
Pour ma part j'ai terminé la trilogie Fondation de Asimov, apparemment bien plus intéressante que la série tv.
J’enchaîne sur le cycle des robots, qui m'a l'air tout aussi chouette.
Bah tu vois qu'il y a un genre!dav1974 a écrit : ↑19 nov. 2021 21:04IL y a pas de genre...qu'est ce que tu es binaire !!! :p
Non, en fait on sait pas trop. On est a la limite d'un monde fantastique (pour le moment).
Tu suis une histoire avec les points de vue de 2 protagonistes. Un ecrivain "a mi temps" qui se retrouve a devoir traficoter en douce une œuvre "mal finie" mais qui sent le best seller, et...une fille, solitaire, et coincée... et sans spoiler, on apprend assez vite que cette fille est une tueuse a gage, spécialisée dans les meurtres de salopards qui font du mal aux femmes.
ILs en parlent mieux que moi :
"Entre l'an 1984 et le monde hypnotique de 1Q84, les ombres se reflètent et se confondent. Unies par un pacte secret, les existences de Tengo et d'Aomamé sont mystérieusement nouées au seuil de deux univers, de deux ères... Une odyssée initiatique qui embrasse fantastique, thriller et roman d'amour, composant l'œuvre la plus ambitieuse de Murakami."
C'est qui le meilleur auteur SF?
Alastairs Renolds (Janus)
Besson...en a parlé..en + je vois leonaioka a écrit : ↑20 nov. 2021 19:05Moi aussi, c'est un des deux livres qui m'a donné envie d'écrire aussi (de la SF à l'époque même si j'ai changé ensuite).
L'autre c'était "la nuit des temps" de Barjavel. D'ailleurs je suis étonné de ne pas avoir entendu parler d'une adaptation ciné ou série, ça pourrait être top.
8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé.
Que se serait-il passé si l’École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d’artiste ?
Cette minute-là aurait changé le cours d’une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde…
Peut-être, mais c'est peu probable.
Stefan Riekeles est un spécialiste allemand qui mène un travail sérieux de commissariat d'exposition dédié aux dessins et éléments de productions tirés de dessins animés japonais. Je ne crois pas qu'il ait réussi à ce jour à faire circuler une de ses expositions en France. Cela a été le cas en Belgique, par exemple au festival Anima de Bruxelles en 2016. Il faut espérer que cela se concrétise un jour en France également...Esperluette a écrit : ↑23 mai 2022 16:40
Ce livre met en avant le travail sur les décors, les architectures et les cités créées pour les animés cyberpunks les plus célèbres : Akira, Ghost in the Shell 1&2, Patlabor, Metropolis... C'est très beau et c'est un bel hommage aux artistes de l'ombre qui passent parfois des dizaines d'heures à créer ces décors emblématiques qu'on ne remarque parfois pas assez quand l'action prend le dessus.
jamais entendu parler de ce bouquin, mais il me botte carrément !Esperluette a écrit : ↑23 mai 2022 16:40
Ce livre met en avant le travail sur les décors, les architectures et les cités créées pour les animés cyberpunks les plus célèbres : Akira, Ghost in the Shell 1&2, Patlabor, Metropolis... C'est très beau et c'est un bel hommage aux artistes de l'ombre qui passent parfois des dizaines d'heures à créer ces décors emblématiques qu'on ne remarque parfois pas assez quand l'action prend le dessus.
Excellent cycle de récits enchaînés, comme autant d'étapes dans un rapport entre humains et canins voué à une forme de mythification.Urbinou a écrit : ↑15 août 2022 12:37Demain les chiens.
Un classique de l'âge d'or de la SF que je n'avais pas encore lu. Excellent !
Comme beaucoup de romans de cette époque (1953), il faudra accepter une certaine naïveté dans le propos. Mais Simak va loin, voit grand, et nous présente son univers de façon très originale : 8 récits mythologiques étudiés par des scientifiques canins. Alors l'Homme, mythe ou réalité historique ?
Haha
Roman déroutant. Uchronie située l'année de sa publication (1962), il y a de cela 60 ans, dans un monde dominé par l'Allemagne nazie et le Japon, après une victoire de l'Axe intervenue en 1947. on y suit en parallèle une demi-douzaine de protagonistes plus ou moins liés entre eux, sur une quinzaine de chapitres. Le Yi king (le Livre des transformations), dispositif divinatoire pouvant servir d'oracle sur la base d'une combinatoire mêlant hexagrammes et composition de versets, y joue comme un rôle d'ex machina, ou de moteur du récit (quoique d'une façon selon toute apparence dévoyée).
Plusieurs passages quasi-mystiques (la vision de Tagimo au chapitre 14, le vendeur veule se rebiffant face à l'humiliation au terme d'une errance psychologique au chapitre 11) largement fondés sur une narration omnisciente détaillant l'intériorité, le flux de conscience des personnages.
Minutie manifeste des recherches effectuées sur l'Allemagne nazie et ses protagonistes, dont bon nombre de dirigeants sont mobilisés à un titre ou un autre au cours du récit, de même que divers événements historiques détournés de leur cours historique (l'assassinat "évité" de Heydrich, la menace atomique sur le Japon...)
Effort tout aussi notable du côté japonais, mais avec nettement moins de réussite : noms de personnages invraisemblables, parachutage de citations littéraires "classiques" absolument hors de propos, mentions en vrac d'ordre psychologique des moins crédibles, attitudes et propos incohérents par rapport au contexte culturel japonais...
Et pourtant, le roman réussit par moments à capter quelque chose d'ordre japonais : manifestement, certaines des sources auxquelles a puisé l'auteur furent plus pertinentes (et utilisées à meilleur escient) que d'autres.
Outre l'argument réflexif (selon un principe gigogne) à l'égard de la notion même d'uchronie, ressort littéraire des plus puissants qui soient, qui met le récit tout entier sous tension, sous la forme de citations de passages d'un roman uchronique interdit narrant un cours de l'histoire inversé, où les Alliés auraient remporté la victoire (un monde quasiment comme le nôtre, en somme), peu d'éléments restent en mémoire. Lu il y a une trentaine d'années, sans en avoir rien gardé en mémoire que cet argument essentiel, ce jeu de superposition de miroirs déformants fondamental dans le dispositif, et l'idée même du livre.
Solidité de la construction et de l'intériorité des personnages, beaucoup de sous-texte et, manifestement, d'intentions de l'ordre du commentaire en miroir, du "gant discursif retourné".
Offre un aperçu assez saisissant d'une certaine perception américaine du Japon à cette époque, à la fois étonnamment précise à des instants ou des égards donnés, et largement plus approximative et fantasmée la plupart du temps.
Une énigme d'écriture comme de lecture.
Premier contact avec cet auteur (hé oui : ) ) dont je ne connaissais que sa très bonne réputation et le titre de son roman le plus connu, La Patrouille du Temps. Je ne m'attendais donc tout de même pas à lire un bouquin sur les prêts bancaires !
Je fus donc agréablement surpris de découvrir une oeuvre hard sf, mon style de prédilection, qui nous emmène loin, très loin !
Comme souvent en SF, l'environnement sert surtout à étudier le comportement humain dans des situations exceptionnelles ou de crise. Les lecteurs réfractaires à la science pourront sans souci sauter les passages "hard" sans trop perdre le sel du récit (pour résumer, ils sont - SPOIL ! - bien dans la m... ouise ; ) )
A noter l'intéressante postface de l'astrophysicien Roland Lehoucq qui analyse la plausibilité des faits décrits dans le roman, qui date tout de même de 1970.