Vos dernières séances [films/Animes]

[Gringos10]

Film découvert et acheté récemment, mais pas encore vu. Curieux de decouvrir ça, jaime bien le jeune Tom Hanks.

[Gringos10]

Utu est un film néo-zélandais réalisé par Geoff Murphy, sorti en 1983. Il est présenté au Festival de Cannes 1983 (c'est d'ailleurs le premier film néo-zélandais en sélection) où il fait l'effet d'une bombe. Puis tombe dans l'oubli avant d'être restauré et ressorti en dvd/bluray il y a quelques années.

Le film s'inspire de la vie de Te Kooti, un chef maori s'étant révolté contre les colonisateurs britanniques, et étant à l'origine du massacre de la baie de la Pauvreté le 10 novembre 1868.

Synopsis :

"Te Wheke, soldat maori au service des Britanniques, entre en révolte armée contre les forces coloniales après qu'elles aient massacré son village, sur ordre du colonel Elliot.
Quelque temps plus tard, alors que Te Wheke rassemble de plus en plus de partisans, le colonel Eliott reçoit l’aide du Lieutenant Scott, envoyé au nom de la couronne pour appliquer les techniques de guérilla qu’il a vu appliquer en Afrique du Sud.
Pendant ce temps Te Wheke et ses sbires se rendent chez un colon du nom de Williamson afin de le convaincre de leur concéder ses armes et ses munitions pour la révolte armée que le maori prépare. Devant le refus du colon, les hommes du rebelle assiègent la maison, la brûlent, tuent la femme de Williamson et le laissent pour mort."



Attention, film de dingo ! Une grosse claque cinéphilique !
Utu est une fresque sauvage et somptueuse. Comme la Nouvelle Zélande et son brutal passé, le film est imprégné de ce climat hostile qui pénètre chaque image, l'air y est lourd et saturé, la terre pleine et verdoyante, témoin d'un déchainement de folie qui verra d'abord les armées de la Reine massacrer des peuplades indépendantes, pourtant inoffensives et asservies, avant que le peuple indigène ne se réveille et s'unisse dans un sentiment de vengeance divin, et une résistance sanglante.

Utu c'est avant tout l'histoire de la création d'un mythe, la naissance d'une légende, son essor et son immortalité. Dès le générique qui montre les scarifications purificatrices du visage de notre personnage celui-ci nous est décrit dans toute son ambiguïté et sa dualité. D'abord guide opportuniste et complaisant des colons, puis investit d'une mission de vengeance divine quand il découvre les cadavres de ses proches, moralisateur mais sans la moindre humanité quand il s'agit d'assassiner ses ennemis, haineux de la culture de l'envahisseur anglo-saxon mais s'inspirant de McBeth pour accomplir son glorieux destin, garant de la religion maori mais continuant de citer la Bible lors de ses exactions.
Le réalisateur a l'intelligence de raconter cette histoire mythologique sans héroïsme, ni lourdeur, ni naïveté. Il laisse également modestement une part de mystère, en ce qui concerne la personnalité du chef rebelle et ses motivations, mais également pour tout ce qui entoure l'identité maori (on découvre avec fascination l'origine des chorégraphies et grimaces guerrières qui feront la renommée des rugbymen de cette nation), l'ésotérisme et la culture ancestrale de ce peuple énigmatique.
La réalisation est un modèle du genre : les plaines immenses, les espaces verdoyants renvoyant aux grands espaces et à l'ampleur épique des films de John Ford succèdent et s'alternent avec des scènes d'action violentes, des séquences de bataille pleines de rage et de dynamisme, qui n'ont rien à envier à la brutalité du cinéma de Peckinpah, le tout avec une élégance et un naturel qui forcent le respect.

Utu est un drame historique majeur, une œuvre cinématographique viscérale et magistrale, à découvrir et réhabiliter de toute urgence !

[Tryphon]

Ah merde, encore un truc viscéral

[Gringos10]

Abattoir 5 (Slaughterhouse-Five) est un film américain réalisé par George Roy Hill et sorti en 1972. C'est l'adaptation cinématographique du roman très personnel Abattoir 5 ou la Croisade des enfants de Kurt Vonnegut (qui fut lui-même prisonnier à Dresde lors de la seconde guerre mondiale) publié en 1969.

synopsis :
Billy Pilgrim mène une vie heureuse avec sa femme Valencia. Mais sa conduite inquiète de plus en plus sa fille Barbara, son gendre Stanley et son fils Robert de retour du Viêt-nam.
En effet, Billy a le don de voyager dans le temps. Il se revoit soldat au cours du deuxième conflit mondial ; d'abord agressé par deux GI, puis prisonnier de guerre, il se retrouve à Dresde au coeur du bombardement le plus meurtrier de l'histoire.



Réalisateur à succès de La kermesse des aigles, Butch Cassidy and the Sundance Kid, ou encore L'arnaque, contemporain des Frankenheimer, Peckinpah, Aldritch ou Arthur Penn, il est pourtant rare que l'on associe George Roy Hill au "Nouvel Hollywood".
Pourtant l'esprit des 70s plane sur sa filmo : regard ironique sur les valeurs fondatrices de l'Amérique, relecture des genres, travail sophistiqué sur le montage et la narration ... Et à ce jeu là, Abbatoir 5 fait presque office de manifeste !
Il est impossible à classifier, tant il bascule en permanence d'un genre à l'autre, du film de guerre à la SF d'anticipation, de la satire à la comédie, en passant par le drame.
En ressort une œuvre atypique, déroutante, déstabilisante. Mais quand on a déjà vu des milliers de films, c'est quasiment ce que l'on attend en priorité d'une œuvre. De la surprise, de la réflexion, une vraie proposition en somme.
La plus grosse qualité du film de Hill est sa structure narrative, épousant le don (ou la malédiction) de son personnage, doté de la faculté de voyager dans le temps, mais aléatoirement, sans contrôle, sans ordre chronologique, dans le désordre le plus total. Cette construction en forme de puzzle vient souligner l'idée que la vie est une collection de moments et que c'est la façon dont le hasard viendra emboiter ces fragments entre eux qui lui donnera toute sa saveur et sa beauté.
Le montage est un modèle du genre. Les changements d'époques, bien qu'abruptes et marqués d'ellipses audacieuses se font souvent par des transitions ingénieuses, des sortes de stimuli, rimes sonores et visuelles qui parsèment la mémoire et représentent les sensations vagabondes de l'esprit du personnage.
Le film baigne dans une atmosphère absurde et mélancolique, se veut à la fois pamphlet anti-guerre, à la manière d'un Mash, mais également relecture du Magicien d'Oz, l'aspect fantastique n'étant qu'un moyen de mettre en images la philosophie de la vie selon l'auteur, et d'alterner l'évocation réaliste de son propre vécu avec les envolées imaginaires de ses fantasmes.
Un film qui demeure un classique du cinéma de science fiction, mais qui est tout de même une curiosité dont le dispositif risque d'en décontenancer plus d'un.

[Gringos10]

Ah merde, encore un truc viscéral

ce sont les meilleurs ^^

[Tryphon]

Quand je vois ce que pondent mes viscères, j'ai des doutes

[Gringos10]

Pique-Nique À Hanging Rock de Peter Weir (1975)

Synopsis :
Australie, 1900. Les élèves d'une école privée pour jeunes filles partent en pique-nique au pied de Hanging Rock, une immense formation rocheuse de l'État du Victoria, jadis lieu de culte aborigène. Alors que le soleil est à son zénith et que les filles s'abandonnent à la torpeur de l'après-midi, quatre d'entre elles s'aventurent dans un étroit défilé rocailleux, comme appelées irrésistiblement par le rocher. Hormis une ingénue qui s'enfuit, prise de panique, les trois autres pénètrent dans une cavité et disparaissent, en même temps qu'une de leurs enseignantes. Des recherches et des battues sont organisées pour les retrouver. Irma est retrouvée vivante mais amnésique.

Le film s'ouvre sur ces mots d'Edgar Allan Poe : What we see or what we seem are but a dream, a dream within a dream.

Je devais le regarder depuis longtemps, ayant apprécié la plupart des films de Weir que j'avais vu (Gallipoli, L'année de tous les dangers, Witness, Mosquito coast, Le cercle des poètes disparus, The Truman show...etc), et sachant qu'il avait eu une influence primordiale sur des cinéastes comme Sofia Coppola (Virgin suicide) mais je faisais un mini blocage en me disant que je ne voyais vraiment pas ce qui pourrait me tenir en haleine pendant 2h avec un tel synopsis de départ. Et pourtant...
C'était sans compter sur le génie de cette sommité du cinéma Australien (et même du cinéma tout court) qu'est Peter Weir. Car Picnic est certainement son plus beau film, et je trouvais déjà les autres magnifiques, c'est dire! Certains plans se rapprochant même de toiles de maîtres.
L'image ouatée, comme si ça avait été filmé avec un drap fin devant l'objectif, donne une une sensation onirique unique. Les dialogues presque susurrés avec douceur bercent l'image d'un ton poétique. Le jeu de rythmes, notamment grâce à l'utilisation de thèmes musicaux sublimes et improbables (flûte de pan pour les scènes contemplatives, synthétiseur pour les scènes plus vives lors de l'ascension de la montagne), crée un décalage entre le son et l'image qui fascine, une atmosphère planante et hypnotique. Il y a vraiment une magie très rare qui se dégage de ce film, on tutoie la perfection dans l'art cinématographique.


Mais il n'y a pas que l'aspect esthétique à retenir, c'est un film qui regorge de thèmes d'analyse, de messages, sous ses airs de simplicité il est d'une richesse et d'une profondeur incroyables.
Evidemment il y a déjà le sous texte d'homosexualité refoulée, puis l'évasion du collège et son éducation rigoriste, l'ascension du roc, le dénudage progressif, la sensualité des corps, comme autant d'allégories de la libération sexuelle, du passage à l'âge adulte. Avec en filigrane, en ce jour de saint valentin de 1900, année charnière marquant la fin de l'époque victorienne et le passage à une nouvelle ère d'indépendance.
Ensuite on y retrouve, via les paysages rupestres et plans animaliers, le rapport complexe à la nature et au territoire inhérent au cinéma australien (présent dans les œuvres majeures du pays comme Mad Max ou Wake in fright), ainsi que le poids et le mystère des cultures millénaires disparues lors de la colonisation. L'absorption figurée des personnages par la montagne, en dehors de sa connotation sexuelle (appuyée par l'alternance de plans rocailleux de pics phalliques et de cavités vaginales) évoque la rencontre avec une ancienne civilisation, soulignée également par l'arrêt des montres, et donc du temps, envoyant presque le film dans une dimension cosmique.

C'est un film qui ne peut laisser insensible tout amoureux de cinéma, les sensations qu'il provoque sont quasiment indescriptibles. Une œuvre inclassable, d'une beauté virginale, un mystère insoluble, un flottement bouleversant suspendu dans le temps comme un rêve ... a dream within a dream.

[Tryphon]

Ah il est dans ma liste celui-là.

[Gringos10]

Dans la mesure où je pense exactement la même chose de La Forme de l'Eau, du même réalisateur, je me demande si c'est si décevant...

Va regarder le labyrinthe de pan toi!

Tu as raison, faut que je le vois

Alors tu penses toujours qu'il est nul Del Toro?

[Tryphon]

Non

Hier j'ai vu Le Labyrinthe de Pan, et effectivement, c'est excellent. Ça faisait longtemps que j'avais pas pris un tel plaisir sur un film. C'est triste, c'est dur, c'est magique, c'est bien fait, c'est bien joué, c'est plein d'idées, c'est beau, c'est parfait quoi.

C'est un peu Jeunet et Caro qui auraient fait Le Tombeau des Lucioles...

[wiiwii007]

- "Toutes les filles sont folles", réalisé par Pascale Pouzadoux, sorti en 2003 -

Petit film pété, avec un jeu d'acteur oscillant entre le bon et le mauvais, mais léger et avec de bonnes idées marrantes. J'ai passé un moment sympa, mais je suis très bon public. En vrai c'est très moyen ^^



- "Brice de Nice", réalisé par James Huth, sorti en 2005 -

Idem, j'aime beaucoup Dujardin et son perso totalement à l'ouest donc forcément, j'ai aimé le film. Ca reste tranquille, fun, avec des blagues pour ado mais ça me fait rire ^^ Puis ya tout de même un petit fond sympa sur la différence et le kékéisme. Je trouve ça plutôt bien foutu. Clovis Cornillac m'a bien plu dans son rôle.

[Gringos10]

Non

Hier j'ai vu Le Labyrinthe de Pan, et effectivement, c'est excellent. Ça faisait longtemps que j'avais pas pris un tel plaisir sur un film. C'est triste, c'est dur, c'est magique, c'est bien fait, c'est bien joué, c'est plein d'idées, c'est beau, c'est parfait quoi.

C'est un peu Jeunet et Caro qui auraient fait Le Tombeau des Lucioles...

Je me doutais qu'en tant que fan de Jeunet et Caro, tu devrais aimer.
Maintenant tu peux passer à l'Echine du diable, pas tout à fait le même style, mais très beau aussi.

[Gringos10]

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- "Toutes les filles sont folles", réalisé par Pascale Pouzadoux, sorti en 2003 -

Petit film pété, avec un jeu d'acteur oscillant entre le bon et le mauvais, mais léger et avec de bonnes idées marrantes. J'ai passé un moment sympa, mais je suis très bon public. En vrai c'est très moyen ^^



- "Brice de Nice", réalisé par James Huth, sorti en 2005 -

Idem, j'aime beaucoup Dujardin et son perso totalement à l'ouest donc forcément, j'ai aimé le film. Ca reste tranquille, fun, avec des blagues pour ado mais ça me fait rire ^^ Puis ya tout de même un petit fond sympa sur la différence et le kékéisme. Je trouve ça plutôt bien foutu. Clovis Cornillac m'a bien plu dans son rôle.

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Films regardés en 2024 :
15 ans et demi (2008)
30 Jours max (2020)
3 Jours max (2023)
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#Jesuislà (2020)
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Ah ! si j'étais riche (2002)
A la folie (1994)
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Babysitting 2 (2015)
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Bébés à gogo (1956)
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Bienvenue chez les Rozes (2003)
Black Panther (2018)
Black Widow (2021)
Blood diamond (2016)
Brice de Nice (2005)
Bricol' Girls (1999)
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Casablanca Driver (2004)
Cassandra's Dream (2007)
Charlie Chaplin (1915-1916)
Charlie Chaplin (1916-1917)
Charlie Chaplin (1918 à 1923)
Charlie Chaplin - A Woman of Paris (1923)
Charlie Chaplin - The Gold Rush (1925)
Charlie Chaplin - The Circus (1928)
Chien et Chat (2024)
Chouchou (2003)
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Delphine 1, Yvan 0 (1996)
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Dune: Part Two (2024)
Elle voit des nains partout ! (1982)
Every Time We Say Goodbye (1986)
Frankenstein - Frankenhooker (1990)
Frankenstein - Frankenstein unbound (1990)
Frankenstein - Mary Shelley's Frankenstein (1994)
Frankenstein - Vampire Girl vs Frankenstein Girl (2009)
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Frankenstein - I, Frankenstein (2014)
Frankenstein (2015)
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Idiocracy (2006)
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Incroyable mais vrai (2022)
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It : Chapter Two (2019)
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Kill Bill: Vol. 2 (2004)
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La Traviata (2005)
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La Vie à deux (1958)
La Vie pour de vrai (2023)
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Le Barbier de Séville (2022)
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Le cousin (1997)
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Les Tuche 2 : Le Rêve américain (2016)
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L'Orfeo (2017)
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Manon des sources (1986)
Marvel - Iron man 3 (2013)
Marvel - Captain America : The Winter Soldier (2014)
Marvel - Guardians of the Galaxy (2014)
Marvel - Guardians of the Galaxy Vol. 2 (2017)
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Marvel - Ant-Man (2015)
Marvel - Captain America: Civil War (2016)
Marvel - Spider-Man: Homecoming (2017)
Marvel - Docteur Strange (2016)
Marvel - Thor: Ragnarok (2017)
Marvel - Ant-Man and the Wasp (2018)
Match point (2005)
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Papa, Maman, la Bonne et moi (1954)
Papa ou Maman (2015)
Papa ou Maman 2 (2016)
Parano (1994)
Play (2019)
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Predator 2 (1990)
Prête-moi ta main (2006)
Que la fête commence… (1975)
Réalité (2014)
Rigoletto (1999)
Santa et Cie (2017)
Scoop (2006)
Small Time Crooks (2000)
Stan Helsing (2009)
Super-héros malgré lui (2021)
Sweet and Lowdown (1999)
The Curse of the Jade Scorpion (2001)
The Exorcist - Exorcist II : The Heretic (1977)
The Exorcist III : Legion (1990)
The Exorcist - Exorcist: The Beginning" (2004)
The Exorcist - Dominion: Prequel to the Exorcist (2005)
The Exorcist: Believer (2023)
The Fabelmans (2022)
The Great Gatsby (2013)
The Hateful Eight (2015)
The Island of Dr. Moreau (1996)
The kid (1921)
The Killer (2023)
The Man with One Red Shoe (1985)
The Missouri Breaks (1976)
The Monster Squad (1987)
The Wild One (1953)
Tosca (2010)
Touchez pas au grisbi (1954)
Toutes les filles sont folles (2003)
Trafic d'influence (1999)
Turandot (2012)
Turf (2013)
Une souris chez les hommes (1964)
Un monde à nous (2008)
Un stupéfiant Noël ! (2023)
Vicky Cristina Barcelona (2008)
Victor Frankenstein (2015)
Volunteers (1985)
Whatever works (2009)
Where The Wild Things Are (2009)
You Will Meet a Tall Dark Stranger (2010)

Tu t'es mis à la filmo de Dujardin?

[wiiwii007]

Oui ça fait déjà 3, 4 films qu'on se fait. J'ai greffé mes premiers avis sur mon précédent post. Je fais ça quand personne n'a parlé avant que je ne reposte.

[Gringos10]

Ah oui je n'avais pas vu au dessus.
Les premiers films c'est le bas du panier ^^
J'ai eu du mal à être convaincu par ses talents d'acteur, mais finalement ça l'a fait quand il est tombé sur des bons metteurs en scène (Boukrief, Mancuso, Hazanavicius, Jimenez, Polanski)

[ankx]

Vu avant hier avec ma femme, on n'a pas décroché du début à la fin.
Le rythme est haletant, la tension palpable et permanente, on a passé un très bon moment devant ce film tiré d'un fait réel.
Le jeu des acteurs est très bon et on s'attache très vite aux personnage, en se demandant sans cesse à quel moment ça va partir en vrille.

Ça m'a un peu fait penser à du Olivier Marshall.

[Gringos10]

Très bon Bac Nord, mon avis ici : https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... -nord.html

[wiiwii007]

- "The Money Pit", réalisé par Richard Benjamin, sorti en 1986 -

Comédie sympathique avec Tom Hanks. Un couple achète une maison en apparence viable mais qui en réalité est complètement défoncée. Débute alors une longue phase de rénovation farfelue. Le film ressemble un peu à "La Maison du bonheur" de Dany Boon. Au final j'ai bien aimé, ce genre de comédie passe bien chez moi ^^



- "Le Convoyeur", réalisé par Nicolas Boukhrief, sorti en 2004 -

Albert Dupontel, voilà un acteur qu'il me tarde de découvrir. Dans ce film il est intense le bonhomme. Très juste dans son rôle. Mise à part cette prestation j'ai plutôt aimé le film, avec un début assez lent et énigmatique sur un métier que je n'ai pas l'habitude de voir à l'écran. Donc assez surprenant de prime abord, mais j'ai très/trop vite deviné la suite… Du coup j'ai trouvé le côté "enquête personnelle" trop prévisible. Dommage…

Bon film tout de même.

[Kannagi]

Bon ça fait longtemps que j'ai pas vu de nouveaux film s , je sais pas pourquoi j'ai décidé de les regarder ,bon que y'a écrit Quentin Tarantino , m'a un peu convaincu.
Mais le western americain , j'en gardais un peu mauvais souvenir (ceux du passé ) je preferais les western italien largement.
Django est vraiment pas mal , ancien esclave qui va devenir chasseur de prime , un DiCaprio en négrier absolument génial !

Je trouve la derniere partie un peu dommage, un peu 'n’importe quoi , j'ai pas compris le comportement du Dr Schultz (je spoil pas) qui est d'ailleurs excellent aussi.

Et c'est surtout que ce que j'aime bien c'est un noir "libre" dans le sud esclavagisme et les réactions de ces racistes qui s'étouffe en voyant un noir libre.



Le film est sympa , on sait pas trop au début , où le film nous enmene , mais en gros il nous enfermée avec 8 personnes qui vont un moment "s'entretuer". le scénario coupé à la Tarantino , on l'a ici (comme Kill Bill / Pulp Fiction ) , juste pareil j'ai vraiment la fin que j'ai toujours du mal avec lui , pas grand fan comme la situation se retourne ^^'

Moins bon que Django , mais reste sympa à voir.

[Gringos10]

J'ai bien aimé le convoyeur, un bon polar noir à la française, dans un milieu qu'on ne voit pas souvent. Des acteurs à contre rôle, bien exploités, une réalisation nerveuse. A noter que le réalisateur, Nicolas Boukhrief, est un ancien du magazine Starfix, comme Christophe Gans.

[lessthantod]

Je viens de mater Plein Soleil ...



Sorti en 1960 et réalisé de main de maître par René Clément, Plein Soleil vous tiendra en haleine jusqu'à la toute dernière minute. C'est un thriller psychologique suffocant et un film noir absolument brillant dans son exécution. Première adaptation du roman Monsieur Ripley de Patricia Highsmith, le scénario déploie un suspense implacable. C'est une histoire de manipulation, d'un personnages machiavéliques et pleins de malice. Les rebondissements sont nombreux et Tom Ripley est un personnage terriblement attirant ... tellement attirant, qu'il en devient même effrayant. Le film profite aussi des magnifiques décors d'Italie. Mais Plein Soleil, c'est aussi et surtout un film qui voit la naissance d'une star du cinéma français, monsieur Alain Delon. C'est même la naissance d'un mythe, le mythe Alain Delon.

Mais Plein Soleil, c'est quoi au juste ? Pour faire simple, c'est une histoire d'usurpation d’identité comme dans Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg ou dans To the Moon sorti récemment. Tom Ripley (Alain Delon) veut prendre la place de (Philippe Maurice Ronet) un jeune bourgeois riche et méprisant. Entre eux deux, une relation maitre-valet se met en place, mais un peu à la manière d'Iznogoud qui veut être calife à la place du calife, ici le valet a bien l’intention de prendre la place de son maître, de son argent, mais aussi de sa fiancée (Marie Laforêt). Alors ne vous laissez pas subjuguer par sa beauté, Tom Ripley est une bête froide et calculatrice.

Le mythe d'Alain Delon tient sans doute à l'alliage subtil du talent inné de cet acteur d'instinct, de sa beauté sauvage qui irirradie toute la pellicule, de sa forte personnalité et de son charisme naturel. Il n'a alors que 25 ans et pour son premier grand rôle au cinéma en tant que tête d'affiche. Acteur quasi-débutant, il innonde la pellicule de son aura charismatique, sensuelle et magnétique. Comme un félin, il se faufile dans le côté clair-obscur, tout en ambiguité et en sous-entendus. Il est ici comme une anguille dans l'eau, une crapule machiavéliquement et séduisante dont le regard clair et profond cache difficilement une face sombre. Alain Delon c'est un monstre du cinéma français, doté d'une beauté du diable et d'un talent hors-norme.

La mise en scène de René Clément épouse le style d'Alfred Hitchcock. Elle est simple et terriblement efficace, dans le pur style du maître du suspense. À noter, une brève apparition de Romy Schneider, qui deviendra la compagne d'Alain Delon. Le couple rejouera ensemble dans La Piscine, mais seulement après qu'ils se soient quittés (en bon termes) dans la vraie vie. Petite déception tout de même et elle concerne le jeu de certains acteurs. Si Alain Delon illumine l'écran de son talent, je ne pourrais pas dire de même pour Maurice Ronet dont le jeu est, je trouve, très maniéré. Quant à Marie Laforet, qui par ailleurs est magnifique avec son regard perçant, son jeu n'est pas très juste. À noter également certaines scènes qui tirent inutilement en longueurs, comme lorsqu'Alain Delon imite la signature de Maurice Ronet. La fin choisie par René Clément est moralement plus acceptable que celle du roman ...

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Dans le film, on découvre que le corps de Philippe est resté accroché à un câble coincé dans l'hélice d'un bateau. La vérité va donc éclater, puisque la police le retrouve sur la plage pour arrêter Tom Ripley. Ainsi, René Clément propose une œuvre moralement plus juste que dans le roman, où son personnage ne se fait pas attraper par la police et s'en sort malgré son crime. Le roman se termine, alors qu'il se prélasse en Italie.

Le Talentueux Mr. Ripley sorti en 1999 et réalisé par Anthony Minghella, avec Matt Damon et Jude Law, sera plus fidèle au roman, mais je considère que les deux versions sont complémentaires.

Bref, Plein Soleil est un film pétri de qualités, mais on se souviendra surtout de la performance d'Alain Delon, un démon dissimulé sous une gueule d'ange. Pour son premier grand rôle, il impressionne de part son magnétisme et sa présence physique. Mais que ce soit la mise en scène, la photographie ou le jeu des acteurs, tout participe à mettre en place cette ambiguïté troublante autour des personnages. On est là face à un thriller intense et sombre, à qui on pourrait juste reprocher de souffrir de quelques longueurs.

[wiiwii007]

[/url]
- "La vie est un long fleuve tranquille", réalisé par Étienne Chatiliez, sorti en 1988 -

Film que je n'avais encore jamais vu ^^ J'ai donc réparé cette erreur de parcours hier. Et j'en suis bien content. C'était bien cool. J'ai à peu près tout aimé : le scénario, le parti pris de rester à peu près neutre, le choix des acteurs (malgré un jeu parfois un peu limite), les ziks, l'humour etc. Pareil pour le côté caricatural des persos, je crains pas du tout.

Bref, un moment bien sympa devant ma TV.


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- "To Rome with Love", réalisé par Woody Allen, sorti en 2012 -

Le maillon faible de sa phase européenne selon moi. Déjà, le revoir à l'écran m'a saoulé, j'aime pas le personnage récurrent qu'il joue. Mise à part ça, j'ai quasi rien aimé du film : j'ai trouvé les images très moyennes et les 3, 4 histoires absurdes ne m'ont ni fait rires, ni passionnées. Je suis donc resté de marbre devant cette œuvre…

[lessthantod]

Je viens de mater Raiponce ...



Sorti en toute fin de l'année 2010, pour profiter des fêtes de fin d'année, Raiponce sonna le grand retour en force de la firme aux grandes oreilles, après une décennie marquée par des semi-échecs. C'est à la fois le renouveau et un retour aux sources pour Disney, avec une histoire de princesse, mais une histoire de princesse en 3D. Pour l'occasion, on laisse tomber l'animation traditionnelle en 2D qui a fait les beaux jours de la firme et on passe donc à la 3D pour s'aligner sur les productions plus actuelles. D'ailleurs, on sent fortement la patte Pixar derrière Raiponce. L'empire Disney a probablement profité du savoir-faire de la firme à la lampe qui a été racheté en 2006. Raiponce ressemble donc a du Pixar sur la forme, mais aussi sur le fond en amenant un ton plus mature et un vent de fraicheur sur notre princesse aux cheveux (très) longs. Bien sûr, on restera dans l'esprit enfantin made in Disney, pour plaire aux petits comme aux plus grands, avec des gags à gogo (le cheval Maximus et Flynn Rider forment un duo comique d'enfer) et des chansons entraînantes.

C'est l'histoire de Raiponce, une princesse aux très longs cheveux qui s'est fait kidnappée quand elle était petite par une sorcière la mère Gothel (Isabelle Adjani en VF). Mais pourquoi l'a-t-elle kidnappée, me direz-vous? C'est parce que les cheveux d'or de la jeune princesse lui permettait de rester jeune. La sorcière lui fait alors croire que le monde extérieur est dangereux pour elle et la tient donc enfermée dans une sorte de prison dorée. Le film démarre réellement lorsque Raiponce a 18 ans. Or, pour ses 18 ans elle souhaite découvrir le monde extérieur. C'est lorsqu'elle rencontre le brigand Flynn Rider (Romain Duris en VF), qui s'est réfugié chez elle en voulant échapper à son arrestation, qu'elle décide de partir à la découverte du monde extérieur en bravant l'interdit. Flynn et Raiponce partent alors à l'aventure ...

Le brigand Flynn Rider est un sorte de Robin des Bois moderne, Flynn faisant référence à Errol Flynn le premier interprète du personnage au cinéma en 1938. C'est une histoire de conte de fée et de princesse et par conséquent, une histoire d'amour va se développer entre Raiponce et Flynn. Mais le ton adopté ici est assez moderne comparé aux autres contes de fée made in Disney (Blanche-Neige, Cendrillon, La Belle au bois dormant ...). Raiponce est une princesse naïve certes, mais dont les désirs correspondent aux petites filles actuelles. Quant à Flynn, son côté insolent et espiègle en fait un Robin des bois plus actuel, ou un Indiana Jones, mais sans le chapeau ni le fouet. Toujours dans cet esprit de modernité, l'animation passe à la 3D et c'est une franche réussite, même si certains trouveront qu'on y perd charme comparé à l'animation d'antan.

Le couple Raiponce - Flynn est très intéressant, puisque la première veut retourner au Royaume pour y découvrir ses origines, tandis que le second veut au contraire le fuir pour échapper à son arrestation. Au fur et à mesure de l'aventure, Raiponce prend de l'assurance et la princesse assez niaise du début se transforme en héroïne beaucoup plus moderne, qui prend les choses en main et qui plus d'une fois sauve la situation. Flynn quant à lui nous apparait comme un brigand malhonnête, narcissique et intrépide ... et c'est justement ce qui fait son charme. C'est un prince moderne, à l'opposé du prince mièvre et “cucul la praline” d'antan. Enfin, la sorcière est détestable au plus haut point, ce qui en fait l'antagoniste parfaite. Elle est magnifiquement interprétée par Isabelle Adjani, dont je n'ai pas réussi à reconnaitre la voix, tant elle se fond dans le personnage. Par ailleurs, Maximus "le cheval à la truffe renifleuse" parti à la poursuite de Flynn, est très drôle. Chacune de ses apparitions est un véritable évènement, au point où il volerait presque la vedette à tout le monde.

Bref, Raiponce est un très bon Disney qui permet de faire découvrir les contes de fée "à l'ancienne" aux nouvelles générations. Et puis les plus grands ne bouderont pas leur plaisir devant ce Disney très drôle et rafraîchissant, qui arrive à éviter un bon nombre des clichés habituels pour apporter une touche de modernité bienvenue.

[Antarka]

Celui la je le comprend pas. Tout le monde l'adore sauf moi.

[Gringos10]

Pas fan non plus.

[wiiwii007]

Je l'ai trouvé sympa. Pour une histoire de princesse, je trouve qu'il passe pas trop mal en comparaison.

[Antarka]

Niveau histoire de princesse, ça arrive pas à la cheville de Shrek.

[wiiwii007]

Shrek est encore au dessus, je dis pas. Mais par rapport aux autres Disney princesse…

[Tryphon]

Je l'ai vu, il ne m'a marqué ni en bien ni en mal...

[wiiwii007]

- "Mariages !", réalisé par Valérie Guignabodet, sorti en 2004 -

Le début de cette comédie romantique m'a un peu fait peur. Le jeu des acteurs c'était vraiment pas ça, la coordination des dialogues me paraissait trop calculée manquant de naturelle. Ca m'a gêné. Puis je sais pas si c'est moi qui me suit habitué ou si il y a eu d'un coup une meilleure direction, mais ça l'a fait. Puis je me suis laissé embarquer dans le délire, les différentes histoires de chaque couple est sympa. C'est pas très développé mais le but n'est surement pas là. En tout cas, j'ai bien ri dans certaines scènes ^^ La fin très moyenne… Dommage. Mais j'ai passé un bon moment.

[Gringos10]

Je ne sais plus par quel concours de circonstances je m'étais retrouvé au cinéma pour voir ce film, je me suis fait chier d'une force. C'est vraiment le cinéma français qui m'exaspere au plus haut point.

[wiiwii007]

Je comprends, c'est pas ouf' ^^

Mais je suis bon public pour ces conneries

[BeyondOasis]

Je ne sais plus par quel concours de circonstances je m'étais retrouvé au cinéma pour voir ce film, je me suis fait chier d'une force. C'est vraiment le cinéma français qui m'exaspere au plus haut point.

Tu as accompagné une nana peut-être

[Gringos10]

Il y a de fortes chances

[Eisen]

Je sais pas si c'est le bon endroit mais j'ai pas trouvé de topic centré sur le catch ou les sports de combats. Mais cette nuit heure française à 1h00 du matin débute le PPV de SumerSlam.

L'affiche Drew MCIntyre vs CM Punk à intérêt de tenir ses promesses vu la hype autour de ce match depuis des semaines.

[Gringos10]

Je sais pas si c'est le bon endroit mais j'ai pas trouvé de topic centré sur le catch ou les sports de combats. Mais cette nuit heure française à 1h00 du matin débute le PPV de SumerSlam.

L'affiche Drew MCIntyre vs CM Punk à intérêt de tenir ses promesses vu la hype autour de ce match depuis des semaines.

c'est pas le bon endroit
tu peux poster dans "autres sports" viewtopic.php?t=437

ou tu peux aussi créer un topic "catch" ou "sports de combat" si tu veux

[lessthantod]

Je viens de mater Volver ...



Sorti en 2006 et réalisé par Pedro Almodóvar, Volver est un thriller hitchcockien qui aime jouer avec les faux-semblants. C'est d'ailleurs un film qu'Alfred Hitchcock n'aurait certainement pas renié s'il l'avait réalisé lui-même. Mais plus qu'un thriller, c'est un drame au féminin qui donne la part belle aux femmes. C'est donc avant tout un film qui parle aux femmes et qui parle des femmes, comme sait si bien le faire Pedro Almodóvar. C'est la troisième collaboration entre le réalisateur espagnol et l'une de ses actrices fétiches Penélope Cruz. C'est un film sur le "retour" (volver signifiant retour en Français), puisque c'est aussi le retour de Carmen Maura dans un film de Pedro Almodóvar, 18 ans après leur dernière collaboration (Femmes au bord de la crise de nerfs).

C'est l'histoire de Raimunda (Penélope Cruz), une madrilène qui revient dans sa campagne natale, dans la Mancha au sud de Madrid. Ce retour aux sources va la hanter en quelque sorte, puisque Raimunda et sa sœur Sole (Lola Dueñas) vont être hantées par Irène (Carmen Maura) leur mère décédée, ou supposément décédée. Et puis, il y a une autre relation mère/fille avec Paula (Yohana Cobo) qui est la fille de Raimunda et qui elle aussi va être au centre d'un autre drame.

Volver est un Pedro Almodóvar que je qualifierai de plus posé et un peu moins kitsch, comparé au reste de sa filmographie. Il n'y a pas de scènes de sexe ou très peu, pas de provocations ou très peu et c'est très soft au niveau du langage. Par contre, on retrouve bien ce qui fait l'essence de son cinéma, à savoir les femmes. Volver est un hommage aux femmes, à toutes ces femmes qui luttent pour survivre sans la présence des hommes. En effet, les hommes sont quasi absents ici. Et comme toujours chez Pedro Almodovar, il y a un secret tragique qui doit se révéler à la fin.

Dans Volver, le cinéaste espagnol dresse un portrait subtil, élégant et émouvant de toutes sortes de femmes. Tout d'abord, vous avez la belle, que dis-je, la sublime Penélope Cruz, qui nous livre ici l'une de ses meilleures performances. L'actrice espagnole (et plantureuse) est sexy en diable et Pedro Almodóvar la filme avec beaucoup de sensualité, n'hésitant pas à montrer à plusieurs reprises sa poitrine généreuse au premier plan ... on se souviendra longtemps de ce simple plan où Raimunda fait sa vaisselle ! À la fois mère protectrice et femme séduisante, Penélope Cruz excelle dans les deux registres.

Et puis, il y a Carmen Maura qui joue Irène la mère de Raimund. On peut imaginer que Pedro Almodóvar a projeté sa propre mère dans ce rôle. Quant à Yohana Cobo qui joue Paola, c'est l'ado un peu rebelle qui incarne la nouvelle génération. On a donc trois génération de femmes, Irène, Raimunda et Paola, qui incarnent la maternité, le combat permanent contre l'homme, la force, la cohésion et la solidarité féminine. Les relations mère/fille sont réellement au cœur de cette tragédie multiple.

Bref, Volver est un drame poignant sur des femmes fortes qui subissent l'oppression patriarcale. C'est un très bon Almodóvar et à mon avis c'est une très bonne porte d'entrée pour ceux qui souhaiteraient découvrir ses œuvres. C'est un film plus sage et moins sulfureux que ceux qui ont marqué sa période des années 80/90 (Pedro Almodóvar version punk). Avec le temps, le réalisateur espagnol s'est assagi et ce n'est pas pour me déplaire. Les fans de longue date de Pedro Almodóvar ne seront certainement pas d'accord avec moi, je le sais bien, mais moi je préfère ses films à partir de Volver, un film plus mature qui signe un tournant dans sa carrière.

[lessthantod]

Je viens de mater Rebelle ...



Sorti en 2012, Rebelle est un Pixar qui a beaucoup divisé la critique à sa sortie. Et pour cause, à mes yeux c'est un Pixar assez mineur, voire même l'un des moins bons Pixar. On est dans la continuité de Raiponce de Disney sorti deux ans auparavant, mais là où Disney réussi le pari de remettre les contes de fée au goût de jour, Pixar se vautre complètement. Rebelle, c'est un Pixar qui se veut féministe, avec des personnages masculins tous plus ou moins ridicules (le père et les trois prétendants pour épouser la princesse) ou alors ils ne servent à rien (les trois jumeaux). Il y a un vrai problème d'écriture et même au niveau de l'animation je trouve qu'il y a quelque-chose qui cloche, les personnages sonnent faux.

L'histoire prend place en Écosse durant le médiéval. Merida aka Rebelle est une jeune princesse qui ne veut pas devenir princesse. Elle pique sa crise d'adolescence et décide de s'émanciper. Désobéissant à sa mère, elle refuse d'épouser le prince qu'on lui désigne et fugue dans la forêt où elle tombe sur une sorcière qui lui propose un sortilège sous la forme d'un gâteau qui fera changer d'avis sa mère si elle le mange. Elle lui promet des changements et du changement il y en a, puisque sa mère se transforme en ours. Merida devra alors sauver sa mère avant qu'elle ne soit à jamais transformée en ours.

Il n'y a aucun reproche à proposer un conte de fée féministe, c'est même très bien de les proposer aux jeunes enfants, notamment aux jeunes filles qui peuvent subir le patriarcat. Mais voilà, contrairement à Raiponce, Rebelle n'à rien d'attachante et l'humour ne fonctionne pas, avec des personnages "comic relief" grotesques. On essaie ici de nous faire entrer le message féministe au chausse-pied et on insiste lourdement sur les traditions qui doivent changer, mais c'est très grossier et franchement mal amené.

Et puis il y a Rebelle qui se rebelle et qui nous fait littéralement subir sa crise d'adolescence. Il y a un vrai soucis d'identification à ce personnage qui personnellement me crispe à chaque apparition à l'écran. Moi je n'y vois qu'une gamine capricieuse et même si l'idée de montrer l'émancipation de la femme est formidable, elle est rejetée très loin dans mon esprit. Alors OK, on montre qu'elle veut apprendre de ses erreurs et réparer sa faute, mais c'est trop tard, je n'arrive plus à m'attacher à elle. Ceci-dit, il y a des choses à sauver dans le film. La relation mère-fille est plutôt bien traitée et le père qui est dépassé par les évènements est assez drôle.

Bref, Rebelle est une déception pour moi. L'univers folklorique est intéressant et je n'ai rien à reprocher à la direction artistique, mais c'est un conte dont le traitement est vraiment trop léger et qui n'a pas matière a m'intéresser. Il manque ce petit quelque-chose à ce Pixar pour réellement décoller et c'est pourquoi je ne le mettrai pas dans mon top 5 Pixar, ni même dans mon top 10. (5.5/10)

[wiiwii007]

Ouai je l'ai trouvé sympa mais convenu. Rien de bien foufou quoi.

[wiiwii007]

- "Land of the Dead", réalisé par George Andrew Romero, sorti en 2005 -

Grosse boucherie celui là ^^ Niveau visuel on titille la perfection, c'est hyper bien fait. Les scènes sont ultra gores, c'est dégueulasse ^^ J'ai moins aimé les persos : le héros est trop lisse à mon gout, le bad guy "gentil" est trop bad guy dans l'attitude et le méchant riche est trop con. Un bel exemple de protagonistes classiques. Le scénario ne casse pas non plus des barres mais j'ai apprécié le délire. Au final, je trouve que la réalisation sauve un peu les meubles. Et ça passe…



- "Dragnet", réalisé par Tom Mankiewicz, sorti en 1987 -

Aoutch ! J'ai pas du tout aimé. La diction du héros principal m'horripile. C'est voulu, c'est comme ça, mais ça m'a saoulé. Il m'a été difficile de regarder le film en entier. Les blagues ne m'ont pas fait rire, les situations ne m'ont pas emballées… Bref, j'ai à peu près rien aimé.

[Tryphon]

J'ai vu Yesterday, de Danny Boyle



Le pitch est très sympa : Jack est un chanteur amateur sans succès, dont l'amie d'enfance Ellie joue l'impresario, qui décide un jour de tout laisser tomber et de se ranger. Mais ce soir-là, une coupure de courant planétaire a lieu et Jack a un accident de la route. Quand il se réveille, il se rend compte qu'un truc cloche : personne ne connaît les Beatles, et encore moins leurs chansons ! Il décide donc de les enregistrer, et bien sûr, devient très vite une star mondiale. Mais ce faisant, il s'éloigne d'Ellie, alors qu'il en est en fait amoureux et elle aussi. Et il vit très mal ce succès qu'il ne mérite pas.

Ça rappelle un peu le pitch de Jean-Philippe, avec Lucchini en fan de Johnny (mais je l'ai pas vu). Le film est, comme prévu, feel good, assez drôle (avec notamment un Ed Sheeran dans son propre rôle qui joue Salieri dans Amadeus), rarement touchant (la scène où Jack retrouve un John Lennon qui n'a pas connu le succès mais qui est toujours vivant et heureux), et sans la moindre profondeur. C'est plus sympa qu'un biopic lisse à la Bohemian Rhapsody, mais ça aurait pu partir plus loin dans le délire, la relation amoureuse est absolument sans saveur (Ellie en particulier, bien que très très mignonne, est complètement incohérente et désagréable).

Bref, vite vu, vite oublié, on peut s'en passer, mais ce n'est pas désagréable pour autant. Juste dommage.

[wiiwii007]

Ah oui, le pitch c'est clairement Jean-Philippe. J'aime bien ce film. Je devrais aimer celui là.

[Tryphon]

J'aimerais bien voir Jean-Philippe. Bien que j'aime ni Johnny, ni Lucchini, je me demande si les scénaristes français ont réussi à pondre un truc moins convenu que Danny Boyle.

[wiiwii007]

C'est franchouillard, pas sur que ça te plaise plus ^^ Moi j'aime beaucoup Lucchini donc ça passe bien. Et Johnny est pas mauvais également, il ne joue pas vraiment quoi.

[Captain_Eraclés]

Le premier de 1999 est celui qui est le mieux réalisé techniquement .
Les suivants, comme tout bon nanar horrifique, ont besoin d'afficher des paires de nibards toutes les 5-10 minutes pour tenir en haleine . Techniquement, les crocodiles sont horribles, on se croirait dans le premier Sinbad .

[Captain_Eraclés]

La jaquette m'avait marqué, quand gamin ma maman cherchait un film d'horreur à louer dans notre videoclub de coin . 30 ans plus tard, je me le suis fait et c'est drôlement nul à chier . Petite compensation, voir Mariska Hargitay jeune

[Captain_Eraclés]

Celui-ci est ridiculement drôle, au moins il m'aura fait sourire quelques fois avec son ours en folie et ses personnages loufoques .

[Captain_Eraclés]

Huis-clos dans un immeuble de standing où un professeur a laissé échapper une de ses créations : Un parasite (un ver en forme de crotte durement démoulée) qui entre dans le corps humain et prend contrôle de ce dernier en décuplant sa libido . C'est grâce aux rapports physiques que le parasite passe d'un hote à un autre .
C'est assez lent et long à regarder .

[Captain_Eraclés]

Le réalisateur qui essaie de nous faire coire que "Scream" est une saga légendaire, et il nous le rabâche tout du long . Sauf qu'à part la premier, personne ne se souvient des protagonistes . Le film est mauvais et lourd . Seules les 5-10 premières minutes sont sympathiques (et là encore, faut voir la mise en scène ...) .
La petite frimousse de Ortega ne sauvera pas le film .

[Captain_Eraclés]

Projet Blair Witch version dinosaure et grotesque . Y'a rien à récupérer .