J'arrive sur la fin du livre dont est tiré le film. Dès que j'ai fini je vais donc m'empresser de le voir.

Sachant que j'adore cette période (61-66) de Dylan et la scène folk (mais pas seulement) de cette époque, alors il a intérêt d'être bien

J'arrive sur la fin du livre dont est tiré le film. Dès que j'ai fini je vais donc m'empresser de le voir.
Aucun doute, tu vas l'adorerShovel Knight a écrit : ↑01 mars 2025 14:09J'arrive sur la fin du livre dont est tiré le film. Dès que j'ai fini je vais donc m'empresser de le voir.
Sachant que j'adore cette période (61-66) de Dylan et la scène folk (mais pas seulement) de cette époque, alors il a intérêt d'être bien► Afficher le texte![]()
je vient justement de voir ce film sur Arte ( jamais vu avant ) , très intéressant de voir la mentalité d'epoque qui n'a pas beaucoup changée en fin de compte, on reconnais la cours suprême de new york a la fin avec ses colonnades et son long escalier ( on peut le voir a tout les episodes ou presque de Blue Bloods ), ce qu'il ma un peut divulgacher le film c'est qu'un tas de série policier on "rendu hommage" a ce film ( en particulier un épisode de Monk qui en est une quasi copie )Shovel Knight a écrit : ↑17 févr. 2025 18:40Hop hop hop, film dispo sur Arte :Shovel Knight a écrit : ↑06 nov. 2024 21:36Car le weekend dernier j'ai justement revu 12 hommes en colère (Sydnet Lumet, 1957)
Chef d'œuvre hein, que ceux qui ne l'ont pas vu le voit ASAP c'est un ordre![]()
J'avoue que les James Bond ne m'attirent pas du tout, probablement ceux que je verrais en dernier.
Enfin vu !lessthantod a écrit : ↑01 mars 2025 11:00Je suis allé voir Un parfait inconnu ...
Un parfait inconnu est le dernier film de James Mangold, un biopic musical que j'attendais avec une certaine impatience, étant moi même très fan de Bob Dylan. C'est donc 20 ans après avoir porté la vie de Johnny Cash à l'écran, qu'il fait de même avec Bob Dylan ... ou presque, puisqu'ici il se concentre uniquement sur les premières années de l'artiste, d'où le titre du film Un parfait inconnu. Le film se déroule donc entre 1961 et 1965 et fait amusant, James Mangold va en profiter pour faire se rencontrer les deux artistes Johnny Cash et Bob Dylan lors de deux scènes brèves, mais fort amusantes. Le film sera aussi l'occasion de raconter un triangle amoureux entre Bob Dylan, sa première petite amie et Joan Baez.
Et pour interpréter Bob Dylan, c'est Timothée Chalamet qui s'y colle, pour peut-être le rôle de sa vie, lui permettant peut-être (toujours au conditionnel) d'obtenir la fameuse statuette tant désirée. Nous avons également Edward Norton qui interprète Pete Seeger, un sorte de mentor qui va le guider lors de ses premières années sur scène. Nous avons aussi Elle Fanning dans le rôle de la première petite amie de Bob Dylan lorsqu'il débarque à New York. Ensuite dans le rôle de Joan Baez, une grande artiste folk américaine qui aura une aventure avec Bob Dylan, c'est Monica Barbaro qui s'y colle, une actrice que je ne connaissais pas mais qui ici est absolument bluffante. Et donc pour revenir à Johnny Cash, c'est cette fois-ci Boyd Holbrook qui l'interprète et qui succède donc à Joaquin Phoenix dans Walk the Line (2005).
Mettons tout de suite les choses au clair, James Mangold a pris pas mal de liberté avec la réalité, notamment pour le rôle de la première petite amie et pour les deux brèves rencontres avec Johnny Cash. Par conséquent, Un parfait inconnu n'est pas un documentaire, mais bien du vrai cinéma. On va donc assister à l'avènement d'un jeune chanteur venu du Minnesota, qui était alors un "parfait inconnu". Le film se déroule sur seulement quatre ans, entre 1961 et 1965, et on ne connaitra rien (ou presque) sur les jeunes années de Bob Dylan. Au début du film, il débarque à New York pour rencontrer son idole de toujours Woody Guthrie (Scoot McNairy) qui est mourant à l'hôpital. C'est lors de cette visite à l'hôpital qu'il va rencontrer Pete Seeger qui deviendra son mentor. C'est lui qui lui permettra de devenir l'immense chanteur folk engagé et populaire de ses débuts, avant de prendre un virage à l'électrique (d'où le premier titre provisoire du film Going Electric).
La mise en scène de James Mangold est assez académique certes, comme tout biopic qui se respecte, mais c'est quand même sacrément bien fichu. On est tout de suite plongé dans les années 60, grâce au traitement de l'image qui fait ressortir les aspérités et le grain de la photo. Et puis la reconstitution de toute cette époque ne souffre d'aucun défaut. Et le film montre bien que si Bob Dylan avait cette étiquette d'artiste engagé, c'était surtout un observateur du monde qui l'entoure. Pour le triangle amoureux abordé dans le film, si certains trouveront que c'est trop romancé, moi ça ne m'a pas du tout gêné. Au contraire, c'est ce qui rajoute de la complexité au personnage, le rendant parfois attachant, parfois agaçant. Et en tant que fan de Bob Dylan le musicien, c'est un régal. Il y a tous les classiques de sa période folk avec "Mr. Tambourine Man", "Don’t Think Twice, It’s Alright", "It Ain’t Me, Babe" et l'indémodable "Blowin' In The Wind", mais aussi le titre "Like A Rolling Stone" lors de son passage à la guitare électrique. Il manque juste le titre "Knockin' on Heaven's Door" composé pour la BO de Pat Garrett et Billy the Kid (1973), mais comme le film se termine en 1965 avec la performance électrique à un festival folk, cette omission se justifie parfaitement.
Pour incarner Bob Dylan, il fallait une sacrée pointure et le choix de James Mangold s'est porté sur Timothée Chalamet. J'avais des doutes avant d'aller voir Un parfait inconnu, mais dés les premières minutes du film, mes doutes se sont évaporés ... Timothée Chalamet EST Bob Dylan. Non vraiment, je vous l'assure, l'imitation est parfaite, que ce soit sa façon de parler, de chanter, de se mouvoir et même sa nonchalance naturelle. Quant à Monica Barbaro, elle est tout aussi bluffante dans les habits de Joan Baez, au point où elle éclipse Elle Fanning dans le rôle de la première petite amie. Les scènes qui réunissent Bob Dylan et Joan Baez sont d'ailleurs parmi les meilleures du film, entre les passages chantés, les moments de frictions et les scènes plus tendres. Et pour finir, ça fait toujours plaisir de revoir Edward Norton dans un rôle d'envergure et ici il tient la grande forme.
Un parfait inconnu est un pur film d'ambiance et sur ce point c'est une pure réussite. Il y a un véritable travail sur l'image entre la période où Bob Dylan arrive à New York et est un "parfait inconnu" et le Bob Dylan qui accède à la célébrité. La Dualité du personnage est parfaitement montrée à l'écran entre le Bob Dylan acoustique de ses débuts et celui qui aime expérimenter par la suite (Going Electric), mais au final il revient quand même à ses premiers amours, à sa période folk avec son idole Woody Guthrie. D'ailleurs, le film commence et se termine avec Woody Guthrie. En tout cas, le film donne très envie de se replonger dans tous les albums de Bob Dylan, en s'attachant tout autant à ses paroles qu'à sa musique. Bref, vous m'aurez compris, si vous aimez Bob Dylan (et Joan Baez) ... courez y ! (7.5/10)
Ah oui, moi aussi j'y ai pensé et c'est d'ailleurs le dernier très bon film des frères Coen que j'avais beaucoup aimé.Shovel Knight a écrit :et j'ai immédiatement pensé à l'excellent Inside Lewyn Davis des frères Coen qui se passe dans les mêmes lieux et la même période
Dans la foulée, j'ai rematé Matrix Reloaded et Matrix Résolutions ...
Je viens de mater Matrix Résurrections ...lessthantod a écrit : ↑18 mars 2025 02:02Dans la foulée, j'ai rematé Matrix Reloaded et Matrix Résolutions ...
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Moi j'ai simplement eu l'impression de me faire chier, j'ai dû m'endormir au bout de 20 minutes et jamais trouvé l'envie de le relancer. Il prend la poussière sur une des nombreuses piles de DVD "à regarder"BeyondOasis a écrit : ↑20 mars 2025 00:05C'est 2021 plutôt non ?
J'avais commencé à le regarder mais au bout de 10-15 minutes je me suis dit que le film se moquait de moi et j'ai arrêté là