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Ouais mais un vrai nain, il aurait été trop moche.
Alors que Dujardin dans ce film, c'est grosso modo un mec parfait (beau gosse, cultivé, riche), juste il lui manque 40cm pour être au top du top quoi.
Alors que Dujardin dans ce film, c'est grosso modo un mec parfait (beau gosse, cultivé, riche), juste il lui manque 40cm pour être au top du top quoi.
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Et quand Blanche-Neige est jouée par une noire, ça vous choque pas hein ? Saletés de wokes...
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
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Je suis scandalisé que depuis 1812, jamais on a eu une version masculine de Blanche-Neige. Stop à l'omerta sur la toute puissance féminine dans la fiction !!!
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Faudrait faire de Blanche-Neige un nain noir. Je vois bien Dujardin dans le rôle...
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
- Shovel Knight
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J'ai vu Pauvres Créatures (Yórgos Lánthimos, 2024)

Il était sur ma watchlist depuis sa sortie, et j'ai fais en sorte de voir le moins d'images et d'infos possibles.
Et bah wow quel voyage. Une histoire barrée à la Frankenstein dans une époque non daté et des décors victoriens d'inspiration complètements zinzins.
4 oscars amplement mérités, y compris celui de la meilleure actrice pour Emma Stone qui est blufante.
8/10

Il était sur ma watchlist depuis sa sortie, et j'ai fais en sorte de voir le moins d'images et d'infos possibles.
Et bah wow quel voyage. Une histoire barrée à la Frankenstein dans une époque non daté et des décors victoriens d'inspiration complètements zinzins.
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8/10
Tu veux un coup d'pelle ?
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Pauvres Créatures est mon coup cœur ciné 2024, pas de loin du chef-d'oeuvre absolu me concernant. Et pour tout dire, je crois que je n'avais vu aucun autre film de Yórgos Lánthimos avant de le voir, mais depuis je me suis bien rattrapé. C'est dire que je n'étais vraiment pas prêt à prendre une telle claque sensorielle, visuelle et sonore, et comme en plus le film est loin d'être creux, j'en suis ressorti bien secoué.
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L'affiche est splendide
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
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J'ai trouvé que les scènes de sexe étaient trop nombreuses et ostentatoires, mais à part ça c'est superbement mis en scène et interprété, l'esthétique est dingue.
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
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@Gringos10 Je partage j'ai failli écrire la même chose pour les scènes de sexe. Même si c'est une des thématiques importantes je pense que ça aurait pu être fait plus subtilement.
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Je viens de mater Panic sur Florida Beach ...

Sorti en 1993 et réalisé par Joe Dante, Panic sur Florida Beach (Matinee en VO) est un film culte pour beaucoup de cinéphiles qui ont grandi dans les années 90. C'est un film que jusqu'alors je n'avais jamais vu, d'un réalisateur que pourtant j'aime beaucoup, surtout pour les deux Gremlins. Il faut dire que c'est un film assez méconnu, n'ayant pas eu beaucoup de succès au box-office au moment de sa sortie. C'est une pure comédie familiale, comme sait si bien le faire Joe Dante. Et même si le film a ses défauts, mais ça j'y reviendrai plus tard, il y a tous les ingrédients pour séduire l'adolescent que j'étais dans les années 90, à savoir un film à pop-corn de qualité et une ode à la pop culture.
Nous sommes en pleine guerre froide entre les deux grands, l'URSS et les États-Unis, qui atteint son apogée avec la crise des missiles de Cuba en 1962. Il y a de fortes tensions entre Kennedy et Khrouchtchev, ce qui alimente la parano et la peur des américains à cette époque. C'est donc dans ce contexte historique que le producteurs de films Lawrence Woolsey (John Goodman) décide de venir en Floride pour faire la promotion de son nouveau film Mant (L'homme fourmi), un film d'horreur révolutionnaire pour l'époque. Il compte tirer parti du contexte du moment, de la peur des gens et de la recherche de frissons.
En parallèle, on suit les aventure de Gene (Simon Fenton) et de son petit frère Dennis (Jesse Lee Soffer) dont le père est absent parce qu'il est en mission à cuba. Petite aparté, le thème du père absent est un thème récurrent dans les teen movie de cette époque et c'est un thème très spielbergien, sachant que Steven Spielberg a produit de nombreux films de Joe Dante dans les années 80 (La Quatrième Dimension, L'Aventure intérieure et bien sûr les Gremlins). Bref, Gene est ses copains habitent dans une base militaire et pour occuper le temps, ils vont voir des films durant la journée (d'où le titre US du film Matinee). Et qui dit jeunes adolescents, dit petites amourettes et histoires d'amitiés.
Panic sur Florida Beach est un film purement nostalgique. Joe Dante avait le même âge que ces jeunes ados dans les années 60 et on sent bien qu'il parle ici de ses obsessions à lui, à savoir son amour des films d'horreur et des productions Roger Corman (le roi de la série B). C'est un pure film de divertissement pour tous âges et à cela, on peut même y rajouter une lecture/vision plus adulte d'une critique sur l'Amérique parano de cette époque de la guerre froide. L'Amérique s'est toujours construite sur la violence et sur la peur à travers différents conflits et ici, le conflit c'est la crise des missiles de Cuba. Et même si le ton du film est bien sûr très léger, on sent tout de même cette peur d'une troisième guerre mondiale et d'un conflit nucléaire. Le film joue aussi sur le contraste entre une Amérique "libertarienne" qui promeut la liberté d'entreprendre et une autre Amérique plus puritaine qui veut censurer certaines œuvres.
Le film est drôle et bien plus profond qu'il n'y parait au premier abord. On a par exemple le personnage de Sandra (Lisa Jakub), une fille rebelle et la potentielle petite amie de Gene, qui ose remettre en doute l'utilité des exercices de sécurité en cas d'attaque nucléaire. Ses petits camarades l'accusent tout de suite d'être communiste et finalement ils ne font que reproduire le schéma de leurs parents. Il y a beaucoup de sous-textes dans le film, peut-être un peu trop, ce qui rend le récit un peu trop bordélique et foutraque, mais généreux. Dans le grand final du film (les trente dernières minutes), ça part dans tous les sens.
Bref, Panic sur Florida Beach est un très bel hommage aux séries b des années 60 et qui en outre se permet de proposer une jolie critique de l'Amérique puritaine de cette période. Le film est drôle et on sent que les acteurs se prennent au jeu, avec un surjeu assumé ... mention spéciale à John Goodman, toujours aussi charismatique et "imposant" devant la caméra. Le film souffre néanmoins d'un rythme assez inégal et d'un scénario foutraque qui fait que par moment on se demande où Joe Dante veut bien nous amener. Malgré ses petits défauts, ça reste le haut du panier du film de divertissement familial.

Sorti en 1993 et réalisé par Joe Dante, Panic sur Florida Beach (Matinee en VO) est un film culte pour beaucoup de cinéphiles qui ont grandi dans les années 90. C'est un film que jusqu'alors je n'avais jamais vu, d'un réalisateur que pourtant j'aime beaucoup, surtout pour les deux Gremlins. Il faut dire que c'est un film assez méconnu, n'ayant pas eu beaucoup de succès au box-office au moment de sa sortie. C'est une pure comédie familiale, comme sait si bien le faire Joe Dante. Et même si le film a ses défauts, mais ça j'y reviendrai plus tard, il y a tous les ingrédients pour séduire l'adolescent que j'étais dans les années 90, à savoir un film à pop-corn de qualité et une ode à la pop culture.
Nous sommes en pleine guerre froide entre les deux grands, l'URSS et les États-Unis, qui atteint son apogée avec la crise des missiles de Cuba en 1962. Il y a de fortes tensions entre Kennedy et Khrouchtchev, ce qui alimente la parano et la peur des américains à cette époque. C'est donc dans ce contexte historique que le producteurs de films Lawrence Woolsey (John Goodman) décide de venir en Floride pour faire la promotion de son nouveau film Mant (L'homme fourmi), un film d'horreur révolutionnaire pour l'époque. Il compte tirer parti du contexte du moment, de la peur des gens et de la recherche de frissons.
En parallèle, on suit les aventure de Gene (Simon Fenton) et de son petit frère Dennis (Jesse Lee Soffer) dont le père est absent parce qu'il est en mission à cuba. Petite aparté, le thème du père absent est un thème récurrent dans les teen movie de cette époque et c'est un thème très spielbergien, sachant que Steven Spielberg a produit de nombreux films de Joe Dante dans les années 80 (La Quatrième Dimension, L'Aventure intérieure et bien sûr les Gremlins). Bref, Gene est ses copains habitent dans une base militaire et pour occuper le temps, ils vont voir des films durant la journée (d'où le titre US du film Matinee). Et qui dit jeunes adolescents, dit petites amourettes et histoires d'amitiés.
Panic sur Florida Beach est un film purement nostalgique. Joe Dante avait le même âge que ces jeunes ados dans les années 60 et on sent bien qu'il parle ici de ses obsessions à lui, à savoir son amour des films d'horreur et des productions Roger Corman (le roi de la série B). C'est un pure film de divertissement pour tous âges et à cela, on peut même y rajouter une lecture/vision plus adulte d'une critique sur l'Amérique parano de cette époque de la guerre froide. L'Amérique s'est toujours construite sur la violence et sur la peur à travers différents conflits et ici, le conflit c'est la crise des missiles de Cuba. Et même si le ton du film est bien sûr très léger, on sent tout de même cette peur d'une troisième guerre mondiale et d'un conflit nucléaire. Le film joue aussi sur le contraste entre une Amérique "libertarienne" qui promeut la liberté d'entreprendre et une autre Amérique plus puritaine qui veut censurer certaines œuvres.
Le film est drôle et bien plus profond qu'il n'y parait au premier abord. On a par exemple le personnage de Sandra (Lisa Jakub), une fille rebelle et la potentielle petite amie de Gene, qui ose remettre en doute l'utilité des exercices de sécurité en cas d'attaque nucléaire. Ses petits camarades l'accusent tout de suite d'être communiste et finalement ils ne font que reproduire le schéma de leurs parents. Il y a beaucoup de sous-textes dans le film, peut-être un peu trop, ce qui rend le récit un peu trop bordélique et foutraque, mais généreux. Dans le grand final du film (les trente dernières minutes), ça part dans tous les sens.
Bref, Panic sur Florida Beach est un très bel hommage aux séries b des années 60 et qui en outre se permet de proposer une jolie critique de l'Amérique puritaine de cette période. Le film est drôle et on sent que les acteurs se prennent au jeu, avec un surjeu assumé ... mention spéciale à John Goodman, toujours aussi charismatique et "imposant" devant la caméra. Le film souffre néanmoins d'un rythme assez inégal et d'un scénario foutraque qui fait que par moment on se demande où Joe Dante veut bien nous amener. Malgré ses petits défauts, ça reste le haut du panier du film de divertissement familial.
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C'est moi ça normalement. Et j'ai jamais même entendu parler de ce film.lessthantod a écrit : ↑26 avr. 2025 11:41Je viens de mater Panic sur Florida Beach ...
Sorti en 1993 et réalisé par Joe Dante, Panic sur Florida Beach (Matinee en VO) est un film culte pour beaucoup de cinéphiles qui ont grandi dans les années 90.
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- "Predators", réalisé par Nimród Antal, sorti en 2010 -
Bon ben voilà... L'ado voulait voir la suite. On s'était fait les deux premiers que j'avais déjà trouvé assez moyens (les deux). Là le trois ça a été un calvaire. J'aime rien dans cette licence mais alors là ils ont fait fort. Niveau scénario, t'as que dalle. Les dialogues ? Vus et revus mille fois. Les persos pas ouf' du tout et l'acteur principal, pour moi, aurait dû rester pianiste. Les Predators... Mouai... Les effets.... Ok.
Bref, je crois que je ne suis pas du tout fait pour cette licence ^^
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Non mais celui-la c'est une bouse hein. Quand même pas aussi pourri que celui qui vient après (qui est un des pires blockbusters que j'ai vu ces 10 dernières années) mais c'est une bouse.
Je t'encourage fortement à ne pas voir le suivant. C'est un peu comme certains Terminator ou Alien, tu te dis que c'est bon on a touché le fond déjà, qu'ils peuvent pas faire pire, et bah en fait si, ils peuvent.
Je t'encourage fortement à ne pas voir le suivant. C'est un peu comme certains Terminator ou Alien, tu te dis que c'est bon on a touché le fond déjà, qu'ils peuvent pas faire pire, et bah en fait si, ils peuvent.
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Oui mais non, j'ai pas le même ressenti que beaucoup. Le premier Predator, beaucoup l'adorent alors que pour moi il n'arrive pas à la cheville du moins bon Alien sorti.
Predator, je trouve ça très très moyen dès le début. Mais c'est de pire en pire, chui d'ac. J'ai hâte de voir la suite ^^
Predator, je trouve ça très très moyen dès le début. Mais c'est de pire en pire, chui d'ac. J'ai hâte de voir la suite ^^
- Biff57
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Très bien le predators, j’adore de bout en bout, digne du 1 et 2
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Globalement, la saga est de pire en pire ouais. Sauf Prey. Pas que ce soit un film de fou hein, loin de la. Mais c'est un peu comme Alien Romulus, il est très boaf mais il fait mieux que ceux qui l'ont directement précédé quoi, il a inversé la tendance de creuser de plus en plus profond (vu la BA de Badlands, l'inversion aura été très temporaire a priori).
Le prochain que tu as à voir c'est "The Predator", et c'est vraiment un des plus mauvais films que j'ai jamais vu. Un des 30 "1/10" que j'ai foutu sur SC sur plus de 3000 oeuvres notées. C'est du niveau de Dragon Ball Evolution.
Le prochain que tu as à voir c'est "The Predator", et c'est vraiment un des plus mauvais films que j'ai jamais vu. Un des 30 "1/10" que j'ai foutu sur SC sur plus de 3000 oeuvres notées. C'est du niveau de Dragon Ball Evolution.
- JonMadlaine
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je garde un bon souvenir de Predators parce que je l'avais vu au ciné en séance de minuit, mais oui c'était objectivement bien nul. J'ai vu aucune des "suites" récente, je regarderais quand même celui qui se déroule XVIe siècle, pour l'idée à la con.
Je m'étais fait la même reflexion que vous devant Pauvres Créatures, on s'est regardé avec ma pote en mode "heureusement que l'enfant n'a pas voulu venir, finalement"
Enfin, ça permet d'admirer Emma Stone alors pourquoi pas.
Je m'étais fait la même reflexion que vous devant Pauvres Créatures, on s'est regardé avec ma pote en mode "heureusement que l'enfant n'a pas voulu venir, finalement"

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Histoire de continuer à te vendre du rêve, voici la liste des films à qui j'ai mis 1/10 sur SC.
- La Malediction du Queen Mary
- Océan Rising
- Dragon Ball Evolution
- Terminator Dark Fate
- 50 nuances de Grey
- The Predator
- Pas très normales activités
- Dracula 3000
- Nos Amis les Terriens
- Fast & Furious 4-5 et 6
- Garfield le film
- Jurassic World le monde d'après
- Ghost of Mars
- Le Missionnaire
- Incontrôlable
Et c'est tout. Sur 1800 films. Si y'en a un que tu as trouvé regardable dedans, alors tu peux garder un peu d'espoir pour The Predator.
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J'en ai vu absolument aucun...
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
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C'est ok, j'ai pas détesté Terminator, Jurassic World, Ghost of Mars et Incontrôlable. Les autres je ne les connais pas.Antarka a écrit : ↑26 avr. 2025 21:29Histoire de continuer à te vendre du rêve, voici la liste des films à qui j'ai mis 1/10 sur SC.
- La Malediction du Queen Mary
- Océan Rising
- Dragon Ball Evolution
- Terminator Dark Fate
- 50 nuances de Grey
- The Predator
- Pas très normales activités
- Dracula 3000
- Nos Amis les Terriens
- Fast & Furious 4-5 et 6
- Garfield le film
- Jurassic World le monde d'après
- Ghost of Mars
- Le Missionnaire
- Incontrôlable
Et c'est tout. Sur 1800 films. Si y'en a un que tu as trouvé regardable dedans, alors tu peux garder un peu d'espoir pour The Predator.
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Ah celui-là, j'en avais parlé ici. Je ne retrouve plus mon post.
Mais je confirme, c'est un chef-d'œuvre qui mérite largement le panthéon des pires notes.
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Grave. Sacrée purge.
Paradoxalement, je me rappelle beaucoup mieux de ces films que de ceux à qui j'ai foutu des 3 ou 4/10.
Faut dire que j'en met très peu de 1/10. Ça suffit pas d'être moisi pour que je mette 1/10, faut que j'ait le sentiment que le réalisateur se soit vraiment foutu de ma gueule, que son film soit un gros troll, ou que le message sous-jacent soit totalement puant à mes yeux.
Paradoxalement, je me rappelle beaucoup mieux de ces films que de ceux à qui j'ai foutu des 3 ou 4/10.
Faut dire que j'en met très peu de 1/10. Ça suffit pas d'être moisi pour que je mette 1/10, faut que j'ait le sentiment que le réalisateur se soit vraiment foutu de ma gueule, que son film soit un gros troll, ou que le message sous-jacent soit totalement puant à mes yeux.
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Très bon ce film, j'en avais parlé brièvement dans mon topic sur Joel Dante : viewtopic.php?p=20192#p20192lessthantod a écrit : ↑26 avr. 2025 11:41Je viens de mater Panic sur Florida Beach ...
Sorti en 1993 et réalisé par Joe Dante, Panic sur Florida Beach (Matinee en VO) est un film culte pour beaucoup de cinéphiles qui ont grandi dans les années 90. C'est un film que jusqu'alors je n'avais jamais vu, d'un réalisateur que pourtant j'aime beaucoup, surtout pour les deux Gremlins. Il faut dire que c'est un film assez méconnu, n'ayant pas eu beaucoup de succès au box-office au moment de sa sortie. C'est une pure comédie familiale, comme sait si bien le faire Joe Dante. Et même si le film a ses défauts, mais ça j'y reviendrai plus tard, il y a tous les ingrédients pour séduire l'adolescent que j'étais dans les années 90, à savoir un film à pop-corn de qualité et une ode à la pop culture.
Nous sommes en pleine guerre froide entre les deux grands, l'URSS et les États-Unis, qui atteint son apogée avec la crise des missiles de Cuba en 1962. Il y a de fortes tensions entre Kennedy et Khrouchtchev, ce qui alimente la parano et la peur des américains à cette époque. C'est donc dans ce contexte historique que le producteurs de films Lawrence Woolsey (John Goodman) décide de venir en Floride pour faire la promotion de son nouveau film Mant (L'homme fourmi), un film d'horreur révolutionnaire pour l'époque. Il compte tirer parti du contexte du moment, de la peur des gens et de la recherche de frissons.
En parallèle, on suit les aventure de Gene (Simon Fenton) et de son petit frère Dennis (Jesse Lee Soffer) dont le père est absent parce qu'il est en mission à cuba. Petite aparté, le thème du père absent est un thème récurrent dans les teen movie de cette époque et c'est un thème très spielbergien, sachant que Steven Spielberg a produit de nombreux films de Joe Dante dans les années 80 (La Quatrième Dimension, L'Aventure intérieure et bien sûr les Gremlins). Bref, Gene est ses copains habitent dans une base militaire et pour occuper le temps, ils vont voir des films durant la journée (d'où le titre US du film Matinee). Et qui dit jeunes adolescents, dit petites amourettes et histoires d'amitiés.
Panic sur Florida Beach est un film purement nostalgique. Joe Dante avait le même âge que ces jeunes ados dans les années 60 et on sent bien qu'il parle ici de ses obsessions à lui, à savoir son amour des films d'horreur et des productions Roger Corman (le roi de la série B). C'est un pure film de divertissement pour tous âges et à cela, on peut même y rajouter une lecture/vision plus adulte d'une critique sur l'Amérique parano de cette époque de la guerre froide. L'Amérique s'est toujours construite sur la violence et sur la peur à travers différents conflits et ici, le conflit c'est la crise des missiles de Cuba. Et même si le ton du film est bien sûr très léger, on sent tout de même cette peur d'une troisième guerre mondiale et d'un conflit nucléaire. Le film joue aussi sur le contraste entre une Amérique "libertarienne" qui promeut la liberté d'entreprendre et une autre Amérique plus puritaine qui veut censurer certaines œuvres.
Le film est drôle et bien plus profond qu'il n'y parait au premier abord. On a par exemple le personnage de Sandra (Lisa Jakub), une fille rebelle et la potentielle petite amie de Gene, qui ose remettre en doute l'utilité des exercices de sécurité en cas d'attaque nucléaire. Ses petits camarades l'accusent tout de suite d'être communiste et finalement ils ne font que reproduire le schéma de leurs parents. Il y a beaucoup de sous-textes dans le film, peut-être un peu trop, ce qui rend le récit un peu trop bordélique et foutraque, mais généreux. Dans le grand final du film (les trente dernières minutes), ça part dans tous les sens.
Bref, Panic sur Florida Beach est un très bel hommage aux séries b des années 60 et qui en outre se permet de proposer une jolie critique de l'Amérique puritaine de cette période. Le film est drôle et on sent que les acteurs se prennent au jeu, avec un surjeu assumé ... mention spéciale à John Goodman, toujours aussi charismatique et "imposant" devant la caméra. Le film souffre néanmoins d'un rythme assez inégal et d'un scénario foutraque qui fait que par moment on se demande où Joe Dante veut bien nous amener. Malgré ses petits défauts, ça reste le haut du panier du film de divertissement familial.
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- Esperluette
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Vendredi je suis allé voir Le joueur de go au ciné et j'ai beaucoup aimé.
Yanagida est un samourai déchu qui vit très modestement avec sa fille Okinu à Edo. Grand joueur de go, il va faire la rencontre d'un riche marchand/usurier lors d'une partie avec qui il va se lier d'amitié. Pendant que sa fille et le fils adoptif du marchand commencent à se compter fleurette, on apprendra ce qui a entraîné le déshonneur de Yanagida hors le code d'honneur est très important pour ce personnage inflexible qui va chercher à laver son nom.
Le film a une belle esthétique qui fait penser aux films de sabre des années 50-60 (bien qu'il y ait très peu de combat) et si l'histoire de vengeance parait classique pour ce style de film, il se égage beaucoup d'émotion et on est touché par les choix des uns et des autres, par leur humanité dans une période très rigide et codifiée.
Yanagida est un samourai déchu qui vit très modestement avec sa fille Okinu à Edo. Grand joueur de go, il va faire la rencontre d'un riche marchand/usurier lors d'une partie avec qui il va se lier d'amitié. Pendant que sa fille et le fils adoptif du marchand commencent à se compter fleurette, on apprendra ce qui a entraîné le déshonneur de Yanagida hors le code d'honneur est très important pour ce personnage inflexible qui va chercher à laver son nom.
Le film a une belle esthétique qui fait penser aux films de sabre des années 50-60 (bien qu'il y ait très peu de combat) et si l'histoire de vengeance parait classique pour ce style de film, il se égage beaucoup d'émotion et on est touché par les choix des uns et des autres, par leur humanité dans une période très rigide et codifiée.
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Je voulais aller le voir avec mon fils (on est fans de go)
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
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Tu n'as pas réagi sur ma critique de L'Échelle de Jacob et je serais curieux d'avoir ton retour dessusGringos10 a écrit : ↑26 avr. 2025 22:45Très bon ce film, j'en avais parlé brièvement dans mon topic sur Joe Dante : viewtopic.php?p=20192#p20192► Afficher le texte

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- "Foreign Correspondent", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1940 -
Mouai... Pas fan de l'acteur principal à la base, ça m'a un peu gâché le truc. Mais le véritable problème à mon sens c'est la tonne de dialogues inutiles. Ca m'a gonflé, ça papote vraiment trop pour pas grand chose. Sinon l'histoire est plutôt sympa sans être géniale. On retrouve une nouvelle fois le mec embarqué dans une histoire à la con, avec une femme qui ne l'aime pas mais qui va l'aimer à la fin. Dommage qu'il reste toujours sur ce même schéma. A force, ça tourne quand même bien en rond je trouve.
La fin est merveilleuse : les sauveurs outre-Atlantique !! On sent qu'il a basculé chez les ricains le père Hitchcock ^^
- Esperluette
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Je ne connais pas la règle, j'aimerai bien savoir y jouer (comme au Mahjong d'ailleurs). J'ai compris qu'il fallait bloquer ou capturer les pions adverses, ça n'empêche pas d'apprécier le film heureusement.
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En fait ni l'un ni l'autre. Il faut faire un territoire plus grand que ton adversaire, c'est tout.Esperluette a écrit : ↑27 avr. 2025 14:23Je ne connais pas la règle, j'aimerai bien savoir y jouer (comme au Mahjong d'ailleurs). J'ai compris qu'il fallait bloquer ou capturer les pions adverses,
Mais y'a une règle de capture : si tu entoures complètement une chaîne de pierre de ton adversaire (ça veut dire remplir toutes les intersections qui ont une ligne en commun avec une pierre de la chaîne de l'adversaire), alors tu les captures.
Cependant ce n'est pas nécessaire de capturer : si tu fais une zone dans laquelle tu sais que ton adversaire ne peut pas jouer sans être capturé, cette zone est à toi. Tu peux gagner une partie sans capturer de pierre, ou en en capturant moins que ton adversaire.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
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Oui j'adore.lessthantod a écrit : ↑27 avr. 2025 12:25Tu n'as pas réagi sur ma critique de L'Échelle de Jacob et je serais curieux d'avoir ton retour dessus► Afficher le textecar je sais que toi tu l'aimes beaucoup, probablement plus que moi.
Je crois qu'on en avait déjà discuté (ici viewtopic.php?p=161460#p161460). Ça m'avait étonné que tu le trouves prévisible, en tout cas moi je n'avais rien vu venir.
Pareil pour ton ressenti sur Tim Robbins, ça m'a surpris car je l'ai trouvé parfait dans le rôle, rarement aussi bon. D'ailleurs le fait qu'il n'ait pas le physique de l'emploi convient très bien au scénario, il a un visage sympathique, qui attire la compassion, on se dit que c'est le genre de type qui n'a rien à faire dans cette guerre, ce purgatoire.
Comme tu le soulignes, ça ne ressemble pas aux autres films d'Adrian Lyne, qui a hérité d'un script magnifique de Rubin, (comme Zucker avec Ghost la même année), pour proposer le chef d'oeuvre de sa carrière. Je pense que toutes les bonnes idées proviennent de Rubin et de sa vision glauque et tortueuse à souhait, mais Lyne a réussi par je ne sais quel miracle à y apporter sa touche sensorielle et malsaine, ce qui donne un mélange unique, une espèce d'ovni cinématographique. Abordant plusieurs sujets profonds, comme le deuil, le trauma de la guerre, les manipulations gouvernementales, ajoutés à un montage en 3 temps (la guerre, la vie d'avant, la vie d'après ) le film se perd dans des méandres scénaristiques, voguant entre le fantastique, l'horreur, le thriller paranoïaque, le drame, perdant le spectateur dans un dédale psychologique, ponctué d'images violentes et troublantes, pour lui asséner un twist final (ce qui était encore rare et surprenant à l'époque) menant à la vérité brutale au bout du labyrinthe.
Pour moi c'est un des films qui a le mieux traité le deuil et les démons de la guerre, amenant de manière viscérale l'effroi et le mal-être au coeur de la vie quotidienne, la rendant désagréable et insupportable. Rarement on aura su retranscrire la détresse psychologique de cette manière au cinéma.
En bref, ce film c'est un véritable voyage au bout de l'enfer intérieur, au fin fond de la psyché d'une âme torturée par la vie.
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Vos dernières séances [films/Animes]

- "Chacun sa vie", réalisé par Claude Lelouch, sorti en 2017 -
Quel drôle de film. Il a un air des comédies de Palmade "Le Grand restaurant". Le contexte musical Jazz, ces minis histoires un peu folles, cette brochette d'acteurs connus… Je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser. Du coup j'ai plutôt bien aimé, ce méli-mélo de tranches de vies relié juste comme il faut pour ne pas trop me perdre m'a fait rire. Faut aimer, c'est assez spécial, tous les acteurs ne se valent pas et la narration peut déplaire. Mais ouai, j'ai trouvé ça assez frais. Je ne m'attendais pas du tout à voir un film comme ça ^^

- "I Feel Good", réalisé par Gustave Kervern et Benoît Delépine, sorti en 2018 -
Il tourne vraiment dans des films chelou Dujardin ^^ Là encore, le contexte est assez marrant : un quadragénaire assez dérangé veut devenir riche grâce à une idée lumineuse : proposer de la chirurgie esthétique low cost. Le hic c'est qu'il débarque et s'installe dans un Emmaüs géré par sa sœur et qu'ils ont des idées totalement opposées.
C'est du nawak. Honnêtement, le scénario ne tient pas la route, il faut le prendre comme une leçon de vie mal narrée. En tout cas, je l'ai pris comme ça pour pouvoir l'apprécier, sinon ça passait pas. Assez étrange comme film, avec 1 ou 2 bonnes scènes malgré tout, et la mise en avant de la Communauté Emmaüs. Je connaissais sans réellement connaître…

- "Rebecca", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1940 -
Ah enfin !!
Le premier véritable bon film d'Hitchcock selon moi, il était temps ! Il y a de la maîtrise dans tous les domaines : du son aux jeux des acteurs en passant par la mise en scène, tout est au minimum bon. Il y a quelques passages un peu surjoués ou moins bien foutus mais ça n'entache pas le film. En tout cas, personnellement ça ne m'a pas sorti du film. L'histoire est sympa, l'envie d'en savoir toujours plus et de découvrir la vérité est présente du début à la fin. Très bien celui là.
- ankx
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Il est génial, l'Echelle de Jacob @lessthantod
.
Je l'ai visionné en parallèle de ma session Silent Hill 1, et on voit clairement les influences de ce film sur l'univers et l'histoire du jeu.
---
Sinon, j'ai regardé La Haine, de Mathieu Kassovitz, film sorti en 1995 avec Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui, Hubert Koundé.

Je savais que je m'attaquais à un gros morceau, ou du moins à un film ayant marqué les esprits, et ça n'a pas loupé.
J'ai été happé dès l'intro de celui-ci marquante par les images documentaires sur les émeutes et cette bande son qui colle à merveille (Bob Marley - Burnin' and Lootin').
Ca donne direct le ton.
À travers une journée dans la vie de trois jeunes de banlieue – Vinz, Saïd et Hubert – suite à des émeutes ayant abouti sur la blessure grave d'un de leurs amis, le film met en lumière les problématiques de violence policière, de racisme, et cette spirale de haine qui ronge les quartiers populaires.
Tourné entièrement en noir et blanc, ce film m’a paru à la fois percutant et profondément authentique, porté par un casting d’une grande justesse.
Le trio formé par Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui et Hubert Koundé fonctionne admirablement bien : à la fois émouvants et parfois troublants, ils incarnent avec force une amitié marquée par leurs différences, mais soudée par les mêmes difficultés liées à leur condition de jeunes de banlieue.
Il faut savoir que le film est inspiré de l'affaire Makomé M'Bowolé (Wikipedia) qui avait déclenché des émeutes et des affrontements Police / bandes en plein Paris.
Je suis très content de l'avoir enfin visionné, ce fut une sacrée claque
Jusqu'ici, tout va bien.

Je l'ai visionné en parallèle de ma session Silent Hill 1, et on voit clairement les influences de ce film sur l'univers et l'histoire du jeu.
---
Sinon, j'ai regardé La Haine, de Mathieu Kassovitz, film sorti en 1995 avec Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui, Hubert Koundé.

Je savais que je m'attaquais à un gros morceau, ou du moins à un film ayant marqué les esprits, et ça n'a pas loupé.
J'ai été happé dès l'intro de celui-ci marquante par les images documentaires sur les émeutes et cette bande son qui colle à merveille (Bob Marley - Burnin' and Lootin').
Ca donne direct le ton.
À travers une journée dans la vie de trois jeunes de banlieue – Vinz, Saïd et Hubert – suite à des émeutes ayant abouti sur la blessure grave d'un de leurs amis, le film met en lumière les problématiques de violence policière, de racisme, et cette spirale de haine qui ronge les quartiers populaires.
Tourné entièrement en noir et blanc, ce film m’a paru à la fois percutant et profondément authentique, porté par un casting d’une grande justesse.
Le trio formé par Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui et Hubert Koundé fonctionne admirablement bien : à la fois émouvants et parfois troublants, ils incarnent avec force une amitié marquée par leurs différences, mais soudée par les mêmes difficultés liées à leur condition de jeunes de banlieue.
Il faut savoir que le film est inspiré de l'affaire Makomé M'Bowolé (Wikipedia) qui avait déclenché des émeutes et des affrontements Police / bandes en plein Paris.
Je suis très content de l'avoir enfin visionné, ce fut une sacrée claque

Jusqu'ici, tout va bien.
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J'avais bien aimé The Raid 1 à l'époque, mais je n'ai pas vu le second.
Ca me tente bien, ce Havoc

Edit:
je l'ai regardé ce midi sur ma pause dej.
J'ai trouvé ça distrayant, mais complètement wtf sur la dernière demi-heure. J'ai rarement vu des humains résister à ce point aux balles

Je trouve aussi que l'action devient par moments très bordélique et difficile à lire.
Après, j'ai quand même passé un bon moment, mais ça manque de contact de mon point de vue (chose que j'avais particulièrement apprécié dans The Raid).
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Tout à fait, c'est l'influence majeure du jeu.
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Ah oui il était temps de voir ce bijou!
Claque monumentale lors de sa sortie, et revu récemment il n'a pas bougé.
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Oui je suis d'accord, c'est moins précis que dans the Raid.ankx a écrit : ↑02 mai 2025 10:59
J'avais bien aimé The Raid 1 à l'époque, mais je n'ai pas vu le second.
Ca me tente bien, ce Havoc
Edit:
je l'ai regardé ce midi sur ma pause dej.
J'ai trouvé ça distrayant, mais complètement wtf sur la dernière demi-heure. J'ai rarement vu des humains résister à ce point aux balles
Je trouve aussi que l'action devient par moments très bordélique et difficile à lire.
Sinon regarde the raid 2, c'est encore mieux que le premier.
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C'est prévu sur mes deux prochaines pauses déjeunerGringos10 a écrit : ↑02 mai 2025 19:33Oui je suis d'accord, c'est moins précis que dans the Raid.ankx a écrit : ↑02 mai 2025 10:59
J'avais bien aimé The Raid 1 à l'époque, mais je n'ai pas vu le second.
Ca me tente bien, ce Havoc
Edit:
je l'ai regardé ce midi sur ma pause dej.
J'ai trouvé ça distrayant, mais complètement wtf sur la dernière demi-heure. J'ai rarement vu des humains résister à ce point aux balles
Je trouve aussi que l'action devient par moments très bordélique et difficile à lire.
Sinon regarde the raid 2, c'est encore mieux que le premier.

J'ai gardé un excellent souvenir du premier, on verra après ce revisionnage.
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Je viens de mater Sonatine et Hana-bi de Takeshi Kitano ...

Sorti en 1993 et réalisé par Takeshi Kitano, Sonatine est un film noir prenant place dans l'univers des Yakusas. Comme dans la plupart des films de Takeshi Kitano, on nous invite à faire une plongée au cœur de la mafia japonaise. Et devant la caméra, on retrouve de nouveau Takeshi Kitano, qui joue souvent le premier rôle dans ses films. On se concentre ici sur l'humain, avec de nombreux moment contemplatifs. C'est le genre de film qui sait prendre son temps, lent, indolents et endoloris, brumeux et mélancoliques ... aux images soignées et aux longs plans fixes de visages surannés. Et puis soudainement, la violence surgit, des moments de tueries d'une extrême violence. Le mélange des genres détonne.
Nous sommes à Tokyo, au milieu d'une guerre de clans, et on va suivre Aniki Murakawa (Takeshi Kitano) l'un des chefs de territoire local qui dépend lui-même d'un big boss au dessus de lui. Murakawa est un peu en fin de course à ce stade de sa vie/carrière de yakusa. Il pense donc à se retirer des affaires et c'est à ce moment là que son patron lui confie une (dernière) mission qui s'annonce compliquée, puisqu'il devra réconcilier deux clans rivaux. Très vite, la situation dégénère, il perd certains de ses hommes et doit se retirer sur une plage pour profiter d'une relative accalmie avant l'acte final qui promet d'être très violent.
Sonatine est à l'image son réalisateur Takeshi Kitano, c'est du cinéma exigent, brute, pas facile d'accès et qui ne ménage pas son public. C'est un film de gangsters, sans en être vraiment un. Il détourne les films de Yakusas pour en faire un film noir à la mécanique bien huilée. La mise en scène est austère et efficace. Les plans sont longs, peu bavards, les décors ciselés, le montage minimaliste. Il y a de nombreux emprunts au cinéma de Jean-Pierre Melville, à travers la perfection froide du cadrage et de la photographie, l'abandon des personnages au profit de figures mythiques et un sens inné de la tragédie. Takeshi Kitano est manifestement un amoureux du cinéma de Jean-Pierre Melville, chose qu'il partage avec John Woo ... et pourtant, avec Sonatine on est aux antipodes du cinéma spectaculaire de John Woo.
Dans Sonatine, pas de fusillades spectaculaires à la John Woo, pas de scènes d'action stylisées, mais des scènes d'actions brutales, expéditives et réalistes. Le jeu de Takeshi Kitano est minimaliste au possible, pas d'expressions faciales et est économe en mots. Il reste impassible tout le long du film et ça peut déstabiliser quand on est pas habitué à son cinéma. Et qui mieux que Kitano pour se diriger lui-même ? C'est donc un film à l'image de Takeshi Kitano, un film de Takeshi Kitano pour Takeshi Kitano. Sans connaitre le bonhomme dans la vraie vie, qui pourtant s'est fait d'abord connaitre pour son humour potache à la télévision japonaise, le désespoir et le pessimisme du personnage transparait à l'écran.
Malgré toutes ses qualités, à savoir la très belle BO de Joe Hisaishi (le compositeur attitré de Hayao Miyazaki), un scénario de guerre des gangs intéressant et une mise en scène soignée, Sonatine est un film difficilement appréciable. Je ne peux pas nier que j'ai parfois trouvé le temps long et que je me suis pas mal ennuyé pour cette première introduction dans le cinéma de Takeshi Kitano. Mais je ne vais pas renoncer au bonhomme et vais m'empresser de regarder d'autres films de ce monsieur, à commencer par Hana-bi qui semble faire l'unanimité pour lui.

Sorti en 1997 et réalisé par Takeshi Kitano, Hana-bi est largement considéré comme étant le meilleur film de son réalisateur/acteur et même comme un chef-d'œuvre du cinéma nippon, voire même du cinéma tout court. C'est donc avec beaucoup d'attente que je me suis lancé dans le visionnage de ce film, après avoir vu au préalable Sonatine qui m'avait été recommandé pour m'initier au cinéma de Takeshi Kitano. Ma réception fut étrange pour Sonatine et elle n'est pas fondamentalement différente pour Hana-bi. Que ce soit sur le fond ou sur la forme, Hana-bi s'inscrit dans la parfaite continuité de Sonatine. Les deux films boxent plus ou moins dans la même catégorie, à savoir un polar noir prenant place dans l'univers des Yakusa, avec une mise en scène clinique et un jeu d'acteur très minimaliste de Kitano. Résultat, on se retrouve face à un film contemplatif, froid et sans concessions. Bref, le cinéma de Takeshi Kitano, ce n'est pas fun du tout !
Une fois de plus, Takeshi Kitano joue le héros de son film, Yoshitaka Nishi qui est un inspecteur de police dont l'épouse Miyuki (Kayoko Kishimoto) est gravement malade. Rien ne va dans la vie de Nishi, sa femme est donc gravement malade d'une leucémie, mais comme ça ne suffisait pas, il a perdu sa fille unique, il ne supporte plus son boulot et ses supérieurs, l'un de ses collègues meurt sur une intervention et un autre nommé Horibe (Ren Ôsugi) devient paraplégique ... difficile de faire plus noir comme tableau. Complètement désabusé et désemparé, Nishi décide de tout plaquer pour s'occuper de son épouse avant qu'elle ne décède et de profiter de la vie avec elle pour le temps qui leur reste. Mais Takeshi Kitano oblige, le personnage de Nishi va bien sûr emprunter la voie de la violence et de l'illégalité en fricotant avec les yakusas.
Hana-bi est un drame social très sombre et jusqu'au-boutiste dans sa manière d'aborder le polar noir, très noir. C'est un film totalement pessimiste, sans le moindre rayon de soleil et sans la moindre légèreté. Ce n'est vraiment pas un film qui donne une bonne image de la société japonaise et qui ne donne vraiment pas envie de visiter ce (pourtant) si beau pays. On est tout de suite plongé dans le côté sombre du Japon, avec les yakusas et des flics corrompus. C'est aussi un film de vengeance, puisque Nishi veut prendre sa revanche sur une vie qui en l'a pas épargné, c'est le moins qu'on puisse dire ! C'est aussi une tragédie, puisqu'on sait bien que tout ça, ça ne peut que finir mal pour lui. La mort l'attend au bout de son parcours, pout lui mais aussi pour son épouse. Il n'y a aucun espoir pour sa femme qui se sait condamnée, alors Nishi décide de vivre chaque jour comme si c'était son dernier.
Et en parallèle du parcours de Nishi, nous suivons aussi l'histoire de son collègue paraplégique, dont l'histoire n'est d'ailleurs pas beaucoup plus rose que celle de Nishi. Lui aussi se sent complètement désabusé et désemparé, sa femme l'a quitté à la suite de l'intervention qui lui a coûté ses jambes et par conséquent, il veut en finir avec la vie. Son seul rayon de soleil et la raison pour laquelle il va encore se raccrocher à la vie, c'est sa passion pour l'art et plus précisément, pour la peinture. Si Takeshi Kitano est sans concession envers son personnage, il va quand même vouloir sauver Horibe, histoire d'apporter une petite lueur d'espoir dans tout ça, mais alors une toute petite lueur d'espoir.
La mise en scène est très lente, avec beaucoup de plans fixes et beaucoup de silences. C'est encore un parti pris de mise en scène qui ne peut pas plaire à tout le monde. Il faut vraiment aimer le cinéma contemplatif pour apprécier ce film à sa juste valeur. Comme avec Sonatine, je ne peux pas nier que je me suis un peu ennuyé et que j'ai parfois trouvé le temps long. Par contre, le montage est beaucoup plus dynamique ici, avec deux histoires montés en parallèles et une narration non linéaire qui demande de la concentration de la part du spectateur. On a beaucoup de flashbacks et de plans en ralentis, du plus bel effet. Ce choix de narration éclatée, c'est d'ailleurs ce qui m'a permis de me raccrocher au film dans les moments où je commençais à décrocher, à cause du rythme très lent. En tout cas, c'est un film que je conseille, même si je ne serais pas aussi dithyrambique que certains adorateurs du cinéaste. (6.5/10)

Sorti en 1993 et réalisé par Takeshi Kitano, Sonatine est un film noir prenant place dans l'univers des Yakusas. Comme dans la plupart des films de Takeshi Kitano, on nous invite à faire une plongée au cœur de la mafia japonaise. Et devant la caméra, on retrouve de nouveau Takeshi Kitano, qui joue souvent le premier rôle dans ses films. On se concentre ici sur l'humain, avec de nombreux moment contemplatifs. C'est le genre de film qui sait prendre son temps, lent, indolents et endoloris, brumeux et mélancoliques ... aux images soignées et aux longs plans fixes de visages surannés. Et puis soudainement, la violence surgit, des moments de tueries d'une extrême violence. Le mélange des genres détonne.
Nous sommes à Tokyo, au milieu d'une guerre de clans, et on va suivre Aniki Murakawa (Takeshi Kitano) l'un des chefs de territoire local qui dépend lui-même d'un big boss au dessus de lui. Murakawa est un peu en fin de course à ce stade de sa vie/carrière de yakusa. Il pense donc à se retirer des affaires et c'est à ce moment là que son patron lui confie une (dernière) mission qui s'annonce compliquée, puisqu'il devra réconcilier deux clans rivaux. Très vite, la situation dégénère, il perd certains de ses hommes et doit se retirer sur une plage pour profiter d'une relative accalmie avant l'acte final qui promet d'être très violent.
Sonatine est à l'image son réalisateur Takeshi Kitano, c'est du cinéma exigent, brute, pas facile d'accès et qui ne ménage pas son public. C'est un film de gangsters, sans en être vraiment un. Il détourne les films de Yakusas pour en faire un film noir à la mécanique bien huilée. La mise en scène est austère et efficace. Les plans sont longs, peu bavards, les décors ciselés, le montage minimaliste. Il y a de nombreux emprunts au cinéma de Jean-Pierre Melville, à travers la perfection froide du cadrage et de la photographie, l'abandon des personnages au profit de figures mythiques et un sens inné de la tragédie. Takeshi Kitano est manifestement un amoureux du cinéma de Jean-Pierre Melville, chose qu'il partage avec John Woo ... et pourtant, avec Sonatine on est aux antipodes du cinéma spectaculaire de John Woo.
Dans Sonatine, pas de fusillades spectaculaires à la John Woo, pas de scènes d'action stylisées, mais des scènes d'actions brutales, expéditives et réalistes. Le jeu de Takeshi Kitano est minimaliste au possible, pas d'expressions faciales et est économe en mots. Il reste impassible tout le long du film et ça peut déstabiliser quand on est pas habitué à son cinéma. Et qui mieux que Kitano pour se diriger lui-même ? C'est donc un film à l'image de Takeshi Kitano, un film de Takeshi Kitano pour Takeshi Kitano. Sans connaitre le bonhomme dans la vraie vie, qui pourtant s'est fait d'abord connaitre pour son humour potache à la télévision japonaise, le désespoir et le pessimisme du personnage transparait à l'écran.
Malgré toutes ses qualités, à savoir la très belle BO de Joe Hisaishi (le compositeur attitré de Hayao Miyazaki), un scénario de guerre des gangs intéressant et une mise en scène soignée, Sonatine est un film difficilement appréciable. Je ne peux pas nier que j'ai parfois trouvé le temps long et que je me suis pas mal ennuyé pour cette première introduction dans le cinéma de Takeshi Kitano. Mais je ne vais pas renoncer au bonhomme et vais m'empresser de regarder d'autres films de ce monsieur, à commencer par Hana-bi qui semble faire l'unanimité pour lui.

Sorti en 1997 et réalisé par Takeshi Kitano, Hana-bi est largement considéré comme étant le meilleur film de son réalisateur/acteur et même comme un chef-d'œuvre du cinéma nippon, voire même du cinéma tout court. C'est donc avec beaucoup d'attente que je me suis lancé dans le visionnage de ce film, après avoir vu au préalable Sonatine qui m'avait été recommandé pour m'initier au cinéma de Takeshi Kitano. Ma réception fut étrange pour Sonatine et elle n'est pas fondamentalement différente pour Hana-bi. Que ce soit sur le fond ou sur la forme, Hana-bi s'inscrit dans la parfaite continuité de Sonatine. Les deux films boxent plus ou moins dans la même catégorie, à savoir un polar noir prenant place dans l'univers des Yakusa, avec une mise en scène clinique et un jeu d'acteur très minimaliste de Kitano. Résultat, on se retrouve face à un film contemplatif, froid et sans concessions. Bref, le cinéma de Takeshi Kitano, ce n'est pas fun du tout !
Une fois de plus, Takeshi Kitano joue le héros de son film, Yoshitaka Nishi qui est un inspecteur de police dont l'épouse Miyuki (Kayoko Kishimoto) est gravement malade. Rien ne va dans la vie de Nishi, sa femme est donc gravement malade d'une leucémie, mais comme ça ne suffisait pas, il a perdu sa fille unique, il ne supporte plus son boulot et ses supérieurs, l'un de ses collègues meurt sur une intervention et un autre nommé Horibe (Ren Ôsugi) devient paraplégique ... difficile de faire plus noir comme tableau. Complètement désabusé et désemparé, Nishi décide de tout plaquer pour s'occuper de son épouse avant qu'elle ne décède et de profiter de la vie avec elle pour le temps qui leur reste. Mais Takeshi Kitano oblige, le personnage de Nishi va bien sûr emprunter la voie de la violence et de l'illégalité en fricotant avec les yakusas.
Hana-bi est un drame social très sombre et jusqu'au-boutiste dans sa manière d'aborder le polar noir, très noir. C'est un film totalement pessimiste, sans le moindre rayon de soleil et sans la moindre légèreté. Ce n'est vraiment pas un film qui donne une bonne image de la société japonaise et qui ne donne vraiment pas envie de visiter ce (pourtant) si beau pays. On est tout de suite plongé dans le côté sombre du Japon, avec les yakusas et des flics corrompus. C'est aussi un film de vengeance, puisque Nishi veut prendre sa revanche sur une vie qui en l'a pas épargné, c'est le moins qu'on puisse dire ! C'est aussi une tragédie, puisqu'on sait bien que tout ça, ça ne peut que finir mal pour lui. La mort l'attend au bout de son parcours, pout lui mais aussi pour son épouse. Il n'y a aucun espoir pour sa femme qui se sait condamnée, alors Nishi décide de vivre chaque jour comme si c'était son dernier.
Et en parallèle du parcours de Nishi, nous suivons aussi l'histoire de son collègue paraplégique, dont l'histoire n'est d'ailleurs pas beaucoup plus rose que celle de Nishi. Lui aussi se sent complètement désabusé et désemparé, sa femme l'a quitté à la suite de l'intervention qui lui a coûté ses jambes et par conséquent, il veut en finir avec la vie. Son seul rayon de soleil et la raison pour laquelle il va encore se raccrocher à la vie, c'est sa passion pour l'art et plus précisément, pour la peinture. Si Takeshi Kitano est sans concession envers son personnage, il va quand même vouloir sauver Horibe, histoire d'apporter une petite lueur d'espoir dans tout ça, mais alors une toute petite lueur d'espoir.
La mise en scène est très lente, avec beaucoup de plans fixes et beaucoup de silences. C'est encore un parti pris de mise en scène qui ne peut pas plaire à tout le monde. Il faut vraiment aimer le cinéma contemplatif pour apprécier ce film à sa juste valeur. Comme avec Sonatine, je ne peux pas nier que je me suis un peu ennuyé et que j'ai parfois trouvé le temps long. Par contre, le montage est beaucoup plus dynamique ici, avec deux histoires montés en parallèles et une narration non linéaire qui demande de la concentration de la part du spectateur. On a beaucoup de flashbacks et de plans en ralentis, du plus bel effet. Ce choix de narration éclatée, c'est d'ailleurs ce qui m'a permis de me raccrocher au film dans les moments où je commençais à décrocher, à cause du rythme très lent. En tout cas, c'est un film que je conseille, même si je ne serais pas aussi dithyrambique que certains adorateurs du cinéaste. (6.5/10)
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Ah cool! Un cycle Kitano!
Tu découvres @lessthantod ?
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- "Les Tuche 3 : Liberté, Égalité, Fraternituche", réalisé par Olivier Baroux, sorti en 2018 -
Troisième opus, check !
C'était pas aussi catastrophique que je le craignais. Le second opus m'avait bien refroidi. Je pense que le sujet m'a bien aidé à faire passer les blagues et l'humour Tuche. Se moquer des dirigeants de pays ça marche toujours sur moi ^^ Donc sympa, même si l'humour est très souvent lourd et que je n'aime, finalement, que Jeff Tuche.

- "Le Retour du héros", réalisé par Laurent Tirard, sorti en 2018 -
Très bien celui là. C'était sympa de voir Dujardin dans ce rôle aux multiples facettes. Il joue vraiment bien quand même. Il passe dans tous les registres tranquilles. Il y a quand même quelques acteurs qui en font trop et deviennent relou (surtout la sœur de Mélanie Laurent… Mais en dehors de ça, j'ai trouvé que chaque perso avait sa petite place, que l'histoire était plutôt originale et convenue à la fois. Bizarre ^^
En tout cas j'ai passé un bon moment avec ce film.

- "Le Daim", réalisé par Quentin Dupieux, sorti en 2019 -
Une curiosité de plus venant de Quentin Dupieux ^^ J'en avais déjà vu 2, un que j'ai pas aimé "Réalité", et un autre que j'ai aimé "Au poste !". Pour ce troisième film j'ai un avis "moyen". J'ai pas détesté, mais c'était pas génial non plus. L'originalité du scénario fait plaisir. C'est simple, osé, et intéressant pour ceux qui se laisseront attraper par le délire. Les autres trouveront ça nul et con. Encore une fois, Dujardin joue juste et rend le personnage mystérieux et presque attachant. On suit donc les aventures de ce fou de Daim, en se demandant ce qu'il va se passer tout le long... Et c'est assez surprenant.
- lessthantod
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Oui je découvre les films de et avec Kitano. J'ai quand même un peu de mal avec son jeu mono facial et son rythme très, mais alors vraiment très lent. J'ai quand même plus apprécié Hana-bi que Sonatine.
Je pense regarder par la suite L'Été de Kikujiro et Kids Return.
- Urbinou
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Pareil,j'en garde un souvenir mitigé.J'adhère pas au délire.Mais il est vrai que l'on a envie pourtant de connaitre la fin.très spécial.wiiwii007 a écrit : ↑04 mai 2025 08:25
- "Le Daim", réalisé par Quentin Dupieux, sorti en 2019 -
Une curiosité de plus venant de Quentin Dupieux ^^ J'en avais déjà vu 2, un que j'ai pas aimé "Réalité", et un autre que j'ai aimé "Au poste !". Pour ce troisième film j'ai un avis "moyen". J'ai pas détesté, mais c'était pas génial non plus. L'originalité du scénario fait plaisir. C'est simple, osé, et intéressant pour ceux qui se laisseront attraper par le délire. Les autres trouveront ça nul et con. Encore une fois, Dujardin joue juste et rend le personnage mystérieux et presque attachant. On suit donc les aventures de ce fou de Daim, en se demandant ce qu'il va se passer tout le long... Et c'est assez surprenant.
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Oui c'est très special Kitano.lessthantod a écrit : ↑04 mai 2025 10:41Oui je découvre les films de et avec Kitano. J'ai quand même un peu de mal avec son jeu mono facial et son rythme très, mais alors vraiment très lent. J'ai quand même plus apprécié Hana-bi que Sonatine.
Je pense regarder par la suite L'Été de Kikujiro et Kids Return.
J'allais justement te conseiller de regarder kikujiro et kid's return (qui est mon préféré avec Aniki mon frère).
Violent cop aussi est intéressant, mais au rythme lent également.
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Vos dernières séances [films/Animes]
Le plus facile d'accès c'est de loin Kikujiro (et son thème inoubliable) et mon préféré c'est aussi kids return
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
- Esperluette
- Chevalier du Zodiaque
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- Inscription : 05 déc. 2020 08:55
- Localisation : Hérault
Vos dernières séances [films/Animes]
J'aime beaucoup la plupart des films de Kitano (d'ailleurs il faudrait que je mate la trilogie Beyond), Hana Bi est mon préféré. Je pense que les plans fixes sont là pour créer un contraste fort avec les éruptions de violence, perso j'aime bien.