
Titres : Tamamayu Monogatari (Jap'), Jade Cocoon: Story of the Tamamayu (USA, EUR)
Genre : J-RPG
Nombre de joueurs : 1
Sortie : 1998 (Jap'), 1999 (USA), 2000 (EUR)
Développeur : Genki
Éditeur : Crave
Autres plateformes : -
- Mon avis 2025 -
Je viens de le terminer en 10/12H.Pourtant j'ai eu l'impression d'avoir mis plus de temps que ça... Bizarre.
C'était assez étrange comme expérience de jeu. Jade Cocoon: Story of the Tamamayu est un RPG dans le genre Pokémon mais avec une histoire beaucoup plus présente. Cette dernière est contée grâce à un doublage (FR pour ma part) mêlant le bon et le mauvais, c'était cool et perturbant à la fois. Il y a un côté mystique assez prenant. Les graphismes (typés anime) et l'OST apportent un gros plus à cette ambiance spirituelle. C'est d'ailleurs grâce à elle que j'ai continué et terminé le jeu. Sans ça j'aurais lâché… Derrière cette façade il y a un gros hic à mon sens : le rythme du jeu. Certains aimeront ce côté très posé, moi le premier j'ai trouvé ça cool au départ, mais plus ça avançait plus je trouvais ça abusé.
Jade Cocoon: Story of the Tamamayu est donc un Pokémon like : on se ballade dans 6 petites zones bien délimitées (rien de très grand et pas de map monde), on tape des vilaines bêbêtes jusqu'à ce qu'on puisse les attraper, on les chope pour s'en servir ensuite comme combattants. Ces derniers peuvent être de nature "feu", "eau", "vent" ou "terre" avec tout ce que cela implique dans les combats. Pour complexifier un peu le tout, on peut les faire fusionner entre eux afin d'élargir leurs compétences et en faire des tueurs tout-terrain. Le gameplay est très simple mais fonctionne bien.
Le problème c'est que tout est lent : le déplacement (même si il peut courir), la maniabilité lourde (Tank = comme Tomb Raider/RE), les animations dans les combats (nombreuses), les dialogues (si on les écoute réellement au lieu de les lire), les manipulations pour gérer ses "Pokémons"... Bref, tout est long. Je pense qu'ils auraient pu faire largement mieux à ce niveau là, c'est vraiment dommage.
Mais bon, j'ai tout de même réussi à aller au bout. Si on ne craint pas la lenteur dans les jeux et la simplicité d'un game design très dirigiste, on peut passer un bon moment. En tout cas, moi j'ai apprécié le délire.