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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Mr. & Mrs. Smith", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1941 -

Une comédie chez Hitchcock ! C'est plutôt rare ^^ Et même si il y a toujours quelques effets comiques dans ces films, ça fait plaisir de voir un film entier dédié au rire. Le souci c'est que j'ai pas trop ri… Pourtant j'ai pas détesté, c'était même assez plaisant à suivre d'ailleurs. Je le vois plus comme une comédie romantique pépère avec quelques scènes pouvant faire sourire.

Bref, bien sans plus.

Tryphon
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Message par Tryphon »

J'aime aussi beaucoup Hana Bi (mon premier je crois)
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Suspicion", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1941 -

J'ai passé un bon moment donc je vais dire que j'ai aimé le film, mais je ne suis pas totalement convaincu. Ca aurait pu être bien mieux à mon avis. Je n'ai pas vraiment eu de suspens, du début à la fin j'ai vu le perso principal, incarné par Cary Grant, de la même manière :
► Afficher le texte
. La fin du film restant totalement ouverte, ça n'a rien amené à mon ressenti. Le suspens m'a manqué…

L'autre souci c'est que je me demande encore comment Johnnie a pu trouver cette maison sans argent. Je ne comprends pas, et même avec son "on peut toujours se démerder" c'est bancal ^^ Mais en plus de ça, je me demande aussi comment il a pu continuer sur cette lancée (arnaque, cachoteries etc.) sans que sa femme s'en mêle concrètement. C'est trop gros pour moi.

A cause de tout ça je suis resté un peu sur la touche, même si j'ai trouvé le tout quand même cool à voir, avec quelques scènes vraiment sympa.
Dernière modification par wiiwii007 le 06 mai 2025 13:58, modifié 1 fois.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

lessthantod a écrit :
05 avr. 2025 01:44
Je viens de mater The Raid ...

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Sorti en 2011 et réalisé par Gareth Evans, The raid a pour particularité/curiosité d'être un film indonésien réalisé par un gallois. C'est un film d'action pure et dure, dont la réputation n'est plus à faire. A l'époque de sa sortie, c'était considéré comme le grand renouveau du film d'action et d'arts martiaux. Le film fait la part belle aux chorégraphies de combat et aux gunfights et le scénario n'est qu'un prétexte pour nous en mettre plein la vue. C'est donc un film d'action, mais c'est aussi un huis-clos, puisque tout va se passer dans un immeuble.

Le scénario tient littéralement en cinq lignes. Nous sommes à Djakarta, la capitale d'Indonésie, pour suivre Rama (Iko Uwais) un jeune policier des interventions spéciales qui se prépare pour une mission qui s'annonce terriblement difficile. Cette mission consiste à prendre d'assaut un immeuble jugé imprenable. Il doit donc se résoudre à quitter sa femme enceinte, sans savoir s'il va pouvoir la revoir un jour elle et son futur enfant. Il rejoint donc ses collègues, dont Jaka (Joe Taslim) et son supérieur Wahyu (Pierre Gruno), pour gravir tous les étages de l'immeuble où règne en maitre le leader de la pègre locale Tama (Ray Sahetapy). Mais avant d'affronter Tama, il devra d'abord combattre ses deux lieutenants, Andi (Donny Alamsyah) et Mad Dog (Yayan Ruhian). Très vite, la mission qui s'annonçait difficile, se révèle être une mission suicide.

On se croirait dans un jeux vidéo, avec les niveaux (étages) qu'il faut franchir pour atteindre le boss final (le dernier étage) et beaucoup de bastons. Les combats d'arts martiaux sont vraiment très impressionnants, très réalistes et très violents. C'est un pur film d'action et ça ne prétend pas vouloir être autre-chose. La psychologie des personnages est vite expédiée, pour passer aux choses sérieuses. Tous les acteurs sont avant tout des pratiquants d'arts martiaux et si le jeu des acteurs est aléatoire, les combats eux sont tonitruants. En tant que film d'art martiaux pur, j'ai rarement vu plus impressionnant que ça.

Bref, The Raid c'est un film d’action survolté et sans temps mort, un véritable coup de poing qui vous laissera KO. C'est du jamais vu niveau chorégraphie des combats, sans parler de la performance bluffante de l'acteur/artiste martial indonésien Iko Uwais. Alors certes, c'est court (à peine plus d'une heure trente), mais qu'est-ce que c'est jouissif ! Pour le reste, il n'y pas grand choses à retenir, la psychologie des personnages est au ras des paquettes et je cherche encore le début des prémices d'un scénario. Il semblerait que les ambitions scénaristiques aient été revues à la hausse dans le deuxième film, dont je vais m'empresser de regarder.
J'ai maté The Raid 2 ...

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Sorti en 2014 et réalisé par Gareth Evans, The Raid 2 est, vous vous en doutez bien, la suite de The Raid premier du nom. Le réalisateur gallois expatrié en Indonésie est de retour derrière la caméra, tout comme est de retour devant la caméra l'acteur et artiste martial Iko Uwais. On retrouve donc la fine équipe du premier film, pour un nouveau bain de sang. Mais pour cette suite, Gareth Evans voit tout en plus grand ... plus long (2h30), une intrigue plus complexe et encore plus de mâchoires brisées. On sent bien que les ambitions et les moyens ne sont pas les mêmes. Autant le premier film manquait un peu d'envergure (et de moyens), autant là ça prend une toute autre dimension, que je qualifierais de plus épique. Ce qu'on perd en fraicheur et en surprise comparé au premier film, on le gagne en complexité de l'histoire.

The Raid 2 fait immédiatement suite à The Raid. On retrouve donc Rama (Iko Uwais) qui vient de survivre à l'assaut de l'immeuble. On fait table rase des évènements du premier film, puisqu'on se débarrasse tout de suite de son antagoniste principal. En effet, si Donny Alamsyah fait bien son retour dans le rôle d'Andi, ce ne sera que de très courte durée. Rama est donc récupéré par les autres policiers qui lui confient une nouvelle mission encore plus risquée que la précédente (c'est dire à quel point elle est risquée). Il va devenir un agent infiltré pour démanteler une organisation criminelle dirigée par Bangun (Tio Pakusadewo) et son fils Uco (Arifin Putra).

Rama est alors envoyé "intentionnellement" en prison pour gagner la confiance du fils du big boss et par la suite du big boss lui-même, ce qu'il parviendra à faire au bout de deux ans. En devenant un homme de confiance d'Uco, il découvrira chez le fils un besoin de reconnaissance et un désir grandissant de prendre la place de son père (pour être le chef à la place du chef). Pour cela, il va s'allier aux rivaux de son père, une organisation criminelle de la mafia japonaise (les Yakusas) dirigée par Hideaki Goto (Ken'ichi Endô).

The Raid 2 surprend quand on connait le film précédent. On y gagne beaucoup en générosité et en dimension épique, au point de faire passer The Raid pour un film amateur. Les enjeux sont plus importants, plus complexes, avec une histoire de pères et de fils. On a donc cette relation d'amour et de haine entre Uco et son père, mais aussi avec Rama qui a un fils, mais qu'il ne voit jamais (nait alors que lui était en prison). La psychologie des personnages, notamment des antagonistes, est plus travaillée que dans le premier film. Arifin Putra et Tio Pakusadewo sont vraiment excellents. Il y a quelque chose de très touchant dans cette relation père-fils qui est finalement au cœur du film. Quant à un Iko Uwais, son acting s'est grandement amélioré comparé au premier film.

The Raid 2 c'est aussi une histoires de flics infiltrés et de flics corrompus, comme dans la grande tradition des films policiers HK des années 90 (À toute épreuve de John Woo et Infernal Affairs). Et on en prend plein les yeux, avec des scènes de combats encore plus explosifs que dans le premier film. Pour n'en citer que quelque uns, on a les deux scènes de baston au début du film dans la prison (celle dans les toilettes et celle à l'extérieur dans la boue), le combat dans le métro et vers la fin du film dans la cuisine ... c'est extrêmement violent et viscéral. Bref, The Raid 2 c'est pas loin d'être le film d'action parfait et on lui pardonne d'autant plus facilement les quelques maladresse quand on voit à quel point le film est généreux et jouissif. (7.5/10)

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Shovel Knight
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Message par Shovel Knight »

Malgré vos avis dithyrambiques j'arrive pas à me défaire des affreux préjugés que j'ai sur The Raid. Fondés sur rien hein, juste le titre et les affiches dégueulasses. Dans ma tête c'est des horreurs façon Yamakazi et Banlieue 13 ^^

Du coup je m'y suis jamais intéressé, faudra que j'y remédie
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Antarka
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Message par Antarka »

Perso j'ai vu le premier y'a une dizaine d'années.

Et j'avais pas aimé. C'était du niveau d'un telefilm d'action qui passe à la télé à 15h30, en un peu mieux chorégraphié. L'image était vraiment dégueu aussi, avec un filtre gris/bleu tout moche en permanence (même sur les affiches quoi). Et y'a pas de scénario ou quasi (plutôt un prétexte à l'action). C'est pan-pan boum-boum.

Bon c'est aussi ma faute. J'aime pas vraiment les films d'actions qui ne sont que des films d'actions. Me faut autre chose dedans, que ce soit un peu d'espionnage (genre les Bond avec Brosman) ou un peu/beaucoup d'humour burlesque (True Lies, Red 1 et 2).
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
J'aurai au moins satisfait 7 femmes en 20 minutes.

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ankx
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Message par ankx »

Merci pour ces retours, @lessthantod
J'ai les deux films sous le coude, tu viens de les pousser en tête pour que je les (re)visionne (je n'ai vu que le premier opus il y a une 15aine d'années, j'avais bien apprécié pour les combats, et ce côté niveaux de btu a passer).

Je suis assez friand de ce genre de films tant que les combats sont stylés et "cohérents".
Si en plus il y a un scénario, c'est du bonheur.

Exemple de scène que j'ai trouvée extraordinaire, qui est en plus accompagnée d'un scénario de dingue:
la scène de l'échappée dans le corridor dans Old Boy (très grand film !).
La chorégraphie est folle, techniquement, c'est sacrément propre.
Je ne sais pas vous, mais perso, c'est le genre de trucs que je kiffe.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Dans The Raid 2 il y a une scène, voire même plusieurs scènes, qui sont clairement un hommage à Old Boy ... ça devrait donc te plaire :)

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Saboteur", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1942 -

Film tout à fait classique dans la filmographie d'Hitchcock : un accusé à tort, une femme relou qui devient amoureuse du fugitif, une happy end. Je l'ai trouvé sympa. J'ai trop rien à dire à part que la réalisation et le montage deviennent de plus en plus maîtrisés. Bref, c'est du classique mais de mieux en mieux foutu.

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Paulemile
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Message par Paulemile »

J'ai vu Upgrade hier, de 2018.

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Je comprends pas les bonnes notes qu'a reçues ce film. Pour moi c'est très médiocre, voire mauvais. Y a quelques bons passages, mais c'est éclipsé par des personnages absolument pas développés, un jeu d'acteurs pas ouf du tout, et surtout un twist qu'on sent venir dès la première demi heure. Et pourtant je suis ultra nul pour deviner le dénouement d'un film. Ca ne mérite absolument pas ses bonnes critiques, selon moi. Mais bon, baston baston, bonhomme qui venge sa meuf morte, baston, mecton super fort, ça doit suffire apparemment :mrgreen:

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Message par Gringos10 »

Shovel Knight a écrit :
06 mai 2025 14:50
. Dans ma tête c'est des horreurs façon Yamakazi et Banlieue 13 ^^

C'est clairement à des années lumières de ces nanards.
L'avis d'antarka en dessous de ton post devrait finir de te convaincre à te lancer dans ce diptyque tonitruant. 😁
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Message par Gringos10 »

ankx a écrit :
06 mai 2025 20:33

Exemple de scène que j'ai trouvée extraordinaire, qui est en plus accompagnée d'un scénario de dingue:
la scène de l'échappée dans le corridor dans Old Boy (très grand film !).
La chorégraphie est folle, techniquement, c'est sacrément propre.
Je ne sais pas vous, mais perso, c'est le genre de trucs que je kiffe.
Tu vois la puissance de cette scène (que j'adore aussi), bah the raid 2 c'est la même mais puissance 10, et pendant quasiment 2h. Sans être lassant, car c'est sans cesse renouvelé, et toujours plus impressionnant.
Comme dit Less, la partie scénario ajoute de la dramaturgie au dantesque et de la diversité à l'action (j'adore les films carcéraux par exemple, et ici il y a un passage absolument culte).
Le 2 c'est vraiment un shot d'adrénaline de 2h30, j'en étais ressorti lessivé du ciné 😂
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Antarka
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Message par Antarka »

Dans le genre vous devriez essayer les Tyler Rake. J'ai pas kiffé pour les mêmes raisons que j'ai pas kiffé le premier The Raid (j'suis pas films d'actions brut quoi) mais ça envoie du lourd sur la baston. Dans un des deux y'a une scène où Chris Hemtruc fait mumuse avec un kukri, il fait vraiment peur, t'as pas envie d'être en face, et c'est plutôt de l'action "crédible" (sa garde est bonne, ses mouvements aussi, et il est quand même trop fort et dezingue tout le monde).

J'dis pas que c'est mieux que les Raid hein, j'en sais rien. Mais si z'avez aimé The Raid, vous aimerez les Tyler Rake aussi.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
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Shovel Knight
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Message par Shovel Knight »

J'ai maté un film où y'a pas de flingues, de courses poursuite, ni d'action. Juste des vieux monsieurs culs bénits en robe qui parlent.

J'ai donc vu Conclave (Edward Berger ,2024)

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Et bah c'était vachement bien ! Le film m'a tenu en haleine tout le long, je pensais pas. Un excellent Ralph Fiennes comme toujours.
7,5/10

EDIT : je viens voir qu'il y a eut la fumée blanche dans la réalité en même temps que celle dans le film quand je le regardais. Si ça c'est pas un signe divin. Je vais aller violer un gosse tiens.
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Shovel Knight
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Message par Shovel Knight »

Par contre le gros plan sur la mouette qui vomit un rat pour nourrir son p'tit, ça ils y ont pas pensé dans le film ^^

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Message par Esperluette »

Aujourd'hui j'ai vu des mouettes littéralement attaquer un petit garçon pour lui piquer sa gauffre, certainement un signe aussi (véridique, a la grande motte)

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Antarka
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Message par Antarka »

Ah perso j'ai jamais été directement attaqué, par contre ma bouffe a déjà été attaquée par des mouettes lors d'un moment d'inattention de ma part ouais, plusieurs fois. J'dirais que ça a commencé y'a 15-20 ans les mouettes qui prennent la confiance.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Loin de la foule déchaînée ...

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Sorti en 2015 et réalisé par Thomas Vinterberg, Loin de la foule déchaînée est l'adaptation d'un classique des romans de la période victorienne de Thomas Hardy. C'est le second film que je vois adapté de l'un des ouvrages de Thomas Hardy, le premier étant Tess (1979) de Roman Polansky. Loin de la foule déchaînée c'est donc un film en costumes qui se passe à l'époque victorienne, avec non pas un triangle, mais un quatuor amoureux (trois hommes qui convoitent la même femme). C'est ultra classique, dans la pure tradition des récits de Jane Austen (la reine des romans anglais). La seule originalité de ce film, c'est de l'avoir confié au réalisateur danois Thomas Vinterberg, connu jusque là pour ses films audacieux, à savoir Festen (1998) et La Chasse (2012) ... et plus tard Drunk (2020).

Dans l'Angleterre de la seconde moitié du XIXème siècle, nous faisons la connaissance de Bathsheba (Carey Mulligan) qui hérite d'une petite fortune et de la ferme se son oncle décédé. Dans un univers dominé par les hommes, loin de la ville, dans la campagne anglaise, Besheda (quel prénom étrange) est une jeune femme forte et indépendante qui attire l'attention du voisin fermier Gabriel (Matthias Schoenaerts). Or, celui-ci connait une grosse mésaventure qui l'amène à perdre son troupeau et à se retrouver sans toit au-dessus de la tête. Bathsheba va alors l'embaucher en tant que berger et comme le laisse supposer l'affiche du film, Bathsheba est quelque peu troublée par l'attention que lui porte Gabriel.

Mais voilà, Gabriel n'est pas le seul à s'intéresser à Bathsheba et deux autres prétendants sont bien décidés à obtenir sa main. Le premier prétendant se présente sous le titre de Sergent Troy (Tom Sturridge), un personnage sournois et égoïste qui s'intéresse uniquement à la fortune récemment obtenue par Bathsheba. Le second prétendant William Boldwood (Michael Sheen) quant à lui est déjà fortuné, plus âgé que Bathsheba il fait montre d'une obsession maladive envers la jeune femme. Mais à force de patience et de persévérance (et poussé par un amour sincère et véritable), Gabriel parviendra à gagner le cœur de la jeune femme.

Loin de la foule déchaînée est donc un triangle amoureux ... à quatre ! On a donc trois hommes qui tombent amoureux d'une seule et même femme. Et dés les premières minutes du film, il ne fait aucun doute que Bathsheba choisira Gabriel comme l'élu de son cœur. Comme dans Raison et Sentiments ou Orgueil et Préjugés, c'est une histoire d'amour bien balisée et n'espérez aucune surprise. Sur le fond, c'est du déjà vu et revu. Par contre, il y a certaines choses intéressantes à relever. Tout d'abord, Bathsheba n'a rien de la jeune femme fragile des romans de Jane Austen qui recherchent le bon parti ... le parti idéal, Bathsheba s'en moque éperdument. Le film échappe donc au schéma habituel de la jeune femme qui doit se marier ou alors rester dépendante de sa famille.

Seulement dommage que les personnages de Troy et William Boldwood quant à eux n'échappent aux clichés habituels. Le premier endosse le rôle du parfait "vilain", un séducteur et manipulateur qu'on aime détester. Le second endosse le rôle du parfait "gentils", un homme de cœur et de raison, qui tombe dans le panneau d'un jeu amoureux de Bathsheba et lui offre un peu trop facilement mariage et protection. Je dois aussi parler des deux autres personnages féminins, Fanny (Juno Temple) qui est la servante de Bathsheba et Liddy (Jessica Barden) qui est l'amante de Troy. Que ce soit la servante ou l'amante, leurs personnages ne sont pas assez développés et c'est dommage, surtout pour l'amante qui aurait pu apporter une réflexion intéressante sur l'adultère.

Bref, Loin de la foule déchaînée est un très beau period drama, bien filmé, bien interprété, mais dont le récit est un peu trop schématique, sans grande surprise et n'apportant pas de réelle plus value au genre, si ce n'est pour le portrait original de son héroïne principale. Bathsheba apporte un vrai vent de fraicheur au genre, en incarnant une femme forte, têtue et indéniablement indépendante. A conseiller pour les fans de films en costumes de l’époque victorienne, même si on aurait aimé un peu plus d'audace de la part de Thomas Vinterberg.
Dernière modification par lessthantod le 12 mai 2025 10:12, modifié 1 fois.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Les Amants du Capricorne ...

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Sorti en 1949 et réalisé par Alfred Hitchcock, Les Amants du Capricorne est une petite curiosité dans la filmographie du maître du suspense. Pour une fois, ce n'est pas un film à suspense, mais un mélodrame social se déroulant au XIXème siècle en Australie, avec en têtes d'affiche les deux immenses stars de l'époque que sont Ingrid Bergman et Joseph Cotten. Mais si ce film a éveillé mon intérêt, c'est surtout pour son tour de force technique, puisqu'il est presque entièrement tourné en plan séquence. Et pour un film de 1949, je peux vous assurer que ça fait son petit effet. Par contre, sur le fond le film déçoit un peu, car le récit est un peu trop balisé et manquant d'émotion, ce qui est d'autant plus dommageable pour un film qui veut s'inscrire dans le drame et le period drama.

Nous suivons les aventures de Charles Adare (Michael Wilding) un anglais qui débarque en Australie pour faire fortune. Il y retrouve Henrietta (Ingrid Bergman) une cousine qui est mariée à Sam Flusky (Joseph Cotten) un ancien criminel irlandais condamné à sept ans de bagne en Australie. Ayant néanmoins réussi dans les affaires, il s'est élevé dans la hiérarchie sociale locale. Mais voilà, son statut d'ancien forçat le met malgré tout, lui et son épouse, au banc de la société sur le plan mondain. Henrietta sombre alors dans la dépression et l'alcool à cause de cela, mais à cause aussi d'un sombre secret ... mais ça, je vous laisserai le découvrir par vous même (ou en zone spoiler).

Alfred Hitchcock oblige, Les Amants du Capricorne est bien, en parti, un film à suspense déguisé en period drama. Je dirais même que c'est un film à double suspense, puisqu'il cache une double révélation finale ...
► Afficher le texte
Le film bénéficie d'un magnifique technicolor qui, additionné au plan séquence intégrale, en fait l'un des plus beaux films sur le plan formel d'Alfred Hitchcock (avec Sueurs Froides bien sûr). Aprés, je ne peux m'empêcher de penser qu'il n'est pas à l'aise dans les films en costumes. Malgré une direction artistique irréprochable, on ne se sent pas transporter par le film, ça manque terriblement d'émotion et de légèreté. Le film est terriblement froid et très bavard aussi. La seule qui apporte un peu d'émotion dans tout ça, c'est Ingrid Bergman, probablement la plus grande actrice de son époque. Ici, une fois de plus, elle est à la fois belle et bouleversante. A contrario, Joseph Cotten m'a semblé moins à l'aise dans son rôle, très effacé et mono expressif.

Bref, Les Amants du Capricorne vaut surtout pour son tour de force technique, pour Ingrid Bergman et pour la double révélation finale qui amène enfin un peu d'intérêt au film. Sinon, le film est assez convenu dans le déroulement de son récit et bien trop bavard à mon goût. Ce n'est pas un mauvais Hitchcock, pour toutes les raisons que j'ai évoqués ici, mais ce n'est certainement pas l'un de ses meilleurs non plus.

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Message par ankx »

The Raid (2011) de Gareth Evans avec Iko Uwais

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Une unité de policiers d’élite est envoyée pour neutraliser un puissant trafiquant de drogue retranché au dernier étage d’un immeuble de 15 étages.
Leur mission : progresser discrètement, étage par étage, sans alerter les nombreux hommes de main disséminés dans la tour, tout en veillant à ne pas mettre en danger les civils qui y vivent.

Une opération délicate…
Et, sans surprise, rien ne se passe comme prévu.

The Raid est un énorme concentré d’action, tendu et claustrophobe, dans lequel la menace est omniprésente, pouvant surgir de n'importe où.
Les affrontements sont d’une brutalité rare, portés par une mise en scène nerveuse et des chorégraphies en combat remarquablement exécutées.
Iko Uwais impressionne autant dans les duels que dans les combats à un contre dix, et tout y va:
blocages, projections, pieds, poings, coudes, clés, armes. Un régal !

La caméra est gérée d'une main de maître, suivant parfaitement l'action dans ses moindres détails, et sans devenir pour autant illisible s'il vous plait !
Pas de syndrome de la caméra folle gesticulant à tout va ici.
Les plans sont travaillés, réfléchis, ce qui permet au spectateur de pleinement apprécier les affrontements sans en perdre une miette.

Concernant le scénario, celui-ci tient largement sur un post-it, mais ce n’est clairement pas là que réside l’intérêt du film.
A conseiller aux amateurs d’arts martiaux et de films d'action, c'est intense et particulièrement jouissif à suivre.

Ma note: 8/10

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Message par Gringos10 »

@ankx parfait!
Maintenant va te régaler avec le 2 ;)

@lessthantod je ne savais pas que Tom Hardy avait écrit des romans avant d'être acteur 😁
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Message par lessthantod »

lessthantod a écrit :
13 févr. 2025 12:32
J'ai rematé Sin City ...

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Sorti en 2005 et réalisé par de Robert Rodriguez, Sin City est l'adaptation d'une série de comics de Frank Miller. L'auteur du comics est co-scénariste avec Robert Rodriguez et il y a même une scène du film mise en scène par Quentin Tarantino. Le film se présente sous la forme de trois sketchs, à propos de trois marginaux qui font parler la violence dans une ville corrompue (d'où le titre du film Sin City). C'est une histoire de gouttes de sueur mélangées au sang, avec des larmes ... et un peu d'amour aussi.

Nous avons donc trois histoires centrées sur trois personnages. Tout d'abord, Hartigan (Bruce Willis) est un flic intègre, ce qui se fait rare à Sin City, dont la mission est de débusquer un pédophile interprété par Elijah Wood et dont l'identité est peut-être liée au pouvoir en place (protégé par les puissants). Ensuite, Dwight (Clive Owen) est un solitaire et homme à femmes, qui va aider/protéger les prostituées dans les quartiers reculés de Sin City. Enfin, Marv (Mickey Rourke) est un ex-taulard et colosse qui n'a qu'une seule idée en tête, retrouver le tueur de celle qu'il aima le temps d'une nuit.

Le traitement graphique du film oblige, tous les personnages ont cet aspect humain qui se superpose avec des personnages de super-héros presque et invincibles. C'est à la fois la force et la faiblesse du film. Parfois, le spectaculaire, l'ultraviolence et les scènes d'actions les plus invraisemblables les unes que les autres, font qu'on décroche un peu d'un point de vue émotionnel. Et puis, comme tous les films à sketchs, les trois histoires ne se valent pas toutes et chacun ira de sa préférence.

Personnellement, j'ai une grosse préférence pour le personnage de Dwight qui va aider des prostituées à se défendre contre Jackie Boy (Benicio Del Toro). C'est d'ailleurs dans ce segment que Quentin Tarantino a filmé une très chouette scène en voiture, une discussion surréaliste entre Dwight et le cadavre de Jackie Boy. J'aime beaucoup aussi le segment avec Marv, personnage touchant au physique de brute épaisse. Et pour le segment avec Bruce willis, c'est peut-être celui que j'aime le moins, en partie à cause de son découpage. Comme il est coupé en deux pour être monté en début et en fin du film, on a du mal à s'attacher au personnage incarné par Bruce Willis. Alors OK, je comprends la volonté d'éclater le récit, un peu comme dans Pulp Fiction, mais pour le coup ça n'apporte aucun intérêt et même au contraire.

Mais quel que soit le segment, le film adopte le même style graphique. Le visuel du film, c'est le véritable fil conducteur des trois histoires. C'est ultra stylisé, un peu comme pour le cinéma de Zack Snyder. Et le lien est vite trouvé avec Frank Miller, auteur de 300 et de Sin City. Tout est filmé en fond vert et à ma grande surprise, pour moi qui généralement déteste les fonds verts, ici c'est très réussi. La colorimétrie est très particulière avec un rendu "film noir" fort bien réussi. Le noir et blanc est donc privilégié, avec des teintes de couleurs qui viennent perturber l'équilibre esthétique, comme par exemple le rouge qui annonce à la fois l'amour (le rouge à lèvre) et la mort (le sang).

Les trois acteurs principaux sont très bons, mais Clive Owen est clairement au dessus des deux autres. C'est peut-être parce que Dwight est mon personnage préféré, mais toujours est-il qu'il leur vole la vedette. Son face à face avec Benicio Del Toro y est aussi pour quelque chose, parce que ce dernier est vraiment excellent en flic sadique et pourri jusqu’aux os. Quant aux personnages féminins, c'est peut-être un peu too much. Ce sont toutes des femmes fatales ultra sexualisées. Je suppose que si c'est si violent et aussi "sexe", c'est pour être fidèle au comics de Frank Miller que je n'ai pas lu. On sent la filiation avec 300, que je n'ai pas lu non plus, qui lui aussi se faisait remarquer pour sa violence exacerbée et ses scènes de nu décomplexées.

Bref, bien que inégal, film à sketchs oblige, Sin City est propose une revisite du film noir assez réjouissante. C'est bourré d'action, avec une pointe d'humour noir et on ne s'ennuie pas une seule seconde. On aime ou on n'aime pas le cinéma de Robert Rodriguez, mais il a au moins le mérite d'être distrayant. Et pour le coup, Sin City est peut-être bien son meilleur film avec Une Nuit en Enfer.
J'ai maté Sin City 2 ...

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Sorti en 2014 et co-réalisé par Robert Rodriguez et Frank Miller, Sin City - J'ai tué pour elle (aka Sin City 2) est la suite, neuf ans après, du premier Sin City (2005) qui, à son époque, avait marqué les esprits pour sa patte graphique, avec une utilisation des fonds verts poussée à l'extrême. Tout comme son prédécesseur, Sin City 2 rend hommage aux films noir des années 50 en adoptant tous les codes du genre, avec ses personnages charismatiques et ultra violents, sans oublier le trope de la femme fatale. Et dans Sin City 2, c'est Eva Green qui endosse le rôle de la femme fatale et on peut dire qu'elle y met du sien. Bon, ce n'est pas bien subtil, étant donné qu'elle se retrouve intégralement nue durant quasiment tout le film, mais je dois dire que c'est un argument de poids en faveur du film ... certains diront même que c'est bien le seul.

Sin City 2 reprend la trame principale de son prédécesseur. Le film présente trois histoires qui se déroulent à Basin City, surnommé Sin City. Dans chacune des histoires, on montre un homme (ou une femme) en quête d'une vérité. La première histoire voit Dwight (Josh Brolin qui reprend le rôle de Clive Owen) se faire manipuler par la veuve noire Ava Lord (Eva Green). Dans la deuxième histoire, nous suivons Johnny (Joseph Gordon-Levitt) un talentueux joueur de cartes qui est prêt à tout pour intégrer une partie clandestine afin d'empocher le pactole. Enfin, dans la troisième et dernière histoire, Nancy Callahan (Jessica Alba) cherchera à venger la mort du détective John Hartigan (Bruce Willis) vu dans le premier film.

L'univers graphique si chère à Frank Miller, et qui avait le succès du premier film, est toujours là. Mieux encore, la réalisation est plus aboutie ici, les fond verts sont mieux maitrisés et on sent que Robert Rodriguez a plus de liberté dans l'élaboration de sa mise en scène. On a moins l'impression que dans le premier film, d'assister à une succession de cases filmées à partir du comic book. Et puis le film bénéficie beaucoup de la présence d'Eva Green qui est la parfaite incarnation de la femme fatale à l'écran. La femme fatale est belle et sexy, intelligente et blasée, mystérieuse et calculatrice, ambitieuse et sans morale, elle manipule les hommes littéralement subjugués ... et Eva Green c'est tout ça en même temps. Difficile de résister aux yeux verts et aux lèvres rouge sang de la comédienne, dont la chemise transparente (et sans soutien-gorge) laisse peu de doute au mystère.

Mais malheureusement, le film souffre du même problème narratif que le premier Sin City. La division du film en plusieurs chapitres donne plus l'impression d'assister à une succession de sketchs qu'à une vraie histoire, mais ça, il est vrai, c'est le défaut de la plupart des films à sketchs. A mon sens, il aurait été plus judicieux de faire un film choral avec une histoire centrale qui fait intervenir plusieurs personnages qui se regroupent à la fin. Et puis, le film empile à outrance les noms au générique (Christopher Lloyd, Lady Gaga, Ray Liotta, Juno Temples, Christopher Meloni, Jeremy Piven ...) sans prendre soin de leur confier des personnages un tant soit peu consistants.

Si les trois histoires se suivent sans déplaisir, elles n'en restent pas moins des mini thrillers avec des dénouements quasiment identiques. Malgré tout, l'ambiance polar noir des années 50 est toujours présente et l'humour fonctionne toujours aussi bien. On perd en surprise et en fraicheur par rapport au premier film, mais sinon Sin City 2 s'inscrit dans la parfaite continuité du 1 et si vous avez aimé l'univers graphique et l'ambiance du premier film, alors vous ne serez pas déçu. Perso, j'en attendais quand même un peu plus.

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Esperluette
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Message par Esperluette »

Il y a quelques jours, je suis allé voir le film thaïlandais Lahn Mah = Comment devenir riche (grâce à sa grand-mère) ? Il y a peu de films qui nous viennent de Thaïlande et le sujet m'intéressait (j'ai bien aimé)



M est un jeune homme d'une famille sino-thaï qui glandouille chez sa mère après avoir arrête ses études, sa daronne lui demande de participer un peu plus en trouvant un job. Lorsqu'il apprend que sa cousine infirmière a hérité d'un vieil homme dont elle s'occupait, il va se rapprocher cyniquement de sa grand-mère Amah à qui on vient de diagnostiquer un cancer en phase terminale en espérant toucher le pactole...
Mais la vieille femme n'est pas naïve et elle sent bien que son petit-fils est intéressé. Malgré tout, ces 2 personnes vont apprendre à se connaitre et à s'aimer.

En fait c'est un film social qui parle de la solitude des personnes âgées lorsque les enfants partent de la maison (Amah a eu 3 enfants) et qu'on ne vient les voir que par intérêt (comme un de ses fils tout le temps en galère qui lui pique un peu de liquide quand il passe la voir). Et plus spécifiquement thaïlandais, de l'inégalité de traitement entre garçons et filles lors des héritages : le fils ainé obtenant tout alors que la fille n'a rien du tout (ce qui a été le cas pour la grand-mère et aussi pour sa fille, la mère de M).

Le film est un peu prévisible dans son déroulement, mais il y a beaucoup de tendresse et d'humanité (il y a des moments poignants lorsque la grand-mère est en fin de vie) et le sujet est plutôt universel.

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

En principe j'aime bien ce genre de film.

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- "Shadow of a Doubt", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1943 -

Très sympa celui là. Il y a quelques bizarreries tout de même mais l'histoire m'a plu. Je trouve qu'il y a une plus grande maîtrise du suspens dans ce "Shadow of a Doubt", la musique aide énormément malgré le son trop criard. Certaines scènes sont très bonnes, d'autres un peu longues, ou à l'inverse coupées à la hache… C'est space. Mais dans l'ensemble c'était vraiment bien.

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