quand tu disais qu'il n'y avait pas de nostalgie car découvert sur le tard, je pensais que c'était il y a 15 ans lollessthantod a écrit : ↑21 juin 2024 11:51Mais tu les as lu mes critiques au moins ?Gringos10 a écrit : ↑20 juin 2024 17:33ah mais tu les découvres celui-ci et le roi lion ???lessthantod a écrit : ↑20 juin 2024 15:13
Toujours dans l'optique de rattraper mon retard cinématographique, en visionnant tous les grands classique d'animation Disney que j'ai loupé plus jeune, je me suis lancé dans le visionnage d'Aladdin.![]()
![]()
Je l'ai dit au mois 10 fois dedans !![]()
Vos dernières séances [films/Animes]
Vos dernières séances [films/Animes]
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
J'ai rematé Die Hard 2 - 58 minutes pour vivre et Die Hard 3 - Une journée en enfer ...

Sorti en 1990 et réalisé cette fois-ci par Renny Harlin, 58 minutes pour vivre est le second volet de la saga Die Hard. Le film sort moins de deux ans après Piège de cristal dont il reprend la formule, mais avec pour objectif d'en faire encore plus ... plus d'action, plus d'explosions, plus sanglant et plus de John McClane. Mais tout ça, ça se fait malheureusement au détriment de l'originalité et avec l'effet de surprise en moins. En effet, 58 minutes pour vivre n'est qu'une pâle copie de Piège de cristal, la même chose en moins bien !
On ne change pas une formule qui gagne, on est toujours le soir de Noël dans un film d'action en huis-clos. Néanmoins, cette fois-ci l'action se déroule dans un aéroport pris d’assaut par des terroristes cherchant à libérer un baron de la drogue. Quant à John MClane, il devra de nouveau se battre seul contre tous. On remplace l’immense building par un avion et vous avez Piège de cristal 1.5. Le scénario semble vraiment être calqué sur le premier Die Hard, en reprenant les codes établis jusque là, sans y rajouter de véritable plus value.
L'absence de John McTiernan à la réalisation se fait donc ressentir. La mise en scène de Renny Harlin est très propre, mais c'est trop bourrin (la surenchère d'explosions) et on ne ressent pas de montée en tension. Ce qu'il manque à ce film, c'est une tension constante, car malgré qu'on soit la plupart du temps dans un huis-clos, on ne ressent pas la pression de ce cadre (l'aéroport) qui devrait être anxiogène. Renny Harlin se contente d'appliquer bêtement le cahier des charges. Il faudra attendre le retour de John McTiernan aux manettes avec Une Journée en Enfer, pour renouveler la formule, les approches et le style de la saga.
Le film accumule les facilité scénaristiques et les invraisemblances, comme avec les terroristes qui sont tous armés jusqu'aux dents, mais qui ne sont pas foutus de viser au moins une fois juste, alors que Bruce Willis se la joue super-héros avec comme seule arme, son pistolet de service. En gros, Die Hard 2 c'est "biscotos contre mitraillettes". Et si Bruce Willis n'a rien perdu de sa cool attitude, le méchant de service manque d'épaisseur. William Sadler fait de son mieux, mais il ne peut pas lutter avec Alan Rickman et Jeremy Irons.
Bref, avec 58 minutes pour vivre, ça sent le réchauffé et à force de nous resservir toujours le même plat, on finit par s'en lasser. Je dirais quand même que c'est un honnête divertissement, avec une réalisation plutôt efficace, certains clins d'œil à l'opus précédent qui fonctionnent plutôt bien et l'ambiance années 80. A défaut d’être surprenante et transcendante, le film s’avère être plutôt efficace et agréable. Et puis, on est heureux de retrouver Bruce Willis dans un rôle qui lui va comme un gant. Les fans de John McClane apprécieront.

Sorti en 1995, Une journée en enfer est le troisième volet de la saga Die Hard et pour l'occasion, c'est le grand retour de John McTiernan à la réalisation. Et avec Die Hard 3 il nous prouve encore qu'il est juste le meilleur chef d'orchestre pour diriger une saga d'action d'exception. Une journée en enfer va briser la continuité avec les deux premier volets, en se basant cette fois-ci sur un scénario original (les deux premiers sont basés sur des romans), en prenant un terrain de jeu plus vaste (les deux premiers sont des huis-clos) et en affublant John McClane d'un "buddy".
Une journée en enfer est donc un buddy movie "à la L'Arme Fatale" et je dois dire que, non seulement Die Hard 3 est mon Die Hard préféré, mais c'est probablement aussi mon buddy movie préféré. Bruce Willis et Samuel Jackson (Zeus) forment un duo formidable, enchaînant les punchlines comme un pilier de bar. Je ne parle même pas de certains jeux un peu vicelards de Jeremy Irons dans la peau du méchant Simon Gruber, le frère ainé d'un certain Hans. Jeremy Irons est parfait dans ce rôle, à tel point qu'il nous ferait presque oublier la performance d'Alan Rickman dans Piège de cristal.
La réalisation caméra à l'épaule de John McTiernan est fabuleuse. C'est sans temps mort, on a pas le temps de respirer. On avait jamais vu ça auparavant et ça permet de couper avec la réalisation des deux premiers Die Hard qui était plus posée, en forme de huis-clos. Là le terrain de jeu est plus vaste et John McTiernan se fait plaisir avec une caméra qui bouge tout le temps et qui colle à l'action. Sa mise en scène change complètement par rapport au premier film, histoire de se renouveler et ne pas faire comme Die Hard 2, en copiant bêtement ce qui a déjà marché. C'était risqué, mais c'est payant ici en nous mettant au cœur de l'action.
Le seul gros point noire de ce troisième volet de la saga, c'est le final avec l'hélicoptère. On sent qu'elle a été tournée à la va-vite, sans vraiment savoir comment conclure le film. C'est spectaculaire, mais nettement moins marquant que le dernier plan de Piège de cristal. Maintenant, on sait que deux fins ont été tournée dont celle qui n'a pas été retenue pour la version cinéma. Dans cette scène, Simon Gruber s'échappe et John McClane va le poursuivre à travers le monde pour finalement le retrouver dans un petit café. Tous les deux vont jouer à la roulette russe avec un mini bazooka. Cette fin est refusée par les studios, tout simplement parce que John McClane se montre cruel en tuant Simon de sang-froid. C'est vrai que ça ne ressemble pas au John McClane qu'on connait, qui généralement ne tue que quand c'est nécessaire, mais personnellement je préfère quand même cette fin alternative à celle qu'on connait déjà.
Une journée en enfer compile les morceaux de bravoure et les punchlines, pour un film qui va littéralement vous couper le souffle. Et malgré un final un peu décevant, on sort du film avec l'impression une seule envie ... y retourner une seconde fois. C'est le seul Die Hard que j'ai vu au cinéma, durant l'été 1995, et je peux dire que c'est un film qui m'aura marqué profondément. Speed, que j'avais vu l'été précédent (été 1994), était jusque là mon mètre étalon du film d'action, mais Une journée en enfer le bat à plate couture. Le film est un chef d'œuvre de mise en scène, de direction d'acteur (et d'acting) et de montage, ce qui en fait pour moi le meilleur film d'action de John McTiernan et donc le meilleur de tous les Die Hard.

Sorti en 1990 et réalisé cette fois-ci par Renny Harlin, 58 minutes pour vivre est le second volet de la saga Die Hard. Le film sort moins de deux ans après Piège de cristal dont il reprend la formule, mais avec pour objectif d'en faire encore plus ... plus d'action, plus d'explosions, plus sanglant et plus de John McClane. Mais tout ça, ça se fait malheureusement au détriment de l'originalité et avec l'effet de surprise en moins. En effet, 58 minutes pour vivre n'est qu'une pâle copie de Piège de cristal, la même chose en moins bien !
On ne change pas une formule qui gagne, on est toujours le soir de Noël dans un film d'action en huis-clos. Néanmoins, cette fois-ci l'action se déroule dans un aéroport pris d’assaut par des terroristes cherchant à libérer un baron de la drogue. Quant à John MClane, il devra de nouveau se battre seul contre tous. On remplace l’immense building par un avion et vous avez Piège de cristal 1.5. Le scénario semble vraiment être calqué sur le premier Die Hard, en reprenant les codes établis jusque là, sans y rajouter de véritable plus value.
L'absence de John McTiernan à la réalisation se fait donc ressentir. La mise en scène de Renny Harlin est très propre, mais c'est trop bourrin (la surenchère d'explosions) et on ne ressent pas de montée en tension. Ce qu'il manque à ce film, c'est une tension constante, car malgré qu'on soit la plupart du temps dans un huis-clos, on ne ressent pas la pression de ce cadre (l'aéroport) qui devrait être anxiogène. Renny Harlin se contente d'appliquer bêtement le cahier des charges. Il faudra attendre le retour de John McTiernan aux manettes avec Une Journée en Enfer, pour renouveler la formule, les approches et le style de la saga.
Le film accumule les facilité scénaristiques et les invraisemblances, comme avec les terroristes qui sont tous armés jusqu'aux dents, mais qui ne sont pas foutus de viser au moins une fois juste, alors que Bruce Willis se la joue super-héros avec comme seule arme, son pistolet de service. En gros, Die Hard 2 c'est "biscotos contre mitraillettes". Et si Bruce Willis n'a rien perdu de sa cool attitude, le méchant de service manque d'épaisseur. William Sadler fait de son mieux, mais il ne peut pas lutter avec Alan Rickman et Jeremy Irons.
Bref, avec 58 minutes pour vivre, ça sent le réchauffé et à force de nous resservir toujours le même plat, on finit par s'en lasser. Je dirais quand même que c'est un honnête divertissement, avec une réalisation plutôt efficace, certains clins d'œil à l'opus précédent qui fonctionnent plutôt bien et l'ambiance années 80. A défaut d’être surprenante et transcendante, le film s’avère être plutôt efficace et agréable. Et puis, on est heureux de retrouver Bruce Willis dans un rôle qui lui va comme un gant. Les fans de John McClane apprécieront.

Sorti en 1995, Une journée en enfer est le troisième volet de la saga Die Hard et pour l'occasion, c'est le grand retour de John McTiernan à la réalisation. Et avec Die Hard 3 il nous prouve encore qu'il est juste le meilleur chef d'orchestre pour diriger une saga d'action d'exception. Une journée en enfer va briser la continuité avec les deux premier volets, en se basant cette fois-ci sur un scénario original (les deux premiers sont basés sur des romans), en prenant un terrain de jeu plus vaste (les deux premiers sont des huis-clos) et en affublant John McClane d'un "buddy".
Une journée en enfer est donc un buddy movie "à la L'Arme Fatale" et je dois dire que, non seulement Die Hard 3 est mon Die Hard préféré, mais c'est probablement aussi mon buddy movie préféré. Bruce Willis et Samuel Jackson (Zeus) forment un duo formidable, enchaînant les punchlines comme un pilier de bar. Je ne parle même pas de certains jeux un peu vicelards de Jeremy Irons dans la peau du méchant Simon Gruber, le frère ainé d'un certain Hans. Jeremy Irons est parfait dans ce rôle, à tel point qu'il nous ferait presque oublier la performance d'Alan Rickman dans Piège de cristal.
La réalisation caméra à l'épaule de John McTiernan est fabuleuse. C'est sans temps mort, on a pas le temps de respirer. On avait jamais vu ça auparavant et ça permet de couper avec la réalisation des deux premiers Die Hard qui était plus posée, en forme de huis-clos. Là le terrain de jeu est plus vaste et John McTiernan se fait plaisir avec une caméra qui bouge tout le temps et qui colle à l'action. Sa mise en scène change complètement par rapport au premier film, histoire de se renouveler et ne pas faire comme Die Hard 2, en copiant bêtement ce qui a déjà marché. C'était risqué, mais c'est payant ici en nous mettant au cœur de l'action.
Le seul gros point noire de ce troisième volet de la saga, c'est le final avec l'hélicoptère. On sent qu'elle a été tournée à la va-vite, sans vraiment savoir comment conclure le film. C'est spectaculaire, mais nettement moins marquant que le dernier plan de Piège de cristal. Maintenant, on sait que deux fins ont été tournée dont celle qui n'a pas été retenue pour la version cinéma. Dans cette scène, Simon Gruber s'échappe et John McClane va le poursuivre à travers le monde pour finalement le retrouver dans un petit café. Tous les deux vont jouer à la roulette russe avec un mini bazooka. Cette fin est refusée par les studios, tout simplement parce que John McClane se montre cruel en tuant Simon de sang-froid. C'est vrai que ça ne ressemble pas au John McClane qu'on connait, qui généralement ne tue que quand c'est nécessaire, mais personnellement je préfère quand même cette fin alternative à celle qu'on connait déjà.
Une journée en enfer compile les morceaux de bravoure et les punchlines, pour un film qui va littéralement vous couper le souffle. Et malgré un final un peu décevant, on sort du film avec l'impression une seule envie ... y retourner une seconde fois. C'est le seul Die Hard que j'ai vu au cinéma, durant l'été 1995, et je peux dire que c'est un film qui m'aura marqué profondément. Speed, que j'avais vu l'été précédent (été 1994), était jusque là mon mètre étalon du film d'action, mais Une journée en enfer le bat à plate couture. Le film est un chef d'œuvre de mise en scène, de direction d'acteur (et d'acting) et de montage, ce qui en fait pour moi le meilleur film d'action de John McTiernan et donc le meilleur de tous les Die Hard.
Vos dernières séances [films/Animes]
C'est génial à partager et à transmettre quand on a nous même apprécié il y a 30 ans de ça.lessthantod a écrit : ↑22 juin 2024 12:50Non, c'était pendant les vacances de Printemps avec la petite.
Surtout quand l'oeuvre n'a pas vieillie d'un pouce, on la voit encore d'un oeil différent quand on est père.
Le roi lion et totoro , ca m'a fait quelque chose.
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
Vos dernières séances [films/Animes]

- "Candide ou l'Optimisme au xxe siècle", réalisé par Norbert Carbonnaux, sorti en 1960 -
Je n'ai su qu'après que c'était un film tiré d'un conte philosophique, et plus précisément de Voltaire. Ne connaissant pas le bouquin, je suis passé totalement à côté du film et de sa porté philosophique. C'est en cherchant le pourquoi du comment de ce film que j'ai compris l'intérêt. A mon sens, il est mal foutu car le comique efface totalement le côté philosophique. Donc très moyen pour moi, mais utile car je compte désormais lire le livre ^^

- "Le Capitaine Fracasse", réalisé par Pierre Gaspard-Huit, sorti en 1961 -
J'ai pas passé un mauvais moment, mais c'était assez folklorique ^^ On sent le film ancré dans son époque, avec des acteurs plus que douteux, un montage à l'arrache, des scènes d'action invraisemblables… Mais bon, ça apporte une touche d'humour non volontaire bienvenue. Du coup ça m'a fait sourire de voir autant de sérieux dans ces scènes. Sinon l'histoire est sympathique et Jean Marais fait le taff. En prenant un peu de recul, j'ai trouvé le film sympa.
Dernière modification par wiiwii007 le 25 juin 2024 14:27, modifié 1 fois.
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je lui ai justement fait découvrir Totoro, Chihiro et Le royaume des chats aux dernières vacances. On est également allé voir ensemble au cinéma, Le garçon et le héron.Gringos10 a écrit : ↑22 juin 2024 16:31C'est génial à partager et à transmettre quand on a nous même apprécié il y a 30 ans de ça.lessthantod a écrit : ↑22 juin 2024 12:50Non, c'était pendant les vacances de Printemps avec la petite.
Surtout quand l'oeuvre n'a pas vieillie d'un pouce, on la voit encore d'un oeil différent quand on est père.
Le roi lion et totoro , ca m'a fait quelque chose.
Elle a adoré, surtout Chihiro et selon ses dires Totoro est trop mignon-tout-plein.
Vos dernières séances [films/Animes]
J'avais lu le livre au collège, c'est plutôt pas mal.wiiwii007 a écrit : ↑23 juin 2024 10:10
- "Candide ou l'Optimisme au xxe siècle", réalisé par Norbert Carbonnaux, sorti en 1960 -
Je n'ai su qu'après que c'était un film tiré d'un conte philosophique, et plus précisément de Voltaire. Ne connaissant pas le bouquin, je suis passé totalement à côté du film et de sa porté philosophique. C'est en cherchant le pourquoi du comment de ce film que j'ai compris l'intérêt. A mon sens, il est mal foutu car le comique efface totalement le côté philosophique. Donc très moyen pour moi, mais utile car je compte désormais lire le livre ^^
Par contre je ne savais pas qu'il y avait eu un film, ça me paraît assez inadaptable.
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je suis allé voir le dernier film de Jeff Nichols, The Bickeriders ...

Réalisé par Jeff Nichols, The Bikeriders s'inspire d'un livre d’entretiens et de photos du même nom, publié en 1967 par Danny Lyon. Jeff Nichols est l'un des réalisateurs américains les plus prometteurs de sa génération, un "jeune" réalisateur que je suis avec le plus grand intérêt depuis 2012 et son formidable Mud. À "seulement" 45 ans et déjà 16 années d'une carrière qui a débuté avec Shotgun Stories (2007), il jouit d'une réputation plutôt flatteuse auprès des cinéphiles. Depuis ma découverte de son cinéma avec Mud, il ne m’a jamais déçu. Et pourtant, son dernier film Midnight Spécial remonte à 2016 (8 ans déjà) et depuis ... plus rien !
Heureusement, il nous revient aujourd'hui, 8 ans après, avec ces presque deux heures d'une vision d'une Amérique pauvre du sud, qu'on ne voit pas beaucoup en dehors de son cinéma. Dans les années 60, au cœur de l'Amérique (dans le Midwest), on suit un gang de bikers, les Vandals de Chicago. Le gang est dirigé par Johnny (Tom Hardy), un leader redoutable, mais au cœur tendre. Quant à Kathy (la formidable Jodie Comer), c'est une jeune femme totalement hermétique à ce monde des motards, mais dés qu'elle croise le regard de Benny (Austin Butler) dans un bar, elle tombe immédiatement amoureuse de lui. Elle va épouser Benny et son mode de vie, ce qui ne se fera pas sans douleurs ...
Le film est un condensé du livre de Danny Lyon qui est à la fois un album photo et un livre d'entretiens, puisque le photo reporter (Mike Faist) ne se contente pas de prendre des photos, il enregistre également le témoignage de Kathy et des motards. C'est donc sur une période de 1965 à 1973 que nous allons suivre l'évolution des Vandals, passant du club amical de motards dans les années 60 à un véritable gang dangereux dans les années 70. Le film prend alors la forme d'une enquête pour démêler le pourquoi du comment de cette transformation. Et je ne pensais vraiment pas me passionner autant pour une intrigue se déroulant dans le monde des motards. Mais c’est la magie du cinéma de Jeff Nichols, qui sait raconter des histoires, créer une atmosphère et nous emporter dans des univers qui ne sont pas les nôtres. Jeff Nichols est comme un explorateur qui creuse pour déterrer les "trésors enfouis" au tréfonds de l’âme humaine.
The Bikeriders est donc un film sur une bande de motards, mais c'est aussi et surtout une histoire d'amour, ou plutôt des histoires d'amours. Vous avez donc Kathy qui est amoureuse de Benny, mais vous avez aussi Johnny qui tient en haute estime Benny. C'est un sorte de triangle amoureux, avec Benny qui devra choisir entre sa femme Kathy et Johnny qui symbolise le monde des motards. Benny est donc tiraillé entre sa femme Benny qu'il aime profondément et son amour pour ce gang de motards qu'il considère comme sa propre famille. Peu importe donc, que vous aimiez les moteurs ou que vous n'aimiez pas les moteurs, car The Bikeriders parle à tout le monde. C'est avant tout une histoire d'amour qui questionne le bonheur, la famille et l’amitié viril, au son des hymnes rock et folk des années 60/70. Le gang vogue sans but de bars en bars, d'un parkings à un autre, pour finir en pique-nique entre assoiffés. Cette bande de motards désespérés, enivrés et à moitié amorphes, de gueules cassées et de réacs, nous répugnent et en même temps, ils nous fascinent.
Côté casting, c'est un sans faute absolu. Austin Butler (Feyd-Rautha dans Dune Deuxième partie), qui n'est pas sans rappeler un Brad Pitt jeune, impose son sex-appeal dés qu'il apparait à l'écran. Je pense notamment à ce moment au tout début du film, lorsque Kathy l'aperçoit pour la première fois appuyé sur le billard, avec ses airs penchés à la James Dean. L'ombre de James Dean dans La Fureur de vivre plane au-dessus du film dés la première scène d'ouverture. Et puis, il y a Jodie Comer (Marguerite de Carrouges dans Le Dernier Duel) qui crève l’écran à chacune de ses apparitions. Non seulement elle est sublime, mais en plus elle est talentueuse. Elle a travaillé son accent et sa posture pour paraitre faussement ingénue, c'est absolument jubilatoire. Jodie Comer est l'atout féminin et féministe d'un film qui transpirent la testostérone et la bagarre. Vous avez Tom Hardy excellent en leader torturé qui va très vite se sentir dépassé par les événements, ainsi que toute une collection de salles gueules, à commencer par Michael Shannon qui apparait dans tous les film de Jeff Nichols, ou Norman Reedus qui s'est échappé de Walking Dead.
Attention, The Bikeriders est un film à voir absolument en VO, pour apprécier cet accent du MidWest inimitable (ou presque) et incompréhensible (les sous-titres sont obligatoires). Et si certaines critiques reprochent au film sa lenteur et de ne pas raconter grand chose, c'est mal connaitre le cinéma de Jeff Nichols. Ses films ne sont pas lents, ils sont contemplatifs. Ses films ne racontent pas grand chose en surface, mais au fond ils racontent beaucoup de choses. Beau, lyrique, captivant, mélancolique, sauvage, tragique, The Bickeriders signe le grand retour de Jeff Nichols au premier plan. C'est pour l'instant et à mes yeux, l'un des meilleurs films de 2024 et peut-être bien le plus beau film de Jeff Nichols !

Réalisé par Jeff Nichols, The Bikeriders s'inspire d'un livre d’entretiens et de photos du même nom, publié en 1967 par Danny Lyon. Jeff Nichols est l'un des réalisateurs américains les plus prometteurs de sa génération, un "jeune" réalisateur que je suis avec le plus grand intérêt depuis 2012 et son formidable Mud. À "seulement" 45 ans et déjà 16 années d'une carrière qui a débuté avec Shotgun Stories (2007), il jouit d'une réputation plutôt flatteuse auprès des cinéphiles. Depuis ma découverte de son cinéma avec Mud, il ne m’a jamais déçu. Et pourtant, son dernier film Midnight Spécial remonte à 2016 (8 ans déjà) et depuis ... plus rien !
Heureusement, il nous revient aujourd'hui, 8 ans après, avec ces presque deux heures d'une vision d'une Amérique pauvre du sud, qu'on ne voit pas beaucoup en dehors de son cinéma. Dans les années 60, au cœur de l'Amérique (dans le Midwest), on suit un gang de bikers, les Vandals de Chicago. Le gang est dirigé par Johnny (Tom Hardy), un leader redoutable, mais au cœur tendre. Quant à Kathy (la formidable Jodie Comer), c'est une jeune femme totalement hermétique à ce monde des motards, mais dés qu'elle croise le regard de Benny (Austin Butler) dans un bar, elle tombe immédiatement amoureuse de lui. Elle va épouser Benny et son mode de vie, ce qui ne se fera pas sans douleurs ...
Le film est un condensé du livre de Danny Lyon qui est à la fois un album photo et un livre d'entretiens, puisque le photo reporter (Mike Faist) ne se contente pas de prendre des photos, il enregistre également le témoignage de Kathy et des motards. C'est donc sur une période de 1965 à 1973 que nous allons suivre l'évolution des Vandals, passant du club amical de motards dans les années 60 à un véritable gang dangereux dans les années 70. Le film prend alors la forme d'une enquête pour démêler le pourquoi du comment de cette transformation. Et je ne pensais vraiment pas me passionner autant pour une intrigue se déroulant dans le monde des motards. Mais c’est la magie du cinéma de Jeff Nichols, qui sait raconter des histoires, créer une atmosphère et nous emporter dans des univers qui ne sont pas les nôtres. Jeff Nichols est comme un explorateur qui creuse pour déterrer les "trésors enfouis" au tréfonds de l’âme humaine.
The Bikeriders est donc un film sur une bande de motards, mais c'est aussi et surtout une histoire d'amour, ou plutôt des histoires d'amours. Vous avez donc Kathy qui est amoureuse de Benny, mais vous avez aussi Johnny qui tient en haute estime Benny. C'est un sorte de triangle amoureux, avec Benny qui devra choisir entre sa femme Kathy et Johnny qui symbolise le monde des motards. Benny est donc tiraillé entre sa femme Benny qu'il aime profondément et son amour pour ce gang de motards qu'il considère comme sa propre famille. Peu importe donc, que vous aimiez les moteurs ou que vous n'aimiez pas les moteurs, car The Bikeriders parle à tout le monde. C'est avant tout une histoire d'amour qui questionne le bonheur, la famille et l’amitié viril, au son des hymnes rock et folk des années 60/70. Le gang vogue sans but de bars en bars, d'un parkings à un autre, pour finir en pique-nique entre assoiffés. Cette bande de motards désespérés, enivrés et à moitié amorphes, de gueules cassées et de réacs, nous répugnent et en même temps, ils nous fascinent.
Côté casting, c'est un sans faute absolu. Austin Butler (Feyd-Rautha dans Dune Deuxième partie), qui n'est pas sans rappeler un Brad Pitt jeune, impose son sex-appeal dés qu'il apparait à l'écran. Je pense notamment à ce moment au tout début du film, lorsque Kathy l'aperçoit pour la première fois appuyé sur le billard, avec ses airs penchés à la James Dean. L'ombre de James Dean dans La Fureur de vivre plane au-dessus du film dés la première scène d'ouverture. Et puis, il y a Jodie Comer (Marguerite de Carrouges dans Le Dernier Duel) qui crève l’écran à chacune de ses apparitions. Non seulement elle est sublime, mais en plus elle est talentueuse. Elle a travaillé son accent et sa posture pour paraitre faussement ingénue, c'est absolument jubilatoire. Jodie Comer est l'atout féminin et féministe d'un film qui transpirent la testostérone et la bagarre. Vous avez Tom Hardy excellent en leader torturé qui va très vite se sentir dépassé par les événements, ainsi que toute une collection de salles gueules, à commencer par Michael Shannon qui apparait dans tous les film de Jeff Nichols, ou Norman Reedus qui s'est échappé de Walking Dead.
Attention, The Bikeriders est un film à voir absolument en VO, pour apprécier cet accent du MidWest inimitable (ou presque) et incompréhensible (les sous-titres sont obligatoires). Et si certaines critiques reprochent au film sa lenteur et de ne pas raconter grand chose, c'est mal connaitre le cinéma de Jeff Nichols. Ses films ne sont pas lents, ils sont contemplatifs. Ses films ne racontent pas grand chose en surface, mais au fond ils racontent beaucoup de choses. Beau, lyrique, captivant, mélancolique, sauvage, tragique, The Bickeriders signe le grand retour de Jeff Nichols au premier plan. C'est pour l'instant et à mes yeux, l'un des meilleurs films de 2024 et peut-être bien le plus beau film de Jeff Nichols !
- Shovel Knight
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 3355
- Inscription : 05 déc. 2020 20:40
Vos dernières séances [films/Animes]
Je ne lit pas pour ne pas me spoiler, hâte de le voir
Tu veux un coup d'pelle ?
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je peux juste te dire qu'il est excellent. Si comme moi tu es fan de Jeff Nichols, tu vas te régaler 

- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je viens de mater Drunk ...

Drunk est un film de Thomas Vinterberg, le célèbre réalisateur Danois de La Chasse et Festen. C'est un drame social, humaniste et psychologique avec pour tête d'affiche le non moins célèbre (et à la renommée internationale) Mads Mikkelsen. Le film parle du métier de professeur, de la dépression et du mal être. Et peu importe que vous soyez prof ou pas prof, le sujet du "mal être" ça parle à tout monde. Tout le monde a connu, ou va connaitre un jour, un coup de moins bien, c'est naturel.
On suit donc les aventures de Martin (Mads Mikkelsen), Tommy (Thomas Bo Larsen), Peter (Lars Ranthe) et Nikolaj (Magnus Millang) qui sont quatre enseignants au Lycée. Ils sont amis et ont entre 40 et 50 ans, soit l'âge "de la crise du milieu". Ils vivent donc une période de remise en question profonde et sont un peu dépressifs (surtout Martin). Ils se posent des questions sur les élèves, sur leurs femmes, sur leurs enfants. Martin, plus encore que les autres, ressent un sentiment de profonde tristesse, d’isolement et d’oppression, ce qui les pousse un beau jour à mettre en pratique la théorie d'un professeur et psychiatre norvégien, qui aurait avancé l'idée que l'homme naît avec un déficit de 0,5g d'alcool dans le sang. L'objectif pour les quatre amis, c'est d'être désinhibé par la consommation d’alcool, pour se sentir mieux, être plus sociable et être meilleur avec les élèves, leur femme et leurs enfants.
Le quatuor d'acteurs est extraordinaire, ils sont très drôles et très touchants. On voit qu'il y a une vraie cohésion, au point même où on croirait presque qu'ils sont potes dans la vraie vie. On se demande aussi s'ils ont bu pour se préparer à jouer l'ébriété, tellement ça parait naturel et réel à l'écran. Et si s'ils sont tous si touchants, c'est parce qu'ils sont faillibles. Comme il est dit dans le film, "si je n'ai pas failli, je ne peux pas aimer les autres et être aimé des autres". En gros, on a le droit de faire des erreurs, c'est humain. Quand on se sent pas bien, c'est même nécessaire de faire de faire des erreurs ... encore faut-il savoir comment apprendre de ses erreurs ! Il aura fallu passer par là, par l'ébriété, pour avoir l'illusion que ça va mieux ... mais ce n'est qu'une illusion !
Parmi les quatre amis, chacun rencontre ses propres difficultés dans la vie. Peter est célibataire et sans enfants. Il se sent seul et ça semble lui peser. Nikolaj quant à lui, le plus jeune des quatre, il a des problèmes de parentalité, il ne s'en sort pas avec ses gosses. Martin rencontre des difficultés d'un point de vue professionnel et familial. Dans son métier de prof, il n'arrive plus à capter l'attention de ses élèves, il est démotivé, il a perdu la flamme. Avec sa femme et ses enfants, il n'arrive plus à communiquer, il a perdu le lien avec eux. C'est semble-t-il un père et un mari absent. Tout ça, ce sont les aléas de la vie, mais certains s'en sortent mieux que les autres ...
Drunk apporte également une réflexion sur le métier d'enseignant. Etant moi même prof depuis pas mal d'années maintenant (et ayant la quarantaine moi aussi), je me suis reconnu dans le mal être des personnages face à leurs élèves. Comme Martin, j'ai rencontré (et je rencontre encore) des difficultés à capter leur attention et je me pose des questions sur le but de ce métier, sur la vocation. Qui sont les profs heureux ? Où sont les profs heureux ? Je suis prof parce que je rêvais de transmettre avec passion. Et puis l'ironie de ce métier, c'est que je n'ai jamais vraiment quitté l'école.
Bref, Drunk est un très bon film, drôle, émouvant et profond. Le film n'est pas moralisateur, il n'y aucune leçon de morale à la fin. Au contraire, le film ne nous dit pas "l'alcool ce n'est pas bien", non c'est bien plus complexe que ça. Sans en faire l'apologie, Thomas Vinterberg nous montre que l'alcool peut créer des liens. La Scandinavie est l'antre des beuveries, mais aussi des liens d'amitié. Le drame qui se joue devant nos yeux aurait pu nous laisser sur un sentiment de malaise, mais non, le film fait une pirouette et s'achève sur un ballet de danse de Mads Mikkelsen qui nous redonne foi en l'amitié. Drunk est un très beau film, un film à consommer sans modération ... oui je sais, elle était facile celle-là !

Drunk est un film de Thomas Vinterberg, le célèbre réalisateur Danois de La Chasse et Festen. C'est un drame social, humaniste et psychologique avec pour tête d'affiche le non moins célèbre (et à la renommée internationale) Mads Mikkelsen. Le film parle du métier de professeur, de la dépression et du mal être. Et peu importe que vous soyez prof ou pas prof, le sujet du "mal être" ça parle à tout monde. Tout le monde a connu, ou va connaitre un jour, un coup de moins bien, c'est naturel.
On suit donc les aventures de Martin (Mads Mikkelsen), Tommy (Thomas Bo Larsen), Peter (Lars Ranthe) et Nikolaj (Magnus Millang) qui sont quatre enseignants au Lycée. Ils sont amis et ont entre 40 et 50 ans, soit l'âge "de la crise du milieu". Ils vivent donc une période de remise en question profonde et sont un peu dépressifs (surtout Martin). Ils se posent des questions sur les élèves, sur leurs femmes, sur leurs enfants. Martin, plus encore que les autres, ressent un sentiment de profonde tristesse, d’isolement et d’oppression, ce qui les pousse un beau jour à mettre en pratique la théorie d'un professeur et psychiatre norvégien, qui aurait avancé l'idée que l'homme naît avec un déficit de 0,5g d'alcool dans le sang. L'objectif pour les quatre amis, c'est d'être désinhibé par la consommation d’alcool, pour se sentir mieux, être plus sociable et être meilleur avec les élèves, leur femme et leurs enfants.
Le quatuor d'acteurs est extraordinaire, ils sont très drôles et très touchants. On voit qu'il y a une vraie cohésion, au point même où on croirait presque qu'ils sont potes dans la vraie vie. On se demande aussi s'ils ont bu pour se préparer à jouer l'ébriété, tellement ça parait naturel et réel à l'écran. Et si s'ils sont tous si touchants, c'est parce qu'ils sont faillibles. Comme il est dit dans le film, "si je n'ai pas failli, je ne peux pas aimer les autres et être aimé des autres". En gros, on a le droit de faire des erreurs, c'est humain. Quand on se sent pas bien, c'est même nécessaire de faire de faire des erreurs ... encore faut-il savoir comment apprendre de ses erreurs ! Il aura fallu passer par là, par l'ébriété, pour avoir l'illusion que ça va mieux ... mais ce n'est qu'une illusion !
Parmi les quatre amis, chacun rencontre ses propres difficultés dans la vie. Peter est célibataire et sans enfants. Il se sent seul et ça semble lui peser. Nikolaj quant à lui, le plus jeune des quatre, il a des problèmes de parentalité, il ne s'en sort pas avec ses gosses. Martin rencontre des difficultés d'un point de vue professionnel et familial. Dans son métier de prof, il n'arrive plus à capter l'attention de ses élèves, il est démotivé, il a perdu la flamme. Avec sa femme et ses enfants, il n'arrive plus à communiquer, il a perdu le lien avec eux. C'est semble-t-il un père et un mari absent. Tout ça, ce sont les aléas de la vie, mais certains s'en sortent mieux que les autres ...
► Afficher le texte
Bref, Drunk est un très bon film, drôle, émouvant et profond. Le film n'est pas moralisateur, il n'y aucune leçon de morale à la fin. Au contraire, le film ne nous dit pas "l'alcool ce n'est pas bien", non c'est bien plus complexe que ça. Sans en faire l'apologie, Thomas Vinterberg nous montre que l'alcool peut créer des liens. La Scandinavie est l'antre des beuveries, mais aussi des liens d'amitié. Le drame qui se joue devant nos yeux aurait pu nous laisser sur un sentiment de malaise, mais non, le film fait une pirouette et s'achève sur un ballet de danse de Mads Mikkelsen qui nous redonne foi en l'amitié. Drunk est un très beau film, un film à consommer sans modération ... oui je sais, elle était facile celle-là !
Vos dernières séances [films/Animes]

- "Des pissenlits par la racine", réalisé par Georges Lautner, sorti en 1964 -
Rien à dire de spécial dessus. On reste dans une comédie classique de cette époque avec les dialogues supervisés par Audiard et un casting de qualité. Bon après, ça reste moyen dans le montage à mon sens, mais bon on s'en fout un peu ^^ Mireille Darc est sublime dedans, bien mise en valeur ^^
J'ai passé un bon moment.

- "Une souris chez les hommes (ou Un drôle de caïd pour sa ressortie dans les salles en 1968)", réalisé par Jacques Poitrenaud, sorti en 1964 -
La machine à comédie des années 60 est lancée ^^ On prend la même recette et on enquille ! Du coup, j'ai trop rien à en dire, c'était bien car marrant, avec de bons dialogues, une histoire sympathique, de bons acteurs…
Bien cool.

- "#Jesuislà", réalisé par Éric Lartigau, sorti en 2020 -
Film mélancolique… Quel dommage, pour moi il manque environ 30 min d'approfondissement de personnage, et des sujets. J'aurais aimé que le film développe un peu plus sur le fameux "Nunchi". Il y avait de quoi faire, les thèmes abordés sont très sympa. Mais j'ai quand même passé un bon moment. La mélancolie du film, la BO joue un beau rôle, Chabat au top, cette douceur, beauté… Non c'était très sympa à voir, je ne me suis pas emmerdé du tout. Pourtant, il ne se passe pas grand chose ^^
Dernière modification par wiiwii007 le 28 juin 2024 15:47, modifié 1 fois.
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je viens de mater À couteaux tirés ...

Rian Johnson revient aux affaires après s'être aventuré dans une galaxie très très lointaine (pour le meilleur et surtout pour le pire) et il est de retour en de bien meilleurs dispositions. Ecrit et réalisé par Rian Johnson, À couteaux tirés est ce qu'on pourrait appeler un film "whodunit" à l'ancienne (qui l’a fait ?) comme Le Crime de l'Orient-Express et les Sherlock Holmes. La première chose qui frappe dans ce film, c'est son casting cinq étoiles ... que dis-je, huit étoiles. Jugez plutôt, Daniel Craig, Chris Evans, Ana de Armas, Jamie Lee Curtis, Michael Shannon, Don Johnson, Toni Collette et Christopher Plummer ... rien de moins. C'est donc un film policier inspiré des romans d'Agatha Christie et Sir Arthur Conan Doyle.
Harlan Thrombey (Christopher Plummer) est un écrivain qui fête, un soir dans son manoir, son 85ème anniversaire. Malheureusement, il va se faire assassiner et tout un jeu à la Cluedo va se mettre en place avec l'inspecteur Benoit Blanc (Daniel Craig) qui mène l'enquête auprès des membres de la famille du défunt, ainsi que de l'infirmière Marta Cabrera (Ana de Armas). Benoit Blanc va passer sous crible tous les membres de la famille qui s'entre-déchirent pour hériter de la fortune du défunt. Et bien sûr, l'infirmière d'origine hispanique et pauvre sera la parfaite coupable.
Ryan Johnson joue avec les codes du genre pendant plus de deux heures pour distiller le suspense, avec une dose d'humour et d'une ambiance sulfureuse. Les fausses révélations se succèdent les unes après les autres dans un film où il faut repérer/démasquer les faux-semblants. C'est assez sulfureux, puisqu'il prend la forme d'un brulot très cynique et subversif envers les riches familles qui s'en prennent aux plus pauvres et aux étrangers. C'est très drôle de les voir faire semblant (les faux-semblants encore une fois) de la considérer comme une membre de la famille et à la première occasion venue, elle devient la coupable idéale. D'où le titre du film (À couteaux tirés), chaque membre de la famille est prêt à se donner des coups de couteaux dans le dos pour récupérer l'héritage.
À couteaux tirés c'est donc un peu le bal des faux culs et des faux-semblants. Le scénario est cousu de fil blanc et le film requiert toute votre attention pour démêler le faux du vrai dans tout ça ... mais je n'en dirais pas plus, pour ne pas spoiler. Je dirai juste que les rebondissements dans le scénario sont nombreux et que les révélations sur chaque membre de la famille sont révélés en quelque sorte à contre-temps. On croit avoir tout deviné et puis non, la seconde d'après, tout est remis en cause. Comme dans tout bon film cluedo/whodunit, on croit savoir qui a fait quoi ... et en fait, non toutes les cartes sont rabattues. Le scénario joue là dessus et vous prend tout le temps par surprise.
Bref, À couteaux tirés est un très bon film policier avec de nombreux rebondissements ... peut-être un peu trop, d'ailleurs. C'est le seul reproche que je ferai au film, c'est d'abuser des retournements de situations et d'avoir quelques longueurs sur la fin. Mais pris tel quel, comme un film de divertissement, c'est une belle réussite.

Rian Johnson revient aux affaires après s'être aventuré dans une galaxie très très lointaine (pour le meilleur et surtout pour le pire) et il est de retour en de bien meilleurs dispositions. Ecrit et réalisé par Rian Johnson, À couteaux tirés est ce qu'on pourrait appeler un film "whodunit" à l'ancienne (qui l’a fait ?) comme Le Crime de l'Orient-Express et les Sherlock Holmes. La première chose qui frappe dans ce film, c'est son casting cinq étoiles ... que dis-je, huit étoiles. Jugez plutôt, Daniel Craig, Chris Evans, Ana de Armas, Jamie Lee Curtis, Michael Shannon, Don Johnson, Toni Collette et Christopher Plummer ... rien de moins. C'est donc un film policier inspiré des romans d'Agatha Christie et Sir Arthur Conan Doyle.
Harlan Thrombey (Christopher Plummer) est un écrivain qui fête, un soir dans son manoir, son 85ème anniversaire. Malheureusement, il va se faire assassiner et tout un jeu à la Cluedo va se mettre en place avec l'inspecteur Benoit Blanc (Daniel Craig) qui mène l'enquête auprès des membres de la famille du défunt, ainsi que de l'infirmière Marta Cabrera (Ana de Armas). Benoit Blanc va passer sous crible tous les membres de la famille qui s'entre-déchirent pour hériter de la fortune du défunt. Et bien sûr, l'infirmière d'origine hispanique et pauvre sera la parfaite coupable.
Ryan Johnson joue avec les codes du genre pendant plus de deux heures pour distiller le suspense, avec une dose d'humour et d'une ambiance sulfureuse. Les fausses révélations se succèdent les unes après les autres dans un film où il faut repérer/démasquer les faux-semblants. C'est assez sulfureux, puisqu'il prend la forme d'un brulot très cynique et subversif envers les riches familles qui s'en prennent aux plus pauvres et aux étrangers. C'est très drôle de les voir faire semblant (les faux-semblants encore une fois) de la considérer comme une membre de la famille et à la première occasion venue, elle devient la coupable idéale. D'où le titre du film (À couteaux tirés), chaque membre de la famille est prêt à se donner des coups de couteaux dans le dos pour récupérer l'héritage.
À couteaux tirés c'est donc un peu le bal des faux culs et des faux-semblants. Le scénario est cousu de fil blanc et le film requiert toute votre attention pour démêler le faux du vrai dans tout ça ... mais je n'en dirais pas plus, pour ne pas spoiler. Je dirai juste que les rebondissements dans le scénario sont nombreux et que les révélations sur chaque membre de la famille sont révélés en quelque sorte à contre-temps. On croit avoir tout deviné et puis non, la seconde d'après, tout est remis en cause. Comme dans tout bon film cluedo/whodunit, on croit savoir qui a fait quoi ... et en fait, non toutes les cartes sont rabattues. Le scénario joue là dessus et vous prend tout le temps par surprise.
Bref, À couteaux tirés est un très bon film policier avec de nombreux rebondissements ... peut-être un peu trop, d'ailleurs. C'est le seul reproche que je ferai au film, c'est d'abuser des retournements de situations et d'avoir quelques longueurs sur la fin. Mais pris tel quel, comme un film de divertissement, c'est une belle réussite.
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je viens de mater Glass ...

Glass est la conclusion de la trilogie sur les super héros pensée par M. Night Shyamalan. Personnellement, j'avais surtout apprécié le premier volet Incassable et un peu moins sa suite Split. alors, qu'en est-il de ce troisième volet ? Bah, c'est compliqué ! C'est un film plein de bonnes intentions, mais quand on voit le résultat ... c'est tellement maladroit ! C'est un film qui semble appartenir au passé, un film des années 90, un film qui a vingt ans de retard.
Le film fait immédiatement suite à Split, ou tout du moins "devine-t-on" quelques mois après la fin de Split. James McAvoy revient dans la peau de Kevin et de ses personnalités multiples, ainsi qu'Anya Taylor-Joy dans la peau de Casey. La bête a pris le dessus sur les autre personnalités de Kevin et continue de kidnapper des jeunes filles comme ce fut le cas dans Split. C'est alors que David Dunn (Bruce Willis) fait son grand retour dans la saga (on l'aperçoit à peine quelques secondes à la fin de Split). Il est à la recherche de la bête pour l'empêcher de nuire. Et bien sûr, Elijah Price (Samuel L. Jackson) est également de retour, enfermé dans un hôpital psychiatrique. Et une chose entrainant une autre, Kevin, David et Elijah vont se retrouver réunis dans cet hôpital, lors de séances psychiatriques dirigées par le Dr. Ellie Staple (Sarah Paulson).
James McAvoy nous ressert toute sa panoplie vue dans Split et Samuel L. Jackson est égal à lui-même, c'est à dire très bon. Kevin et Elijah sont vraiment les deux personnages les plus mis en avant. Bruce Willis est bien plus en retrait, tout comme Anya Taylor-Joy qui se contente de quelques apparitions. Le personnage de Casey est mis de côté et si elle n'avait pas été là, ça n'aurait aucune incidence sur le film. Pour ce qui est de David, aucune scène marquante, mais c'est peut-être dû à la santé déclinante de Bruce Willis ?! Toujours est-il que, de mémoire, jamais Bruce Willis n'a été aussi "absent" dans son rôle (si mes souvenirs ne me font pas défaut). Quant à la nouvelle venue Sarah Paulson, elle a hérité du rôle le plus ingrat. Tous ces longs discours de psychiatre, ça se veut profond et philosophique ... en réalité, ce n'est que pacotille et ridicule.
Le gros problème du film se tient là, dans la thérapie suivie par nos trois super héros et dirigée par le Dr. Ellie Staple. C'est une pirouette de la part M. Night Shyamalan pour faire croire à nous spectateurs et à eux trois nos super héros, qu'en fait non ce ne sont pas des super héros. C'est à coup de dialogues assommants et disons-le franchement, ridicules, que le le Dr. Ellie Staple essaie de nous convaincre qu'ils ne possèdent aucunes particularités hors du commun et qu'ils ne sont en rien des super héros. Et bien sûr, à la fin M. Night Shyamalan nous prépare le twist final ...
La mise en scène de M. Night Shyamalan manque vraiment d'ampleur et d'inventivité ... un comble pour le réalisateur du Sixième Sens. Ici, aucune scène ne m'a vraiment marqué, pas même la scène d'ouverture et encore moins les scènes d'introduction des personnages, qui sont généralement la force des films du réalisateur inconditionnel du cinéma de Steven Spielberg. On le compare depuis ses débuts à tonton Spielberg, mais avec Glass on se demande bien pourquoi ? Et en plus le film n'est pas particulièrement beau, la photographie est insipide et l'image n'a pas de caché particulier ... en fait, ça fait très téléfilm tout ça. La réalisation est donc très académique et on se dit que si on mettait n'importe quel réalisateur derrière la caméra, on obtiendrait probablement le même film.
Bref, Glass souffre d'un gros manque de crédibilité dans le scénario. Moi je n'y crois jamais à cet hôpital psychiatrique et du coup je me désintéresse de tout le reste. Les twists s'enchainent les uns après les autres et ça me fait ni chaud ni froid. Alors ce n'est pas un mauvais film en soit, ni une mauvaise conclusion à la trilogie. Il apporte ses réponses aux questions posées dans les deux premiers film, mais qu'on savait déjà. Le film reste assez divertissant, James McAvoy cabotine toujours autant et on aime ça, mais la déception est là ... j'en attendais tellement plus !

Glass est la conclusion de la trilogie sur les super héros pensée par M. Night Shyamalan. Personnellement, j'avais surtout apprécié le premier volet Incassable et un peu moins sa suite Split. alors, qu'en est-il de ce troisième volet ? Bah, c'est compliqué ! C'est un film plein de bonnes intentions, mais quand on voit le résultat ... c'est tellement maladroit ! C'est un film qui semble appartenir au passé, un film des années 90, un film qui a vingt ans de retard.
Le film fait immédiatement suite à Split, ou tout du moins "devine-t-on" quelques mois après la fin de Split. James McAvoy revient dans la peau de Kevin et de ses personnalités multiples, ainsi qu'Anya Taylor-Joy dans la peau de Casey. La bête a pris le dessus sur les autre personnalités de Kevin et continue de kidnapper des jeunes filles comme ce fut le cas dans Split. C'est alors que David Dunn (Bruce Willis) fait son grand retour dans la saga (on l'aperçoit à peine quelques secondes à la fin de Split). Il est à la recherche de la bête pour l'empêcher de nuire. Et bien sûr, Elijah Price (Samuel L. Jackson) est également de retour, enfermé dans un hôpital psychiatrique. Et une chose entrainant une autre, Kevin, David et Elijah vont se retrouver réunis dans cet hôpital, lors de séances psychiatriques dirigées par le Dr. Ellie Staple (Sarah Paulson).
James McAvoy nous ressert toute sa panoplie vue dans Split et Samuel L. Jackson est égal à lui-même, c'est à dire très bon. Kevin et Elijah sont vraiment les deux personnages les plus mis en avant. Bruce Willis est bien plus en retrait, tout comme Anya Taylor-Joy qui se contente de quelques apparitions. Le personnage de Casey est mis de côté et si elle n'avait pas été là, ça n'aurait aucune incidence sur le film. Pour ce qui est de David, aucune scène marquante, mais c'est peut-être dû à la santé déclinante de Bruce Willis ?! Toujours est-il que, de mémoire, jamais Bruce Willis n'a été aussi "absent" dans son rôle (si mes souvenirs ne me font pas défaut). Quant à la nouvelle venue Sarah Paulson, elle a hérité du rôle le plus ingrat. Tous ces longs discours de psychiatre, ça se veut profond et philosophique ... en réalité, ce n'est que pacotille et ridicule.
Le gros problème du film se tient là, dans la thérapie suivie par nos trois super héros et dirigée par le Dr. Ellie Staple. C'est une pirouette de la part M. Night Shyamalan pour faire croire à nous spectateurs et à eux trois nos super héros, qu'en fait non ce ne sont pas des super héros. C'est à coup de dialogues assommants et disons-le franchement, ridicules, que le le Dr. Ellie Staple essaie de nous convaincre qu'ils ne possèdent aucunes particularités hors du commun et qu'ils ne sont en rien des super héros. Et bien sûr, à la fin M. Night Shyamalan nous prépare le twist final ...
► Afficher le texte
Bref, Glass souffre d'un gros manque de crédibilité dans le scénario. Moi je n'y crois jamais à cet hôpital psychiatrique et du coup je me désintéresse de tout le reste. Les twists s'enchainent les uns après les autres et ça me fait ni chaud ni froid. Alors ce n'est pas un mauvais film en soit, ni une mauvaise conclusion à la trilogie. Il apporte ses réponses aux questions posées dans les deux premiers film, mais qu'on savait déjà. Le film reste assez divertissant, James McAvoy cabotine toujours autant et on aime ça, mais la déception est là ... j'en attendais tellement plus !
Vos dernières séances [films/Animes]
Split > Glass > Incassable
Bon j'avoue, les films de super héros, ça me laisse de glace
Split vaut beaucoup par le jeu de ses acteurs, et bien sûr James McAvoy en tête, impressionnant dans son rôle de psychopathe schizophrène. Mais le film reste passionnat du début à la fin et peut très bien être regardé sans connaitre les 2 autres.
Glass, je suis d'accord avec @lessthantod, il est décevant dans pratiquement tout ce qu'il tente. Il ressemble d'ailleurs beaucoup plus à Incassable qu'à Split (pas dans la forme, Incassable à au moins ça pour lui).
Oui, car pour moi Incassable reste une déception de tous les instants. Je me rappelle être sorti de la salle de ciné en me demandant comment le réal du 6ème Sens avait bien pu pondre une telle daube sans queue ni tête.
Alors, je le répète, je déteste les Comics et les super héros, ceci expliquant peut-être cela. Surtout quand tu penses aller voir un film casse-tête et d'ambiance comme le 6ème Sens, et que tu te tapes un navet sur un Superman humain raté et un homme de verre prise de tête fan de Comics.
Bon j'avoue, les films de super héros, ça me laisse de glace

Split vaut beaucoup par le jeu de ses acteurs, et bien sûr James McAvoy en tête, impressionnant dans son rôle de psychopathe schizophrène. Mais le film reste passionnat du début à la fin et peut très bien être regardé sans connaitre les 2 autres.
Glass, je suis d'accord avec @lessthantod, il est décevant dans pratiquement tout ce qu'il tente. Il ressemble d'ailleurs beaucoup plus à Incassable qu'à Split (pas dans la forme, Incassable à au moins ça pour lui).
Oui, car pour moi Incassable reste une déception de tous les instants. Je me rappelle être sorti de la salle de ciné en me demandant comment le réal du 6ème Sens avait bien pu pondre une telle daube sans queue ni tête.
Alors, je le répète, je déteste les Comics et les super héros, ceci expliquant peut-être cela. Surtout quand tu penses aller voir un film casse-tête et d'ambiance comme le 6ème Sens, et que tu te tapes un navet sur un Superman humain raté et un homme de verre prise de tête fan de Comics.

Vos dernières séances [films/Animes]

- "Play", réalisé par Anthony Marciano, sorti en 2019 -
Film qui ne laissera surement pas indifférent les personnes nées fin 70, début 80. C'est à la fois génial et horrible. La nostalgie de son enfance, pire, de son époque, fait mal quand t'as plus de 40 ans… Qu'est-ce que j'ai aimé ce film. Pourtant ça ne vole vraiment pas haut, mais retrouver certains événements, certaines phases de vie, ces musiques, ces conneries…

Bref, à part une deuxième moitié moins sympa à mon sens, j'ai quand même pris un gros plaisir à voir cette bande de gamins devenir adulte.

- "Incroyable mais vrai", réalisé par Quentin Dupieux, sorti en 2022 -
Encore un ovni made in Quentin Dupieux. Le premier film que j'ai vu de lui ne m'a pas du tout convaincu, mais depuis, j'en ai vu deux autres. Et j'apprécie de plus en plus sa patte. Dans "Incroyable mais vrai" on passe encore un cap pour moi. J'ai beaucoup aimé cette petite leçon qui s'insère parfaitement avec le style absurde du réalisateur. Tout est intelligent, bien foutu et marrant. Puis j'ai totalement adhéré au montage accéléré musical en milieu de film : excellent ! Avoir foutu du Bach dans cette séquence c'est une idée géniale.
Un super film.
Dernière modification par wiiwii007 le 04 juil. 2024 15:40, modifié 1 fois.
Vos dernières séances [films/Animes]
Pareil, sauf qu'a la base j'ai rien contre les comics, ce qui m'a pas empêché de trouver le film très mauvais.
Concernant le "comment le real du 6eme sens avait pu pondre une telle daube", je m'etais posé la même question. Bon 15 ans plus tard, la question que je me pose maintenant c'est plutôt "comment le réal de tant de merde des années 2000 à 2020 a pu réaliser un film comme le 6eme sens à l'époque ? " Au final, pour moi, il a fait deux bons films ce mec (j'ajoute Le Village, pas au même niveau mais que j'ai quand même trouvé très cool).
Vos dernières séances [films/Animes]
@Antarka Oui j'en suis venu à la même réflexion sur M.Night S.
Et encore, The Village j'ai pas eu le coup du twist de fin, pour moi c'était évident que ça se passait à l'époque que ça se passait.
Et encore, The Village j'ai pas eu le coup du twist de fin, pour moi c'était évident que ça se passait à l'époque que ça se passait.
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je viens de mater La Chasse ...

Réalisé et écrit par Thomas Vinterberg, La Chasse est un drame éprouvant. Si vous recherchez un feel-good movie, passez votre chemin. Le réalisateur Danois n'est pas un rigolo, comme l'atteste sa filmographie (Festen et Drunk). La Chasse met donc en avant ce terrible drame qu'est la pédophilie, un acte répugnant et durement condamnable. Et quand la rumeur se propage, ce n'est pas facile de prendre du recul et c'est ça que veut démontrer le film de Thomas Vinterberg.
C'est donc l'histoire de Lucas (Mads Mikkelsen) un auxiliaire de jardin d'enfants et ex professeur des écoles, qui un jour va se retrouver accusé de pédophilie par la fille de son meilleur ami (Thomas Bo Larsen, également présent dans Festen et Drunk). On va alors suivre sa descente en enfer, victime d'une vindicte populaire pour un crime qu'il n’a pas commis. Il va donc devoir prouver son innocence envers et contre tous, y compris de ses meilleurs amis. Un quadragénaire divorcé et solitaire dans une petite communauté rurale, fait de lui le coupable idéal.
La Chasse est un film extrêmement prenant et dur sur le plan émotionnel. Et l'enjeu n'est pas de savoir si Lucas est coupable ou non d'attouchements sur la petite Klara. Non, le film est très clair là-dessus, Lucas est innocent. L'enjeu du film est donc ailleurs, c'est de démontrer l'implacable mécanique de la rumeur qui se propage dans un petit village où tout le monde se connait. Et quand il s'agit en plus de pédophilie, la pire rumeur qui soit, ça peut vous bousiller complètement une vie. Car c'est bien connu, les enfants ne mentent jamais. Mais Klara n'est pas responsable, elle ne pensait pas à mal, ce sont les adultes les responsables en prenant la parole de l’enfant pour pure de tous soupçons et comme vérité absolue. Le film nous fait réfléchir sur le genre humain et on pourrait se dire que ça pourrait arriver à n'importe qui. Ici, l'humanité n'est vraiment pas montrée sous son meilleur jour.
La grande réussite du film repose beaucoup sur l'écriture de Thomas Vinterberg et sur l'interprétation magistrale de Mads Mikkelsen. Les dialogues, écrits au cordeau, ne s'encombrent pas de fioritures, ne tournent pas en rond autour du pot et vont droit au fait. Quant à Mads Mikkelsen, il n'a pas vraiment pas volé son prix d'interprétation à Cannes. Lucas est terriblement vulnérable et on s'identifie d'autant plus facilement à lui. Or rien de tel qu’un personnage présentant une touche de vulnérabilité pour susciter de l’empathie. C'est parce qu'il s'efforce de ne jamais sombrer dans l'émotion facile et qu'il persévère tant bien que mal à maintenir une démarche mesurée, que Lucas (le personnage et l'interprétation Mads Mikkelsen) m'a profondément touché. Quant à la scène finale, elle donne sacrément à réfléchir ...
Le film de Thomas Vinterberg ne peut pas laisser indifférent et lorsque le film s'est terminé, je suis resté un long moment dans un silence absolu. La question de la parole d’un enfant est un sujet très délicat. Tout peut s’écrouler sur quelques mots qui provoquent cette idée de chasse mentale. La Chasse est un film fort et dérangeant (comme Drunk) dont vous ne ressortirez pas indemnes.

Réalisé et écrit par Thomas Vinterberg, La Chasse est un drame éprouvant. Si vous recherchez un feel-good movie, passez votre chemin. Le réalisateur Danois n'est pas un rigolo, comme l'atteste sa filmographie (Festen et Drunk). La Chasse met donc en avant ce terrible drame qu'est la pédophilie, un acte répugnant et durement condamnable. Et quand la rumeur se propage, ce n'est pas facile de prendre du recul et c'est ça que veut démontrer le film de Thomas Vinterberg.
C'est donc l'histoire de Lucas (Mads Mikkelsen) un auxiliaire de jardin d'enfants et ex professeur des écoles, qui un jour va se retrouver accusé de pédophilie par la fille de son meilleur ami (Thomas Bo Larsen, également présent dans Festen et Drunk). On va alors suivre sa descente en enfer, victime d'une vindicte populaire pour un crime qu'il n’a pas commis. Il va donc devoir prouver son innocence envers et contre tous, y compris de ses meilleurs amis. Un quadragénaire divorcé et solitaire dans une petite communauté rurale, fait de lui le coupable idéal.
La Chasse est un film extrêmement prenant et dur sur le plan émotionnel. Et l'enjeu n'est pas de savoir si Lucas est coupable ou non d'attouchements sur la petite Klara. Non, le film est très clair là-dessus, Lucas est innocent. L'enjeu du film est donc ailleurs, c'est de démontrer l'implacable mécanique de la rumeur qui se propage dans un petit village où tout le monde se connait. Et quand il s'agit en plus de pédophilie, la pire rumeur qui soit, ça peut vous bousiller complètement une vie. Car c'est bien connu, les enfants ne mentent jamais. Mais Klara n'est pas responsable, elle ne pensait pas à mal, ce sont les adultes les responsables en prenant la parole de l’enfant pour pure de tous soupçons et comme vérité absolue. Le film nous fait réfléchir sur le genre humain et on pourrait se dire que ça pourrait arriver à n'importe qui. Ici, l'humanité n'est vraiment pas montrée sous son meilleur jour.
La grande réussite du film repose beaucoup sur l'écriture de Thomas Vinterberg et sur l'interprétation magistrale de Mads Mikkelsen. Les dialogues, écrits au cordeau, ne s'encombrent pas de fioritures, ne tournent pas en rond autour du pot et vont droit au fait. Quant à Mads Mikkelsen, il n'a pas vraiment pas volé son prix d'interprétation à Cannes. Lucas est terriblement vulnérable et on s'identifie d'autant plus facilement à lui. Or rien de tel qu’un personnage présentant une touche de vulnérabilité pour susciter de l’empathie. C'est parce qu'il s'efforce de ne jamais sombrer dans l'émotion facile et qu'il persévère tant bien que mal à maintenir une démarche mesurée, que Lucas (le personnage et l'interprétation Mads Mikkelsen) m'a profondément touché. Quant à la scène finale, elle donne sacrément à réfléchir ...
► Afficher le texte
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Dans un genre diamétralement différent, j'ai également maté Grimsby - Agent trop spécial ...

Réalisé par Louis Leterrier et mettant en vedette Sacha Baron Cohen, Grimsby - Agent trop spécial est une parodie à la James Bond. C'est du pur Sacha Baron Cohen, avec un humour offensant qu'on lui connait déjà, très gras, au dessous de la ceinture, ultra vulgaire et crado. Certaines scènes (l'éléphant) sont absolument hilarantes, mais clairement, c'est un humour qui ne peut pas plaire à tout le monde. Sacha Baron Cohen n'a jamais eu peur de franchir toutes les limites de l'indécence (Borat, Brüno et The Dictator sont passés par là) et il le fait une nouvelle fois ici.
C'est l'histoire de deux frères Nobby (Sacha Baron Cohen) et Sebastian (Mark Strong) que tout sépare. Nooby est un Hooligan anglais qui vit vit à Manchester, a une famille (Rebel Wilson joue sa femme) et qui cherche son frère toute sa vie, car ils ont été séparés quand ils étaient enfants. Nooby est le pire cliché du Hooligan qui n'aime rien d'autre que la bière et le foot (et sa femme aussi). Son frère Sebastian est quant à lui devenu un agent secret solitaire à la James Bond, très éduqué et dont sa vie est entièrement consacrée à sa mission ... tout le contraire de Nooby, quoi ! Et comme vous pouvez l'imaginer, quand Nooby retrouve par hasard son frère alors qu'il est en mission, c'est le début des ennuis pour Sebastian ...
Grimsby est une parodie très simple et basique, qui va directement au but. Tous les éléments du film d'espionnage et du film d'action, d'où le choix du réalisateur Louis Leterrier, sont mixés avec l'humour qui caractérise Sacha Baron Cohen. Sebastian est un agent secret à la James Bond, tandis que Nooby est une parodie du Hooligan et derrière le hooliganisme, de la classe moyenne inférieure anglaise. Le film joue donc sur les deux tableaux et il le fait (plutôt) bien. Mais voilà, si Nooby est extrêmement attachant et drôle, la réalisation clipesque et tape à l'œil de Louis Le terrier m'a fait sortir du film plus d'une fois. Et je n'ai rien à reprocher aux acteurs, Mark Strong va très très loin dans le scato, bien au-delà des limites de la bienséance. Je n'aurais jamais imaginer voir l'acteur aller aussi loin dans les délires imaginés par Sacha Baron Cohen, sans avoir peur du ridicule et sans aucune autocensure.
Il y a déjà eu dix mille parodies à la James Bond, mais personne d'autre que Sacha Baron Cohen n'est allé aussi loin dans l'humour graveleux et outrancier. Le film brise toutes les règles de la bienséance. C'est quand même un film qui refile le sida à Daniel Radcliffe, qui le refile à son tour à Donald Trump. C'est quand même un film qui se moque de l'affaire Dominique Strauss-Kahn au Sofitel de New York. C'est un film qui imagine des scènes inimaginables à expliquer, comme lorsque nos deux protagonistes sont contraints de se planquer dans l'utérus d'un éléphant, qui se fait pénétrer par un autre éléphant (et on voit tout de l'intérieur de l'utérus). C'est complètement fou et il faut voir le film pour y croire.
Alors bien sûr, n'espérez pas trouver une once de finesse dans le dernier film de Sacha Baron Cohen, mais si comme moi vous appréciez l’humour controversé et politiquement incorrect du trublion anglais, alors réjouissez vous, il n'est jamais allé aussi loin dans les limites de l’indécence.

Réalisé par Louis Leterrier et mettant en vedette Sacha Baron Cohen, Grimsby - Agent trop spécial est une parodie à la James Bond. C'est du pur Sacha Baron Cohen, avec un humour offensant qu'on lui connait déjà, très gras, au dessous de la ceinture, ultra vulgaire et crado. Certaines scènes (l'éléphant) sont absolument hilarantes, mais clairement, c'est un humour qui ne peut pas plaire à tout le monde. Sacha Baron Cohen n'a jamais eu peur de franchir toutes les limites de l'indécence (Borat, Brüno et The Dictator sont passés par là) et il le fait une nouvelle fois ici.
C'est l'histoire de deux frères Nobby (Sacha Baron Cohen) et Sebastian (Mark Strong) que tout sépare. Nooby est un Hooligan anglais qui vit vit à Manchester, a une famille (Rebel Wilson joue sa femme) et qui cherche son frère toute sa vie, car ils ont été séparés quand ils étaient enfants. Nooby est le pire cliché du Hooligan qui n'aime rien d'autre que la bière et le foot (et sa femme aussi). Son frère Sebastian est quant à lui devenu un agent secret solitaire à la James Bond, très éduqué et dont sa vie est entièrement consacrée à sa mission ... tout le contraire de Nooby, quoi ! Et comme vous pouvez l'imaginer, quand Nooby retrouve par hasard son frère alors qu'il est en mission, c'est le début des ennuis pour Sebastian ...
Grimsby est une parodie très simple et basique, qui va directement au but. Tous les éléments du film d'espionnage et du film d'action, d'où le choix du réalisateur Louis Leterrier, sont mixés avec l'humour qui caractérise Sacha Baron Cohen. Sebastian est un agent secret à la James Bond, tandis que Nooby est une parodie du Hooligan et derrière le hooliganisme, de la classe moyenne inférieure anglaise. Le film joue donc sur les deux tableaux et il le fait (plutôt) bien. Mais voilà, si Nooby est extrêmement attachant et drôle, la réalisation clipesque et tape à l'œil de Louis Le terrier m'a fait sortir du film plus d'une fois. Et je n'ai rien à reprocher aux acteurs, Mark Strong va très très loin dans le scato, bien au-delà des limites de la bienséance. Je n'aurais jamais imaginer voir l'acteur aller aussi loin dans les délires imaginés par Sacha Baron Cohen, sans avoir peur du ridicule et sans aucune autocensure.
Il y a déjà eu dix mille parodies à la James Bond, mais personne d'autre que Sacha Baron Cohen n'est allé aussi loin dans l'humour graveleux et outrancier. Le film brise toutes les règles de la bienséance. C'est quand même un film qui refile le sida à Daniel Radcliffe, qui le refile à son tour à Donald Trump. C'est quand même un film qui se moque de l'affaire Dominique Strauss-Kahn au Sofitel de New York. C'est un film qui imagine des scènes inimaginables à expliquer, comme lorsque nos deux protagonistes sont contraints de se planquer dans l'utérus d'un éléphant, qui se fait pénétrer par un autre éléphant (et on voit tout de l'intérieur de l'utérus). C'est complètement fou et il faut voir le film pour y croire.
Alors bien sûr, n'espérez pas trouver une once de finesse dans le dernier film de Sacha Baron Cohen, mais si comme moi vous appréciez l’humour controversé et politiquement incorrect du trublion anglais, alors réjouissez vous, il n'est jamais allé aussi loin dans les limites de l’indécence.
Vos dernières séances [films/Animes]
En quoi c'est politiquement incorrect, exactement ?
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
Vos dernières séances [films/Animes]
J'pense que l'avant dernier paragraphe de l'article te répond.
Perso le seul que j'ai vu du bonhomme, c'est The Dictator. J'avais trouvé ça marrant.
Perso le seul que j'ai vu du bonhomme, c'est The Dictator. J'avais trouvé ça marrant.
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Y'a des moments où j'avais vraiment bien rigolé ouais. Je suis pas sûr qu'un tel film serait aussi bien accepté aujourd'hui. Genre son jeu Munich 72 sur Wii la. Et la décapitation d'infidele "Félicitations, vous avez débloqué... la veste suicide !! ".
Vos dernières séances [films/Animes]
Je trouve pas ça POLITIQUEMENT incorrect...
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
J'ai hâte! J'adore le real, et le casting me hype grave!lessthantod a écrit : ↑24 juin 2024 16:20Je peux juste te dire qu'il est excellent. Si comme moi tu es fan de Jeff Nichols, tu vas te régaler![]()
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
Vos dernières séances [films/Animes]

Je peux comprendre qu'au premier visionnage Incassable eut été une déception, il était assez déroutant, mais après l'avoir revu et analysé, on ne peut que le considérer comme le meilleur film de son auteur, bien loin devant les autres que tu cites !
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
C'est aussi mon préféré
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
- Esperluette
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 3687
- Inscription : 05 déc. 2020 08:55
- Localisation : Hérault
Vos dernières séances [films/Animes]
Je suis allé voir Sans un bruit: jour 1, avant ça je n'avais vu que le 1er film de cette licence (2018) où une famille était confrontée à des créatures mortelles mais aveugles et sensibles au bruit. Là on revient à l'origine de cette invasion qui va toucher de plein fouet New York. L’héroïne principale, Samira atteinte d'un cancer en phase terminale va essayer de survivre aux créatures pour et croisera plusieurs survivants. Le film ne porte pas un grand enjeu au niveau du scénario mais se met plutôt à hauteur d'épaule des simples survivants cherchant avant tout à fuir. Ces rencontres apportent des moments d'humanité sympa (ok un peu à l'américaine évidemment) mais décevra ceux qui attendent des explications sur l'origine de l'invasion par exemple. Perso, j'ai bien aimé, les acteurs sont crédibles, les cgi sont corrects et NY dévastée rappelle beaucoup les attentats du 11/09. Le film abuse un peu trop des jump scares faciles mais ça passe.


- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je viens de mater Goliath ...

Réalisé par Frédéric Tellier et sorti en 2021, Goliath est un film politique et engagé basé sur des faits réels. C'est le troisième brulot au cinéma du réalisateur dont il s'est fait la spécialité, après L'Affaire SK1 (2015) et Sauver ou périr (2018), et avant L'Abbé Pierre - Une vie de combats (2022). Avant de voir Goliath, je n'avais vu que Sauver ou périr du même réalisateur et les deux films ont beaucoup de choses en communs, en plus de la présence de Pierre Niney devant la caméra. On sent son appétence pour le drame, pour les faits réels et pour une représentation la plus réaliste possible des rapports humains. Goliath est donc basé sur des faits réels, ou plutôt librement inspiré des faits réels, ici l'affaire dite des "Monsanto Papers" impliquant l'agro-industriel Monsanto et son herbicide à base de glyphosate.
Nous sommes en période post Covid et une enquête est menée sur un scandale d'État, potentiellement caché par les hautes instances du pouvoir en place, autour des OGM et d'un pesticide nommé la Tétrazine. Des personnes sont tombées malades et d'autres sont mortes à cause de l'utilisation déraisonnée de ce pesticide qui est défendu par des lobbyistes comme Mathias Rozen (Pierre Niney). Et en face, pour défendre les malades, nous avons l'avocat Patrick Fameau (Gilles Lellouche). On va suivre cette lutte acharnée qui semble perdue d'avance, d'où le titre du film Goliath.
Goliath est un film extrêmement prenant et dur sur le plan émotionnel. Si vous recherchiez un feel-good movie, passez votre chemin. En s'inspirant de faits réels, Frédéric Tellier veut nous faire prendre conscience d'une terrible réalité, à savoir l'influence néfaste des lobbystes sur les décisions prises par les pouvoirs politiques et donc sur notre santé. On peut même parler de corruption, à ce niveau là d'influence. Il remet également en avant la crise du covid qui a étouffé certaines affaires et qui a mis un voile sur beaucoup de choses. C'est un docufiction très réaliste qui veut faire passer comme idée que derrière ce combat contre la maladie, il y a la vie et il y a de l'espoir.
Côté casting, Gilles Lelouche et Pierre Niney sont juste excellents. Gilles Lelouche est physiquement complètement investi et impliqué dans son rôle. On le voit avachi et décoiffé, on sent son mal-être intérieur. C'est un avocat "à la dérive", tourmenté et dévoué corps et âme la cause qu'il défend. C'est certainement le meilleur rôle et la meilleure prestation que j'ai vu de lui. Quant à Pierre Niney, il est délicieusement antipathique. Son charisme, son éloquence et sa force de conviction sont tels, qu’on tombe immédiatement sous son charme. C’est voulu bien sûr et c'est ça qui est le plus effrayant. Une scène emblématique de son état d'esprit, c'est lorsqu'il "achète" l'affection de sa belle-fille (il est en couple avec une femme qui a une fille) en lui offrant à elle et à toutes ses copines une place de concert d'Ariana Grande et il loue une limousine pour les y emmener. C'est un pur cynique et il pense qu'il peut tout acheter, même l'affection de sa belle-fille.
A mon grand regret, le film va parfois un peu trop loin dans le larmoyant. Frédéric Tellier rajoute beaucoup de pathos, de la dramaturgie dans l'excès et le film n'avait vraiment pas besoin de ça ...
Goliath est un film docufiction qui éveille les consciences et c'est en cela qu'il est nécessaire de le voir. C'est aussi un thriller très efficace avec deux acteurs têtes d'affiche qui sont au meilleur de leur forme. Je regrette juste le choix du réalisateur d'un peu trop dramatiser et romancer une histoire dans un docufiction qui est sensé être réaliste. Certains choix dramatiques m'ont fait sortir du film, c'était too much et ça voulait trop enfoncer le clou. Frédéric Tellier joue un peu trop avec le mélodrame, mais le film reste de très bonne facture, un peu trop plombant, mais néanmoins prenant.

Réalisé par Frédéric Tellier et sorti en 2021, Goliath est un film politique et engagé basé sur des faits réels. C'est le troisième brulot au cinéma du réalisateur dont il s'est fait la spécialité, après L'Affaire SK1 (2015) et Sauver ou périr (2018), et avant L'Abbé Pierre - Une vie de combats (2022). Avant de voir Goliath, je n'avais vu que Sauver ou périr du même réalisateur et les deux films ont beaucoup de choses en communs, en plus de la présence de Pierre Niney devant la caméra. On sent son appétence pour le drame, pour les faits réels et pour une représentation la plus réaliste possible des rapports humains. Goliath est donc basé sur des faits réels, ou plutôt librement inspiré des faits réels, ici l'affaire dite des "Monsanto Papers" impliquant l'agro-industriel Monsanto et son herbicide à base de glyphosate.
Nous sommes en période post Covid et une enquête est menée sur un scandale d'État, potentiellement caché par les hautes instances du pouvoir en place, autour des OGM et d'un pesticide nommé la Tétrazine. Des personnes sont tombées malades et d'autres sont mortes à cause de l'utilisation déraisonnée de ce pesticide qui est défendu par des lobbyistes comme Mathias Rozen (Pierre Niney). Et en face, pour défendre les malades, nous avons l'avocat Patrick Fameau (Gilles Lellouche). On va suivre cette lutte acharnée qui semble perdue d'avance, d'où le titre du film Goliath.
Goliath est un film extrêmement prenant et dur sur le plan émotionnel. Si vous recherchiez un feel-good movie, passez votre chemin. En s'inspirant de faits réels, Frédéric Tellier veut nous faire prendre conscience d'une terrible réalité, à savoir l'influence néfaste des lobbystes sur les décisions prises par les pouvoirs politiques et donc sur notre santé. On peut même parler de corruption, à ce niveau là d'influence. Il remet également en avant la crise du covid qui a étouffé certaines affaires et qui a mis un voile sur beaucoup de choses. C'est un docufiction très réaliste qui veut faire passer comme idée que derrière ce combat contre la maladie, il y a la vie et il y a de l'espoir.
Côté casting, Gilles Lelouche et Pierre Niney sont juste excellents. Gilles Lelouche est physiquement complètement investi et impliqué dans son rôle. On le voit avachi et décoiffé, on sent son mal-être intérieur. C'est un avocat "à la dérive", tourmenté et dévoué corps et âme la cause qu'il défend. C'est certainement le meilleur rôle et la meilleure prestation que j'ai vu de lui. Quant à Pierre Niney, il est délicieusement antipathique. Son charisme, son éloquence et sa force de conviction sont tels, qu’on tombe immédiatement sous son charme. C’est voulu bien sûr et c'est ça qui est le plus effrayant. Une scène emblématique de son état d'esprit, c'est lorsqu'il "achète" l'affection de sa belle-fille (il est en couple avec une femme qui a une fille) en lui offrant à elle et à toutes ses copines une place de concert d'Ariana Grande et il loue une limousine pour les y emmener. C'est un pur cynique et il pense qu'il peut tout acheter, même l'affection de sa belle-fille.
A mon grand regret, le film va parfois un peu trop loin dans le larmoyant. Frédéric Tellier rajoute beaucoup de pathos, de la dramaturgie dans l'excès et le film n'avait vraiment pas besoin de ça ...
► Afficher le texte
- JonMadlaine
- Conquérant de la lumière
- Messages : 1700
- Inscription : 22 mars 2021 13:57
Vos dernières séances [films/Animes]
Je visionne religieusement les VHS que j'ai trouvé aux poubelles l'autre jour, j'ai vu Sauvez Willy pour la première fois
Mais le mieux ce sont les petits bouts de télé enregistré plus ou moins volontairement... j'ai vu d'excellentes pubs, un docu du soir sur la police dans les années 90 (on n'est plus comme avant, jeunes et proches du peuple :violon: ), un morceaux des minikeums (période Cat's Eyes), j'étais presque en larme devant, un bout de Poucelina (si ça se trouve, c'était le jour où je l'ai vu à la télé !), un épisode de Carland Cross, série qui m'a l'air assez rare !
Là je suis devant une cassette pleine d'épisodes de Beverly Hills

Là je suis devant une cassette pleine d'épisodes de Beverly Hills

- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je viens de mater The Batman ...

Réalisé par Matt Reeves, The Batman est la dernière occurrence du chevalier noir au cinéma. La version de Matt Reeves se différencie de ses ainés, de part son atmosphère de film noir, à la fois sombre, poisseuse et désespérée. Cette ambiance lugubre est la première chose qui imprime nos rétines, avec des plans à l'esthétique ultra léchée et cette couleur rouge-orange qui convient très bien à l'atmosphère. Ce parti pris de faire un film très sombre ressort très bien à l'image, avec des plans visuels magnifiques, accompagnés d'une colorimétrie très travaillée, ainsi qu'une musique qui tient la corde avec la BO de Michael Giacchino et l'utilisation judicieuse du morceau Something in The Way de Nirvana.
The Batman bénéficie d'un casting cinq étoiles ... que dis-je, huit étoiles. Jugez plutôt, Robert Pattinson (Bruce Wayne aka Batman), Zoë Kravitz (Selina Kyle aka Catwoman), Paul Dano (Edward Nashton aka Riddler), Colin Farrell (Oz aka Le Pingouin), Jeffrey Wright (le commissaire Gordon), Andy Serkis (Alfred), mais aussi John Turturro et Peter Sarsgaard. Tous les seconds rôles sont parfaitement exploités, surtout le commissaire Gordon. A contrario, Le personnage de Bruce Wayne n'est pas trop mis en avant, mais ce qui intéresse ici Matt Reeves c'est Batman et non Bruce Wayne.
The Batman est une vraie proposition de cinéma et un film ultra référencé. Matt Reeves convoque le cinéma de deux grands réalisateurs. D'un côté vous avez Ridley Scott et Blade Runner, avec cette ambiance nocturne où il pleut tout le temps. Et puis vous avez David Fincher et Seven, avec cette enquête dans les tréfonds de la dépravation. C'est donc à la fois un film noir ou néo-noir et un thriller dans un Gotham City gangréné par le crime. Et puis comment ne pas convoquer aussi Last Days de Gust Van Sant ? Il y a un peu, voire même beaucoup de Kurt Cobain dans ce Batman qui ressemble à une rock star recluse dans son immense manoir. Matt Reeves ne s'en cache d'ailleurs pas, il a dit à maintes reprises s'être inspiré du leader de Nirvana pour façonner la personnalité de son Batman. C'est à la fois un Batman vulnérable et plein de désespoir, reclus dans son manoir, mais aussi un Batman capable d'excès de colère, de rage et de violence.
Le film possède une photographie absolument époustouflante, chaque plan est ultra soigné, avec une ambiance oppressante et anxiogène à souhait. Matt Reeves nous offre la meilleure version de Gotham au cinéma, gothique, sale et pourrie par le crime, faisant un mix entre le Gotham de Tim Burton (inspiré des comics) et celui de Christopher Nolan (plus réaliste). Gotham est ici un personnage à part entière, dégoulinant de crasse dans ses extérieures et magnifiquement gothique dans ses intérieurs. Vous n'aurez plus l'impression, comme dans les films de Christopher Nolan, que tout a été tourné à New York ou à Chicago.
Le scénario est un véritable labyrinthe qui déploie petit à petit les ramifications tentaculaires de la corruption à Gotham. Batman et le commissaire Gordon forment un duo qui fonctionne à merveille, de même que le penchant enquête, très présent dans ce Gotham poisseux à souhait. Même si certains personnages se livrent un peu trop facilement, cette enquête est tout de même très prenante. L'histoire de Selina avec le pingouin aurait pu être mieux exploitée, de même que l'attirance sexuelle entre Batman et Catwoman, mais c'est justifié. Ici Selina n'est pas encore Catwoman, elle n'est pas encore sexualisée comme dans les films de Tim Burton et de Christopher Nolan. Quant à la relation entre Alfred et Batman, elle est clairement en retrait, mais là encore c'est justifié. Batman n'a pas encore conscience de l'importance qu'a Alfred pour lui et ne le considère pas encore comme l'un des membres de sa famille et comme un père de substitution.
J'aurais quand même quelques reproches à formuler au film. Robert Pattinson fait le job dans le costume du chevalier noir, mais je l'ai trouvé un peu moins convainquant dans la peau de Bruce Wayne. Je regrette cette version "emo" de Bruce Wayne, avec ce côté lunatique et adolescent (“you’re not my father”), le eye-liner autour des yeux et cette mèche rebelle du plus mauvais effet (à mes yeux). Et puis, le film est assez avare en scènes d'actions et de ce fait presque trois heures, c'est un chouilla trop long. Hélas pour moi, j'ai un peu décroché à certains moments. La scène de course poursuite à de très bonnes idées, mais qu'est-ce que c'est brouillon et chaotique. Le manque d'action et la lenteur du film ne feront pas l'unanimité auprès des fans du Chevalier noir.
Bref, The Batman de Matt Reeves est un Batman torturé qui résout des énigmes et un film d'enquête avec une ambiance à la David Fincher. Cette approche du chevalier noir est très intéressante, mais le film manque quand même d'action, ou disons que les scènes d'actions ne marqueront pas les esprits. Robert Pattinson assure sur le plan émotionnel du personnage et ceci, plus que je ne l'espérais, mais dans l'action, c'est un peu léger, je trouve ! Mais bon, si les scènes d'actions ne sont pas mémorables, ce n'est peut-être pas entièrement sa faute. Et même si on ne peut pas vraiment comparer, Tim Burton et Christopher Nolan peuvent se rassurer, The Batman de Mat Reeves n'est pas le chef d'œuvre absolu qu'on annonçait et qui allait nous faire oublier tout ce qui a été fait auparavant.

Réalisé par Matt Reeves, The Batman est la dernière occurrence du chevalier noir au cinéma. La version de Matt Reeves se différencie de ses ainés, de part son atmosphère de film noir, à la fois sombre, poisseuse et désespérée. Cette ambiance lugubre est la première chose qui imprime nos rétines, avec des plans à l'esthétique ultra léchée et cette couleur rouge-orange qui convient très bien à l'atmosphère. Ce parti pris de faire un film très sombre ressort très bien à l'image, avec des plans visuels magnifiques, accompagnés d'une colorimétrie très travaillée, ainsi qu'une musique qui tient la corde avec la BO de Michael Giacchino et l'utilisation judicieuse du morceau Something in The Way de Nirvana.
The Batman bénéficie d'un casting cinq étoiles ... que dis-je, huit étoiles. Jugez plutôt, Robert Pattinson (Bruce Wayne aka Batman), Zoë Kravitz (Selina Kyle aka Catwoman), Paul Dano (Edward Nashton aka Riddler), Colin Farrell (Oz aka Le Pingouin), Jeffrey Wright (le commissaire Gordon), Andy Serkis (Alfred), mais aussi John Turturro et Peter Sarsgaard. Tous les seconds rôles sont parfaitement exploités, surtout le commissaire Gordon. A contrario, Le personnage de Bruce Wayne n'est pas trop mis en avant, mais ce qui intéresse ici Matt Reeves c'est Batman et non Bruce Wayne.
The Batman est une vraie proposition de cinéma et un film ultra référencé. Matt Reeves convoque le cinéma de deux grands réalisateurs. D'un côté vous avez Ridley Scott et Blade Runner, avec cette ambiance nocturne où il pleut tout le temps. Et puis vous avez David Fincher et Seven, avec cette enquête dans les tréfonds de la dépravation. C'est donc à la fois un film noir ou néo-noir et un thriller dans un Gotham City gangréné par le crime. Et puis comment ne pas convoquer aussi Last Days de Gust Van Sant ? Il y a un peu, voire même beaucoup de Kurt Cobain dans ce Batman qui ressemble à une rock star recluse dans son immense manoir. Matt Reeves ne s'en cache d'ailleurs pas, il a dit à maintes reprises s'être inspiré du leader de Nirvana pour façonner la personnalité de son Batman. C'est à la fois un Batman vulnérable et plein de désespoir, reclus dans son manoir, mais aussi un Batman capable d'excès de colère, de rage et de violence.
Le film possède une photographie absolument époustouflante, chaque plan est ultra soigné, avec une ambiance oppressante et anxiogène à souhait. Matt Reeves nous offre la meilleure version de Gotham au cinéma, gothique, sale et pourrie par le crime, faisant un mix entre le Gotham de Tim Burton (inspiré des comics) et celui de Christopher Nolan (plus réaliste). Gotham est ici un personnage à part entière, dégoulinant de crasse dans ses extérieures et magnifiquement gothique dans ses intérieurs. Vous n'aurez plus l'impression, comme dans les films de Christopher Nolan, que tout a été tourné à New York ou à Chicago.
Le scénario est un véritable labyrinthe qui déploie petit à petit les ramifications tentaculaires de la corruption à Gotham. Batman et le commissaire Gordon forment un duo qui fonctionne à merveille, de même que le penchant enquête, très présent dans ce Gotham poisseux à souhait. Même si certains personnages se livrent un peu trop facilement, cette enquête est tout de même très prenante. L'histoire de Selina avec le pingouin aurait pu être mieux exploitée, de même que l'attirance sexuelle entre Batman et Catwoman, mais c'est justifié. Ici Selina n'est pas encore Catwoman, elle n'est pas encore sexualisée comme dans les films de Tim Burton et de Christopher Nolan. Quant à la relation entre Alfred et Batman, elle est clairement en retrait, mais là encore c'est justifié. Batman n'a pas encore conscience de l'importance qu'a Alfred pour lui et ne le considère pas encore comme l'un des membres de sa famille et comme un père de substitution.
J'aurais quand même quelques reproches à formuler au film. Robert Pattinson fait le job dans le costume du chevalier noir, mais je l'ai trouvé un peu moins convainquant dans la peau de Bruce Wayne. Je regrette cette version "emo" de Bruce Wayne, avec ce côté lunatique et adolescent (“you’re not my father”), le eye-liner autour des yeux et cette mèche rebelle du plus mauvais effet (à mes yeux). Et puis, le film est assez avare en scènes d'actions et de ce fait presque trois heures, c'est un chouilla trop long. Hélas pour moi, j'ai un peu décroché à certains moments. La scène de course poursuite à de très bonnes idées, mais qu'est-ce que c'est brouillon et chaotique. Le manque d'action et la lenteur du film ne feront pas l'unanimité auprès des fans du Chevalier noir.
Bref, The Batman de Matt Reeves est un Batman torturé qui résout des énigmes et un film d'enquête avec une ambiance à la David Fincher. Cette approche du chevalier noir est très intéressante, mais le film manque quand même d'action, ou disons que les scènes d'actions ne marqueront pas les esprits. Robert Pattinson assure sur le plan émotionnel du personnage et ceci, plus que je ne l'espérais, mais dans l'action, c'est un peu léger, je trouve ! Mais bon, si les scènes d'actions ne sont pas mémorables, ce n'est peut-être pas entièrement sa faute. Et même si on ne peut pas vraiment comparer, Tim Burton et Christopher Nolan peuvent se rassurer, The Batman de Mat Reeves n'est pas le chef d'œuvre absolu qu'on annonçait et qui allait nous faire oublier tout ce qui a été fait auparavant.
- Esperluette
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 3687
- Inscription : 05 déc. 2020 08:55
- Localisation : Hérault
Vos dernières séances [films/Animes]
C'est génial ça, Retour vers le Futur !JonMadlaine a écrit : ↑01 juil. 2024 15:02Je visionne religieusement les VHS que j'ai trouvé aux poubelles l'autre jour, j'ai vu Sauvez Willy pour la première foisMais le mieux ce sont les petits bouts de télé enregistré plus ou moins volontairement... j'ai vu d'excellentes pubs, un docu du soir sur la police dans les années 90 (on n'est plus comme avant, jeunes et proches du peuple :violon: ), un morceaux des minikeums (période Cat's Eyes), j'étais presque en larme devant, un bout de Poucelina (si ça se trouve, c'était le jour où je l'ai vu à la télé !), un épisode de Carland Cross, série qui m'a l'air assez rare !
Là je suis devant une cassette pleine d'épisodes de Beverly Hills![]()
- Shovel Knight
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 3355
- Inscription : 05 déc. 2020 20:40
Vos dernières séances [films/Animes]
En effetEsperluette a écrit : ↑01 juil. 2024 18:24C'est génial ça, Retour vers le Futur !JonMadlaine a écrit : ↑01 juil. 2024 15:02Je visionne religieusement les VHS que j'ai trouvé aux poubelles l'autre jour, j'ai vu Sauvez Willy pour la première foisMais le mieux ce sont les petits bouts de télé enregistré plus ou moins volontairement... j'ai vu d'excellentes pubs, un docu du soir sur la police dans les années 90 (on n'est plus comme avant, jeunes et proches du peuple :violon: ), un morceaux des minikeums (période Cat's Eyes), j'étais presque en larme devant, un bout de Poucelina (si ça se trouve, c'était le jour où je l'ai vu à la télé !), un épisode de Carland Cross, série qui m'a l'air assez rare !
Là je suis devant une cassette pleine d'épisodes de Beverly Hills![]()

Sur twitch y'a des chaines qui diffusent de vieilles VHS :
- Y'a Laurent de chez Le jeux c'est sérieux qui regarde des heures de vieilles VHS random, par contre c'est québécois donc pas pas hyper nostalgique pour nous :
- Et y'a Gilles Stella de chez Crossed/Chroma qui diffusent ce qu'il appel des "Capsules temporelles" ou il pioches des séquences de 15 minutes de vieilles VHS :
Tu veux un coup d'pelle ?
Vos dernières séances [films/Animes]
C'est pas le mec qui chante Libre de droits ?
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
- Shovel Knight
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 3355
- Inscription : 05 déc. 2020 20:40
Vos dernières séances [films/Animes]
Si, et Cheuveux trop hauts :
► Afficher le texte

Tu veux un coup d'pelle ?
- JonMadlaine
- Conquérant de la lumière
- Messages : 1700
- Inscription : 22 mars 2021 13:57
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je viens de mater Casino Royale ...

Sorti quatre ans après Meurs un autre Jour, le dernier volet de la saga des James Bond porté par Pierce Brosnan, Casino Royale avait la lourde tâche de ressusciter une franchise alors tombée bien bas. Notre espion britannique préféré fait son grand retour, mais exit Pierce Brosnan et welcome Daniel Craig. C'est également le retour de Martin Campbell à la réalisation, après avoir réalisé Goldeneye, de loin le meilleur James Bond avec Pierce Brosnan et même l'un des meilleurs opus de toute la saga. Alors qu'en est-il de ce James Bond version 2006 ? Martin Campbell arrivera-t-il à ressusciter une franchise bien mal en point au sortir des années 90 ?
Casino Royale est un total reboot de la série et pour l'occasion, on laisse tomber les gadgets débiles, les cascades surréalistes et l'humour gras, pour laisser place à un nouveau James Bond, plus humain et plus sombre. En fait, on revient aux sources de la saga, pour coller au plus près de la vision de son créateur Ian Fleming. Et c'est peu dire que peu de gens misaient sur la réussite de cet opus, avec un acteur encore peu reconnu du grand public et qui plus est, au physique qui ne correspondait pas vraiment aux canons de la saga établis par Sean Connery. Jusqu'à présent, nous n'avions eu que des bruns aux yeux foncés, musclés et regard séducteur. Or, Daniel Craig était blond aux yeux clairs, plutôt frêle et le regard plus tourmenté.
Alors que Sean Connery, Roger Moore, George Lazenby, Timothy Dalton et Pierce Brosnan étaient des hommes séduisants, drôles et plutôt trapus, le 007 de Daniel Craig représentait une nouvelle ère, moins comique et plus axée sur l'action, comme un vrai agent du MI6. Et il faut dire qu'une fois le film sorti, Daniel Craig aura mis tout le monde dans sa poche, même les plus sceptiques. En plus d'incarner un James Bond plus réaliste et plus sensible, Daniel Craig est un 007 qui en impose. Nous avons là peut-être le meilleur interprète du personnage depuis Sean Connery, le meilleur à mes yeux parce que c'est le premier et parce que son élégance, ainsi que son charisme, sont inégalables. Oubliez le brushing de Pierce Brosnan et le sourire ravageur de Roger Moore, Daniel Craig impose sa fragilité et son côté tourmenté. Il se rapproche un peu du style de Timothy Dalton, un James Bond que j'aime beaucoup.
Dans Casino Royale, nous suivons un agent du MI6 fraîchement promu 007, qui va devoir démanteler un réseau criminel dirigé par Le Chiffre (Mads Mikkelsen). Nous changeons radicalement des opus précédents, fini les gadgets et les Bond invincibles en mode super-héros. Ici, Daniel Craig doit se débrouiller tout seul, pour l'instant, sans l'aide de Q ni de Moneypenny qui ne feront leur apparition qu'à partir du troisième opus de la saga (Skyfall). Le film s'ouvre sur une course poursuite à pied très mouvementée, qui met direct dans l'ambiance. La séquence de la grue est notamment l'une des scènes d'action les plus renversantes jamais vue dans un James Bond depuis très longtemps. Mais comme le titre du film l'indique, le scénario tourne principalement autour du casino et plus particulièrement autour du poker. James Bond va devoir affronter au poker ce fameux Le Chiffre et fera connaissance pour l'occasion de Vesper Lynd (la splendide Eva Green), l'une des James Bond girls des plus fascinantes qu'il m'ait été donné de voir dans un James Bond.
Pour ce qui est du casting, Daniel Craig impose son style et nous propose un James Bond plus réaliste, plus moderne. Dans le rôle de la James Bond girl, Eva Green est magnifique et incroyablement séduisante, mais elle n'est pas là que pour son beau visage. Elle est bien plus qu'une simple conquête pour James Bond, elle deviendra le véritable amour de 007. Dans le rôle du grand méchant de service, Mads Mikkelsen est juste excellent, avec sa tête menaçante et un œil qui pleure du sang. C'est dans ce rôle que je l'ai découvert pour la première fois et depuis je suis très fan de l'acteur (Pusher et surtout Pusher II, La Chasse et Drunk). Quant à Judi Dench, elle reprend son rôle de M, qu'elle incarnait depuis Goldeneye.
En bref, Martin Campbell nous offre un film intense et nerveux, sans se perdre dans la surenchère de cascades surréalistes à la Meurs un autre Jours (l'un des pires opus de la saga). Le scénario est captivant et les parties de poker sont là pour vous tenir en haleine. Mais il vous faudra voir Quantum of Solace (un opus pas bien fameux) pour connaître la suite de l'histoire, car oui il y aura une continuité dans les James Bond version Daniel Craig. Et bien que le film de Martin Campbell ne mise pas tout sur l'action, ça reste tout de même très spectaculaire, notamment la fameuse course poursuite de la scène d'ouverture ou encore la scène finale avec le palais qui coule à Venise. Il aura fallu tout de même attendre quatre ans, mais l'attente aura valu la peine, pour l'un des meilleurs opus de cette si grande saga.

Sorti quatre ans après Meurs un autre Jour, le dernier volet de la saga des James Bond porté par Pierce Brosnan, Casino Royale avait la lourde tâche de ressusciter une franchise alors tombée bien bas. Notre espion britannique préféré fait son grand retour, mais exit Pierce Brosnan et welcome Daniel Craig. C'est également le retour de Martin Campbell à la réalisation, après avoir réalisé Goldeneye, de loin le meilleur James Bond avec Pierce Brosnan et même l'un des meilleurs opus de toute la saga. Alors qu'en est-il de ce James Bond version 2006 ? Martin Campbell arrivera-t-il à ressusciter une franchise bien mal en point au sortir des années 90 ?
Casino Royale est un total reboot de la série et pour l'occasion, on laisse tomber les gadgets débiles, les cascades surréalistes et l'humour gras, pour laisser place à un nouveau James Bond, plus humain et plus sombre. En fait, on revient aux sources de la saga, pour coller au plus près de la vision de son créateur Ian Fleming. Et c'est peu dire que peu de gens misaient sur la réussite de cet opus, avec un acteur encore peu reconnu du grand public et qui plus est, au physique qui ne correspondait pas vraiment aux canons de la saga établis par Sean Connery. Jusqu'à présent, nous n'avions eu que des bruns aux yeux foncés, musclés et regard séducteur. Or, Daniel Craig était blond aux yeux clairs, plutôt frêle et le regard plus tourmenté.
Alors que Sean Connery, Roger Moore, George Lazenby, Timothy Dalton et Pierce Brosnan étaient des hommes séduisants, drôles et plutôt trapus, le 007 de Daniel Craig représentait une nouvelle ère, moins comique et plus axée sur l'action, comme un vrai agent du MI6. Et il faut dire qu'une fois le film sorti, Daniel Craig aura mis tout le monde dans sa poche, même les plus sceptiques. En plus d'incarner un James Bond plus réaliste et plus sensible, Daniel Craig est un 007 qui en impose. Nous avons là peut-être le meilleur interprète du personnage depuis Sean Connery, le meilleur à mes yeux parce que c'est le premier et parce que son élégance, ainsi que son charisme, sont inégalables. Oubliez le brushing de Pierce Brosnan et le sourire ravageur de Roger Moore, Daniel Craig impose sa fragilité et son côté tourmenté. Il se rapproche un peu du style de Timothy Dalton, un James Bond que j'aime beaucoup.
Dans Casino Royale, nous suivons un agent du MI6 fraîchement promu 007, qui va devoir démanteler un réseau criminel dirigé par Le Chiffre (Mads Mikkelsen). Nous changeons radicalement des opus précédents, fini les gadgets et les Bond invincibles en mode super-héros. Ici, Daniel Craig doit se débrouiller tout seul, pour l'instant, sans l'aide de Q ni de Moneypenny qui ne feront leur apparition qu'à partir du troisième opus de la saga (Skyfall). Le film s'ouvre sur une course poursuite à pied très mouvementée, qui met direct dans l'ambiance. La séquence de la grue est notamment l'une des scènes d'action les plus renversantes jamais vue dans un James Bond depuis très longtemps. Mais comme le titre du film l'indique, le scénario tourne principalement autour du casino et plus particulièrement autour du poker. James Bond va devoir affronter au poker ce fameux Le Chiffre et fera connaissance pour l'occasion de Vesper Lynd (la splendide Eva Green), l'une des James Bond girls des plus fascinantes qu'il m'ait été donné de voir dans un James Bond.
Pour ce qui est du casting, Daniel Craig impose son style et nous propose un James Bond plus réaliste, plus moderne. Dans le rôle de la James Bond girl, Eva Green est magnifique et incroyablement séduisante, mais elle n'est pas là que pour son beau visage. Elle est bien plus qu'une simple conquête pour James Bond, elle deviendra le véritable amour de 007. Dans le rôle du grand méchant de service, Mads Mikkelsen est juste excellent, avec sa tête menaçante et un œil qui pleure du sang. C'est dans ce rôle que je l'ai découvert pour la première fois et depuis je suis très fan de l'acteur (Pusher et surtout Pusher II, La Chasse et Drunk). Quant à Judi Dench, elle reprend son rôle de M, qu'elle incarnait depuis Goldeneye.
En bref, Martin Campbell nous offre un film intense et nerveux, sans se perdre dans la surenchère de cascades surréalistes à la Meurs un autre Jours (l'un des pires opus de la saga). Le scénario est captivant et les parties de poker sont là pour vous tenir en haleine. Mais il vous faudra voir Quantum of Solace (un opus pas bien fameux) pour connaître la suite de l'histoire, car oui il y aura une continuité dans les James Bond version Daniel Craig. Et bien que le film de Martin Campbell ne mise pas tout sur l'action, ça reste tout de même très spectaculaire, notamment la fameuse course poursuite de la scène d'ouverture ou encore la scène finale avec le palais qui coule à Venise. Il aura fallu tout de même attendre quatre ans, mais l'attente aura valu la peine, pour l'un des meilleurs opus de cette si grande saga.
- JonMadlaine
- Conquérant de la lumière
- Messages : 1700
- Inscription : 22 mars 2021 13:57
Vos dernières séances [films/Animes]

Sortie du jour, ceux qui ont la chance d'avoir une séance près de chez eux, n'hésitez pas à consacrer du temps à ce nouvel essai de SF à la française

Vos dernières séances [films/Animes]
Ça commence à prendre la sf en France!
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
Vos dernières séances [films/Animes]
Ah c'est le réalisateur de "j'ai perdu mon corps", il est excellent!
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
MY FEEDBACK
MES RECHERCHES
MA COLLECTION
Vos dernières séances [films/Animes]

- "Night of the Living Dead", réalisé par George Romero, sorti en 1968 -
On attaque la "Saga des zombies" de George Romero. Le début a été très compliqué, entre les acteurs qui jouent mal, l'inutilité des zombies et le montage très moyen… C'était chaud ^^ Mais plus le film avance plus il devient psychologique, et surtout, plus les situations deviennent intéressantes. Le huit clos est cool et la fin géniale. Finalement j'ai bien aimé ce premier opus.

- "Dawn of the Dead", réalisé par George Andrew Romero, sorti en 1978 -
J'ai moins apprécié que le premier à cause de certaines longueurs, je pense qu'il aurait gagné à être un poil plus court. Mais c'est un film sympa avec tout ce qu'il faut comme dénonciation, gore à tout va et psychologie dérangeante. Ca reste encore une fois de temps à autres comique dans les situations ou mal joué ^^ Et le maquillage est parfois hyper moyen mais le cœur du film n'en est pas forcément affecté donc c'est bien passé. Au pire j'ai souri, ou rigolé.

- "A Woman of Paris", réalisé par Charlie Chaplin, sorti en 1923 -
Dans la lignée de "The kid" on reste selon moi sur du bon Chaplin, celui qui fait enfin de vrais films et pas des enchaînements de gags très moyens. Content de cette direction prise par l'artiste.

- "The Gold Rush", réalisé par Charlie Chaplin, sorti en 1925 -
Mon préféré, tout simplement. Quel beau moment de cinéma ce "The Gold Rush" ! Un vrai bon film avec de l'humour, de l'émotion à en avoir les larmes aux yeux, une OST de dingue… Je me suis régalé. Et puis alors la "danse des petits pains", je connaissais pas, je me suis laissé cueillir comme un enfant : magnifique ! Il va être difficile à dépasser celui là ^^
Dernière modification par wiiwii007 le 06 juil. 2024 16:27, modifié 1 fois.
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je viens de mater Dr. No et Bons Baisers de Russie ...

Sorti en 1962 et réalisé par Terence Young, Dr. No est la toute première aventure de James Bond au cinéma. C'est aussi pour Sean Connery le film qui l'a révélé au grand public, dans un rôle iconique. Pour beaucoup, c'est encore aujourd'hui le seul, le vrai, l'unique James Bond. En tout cas, c'est pour moi le meilleur interprète de l'agent 007, mais pas mon film préféré de la saga pour autant. On a déjà tout, ou presque tout ce qui caractérisera James Bond pour les opus à venir, le Martini, le fameux pistolet, les James Bond girls, Moneypenny, M., le thème musical de John Barry et le fameux "Je m'appelle Bond, James Bond". C'est donc la première apparition de James Bond au cinéma et le mythe est déjà en marche.
La scène d'introduction met tout de suite dans l'ambiance. On nous présente James Bond avec ses mains jouant au poker, puis la caméra nous montre le costard impeccable et le visage de Sean Connery la cigarette aux lèvres, qui prononce cette phrase devenue célèbre "Je m'appelle Bond, James Bond". C'est une leçon de cinéma, ou comment rendre un personnage charismatique/iconique avant l'heure. On ne le connait pas encore, mais on sait qu'il le deviendra "une icone". C'est l'une des scènes d'introduction de personnages les plus emblématiques, à ranger au côté d'Indiana Jones dans Les Aventuriers de l'arche perdue et de L'homme à l'harmonica dans Il était une fois dans l'Ouest.
Le film démarre donc très fort, mais après ça s'essouffle un peu, je me dois de le dire. Le film est simple et clinique, peut-être un peu trop, avec un méchant Dr. No (Joseph Wiseman) qui aurait mérité d'être plus développé. Quant au scénario, il est cousu de fil blanc, mais avec tout ce qu'il faut pour en faire un bon divertissement. Il y a de l'action, de l'espionnage et de l'aventure. C'est bien rythmé, avec des rebondissements et beaucoup de situations de danger. Mis à part Q et ses gadgets, qui ne feront leur apparition qu'à partir de l'opus suivant Bons Baisers de Russie, tout est là. On peut aussi regretter l'absence de dépaysement, puisqu'on reste principalement en Jamaïque.
Quant à Sean Connery, que dire, si ce n'est qu'il est incroyablement charismatique, à la posture et au regard inoubliable et tant à l'aise dans le costume de l'agent britannique imaginé par Ian Fleming. Il campe ici un James Bond assez froid, même s'il y a ces petites pointes d'humour british. Mais c'est quand même un James Bond assez austère comparé aux suivant, surtout ceux avec Roger Moore. Et puis il y a Ursulla Andress qui est entrée dans le subconscient général, en sortant de l'eau en bikini blanc. Un film et une scène aura suffit pour qu'elle devienne l'un des principaux sex-symbols des années 1960. Ursulla Andress est une James Bond girl inoubliable et mythique, qui participe au charme de la saga, tout en accentuant le côté misogyne du personnage de James Bond.
Pour un premier opus de la saga, c'est déjà une franche réussite. Dr. No pose les bases du mythe, mais c'est un film pourra en surprendre certains. Si vous avez été biberonnés aux James Bond version Roger Moore ou Pierce Brosnan, ne vous attendez pas ici à une surenchère de gadgets, de décors luxueux et d'action. Non, ici rien de tout cela. Dr. No est un film d'espionnage assez basique, mais qui bénéficie grandement du charisme de Sean Connery et d'un personnage qu'on devine tout de suite iconique.

Second volet de la saga des James Bond, Bons Baisers de Russie est ce qui se rapproche le plus du cinéma d'Alfred Hitchcockien. C'est un pur film d'espionnage des années 60, porté par le charisme de Sean Connery dans le rôle de 007 et avec un adversaire de plus grande envergure que dans Dr. No. Terence Young est de retour derrière la caméra, mais on le sent bien plus à l'aise avec le personnage. Encore mieux monté et réalisé que le premier, Bons Baisers de Russie jouit d'une excellente réputation auprès des fans de James Bond et est souvent considéré comme le meilleur opus de la saga ... en tout cas, c'est mon James Bond préféré à moi. Goldfinger qui va suivre, finira de poser les bases de la saga pour la faire entrer définitivement dans la pop culture.
Déjà dans Dr. No le charisme de James Bond/Sean Connery était bien établi, mais là ça se confirme encore plus. Et puis si Dr. No était très efficace, Bons Baisers de Russie me semble encore plus abouti, plus ambitieux ... plus mieux, quoi ! C'est aussi un film sous haute influence, celle d'Alfred Hitchcock. On pense principalement à La Mort aux trousses avec la scène de l'hélicoptère, le train, une héroïne blonde et le thème du voyeurisme. On sent aussi que c'est un film qui en a inspiré beaucoup d'autres, comme la saga des Mission Impossible de Tom Cruise (encore cette histoire de train) et on sent les fondations du film d'espionnage avec un 007 qui voyage. Et avec en plus les écrits de Ian Fleming, c'est du pain béni pour les producteurs Harry Saltzman et Albert R. Broccoli.
Dans Bons Baisers de Russie, il y a une continuité et un fil conducteur avec le film d'avant Dr No. Cette envie de s'inscrire dans la continuité est symbolisée par l'organisation criminelle nommée Spectre, qui prend de l'ampleur ici. On est en pleine guerre froide et le film (ainsi que le roman de Ian Fleming) joue beaucoup là-dessus. Il y a de l'action, avec sans doute le meilleur combat de toute la franchise, celui avec Grant (Robert Shaw) dans l'orient express, un combat intense d'1m30, violent et chorégraphié à la perfection. Et puis, c'est un James Bond qui voyage et qui entre de plein pied dans la grande aventure.
Bons Baisers de Russie c'est aussi et surtout Tatiana, l'une des James Bond girls les plus emblématiques de la franchise, une espionne russe belle, intelligente et qui cache bien son jeu. C'est Daniela Banchi qui l'interprète et elle est magnifique. Je n'ai pas trouvé l'explication, mais toujours est-il que sa carrière commença et s'acheva avec ce film, malheureusement. Desmond Llewelyn fait sa première apparitions dans le rôle de Q, avec les premiers gadgets en option. Bernard Lee revient également dans le rôle M, toujours dans ce soucis d'installer une continuité avec l'opus précédent.
Bref, Bons Baisers de Russie est incontestablement l'un des meilleurs opus de la saga. Le scénario est très efficace, avec un véritable jeu du chat et de la souris et avec en prime l'une des plus charmantes James Bond girl. Sean Connery est toujours aussi charismatique dans la peau de James Bond et le film installe les derniers codes de la saga. Bons Baisers de Russie est la quintessence de tout ce que devrait être un bon James Bond, à savoir de l'aventure, du dépaysement, de l'humour subtil, des méchants coriaces et retords et une sublime James Bond girl.

Sorti en 1962 et réalisé par Terence Young, Dr. No est la toute première aventure de James Bond au cinéma. C'est aussi pour Sean Connery le film qui l'a révélé au grand public, dans un rôle iconique. Pour beaucoup, c'est encore aujourd'hui le seul, le vrai, l'unique James Bond. En tout cas, c'est pour moi le meilleur interprète de l'agent 007, mais pas mon film préféré de la saga pour autant. On a déjà tout, ou presque tout ce qui caractérisera James Bond pour les opus à venir, le Martini, le fameux pistolet, les James Bond girls, Moneypenny, M., le thème musical de John Barry et le fameux "Je m'appelle Bond, James Bond". C'est donc la première apparition de James Bond au cinéma et le mythe est déjà en marche.
La scène d'introduction met tout de suite dans l'ambiance. On nous présente James Bond avec ses mains jouant au poker, puis la caméra nous montre le costard impeccable et le visage de Sean Connery la cigarette aux lèvres, qui prononce cette phrase devenue célèbre "Je m'appelle Bond, James Bond". C'est une leçon de cinéma, ou comment rendre un personnage charismatique/iconique avant l'heure. On ne le connait pas encore, mais on sait qu'il le deviendra "une icone". C'est l'une des scènes d'introduction de personnages les plus emblématiques, à ranger au côté d'Indiana Jones dans Les Aventuriers de l'arche perdue et de L'homme à l'harmonica dans Il était une fois dans l'Ouest.
Le film démarre donc très fort, mais après ça s'essouffle un peu, je me dois de le dire. Le film est simple et clinique, peut-être un peu trop, avec un méchant Dr. No (Joseph Wiseman) qui aurait mérité d'être plus développé. Quant au scénario, il est cousu de fil blanc, mais avec tout ce qu'il faut pour en faire un bon divertissement. Il y a de l'action, de l'espionnage et de l'aventure. C'est bien rythmé, avec des rebondissements et beaucoup de situations de danger. Mis à part Q et ses gadgets, qui ne feront leur apparition qu'à partir de l'opus suivant Bons Baisers de Russie, tout est là. On peut aussi regretter l'absence de dépaysement, puisqu'on reste principalement en Jamaïque.
Quant à Sean Connery, que dire, si ce n'est qu'il est incroyablement charismatique, à la posture et au regard inoubliable et tant à l'aise dans le costume de l'agent britannique imaginé par Ian Fleming. Il campe ici un James Bond assez froid, même s'il y a ces petites pointes d'humour british. Mais c'est quand même un James Bond assez austère comparé aux suivant, surtout ceux avec Roger Moore. Et puis il y a Ursulla Andress qui est entrée dans le subconscient général, en sortant de l'eau en bikini blanc. Un film et une scène aura suffit pour qu'elle devienne l'un des principaux sex-symbols des années 1960. Ursulla Andress est une James Bond girl inoubliable et mythique, qui participe au charme de la saga, tout en accentuant le côté misogyne du personnage de James Bond.
Pour un premier opus de la saga, c'est déjà une franche réussite. Dr. No pose les bases du mythe, mais c'est un film pourra en surprendre certains. Si vous avez été biberonnés aux James Bond version Roger Moore ou Pierce Brosnan, ne vous attendez pas ici à une surenchère de gadgets, de décors luxueux et d'action. Non, ici rien de tout cela. Dr. No est un film d'espionnage assez basique, mais qui bénéficie grandement du charisme de Sean Connery et d'un personnage qu'on devine tout de suite iconique.

Second volet de la saga des James Bond, Bons Baisers de Russie est ce qui se rapproche le plus du cinéma d'Alfred Hitchcockien. C'est un pur film d'espionnage des années 60, porté par le charisme de Sean Connery dans le rôle de 007 et avec un adversaire de plus grande envergure que dans Dr. No. Terence Young est de retour derrière la caméra, mais on le sent bien plus à l'aise avec le personnage. Encore mieux monté et réalisé que le premier, Bons Baisers de Russie jouit d'une excellente réputation auprès des fans de James Bond et est souvent considéré comme le meilleur opus de la saga ... en tout cas, c'est mon James Bond préféré à moi. Goldfinger qui va suivre, finira de poser les bases de la saga pour la faire entrer définitivement dans la pop culture.
Déjà dans Dr. No le charisme de James Bond/Sean Connery était bien établi, mais là ça se confirme encore plus. Et puis si Dr. No était très efficace, Bons Baisers de Russie me semble encore plus abouti, plus ambitieux ... plus mieux, quoi ! C'est aussi un film sous haute influence, celle d'Alfred Hitchcock. On pense principalement à La Mort aux trousses avec la scène de l'hélicoptère, le train, une héroïne blonde et le thème du voyeurisme. On sent aussi que c'est un film qui en a inspiré beaucoup d'autres, comme la saga des Mission Impossible de Tom Cruise (encore cette histoire de train) et on sent les fondations du film d'espionnage avec un 007 qui voyage. Et avec en plus les écrits de Ian Fleming, c'est du pain béni pour les producteurs Harry Saltzman et Albert R. Broccoli.
Dans Bons Baisers de Russie, il y a une continuité et un fil conducteur avec le film d'avant Dr No. Cette envie de s'inscrire dans la continuité est symbolisée par l'organisation criminelle nommée Spectre, qui prend de l'ampleur ici. On est en pleine guerre froide et le film (ainsi que le roman de Ian Fleming) joue beaucoup là-dessus. Il y a de l'action, avec sans doute le meilleur combat de toute la franchise, celui avec Grant (Robert Shaw) dans l'orient express, un combat intense d'1m30, violent et chorégraphié à la perfection. Et puis, c'est un James Bond qui voyage et qui entre de plein pied dans la grande aventure.
Bons Baisers de Russie c'est aussi et surtout Tatiana, l'une des James Bond girls les plus emblématiques de la franchise, une espionne russe belle, intelligente et qui cache bien son jeu. C'est Daniela Banchi qui l'interprète et elle est magnifique. Je n'ai pas trouvé l'explication, mais toujours est-il que sa carrière commença et s'acheva avec ce film, malheureusement. Desmond Llewelyn fait sa première apparitions dans le rôle de Q, avec les premiers gadgets en option. Bernard Lee revient également dans le rôle M, toujours dans ce soucis d'installer une continuité avec l'opus précédent.
Bref, Bons Baisers de Russie est incontestablement l'un des meilleurs opus de la saga. Le scénario est très efficace, avec un véritable jeu du chat et de la souris et avec en prime l'une des plus charmantes James Bond girl. Sean Connery est toujours aussi charismatique dans la peau de James Bond et le film installe les derniers codes de la saga. Bons Baisers de Russie est la quintessence de tout ce que devrait être un bon James Bond, à savoir de l'aventure, du dépaysement, de l'humour subtil, des méchants coriaces et retords et une sublime James Bond girl.
Vos dernières séances [films/Animes]
Ouh ça fait bien 10 ans que je les ait pas vu. J'adore les épisodes avec Sean Connery. J'ai plus de mal avec ceux avec Roger Moore.
Concernant Daniela Banchi, elle a pas eu un grand succès ensuite, mais elle a tourné jusqu'en 1968 (et elle avait un peu tourné avant, même si elle était surtout un mannequin et une miss). Elle a arrêté quand elle s'est mariée (ce qui est pas totalement incompréhensible, une grande carriere d'actrice, c'est quand même pas facile à concilier avec une relation stable).
Concernant Daniela Banchi, elle a pas eu un grand succès ensuite, mais elle a tourné jusqu'en 1968 (et elle avait un peu tourné avant, même si elle était surtout un mannequin et une miss). Elle a arrêté quand elle s'est mariée (ce qui est pas totalement incompréhensible, une grande carriere d'actrice, c'est quand même pas facile à concilier avec une relation stable).
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
PareilAntarka a écrit :Ouh ça fait bien 10 ans que je les ait pas vu. J'adore les épisodes avec Sean Connery. J'ai plus de mal avec ceux avec Roger Moore.

Merci pour l'infoAntarka a écrit :Concernant Daniela Banchi, elle a pas eu un grand succès ensuite, mais elle a tourné jusqu'en 1968 (et elle avait un peu tourné avant, même si elle était surtout un mannequin et une miss). Elle a arrêté quand elle s'est mariée (ce qui est pas totalement incompréhensible, une grande carriere d'actrice, c'est quand même pas facile à concilier avec une relation stable).

Vos dernières séances [films/Animes]
Oh bah j'ai juste regardé sur sa page Wikipédia en fait.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Daniela_Bianchi
Dauphine de miss Univers quand même la nana.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Daniela_Bianchi
Dauphine de miss Univers quand même la nana.
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
- Messages : 2397
- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
Vos dernières séances [films/Animes]
Je suis allé voir Vice-Versa 2 ...

Sorti neuf ans après le premier film, Vice-Versa 2 suscitait beaucoup d'enthousiasme et d'attente et ceci pour plusieurs raisons. Premièrement, Vice-Versa premier du nom était une merveille d'inventivité, un film drôle et émouvant. A mes yeux, c'est le meilleur film d'animation made in Pixar, d'où les attentes des fans du premier film lorsqu'une suite a été annoncée. Deuxièmement, la firme à la lampe a perdu de sa superbe ces dernières années et ils n'ont plus le droit à l'erreur.
Riley fête ses 13 ans et est à l'aube de la puberté. Aux cinq émotions de base (Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur) se rajoutent quatre nouvelle émotions, Ennuie, Embarras, Envie et surtout Anxiété qui trépigne dans tous les sens. C'est l'anxiété qui dicte les émotions et la vie de Riley, ce qui lui mène à la catastrophe. Il y a même une onzième émotion qui pointe le bout de son nez, c'est la mamie Nostalgie ... mais non, finalement ce n'est pas encore son heure. On la verra dans Vice-Versa 10, quand Riley aura trente ans de plus. Mais tout ça, ça fait quand même beaucoup de personnages et mis à part Anxiété, ils sont tous sous-exploités, malheureusement !
Vice-Versa 2 n'exploite pas suffisamment son sujet. Le scénario dans l'univers des émotions est beaucoup, mais alors beaucoup trop similaire au premier film. Les cinq émotions de base, découvertes dans le premier film, sont envoyées dans les fins fonds du cerveau de Riley et doivent rejoindre le cortex cérébral pour "sauver" Riley en ramenant un McGuffin hyper important. Remplacez le duo Joie-Tristesse qui doivent sauver Riley des griffes de Colère, Dégout et Peur (à l'insu de leur plein gré), par toutes les émotions originales qui doivent sauver Riley des griffes d'Anxiété et de ses acolytes (une nouvelle fois, à l'insu de leur plein gré).
Comme dans le premier Vice-Versa, on alterne entre deux univers (d'où le titre du filme, Vice-Versa) qui interagissent l'une sur l'autre, c'est le concept du film. Dans le monde des humains on suit la vraie vie de Riley dans son quotidien, tandis que dans le monde des émotions on suit les émotions de Riley dans son cerveau. Dans Vice-Versa 2, la moitié du film est donc un simple copier-coller du premier. Comment comprendre alors qu’en lieu et place de l’aventure promise, on nous sort ce gloubi-boulga de scènes s'enchainent sans queue ni tête ? L'aventure proposée est très mal racontée et le montage-découpage du film est très mal foutu. On passe d'un monde à l'autre sans réelle logique, ça manque de clarté conceptuelle et de cohérence.
Les nouveaux concepts sont vite expédiés et pour tout dire, de toute façon ils n'étaient pas très intéressants. Par exemple, dans le monde des émotions, on découvre la zone des souvenirs cachés ou enfouis (honteux, quoi !) avec trois personnages qui vont être à peine esquissés. On a le personnage de jeux vidéos/beau gosse avec le design qui va bien avec, mais qui ne sert à rien. On a le personnage de dessin animé en 2D et son sidekick comique la banana-outils qui nous irrite plus qu'autre chose. Et puis, nous avons le personnage du "dark secret" (un sombre secret), un sombre personnage qui se cache sous sa capuche. Le film ne sait pas quoi en faire, si ce n'est au moment de la scène post générique qui, je vous préviens, est très malaisante.
Dans le monde de la vraie vie de Riley, on ne rencontre que des personnages totalement clichés. Tout est polissé, c'est le monde du "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentils". Et puis où sont passé les parents de Riley, qui étaient si attachants dans le premier ? Ils sont complètement mis dans cette suite. Le film nous vend une crise d'adolescence et le passage de la puberté, mais il n'exploite en rien le concept qu'il vend ... à ce niveau là, c'est quasiment de la publicité mensongère. Le stage de stage de hockey sur glace ne sert à rien, c'es juste exploité comme une épreuve sportive. Alorsque moi, quand je pense adolescence, , je pense aux premiers flirts, premières dragues, découverte de son orientation sexuelle, découverte de son corps, accepter sa personne, dépression, forte émotions, émancipations avec ses parents, manque de confiance en soit ... mais ici, rien de tout ça !
Cette suite est donc en conduite automatique, on reprend l'univers du premier (la quartier cérébral, les îles, la zone de souvenirs et l'imaginaire) sans rien apporter de plus. L'effet de surprise a disparu et plus grave encore, les émotions ont disparu. Autant le premier était émouvant (l'ami imaginaire), autant Vice-Versa 2 est juste un film pop-corn. Et puis, tout comme le premier film, Vice-Versa 2 fait un "vice-versa" entre l'univers des émotions et la vraie de Riley. La vraie de Riley justement, est remplie de clichés, tandis que du côté des émotions c'est le grand bazar. De mon point de vue, il y a un gros problème au niveau de l'écriture, trop de personnages, des enjeux qui ont du mal à me passionner et un gros manque d'implication émotionnel me concernant.
J'avais adoré le premier film que je trouve très touchant et surtout au concept très original et bien trouvé. Le second film perd vraiment en amour, en âme et en humanité. C'est un reboot du premier, beaucoup trop rapide, qui use des mêmes "formes" que son prédécesseur, sans véritablement les comprendre ou les utiliser pour raconter quelque chose d'intéressant. L'immense force du premier film était dû en partie à l'effet de surprise. Cette fois on revoit un univers connu et donc de ce fait, en terme de sensations, il ne peut se positionner qu'en dessous. Une fois qu'on a admis cela, ce nouvel opus reste amusant. Alors certes, ça va trop vite, les nouvelles émotions jouent les faire-valoir et ne sont là que pour amuser la galerie.
Bref, j'ai trouvé le film très mal développé, inintéressant au possible dans les phases avec Riley dans la vraie vie. J'ai juste l'impression d'avoir vu un copier-coller du premier film, mais en moins bien (moins impactant émotionnellement, surtout). Je ne comprend pas pourquoi ils ont attendus neuf ans pour nous sortir ça ?! Le départ de Pete Docter à la réalisation n'a pas aidé non plus ... (5.5/10)

Sorti neuf ans après le premier film, Vice-Versa 2 suscitait beaucoup d'enthousiasme et d'attente et ceci pour plusieurs raisons. Premièrement, Vice-Versa premier du nom était une merveille d'inventivité, un film drôle et émouvant. A mes yeux, c'est le meilleur film d'animation made in Pixar, d'où les attentes des fans du premier film lorsqu'une suite a été annoncée. Deuxièmement, la firme à la lampe a perdu de sa superbe ces dernières années et ils n'ont plus le droit à l'erreur.
Riley fête ses 13 ans et est à l'aube de la puberté. Aux cinq émotions de base (Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur) se rajoutent quatre nouvelle émotions, Ennuie, Embarras, Envie et surtout Anxiété qui trépigne dans tous les sens. C'est l'anxiété qui dicte les émotions et la vie de Riley, ce qui lui mène à la catastrophe. Il y a même une onzième émotion qui pointe le bout de son nez, c'est la mamie Nostalgie ... mais non, finalement ce n'est pas encore son heure. On la verra dans Vice-Versa 10, quand Riley aura trente ans de plus. Mais tout ça, ça fait quand même beaucoup de personnages et mis à part Anxiété, ils sont tous sous-exploités, malheureusement !
Vice-Versa 2 n'exploite pas suffisamment son sujet. Le scénario dans l'univers des émotions est beaucoup, mais alors beaucoup trop similaire au premier film. Les cinq émotions de base, découvertes dans le premier film, sont envoyées dans les fins fonds du cerveau de Riley et doivent rejoindre le cortex cérébral pour "sauver" Riley en ramenant un McGuffin hyper important. Remplacez le duo Joie-Tristesse qui doivent sauver Riley des griffes de Colère, Dégout et Peur (à l'insu de leur plein gré), par toutes les émotions originales qui doivent sauver Riley des griffes d'Anxiété et de ses acolytes (une nouvelle fois, à l'insu de leur plein gré).
Comme dans le premier Vice-Versa, on alterne entre deux univers (d'où le titre du filme, Vice-Versa) qui interagissent l'une sur l'autre, c'est le concept du film. Dans le monde des humains on suit la vraie vie de Riley dans son quotidien, tandis que dans le monde des émotions on suit les émotions de Riley dans son cerveau. Dans Vice-Versa 2, la moitié du film est donc un simple copier-coller du premier. Comment comprendre alors qu’en lieu et place de l’aventure promise, on nous sort ce gloubi-boulga de scènes s'enchainent sans queue ni tête ? L'aventure proposée est très mal racontée et le montage-découpage du film est très mal foutu. On passe d'un monde à l'autre sans réelle logique, ça manque de clarté conceptuelle et de cohérence.
Les nouveaux concepts sont vite expédiés et pour tout dire, de toute façon ils n'étaient pas très intéressants. Par exemple, dans le monde des émotions, on découvre la zone des souvenirs cachés ou enfouis (honteux, quoi !) avec trois personnages qui vont être à peine esquissés. On a le personnage de jeux vidéos/beau gosse avec le design qui va bien avec, mais qui ne sert à rien. On a le personnage de dessin animé en 2D et son sidekick comique la banana-outils qui nous irrite plus qu'autre chose. Et puis, nous avons le personnage du "dark secret" (un sombre secret), un sombre personnage qui se cache sous sa capuche. Le film ne sait pas quoi en faire, si ce n'est au moment de la scène post générique qui, je vous préviens, est très malaisante.
Dans le monde de la vraie vie de Riley, on ne rencontre que des personnages totalement clichés. Tout est polissé, c'est le monde du "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentils". Et puis où sont passé les parents de Riley, qui étaient si attachants dans le premier ? Ils sont complètement mis dans cette suite. Le film nous vend une crise d'adolescence et le passage de la puberté, mais il n'exploite en rien le concept qu'il vend ... à ce niveau là, c'est quasiment de la publicité mensongère. Le stage de stage de hockey sur glace ne sert à rien, c'es juste exploité comme une épreuve sportive. Alorsque moi, quand je pense adolescence, , je pense aux premiers flirts, premières dragues, découverte de son orientation sexuelle, découverte de son corps, accepter sa personne, dépression, forte émotions, émancipations avec ses parents, manque de confiance en soit ... mais ici, rien de tout ça !
Cette suite est donc en conduite automatique, on reprend l'univers du premier (la quartier cérébral, les îles, la zone de souvenirs et l'imaginaire) sans rien apporter de plus. L'effet de surprise a disparu et plus grave encore, les émotions ont disparu. Autant le premier était émouvant (l'ami imaginaire), autant Vice-Versa 2 est juste un film pop-corn. Et puis, tout comme le premier film, Vice-Versa 2 fait un "vice-versa" entre l'univers des émotions et la vraie de Riley. La vraie de Riley justement, est remplie de clichés, tandis que du côté des émotions c'est le grand bazar. De mon point de vue, il y a un gros problème au niveau de l'écriture, trop de personnages, des enjeux qui ont du mal à me passionner et un gros manque d'implication émotionnel me concernant.
J'avais adoré le premier film que je trouve très touchant et surtout au concept très original et bien trouvé. Le second film perd vraiment en amour, en âme et en humanité. C'est un reboot du premier, beaucoup trop rapide, qui use des mêmes "formes" que son prédécesseur, sans véritablement les comprendre ou les utiliser pour raconter quelque chose d'intéressant. L'immense force du premier film était dû en partie à l'effet de surprise. Cette fois on revoit un univers connu et donc de ce fait, en terme de sensations, il ne peut se positionner qu'en dessous. Une fois qu'on a admis cela, ce nouvel opus reste amusant. Alors certes, ça va trop vite, les nouvelles émotions jouent les faire-valoir et ne sont là que pour amuser la galerie.
Bref, j'ai trouvé le film très mal développé, inintéressant au possible dans les phases avec Riley dans la vraie vie. J'ai juste l'impression d'avoir vu un copier-coller du premier film, mais en moins bien (moins impactant émotionnellement, surtout). Je ne comprend pas pourquoi ils ont attendus neuf ans pour nous sortir ça ?! Le départ de Pete Docter à la réalisation n'a pas aidé non plus ... (5.5/10)