
Titres : Hermie Hopperhead: Scrap Panic
Genre : Action/Plateforme
Nombre de joueurs : 1
Sortie : 1995 (Jap' only)
Développeur : Yuke's
Éditeur : SCEI
Autres plateformes : -
- Mon avis 2025 -
► Afficher le texte
Je vais contrebalancer un poil ton avis Lord Paddle (bonne vidéo au passage
). Je suis plutôt d'accord avec toi en réalité, je vais juste apporter quelques nuances sup' qui m'ont sauté aux yeux. Tout d'abord, histoire d'être clair dès le début : Hermie Hopperhead est au minimum un bon jeu. La maniabilité est très bonne, le gameplay cool, le level design au top, il y a une tonne de stages etc. Les points importants sont tous ok.
Je vais plutôt m'attarder sur quelques points que je trouve moins glorieux :
- Le nombre de musiques... Comme dit dans la vidéo de Lord Paddle, elles sont toutes très bonnes, mais il y en a très peu. Ca tourne donc vite en rond. Pire, on perd l'identité des mondes, j'ai pas eu l'impression de voir du pays. C'est tellement dommage.
- Les graphismes... Dans l'ensemble j'ai trouvé ça correct. On est très loin d'un Rayman beaucoup plus chatoyant par exemple. Mais le véritable problème vient surtout du manque de visibilité. Je trouve les couleurs pas super bien choisies, les effets cachent également souvent les ennemis. J'ai un peu galéré à ce niveau là. Pourtant, la plupart du temps tout se passe plutôt bien. C'est zarb comme sensation.
- Les hitbox... Elles sont trop petites sur le haut des ennemis. Ce qui force le joueur à être hyper précis. Le souci c'est que lorsque l'on associe ce détail à la visibilité un peu relou que je dénonce juste au dessus… Ca devient galère. La plupart de mes morts proviennent de ce "souci". Ca fait râler car sauter sur la tête des ennemis reste relativement simple à faire en général. Dans ce jeu, c'est toujours un peu tendu.
- Les boss… Très anecdotiques. Dommage car ils sont marrants à voir.
- La lave… D'habitude je ne la crains pas dans les jeux mais dans celui-là c'est un vrai stress. Un petit mot sur le gameplay s'impose pour comprendre le délire :
Le héros possède la panoplie d'un Mario (sauter, courir, s'accrocher, se baisser etc.), la petite originalité vient des animaux que l'on pourra utiliser pour nous aider. En effet, dans les stages, on trouvera des œufs. Une fois ramassés, ces derniers attaquent les ennemis. A chaque fin de stages, un décompte d'étoiles (merdouilles à choper comme les pièces d'un Mario) récoltées dans le niveau se fait pour qu'on les redistribue à chaque œuf. Un peu comme si on leur donnait de la bouffe. Arrivés à une certaine dose, les animaux évoluent et deviennent de plus en plus agressifs. C'est vraiment sympa comme système, mais il demande pas mal de labeur et de temps pour avoir des compagnons au max.
Lorsque l'on perd une vie nos acolytes ne meurent pas… Sauf ! Vous l'avez compris, dans la lave. Si vous mourrez et que vos animaux la touchent (ce qui arrive quasi toujours), vous recommencez le stage, seul. Et ça fait vraiment chier. Donc on fait quoi ? On éteint la console (ou alors on flingue nos vies rapidement) pour redémarrer la sauvegarde et retrouver nos copains. Sauf que !! Deuxième merdouille à la con : la sauvegarde préserve tout sauf les vies. On repart donc obligatoirement avec 2 pauvres vies à la con.
Voilà pourquoi la lave est un enfer. Si t'as 25 vies et que tu tombes dans la lave, soit tu perds toutes tes bestioles et gardent tes vies, soit l'inverse. Dans les deux cas, c'est très relou.
-----------------------------------------
J'oublie surement des choses mais je pense que c'est ce qui m'a le plus choqué. Alors attention, je reprécise que c'est un super jeu. Ce que je dénonce est, à mon sens, ce qui rend le jeu plus difficile. Car en réalité, le jeu n'est pas vraiment corsé. Seule une dizaine de stages demandent de s'accrocher un peu à sa manette. Le reste est largement faisable si l'on capte bien le gameplay, surtout que l'on a des continus infinis et la possibilité de se faire une tonne de vies assez rapidement.
J'ai beaucoup aimé.

Je vais plutôt m'attarder sur quelques points que je trouve moins glorieux :
- Le nombre de musiques... Comme dit dans la vidéo de Lord Paddle, elles sont toutes très bonnes, mais il y en a très peu. Ca tourne donc vite en rond. Pire, on perd l'identité des mondes, j'ai pas eu l'impression de voir du pays. C'est tellement dommage.
- Les graphismes... Dans l'ensemble j'ai trouvé ça correct. On est très loin d'un Rayman beaucoup plus chatoyant par exemple. Mais le véritable problème vient surtout du manque de visibilité. Je trouve les couleurs pas super bien choisies, les effets cachent également souvent les ennemis. J'ai un peu galéré à ce niveau là. Pourtant, la plupart du temps tout se passe plutôt bien. C'est zarb comme sensation.
- Les hitbox... Elles sont trop petites sur le haut des ennemis. Ce qui force le joueur à être hyper précis. Le souci c'est que lorsque l'on associe ce détail à la visibilité un peu relou que je dénonce juste au dessus… Ca devient galère. La plupart de mes morts proviennent de ce "souci". Ca fait râler car sauter sur la tête des ennemis reste relativement simple à faire en général. Dans ce jeu, c'est toujours un peu tendu.
- Les boss… Très anecdotiques. Dommage car ils sont marrants à voir.
- La lave… D'habitude je ne la crains pas dans les jeux mais dans celui-là c'est un vrai stress. Un petit mot sur le gameplay s'impose pour comprendre le délire :
Le héros possède la panoplie d'un Mario (sauter, courir, s'accrocher, se baisser etc.), la petite originalité vient des animaux que l'on pourra utiliser pour nous aider. En effet, dans les stages, on trouvera des œufs. Une fois ramassés, ces derniers attaquent les ennemis. A chaque fin de stages, un décompte d'étoiles (merdouilles à choper comme les pièces d'un Mario) récoltées dans le niveau se fait pour qu'on les redistribue à chaque œuf. Un peu comme si on leur donnait de la bouffe. Arrivés à une certaine dose, les animaux évoluent et deviennent de plus en plus agressifs. C'est vraiment sympa comme système, mais il demande pas mal de labeur et de temps pour avoir des compagnons au max.
Lorsque l'on perd une vie nos acolytes ne meurent pas… Sauf ! Vous l'avez compris, dans la lave. Si vous mourrez et que vos animaux la touchent (ce qui arrive quasi toujours), vous recommencez le stage, seul. Et ça fait vraiment chier. Donc on fait quoi ? On éteint la console (ou alors on flingue nos vies rapidement) pour redémarrer la sauvegarde et retrouver nos copains. Sauf que !! Deuxième merdouille à la con : la sauvegarde préserve tout sauf les vies. On repart donc obligatoirement avec 2 pauvres vies à la con.
Voilà pourquoi la lave est un enfer. Si t'as 25 vies et que tu tombes dans la lave, soit tu perds toutes tes bestioles et gardent tes vies, soit l'inverse. Dans les deux cas, c'est très relou.
-----------------------------------------
J'oublie surement des choses mais je pense que c'est ce qui m'a le plus choqué. Alors attention, je reprécise que c'est un super jeu. Ce que je dénonce est, à mon sens, ce qui rend le jeu plus difficile. Car en réalité, le jeu n'est pas vraiment corsé. Seule une dizaine de stages demandent de s'accrocher un peu à sa manette. Le reste est largement faisable si l'on capte bien le gameplay, surtout que l'on a des continus infinis et la possibilité de se faire une tonne de vies assez rapidement.
J'ai beaucoup aimé.