Vos dernières séances [films/Animes]
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- "The ring", réalisé par Hideo Nakata, sorti en 1998 -
L'ado voulait voir un film... C'est tombé sur The ring. Un film que j'ai vu il y a tellement longtemps que j'en avais presque tout oublié. Une bonne occasion de me faire un avis neuf sur ce film.
Et donc… C'était sympa. Je ne peux pas dire que j'ai été transporté, mais ça va, je n'ai pas l'impression d'avoir perdu mon temps. Bon c'est un film rempli de "rien" quand même ^^ Avec pas mal de place laissé à l'ambiance. J'aime bien, mais faut qu'elle soit au top du top, et là je l'ai juste trouvé sympa. Quelques réactions chelous également m'ont un peu sorti du truc. M'enfin, maintenant je sais ce que je pense de ce film.
Ma copine et son fils, pareil apparemment. Bien sans plus.
- "Spiral : From The Book of Saw", réalisé par Darren Lynn Bousman, sorti en 2021 -
On suit le même délire que le précédent, c'est à dire une enquête bien plus présente pour des scènes gores bien moins violentes (un peu plus que le précédent tout de même). On tombe presque dans du Seven sans les bons acteurs, ni la bonne écriture, et plus de gore… Donc toujours un peu trop orienté cliché de l'enquête américaine, avec le coupable que tu trouves dès le début du film, mais un final qui reste sympathique tout de même.
Donc mouai... On perd un peu l'ambiance Saw... En plus ya plus John Kramer… Et ça c'est compliqué.
Dernière modification par wiiwii007 le 11 déc. 2023 19:04, modifié 1 fois.
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Putain... The ring pour moi c'est une réf absolue dans le genre. Tout est parfait, l'écriture, la réalisation, l'ambiance, les acteurs, la musique. Pareil pour le 2.
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
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c'est un super film en effet, qui m'avait pas mal foutu les jetons de par son ambiance, chose que peu de films d'horreur réussissent à faire selon moi.
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Côté "foutage de jeton", chez moi ça n'a pas fonctionné. Aucun flippe de rien. L'ado rien du tout, ma copine non plus. Après c'est personnel, je peux flipper pour bien d'autres choses, mais là c'est pas ça qui marche sur moi. L'ambiance ne m'a pas envoutée et les scènes de "peur visuelles" t'en as que 2 dans le film.
Je trouve l'exorciste bien mieux écrit, rythmé, et flippant.
Je trouve l'exorciste bien mieux écrit, rythmé, et flippant.
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Sympathy for the devil avec Nicolas Cage et Joel Kinnaman. Franchement, c'est pas pourri, et ça fait une éternité que j'avais pas vu un film potable avec Nicolas Cage. Cage fait du Cage, mais il le fait bien, depuis longtemps où il nous avait habitué à des films vraiment merdiques.
Et j'aime beaucoup Kinnaman que j'ai découvert dans For all mankind récemment.
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- lessthantod
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J'ai rematé Astérix Le Domaine des Dieux et Le Secret de la potion magique ...
Astérix Le Domaine des Dieux est un film d'animation bien dans l'esprit de ses deux illustres auteurs, René Goscinny et Albert Uderzo. Les dialogues sont percutants et on rit beaucoup ... malgré quelques longueurs. Quant à Alexandre Astier, à qui on a confié l'adaptation pour le grand écran, il prend très peu de risques et reste très fidèle à la bande dessinée ... ça manque un peu de mordant, quoi !
Les voix collent parfaitement aux personnages et pour Astérix c'est toujours Roger Carel qui lui prête sa voix. Tous les autres comédiens/doubleurs ont fait un super boulot, mais c'est vraiment Roger Carrel qui remporte l'adhésion. C'est incroyable de constater à quel point entendre cette voix nous fait directement retomber en enfance !
Ensuite, l'animation est très fluide et léchée et surtout, le passage à la 3D est très fidèle avec le trait des personnages de la bande dessinée. J'ai aussi beaucoup aimé le message du film, cette parabole sur le modernisme et l'urbanisation galopante qui dans le fond est la condamnation à mort des petits villages.
L'univers d'Alexandre Astier se marie parfaitement bien avec Astérix, les fans de la bande dessinée et de Kaamelott y trouveront tous leur compte ... même si on aurait aimé un peu plus de folie !
Je dois dire que j'ai un peu moins apprécié ce second film d'Asterix Le Secret de la potion magique réalisé et scénarisé par le duo Louis Clichy et Alexandre Astier. Et si j'ai préféré le premier film au second, c'est probablement parce qu'avec Le Domaine des Dieux, le matériau de base (la bande dessinée scénarisée par René Goscinny et dessiné par Albert Uderzo) était suffisamment solide pour que les deux réalisateurs puissent laisser libre cours à leur créativité (sur la forme), tout en respectant l'histoire (sur le fond). Avec Le Secret de la potion magique, on change de formule, on part de rien pour tenter de reproduire l'ambiance d'un univers déjà très bien ancré dans la mémoire collective. C'est peut-être contradictoire, mais on sent moins de liberté dans la création, peut-être dû à la pression qui pèse sur les épaules d'Alexandre Astier pour respect le matériau de base et pour faire aussi bien que ses deux illustres auteurs de BD.
Le Secret de la potion magique n'est donc pas une énième adaptation de l'un des albums d'Asterix, cette fois-ci c'est une histoire totalement originale. Comparé au premier Astérix, l'animation gagne également en qualité et en créativité, parce que sûrement un meilleur budget et bien sûr parce que plus de liberté pour les deux réalisateurs. Par contre, le scénario original de Louis Clichy et Alexandre Astier n'est pas à la hauteur de l'originalité du Domaine des Dieux et des autres albums scénarisés par René Goscinny. Il manque ce petit quelque chose d'exaltant qu'on retrouve dans les albums d'Asterix ou dans Kaamelott dont je suis très fan. J'ai l'impression qu'on est ici entre les deux, le cul assis entre deux chaises. On retrouve des éléments d'Astérix, mais pas suffisamment à mon goût. On retrouve des éléments de Kaamelott, mais pas suffisamment à mon goût non plus. Alexandre Astier a du mal à se lâcher et du coup, le film n'a pas une identité aussi forte que le premier Astérix.
Le Secret de la potion magique est un film d'animation beau, divertissant et drôle, mais qui tourne parfois un peu à vide, à cause d'un scénario pas suffisamment solide. J'ai également quelques réserves sur le méchant principal. Non pas qu'il soit mal écrit, au contraire, mais je note plusieurs incohérences entre son discours et dans ses actes. Son vécu passé, brièvement raconté dans le film, ne justifie pas du tout à mon sens le fait qu'il soit devenu à ce point fou et rongé par le désir de vengeance. Il parait qu'un film n'est jamais aussi bon que son méchant et pour le coup, ce méchant n'est vraiment pas à la hauteur. C'est d'ailleurs la force du Astérix d'Alain Chabat dont le méchant est absolument excellent, comme d'ailleurs tous les personnages secondaires. Astérix et Obélix sont les personnages principaux, mais les personnages les plus drôles des albums sont bien les personnages secondaires. Or, là dans Le Secret de la potion magique, les personnages secondaires ne sont pas aussi drôles que je l'espérais.
Mais attention, Le Secret de la potion magique est vraiment un très bon divertissement et un très bon film d'animation et je ne regrette absolument pas de l'avoir vu. Je regrette juste la tendance qui se confirme, que l'on abandonne de plus en plus l'animation traditionnelle en 2D ou d'autres alternatives comme le stop-motion, au profit de la 3D pure ou du cel shading (ce n'est pas non plus ce que je préfère). Mais bon, la 3D c'est dans l'ère du temps (les goûts changent) et il faut dire aussi que c'est plus économique que l'animation traditionnelle, malheureusement !
Astérix Le Domaine des Dieux est un film d'animation bien dans l'esprit de ses deux illustres auteurs, René Goscinny et Albert Uderzo. Les dialogues sont percutants et on rit beaucoup ... malgré quelques longueurs. Quant à Alexandre Astier, à qui on a confié l'adaptation pour le grand écran, il prend très peu de risques et reste très fidèle à la bande dessinée ... ça manque un peu de mordant, quoi !
Les voix collent parfaitement aux personnages et pour Astérix c'est toujours Roger Carel qui lui prête sa voix. Tous les autres comédiens/doubleurs ont fait un super boulot, mais c'est vraiment Roger Carrel qui remporte l'adhésion. C'est incroyable de constater à quel point entendre cette voix nous fait directement retomber en enfance !
Ensuite, l'animation est très fluide et léchée et surtout, le passage à la 3D est très fidèle avec le trait des personnages de la bande dessinée. J'ai aussi beaucoup aimé le message du film, cette parabole sur le modernisme et l'urbanisation galopante qui dans le fond est la condamnation à mort des petits villages.
L'univers d'Alexandre Astier se marie parfaitement bien avec Astérix, les fans de la bande dessinée et de Kaamelott y trouveront tous leur compte ... même si on aurait aimé un peu plus de folie !
Je dois dire que j'ai un peu moins apprécié ce second film d'Asterix Le Secret de la potion magique réalisé et scénarisé par le duo Louis Clichy et Alexandre Astier. Et si j'ai préféré le premier film au second, c'est probablement parce qu'avec Le Domaine des Dieux, le matériau de base (la bande dessinée scénarisée par René Goscinny et dessiné par Albert Uderzo) était suffisamment solide pour que les deux réalisateurs puissent laisser libre cours à leur créativité (sur la forme), tout en respectant l'histoire (sur le fond). Avec Le Secret de la potion magique, on change de formule, on part de rien pour tenter de reproduire l'ambiance d'un univers déjà très bien ancré dans la mémoire collective. C'est peut-être contradictoire, mais on sent moins de liberté dans la création, peut-être dû à la pression qui pèse sur les épaules d'Alexandre Astier pour respect le matériau de base et pour faire aussi bien que ses deux illustres auteurs de BD.
Le Secret de la potion magique n'est donc pas une énième adaptation de l'un des albums d'Asterix, cette fois-ci c'est une histoire totalement originale. Comparé au premier Astérix, l'animation gagne également en qualité et en créativité, parce que sûrement un meilleur budget et bien sûr parce que plus de liberté pour les deux réalisateurs. Par contre, le scénario original de Louis Clichy et Alexandre Astier n'est pas à la hauteur de l'originalité du Domaine des Dieux et des autres albums scénarisés par René Goscinny. Il manque ce petit quelque chose d'exaltant qu'on retrouve dans les albums d'Asterix ou dans Kaamelott dont je suis très fan. J'ai l'impression qu'on est ici entre les deux, le cul assis entre deux chaises. On retrouve des éléments d'Astérix, mais pas suffisamment à mon goût. On retrouve des éléments de Kaamelott, mais pas suffisamment à mon goût non plus. Alexandre Astier a du mal à se lâcher et du coup, le film n'a pas une identité aussi forte que le premier Astérix.
Le Secret de la potion magique est un film d'animation beau, divertissant et drôle, mais qui tourne parfois un peu à vide, à cause d'un scénario pas suffisamment solide. J'ai également quelques réserves sur le méchant principal. Non pas qu'il soit mal écrit, au contraire, mais je note plusieurs incohérences entre son discours et dans ses actes. Son vécu passé, brièvement raconté dans le film, ne justifie pas du tout à mon sens le fait qu'il soit devenu à ce point fou et rongé par le désir de vengeance. Il parait qu'un film n'est jamais aussi bon que son méchant et pour le coup, ce méchant n'est vraiment pas à la hauteur. C'est d'ailleurs la force du Astérix d'Alain Chabat dont le méchant est absolument excellent, comme d'ailleurs tous les personnages secondaires. Astérix et Obélix sont les personnages principaux, mais les personnages les plus drôles des albums sont bien les personnages secondaires. Or, là dans Le Secret de la potion magique, les personnages secondaires ne sont pas aussi drôles que je l'espérais.
Mais attention, Le Secret de la potion magique est vraiment un très bon divertissement et un très bon film d'animation et je ne regrette absolument pas de l'avoir vu. Je regrette juste la tendance qui se confirme, que l'on abandonne de plus en plus l'animation traditionnelle en 2D ou d'autres alternatives comme le stop-motion, au profit de la 3D pure ou du cel shading (ce n'est pas non plus ce que je préfère). Mais bon, la 3D c'est dans l'ère du temps (les goûts changent) et il faut dire aussi que c'est plus économique que l'animation traditionnelle, malheureusement !
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Ils sont bien les DA Astérix. Je les aime tous ^^
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- "Candyman", réalisé par Bernard Rose, sorti en 1992 -
Tous les Saw (sauf le dernier encore tout frais) check ! On part donc sur une nouvelle licence "horreur" : Candyman... Que je ne connais absolument pas. Découverte totale ! Et ben c'était bien sympa ce premier film. Les acteurs sont pas mauvais, c'était assez surprenant pour un film de ce genre. J'ai toujours du mal ^^ Bonne ambiance, un poil trop de jump scare à mon gout, mais le tout fonctionne bien. Puis chui plutôt client des films qui montre une dégradation psycho d'un personnage. Après, il y a quelques passages que j'ai trouvé incohérents, ou alors que je n'ai pas bien compris. Il faudrait que je le revois pour comprendre un peu mieux les motivations du mec (pas les crimes, le fait de ne pas forcément tuer l'héroïne).
Impatient de voir le 2 quand même.
Ma copine a aimé également.
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- "Candyman", réalisé par Bernard Rose, sorti en 1992 -
Tous les Saw (sauf le dernier encore tout frais) check ! On part donc sur une nouvelle licence "horreur" : Candyman... Que je ne connais absolument pas. Découverte totale ! Et ben c'était bien sympa ce premier film. Les acteurs sont pas mauvais, c'était assez surprenant pour un film de ce genre. J'ai toujours du mal ^^ Bonne ambiance, un poil trop de jump scare à mon gout, mais le tout fonctionne bien. Puis chui plutôt client des films qui montre une dégradation psycho d'un personnage. Après, il y a quelques passages que j'ai trouvé incohérents, ou alors que je n'ai pas bien compris. Il faudrait que je le revois pour comprendre un peu mieux les motivations du mec (pas les crimes, le fait de ne pas forcément tuer l'héroïne).
Impatient de voir le 2 quand même.
Ma copine a aimé également.
Dernière modification par wiiwii007 le 12 déc. 2023 18:56, modifié 1 fois.
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Le dernier Saw est à l'image des derniers Saw : trop c'est trop. Les scènes gores sont moins gores, tout se déroule dans un seul endroit, la fin est chelou...
Le début du film présente les débuts de John Kramer avant qu'il devienne un tueur puzzleman, c'est un peu longuet mais ça donne une explication au pourquoi.
Après la suite... sans plus.
Le début du film présente les débuts de John Kramer avant qu'il devienne un tueur puzzleman, c'est un peu longuet mais ça donne une explication au pourquoi.
Après la suite... sans plus.
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Bizarre ça, car on connait le pourquoi de son délire dans les précédents. C'est justement ce qui donne de la consistance au personnage. Du coup je me pose la question, c'est un remake ce dernier Saw ?maskass a écrit : ↑11 déc. 2023 19:25Le dernier Saw est à l'image des derniers Saw : trop c'est trop. Les scènes gores sont moins gores, tout se déroule dans un seul endroit, la fin est chelou...
Le début du film présente les débuts de John Kramer avant qu'il devienne un tueur puzzleman, c'est un peu longuet mais ça donne une explication au pourquoi.
Après la suite... sans plus.
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"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
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Ah ouai, cool ton topic, je ferais surement un classement, une fois que j'aurais un peu plus d'expérience dans le genre. Mais je pense que je vais avoir un classement tout autre que le tiens ^^ Il y aura surement un Saw, le remake de Haloween de Rob Zombie, l'exorciste... Et surement Candyman dedans. The ring je pense pas.
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Glengarry Glen Ross - 1992
David Mamet / James Foley
De même que "Mort d'un commis voyageur", ce film est lui aussi tiré d'une pièce et reprend le thème de la satire du capitalisme et du matérialisme. Mais il se concentre plus sur son sujet, ici, pas de conflits familiaux ou de début d’Alzheimer, l'intrigue est focalisée sur les employés d'une filiale d'une société immobilière, du genre sans scrupules, qui cherche à refourguer des placements pourris à des familles endettées. Les fameux qui vous contactent pour vous annoncer que "C'est votre jour de chance, vous avez été sélectionné blablabla...".
Le casting est exceptionnel, avec un en tête un Jack Lemon vieillissant, grandiose, qui incarne "le gars de la vieille école", mais aussi Al Pacino, Ed Harris, Alec Baldwin, et un jeune Kevin Spacey entre autres. Tous sont excellents et personnalisent parfaitement les différents caractères : le jeune aux dents longues mais déjà aigri, la "star" du moment qui enchaîne les contrats, le tyrannique et arrogant superviseur qui arrive des échelons supérieurs, le responsable d'agence pistonné, ...
Le film est plutôt bavard, il n'y a pas d'action en fait, mais ça passe crème tant les dialogues sont bons et bien joués. La réalisation est de bonne facture et donne au film une ambiance poisseuse, décrépie et pluvieuse, agrémentée de quelques notes de morceaux de Jazz.
La force de "Glengarry" est de présenter de façon cynique et sans concession un système qui n'a aucun respect pour l'être humain, dans lequel le monde se divise en vendeurs et acheteurs, également détruits si nécessaire sur l'autel du profit. Il y a pourtant beaucoup d'humanité, dépeinte en particulier par leurs défauts, chez ces pauvres bougres certes haïssables, mais qui inspirent surtout de la pitié voire de la compassion.
David Mamet / James Foley
De même que "Mort d'un commis voyageur", ce film est lui aussi tiré d'une pièce et reprend le thème de la satire du capitalisme et du matérialisme. Mais il se concentre plus sur son sujet, ici, pas de conflits familiaux ou de début d’Alzheimer, l'intrigue est focalisée sur les employés d'une filiale d'une société immobilière, du genre sans scrupules, qui cherche à refourguer des placements pourris à des familles endettées. Les fameux qui vous contactent pour vous annoncer que "C'est votre jour de chance, vous avez été sélectionné blablabla...".
Le casting est exceptionnel, avec un en tête un Jack Lemon vieillissant, grandiose, qui incarne "le gars de la vieille école", mais aussi Al Pacino, Ed Harris, Alec Baldwin, et un jeune Kevin Spacey entre autres. Tous sont excellents et personnalisent parfaitement les différents caractères : le jeune aux dents longues mais déjà aigri, la "star" du moment qui enchaîne les contrats, le tyrannique et arrogant superviseur qui arrive des échelons supérieurs, le responsable d'agence pistonné, ...
Le film est plutôt bavard, il n'y a pas d'action en fait, mais ça passe crème tant les dialogues sont bons et bien joués. La réalisation est de bonne facture et donne au film une ambiance poisseuse, décrépie et pluvieuse, agrémentée de quelques notes de morceaux de Jazz.
La force de "Glengarry" est de présenter de façon cynique et sans concession un système qui n'a aucun respect pour l'être humain, dans lequel le monde se divise en vendeurs et acheteurs, également détruits si nécessaire sur l'autel du profit. Il y a pourtant beaucoup d'humanité, dépeinte en particulier par leurs défauts, chez ces pauvres bougres certes haïssables, mais qui inspirent surtout de la pitié voire de la compassion.
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- "Frankenstein and the Monster from Hell", réalisé par Terence Fisher, sorti en 1974 -
Terence Fisher aura bien géré la licence je trouve. Chaque film est au moins sympa, voir pas mauvais du tout. Là encore, on sombre dans le délire noir. Dommage que le monstre ne soit pas bien déguisé/maquillé… Ca aurait été cool. J'ai tout de même aimé ce Frankenstein, bien dégueu comme il faut ^^
- "Celebrity", réalisé par Woody Allen, sorti en 1998 -
Ce con de Woody a trouvé le moyen d'être dans le film même quand il n'y est pas ! Qu'est ce que je n'aime pas ce personnage bavard, bégayant sans cesse, et prise tête pour rien. Dans ce film, l'acteur principal nous fait une imitation quasi parfaite de Woody... Putain !
Mise à part ça, j'ai trouvé le film moyen. On suit l'entrée dans le showbiz de deux personnes. Ca montre un peu l'étendu de la connerie de ces riches personnages. Mais bof, le noir et blanc n'a pas forcément de sens pour moi, l'histoire ne m'a pas passionné, les situations pas forcément géniales... Bref, pas génial quoi.
Dernière modification par wiiwii007 le 15 déc. 2023 14:44, modifié 1 fois.
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J'aime bien ce film. Sacré casting, j'avais acheté pour Al Pacino, mais la surprise fut Jack Lemmon que je découvrais à l'époque.Cormano a écrit : ↑12 déc. 2023 12:25Glengarry Glen Ross - 1992
David Mamet / James Foley
De même que "Mort d'un commis voyageur", ce film est lui aussi tiré d'une pièce et reprend le thème de la satire du capitalisme et du matérialisme. Mais il se concentre plus sur son sujet, ici, pas de conflits familiaux ou de début d’Alzheimer, l'intrigue est focalisée sur les employés d'une filiale d'une société immobilière, du genre sans scrupules, qui cherche à refourguer des placements pourris à des familles endettées. Les fameux qui vous contactent pour vous annoncer que "C'est votre jour de chance, vous avez été sélectionné blablabla...".
Le casting est exceptionnel, avec un en tête un Jack Lemon vieillissant, grandiose, qui incarne "le gars de la vieille école", mais aussi Al Pacino, Ed Harris, Alec Baldwin, et un jeune Kevin Spacey entre autres. Tous sont excellents et personnalisent parfaitement les différents caractères : le jeune aux dents longues mais déjà aigri, la "star" du moment qui enchaîne les contrats, le tyrannique et arrogant superviseur qui arrive des échelons supérieurs, le responsable d'agence pistonné, ...
Le film est plutôt bavard, il n'y a pas d'action en fait, mais ça passe crème tant les dialogues sont bons et bien joués. La réalisation est de bonne facture et donne au film une ambiance poisseuse, décrépie et pluvieuse, agrémentée de quelques notes de morceaux de Jazz.
La force de "Glengarry" est de présenter de façon cynique et sans concession un système qui n'a aucun respect pour l'être humain, dans lequel le monde se divise en vendeurs et acheteurs, également détruits si nécessaire sur l'autel du profit. Il y a pourtant beaucoup d'humanité, dépeinte en particulier par leurs défauts, chez ces pauvres bougres certes haïssables, mais qui inspirent surtout de la pitié voire de la compassion.
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Di Caprio avait sûrement l'ambition de tourner avec les réalisateurs les plus réputés donc il lui fallait un woody dans sa filmo, mais je pense que c'est peut être le pire film de celle-ci.
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Oui, c'est vraiment un super acteur. Alec Baldwin aussi est excellent dans ce film, il n'a pourtant qu'une scène... mais quelle scène !
Pour le plaisir, en VO:
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- "Total Eclipse", réalisé par Agnieszka Holland, sorti en 1995 -
Rimbaud Verlaine, rien que ça ! En fait avant ce film, et si je suis honnête, je ne connaissais rien de ces deux là à part leur nom ^^ Je peux donc déjà dire merci au film de m'avoir donné envie d'en savoir plus sur ces deux artistes. La poésie et moi, on n'est pas trop trop copain. Ca ne m'intéresse pas forcément. Disons plutôt que j'ai d'autres priorités.
Bref ! Le film retrace la relation tumultueuse que les deux poètes ont eu. Et le moins que l'on puisse dire c'est les deux acteurs s'en sortent franchement bien. Vu la panoplie d'émotion qu'il y avait a retranscrire on peut saluer la performance. L'ambiance sale, sans fioriture, et décadente semble réelle. C'est à la fois beau à voir et gênant. La violence de Verlaine envers sa femme, la violence de Rimbaud contre la bourgeoisie, les multiples trahisons de Verlaine envers ses proches, sa "passion" pour la boisson… C'est presque sans fin.
Je ne sais pas à quel point c'est romancé. En cherchant un peu sur le net j'ai vu que ce n'était pas si loin de la vérité. Flippant cette époque !
En gros, j'ai aimé le film. Dérangeant, mais très sympa pour celui qui veut s'instruire un peu plus. Petit moins… J'ai toujours du mal quand un film utilise la mauvaise langue pour conter une histoire réelle. L'anglais pour les deux alors qu'ils sont français m'a dérangé.
- "Romeo + Juliet", réalisé par Baz Luhrmann, sorti en 1996 -
Film que j'avais déjà maté il y a longtemps et que je n'avais pas aimé. Une bonne occasion pour me refaire un avis neuf : mieux.
Oui "mieux" car je comprends un peu mieux la pièce (l'ayant lu il y a peu), mais aussi parce que je pense avoir plus d'expérience. La réalisation est tellement typée qu'elle doit être comprise si on n'aime pas le genre mais que l'on veut tout de même apprécier l'œuvre. C'est mon cas. Je ne suis vraiment pas fan des montages épileptiques avec zooms à foison, vitesse accélérée, cut fréquents et très courts… Je n'aime pas ça. Mais, cette fois-ci j'ai réussi à l'encaisser ^^ Et si je prends du recul, j'y ai vu une belle mise en scène. Le mec a tout de même fait un truc de barge avec cette pièce. C'est tellement fou ce qu'il a osé.
Concernant la direction d'acteurs c'est un peu moins la joie. Enfin, oui et non, il y a des passages de fou, et d'autres très limites à mon sens. Dans l'ensemble ça allait mais je n'ai pas été embarqué. Je pense que ça vient de la réalisation dans sa globalité.
Un film de déglingo, mais que je n'ai pas forcément beaucoup aimé. Ma copine n'a pas eu d'émotion, la réalisation l'a sorti directe du film.
Dernière modification par wiiwii007 le 17 déc. 2023 10:23, modifié 1 fois.
- lessthantod
- Chevalier du Zodiaque
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- Inscription : 13 nov. 2020 17:21
- Localisation : Ô Toulouuuse
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Je viens de mater Un homme idéal de Yann Gozlan ...
Un homme idéal de Yann Gozlan est un vrai film noir, très noir et très intéressant. On est presque dans un huit-clos, puisque quasiment tout le film se déroule en Côte d'Azur, dans une maison paradisiaque et superbement éclairée. On pense alors à La Main au collet d'Alfred Hitchcock, qui lui aussi se déroule en Côte d'Azur, avec Cary Grant/Pierre Niney qui joue un imposteur, tandis que Grace Kelly/Ana Girardot joue la femme attirante dont il tombe amoureux. On est donc dans la veine des thrillers psychologiques à la Hitchcock ... un thriller hitchcockien, quoi ! On pense aussi à Match Point de Woody Allen et à La Piscine de Jacques Deray qui reprennent le même concept.
Mathieu (Pierre Niney) est un écrivain raté. Il n'a, pour ainsi dire, aucun talent et pour vivre, il est obliger d'être déménageur. Un jour, il vide la maison d'un vieil homme décédé et tombe sur un manuscrit/journal intime dont la lecture s'avère être passionnante. Il le corrige, en fait un roman et le signe de son nom. Le roman connait un succès fou et confère à Mathieu, argent, gloire et célébrité ... et surtout, ça lui permet de rencontrer et de séduire Alice Fursac (Ana Girardot), une riche bourgeoise qui lui offre la vie dont il a toujours rêvé. Mais voilà, c'est bien joli de menteur et le destin prend sa revanche et va lui demander ses comptes (bien mal acquis ne profite jamais).
Un homme idéal est un film angoissant au possible. Je n'étais pas bien dans mon fauteuil et ne tenais pas en place. J'étais en stress tout le long du film, à me demander comment Pierre Niney allait bien pouvoir s'en sortir et arranger tout ça ? J'avais tout le temps peur qu'il se fasse attraper et je me disais "Mais comment fait-il pour s'en sortir une fois de plus ?" Et puis, même si ce qu'il fait est (très) mal et est hautement condamnable, je n'arrivais pas à lui en vouloir, parce que c'est un jeune un peu "paumé" qui veut juste réaliser son rêve et qui malheureusement se voit faire des choses horribles, alors que ce n'est vraiment pas dans sa nature. Je ressens plutôt de la pitié pour lui. En fait, il prend un nombre stupéfiant de mauvaises décisions durant tout le film et ce pourquoi il devra payer le prix fort, allant même jusqu'au déni de soi-même.
Pierre Niney et Ana Girardot incarnent un très joli couple, tous les deux jeunes, beaux et promis à un brillant avenir. Le scénario repose sur un concept très simple, mais très fort qui est le suivant : Mathieu est éperdument amoureux de sa fiancée qui l'admire tellement, sans savoir que c'est un usurpateur. Il y a un vrai questionnement sur la création, l'inspiration et le talents, trois choses que Mathieu ne possède pas. Pierre Niney est présent dans chaque plan du film et il est impeccable. Quant à Ana Girardot, elle est littéralement belle à croquer. La mise en scène est chirurgicale et haletante et il n'y a pas de répit possible. On pourra regretter les légères incohérences du scénario et les seconds rôles qui sont sous-exploités, mais c'est bien peu de reproches comparé aux grandes qualités du film.
Un homme idéal de Yann Gozlan est un vrai film noir, très noir et très intéressant. On est presque dans un huit-clos, puisque quasiment tout le film se déroule en Côte d'Azur, dans une maison paradisiaque et superbement éclairée. On pense alors à La Main au collet d'Alfred Hitchcock, qui lui aussi se déroule en Côte d'Azur, avec Cary Grant/Pierre Niney qui joue un imposteur, tandis que Grace Kelly/Ana Girardot joue la femme attirante dont il tombe amoureux. On est donc dans la veine des thrillers psychologiques à la Hitchcock ... un thriller hitchcockien, quoi ! On pense aussi à Match Point de Woody Allen et à La Piscine de Jacques Deray qui reprennent le même concept.
Mathieu (Pierre Niney) est un écrivain raté. Il n'a, pour ainsi dire, aucun talent et pour vivre, il est obliger d'être déménageur. Un jour, il vide la maison d'un vieil homme décédé et tombe sur un manuscrit/journal intime dont la lecture s'avère être passionnante. Il le corrige, en fait un roman et le signe de son nom. Le roman connait un succès fou et confère à Mathieu, argent, gloire et célébrité ... et surtout, ça lui permet de rencontrer et de séduire Alice Fursac (Ana Girardot), une riche bourgeoise qui lui offre la vie dont il a toujours rêvé. Mais voilà, c'est bien joli de menteur et le destin prend sa revanche et va lui demander ses comptes (bien mal acquis ne profite jamais).
Un homme idéal est un film angoissant au possible. Je n'étais pas bien dans mon fauteuil et ne tenais pas en place. J'étais en stress tout le long du film, à me demander comment Pierre Niney allait bien pouvoir s'en sortir et arranger tout ça ? J'avais tout le temps peur qu'il se fasse attraper et je me disais "Mais comment fait-il pour s'en sortir une fois de plus ?" Et puis, même si ce qu'il fait est (très) mal et est hautement condamnable, je n'arrivais pas à lui en vouloir, parce que c'est un jeune un peu "paumé" qui veut juste réaliser son rêve et qui malheureusement se voit faire des choses horribles, alors que ce n'est vraiment pas dans sa nature. Je ressens plutôt de la pitié pour lui. En fait, il prend un nombre stupéfiant de mauvaises décisions durant tout le film et ce pourquoi il devra payer le prix fort, allant même jusqu'au déni de soi-même.
Pierre Niney et Ana Girardot incarnent un très joli couple, tous les deux jeunes, beaux et promis à un brillant avenir. Le scénario repose sur un concept très simple, mais très fort qui est le suivant : Mathieu est éperdument amoureux de sa fiancée qui l'admire tellement, sans savoir que c'est un usurpateur. Il y a un vrai questionnement sur la création, l'inspiration et le talents, trois choses que Mathieu ne possède pas. Pierre Niney est présent dans chaque plan du film et il est impeccable. Quant à Ana Girardot, elle est littéralement belle à croquer. La mise en scène est chirurgicale et haletante et il n'y a pas de répit possible. On pourra regretter les légères incohérences du scénario et les seconds rôles qui sont sous-exploités, mais c'est bien peu de reproches comparé aux grandes qualités du film.
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Ça donne envie.
J'aime bien Pierre niney et pourtant je n'ai jamais vu de film avec lui.
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- "Candyman : Farewell to the Flesh", réalisé par Bill Condon, sorti en 1995 -
Une suite sympathique. Pas super convaincu au départ à cause de cette "voix off" du maître du carnaval. Je trouve qu'elle ne donne pas l'ambiance qu'elle devrait, je ne sais pas pourquoi. Elle ne m'a pas convaincu. Sinon l'histoire bien, on met clairement des images sur l'histoire de Candyman. Mais pour ça il faudra attendre la fin du film. Donc bien, mais grâce à la fin, sinon ça aurait été limite à mon sens.
- "The Man in the Iron Mask", réalisé par Randall Wallace, sorti en 1998 -
J'ai vu, après coup, que le film se faisait un peu tailler sur le fait que l'histoire a été bien déformée par le réalisateur ^^ Ca tombe bien, je ne la connais pas bien donc ça ne m'a pas choqué. Un point négatif en moins, je partais mieux que tout le monde, et pourtant…
Alors honnêtement, j'ai passé un bon moment. Le film est bourré de tares : certains plans sont très moyens, il y a des raccords ratés, pas mal d'acteurs jouent mal ou sont mal dirigés, Depardieu est catastrophique par exemple… C'est ouf' les soucis de réalisation qu'il y avait. Mais l'histoire m'a plu, même si elle même possède ses incohérences.
Mais tout ça ne m'a pas empêché d'apprécier. La fin était tellement WTF que ça m'a plus fait sourire qu'autre chose ^^ Bref, un film bourré de soucis mais qui m'a diverti. Va comprendre...
Dernière modification par wiiwii007 le 18 déc. 2023 18:54, modifié 1 fois.
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Je viens de mater Ce qui nous lie de Cédric Klapisch ...
Ce qui nous lie de Cédric Klapisch, c'est une histoire de fratrie, de non-dits, du temps qui passe ... et du vin bien sûr ! Dès le générique, on est plongé dans le monde de la vigne et du vin. Ce film est une superbe immersion dans les vignobles bourguignons, magnifiquement filmés sur les quatre saisons (mais pas de Vivaldi). Les paysages sont sublimes et c'est tellement revitalisant.
Ce qui nous lie nous raconte les aventures d'une fratrie, Jean l'aîné (Pio Marmaï), Juliette la cadette (Ana Girardot) et Jérémie le benjamin (François Civil), qui doivent reprendre le vignoble familiale après le décès de leur père. C'est donc sans les décisions éclairées de leur père, que les "trois J" devront alors faire face aux problèmes posés par la succession du domaine et assurer les premières vendanges.
Le temps du tournage a duré un an, ceci afin de montrer l'évolution des vignes et du paysage bourguignon sur quatre saisons. On le ressent chez les acteurs qui semblent s'être fortement liés les uns aux autres durant le tournage, ça se voit à l'écran. Pio Marmaï est vraiment un acteur que j'adore, toujours extrêmement juste que ce soit dans la comédie ou dans le drame. Quant à Ana Girardot, elle est d'une fragilité tellement touchante qu'on a envie de la prendre dans ses bras. François Civil est peut-être celui qui est le plus en retrait des trois, mais c'est plus dû l'écriture de son personnage un peu plus faible qu'à son talent qui est indéniable.
Et si on s'attache immédiatement aux "trois J", c'est parce que ces trois frères et sœurs sont tellement humains. On aime les voir s'entredéchirer, s'enlacer, se soutenir et se bourrer la gueule. Et ce sentiment est renforcé par une narration en flashbacks orchestrée par Cédric Klapisch que je qualifierais de fort astucieuse. Ainsi, on assiste tout le long du film à des allers-retours dans le passé qui les rendent encore plus vrais, plus fusionnels et plus amoureux de leurs terres.
Si je ne me trompe pas, pour Cédric Klapisch c'est son premier film non urbain, puisque c'est entièrement filmé dans un paysage rural. C'est rafraichissant pour un réalisateur qui aime tant filmer Paris et qui porte l'étiquette du "bobo parisien". Mais peu importe, rural ou pas rural, Ce qui nous lie c'est du pur Klapisch et c'est du très bon Klapisch. C'est vraiment du très bon feel-good movie comme je les aime, avec des bons sentiments et une énergie positive qui se dégage du film. On passe par tous les sentiments, le rire, la peine, le désespoir, l'espoir ... et à la fin, on ressort du film avec un grand sourire aux lèvres.
Ce qui nous lie de Cédric Klapisch, c'est une histoire de fratrie, de non-dits, du temps qui passe ... et du vin bien sûr ! Dès le générique, on est plongé dans le monde de la vigne et du vin. Ce film est une superbe immersion dans les vignobles bourguignons, magnifiquement filmés sur les quatre saisons (mais pas de Vivaldi). Les paysages sont sublimes et c'est tellement revitalisant.
Ce qui nous lie nous raconte les aventures d'une fratrie, Jean l'aîné (Pio Marmaï), Juliette la cadette (Ana Girardot) et Jérémie le benjamin (François Civil), qui doivent reprendre le vignoble familiale après le décès de leur père. C'est donc sans les décisions éclairées de leur père, que les "trois J" devront alors faire face aux problèmes posés par la succession du domaine et assurer les premières vendanges.
Le temps du tournage a duré un an, ceci afin de montrer l'évolution des vignes et du paysage bourguignon sur quatre saisons. On le ressent chez les acteurs qui semblent s'être fortement liés les uns aux autres durant le tournage, ça se voit à l'écran. Pio Marmaï est vraiment un acteur que j'adore, toujours extrêmement juste que ce soit dans la comédie ou dans le drame. Quant à Ana Girardot, elle est d'une fragilité tellement touchante qu'on a envie de la prendre dans ses bras. François Civil est peut-être celui qui est le plus en retrait des trois, mais c'est plus dû l'écriture de son personnage un peu plus faible qu'à son talent qui est indéniable.
Et si on s'attache immédiatement aux "trois J", c'est parce que ces trois frères et sœurs sont tellement humains. On aime les voir s'entredéchirer, s'enlacer, se soutenir et se bourrer la gueule. Et ce sentiment est renforcé par une narration en flashbacks orchestrée par Cédric Klapisch que je qualifierais de fort astucieuse. Ainsi, on assiste tout le long du film à des allers-retours dans le passé qui les rendent encore plus vrais, plus fusionnels et plus amoureux de leurs terres.
Si je ne me trompe pas, pour Cédric Klapisch c'est son premier film non urbain, puisque c'est entièrement filmé dans un paysage rural. C'est rafraichissant pour un réalisateur qui aime tant filmer Paris et qui porte l'étiquette du "bobo parisien". Mais peu importe, rural ou pas rural, Ce qui nous lie c'est du pur Klapisch et c'est du très bon Klapisch. C'est vraiment du très bon feel-good movie comme je les aime, avec des bons sentiments et une énergie positive qui se dégage du film. On passe par tous les sentiments, le rire, la peine, le désespoir, l'espoir ... et à la fin, on ressort du film avec un grand sourire aux lèvres.
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Hier nous sommes allés voir Migration en famille. C'est l'histoire d'une famille de canards plutôt casaniers qui décident de partir pour la première fois en migration direction la Jamaïque. Ce long-métrage d'Illumination (Mario, Les Minions) est plus consensuel que Moi moche et méchant ou que les Minions : l'histoire est relativement classique, basée sur le courage et le fait de dépasser ses peurs, mais elle réserve quand même son lot de rebondissements et d'humour. Techniquement c'est très joli et très bien animé. Le film est court, mais on a eu droit à un court-métrage avec les minions avant.
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- "L'Arnacœur", réalisé par Pascal Chaumeil, sorti en 2010 -
Très bien. Une comédie comme je les aime, dans la même veine qu'Alibi.com ^^ Un scénario simple mais original, et même si tout est assez prévisible, le film se suit bien car les acteurs sont bons et les situations marrantes.
Ca reste très gentil comme film, mais ça m'a plu.
Dernière modification par wiiwii007 le 19 déc. 2023 19:04, modifié 1 fois.
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Tiens je vais emmener les gosses pendant les vacances.Esperluette a écrit : ↑18 déc. 2023 13:54
Hier nous sommes allés voir Migration en famille. C'est l'histoire d'une famille de canards plutôt casaniers qui décident de partir pour la première fois en migration direction la Jamaïque. Ce long-métrage d'Illumination (Mario, Les Minions) est plus consensuel que Moi moche et méchant ou que les Minions : l'histoire est relativement classique, basée sur le courage et le fait de dépasser ses peurs, mais elle réserve quand même son lot de rebondissements et d'humour. Techniquement c'est très joli et très bien animé. Le film est court, mais on a eu droit à un court-métrage avec les minions avant.
Elles veulent aussi voir Wish. Apparement personne n'y est allé ici.
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Je viens de mater Je vais bien, ne t'en fais de Philippe Lioret ...
Sorti en 2006 et réalisé par Philippe Lioret, Je vais bien, ne t'en fais pas est adapté du roman homonyme d'Olivier Adam, que je n'ai d'ailleurs pas lu. Je ne pourrai donc pas comparer les deux œuvres, mais cette histoire est vraiment intriguante et je comprends pourquoi Philippe Lioret a voulu l'adapter sur grand écran. Et bien que le scénario n'évite pas certaines invraisemblances et que certains ressorts dramatiques ne soient vraiment pas très crédibles, les questions qui sont posées ici sont les bonnes.
Lorsque la jeune Lili 19 ans (Mélanie Laurent) rentre chez ses parents, après des vacances en Espagne, elle apprend que son frère jumeau a disparu. Ses parents Paul Tellier (Kad Merad) et Isabelle Tellier (Isabelle Renauld) ne semblent pas vouloir lui donnent plus d'informations. C'est alors qu'elle se lance à sa recherche et qu'elle va découvrir pas mal de choses ...
Je vais bien, ne t'en fais pas nous est présenté comme un drame, mais c'est aussi un thriller puisqu'on ne sait pas pourquoi son frère est parti. La construction du scénario est très habile et aide à rendre les questions qui entourent cette histoire de déchirement familial, d’autant plus poignante. Ainsi, la mise en scène et la direction d'acteurs s'attardent plus sur les émotions des personnages que sur les dialogues. La réalisation est tout en finesse, en poses et silences, sans jamais sombrer dans le pathos trop facile.
Kad Merad est effarant de sobriété. Lui qui est toujours calibré pour des rôles comiques et plus habitué à faire le pitre devant la caméra, ici il se laisse diriger par Philippe Lioret pour jouer ce père de famille désorienté, nerveux et complexe. Il n'y a qu'un seul bémol dans sa prestation, c'est lorsqu'il se laisse aller à des accès de colères. Dans ces moments là, je le trouve moins convaincant. Quant à Mélanie Laurent et son si beau regard perçant, elle nous livre ici une prestations de haut vol, malgré la pression dont elle est logiquement l'objet. Elle est plus que convaincante dans le rôle de cette jeune femme à la recherche de son frère disparu. Et après l'avoir dans ce film, on comprend pourquoi elle a gagné le prix de meilleur espoir féminin pour sa prestation.
Je vais bien, ne t'en fais pas est un très beau film, avec beaucoup de sentiments, de sensibilité, de charme et une atmosphère très troublante. Aprés, c'est vrai qu'il y a pas mal d'incohérences dans le scénario, mais elles sont facilement excusables, car elles servent les émotions que ressent le spectateur. Philippe Lioret multiplie habilement les fausses pistes, jusqu'à ce rebondissement final des plus surprenants et qui clôt le film en beauté.
Sorti en 2006 et réalisé par Philippe Lioret, Je vais bien, ne t'en fais pas est adapté du roman homonyme d'Olivier Adam, que je n'ai d'ailleurs pas lu. Je ne pourrai donc pas comparer les deux œuvres, mais cette histoire est vraiment intriguante et je comprends pourquoi Philippe Lioret a voulu l'adapter sur grand écran. Et bien que le scénario n'évite pas certaines invraisemblances et que certains ressorts dramatiques ne soient vraiment pas très crédibles, les questions qui sont posées ici sont les bonnes.
Lorsque la jeune Lili 19 ans (Mélanie Laurent) rentre chez ses parents, après des vacances en Espagne, elle apprend que son frère jumeau a disparu. Ses parents Paul Tellier (Kad Merad) et Isabelle Tellier (Isabelle Renauld) ne semblent pas vouloir lui donnent plus d'informations. C'est alors qu'elle se lance à sa recherche et qu'elle va découvrir pas mal de choses ...
Je vais bien, ne t'en fais pas nous est présenté comme un drame, mais c'est aussi un thriller puisqu'on ne sait pas pourquoi son frère est parti. La construction du scénario est très habile et aide à rendre les questions qui entourent cette histoire de déchirement familial, d’autant plus poignante. Ainsi, la mise en scène et la direction d'acteurs s'attardent plus sur les émotions des personnages que sur les dialogues. La réalisation est tout en finesse, en poses et silences, sans jamais sombrer dans le pathos trop facile.
Kad Merad est effarant de sobriété. Lui qui est toujours calibré pour des rôles comiques et plus habitué à faire le pitre devant la caméra, ici il se laisse diriger par Philippe Lioret pour jouer ce père de famille désorienté, nerveux et complexe. Il n'y a qu'un seul bémol dans sa prestation, c'est lorsqu'il se laisse aller à des accès de colères. Dans ces moments là, je le trouve moins convaincant. Quant à Mélanie Laurent et son si beau regard perçant, elle nous livre ici une prestations de haut vol, malgré la pression dont elle est logiquement l'objet. Elle est plus que convaincante dans le rôle de cette jeune femme à la recherche de son frère disparu. Et après l'avoir dans ce film, on comprend pourquoi elle a gagné le prix de meilleur espoir féminin pour sa prestation.
Je vais bien, ne t'en fais pas est un très beau film, avec beaucoup de sentiments, de sensibilité, de charme et une atmosphère très troublante. Aprés, c'est vrai qu'il y a pas mal d'incohérences dans le scénario, mais elles sont facilement excusables, car elles servent les émotions que ressent le spectateur. Philippe Lioret multiplie habilement les fausses pistes, jusqu'à ce rebondissement final des plus surprenants et qui clôt le film en beauté.
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J'ai vu Old Boy film sud-coréen réalisé par Park Chan-wook en 2003. Après avoir été enlevé et emprisonné sans savoir pourquoi durant 15 ans avec pour seule compagnie une télévision, Oh Dae-Su est libéré et recherche les raisons de son enfermement. Un film bien trash sur une vengeance machiavélique mise en place des années après contre cet homme qui ne se rappelle même plus le mal qu'il a fait, à l'origine de son tourment.
J'ai beaucoup aimé ce film (je n'ai pas vu les autres films de ce réalisateur qui font partie d'une trilogie sur la vengeance), les rebondissements sont surprenants, c'est très bien interprété et mise en scène (des scènes d'action alternent avec des moments plus posés). Il y a un second niveau de lecture pas évident sur la société, surtout quand on voit le film pour la 1ere fois.
J'ai beaucoup aimé ce film (je n'ai pas vu les autres films de ce réalisateur qui font partie d'une trilogie sur la vengeance), les rebondissements sont surprenants, c'est très bien interprété et mise en scène (des scènes d'action alternent avec des moments plus posés). Il y a un second niveau de lecture pas évident sur la société, surtout quand on voit le film pour la 1ere fois.
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Un rattrapage qui s'imposait pour ce film culte !Esperluette a écrit : ↑19 déc. 2023 08:52J'ai vu Old Boy film sud-coréen réalisé par Park Chan-wook en 2003. Après avoir été enlevé et emprisonné sans savoir pourquoi durant 15 ans avec pour seule compagnie une télévision, Oh Dae-Su est libéré et recherche les raisons de son enfermement. Un film bien trash sur une vengeance machiavélique mise en place des années après contre cet homme qui ne se rappelle même plus le mal qu'il a fait, à l'origine de son tourment.
J'ai beaucoup aimé ce film (je n'ai pas vu les autres films de ce réalisateur qui font partie d'une trilogie sur la vengeance), les rebondissements sont surprenants, c'est très bien interprété et mise en scène (des scènes d'action alternent avec des moments plus posés). Il y a un second niveau de lecture pas évident sur la société, surtout quand on voit le film pour la 1ere fois.► Afficher le texte
Les autres du réalisateurs sont interressants mais moins abordables.
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J'aime beaucoup Lady Vengeance, mon préféré de la trilogie.
Mais mon Park Chan-wook préféré, c'est clairement JSA.
Mais mon Park Chan-wook préféré, c'est clairement JSA.
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Tiens @wiiwii007 tu avais parlé de l'antidote dans ton épopée Clavier ?
Je n'ai pas vu
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Oui j'avais noté ça : "Un film que j'avais déjà vu. Un peu comme pour "L'enquête Corse". Quelques scènes sympas, avec un Clavier plutôt bon. Villeret dans le même rôle que dans le "Dîner de cons"... Donc forcément, ça lui va très bien. Mais voilà, le film est juste moyen, l'histoire m'a perdue avec ses conneries d'action/achat/revente, j'y comprends rien ^^ Puis les américains, à mon sens, sont hors sujet."
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- "Candyman : Day of the Dead", réalisé par Turi Meyer, sorti en 1999 -
Le vilain petit canard ! Ouai là on tombe très bas avec celui là : rien de neuf, c'est mal joué, mal foutu, aucune surprise, des incohérences... A oublier pour ma part. Du coup pour le moment c'est le premier tout en haut, le second en 2, et le troisième tout en bas. A voir si le "remake" fait ça bien.
Dernière modification par wiiwii007 le 21 déc. 2023 19:11, modifié 1 fois.
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C'est pas vraiment un remake le dernier.
Mais il est bien.
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- "La Grande Boucle", réalisé par R. D. Robb, sorti en 2001 -
Aoutch, un film comme je ne les aime pas ^^ Du noir et blanc couplé à du bordel et du rien en guise d'histoire… Bref, au début j'étais curieux, mais plus ça allait et moins j'avais envie de savoir la suite. Di Caprio au milieu sert à rien également. Film qui ne restera pas dans ma mémoire longtemps ^^
Dernière modification par wiiwii007 le 23 déc. 2023 12:09, modifié 2 fois.
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Candyman 3 Avec DiCaprio?wiiwii007 a écrit : ↑21 déc. 2023 19:11
- "Don's Plum", réalisé par R. D. Robb, sorti en 2001 -
Aoutch, un film comme je ne les aime pas ^^ Du noir et blanc couplé à du bordel et du rien en guise d'histoire… Bref, au début j'étais curieux, mais plus ça allait et moins j'avais envie de savoir la suite. Di Caprio au milieu sert à rien également. Film qui ne restera pas dans ma mémoire longtemps ^^
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Je viens de mater Alice et le maire ...
Alice (Anaïs Demoustier) et le maire (Fabrice Luchini) de Nicolas Parisier vaut surtout pour la composition et l'écriture des deux personnages têtes d'affiche. C'est un film qui n'existe presque que pour et par l'interprétation impeccable des deux acteurs dans des rôles taillés sur mesure. C'est aussi un film sur la politique (le personnage du maire) et sur la philosophie (le personnage d'Alice), deux mondes qui s'entrechoquent tout le long du film.
Fabrice Luchini joue donc le maire de Lyon, un maire un peu fatigué, qui est en manque d'inspiration et un peu lassé par la politique. Bref, il n'a plus d'idées neuves, c'est pourquoi il sollicite l'aide d'une philosophe. Anaïs Demoustier sera donc Alice, une jeune professeure de philosophie qui est catapultée à la maire dans un poste pas très bien défini, si ce n'est celui de trouver des idées pour le maire, l'aider à penser. Elle lui parle donc de philosophie pour l'aider à retrouver l'inspiration.
Le film ne décolle vraiment que lorsque ces deux mondes, la politique et la philosophie, sont représentés ensemble à l'écran, avec Anaïs Demoustier et Fabrice Luchini qui se jaugent et se challengent par les mots. Cette rencontre entre les deux mondes est assez drôle et les dialogues sont vraiment bien écrits ... et heureusement j'ai envie de dire, car le film est très bavard.
Par contre, dés que Nicolas Parisier met de côté l'un des deux personnages principaux pour ne se focaliser que sur l'un ou l'autre, le film perd beaucoup en intérêt. Le seul fil rouge qui maintient l'intérêt chez le spectateur, c'est l'attente de la rencontre entre Anaïs Demoustier et Fabrice Luchini. C'est l'humain et les relations humaine qui nous intéresse ici et pas forcément la politique ou la philosophie. Lorsque le film se concentre sur la politique ou sur la philosophie, on s'y perd un peu avec tout ce jargon, surtout que les dialogues fusent à vitesse grand v.
Alice et le maire est un film fort sympathique, mais voilà ... au final, on reste un peu sur notre faim. Et ce n'est pas la faute des deux acteurs qui s'en sortent avec les honneurs, avec Fabrice Luchini qui fait du Luchini (sans trop en faire) et Anaïs Demoustier qui fait à la fois preuve de conviction et d'intense passion. Je retiens surtout une scène du film, située vers la fin, qui est vraiment formidable. C'est un long plan séquence avec Anaïs Demoustier et Fabrice Luchini qui réécrivent un discours politique ("le discours de ma vie"). La qualité des dialogues et la performance des deux acteurs s'unissent pour magnifier cet instant. Mais voilà, c'est bien gentil tout ça, mais ça manque d'ampleur et parfois ça ressemble plus à un téléfilm qu'à un vrai film de cinéma.
Alice (Anaïs Demoustier) et le maire (Fabrice Luchini) de Nicolas Parisier vaut surtout pour la composition et l'écriture des deux personnages têtes d'affiche. C'est un film qui n'existe presque que pour et par l'interprétation impeccable des deux acteurs dans des rôles taillés sur mesure. C'est aussi un film sur la politique (le personnage du maire) et sur la philosophie (le personnage d'Alice), deux mondes qui s'entrechoquent tout le long du film.
Fabrice Luchini joue donc le maire de Lyon, un maire un peu fatigué, qui est en manque d'inspiration et un peu lassé par la politique. Bref, il n'a plus d'idées neuves, c'est pourquoi il sollicite l'aide d'une philosophe. Anaïs Demoustier sera donc Alice, une jeune professeure de philosophie qui est catapultée à la maire dans un poste pas très bien défini, si ce n'est celui de trouver des idées pour le maire, l'aider à penser. Elle lui parle donc de philosophie pour l'aider à retrouver l'inspiration.
Le film ne décolle vraiment que lorsque ces deux mondes, la politique et la philosophie, sont représentés ensemble à l'écran, avec Anaïs Demoustier et Fabrice Luchini qui se jaugent et se challengent par les mots. Cette rencontre entre les deux mondes est assez drôle et les dialogues sont vraiment bien écrits ... et heureusement j'ai envie de dire, car le film est très bavard.
Par contre, dés que Nicolas Parisier met de côté l'un des deux personnages principaux pour ne se focaliser que sur l'un ou l'autre, le film perd beaucoup en intérêt. Le seul fil rouge qui maintient l'intérêt chez le spectateur, c'est l'attente de la rencontre entre Anaïs Demoustier et Fabrice Luchini. C'est l'humain et les relations humaine qui nous intéresse ici et pas forcément la politique ou la philosophie. Lorsque le film se concentre sur la politique ou sur la philosophie, on s'y perd un peu avec tout ce jargon, surtout que les dialogues fusent à vitesse grand v.
Alice et le maire est un film fort sympathique, mais voilà ... au final, on reste un peu sur notre faim. Et ce n'est pas la faute des deux acteurs qui s'en sortent avec les honneurs, avec Fabrice Luchini qui fait du Luchini (sans trop en faire) et Anaïs Demoustier qui fait à la fois preuve de conviction et d'intense passion. Je retiens surtout une scène du film, située vers la fin, qui est vraiment formidable. C'est un long plan séquence avec Anaïs Demoustier et Fabrice Luchini qui réécrivent un discours politique ("le discours de ma vie"). La qualité des dialogues et la performance des deux acteurs s'unissent pour magnifier cet instant. Mais voilà, c'est bien gentil tout ça, mais ça manque d'ampleur et parfois ça ressemble plus à un téléfilm qu'à un vrai film de cinéma.
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- "La Grande Boucle", réalisé par Laurent Tuel, sorti en 2013 -
Je n'ai jamais été fan du tour de France, mon père regardait ça tous les ans et ça me saoulait un peu. Aujourd'hui encore je ne m'y intéresse absolument pas. Donc une fois le film commencé, j'étais pas tranquille. Mais petit à petit je me suis pris au truc. Et au final j'ai passé un bon moment. Ca reste un film très prévisible et caricaturale dans les personnages mais je sais pas, j'ai trouvé l'histoire touchante. Et les pointes d'humour très bienvenue, Clovis Cornillac est pas mauvais dedans, et certaines répliques vraiment bonnes ^^
Un bon film pour ma part.
Dernière modification par wiiwii007 le 27 déc. 2023 18:21, modifié 1 fois.
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J'ai également maté En attendant Bojangles ...
Sorti en 2006 et réalisé par Régis Roinsard, En attendant Bojangles est adapté du roman éponyme et à succès d'Olivier Bourdeaut, que je n'ai d'ailleurs pas lu. Je ne pourrai donc pas comparer les deux œuvres, mais cette histoire avait tout pour me plaire. C'est en quelque sorte un conte de fée qui glisse peu à peu vers le drame à la Tim Burton. Mais voilà, sans vouloir être trop méchant, le réalisateur Régis Roinsard n'est pas Tim Burton et pour le coup il se loupe dans les grandes largeurs. Que ce soit dans le registre du conte de fée ou dans celui du drame, il n'arrive jamais à trouver le ton juste. Je serais quand même plus indulgent sur la seconde partie du film plus grave, qui est moins raté que la première partie plus légère.
Dans la première moitié du film, Régis Roinsard veut nous en mettre plein les yeux, alors il pousse les potard à fond. Résultat, c'est assez indigeste et sent bien que quelque chose ne tourne pas rond dans cette œuvre ultra romanesque qui devrait au moins nous emporter par sa fantaisie. Mais voilà, le coup de foudre entre les deux personnages et le refus des convenances de ce couple fusionnel sont totalement surjoués. Moi en tout cas, je n'y crois pas une seule seconde. Et puis arrive la naissance de l'enfant incarné par le jeune Milo Machado Graner et le film va alors se scinder en deux.
Dans la seconde moitié, après la naissance de l'enfant, le film change de ton. On glisse progressivement vers le drame et on sent que Régis Roinsard, ainsi que ses deux acteurs têtes d'affiche, sont bien plus à l'aise sur ce registre. Le réalisateur prend enfin son sujet au sérieux et on y croit. On passe du conte de fée indigeste à la descente aux enfers de cette mère que son époux vénère. Le couple s'entredéchire, puis tente de recoller les morceaux ... sans réellement y parvenir. Arrive alors la longue espagnolade (le château en Espagne) qui vient funestement conclure le film. Je m'attache enfin aux personnages et je ressens enfin des émotions, sans toutefois réussir à réellement toucher la corde sensible.
Si ce n'est pas le scénario qui est en cause, alors c'est forcément la mise en scène et le jeux des acteurs, qui ne sont jamais à la hauteur et incapables de nous amuser (dans sa première partie). C'est comme si tout ceci n'était qu'une collection de scénettes sans fil conducteur et où tous les sentiments sont forcés. Puis le film tente désespérément de nous raccrocher dans sa seconde partie, mais c'est déjà trop tard, je n'ai pas réussi à raccrocher les wagons. Romain Duris et Virginie Efira ont beau y mettre du leur et à donner tout ce qu'ils peuvent pour nous émouvoir, il n'y a pas moyen de s'enthousiasmer pour cette histoire dans laquelle le pauvre Grégory Gadebois n'a qu'un rôle secondaire et strictement décoratif.
Bref, En attendant Bojangles tombe complètement à plat dans sa première moitié de film, comme si Régis Roinsard n'avait pas su comment retranscrire à l'écran l'atmosphère du roman. Je ne critiquerai pas le film sur le fond, puisque je n'ai pas lu le roman originel, mais sur la forme ça ne va pas du tout. Si néanmoins je pouvais diviser ma note en deux, la première partie du film obtiendrait 3/10 et la deuxième 6/10, ce qui me fait au total une moyenne de 4.5/10.
Sorti en 2006 et réalisé par Régis Roinsard, En attendant Bojangles est adapté du roman éponyme et à succès d'Olivier Bourdeaut, que je n'ai d'ailleurs pas lu. Je ne pourrai donc pas comparer les deux œuvres, mais cette histoire avait tout pour me plaire. C'est en quelque sorte un conte de fée qui glisse peu à peu vers le drame à la Tim Burton. Mais voilà, sans vouloir être trop méchant, le réalisateur Régis Roinsard n'est pas Tim Burton et pour le coup il se loupe dans les grandes largeurs. Que ce soit dans le registre du conte de fée ou dans celui du drame, il n'arrive jamais à trouver le ton juste. Je serais quand même plus indulgent sur la seconde partie du film plus grave, qui est moins raté que la première partie plus légère.
Dans la première moitié du film, Régis Roinsard veut nous en mettre plein les yeux, alors il pousse les potard à fond. Résultat, c'est assez indigeste et sent bien que quelque chose ne tourne pas rond dans cette œuvre ultra romanesque qui devrait au moins nous emporter par sa fantaisie. Mais voilà, le coup de foudre entre les deux personnages et le refus des convenances de ce couple fusionnel sont totalement surjoués. Moi en tout cas, je n'y crois pas une seule seconde. Et puis arrive la naissance de l'enfant incarné par le jeune Milo Machado Graner et le film va alors se scinder en deux.
Dans la seconde moitié, après la naissance de l'enfant, le film change de ton. On glisse progressivement vers le drame et on sent que Régis Roinsard, ainsi que ses deux acteurs têtes d'affiche, sont bien plus à l'aise sur ce registre. Le réalisateur prend enfin son sujet au sérieux et on y croit. On passe du conte de fée indigeste à la descente aux enfers de cette mère que son époux vénère. Le couple s'entredéchire, puis tente de recoller les morceaux ... sans réellement y parvenir. Arrive alors la longue espagnolade (le château en Espagne) qui vient funestement conclure le film. Je m'attache enfin aux personnages et je ressens enfin des émotions, sans toutefois réussir à réellement toucher la corde sensible.
Si ce n'est pas le scénario qui est en cause, alors c'est forcément la mise en scène et le jeux des acteurs, qui ne sont jamais à la hauteur et incapables de nous amuser (dans sa première partie). C'est comme si tout ceci n'était qu'une collection de scénettes sans fil conducteur et où tous les sentiments sont forcés. Puis le film tente désespérément de nous raccrocher dans sa seconde partie, mais c'est déjà trop tard, je n'ai pas réussi à raccrocher les wagons. Romain Duris et Virginie Efira ont beau y mettre du leur et à donner tout ce qu'ils peuvent pour nous émouvoir, il n'y a pas moyen de s'enthousiasmer pour cette histoire dans laquelle le pauvre Grégory Gadebois n'a qu'un rôle secondaire et strictement décoratif.
Bref, En attendant Bojangles tombe complètement à plat dans sa première moitié de film, comme si Régis Roinsard n'avait pas su comment retranscrire à l'écran l'atmosphère du roman. Je ne critiquerai pas le film sur le fond, puisque je n'ai pas lu le roman originel, mais sur la forme ça ne va pas du tout. Si néanmoins je pouvais diviser ma note en deux, la première partie du film obtiendrait 3/10 et la deuxième 6/10, ce qui me fait au total une moyenne de 4.5/10.
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Pas un film qui m'aurait attiré de base, mais là au moins je sais que je l'éviterai, bojangles.
Sinon @wiiwii007 ,pourquoi ce film ? Il ne fait partie d'aucune rétrospective du moment
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"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
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Parce qu'il nous fallait des films courts et "marrants" donc j'ai choisi d'aller voir du côté de Philippe Lacheau en parallèle de tout le reste. D'où L'Arnacœur il y a peu. Trop de films orienté "horreur" en ce moment ^^
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Il faut quoi Lacheau dans l'arnacoeur et le tour de France ?
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Quasi rien, dans le premier il joue au tout début du film. Il a le rôle du mec de la première gonzesse qui subit l'arnacoeur. Dans le second il joue le rôle du commentateur duo avec Nelson Monfort. Deux rôles très mineurs.
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- "Les Trois Mousquetaires : Milady", réalisé par Martin Bourboulon, sorti en 2023 -
Des amis nous ont donné 2 places, on y est allé avec l'ado "pour voir"...
Avec ma copine on a trouvé ça très moyen, voir très très moyen. On n'avait pas vu le premier et on ne savait pas que ce "Milady" était une suite. Après une intro récapitulative du premier opus assez mal foutue car expéditive au niveau du texte. Pas le temps de lire, de regarder, et d'imprimer en même temps, merci les gars ! On s'est retrouvé dans une aventure filmée quasi exclusivement caméra à l'épaule. Je déteste ça, surtout quand c'est mal foutu. Et là, à mon sens (ma copine pareil), c'était raté. Les scènes de combats sont illisibles, et à part donner mal à la tête, je ne vois pas le but. M'enfin, si ce n'était que ça… Je crois que le pire ce sont les acteurs. Qu'est-ce que j'ai trouvé ça mauvais ! Pas tout le temps heureusement, et certains s'en sortent un peu mieux que d'autres, mais ouahhhh, chaud quand même. On a un mélange d'intonation de théâtre mal foutues, avec des intonations modernes mal joués. Rien n'est naturel, tout fait faux. Je passe sur le charisme de D'Artagnan… A mon sens complètement à côté de la plaque. Je passe également sur l'histoire avec zéro surprise, et sur la connerie de certaines scènes (l'échange pour la pendaison, la libération des prisonniers sur la plage, le combat à l'épée de la fin…)…
Bref, on n'a pas été emballé, du tout. Ma copine encore pire que moi je pense. L'ado, lui, ça va. Il a trouvé le film sympa.
- "Paris à tout prix", réalisé par Reem Kherici, sorti en 2013 -
Comédie sympathique sur fond d'intégration sociale. J'ai bien aimé malgré des répliques/gags plus ou moins drôles. Tarek Boudali joue bien son rôle de frère ^^ Et Stéphane Rousseau est très bon en patron intraitable. Ca passe plutôt bien, avec cette ambiance orientale…
- "Babysitting", réalisé par Nicolas Benamou et Philippe Lacheau, sorti en 2014 -
J'aime bien leur petite bande donc forcément, j'ai bien aimé le film. Après un début hyper convenu, la suite offre tout de même son lot de surprises et de délire bien marrants. Puis la narration est bien foutue. En tout cas, j'aime bien ce style. Alors bien évidement, ça reste de la comédie premier degrés et très simple, mais si on adhère, on passe un bon moment. En revanche, je trouve ça limite de ne pas avoir mis un petit PEGI 14/15 car le message pour un ado un peu paumé est assez violent. Genre on peut faire n'importe quoi sans avoir une seule conséquence, et même, être récompensé, c'est moyen. Pour un adulte, ok, il comprend, mais un ado…
- "Épouse-moi mon pote", réalisé par Tarek Boudali, sorti en 2017 -
Autre comédie de la "Bande à Fifi", autre délire, mais toujours aussi fun. Là encore, faut prendre un peu de recul… Sinon on a vite fait de dénoncer des choses qui ne servent à rien. Des gags sympathiques, même si assez prévisibles et "connus". J'ai passé un bon moment tout de même.
- "Young Frankenstein", réalisé par Mel Brooks, sorti en 1974 -
Bof… J'ai pas adhéré au délire. Le comique du film ne m'a pas emballé. J'ai trouvé les acteurs assez mauvais. Seule certains plans étaient beaux. Le reste…
Dernière modification par wiiwii007 le 04 janv. 2024 14:08, modifié 1 fois.
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pas top pour apprécier.
j'ai acheté le dvd du premier film récemment, mais pas encore vu.
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Le téléphone sonne toujours deux fois !!
Alerte dans la ville: le tueur au téléphone a encore frappé, incrustant sur le front de sa victime, toujours une femme, le cadran de l'appareil. Aucun mobile n'explique apparemment de tels crimes. Marc Elbichon, un jeune privé, est sur l'affaire depuis plusieurs semaines, sans succès.
le film un peu oublié des Inconnus, et pourtant c'est un petit bijou d'humour absurde, pastiche de film noir avec Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus, épaulés de leurs acolytes de l'époque Smaïn et Seymour Brussel.
C'est fin, inventif, bien écrit, les acteurs sont au top, ça va à 100 à l'heure, les gags fusent et on se marre de bon cœur. On en vient à penser que c'est assez incompréhensible que ce film soit sorti des radars aujourd'hui. Il fut également un flop lors de sa sortie, trop en avance sur son temps, inspiré des comédies parodiques américaines comme hamburger film sandwich ou les autres ZAZ du début des années 80, le public français n'était pas encore prêt pour ce type d'humour, et c'est encore plus dingue quand on pense au succès phénoménal du film de "l'autre" troupe de comiques en vogue dans les 90s, à savoir La cité de la peur, qui est clairement sous influence de cette première incursion des Inconnus dans le monde du 7ème art.
En bref, si vous aimez rire intelligemment, et que vous apprécier le trio des trois frères, ce long métrage est une pépite à découvrir de toute urgence.
Alerte dans la ville: le tueur au téléphone a encore frappé, incrustant sur le front de sa victime, toujours une femme, le cadran de l'appareil. Aucun mobile n'explique apparemment de tels crimes. Marc Elbichon, un jeune privé, est sur l'affaire depuis plusieurs semaines, sans succès.
le film un peu oublié des Inconnus, et pourtant c'est un petit bijou d'humour absurde, pastiche de film noir avec Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus, épaulés de leurs acolytes de l'époque Smaïn et Seymour Brussel.
C'est fin, inventif, bien écrit, les acteurs sont au top, ça va à 100 à l'heure, les gags fusent et on se marre de bon cœur. On en vient à penser que c'est assez incompréhensible que ce film soit sorti des radars aujourd'hui. Il fut également un flop lors de sa sortie, trop en avance sur son temps, inspiré des comédies parodiques américaines comme hamburger film sandwich ou les autres ZAZ du début des années 80, le public français n'était pas encore prêt pour ce type d'humour, et c'est encore plus dingue quand on pense au succès phénoménal du film de "l'autre" troupe de comiques en vogue dans les 90s, à savoir La cité de la peur, qui est clairement sous influence de cette première incursion des Inconnus dans le monde du 7ème art.
En bref, si vous aimez rire intelligemment, et que vous apprécier le trio des trois frères, ce long métrage est une pépite à découvrir de toute urgence.
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Walkirie de Bryan Singer
S'il a toujours été un fidèle serviteur de son pays, le colonel Stauffenberg s'inquiète de voir Hitler précipiter l'Allemagne et l'Europe dans le chaos. Comprenant que le temps presse, il décide de passer à l'offensive : en 1942, il tente de convaincre plusieurs officiers supérieurs de la nécessité de renverser Hitler. Un an plus tard, tandis qu'il se remet de ses blessures de guerre, il rejoint la Résistance allemande pour mettre au point l'opération Walkyrie destinée à éliminer le Führer.
Encore une facette méconnue de la grande guerre. Des faits réels qui sont rarement évoqués en cours d'histoire et qui pourtant apporteraient de la nuance dans notre vision de l'armée allemande sous Hitler.
Un projet surprenant venant du réalisateur de Usual suspect et X-men, porté par la mega star du film d'action Tom Cruise, et pourtant ces deux là nous livrent une masterclass absolue. C'est réalisé avec une maitrise parfaite du rythme et du cadre, la reconstitution est bluffante de réalisme, les acteurs sont habités et le réalisateur nous offre une guerre des nerfs, une tension qui vous happe du début à la fin pour atteindre un paroxysme d'une intensité rare. On connait déjà la fin, et pourtant on en vient à croire en l'opération, espérer une réussite uchronique, le plan était tellement parfait qu'il ne pouvait pas échouer, même dans une fiction la plus fantaisiste soit-elle... et pourtant...
Tom Cruise est impressionnant de sobriété et de charisme dans le rôle de ce colonel mutilé, et la scène du "heil Hitler" est une des plus marquantes que j'ai pu voir dans ce genre de films.
Le seul mini bémol, qui est inhérent à ce type de reconstitution, est l'utilisation exclusive de la langue anglaise par les acteurs. A part ça, tout est parfait.
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