice que "Le Grand Partage" = même tares… On se retrouve donc avec un point de départ plutôt sympa avec cette fameuse garde alternée du mari/amant, mais qui sombre petit à petit dans le n'importe quoi. Le perso qu'incarne Didier Bourdon est trop con, ça flingue le truc. Heureusement que certaines scènes m'ont fait rire.

Donc sympathique car c'est hyper léger, qu'il y a des situations assez marrantes et que j'aime bien ça. Mais c'est vraiment trop n'importe quoi pour que je le vois comme un film ne serait-ce que "bon".

Tryphon
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Message par Tryphon »

wiiwii007 a écrit :
03 août 2025 14:49
Scénario bien sympa avec cette volonté de tourner en ridicule cette hypocrisie gauchiste et cette horrible vision de droite… Tous vont passer un merveilleux moment à héberger des personnes dont ils ne veulent visiblement pas.
C'est marrant parce que le résumé, ça fait plutôt grosse merde caricaturale.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai maté As Bestas ...

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Sorti en 2022 a réalisé par Rodrigo Sorogoyen, As Bestas est un film franco-espagnol tourné en espagnol avec deux têtes d'affiches françaises (Denis Ménochet et Marina Foïs). C'est un thriller sombre, sans le moindre rayon de soleil. C'est un film très dur aussi et qui aime prendre son temps pour installer le malaise. L'atmosphère est irrespirables, avec des scènes de dialogues sous haute tension. Et en cela, la performance des acteurs est vraiment à saluer. Et si vous aimez les longs plans séquences léchés, alors vous serez aux anges. Le réalisateur espagnol Rodrigo Sorogoyen maitrise son sujet et on sent qu'il a fait attention au moindre détail de mise en scène et de direction d'acteurs.

As Bestas, c'est l'histoire de ce couple Antoine et Olga (Rodrigo Sorogoyen) qui se sont installés en Espagne, dans les montagnes de la Galice, pour y faire pousser des salades et des tomates. Ils pensaient pouvoir vivre une vie simple et paisible d'agriculteurs, sauf que sur place, ils font la connaissance de leurs voisins, les deux frères Xan et Lorenzo (Luis Zahera et Diego Anido), ainsi que de leur mère, qui ne voient pas d'un bon œil leur présence dans ce petit village de Galice. Les relations vont très vite s'envenimer entre Antoine et les deux frangins, faisant craindre le pire pour lui et pour sa femme. En tout cas, ils ne veulent pas partir, pas après avoir tout investi dans ce nouveau projet (le projet d'une vie) ... mais quel en sera le prix payer ?

Attention, As Bestas est un film très sombre et froid, avec des scènes absolument terribles. Antoine et Olga sont vus comme des étrangers indésirables, ils sont déclarés persona non grata. Leurs vies vont alors être mises en danger, mais c'est Olga qui craint le plus pour la vie de son mari. Antoine étant un ancien professeur de français érudit, il se met à dos les deux frères qui sont quant à eux un peu arriérés et simples d'esprit. Et qui plus est, ils jalousent Antoine, pour son niveau d'érudition donc, mais aussi pour sa femme, eux qui n'ont jamais été mariés et qui n'ont probablement jamais connu de femmes. Nous sommes dans un petit village avec que des personnes âgées et que des hommes, donc difficile d'y rencontrer une jeune femme. Tous les jeunes du village sont partis et il ne reste plus que les deux frangins de 45 et 52 ans, seuls avec leur mère âgée.

Les deux frères vivent dans la misère, mais voilà qu'arrive une société norvégienne d'éolienne qui leur propose de racheter leurs terrains. Cette opportunité leur permettrait de quitter cette vie de misère, pour refaire leur vie à Barcelone avec leur mère. Le seul hic, cette qu'il faut que tous les habitants de cette petite bourgade signe l'accord, ce que les français nouvellement arrivés ne veulent pas faire. Il faut donc choisir son camp, les deux frères qui ont trimé toute leur vie et qui ont bien mérité cette lueur d'espoir, ou Antoine et Olga dont on sent bien que ce projet peut être vu comme un caprice de riches. Antoine plus particulière, peut être vu comme un français arrogant, un empêcheur de tourner en rond, un bobo parisien qui ruine les espoirs des deux frangins.

L'opposition entre les deux frangins locaux et Antoine est très intéressante. Rodrigo Sorogoyen aime prendre son temps pour faire monter la pression. Alors certes, le film est parfois très lent, mais ça se justifie pleinement. C'est pour installer une ambiance oppressante, qui va crescendo, jusqu'à l'inévitable conclusion de cette montée en tension. La scène d'introduction revient d'ailleurs, comme en écho, à ce moment là ...
► Afficher le texte
Le personnage le plus intéressant du film, c'est peut-être bien Olga. C'est l'épouse fidèle et complice d'un homme résolu, dévouée à son mari, qui semble accepter que son mari prenne toutes les décisions. Sans être une femme soumise, le film montre de nombreux moments de tendresse entre eux deux, elle va quand même en subir les conséquences ...
► Afficher le texte
Bref, As Bestas est un film glaçant (y'a pas meilleur adjectif pour le qualifier) qui prend place dans des décors naturels magnifiques. C'est ce contraste entre l'atmosphère glaçante du métrage et les paysages majestueux de la Galice, qui donne ce cachet si particulier au film. Rodrigo Sorogoyen joue beaucoup sur les contrastes et les relations ambiguës. Et pour finir, un mot sur Denis Ménochet et Marina Foïs, tous deux parfaits. Et si Denis Ménochet est très imposant et pas que physiquement, c'est surtout Marina Foïs qui impressionne le plus et surprend. Son jeu est très subtil et on sent la transformation du personnage qui prend toute son ampleur sur la dernière partie du film.

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

Tryphon a écrit :
03 août 2025 16:43
wiiwii007 a écrit :
03 août 2025 14:49
Scénario bien sympa avec cette volonté de tourner en ridicule cette hypocrisie gauchiste et cette horrible vision de droite… Tous vont passer un merveilleux moment à héberger des personnes dont ils ne veulent visiblement pas.
C'est marrant parce que le résumé, ça fait plutôt grosse merde caricaturale.
C'est ça. Et c'est bien ça qui m'a fait rire ^^ Mais je suis certain que tout le monde va le trouver moisi. Je crains pas du tout ce genre de film ::d

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darktet
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Message par darktet »

wiiwii007 a écrit :
03 août 2025 17:54
Tryphon a écrit :
03 août 2025 16:43
wiiwii007 a écrit :
03 août 2025 14:49
Scénario bien sympa avec cette volonté de tourner en ridicule cette hypocrisie gauchiste et cette horrible vision de droite… Tous vont passer un merveilleux moment à héberger des personnes dont ils ne veulent visiblement pas.
C'est marrant parce que le résumé, ça fait plutôt grosse merde caricaturale.
C'est ça. Et c'est bien ça qui m'a fait rire ^^ Mais je suis certain que tout le monde va le trouver moisi. Je crains pas du tout ce genre de film ::d
"Le grand partage",j'ai trouvé cela marrant.C'est pas incroyable,mais chez moi ça fonctionne aussi.

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

Content d'avoir un copain "grand partage" ! :)

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Antarka
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Message par Antarka »

Pas du tout une découverte me concernant, mais j'ai montré le film suivant à mon gamin.

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Déjà, ça fait plaisir, mais il a adoré.


Moi ensuite...

Bon déjà j'ai vu le film en VF, forcément (le gamin a 4 ans, j'vais pas lui montrer de la vost), c'est ptêtre bien le premier Miyazaki que je vois en VF d'ailleurs.

Et bah c'est un immense chef d'oeuvre. Une revisite touchante et réalisée avec brio de la Petite Sirène d'Andersen, immensément supérieure au long métrage d'animation de Disney.

Tout les personnages sont supers. La réalisation est super. Les musiques sont supers. Le film n'a aucun défaut. Il est parfait.

Avec Chihiro, et devant Mononoké, c'est mon Miyazaki préféré.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
J'aurai au moins satisfait 7 femmes en 20 minutes.

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Message par wiiwii007 »

Ouai pareil, j'ai beaucoup aimé celui là.

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Paulemile
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Message par Paulemile »

Mon gosse est fan de Ponyo aussi, autant que de Totoro. J'attends un peu avant de lui montrer les Ghibli un peu plus flippants, genre Mononoké ou Chihiro ^^
Dernière modification par Paulemile le 04 août 2025 11:13, modifié 1 fois.

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Antarka
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Message par Antarka »

Totoro j'ai pas encore réussi à lui montrer. Au bout de 5 minutes il veut changer et si j'insiste, il mute en Boudinosaurus-Rex.

Chihiro j'pense qu'avant 7-8 ans c'est chaud. Et Mononoké avant 11-12 ans. J'ai le temps.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
J'aurai au moins satisfait 7 femmes en 20 minutes.

Une journée habituelle, quoi.

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Message par BeyondOasis »

Ma fille l'a vu il y a quelques mois et elle a adoré.

Du coup on lui a montré Arrietty il y a 2 semaines, puis Kiki la Petite Sorcière. Elle a également beaucoup aimé

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Beubleu
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Message par Beubleu »

BeyondOasis a écrit :
04 août 2025 13:11
Ma fille l'a vu il y a quelques mois et elle a adoré.

Du coup on lui a montré Arrietty il y a 2 semaines, puis Kiki la Petite Sorcière. Elle a également beaucoup aimé
Chez Uniqlo ils ont le t-shirt avec Jiji et Kiki, je l'ai pris pour ma gamine.

Tu peux lui mettre Mary et la fleur de la sorcière, c'est du studio Ponoc (des anciens de Ghibli).

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BeyondOasis
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Message par BeyondOasis »

Ah cool merci, une amie vient de lui offrir un Tshirt Totoro justement

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Les Nouvelles Aventures de Cendrillon", réalisé par Lionel Steketee, sorti en 2017 -

Oula… Film très moyen. Je ne suis pas contre les parodies mais là j'ai trouvé ça assez mal foutu. Pourtant j'ai rigolé quelque fois mais non, c'est pas assez fin, on est loin d'un Chabat quoi… Puis je sais pas, j'aime pas vraiment le casting. Bref, je ne vais pas écrire trois pages, c'était pas ça.


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- "The Great Buck Howard", réalisé par Sean McGinly, sorti en 2008 -

Je suis un peu allergique à tout ce qui touche à la magie. Un de mes meilleurs potes d'enfance était magicien (très bon), j'ai donc un peu côtoyé ce milieu là malgré moi… J'ai jamais pu me faire à cette ambiance, cette "philosophie". Bref, c'était juste pour dire que je partais avec un mauvais à priori avec ce film… Comme un con. Alors que finalement, c'était pas si mal. C'était pas non plus la folie, loin de là. En fait j'ai aimé la petite leçon de morale qui revient de temps à autres expliquant qu'il est important de faire un métier que l'on aime. C'est à mon sens la base pour avoir une vie positive.

J'aurais aimé un approfondissement du perso Troy. La lumière est un peu trop sur Buck à mon gout. Le problème c'est que ce dernier possède une personnalité assez détestable. Et sans contrepartie, c'est difficile à encaisser je trouve. Je me suis un peu éloigné du film au milieu à cause de ça. Heureusement que la fin revient sur une note un peu plus classique et cool. Ca m'a permis de terminer sur une bonne note.

Donc bien, mais pas comme j'aurais aimé ^^

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Esperluette
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Message par Esperluette »

Hier je suis allé voir le film islandais Touch - Nos étreintes passées (Snerting en vo)

C'est l'histoire de Kristopher, un vieil homme qui tient un restaurant en Islande et qui s'inquiète d'avoir de plus en plus souvent des problèmes de mémoire. Les souvenirs d'un amour de jeunesse lorsqu'il était étudiant à Londres à la fin des 60s l'incitent à tout quitter pour essayer de retrouver Miko. Il retourne alors à Londres (on est au début de la pandémie de Covid et du confinement), retrouver le restaurant japonais où il a travaillé et rencontré Miko après avoir abandonné ses études. Sa recherche le mènera au Japon pour la dernière partie du film.
Le film alterne de manière sensible les flashbacks où Kristopher découvre et apprend peu à peu la langue et la cuisine japonaise, sa passion naissante avec Miko. Des thèmes plus graves sont abordés comme celui du destin des Hibakusha (les survivants de la bombe d'Hiroshima)...
Un film délicat et émouvant que j'ai bien aimé, même si la dernière partie fait un peu trop dans le pathos le reste est réussi.


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Morkalavin
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Message par Morkalavin »

Antarka a écrit :
19 juil. 2025 12:32
Faut que je le vois lui, mais je garde le meilleur pour la fin.

Du coup j'ai vu Jurassic World Renaissance !

...


Baaaaaaaah...

C'était moins mauvais que Superman j'ai trouvé. Mais ça restait très mauvais. Disons un 3/10. Beaucoup disent que le film est mieux que le précédent, et ben ouais certes (même que les deux précédents), mais pas de quoi pavoiser. C'est cousu de fil blanc, pas toujours bien réalisé (ça me surprend venant de Gareth Edward). Les personnages sont plutôt osefs pour la plupart, ainsi que l'acting (sauf Scarlett qui joue plutôt bien).

Truc bizzare sur la taille de certaines créatures. Bon dans TOUT les films avec de gros monstres, leur taille varie selon les plans, c'est pas nouveau. Mais la ça m'a semblé abusé, genre le Rancor-rex, par moment il semble un peu plus grand qu'un T-rex, et à d'autres moments on a l'impression d'un (petit) Kaiju dans un Godzilla (genre la scène avec l'helico, tellement nawak).

Concernant les nouvelles créatures donc, le design des mutadons est pas très original mais il passe. Celui du D-Rex par contre il est dégueulasse.

Bref. Je me suis pas trop emmerdé, j'ai ragé que sur la majeure partie du film (et pas sur sa totalité). C'est mauvais ouais. Mais y'a eu pire.

C'est un peu aux Jurassic ce que Romulus a été aux Aliens en fait. En moins bon encore. Le point commun c'est que j'avais quasi tout oublié de Romulus 2 mois après l'avoir vu, et que je subodore la même chose concernant ce Jurassic.

Je vient de regarder jurrasic machin , enfin je me suis arreter apres les 25 premières minutes tellement c'est de la merde ....

un gros con qui lache un papier de snicker qui met en echec un système de protection a plusieurs millions/milliards de dollars ... que c'est con

scarlette johansson dans le musée ... son un mètre soixante en basckettes a coter du gars on dirait qu'il fait deux metres obligé de tout le temps regarder en l'aire c'est ridicule il a plein de technique comme dans les marvel pour que ca passe crème
et un fois assis sur le banc elle touche pas le sol ...
les dialogues ridicule de gosses de 12 ans pour convaincre le paléontologue de venir et son équipe sur le bateau j'ai décrocher
le perso scarlette black ops mes couilles devrais jouer un perso plus serieux un peut comme black widow mais la c'est blagounette petit sourire charmeur et déconnade alors qu'on est 3 pelosse avec leur bites et leur couteau vs des dino et une grosse paire de boobs pour scarlette on vois que ca apres la phase musée , on a plein de dollars mais faut être discret dans une zone vide de tout etre humain ( au passage sur le bateau et la phase de "négociation" d'avant on vois plus la différence de taille de scarlette avec le reste des acteurs surement que le gars qui a filmer la phase au musée est un branquignol et le reste du film par la première équipe )
Voila je me suis arrêté a 25 minutes mon temps est trop précieux pour mater ce genre de truc je suis pas la cible

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BeyondOasis
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Message par BeyondOasis »

Morkalavin a écrit :
06 août 2025 09:45
une grosse paire de boobs pour scarlette on vois que ca
C'est bon, tu me l'as vendu, je vais aller le voir :super:

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Morkalavin
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Message par Morkalavin »

BeyondOasis a écrit :
06 août 2025 09:51
Morkalavin a écrit :
06 août 2025 09:45
une grosse paire de boobs pour scarlette on vois que ca
C'est bon, tu me l'as vendu, je vais aller le voir :super:
Tu a pas tord ! je devais pas être bien hier soir, je lui donnerais une seconde chance :malin2:

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Antarka
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Message par Antarka »

Ouais enfin on les voit pas les boobs de Scarlett. Juste on devine le gigantesque push-up sous son débardeur quoi.

Plus j'y pense plus je le trouve con ce film. Genre le pitch c'est d'aller sur l'île pour prélever l'ADN de 3 dinos bien spécifiques. Sauf que ben ils ont été créé artificiellement les dinos dans la franchise, donc les échantillons ADN leur ayant donné naissance sont probablement dans un labo kekpart.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
J'aurai au moins satisfait 7 femmes en 20 minutes.

Une journée habituelle, quoi.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai rematé L'Étrange Noël de Monsieur Jack ...

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Sorti en 1993 et réalisé par Henry Selick, L'Étrange Noël de Monsieur Jack est une petite merveille de l'animation en stop motion. Alors bien sûr que le nom de Tim Burton est rattaché au projet, mais il s'agit bien d'un film d'Henry Selick et non de Tim Burton. Tim Burton prête son nom au projet, parce qu'il se base sur des dessins et une (courte) histoire de Tim Burton et que c'est Tim Burton qui produit le film. Alors bien sûr que le film respire l'univers de Tim Burton, mais rendons à César ce qui appartient à César. Tim Burton étant occupé sur le tournage de Batman Returns, il a confié la réalisation de L'Étrange Noël de Monsieur Jack à Henry Selick. Le jeune réalisateur, encore débutant, aura consacré quatre années de sa vie pour mettre en œuvre ce projet fou. Oui, quatre longues années auront étés nécessaires entre le début de la production et la sortie en salles. C'est d'ailleurs quelque chose qu'on ne voit plus de nos jours, ou alors seulement dans le cinéma underground. Et pour finir avec le préambule, c'est vraiment le film qui a popularisé l'animation en stop motion et on peut dire que le résultat en valait la peine.

C'est l'histoire de Jack l'épouvantail, le grand manitou dans la ville d'Halloween, qui n'en peut plus d'organiser cette fête année après année. Et un beau jour, en plein milieu de la forêt, il tombe sur une porte qui ouvre sur un autre monde, celui de Noël. En s'émerveillant sur ce monde, il décide alors d'organiser Noël à la place d'Halloween et ce qui devait être une fête se transforme en cauchemar, d'où le titre original The Nightmare Before Christmas. Et puis, vous avez Sally la créature du Dr. Fikleystein, qui est secrètement amoureuse de Jack. Voyant la catastrophe venir, elle va essayer de lui faire entendre raison.

Dans L'Étrange Noël de Monsieur Jack, il y a beaucoup de chansons et de l’inventivité visuelle à tous les étages. Avec Jack, entrez dans un monde coloré et gothique, enfantin et macabre, dont chaque décor et chaque personnage semble sortir d'un tableau d'Edvard Munch. Et côté BO, c'est Danny Elfman qui s'y colle, le compositeur le plus fidèle de Tim Burton, tant est si bien qu'on ne peut imaginer l'un sans l'autre. Pour le coup, il a composé toutes les chansons (la musique, les paroles et même le chant) et ça fait parti de ses meilleures compositions. On obtient alors une comédie musicale de Danny Elfman qui prend place dans l'univers de Tim Burton, le tout orchestré par Henry Selick.

Jack est un personnage très attachant et tragique, avec des accents très shakespeariens. Il ne se rend pas compte de ses erreurs, avec cette obsession de vouloir prendre possession de Noël. Il a même l'idée saugrenue de kidnapper le père Noël. Il se comporte comme un enfant capricieux qui n'a qu'une seule idée en tête et qui ne veut pas entendre raison. Il n'écoute personne, obnubilé qu'il est de prendre possession de Noël, au point d'en oublier Sally qui est amoureuse de lui. Sally est la seule à être lucide, à avoir l'intuition que ça va mal se terminer pour Jack. C'est un personnage très touchant, car douce et fragile comme une poupée de chiffon. C'est la "chose" de son créateur et elle ne souhaite qu'une seule chose, c'est de s'émanciper. Et puis, vous avez Zéro le chien fantôme de Jack qui est trop mignon-tout-plein, Le maire en mode docteur Jekyll et mister Hyde, le Docteur Finkelstein qui s’inspire du Docteur Frankenstein (mais en fauteuil roulant et avec un crane qui s'ouvre pour accéder à son cerveau), Oogie Boogie le grand antagoniste qui est en réalité un sac d'insectes ... tous ont une personnalité et un character design original.

Quand on pense à tout le travail et tout le temps que ça a nécessité, c'est phénoménal. Sur le plan technique, on ne peut que féliciter Henry Selick et avec lui les nombreuses petites mains des efforts qu'ils ont déployés, pour permettre à cet univers de prendre vie. On est face à une œuvre protéiforme, qui bénéficie des talents combinés d'Henry Selick, de Tim Burton et de Danny Elfman. L'Étrange Noël de Monsieur Jack étant une production Disney, nous aurons bien droit à un happy-end, en accord avec tous les autres comptes de fées de la firme aux deux grandes oreilles ...
► Afficher le texte
Bref, L'Étrange Noël de Monsieur Jack est une petite merveille de l'animation en stop motion. Tout comme l'animation traditionnelle en 2D, la stop motion a pour elle de ne pas vieillir. Le film a maintenant plus de trente ans et il n'a pas pris la moindre ride.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai rematé le premier Batman de Tim Buron ...

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Sorti en 1989 et réalisé par Tim Burton, le tout premier Batman est un film majeur dans l'histoire des films de super héros. C'est le film, après le Superman de Richard Donner, qui va relancer le genre. C'est un film chère à mon enfance, qui a un peu vieilli certes, mais qui reste un plaisir complètement assumable. La patte Tim Burton est immédiatement reconnaissable, même si on sent bien qu'ici il n'a pas toutes les libertés de faire ce qu'il veut. On sent le cahier des charges au niveau du scénario qui est franchement bien balisé. Il ira encore plus loin avec Batman Le Défi qui pour le coup est du pur Tim Burton. Ceci dit, les thématiques du cinéma de Tim Burton sont déjà présentes, son adoration pour les monstres et pour les laissé-pour-compte, une ambiance gothique et sombre.

Dans la ville fictive de Gotham City, c'est la mafia qui fait la loi. Et donc dans cet empire du crime, c'est Carl Grissom (Jack Palance) qui mène la danse, assisté par Jack Napier (Jack Nicholson). En parallèle, un justicier solitaire surnommé Batman (Michael Keaton) rode dans la nuit pour empêcher les criminels de nuire. Il devra notamment faire face à Jack Napier qui deviendra, après être tombé dans une cuve d'acide, le fameux Joker. Et c'est bien Batman qui est indirectement à l'origine du Joker, puisque c'est lui qui provoque sa chute dans la cuve verte. Et si l'un a fait l'autre, l'autre avait fait l'un auparavant, puisque c'est Jack Napier qui a tué les parents de Bruce Wayne, d'où la naissance de Batman.

Batman n'est pas un super héros comme les autres, c'est un homme torturé, surnommé dans la presse le "winged freak" (le monstre ailé). C'est donc l'affrontement entre deux monstres, le justicier nocturne et le psychopathe fou. D'un côté, on a donc Bruce Wayne, le milliardaire et homme d'affaire le jour, qui devient le justicier de Gotham la nuit. Et puis d'un autre côté, il y a le Joker qui gagne en échelons dans l'empire du crime et qui, ce faisant, deviendra de plus en plus fou. Jack Nicholson en fait des tonnes dans la peau du Joker, au point où ça en deviendrait presque un one-man-show. Jack Nicholson phagocyte le film de part sa seule présence.

La première intention de Tim Burton, c'est de mettre en avant le personnage du Joker et qui mieux que Jack Nicholson, aka Jack Torrance dans Shining, pour jouer un psychopathe fou ? Alors bien sûr, Michael Keaton passe au second plan. Une fois le film fini, on retiendra surtout la performance de Jack Nicholson. Ici, Batman évolue dans l'ombre du Joker, quand bien même Batman soit le héros du film (le film ne s'appelle pas Batman pour rien). C'est l'ampleur du personnage du Joker qui veut ça, mais c'est aussi un choix délibéré de la part de Tim Burton. On sent que Tim Burton est fasciné par le Joker, qu'il en fait son sujet d'étude. Il y a bien le début du commencement d'une petite amourette entre Bruce Wayne et Vicki Vale (Kim Basinger) mais ça ne va pas bien loin. D'ailleurs, elle ne reviendra pas dans Batman Le Défi, preuve que la romance ne prend pas. Bref, Bruce Wayne/Batman est très peu caractérisé ici, ce qui n'aide pas à s'attacher au personnage. Mais la faute ne revient pas à Michael Keaton, qui est très convaincant dans la peau de Bruce Wayne, qui est tout à la fois charmant, mystérieux et un peu maladroit. Et quand il endosse le costume du justicier noir, disons qu'il fait le job.

La direction artistique du film penche du côté du film noir et de l'expressionisme allemand. Gotham semble sortir d'un film des années 30/40, avec cette atmosphère nocturne et glauque. C'est très sombre, la photographie du film penche clairement vers le noir et blanc. Le côté film noir est également appuyé par l'omniprésence de la mafia dans Gotham, avec les hommes de mains du Joker qui portent tous un costume noir et un chapeau en feutre noir. Et même si je continue de lui préférer Batman Le Défi, cette première occurrence de Batman au cinéma est une vraie réussite et je l'aime toujours autant, pour la BO de Danny Elfman, pour son ambiance noir, pour la Batmobile et surtout pour la performance de Jack Nicholson. OK il en fait des tonnes, mais qu'est-ce que c'est bon !

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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai rematé Opération Tonnerre ...

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Sorti en 1965 et réalisé par Terence Young, Opération Tonnerre est le quatrième volet de la saga James Bond avec Sean Connery. A savoir également, que c'est la troisième et dernière fois que Terence Young réalisera un James Bond, après Bons Baisers de Russie (1963) et James Bond 007 contre Dr. No (1962). Sean Connery est donc de retour dans le costume de l'agent 007, tout comme Q (Desmond Llewelyn), M (Bernard Lee) et Moneypenny (Lois Maxwell). Nous sommes dans les années 60, à l'époque de la guerre froide et le film joue donc tout naturellement là-dessus. C'est une nouvelle fois un opus qui tire son histoire d'un des romans de Ian Fleming, situant son intrigue autour des armes atomiques.

C'est également le retour de l'organisation criminelle SPECTRE, qui est au centre du scénario, même si on ne verra toujours pas le visage du numéro un de l'organisation, Ernst Blofeld, toujours caché avec cette astuce de filmer le chat assis sur ses genoux, sans jamais montrer son visage. Le chat est d'ailleurs devenu une icône de la pop culture et plus jeune je croyais que c'était Inspectateur Gadget qui avait inspiré le film et pas l'inverse. Dernière anecdote intéressante, le scénario du film a été inspiré des écrits de Kevin McClory, qui plus tard produira sa propre version et qui verra le retour de Sean Connery. Et cette version de Kevin McCloy, c'est Jamais plus Jamais (1983) réalisé par Irvin Kershner, qui est souvent considéré comme un James Bond non officiel et que moi j'aime beaucoup.

Opération Tonnerre est un bon James Bond, peut-être pas au niveau des trois précédents, mais en tout cas bien meilleur que ceux qui suivront avec Roger Moore. Le film fait la part belle aux séquences sous l'eau dans les Bahamas. On y voit même des requins, histoire de pimenter les aventures de notre agent 007. Le film marquera également son époque avec son générique et la chanson Thunderball de Tom Jones. C'est probablement l'une des meilleures chanson générique de tous les James Bond et il faut avouer que la voix de Tom Jones, c'est quelque chose. C'est aussi dans ce film qu'on voit apparaître le fameux jet-pack, l'un des premiers gadgets des James Bond.

Quant à Sean Connery, il est comme un poisson dans l'eau (sans mauvais jeu de mots). Et il devra faire face ici, non pas à une, mais à deux James Bond girls, Domino (la française Claudine Auger) qui va l'assister et Fiona (Luciana Paluzzi) qui est la femme fatale dont il devra se méfier. Il devra également combattre le numéro deux de l'organisation SPECTRE, Largo (Adolfo Celi) qui est un antagoniste assez charismatique. Et si le scénario est parfois un peu tiré par les cheveux et que le film est un peu long (2h10), c'est une (super)production très ambitieuse, avec notamment les (trop ?) longues scènes sous l'eau. Couplées avec la musique de Jon Barry, les scènes d'action se révèlent très efficaces (les requins encore une fois).

Bien qu'étant inférieur à ses prédécesseurs, Opération Tonnerre reste un bon James Bond. Il s'avère être plus fun, plus décomplexé et peut-être un peu moins dans l'esprit des James Bond originels. Les punchlines fusent et l'humour est encore plus présent que dans les films précédents. Il y a aussi l'exotisme des Bahamas et les scènes aquatiques qui donnent un cachet particulier à ce James Bond. Pour un film 1965, les scènes sous-marines sont d'ailleurs assez impressionnantes et Sean Connery est alors au sommet de sa forme, avec des scènes de baston assez violentes pour l'époque, entrainant pas mal de morts assez cruelles. Bref, j'aime toujours autant les James Bond vintage avec Sean Connery, son charisme et sa classe faisant toute la différence, sans oublier les splendides décors naturels des Bahamas et les requins qui apportent un vrai plus au film.

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Message par wiiwii007 »

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- "La Promesse de l'aube", réalisé par Éric Barbier, sorti en 2017 -

Je n'ai pas lu le roman donc je ne ferais aucune comparaison. Et ça m'arrange car je l'ai beaucoup aimé ^^ Si j'avais lu le roman avant, j'aurais surement buggé. M'enfin, j'ai trouvé Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg très bons. Un peu dans le surjeu sans me déranger plus que ça. J'ai mis ça sur le dos des persos. L'histoire de Romain Gary est assez violente et prenante. La réalisation apporte énormément au film. Pour une fois qu'un réalisateur français fait un vrai taff, je ne vais pas cracher dessus. L'image est belle et certaines séquences sont vraiment bien foutues. Ca fait plaisir à voir.

Bref, j'ai passé un bon moment.


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- "La Mort dans l'âme", réalisé par Xavier Durringer, sorti en 2018 -

Un film policier avec Didier Bourdon dans un contre emploi c'est assez rare. J'étais curieux… Finalement c'était pas génial, autant pour son interprétation que pour l'œuvre. J'ai trouvé que c'était pas super cohérent, que les acteurs étaient moyens, que la réa était basique… Bref, avec une histoire bien menée ça aurait pu être cool. Mais en l'état j'ai juste trouvé le film très moyen.


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- "Un p'tit truc en plus", réalisé par Artus, sorti en 2024 -

Film sympa sur un sujet assez tendu. J'aime beaucoup Artus donc c'était "gagné d'avance", mais au delà de ça, j'ai trouvé l'histoire touchante. Et même si le dénouement est d'un classicisme absolu, j'ai aimé. A force de suivre la bande dans leur délire, on s'y attache forcément. Après, dans le négatif, j'ai trouvé certaines blagues un peu lourdes (genre le ballon dans la gueule), l'incohérence des deux mecs qui débarquent comme ça, tranquille, dans un voyage organisé, avec un nouvel arrivant qu'on ne vérifie pas… Bref, c'est un peu nawak ^^ Mais bon, c'était bien sympa quand même.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai maté La Nuit du 12 ...

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Sorti en 2022 et réalisé par Dominik Moll, La Nuit du 12 est un thriller/film d'enquête dans la même veine que Zodiac de David Fincher. Dominik Moll est un réalisateur français d'origine allemande que je connais assez mal, puisque je n'avais vu jusqu'à présent de lui qu'un seul film, Harry un ami qui vous veut du bien, mais dont je garde un très bon souvenir. La Nuit du 12 traite d'une histoire assez dramatique, plus ou moins inspirée de faits réels relatés dans le livre documentaire de Pauline Guéna (Une année à la PJ).

Nous sommes en 2016, à Grenoble, Yohan Vivès (Bastien Bouillon) vient d'être promu jeune capitaine de la PJ, après le départ à la retraite de son mentor. Il devra alors résoudre sa toute première enquête en tant que capitaine. Il s'agit du meurtre d'une jeune femme de 21 ans (Lula Cotton-Frapier), qui a été retrouvée morte dans la rue, immolée par le feu durant la nuit du 12 (d'où le titre film). Il va falloir alors enquêter auprès de l'entourage de la jeune femme pour retrouver le ou les responsables. L'enquête piétine pour notre jeune capitaine et son collègue Marceau (Bouli Lanners). Il s'avère que la jeune femme avait plusieurs petits amis/sex friends et avait la réputation d'être "une fille facile". De ce fait, les suspects se multiplient et l'enquête piétine.

Bref, on tourne en rond, au sens propre comme au sens figuré, puisque le capitaine a aussi pour habitude de pratiquer du cyclisme sur vélodrome le soir, pour se défouler et oublier les horreurs de la journée. Et si on sait comment la jeune femme est morte, brûlée vive, on ne sait pas qui l'a commis. De toute façon, on sait très vite que cette enquête ne sera jamais résolue, mais peu importe, car l'intérêt du film n'est pas de savoir qui a tué la jeune femme. Chacun des suspects est un coupable potentiel et tous auraient pu le faire. Non, l'intérêt du film c'est de suivre l'état psychologique des deux enquêteurs. Le cheminement de l'enquête est de ce fait plus important que la finalité.

Avec La Nuit du 12, on en vient à douter de l'humanité. On est pas loin du film totalement nihiliste, mais fort heureusement, il y a des rayons de soleils, comme par exemples la juge (Anouk Grinberg) qui veut relancer l'enquête, ou la meilleure amie de la victime qui est la seule à vouloir laver son honneur salie. L'atmosphère du film est lente et pesante. On sent que Dominik Moll a travaillé le rythme de son film et soigné sa photographie. Il prend soin aussi de développer une misogynie latente, avec des protagonistes qui considèrent les femmes comme des bouts de viandes. L'idée que la victime était une fille facile reviendra plusieurs fois tout au long du film.

Bastien Bouillon est très bon en jeune capitaine idéaliste, très calme, toujours sur le fil du rasoir. Bouli Lanners quant à lui est attendrissant dans la peau de ce flic qui se rêvait professeur de français. Tous deux forment un couple d'enquêteurs très attachants, car tous deux ont une vie personnelle un peu triste, l'un étant seul et l'autre étant sur le point de se faire quitter. Et sur le plan professionnel, on sent qu'ils sont frustrés devant cette enquête qui n'avance pas. Et comme ils manquent de moyens et de temps, ils doivent se montrer plus malins que ça, ne pas déraper et rester maître de soi en toutes circonstances.

Comme dans Harry un ami qui vous veut du bien, tout l'intérêt du film est dans son atmosphère, sombre, poisseuse et pesante. Il y a aussi un parallèle à faire avec Twin Peaks et le meurtre de Laura Palmer, dans la dénonciation d'une société machiste et sexiste. C'est juste un peu moins subtil ici dans La Nuit du 12, le message étant un peu plus frontal et manquant peut-être d'un peu de nuances. Tous les suspects, des hommes, sont quand même bien stupides et de sacrées ordures. Il aurait peut-être fallu un peu nuancer le propos. Mais sinon, mis à part ce tout petit défaut, La Nuit du 12 est une vraie réussite, un thriller haletant et qui plus est, qui permet de remettre au premier plan un réalisateur très talentueux.

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lessthantod
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J'ai maté Ôtez-moi d'un doute ...

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Sorti en 2017 et réalisé par Carine Tardieu, Ôtez-moi d'un doute est un film très touchant, mêlant comédie romantique et drame familiale. J'ai découvert Corine Tardieu récemment, l'an dernier avec L'attachement (2024) et j'ai tout de suite été touché par son écriture. Ôtez-moi d'un doute et L'attachement ont pour point commun de vouloir raconter une rencontre entre des êtres-humains qui ne veulent qu'une seule chose, goûter au bonheur. Ce sont des hommes et des femmes, souvent en proies à la solitude, mais qui veulent en sortir, qui veulent s'accomplir et s'épanouir dans la vie, ni plus ni moins. Et si le film est aussi touchant, il le doit beaucoup au talent de ses deux acteurs têtes d'affiche, François Damiens et Cécile de France.

Erwan (François Damiens) est un démineur à la tête d'une petite entreprise en Bretagne. Et alors qu'il accompagne sa fille enceinte Juliette (Alice de Lencquesaing) à l'hôpital, pour s'assurer que l'enfant sur le point de naître n'ait pas une maladie génétique, il s'entend dire que l'enfant n'aura jamais la maladie, parce que Bastien Gourmelon (Guy Marchand) le père d'Erwan n'est pas vraiment son père. Erwan va alors se mettre à la recherche de son vrai père, qu'il va finir retrouver et qui s'avère être Joseph Levkine (André Wilms). Mais ce n'est pas tout, Joseph a aussi une fille Anna (Cécile de France), qui tombe amoureuse d'Erwan, sans savoir que ce-dernier est probablement son frère.

Pour l'écriture du film, Carine Tardieu s'est associée à Michel Leclerc (Le Nom des Gens) pour nous offrir du cinéma vérité, avec des rires, des larmes et surtout beaucoup de tendresse. On est face à un vrai feel-good movie qui mélange la comédie et le drame. En partant d'un postulat dramatique (un homme qui découvre qu'en fait son père, n'est pas son vrai père), le film s'évertue à ne jamais tomber dans le larmoyant. Le film n'est jamais plombant et se veut avant tout drôle et touchant, fort heureusement ! Et c'est un humour subtil, basé sur des situations cocasses et drôles (Anna qui tombe amoureuse de son frère, sans le savoir), sur les dialogues et surtout grâce à un duo d'acteurs belges irrésistible.

Le film ne tombe jamais dans la comédie potache et ça on le doit à l'écriture de Carine Tardieu, mais aussi au talent des comédiens, à commencer par François Damiens. Son jeu est sobre et juste, tout en retenue et ça on peut l'attribuer aussi à la direction d'acteur de Carine Tardieu. Elle a su exploiter au mien le potentiel comique de l'acteur belge, sans le museler, mais sans non plus que ça en deviennent un one man show. Résultat, François Damiens se révèle être à la fois drôle, tendre, émouvant et sincère. Et tout le reste du casting suit sa performance, y compris Cécile de France dont je ne doutais pas de ses talents comiques. Alors certes, on ne lui demande pas de faire le pitre ici, mais elle contrebalance le jeu de François Damiens et ça fonctionne à la perfection. On sent une belle alchimie naitre devant la caméra entre ces deux-là. Et puis, Guy Marchand et André Wilms font deux pères formidables, un peu paumés et maladroits, mais d'une gentillesse confondante.

Quand toute notre vie, on a pris comme modèle une personne et qu'un beau jour on s'aperçoit que ce n'est pas la bonne personne, tout bascule, on a plus aucune certitude et on repense notre manière de vivre. Mais après tout, doit-on vraiment repenser notre vie ? Pour Erwan, c'est Joseph qui a joué le rôle de père de substitution. C'est lui qui a assumé le rôle de papa en "adoptant" Erwan comme si c'était son propre fils et il a toujours été présent, dans toutes les étapes de sa vie. Voilà, c'est ça le message du film, des doutes, des regrets, des secrets, c'est le lot dans toutes les familles. Bref, Ôtez-moi d'un doute est une belle leçon de vie sur la place essentielle du père dans l'éducation et sur ce que ça peut remettre en cause de "perdre" un père.

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darktet
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Message par darktet »

@lessthantod
ton analyse donne très envie de voir ce film français.Faire une comédie a la fois sincère ,tendre et émouvant,c'est rare.

Je sais que tu t'es "retiré" du "game jeux vidéos rétro".ça fait 1 000 ans que tu n'as pas posté le moindre mot sur les jeux vidéos.Viens donc voter ici sur le fight "meilleur jeu de la 5 ièmes génération",orchestré par Killvan.Juste voter.Pas besoin d'en dire plus.

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Message par lessthantod »

darktet a écrit :
11 août 2025 20:43
Je sais que tu t'es "retiré" du "game jeux vidéos rétro".ça fait 1 000 ans que tu n'as pas posté le moindre mot sur les jeux vidéos.Viens donc voter ici sur le fight "meilleur jeu de la 5 ièmes génération",orchestré par Killvan.Juste voter.Pas besoin d'en dire plus.
Aie, j'ai un peu décroché les JV à la 5 ièmes génération. Moi c'est plutôt SNES vs MD. La N64, je connais très mal :/

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Message par wiiwii007 »

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- "Super Size Me", réalisé par Morgan Spurlock, sorti en 2004 -

Documentaire que j'ai déjà vu à l'époque. Je voulais le montrer à ma copine et surtout à l'ado. Il aime tout ce qui est McDo, Tacos et compagnie mais n'en n'abuse pas. Je pense qu'il a saisi le souci donc c'est ok. Mais un jour j'ai parlé de "Super Size me" et il voulait le voir. L'occasion s'est enfin présenté.

Au final, on a eu une petite discussion après le film car même si il était conscient des soucis de ce genre de régime, il ne pensait pas que c'était aussi grave. Voir concrètement le mec prendre + de 10 Kg en un mois, être témoin de sa descente aux enfers, écouter les docteurs inquiets et alarmants... C'est assez violent finalement. Bon après, faut relativiser le truc, on ne sait pas vraiment à quel point c'est honnête, manger non stop ce genre de connerie c'est nawak etc. Bref, il a quand même fallu en rediscuter derrière afin de remettre en ordre un peu tout ça.

En ce qui concerne la réalisation du doc, j'ai pas trouvé ça ouf' : c'est mal filmé, avec une prise de son chaotique, une répétitivité dans les dialogues assez relou... Bref, j'aime bien le documentaire car il dénonce quelque chose de grave et a surement fait du bien à beaucoup de personnes. Mais ça reste limité au niveau de la réalisation. Disons qu'il aurait pu être plus agréable à regarder.


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- "Freddie Mercury: The Great Pretender", réalisé par Rhys Thomas sorti en 2012 -

Documentaire sur l'un des plus grands artistes que le monde a vu naître et mourir. Freddie Mercury c'est un sacré numéro, il semble être l'incarnation de l'expression "profiter de la vie". Musicalement : quel génie ce mec... il est hors norme. Quand j'étais jeune, on jouait du Queen avec mon groupe mais je n'étais pas forcément fan, je connaissais juste de loin sans trop apprécier. Aujourd'hui c'est totalement différent, j'ai pris le temps d'écouter et d'analyser chaque album du groupe et de Freddie Mercury en solo. C'est tellement génial d'avoir cette patte artistique si caractéristique et unique :coeur:

Le documentaire est cool car on cerne plutôt bien le personnage star mais je trouve qu'il met un peu trop le groupe de côté. J'aurais aimé plus de détail sur les musiciens, leur relation etc. Donc bien, mais...

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Message par Gringos10 »

@wiiwii007

Tu l'as vu celui là ?


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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai maté Les Émotifs anonymes ...

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Sorti en 2010 et réalisé par Jean-Pierre Améris, Les Émotifs anonymes est une petite comédie romantique fort sympathique. Le scénario s'inspire du mouvement qui existe vraiment des Émotifs anonymes. Le film profite surtout du capital sympathie du couple tête d'affiche Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde qui jouent deux personnes émotives. On dirait deux adolescents qui ne savent pas comment aborder l'autre. L'humour joue beaucoup sur les dialogues et les situations cocasses, mais on ne se moque jamais des personnes sensibles et émotives.

Angélique Delange (Isabelle Carré) est une chocolatière talentueuse et promise à un brillant avenir. Or, elle est aussi timide et (très) émotive. Elle peut se sentir submergée par ses émotions lorsqu'elle doit prendre la parole en public ou lorsqu'elle doit dévoiler ses sentiments. C'est un gros handicape dans sa vie sentimentale, mais aussi professionnelle. C'est pourquoi elle prend régulièrement la parole dans un groupe d'Émotifs anonymes (d'où le titre du film). L'idée, ce n'est pas de se moquer des personnes sensibles, mais de partager comment ces personnes ressentent les choses. Tout leur font peur, sortir dehors, rencontrer d'autres personnes, vivre ...

Pendant sept longues années, Angélique travaillera dans l'ombre (anonymement) du maître chocolatier de Mercier. Lorsque son mentor meurt subitement, elle se met à la recherche d'un nouvel emploi, mais sans pouvoir revendiquer son expérience chez Mercier. Lorsque Jean-René Van den Hugde (Benoît Poelvoorde) la sollicite pour un entretien d'embauche dans sa petite fabrique de chocolats, c'est un poste de commercial qui lui est proposé. Etant une grande émotive, ses débuts de commerciales sont pour le moins difficiles et elle n'ose pas révéler sa véritable identité chez le maitre chocolatier de Mercier. Néanmoins, leur amour commune pour le grand chocolat les rapproche rapidement et ils tombent amoureux, mais leur timidité maladive les empêche de se l'avouer.

La direction artistique du film est très particulière, avec un côté suranné, un peu vieillot, qui lui donne un certain cachet. Le film a ce petit côté comédie française des années 60/70 qui est très agréable. C'est plein de bons sentiments et l'humour est très gentillet, parfois même un peu trop gentillet. C'est qu'on aimerait parfois les secouer nos deux tourtereaux. Les Émotifs anonymes c'est donc un film sur les personnes émotives, mais aussi sur le chocolat. Angélique a ce talent pour créer des grand chocolats. Quant à Jean-René, même s'il a du mal à les vendre, il a tout de même réussi à monter sa propre fabrique de chocolats. Pour deux personnes très émotives, elles ne s'en sortent pas si mal après tout.

Isabelle Carré est très à l'aise dans la peau d'Angélique et on sent que sa sensibilité correspond bien au personnage. Angélique est toute mignonne, elle arrondie à chaque fois les angles et est toujours positive ... au risque de paraître idéaliste et naïve, voire même flippante. Avec Isabelle Carré, Benoît Poelvoorde forment tous deux un duo comico-romantique qui marche plutôt bien. L'acteur belge est toujours aussi drôle sans avoir besoin de trop en faire. C'est un peu un rôle à contre-emploi pour lui, puisqu'il doit jouer un personnage introverti, mais qui essaie de le cacher. C'est tout l'opposé de Benoît Poelvoorde qui est un acteur exubérant.

Bref, Les Émotifs anonymes est une comédie romantique fort agréable. On est loin du chef-d'œuvre, mais on passe un bon moment. Et si j'ai bien aimé le film, c'est probablement parce que moi aussi je suis émotif et timide. Je me suis un peu reconnu dans certains traits des personnages et dans certaines scènes du film. Et même si la romance est très prévisible, l'alchimie entre les deux acteurs a remporté mon adhésion.

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darktet
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Message par darktet »

@lessthantod je suis du même avis.
ça se laisse bien regarder.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai maté Tellement proches ...

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Sorti en 2009 et réalisé par les compères Olivier Nakache et Eric Toledano, Tellement proches est une comédie sociale comme savent si bien le faire Nakache & Toledano. Le film aborde tout un tas de sujets, le couple en crise, l'éducation des enfants, la religion, le racisme ... et surtout la famille avec les parents, le beau-frère, la belle-sœur et les enfants. Nous avons donc trois couples en crise, Alain (Vincent Elbaz) et Nathalie (Isabelle Carré), Jean-Pierre (François-Xavier Demaison) et Catherine (Audrey Dana), Bruno (Omar Sy) et Roxane (Joséphine de Meaux). Et je dois vous prévenir, ce film vous donnera envie d'avoir des enfants ... ou pas !

Alors dans la famille Marciano, laissez-moi vous présenter Alain le père, qui est un éternel ado et un peu looser sur les bords. Avec Nathalie, ils ont deux enfants dont le plus âgé qui est intenable (hyperactif). Nathalie est au bord de la crise nerfs et n'arrive plus à gérer le quotidien avec trois enfants, le troisième étant son mari adulescent. Ensuite, nous avons Jean-Pierre le frère de Nathalie, qui est un avocat "fauché" commis d'office auprès de jeunes délinquants. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il commence à traiter avec des petits voyous qu'il le paie en "nature". Avec Catherine, ils ont deux enfants dont la fille ainée qui est surdouée (elle apprend trois langues et joue de six instruments). Les enfants, c'est une énorme source de tension entre les deux couples. Enfin, nous avons Roxane la seconde sœur de Nathalie, qui tombe sous le charme de Bruno un interne en médecine, qu'elle croise par hasard. Elle l'invite aussi sec au diner familial. La soirée ne commence pas sous les meilleures auspices et ça ira même de mal en pire, au point où Bruno se demande bien ce qu'il fait là ...

Vous allez vous reconnaitre dans tous les membres de cette famille, que ce soit le beau-frère lourd que vous ne pouvez pas saquer, la belle-sœur qui est hystérique, les enfants du beau-frère ou de la belle-sœur qui ne tiennent pas en place ou qui ne peuvent pas s'empêcher de montrer leurs supposés talents artistiques ... Alors certes, les traits sont un peu forcés, notamment le beau-frère avocat qui peut vite devenir insupportable, mais au final ce n'est pas si caricatural que ça. Malgré le surjeu de certaines situations et du too much à tous les étages, on sent que tout ça c'est du vécu. Comme d'habitude avec Nakache & Toledano, ils s'inspirent de leur propre vécu, avec des personnages certes un peu excessifs, mais qui sont pleins d'humanité.

Le casting est vraiment très bon, mention spécial à Vincent Elbaz égal à lui-même (toujours le même depuis Le Péril jeune) et Omar Sy. C'était juste avant qu'Omar explose aux yeux de tous avec Intouchables (2011) et on sent déjà ici son potentiel de vrai comédien, quand il est bien dirigé. J'ai également un p'tit faible pour Isabelle carré, mais ça c'est personnelle, c'est une actrice qui me touche beaucoup. Il y a aussi Jean Benguigi qui joue le père de Vincent Elbaz et il est vraiment très drôle, tout dans la dérision. A noter aussi la présence de Madame Renée de Chacun cherche son chat, actrice fétiche de Cédric Klapisch, toujours aussi en forme du haut de ses 91 ans (elle s’est éteinte en 2019, à l’âge de 100 ans). Par contre, j'ai plus de mal avec Francois-Xavier Demaison, mais c'est peut-être son personnage qui est un poil trop caricatural. Parfois, il me donne l'impression d'être seul sur scène, dans un one man show.

Bref, Tellement proches est une très bonne comédie sociale, une de plus pour nos deux compères Olivier Nakache et Eric Toledano. On atteint pas encore le niveau d'Intouchables (2011), Le Sens de la fête (2017) ou Hors Normes (2019), mais la formule Nakache & Toledano est bien là, pas encore tout à fait au point, mais ça prend forme. (6.5/10)

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Message par wiiwii007 »

Gringos10 a écrit :
12 août 2025 13:59
@wiiwii007

Tu l'as vu celui là ?
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Non je ne le connais pas. Je sais pas si il y est sur le net... Je regarderais à l'occaz :super:


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- "Che: Part 1 - The Argentine", réalisé par Steven Soderbergh, sorti en 2008 -

Difficile d'émettre un avis sur ces deux films. Bon déjà, je ne connaissais le duo (Che et Fidel) que via des souvenirs d'enfance. En gros que c'était deux révolutionnaires du continent américain... Et c'est tout ! Je partais donc de trèèèès loin ^^ Ces deux oeuvres m'auront au moins apporté un dégrossissage sur le contexte, les persos etc. D'ailleurs j'ai trouvé ce premier film assez mal foutu de ce côté là. Quelqu'un d'ignorant comme moi peut très vite se perdre. Je trouve que ça manque de repère, d'explication. On y arrive, mais c'est assez bordélique à mon sens. Concernant la réalisation idem, j'ai pas trouvé ça ouf' du tout. En fait, il ne se passe pas grand chose dans ce film et le peu que l'on nous sert reste basique. On suit le Che et ses compères dans cette fameuse révolution cubaine, mais gentiment, lentement. Ce dernier est d'ailleurs bien mis en valeur, il passe plus pour un héros que pour un tyran. Je ne sais pas à quel point ce film montre la vérité. Après avoir vu les films, j'ai recherché un peu plus pour avoir une vision plus précise. Et je pense qu'il y a à boire et à manger. J'ai l'impression que ces deux oeuvres sont généreuses avec l'histoire des révolutionnaires.

En tout cas, ça reste un film lent mais intéressant pour celui qui veut en savoir un peu plus.


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- "Che: Part 2 - Guerilla", réalisé par Steven Soderbergh, sorti en 2008 -

Une deuxième partie qui se concentre sur la guérilla en Bolivie. Encore plus lent que le premier film, avec un Ché dépassé par les événements... J'ai un peu moins aimé car il ne se passe vraiment pas grand chose. A part le côté historique, j'ai pas trouvé ça ouf'.

Donc bien car j'en ai encore appris un peu plus sur la vie du révolutionnaire mais pas plus.


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- "Beaux-parents", réalisé par Héctor Cabello Reyes, sorti en 2019 -

Petite comédie comme il en existe tant, avec des réactions de persos totalement débiles. Heureusement que certains gags m'ont fait rire ^^ Au final j'ai pas passé un mauvais moment mais il a fallu accepter les incohérences pour ne pas sombrer et d'accrocher du film.


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- "100 % bio", réalisé par Fabien Onteniente, sorti en 2020 -

Une comédie tout juste moyenne. L'ambiance "Pays basque français" m'a plu, heureusement ! A vrai dire je ne sais même pas si c'est réellement représentatif ou pas ^^Mais c'était sympa. L'histoire bon... Voilà. Mais sinon, quelques gags marrants et une fin prévisible... Forcément. Du coup, "sympathique" sans plus.

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Message par Tryphon »

Tiens j'ai enfin vu Titanic en entier. C'est marrant comme ce film est creux. Y'a aucune profondeur dans aucun personnage, Léo il est trop mignon et gentil, Rose aussi et en plus elle est forte, et le méchant il est méchant et les riches ils sont bêtes. Rien de rien.

Du coup c'est finalement assez frais (ah ah ah ah ah) comme film, c'est un bonbon. En plus c'est très bien filmé et impressionnant (la scène de la rupture du bateau fait encore son effet). Et un happy end n'aurait peut-être pas pourri le film finalement.

C'est marrant parce que dans ma tête, c'était un mélo au même titre qu'autant en emporte le vent, alors qu'en fait non, autant en emporte le vent les persos principaux sont tous complexes et pas sympathiques. Même la fin est exactement opposée puisqu'ils survivent alors qu'on aurait aimé les voir crever.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.

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Message par wiiwii007 »

Très bon Titanic pour moi.

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- "À tes côtés", réalisé par Gilles Paquet-Brenner, sorti en 2021 -

Téléfilm qui mêle le bon et le moins bon à mon sens. Premier truc, l'histoire : J'ai aimé le pitch mais c'est super mal amené et donc pas crédible. Il aurait fallu travailler un peu plus la relation entre les persos pour que ça fonctionne. En l'état j'ai trouvé ça compliqué d'y croire. Second point assez relou : le jeu d'acteur. Jarry est bien sympa mais c'est trop amateur pour moi. On sent les mauvaises intonations, ça plombe très souvent les scènes. Je parle de Jarry, mais c'est général en réalité. Autre point pas top top : les dialogues... C'est assez mauvais par moment. Il y a pas mal d'autres soucis comme la toute fin, les événements farfelus... Mais je vais m'arrêter là.

Malgré tout, j'ai plutôt aimé le film. La première partie pose les bases et se montre très classique alors que la seconde envoie tout ce qu'elle peut pour arracher les larmes. Cette dernière a réussi, grâce à 2, 3 scènes bien foutues, à me faire accepter le film. Bourdon, sur la fin est très bon...


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- "Che !", réalisé par Richard Fleischer, sorti en 1969 -

Oula... Il compile grossièrement les événements des deux films Che de 2008. On a donc droit à la révolution cubaine et à la tentative de révolution en Bolivie. J'ai pas aimé. Après avoir vu les films de 2008 c'était compliqué... Dans cette version, t'as presque l'impression de voir des guignols faire la révolution. Ça en devient limite comique. Le son est assez mauvais également. L'histoire semble suivre les grandes lignes mais le rôle des persos reste assez étrange et les acteurs peu convaincants dans leurs attitudes. En tout cas, le Che est dans ce film beaucoup moins "sympa". On nous le décrit plus violent, froid, dictateur et manipulateur. Tout ça sans le côté altruiste et humaniste... On perd donc de vue le positif que pourrait apporter ces révolutions. J'ai l'impression que la réalité doit se trouve en additionnant les deux versions.

Donc bof bof, c'était très compliqué. j'ai lutté pour le terminer sans dormir.


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- "From Rags to Rhapsody", réalisé par Simon Lupton, Rhys Thomas, sorti en 2015 -

Un nouveau documentaire sur Queen. Très bien celui là car beaucoup plus axé sur le groupe. J'ai donc plus accroché que le précédent. On y apprend pas mal de petites choses sur la création du groupe, ses débuts, les premiers échecs et les premiers succès. Très bien.

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Message par lessthantod »

J'ai maté L'Affaire Cicéron ...

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Sorti en 1952 et réalisé par Joseph L. Mankiewicz, L'Affaire Cicéron est un thriller d'espionnage qui s'inspire très librement de faits réels qui se sont déroulées lors de la Seconde Guerre mondiale. On a ici tous les codes du film noir et du film d'espionnage, avec la femme fatale aussi séduisante que vénéneuse et l'espion dont la morale est pour le moins trouble, le tout sur fond d'idéologie nazie. Difficile de ne pas penser à Alfred Hitchcock, une fois le visionnage terminé et il est fort à parier que c'est un film que n'aurait certainement pas renié le maître du suspense. Comme son mentor, Joseph L. Mankiewicz aime jouer sur les faux-semblants, le mensonge, la trahison et les secrets bien gardés. Et comme si ça ne suffisait pas, c'est Bernard Herrmann, le compositeur attitré d'Alfred Hitchcock, qui officie à la BO du film.

Durant l'année 1944, à Ankara, nous retrouvons Ulysses Diello (James Mason) le valet de chambre de l'ambassadeur du Royaume-Uni Sir Frederic Taylor (Walter Hampden). Par pur opportunisme, il propose à un agent du Troisième Reich L.C. Moyzisch (Oskar Karlweis), de lui vendre des microfilms de documents britanniques classés top-secret qui se trouvent dans le coffre-fort de l’ambassadeur. D’abord soupçonneux, ces derniers finissent par accepter l’offre. Diello prend alors le nom de code "Cicéron", une grande figure de la Rome antique dont on vantait les talents d'orateur. Ayant néanmoins besoin d'une complice pour placer en banque l’argent ainsi "mal" acquis, le valet conclue un marché avec la comtesse Anna Staviska (Danielle Darrieux) dont les biens sont sous séquestre. C'est également durant les soirées mondaines données par la comtesse que le valet va pouvoir rentrer en contact avec la diplomatie allemande et ainsi procéder aux échanges des documents. Diello pense ainsi conquérir le cœur de la comtesse et ensuite fuir en Amérique du Sud avec la fortune durement et "malement" amassée.

Les deux acteurs têtes d'affichent James Mason et Danielle Darrieux se livrent ici à un jeu de pouvoir et de domination assez jubilatoire. Tout se joue sur le fil d'un rasoir, avec un suspense haletant (la fameuse scène de la femme de ménage). Et plus fort encore, Joseph L. Mankiewicz et James Mason parviennent à rendre sympathique une personne dénuée de toute morale. Pour Diello, son aptitude à manipuler les uns pour duper les autres est assez fascinante. C'est un espion calculateur, uniquement préoccupé par ses intérêts et qui ne tient tout bonnement aucun compte de l'éthique et de la morale. Il veut sortir de sa condition de serviteur et peut importe si c'est de l'argent sale. Sa volonté de s'en sortir est à ce point essentielle, que tous les moyens sont bons pour y parvenir. Et ce faisant, il voit aussi l'opportunité de faire de sa complice son amante.

Pour la comtesse, point d'éthique et de morale non plus. Contrainte par le manque d’argent, elle accepte les faveurs de Diello par pur opportunisme (elle aussi) et peu importe si ça sous-tend de se rabaisser au même rang que Diello le valet. Elle exerce son pouvoir de séduction et de fascination sur Diello, lui faisant baisser sa garde. La comtesse Staviska est dans cette droite lignée des femmes fatales des films noirs, manipulatrice, intelligente et séductrice. Dellio et la Comtesse sont irrémédiablement liés par le destin ...
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L’Affaire Cicéron reste encore un film trop méconnu dans la filmographie de Joseph L. Mankiewicz, en tout cas moins célèbre qu'All about Eve (le chef-d'œuvre absolu de Mankiewicz) ou son Cléopâtre avec Liz Taylor (la plus belle catastrophe industrielle de toute l'histoire du cinéma) qui ont marqué durablement leur époque. Et pourtant, l’Affaire Cicéron est un monument du film d'espionnage, un film d'une richesse qui sera rarement égalée par la suite. Joseph L. Mankiewicz réalise là l'un de ses meilleurs films et un thriller hitchcockien digne des meilleurs films du maître du suspense. S'inspirant d'une histoire étonnamment vraie, le scénario reste captivant de bout en bout, avec un rebondissement final qui en fait l'un des meilleurs twists de toute l'histoire du cinéma. Quant à James Mason et Danielle Darrieux, ils trouvent là l'un des meilleurs rôles, si ce n'est le meilleur rôle de toute leur carrière.

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darktet
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Message par darktet »

@lessthantod

avec un rebondissement final qui en fait l'un des meilleurs twists de toute l'histoire du cinéma.

Et bien..a ce point la ?!

Titanic il est très bien ce film.30 ans après les effets spéciaux sont intactes.

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