[NOSTALGIE] Master of Orion II : Battle at Antares

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Paulemile
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[NOSTALGIE] Master of Orion II : Battle at Antares

Message par Paulemile »

Disclaimer : ce texte fait partie des 50 jeux les plus nostalgiques de mon enfance, et ne se considère pas comme test exhaustif du jeu en question. Il se focalise plutôt sur l’aspect marquant et les bons souvenirs liés à sa découverte quand j’étais gamin. Ce n’est donc pas un test à proprement parler, mais plutôt une virée nostalgique à ne pas trop prendre au sérieux.




Master of Orion II : Battle at Antares (PC, 1996)
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Type de jeu
Apologie du capitalisme maquillé en jeu de conquête spatiale. Spoiler alert : écraser tous ceux qui croiseront votre route permet de gagner, et rien d’autre. Comme dans la vraie vie, en fin de compte.
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Premier contact
Un beau jour, les parents de mon cousin nous invitent à manger chez eux, je descends les marches qui mènent à sa chambre et sur son écran d’ordi, je tombe sur une carte représentant un bout de galaxie, dans laquelle chaque étoile possède une ou plusieurs planètes, sur lesquelles on peut créer des colonies, au sein desquelles on fait prospérer sa population, sur la peau de laquelle on fait se multiplier des bactéries… non ça s’arrête à la population, et c’est déjà pas mal. Master of Orion II venait de se dévoiler à mes petits yeux avides de connaissance en réacteurs supraluminiques et en terraformation de planètes inhabitables. Sacré cousin, toujours à la pointe des meilleurs jeux vidéo. Comment aurais-je fait sans lui ?
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Retour sur expérience
Même si je trouvais génial d’avoir l’embarras du choix dans les options à activer, recherches à mener, vaisseaux à construire et autres, je n’ai jamais compris grand chose à la multitude de possibilités et d’améliorations qui fourmillent dans ce jeu. Je cliquais un peu n’importe où en espérant que ça fonctionne. Sans surprise, je galérais pas mal à finir une partie, mais je ne m’en formalisais pas. J’adorais recommencer avec une nouvelle race de créatures fascinantes ou de bestioles hideuses, dans une nouvelle galaxie générée aléatoirement. La rejouabilité était presque infinie, les interactions toujours différentes avec les autres civilisations qui concouraient à la découverte de la planète ultime (un jeu bac à sable, que ça s’appelle). Et bien que les graphismes ne proposaient rien d’incroyable par rapport à la moyenne de l’époque, pour rester gentil, on se croirait souvent perdu dans l’espace pour de vrai. Le charme tout particulier qui émane de ce jeu semble avoir disparu des titres actuels, et ce pour l’éternité. Je dis ça alors que je n’ai jamais rien testé dans le même genre depuis 2002, mais tant que j’y crois… Versons donc une petite larme que nous relâcherons ensuite dans le vide intersidéral.
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Flashback spécial ambiance
Parmi tous les jeux de gestion qui m’ont fasciné, Master of Orion II possédait l’identité la plus forte, selon moi (ça se bagarre avec Colonization, mais bon, lui je n’y ai presque pas touché). Peut-être aussi parce que je ne connaissais pas Caesar ou Anno. Au moins, ça changeait de SimCity. Le thème de l’espace, combiné à la direction artistique bancale mais charmante, et à l’interface un peu bordélique, sans oublier la profondeur presque surnaturelle du gameplay... le tout donnait un mélange explosif, fait d’oppression, d’émerveillement et d’angoisse positive (je n’ai pas plus d’explications à donner sur ce terme). Partir explorer une étoile, découvrir qu’elle se trouve sur le territoire d’une amibe spatiale qui gobe notre petit vaisseau, revenir l’exterminer avec une flotte de quarante croiseurs pour enfin coloniser la petite planète du système... et découvrir qu’elle est toxique, sans ressources, et quand même convoitée par un empire de dinosaures violets bien plus puissant qui vous déclare la guerre, ça n’a pas de prix.
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Réécoute de la bande-son
Tout pareil que l’ambiance visuelle, la musique nous immerge dans le cosmos avec ses vibes planantes et inquiétantes à souhait, selon les actions qui lui sont associées. On tremble de peur à la rencontre d’une race extraterrestre belliqueuse, on se sent apaisé quand on s’entretient avec des êtres bienveillants, et soulagé lorsque l’on peut enfin équiper nos croiseurs de canons à positrons overclockés ou je sais pas quoi. Mention spéciale aux morceaux qui accompagnent le joueur durant ses phases d’exploration. Là, on sent vraiment que l’espace, ça fait flipper ! Combien d’astronautes ont changé de carrière après avoir joué à Master of Orion ? Sans doute beaucoup. Par ailleurs, les différents titres de la B.O. transmettent le mieux les informations dans le jeu, à mon avis. Enfin le texte aussi, mais mon niveau d’anglais à onze ans ne volait pas encore très haut. Il m’a fallu attendre Heroes of Might and Magic III pour progresser de manière convenable.
Master of Orion II - Galactic Theme 2





Moment Nostalgie
Aaaaah, cette époque bénie où j’avais pour seul problème d’obtenir l’autorisation de squatter l’ordi quatre heures de suite, le week-end, pour façonner et chouchouter mon royaume spatial... ou pour me faire exploser la tronche en trente minutes par l’IA du jeu. Master of Orion II cristallise à la perfection cette bascule entre le fun rapide et direct des jeux d'avant (Plateforme, BTA), et la fascination des nouveaux genres sur la durée (RTS et Gestion) ; je ne pouvais plus vraiment traîner dix ou quinze minutes sur le PC. Non, il me fallait libérer de grosses plages horaires pour espérer progresser un peu dans ma partie. Je jouais encore sur le bureau du beau-père à cette époque. Ça allait et venait derrière moi sans que je capte l’identité de qui que ce soit, dans la pièce qui servait à la fois de chambre et de salon télé (et de bureau, donc). Heureusement qu’il faisait beau dehors et qu’avec quelques potes, on trouvait encore le temps de jouer dans le parc en bas de chez moi. Ça permettait de relativiser sur notre condition de petite poussière perdue dans l’immensité de la galaxie.
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Instant le plus stylé
Après chaque recherche de technologie, avoir le plaisir de se faire annoncer la bonne nouvelle par Sean Connery en personne. Sérieux, le mec lui ressemble tellement, impossible que ce soit une coïncidence.
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Dernière modification par Paulemile le 03 avr. 2024 08:26, modifié 4 fois.

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Message par Gringos10 »

Encore un jeu inconnu pour moi.
Par contre j'aime beaucoup la DA, c'est sûr qu'il m'aurait plu à l'époque.
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Paulemile
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Message par Paulemile »

C'est vrai que je suis un peu dur quand je parle des graphismes. Les portraits des races sont cool, et quand on a une planète bien développée, ça a la classe quand même.

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