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Gringos10
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Message par Gringos10 »

maskass a écrit :
19 déc. 2021 10:17
Vu Swan Song, un film SF d'anticipation avec Mahershala Ali sur le thème du clonage.
C'est très black mirrorien dans le thème, assez triste aussi, et franchement top.
C'est sur Netflix/amazon ?
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Polton
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Message par Polton »

Gringos10 a écrit :
20 déc. 2021 11:04
maskass a écrit :
19 déc. 2021 10:17
Vu Swan Song, un film SF d'anticipation avec Mahershala Ali sur le thème du clonage.
C'est très black mirrorien dans le thème, assez triste aussi, et franchement top.
C'est sur Netflix/amazon ?
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Message par Gringos10 »

😕
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maxicrash
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Message par maxicrash »

Vu Le quai des brumes pour la première fois hier, j'ai passé un bon moment avec Gabin pour ce film de 1938.

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Message par Gringos10 »

maxicrash a écrit :
20 déc. 2021 11:50
Vu Le quai des brumes pour la première fois hier, j'ai passé un bon moment avec Gabin pour ce film de 1938.
Gabin des années 30, c'est dur quand même aujourd'hui, non?
Je m'étais farci la bête humaine il y a quelques temps, pas facile, même si il y avait un super sujet et les plus grands talents de l'époque sur le coup.
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maxicrash
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Message par maxicrash »

Pas si dur à regarder. Un déserteur (Gabin) qui rejoint le Havre pour s'enfuir à l'étranger par bateau. Il va rencontrer des gens qui vont l'aider sans même le connaître. Il va notamment rencontrer Nelly (Michelle Morgan) ("t'as d'beaux yeux tu sais"). C'est une jeune femme de 17 ans qui va à droite à gauche avec des hommes pour fuir son oncle qui veut abuser d'elle.
En parallèle, un trio de malfrats qui cherche Maurice, un ex de Nelly. Qu'on retrouvera plus tard et qui aura des conséquences pour Gabin.
D'autres personnages hauts en couleurs avec un alcoolique, un patron de troquet qui a voyagé, un peintre suicidaire.
Le film m'a tenu du début à la fin.
L'image est pas toujours nette ni propre, le seul défaut, mais vu l'âge on ne peut avoir leur en vouloir.

Tryphon
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Message par Tryphon »

Non mais Carné c'est la vie quoi :)
Marmotte, le 14/8/22 : "merde, je suis un gros connard 😋"

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Message par lessthantod »

Je viens de mater Diamants sur canapé ...

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Diamants sur canapé (en anglais Breakfast at Tiffany’s) rassemble les plus grands talents de l'époque, une histoire adaptée d’un roman de Truman Capote, une musique d'Henry Mancini (Moon River), un jeune réalisateur talentueux avec Blake Edwards et la splendide Audrey Hepburn devant la caméra.

Le pitch est simple et se résume en une ligne, un jeune écrivain qui tombe amoureux d'une call girl. Voilà, vous n'avez pas besoin d'en savoir plus, le scénario n'est qu'un prétexte (scénario accessoire) pour mettre en avant Audrey Hepburn. Ce n'est pas un film avec Audrey Hepburn, ce film c'est Audrey Hepburn sur grand écran.

L’histoire de cette fille qui a peur d’aimer, mais qui finira par se laisser convaincre, est finalement très moderne. C'est la consommatrice superficielle par excellence, elle ne veut vivre que l'instant présent et ne rien sacrifier à sa liberté. Et même si ce type de comportement a probablement toujours existé, c'est comme si Truman Capote et Blake Edwards avaient deviné ce que deviendrait notre société moderne, comme si le futur était déjà là. C'est pourquoi le film fonctionne toujours aussi bien de nos jours et pourquoi il n'a pas pris la moindre ride.

L’aspect romantique du film et l'émotion qui s'en dégage, passe principalement par l'alchimie qui se crée entre les deux acteurs, la magnifique Audrey Hepburn bien sûr, mais aussi George Peppard qui deviendra Hannibal dans la série des années 80 Agence tous risques. La beauté d'Audrey Hepburn saute aux yeux et son talent d'actrice est indiscutable. Elle joue à merveille cette femme agaçante au possible et matérialiste, mais qui "à notre corps défendu" est terriblement attirante. Quant à George Peppard, ici il trouve l'équilibre parfait dans son jeu, à la fois sensible et séducteur. On s'identifie tout de suite à lui et on tombe tout de suite amoureux d'elle.

Les scènes mémorables s'enchainent les une après les autres, notamment celle chez Tiffany’s, puis la balade dans New York pour faire "ce qu’on a jamais fait", Audrey Hepburn qui joue de la guitare, "the party" avec ses nombreux gags visuel made in Blake Edwards et bien sûr cette magnifique scène finale sous la pluie avec le chat sans nom. Ce final à lui seul fait rentrer le film à un niveau supérieur, on passe de la jolie comédie romantique à la comédie romantique d'exception, celles dont on se souviendra longtemps après l'avoir vu.

Ce serait la comédie romantique parfaite si seulement Blake Edwards avait eu le bon goût de caster quelqu'un d'autre pour jouer un asiatique. Mickey Rooney grimé en asiatique est franchement gênant dans ce film. Et puis 2 heures, c’est peut-être un peu trop long aussi.

Bref, Diamants sur canapé est une très belle comédie romantique, l'une des meilleurs du genre. Le film est porté par la beauté et l'élégance d'Audrey Hepburn, alors au sommet de sa carrière.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater L'Impossible Monsieur Bébé ...

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L'Impossible Monsieur Bébé (en anglais Bringing Up Baby) est le plus célèbre représentant de ce sous-genre des comédie américaines qu'est le screwball comedy, un sorte de Vaudeville à l'américaine avec des dialogues très vifs, des personnages toujours en mouvement et complètement loufoques. On ressent aussi l'influence du muet avec de nombreux gags burlesques.

David (Cary Grant) est un paléontologue qui, la veille de ses fiançailles, rencontre Susan (Katharine Hepburn), une héritière hystérique qui tombe amoureuse de lui. Et au milieu de tout ça, il y a bien sûr ce léopard nommé Baby qui fait plait pleins de bêtises (d'où le titre du film en français, L'Impossible Monsieur Bébé), jusqu'au moment où il finit par s'échapper (d'où le titre du film en anglais, Bringing Up Baby).

Cary Grant et Katherine Hepburn forment un couple absolument irrésistible devant la caméra d'Howard Hawks. C'est jubilatoire de voir Cary Grant se démener à ce point devant la caméra, délicieux dans son surjeu parfaitement maitrisé. Il était alors au sommet de son jeu, à l'époque où il enchainait comédies sur comédies. Face à lui, Katharine Hepburn est pétillante à souhait, bien qu'un peu trop hystérique à mon goût. Mais c'est voulu, car cette hystérie générale est la marque de fabrique des screwball comedy. Le mérite en revient aussi à Howard Hawks, qui mène son récit à un train d'enfer.

Ce rythme endiablé, c'est la force de ce type de comédie, mais c'est aussi sa faiblesse. C'est tellement fou, que ça en devient fatiguant à la longue. On a beau chercher un personnage normal à qui se raccrocher ou s'identifier, on ne trouve pas. Katharine Hepburn tout particulièrement, se montre hystérique du début à la fin. En comparaison, le jeu de Cary Grant semble bien fade et pourtant il en fait des tonnes lui aussi. Du coup on se raccroche au personnage de Cary Grant, faute de mieux, les autres étant complètement déjantés.

L'intérêt principal de cette comédie et qui l'a rend terriblement moderne pour son époque, c'est l'équilibre inversée dans le couple dépeint ici. Ici c'est la femme qui se montre dominatrice et qui veut séduire l'homme. C'est David qui est chassé et Susan qui est la chasseuse. Tout l'humour repose alors sur les stratégies de séductions complètement alambiquées déployées par Susan pour attirer David "à son corps défendant" à elle.

On retient bien sûr du film cette merveilleuse scène maintenant devenue très célèbre, où pour cacher la culotte de Susan dont il a déchiré la robe, David utilise son chapeau haut de forme puis marche derrière collé à ses fesses. On retient aussi cette scène où David se balade en robe de chambre féminin, lui qui avait une réputation assez ambiguë sur son orientation sexuelle.

L’Impossible Monsieur Bébé est une curiosité du cinéma d'avant guerre et une comédie assez déroutante pour les spectateurs d'aujourd'hui. Il faut être avertis avant de voir ce film, tous les potard sont réglés à fond.

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Message par lessthantod »

J'ai revu Le Bal des vampires ...
(pas revu depuis plus de 25 ans)

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Le Bal des vampires est une parodie des films de vampires et un film à part dans la filmographie de Roman Polanski, plus habitué jusqu'alors aux drames sombres voir horrifiques (Répulsion, Cul-de-sac et Rosemary's Baby). Avec Le Bal des vampires, Roman Polanski mêle avec grande réussite le rire et l'horreur. C'est un film parfois drôle, parfois effrayant, qui stimule l'imaginaire et qui est toujours surprenant. Et puis il y a Sharon Tate et sa magnifique chevelure.

Le professeur Abronsius (Jack MacGowran) et son assistant Alfred (Roman Polanski lui-même) se rendent en Transylvanie pour chasser les vampires. Mais arrivés à l'auberge locale détenue par Shagal (Alfie Bass), ils se heurtent aux locaux qui refusent de révéler où se trouve le château du sinistre comte Von Krolock (Ferdy Mayne). Shagal se montre très protecteur de sa fille Sarah à la beauté sans équivoque (la plantureuse Sharon Tate) et pour cause, elle va être kidnappée par le comte/vampire. Abronsius et Alfred vont alors partir à sa poursuite pour découvrir son repaire et accessoirement pour sauver Sarah. Arrivés au château, le comte les accueille avec courtoisie ... mais prudence !

Le professeur Abronsius est une version déjantée du docteur Van Helsing et Roman Polanski joue son fidèle second (le disciple Alfred). Alfred est très maladroit et inexpérimenté ... et bien sûr il tombe amoureux de la fille de l’aubergiste, déjà convoitée par le comte. Sharon Tate est d'une sensualité folle, sa beauté transperce littéralement l'écran. Le comte Von Krolock quant à lui nous renvoie tout de suite à l'image du comte Dracula. On y croise également le fils du comte, un vampire homosexuel qui va "s'amouracher" d'Alfred. Tous les personnages sont haut en couleurs et terriblement fascinants.

Mais ce qu'on retient en premier du film, c'est son ambiance. La photographie, les décors et tout ce qui touche à la direction artistique du film, c'est tout simplement sublime. Roman Polanski et son chef opérateur ont manifestement soigné l'aspect visuel du film, qui est d'une richesse incroyable. Les décors regorgent d’éléments pittoresques et ça fourmille de détails en arrière plan. Non vraiment, le visuel c'est la grande réussite de ce film.

Le film trouve l'équilibre parfait entre humour et horreur et chaque scène du film est d'une inventivité folle. Je pense en premier à la scène du bal des vampires (d'où le titre du film en français) avec le professeur et Alfred qui s’introduisent dans les festivités déguisés en vampires pour récupérer Sarah et fuir le château avec elle. Les vampires vont découvrir l’imposture lorsque les trois intrus se retrouvent face à leurs reflets devant le miroir. On passe du rire au frisson en un instant. L'autre scène qui illustre parfaitement la réussite du film, c'est celle qui met en scène Alfred, voulant fuir le fils du comte, court dans les couloirs du château, couloir circulaire qui le fait revenir à son point de départ, face à l'audit fils du comte qui s'apprête à le mordre. C'est à la fois très drôle dans le genre burlesque et effrayant dans le genre horrifique.

Avec Le Bal des vampires, Roman Polanski réussi un petit miracle, parodier les productions de la Hammer de l'époque, tout en leur rendant hommage. Et même si Le bal des vampires se moque des films de la Hammer, grâce à un humour sooo british, il réussit également à maintenir la peur du vampire.

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Gringos10
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Message par Gringos10 »

C'est les Vacances !
Il enchaîne !

Le bal des vampires, un des rares Polanski que je n'ai pas vu.
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Message par lessthantod »

Gringos10 a écrit :Le bal des vampires, un des rares Polanski que je n'ai pas vu.
C'est pourtant l'un de ses tout meilleur film et je vais enchainer avec d'autres Polanski de sa période années 60/70, certains déjà vus et d'autres jamais.

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Message par Megatron »

Hier soir avec ma femme nous avons été voir la Méthode Williams, très bon film. Une très belle histoire basé sur les valeurs d'un père et d'une mère pour leur 5 filles. Au delà du film et des valeurs qu'il véhicule, c'est l'implication qui a été fait pour le film. Les placements de produits sont bien intégrés et permettent de bien collé à l'époque du sujet sans pour autant mentionner une quelconque date.
Puis dans le générique de fin, les vraies images d'archives de la famille défilent et montrent que le film a vraiment été fidèle (pas mal de plans sont calqué sur les images d'archives). Le film ne retrace pas toute la carrière des 2 soeurs athlètes, mais s'arrête là ou leur histoire médiatique commence ainsi que l'arrivé dans le cursus pro.

Le film dure 2h30 et je ne me suis pas du tout embêté, bien au contraire, je recommande fortement.
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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
22 déc. 2021 15:23
Gringos10 a écrit :Le bal des vampires, un des rares Polanski que je n'ai pas vu.
C'est pourtant l'un de ses tout meilleur film et je vais enchainer avec d'autres Polanski de sa période années 60/70, certains déjà vus et d'autres jamais.
Ouais je sais, ça fait des années que je dois le faire. Pirates, c'est son autre grand film que j'ai raté.
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Message par Esperluette »

Gringos10 a écrit :
22 déc. 2021 18:26
lessthantod a écrit :
22 déc. 2021 15:23
Gringos10 a écrit :Le bal des vampires, un des rares Polanski que je n'ai pas vu.
C'est pourtant l'un de ses tout meilleur film et je vais enchainer avec d'autres Polanski de sa période années 60/70, certains déjà vus et d'autres jamais.
Ouais je sais, ça fait des années que je dois le faire. Pirates, c'est son autre grand film que j'ai raté.
Ah Pirates ! Un de mes films de jeunesse préféré

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Message par lessthantod »

+1 Pirates, encore un excellent Polanski ... mais a-t-il fait jamais une mauvais film ? Je ne crois pas !

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Message par DjBegi »

J'ai vu Spiderman No Way Home et c'était bien cool.
La formule Marvel fonctionne toujours aussi bien à mes yeux, meme si je sais que certains ici n'y adhère pas du tout.
J'aimais assez peu Tom Holland au début mais finalement le rôle lui va bien.
Willem Dafoe est à nouveau genialissime en bouffon vert.
Crumberbatch en Doctor Strange, vraiment un bon rôle pour cet acteur.
Difficile d'en dire plus sans spoiler donc :
► Afficher le texte
Pour moi un film aussi bon que le duo Infinity War / Endgame
Bref, une 4e phase qui commence a bien se dessiner. La suite directe des événements du film étant Doctor Strange 2 en mai prochain.
And now, I'm an old broken down piece of meat

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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
22 déc. 2021 21:08
+1 Pirates, encore un excellent Polanski ... mais a-t-il fait jamais une mauvais film ? Je ne crois pas !
Effectivement, on peut ne pas aimer certains de ses films, mais ils sont tous au minimum bien réalisés.
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Message par Gringos10 »

DjBegi a écrit :
22 déc. 2021 21:22
J'ai vu Spiderman No Way Home et c'était bien cool.
La formule Marvel fonctionne toujours aussi bien à mes yeux, meme si je sais que certains ici n'y adhère pas du tout.
Sans être fan de tout, on peut apprécier ponctuellement.
Par exemple l'anime récent de spiderman j'avais beaucoup aimé, et ce dernier film me tente pas mal.
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Myrage
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Message par Myrage »

Je sors aussi de no way home (et j'ai maté le precedent hier soir pour etre a jour).
Tres bon film : à la fois touchant, drôle, epique, spectaculaire, nostalgique en plus d'etre bien ecrit je trouve. Peut etre même des meilleurs marvel que j'ai pu voir meme si je les ai pas tous vu...

J'ai beaucoup aimé aussi les eternels, qui n'est pas un Marvel comme on a l'habitude d'en voir, plus orienté histoire et background que baston severe et debauche d'effets speciaux...

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DjBegi
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Message par DjBegi »

Myrage a écrit :
22 déc. 2021 23:34
J'ai beaucoup aimé aussi les eternels, qui n'est pas un Marvel comme on a l'habitude d'en voir, plus orienté histoire et background que baston severe et debauche d'effets speciaux...
Je te rejoins complètement sur les éternels :cote:
Hâte de voir ce qu'ils vont développer par la suite pour les personnages.
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Polton
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Message par Polton »

Myrage a écrit :
22 déc. 2021 23:34
Je sors aussi de no way home (et j'ai maté le precedent hier soir pour etre a jour).
Tres bon film : à la fois touchant, drôle, epique, spectaculaire, nostalgique en plus d'etre bien ecrit je trouve. Peut etre même des meilleurs marvel que j'ai pu voir meme si je les ai pas tous vu...

J'ai beaucoup aimé aussi les eternels, qui n'est pas un Marvel comme on a l'habitude d'en voir, plus orienté histoire et background que baston severe et debauche d'effets speciaux...
Je l ai vu aussi cette semaine spiderman , je n étais pas retourné au cinéma depuis le covid :popcorn:
J'ai été très surpris aussi , positivement.Je rajouterai que Tom Holland a pris un peu de coffre dans le personnage et que zendaya même la dedans elle te prend aux tripes.
Le film est toujours " teenage movie" mais contrairement aux 2 premiers c est quand même beaucoup plus drôle et réussi. Et la scène post-generique laisse à penser que le prochain sera + dark et qu'on devrait voir un spiderman bien différent la prochaine fois.
Pour les points négatifs quelques longueurs ( ma foi assez courtes :gene: ) . Et aussi le fan service total , qui est un avantage comme un inconvénient, ça dépendra des personnes.

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maxicrash
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Message par maxicrash »

Don't look up : déni cosmique (netfixe)

Grosse satyre du monde actuel. Une comète va anéantir la terre mais la présidente des USA (Meryl Streep) est plus préoccupée par ses élections.
Je me suis marré comme un con plusieurs fois. C'est un film entièrement au second degré qui se veut premier degré. Plein de choses drôles se cachent dans le décor, dans les répliques, dans les réactions des acteurs. (Fuck la 8G mdr)
Un casting au petit oignon, y'a même Tomer Sisley. C'est longuet mais très drôle. Jennifer Lawrence est au top. Je n'ai pas du tout reconnu Cate Blanchett (j'ai regardé le casting après le film). Jonah Hill en fils de la présidente est à mourir de rire.
Après le générique de fin, une séquence, ensuite re générique et re-séquence. Ne partez pas tout de suite.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai adoré les comédies d'Adam McKay, surtout Fangins malgrés eux et Very Bad Cops ... mais depuis qu'il s'est lancé dans le cinéma "qui dénonce", je décroche :/

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Le Locataire ...

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Le Locataire de Roman Polanski est un énième film de son auteur sur la folie, la paranoïa et à la claustrophobie, un de plus diront certains, mais certainement pas un de trop (selon moi). Pour Roman Polanski, c'est manifestement un thème qui l'obsède (Répulsion et Rosemary's baby, pour ne citer que les deux plus célèbres).

M.Trelkovsky aka Le Locataire (Roman Polanski) est un employé de bureau sans histoires en quête d'un appartement dans Paris. Il va rapidement accepter un deux-pièces minuscule, mais à hauteur de ses "faibles" moyens. Qui plus est, il apprend que la précédente locataire Simone Choule s'est suicidée la veille en se jetant par la fenêtre. Et très vite, il réalisera que le voisinage n'a rien de commode ... c'est le moins qu'on puisse dire !

La paranoïa ou ce qu'on croit être la paranoïa de M.Trelkovsky, est au centre du récit. Peu à peu, la tension monte entre les voisins et Le Locataire. Les petits éléments "perturbateurs" s'ajoutent les uns après les autres et l'étrangeté de la situation ne fait que prendre de l'ampleur. Le film ne donne jamais de réponses claires, à savoir si M. Trelkovsky est réellement en danger ou s'il tombe doucement dans la folie. Roman Polanski sème les indices à travers son métrage, une dent dans le mur de l'appartement, des hiéroglyphes égyptiens sur les murs des chiottes, le café d'en face qui au p'tit matin ne lui sert que le p'tit déjeuner préféré (un lait au chocolat avec deux tartines au beurre) et les cigarettes préférées (des Marlboro) de la défunte ... tout insinue le doute chez le spectateur. Toujours est-il que, sous la pression supposée des voisins, M. Trelkovsky se transforme peu à peu en Simone Choule.
► Afficher le texte
La direction artistique est très impactante, on sent le soin tout particulier apporté aux décors. Roman Polanski et son décorateur en chef ont voulu donner une identité visuelle forte au film. aucun autre décor ne le démontre plus, que l'appartement occupé par Le Locaire, un deux-pièces absolument sordide, exigüe, laid et avec chiottes sur le palier d'en face. El la mise en scène de Roman Polanski colle parfaitement à la direction artistique du film, elle capte tous les éléments du décors pour nous exposer leur laideur en pleine face. Elle traduit aussi à l'écran, la paranoïa de M.Trelkovsky en multipliant les effets de style, le floue, le zoom, le plan désaxé ... c'est une merveille de mise en scène.

Roman Polanski joue à merveille Le Locataire M.Trelkovsky, ce p'tit gars d'origine polonaise (un naturalisé français comme Roman Polanski), plutôt timide et passe partout, à qui on peut immédiatement s'identifier. C'est en quelque sorte son propre rôle qu'il joue à l'écran. Quant à Isabelle Adjani, mais qu'est-ce qu'elle est belle cette fille (come le disait si justement Pierre Desproges dans l'un de ses sketch). Elle se contente d'être belle, c'est la définition première et la seule du personnage de Stella, mais alors "j'insiste" qu'est-ce qu'elle est belle. Ensuite on retrouve l'acteur américain Melvyn Douglas qui joue M. Zy le voisin proprio de l'appartement de loué à Trelkovsky. Il incarne à la perfection ce propriétaire antipathique, dont on sent tout de suite qu'il faut se méfier. Mention spéciale à Bernard Bresson, excellent comédien habitué des seconds rôles du cinéma français et déjà vu dans le non moins excellent Max et les Ferrailleurs de aux côtés de . Il a vraiment une tronche "de sale gueule", le genre de gueule immédiatement reconnaissables et un jeu immédiatement impactant, quelque soit le faible temps d'apparition à l'écran. Là il joue un pote qui fout la merde, le genre de pote gênant plus enclin à t'enfoncer dans les emmerdes que de t'en sortir. Et puis la participation de plusieurs membre de la troupe du Splendid (Josiane Balasko, Gérard Jugnot et Michel Blanc) détonne quelque peu au sein d'un film aussi sérieux et inquiétant.

Bref, Le Locataire est un grand film de Roman Polanski, un de plus j'ai envie de dire, tellement sa filmographie est impressionnante. Comme pour Répulsion ou Rosemary's baby, Le Locataire est un film dont on ressort pas indemne, avec un goût d'amertume et un parfum de désenchantement.

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Message par Gringos10 »

Polton a écrit :
23 déc. 2021 08:46
Myrage a écrit :
22 déc. 2021 23:34
Je sors aussi de no way home (et j'ai maté le precedent hier soir pour etre a jour).
Tres bon film : à la fois touchant, drôle, epique, spectaculaire, nostalgique en plus d'etre bien ecrit je trouve. Peut etre même des meilleurs marvel que j'ai pu voir meme si je les ai pas tous vu...

J'ai beaucoup aimé aussi les eternels, qui n'est pas un Marvel comme on a l'habitude d'en voir, plus orienté histoire et background que baston severe et debauche d'effets speciaux...
Je l ai vu aussi cette semaine spiderman , je n étais pas retourné au cinéma depuis le covid :popcorn:
J'ai été très surpris aussi , positivement.Je rajouterai que Tom Holland a pris un peu de coffre dans le personnage et que zendaya même la dedans elle te prend aux tripes.
Le film est toujours " teenage movie" mais contrairement aux 2 premiers c est quand même beaucoup plus drôle et réussi. Et la scène post-generique laisse à penser que le prochain sera + dark et qu'on devrait voir un spiderman bien différent la prochaine fois.
Pour les points négatifs quelques longueurs ( ma foi assez courtes :gene: ) . Et aussi le fan service total , qui est un avantage comme un inconvénient, ça dépendra des personnes.
Vous me donnez envie de le voir!

En ce moment avec ghostbusters et Matrix 4, ça fait du beau monde.
Il faut que je me motive avant l'expiration de mon pass 🤣
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Message par lessthantod »

Encore un grand classique découvert pendant ces vacances, Sept ans de réflexion ...

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Sept ans de réflexion est la première collaboration entre Billy Wilder et Marilyn Monroe, avant de se retrouver quatre ans plus tard pour Certains l'aiment chaud. C'est aussi l'adaptation d'une pièce de théâtre à succès, pour le vent de liberté qu'elle insufflera dans la rigidité des mœurs américaines, mais qui malheureusement n'échappera pas à la censure lors de son passage sur grand écran.

Billy Wilder caricature ici l’homme occidental et ses élans de mâle en chaleur. Et c'est notre héros Richard Sherman (Tom Ewell) qui va en faire les frais, sans jeu de mots. Homme marié avec enfant, il se retrouve seul un été à Manhattan, lorsque sa femme et son fils partent en vacance. C'est alors que débarque sa nouvelle voisine (Marilyn Monroe) qui ne tarde pas à lui faire tourner la tête. Sa conscience va faire le yoyo permanent entre fidélité pour sa femme et désirs sexuels pour sa "plus que charmante" voisine.

Dans la pièce de théâtre, le personnage est sensé ressentir de la culpabilité après avoir trompé sa femme. Or jamais il n'y aura de passage à l’acte dans le film, hormis deux ou trois petits bisous innocents et une chute suite à tentative d’étreinte. La censure est passée par là, elle ne pouvait pas tolérer ce genre de mœurs sur grand écran. La censure remporte donc la première manche contre Billy Wilder et Tom Ewell ne trompera pas sa femme. Mais du coup, comment expliquer son sentiment de culpabilité ? Sans tromperie, pas de sentiment de culpabilité et le film tombe à l'eau. Billy Wilder arrivera tout de même à contourner la censure dans l'écriture du film (tout n'est qu'allusions sexuelles dans les dialogues) et en exploitant tout le potentiel de Marilyn, objet de tous les désirs. Billy Wilder remporte donc la seconde manche contre la censure et son film va défrayer la chronique.

Tout l'intérêt du film repose donc sur Marilyn, la voisine sans identité (on ne connait même pas son nom) au physique de rêve. C'est sans le moindre doute le film plus célèbre de toute la carrière de Marilyn, pour la fameuse scène de la bouche de métro dans laquelle la robe de Marilyn se soulève laissant entrevoir ses jambes, scène qui appartient maintenant à l’histoire du cinéma. Quant à Tom Ewell, il a été choisi pour le rôle masculin parce qu'il interprétait déjà ce personnage dans la pièce de théâtre et pour ses talents de comique. Mais voilà, alors qu'il est sensé être le protagoniste principal du film et l'atout comique du film, il se fait littéralement voler la vedette par Marilyn. Non seulement elle est à tomber, moulée dans des tenues les plus affriolante, mais en plus elle nous dévoile tout son potentiel comique ici.

Tout le film repose donc sur Marilyn et sans elle le film perdrait tout intérêt. Marilyn à toujours était pour moi une actrice formidable et le restera à jamais.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Et c'est tout naturellement que j'ai enchainé avec le documentaire Marilyn Dernières séances et le montage de son dernier film inachevé Something's Got to Give ...

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Produit en 2008, Marilyn Dernières séances est un très beau documentaire sur l’icône d’Hollywood, Marilyn Monroe. On rentre dans la vie de Marilyn, une vie pleine de glamour et d'espoirs déchus. On y découvre une Marilyn parfois triste, souvent enjouée ... mais toujours belle, touchante et très sensible. Malmenée par les hommes, les médias et les fans, ces fragilités apparaissent ici au grand jour.

Le documentaire de Patrick Jeudy s’articule autour des séances de thérapie de Marilyn avec un psychanalyste Ralph Greenson, dans les années 1960-1962. Elle a débuté sa thérapie pendant le film Le milliardaire (1960) de George Cukor et les séances ont duré trente mois, pour ce qui allait devenir une véritable obsession pour Marilyn. Ce seront les deux dernières années de sa vie.

Patrick Jeudy utilise brillamment le matériel d’archives avec une voix de narrateur tout au long du documentaire. Réfléchi, tragique, beau et bien écrit, le documentaire soulève une question intéressante sur la mort de Marilyn : est-ce que le fait de plonger dans sa psychanalyse a contribué à sa mort prématurée ? C’est la question que pose ce documentaire, mais il ne s’implique pas dans des théories du complot, comme le font tant d’autres documentaires sur Marilyn Monroe.

Ralph Greenson fut engagé pour soigner les troubles psychologiques de la star, mais on l'accusa après coup d'être l’une des raisons de sa mort. Le psychanalyste favori des stars d’Hollywood (Tony Curtis, Frank Sinatra et Vivien Leigh entre autres) fut le dernier à la voir vivante et le premier à la voir morte. La psychanalyse a-t-elle quelque chose à voir avec sa mort ? Regardez et découvrez-le par vous-même.


Patrick Jeudy développe une réflexion intéressante sur une icône troublée, qui nous a quitté trop tôt. Ce documentaire est très recommandable à tous ceux qui s’intéressent à Marilyn Monroe et à sa mort. Le documentaire est très révélateur d'une époque et à travers cela, est très intéressant.

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Marilyn Monroe était encore incroyablement belle quand elle débuta à 35 ans le tournage de son dernier film, Something's Got to Give. Mais la Century Fox la licenciera, alors qu’elle ne se présentait que treize jours de tournage réel. Quelques semaines plus tard, Marilyn parvient à faire changer d'avis la Fox et la production devait reprendre avec Dean Martin et Cyd Charisse, mais sans George Cukor qui avait définitivement jeté l'éponge. Il ne restait plus qu'à trouver un nouveau réalisateur qui plaise aux producteurs et à Marilyn ... mais le destin en décida autrement !

Comme nous le savons tous, l'ivresse et le désespoir de Marilyn l'a poussée au suicide (un mélange de médicaments et d’alcool) dans la nuit du 4 au 5 août 1962, mettant un terme à la reprise du tournage de Something's Got to Give. Mais maintenant, des séquences retrouvées dans les archives du studio de la Century Fox (plus de 9 heures de pellicules) ont été rassemblées et montées pour montrer à quoi aurait pu ressembler le film en l'état, c'est à dire inachevé.

Le résultat, c'est un court métrage d'une trentaine de minutes qui nous laisse percevoir ce qu'aurait donné le film s'il avait été achevé. Il semblerait que le script n’était pas exactement ce que l’on pourrait appeler très recherché. Cela ressemblait plus à un remake fatigué de Mon épouse favorite avec Gary Grant et Irene Dunne. Les quelques scènes restantes avec Marilyn rendent difficile de savoir ce qu'airait donné le résultat final, mais sa performance semble légèrement décalée, qu’il s’agisse de partager des scènes de comédie avec Dean Martin son mari (ou ex-mari) et Wally Cox en vendeur de chaussures ou d’embrasser chaleureusement les deux enfants au bord de la piscine. On savait qu'elle voulait fonder une famille et qu'à 36 ans déjà, le temps commençait à presser pour elle.

Il y a tout de même cette scène nocturne dans la piscine avec Marilyn nue, nageant le rire aux éclats, tandis que Dean Martin la met en garde de partir. Cette séquence ne laisse aucun doute sur sa forme physique, elle est juste resplendissante. ce passage fait suite à une autre scène très réussie, dans laquelle Phil Silvers en vendeur d'assurance, partage quelques moments amusants avec Dean Martin.

Mais celle qui "semble-t-il" tire le mieux son épingle du jeu, c'est vraiment Cyd Charisse. Dans le rôle de l'autre femme, elle montre un talent certain pour la comédie. Elle est vraiment en pleine forme, très belle et attrayante, pour ce qui aurait pu être un rôle décisif dans sa carrière. Quant à Dean Martin, il fait ce qu'il sait faire le mieux ... c'est à dire du Dean Martin.

Au final, on en ressort avec est un sentiment quelque peu mitigé, un mélange de tristesse et de reconnaissance. Marilyn était encore au sommet de sa beauté et on est heureux de voir ses derniers instants à l'écran. Rien n’indique si le produit final aurait été ou non une référence de la comédie romantique des années 50/60, on peut même en douter. Mais toujours est-il que le charme naturel de Marilyn et son merveilleux rire justifient amplement l'existence de ce montage d'un film malheureusement inachevé.
Dernière modification par lessthantod le 25 déc. 2021 21:13, modifié 1 fois.

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Message par Tryphon »

Vu ce soir Aya et la sorcière.

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Alors j'ai essayé de la voir en ignorant les critiques "gnignigni la 3D c'est moins beau que Miyazaki" et "gnagnagna le fils c'est quand même moins magique que le père", comme si le Studio Ghibli n'avait jamais utilisé de techniques informatiques (depuis Chihiro certains plans sont en image de synthèse, et c'est d'ailleurs pas toujours réussi, mais surtout les Yamada ou Kaguya sont, il me semble, à peu près intégralement générés par ordinateur), ou qu'il n'y avait que des récits à base de magie, de gentils monstres et de paysages verdoyants.

En plus, je déteste pas notre ami Gorô, pas même son Terremer (même si j'ai trouvé la Colline aux Coquelicots plus anecdotique). Je lui reconnais la volonté de proposer des choses différentes de son père, là où d'autres cherchent plutôt à le singer (Yonebayashi et son Arrietty ou son Mary, alors que son Marnie est tellement meilleur).

J'ai donc ignoré la technique dans un premier temps, et écouté ce que le film avait à dire.

Et... c'est complètement incompréhensible.

Ça raconte l'histoire d'Aya, que sa mère, sorcière, a déposé devant un orphelinat pour la protéger d'autres sorcières. On n'en saura pas beaucoup plus sur la mère et son histoire, qu'on ne reverra quasiment pas du film. Aya grandit et semble avoir pour unique but dans la vie de manipuler les autres pour qu'on lui fasse ses 4 volontés. Un jour elle est adoptée par un couple de sorciers bizarres, qui s'en servent de boniche, mais Aya espère apprendre la magie de cette façon. Puis ça part dans tous les sens, Aya fait des tours pendables à tout le monde mais finit quand même par les contrôler, y'a une histoire à base de groupe de rock, la première vraie péripétie arrive au bout de 1h de film et... le film s'arrête sans raison ni conclusion.

À peu près tout est raté en-dehors de la technique : l'histoire est incohérente, la narration ennuyeuse (grosso modo Aya passe son temps à monologuer), les personnages incohérents (quel est le but d'Aya ? Pourquoi apprendre la magie ? Est-elle seulement sympathique, cette fille qui veut manipuler tout le monde ?).

On trouve aussi quelques clins d'œil à Papa, comme la 2CV jaune de Lupin qui sert à la course-poursuite du début.

Et maintenant si on parle de la technique : ben la 3D est potable en fait. Les décors sont très Ghibliens malgré le rendu, et les personnages, qui font très plastique, comme souvent en animation 3D, mais ont quand même des mimiques et des scènes propres au studio (quand Aya rigole par exemple, c'est une version 3D du rire de Mei). Alors on a le droit de trouver que ça n'arrive pas à l'ongle du petit orteil des dessins animés 2D, (et franchement, c'est vrai), et que ça manque de vie et de caractère (mais n'est-ce pas surtout dû à une mise en scène foireuse) mais c'est mieux que 90% de la production 3D actuelle.

Bref, un très mauvais téléfilm, d'assez loin la plus mauvaise production Ghibli que j'ai pu voir (et je crois que j'ai à peu près tout vu), mais pas pour les raisons données, ou en tout cas pas seulement.
Marmotte, le 14/8/22 : "merde, je suis un gros connard 😋"

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Message par Korekuta »

[mention]Tryphon[/mention], Est-ce que ce ne serait pas tout simplement un pilote de série non aboutie et transformé en téléfilm ?

Tryphon
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Message par Tryphon »

Il me semble que j'avais lu un truc du genre y'a quelques temps, mais d'une part c'est pas confirmé par Wikipédia, d'autre part ça correspond pas trop non (à la limite un montage foireux de plusieurs épisodes).
Marmotte, le 14/8/22 : "merde, je suis un gros connard 😋"

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Message par Gringos10 »

J'ai essayé de regarder aussi avec les enfants, et techniquement c'est pas désagréable, par contre je suis d'accord sur le reste, il n'y a rien de plaisant ou intéressant dans l'histoire et les persos.

En tout pour l'utilisation de la 3d ça me rassure pour le lupin sue je n'ai pas encore regardé.
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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
24 déc. 2021 18:52
Je viens de mater Le Locataire ...


Le Locataire de Roman Polanski est un énième film de son auteur sur la folie, la paranoïa et à la claustrophobie, un de plus diront certains, mais certainement pas un de trop (selon moi). Pour Roman Polanski, c'est manifestement un thème qui l'obsède (Répulsion et Rosemary's baby, pour ne citer que les deux plus célèbres).

M.Trelkovsky aka Le Locataire (Roman Polanski) est un employé de bureau sans histoires en quête d'un appartement dans Paris. Il va rapidement accepter un deux-pièces minuscule, mais à hauteur de ses "faibles" moyens. Qui plus est, il apprend que la précédente locataire Simone Choule s'est suicidée la veille en se jetant par la fenêtre. Et très vite, il réalisera que le voisinage n'a rien de commode ... c'est le moins qu'on puisse dire !

La paranoïa ou ce qu'on croit être la paranoïa de M.Trelkovsky, est au centre du récit. Peu à peu, la tension monte entre les voisins et Le Locataire. Les petits éléments "perturbateurs" s'ajoutent les uns après les autres et l'étrangeté de la situation ne fait que prendre de l'ampleur. Le film ne donne jamais de réponses claires, à savoir si M. Trelkovsky est réellement en danger ou s'il tombe doucement dans la folie. Roman Polanski sème les indices à travers son métrage, une dent dans le mur de l'appartement, des hiéroglyphes égyptiens sur les murs des chiottes, le café d'en face qui au p'tit matin ne lui sert que le p'tit déjeuner préféré (un lait au chocolat avec deux tartines au beurre) et les cigarettes préférées (des Marlboro) de la défunte ... tout insinue le doute chez le spectateur. Toujours est-il que, sous la pression supposée des voisins, M. Trelkovsky se transforme peu à peu en Simone Choule.
► Afficher le texte
La direction artistique est très impactante, on sent le soin tout particulier apporté aux décors. Roman Polanski et son décorateur en chef ont voulu donner une identité visuelle forte au film. aucun autre décor ne le démontre plus, que l'appartement occupé par Le Locaire, un deux-pièces absolument sordide, exigüe, laid et avec chiottes sur le palier d'en face. El la mise en scène de Roman Polanski colle parfaitement à la direction artistique du film, elle capte tous les éléments du décors pour nous exposer leur laideur en pleine face. Elle traduit aussi à l'écran, la paranoïa de M.Trelkovsky en multipliant les effets de style, le floue, le zoom, le plan désaxé ... c'est une merveille de mise en scène.

Roman Polanski joue à merveille Le Locataire M.Trelkovsky, ce p'tit gars d'origine polonaise (un naturalisé français comme Roman Polanski), plutôt timide et passe partout, à qui on peut immédiatement s'identifier. C'est en quelque sorte son propre rôle qu'il joue à l'écran. Quant à Isabelle Adjani, mais qu'est-ce qu'elle est belle cette fille (come le disait si justement Pierre Desproges dans l'un de ses sketch). Elle se contente d'être belle, c'est la définition première et la seule du personnage de Stella, mais alors "j'insiste" qu'est-ce qu'elle est belle. Ensuite on retrouve l'acteur américain Melvyn Douglas qui joue M. Zy le voisin proprio de l'appartement de loué à Trelkovsky. Il incarne à la perfection ce propriétaire antipathique, dont on sent tout de suite qu'il faut se méfier. Mention spéciale à Bernard Bresson, excellent comédien habitué des seconds rôles du cinéma français et déjà vu dans le non moins excellent Max et les Ferrailleurs de aux côtés de . Il a vraiment une tronche "de sale gueule", le genre de gueule immédiatement reconnaissables et un jeu immédiatement impactant, quelque soit le faible temps d'apparition à l'écran. Là il joue un pote qui fout la merde, le genre de pote gênant plus enclin à t'enfoncer dans les emmerdes que de t'en sortir. Et puis la participation de plusieurs membre de la troupe du Splendid (Josiane Balasko, Gérard Jugnot et Michel Blanc) détonne quelque peu au sein d'un film aussi sérieux et inquiétant.

Bref, Le Locataire est un grand film de Roman Polanski, un de plus j'ai envie de dire, tellement sa filmographie est impressionnante. Comme pour Répulsion ou Rosemary's baby, Le Locataire est un film dont on ressort pas indemne, avec un goût d'amertume et un parfum de désenchantement.
Tu m'as fait dépenser 10 euros, merci!
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Message par lessthantod »

C'est fait pour ;)
Et si tu n'as pas vu Repulsion non plus, je te le recommande chaudement celui-là aussi.
Aprés j'imagine que tu as déjà vu Rosemary's Baby, c'est peut-être son film le plus connu et pour beaucoup c'est même son meilleur film. Moi il faudrait que je le revois, je ne l'ai vu qu'une seule fois et il y a très longtemps. Dans mes souvenirs ça m'avait un peu déçu, mais j'étais peut-être trop jeune pour l'apprécier à sa juste valeur.

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Message par dav1974 »

Don't look up. (Netflix)
Un casting de malade. Et qui fonctionne.
Je vais pas spoiler le truc, mais, si vous matez le film et que vous avez pas envie a un moment de tuer la présidente des Stayteux, c'est que vous êtes du genre a apprécier Pacino qui joue sur amiga. La scène a la maison blanche est "horrible"
Donc, des chercheurs trouvent une comète, sont tous fiers dans un premier temps, mais...ils se rendent vite compte que la comète pointe joyeusement vers la terre. J'en dis pas +. Ne vous attendez pas a armagedon.




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Message par Polton »

dav1974 a écrit :
26 déc. 2021 11:55
Don't look up. (Netflix)
Un casting de malade. Et qui fonctionne.
Je vais pas spoiler le truc, mais, si vous matez le film et que vous avez pas envie a un moment de tuer la présidente des Stayteux, c'est que vous êtes du genre a apprécier Pacino qui joue sur amiga. La scène a la maison blanche est "horrible"
Donc, des chercheurs trouvent une comète, sont tous fiers dans un premier temps, mais...ils se rendent vite compte que la comète pointe joyeusement vers la terre. J'en dis pas +. Ne vous attendez pas a armagedon.




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ah oui bonne surprise ! J'ai eu un peu de mal à trouver ça ironique, vu les événements de ces 2 dernières années. Même si le potentiel comique de Jennifer Laurence fait mouche à chaque fois avec moi.
A noter 2 scènes post- générique à ne pas louper.
il s'étire un peu aussi , légère baisse de rythme pendant un moment. Mais ça passe , ce casting de dingue fonctionne tellement bien , que ça n'est pas dérangeant .

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Message par Urbinou »

+1 pour Don’t look up vu hier, excellent !

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Message par Gringos10 »

Priorité de regardure Netflix pour moi! (C'est rare...)
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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
26 déc. 2021 11:42
C'est fait pour ;)
Et si tu n'as pas vu Repulsion non plus, je te le recommande chaudement celui-là aussi.
Aprés j'imagine que tu as déjà vu Rosemary's Baby, c'est peut-être son film le plus connu et pour beaucoup c'est même son meilleur film. Moi il faudrait que je le revois, je ne l'ai vu qu'une seule fois et il y a très longtemps. Dans mes souvenirs ça m'avait un peu déçu, mais j'étais peut-être trop jeune pour l'apprécier à sa juste valeur.
Rosemary il ne m'avait pas marqué non plus mais je reprendrai le temps de le revoir aussi, j'ai dû passer à côté.
Répulsion et le couteau dans l'eau j'ai dû les voir aussi il y a 20 ans mais je les ai oublié.

J'ai bien apprécié sa filmo à partir de Chinatown, mais c'est surtout les films comme Frantic, ghostwriter, le pianiste, j'accuse, dont je me souviens bien.
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Message par Gringos10 »

Sinon mes 3 derniers films vus :


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Inspecteur la bavure.
Déçu. Mais finalement ça ne m'étonne quasiment plus. A de rares exceptions Coluche au cinéma je trouve ça très moyen, ça 'e me fait pas rire et même pire il y a souvent des scènes très malaisantes dans ses films (ici je crois qu'il y a la pire). Idem pour Zidi, plus j'en vois moins je le trouve bon, je me demande comment il a fait pour pondre le sublime "les ripoux".
Reste Depardieu dans ce film qui ne s'en sort pas mal.




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Tout simplement noir.
Un bon petit film, un peu brouillon, désordonné mais plutôt bien écrit et souvent rigolo. Traitant avec humour, sincérité et authenticité d'un sujet réel et sérieux, mais aussi casse gueule, JP Zadi s'en sort très bien et les acteurs qui sont venus lui prêter main forte dans des petits rôles, en se jouant (caricaturant) eux mêmes, sont excellents.


Image
Les chiens.
► Afficher le texte
Une excellente surprise. Un peu découvert par hasard.
Vu le sujet (résumé en spoil ci dessus) je m'attendais à un film ayant mal vieilli, mais ce n'est pas du tout le cas. C'est noir, violent, et surtout assez visionnaire de certaines dérives que l'on a pu connaître il y a quelques années (à propos des chiens) ainsi que d'autres que nous connaissons aujourd'hui (peur de l'autre, stigmatisation, amalgames, dérives sécuritaires, récupération politique, etc.......)
Les acteurs sont excellents, Depardieu encore tout jeune est déjà impressionnant de charisme, Lanoux est très bon dans un rôle à contre emploi et Calfan est habitée par son rôle de victime devenant chasseuse. Jessua, le réalisateur, que je ne connais pas bien mais que je compte approfondir (surtout après avoir vu son interview dans les bonus), est étonnamment doué pour créer un climat de tension et une atmosphère quasiment irréelle, aidé en cela par l'architecture futuriste et fantomatique de la ville de Marne la vallée qui venait de sortir du sol au moment du tournage et qui paraît presque anachronique.
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Message par lessthantod »

Gringos10 a écrit :
lessthantod a écrit : C'est fait pour ;)
Et si tu n'as pas vu Repulsion non plus, je te le recommande chaudement celui-là aussi.
Aprés j'imagine que tu as déjà vu Rosemary's Baby, c'est peut-être son film le plus connu et pour beaucoup c'est même son meilleur film. Moi il faudrait que je le revois, je ne l'ai vu qu'une seule fois et il y a très longtemps. Dans mes souvenirs ça m'avait un peu déçu, mais j'étais peut-être trop jeune pour l'apprécier à sa juste valeur.
Rosemary il ne m'avait pas marqué non plus mais je reprendrai le temps de le revoir aussi, j'ai dû passer à côté.
Répulsion et le couteau dans l'eau j'ai dû les voir aussi il y a 20 ans mais je les ai oublié.

J'ai bien apprécié sa filmo à partir de Chinatown, mais c'est surtout les films comme Frantic, ghostwriter, le pianiste, j'accuse, dont je me souviens bien.
Cul de sac, Tess et La Jeune et la Mort sont hautement recommandables aussi.
Gringos10 a écrit :A de rares exceptions Coluche au cinéma je trouve ça très moyen, ça 'e me fait pas rire et même pire il y a souvent des scènes très malaisantes dans ses films (ici je crois qu'il y a la pire).
C'est peut-être la nostalgie qui parle, mais moi j'adore Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine, très drôle avec Gérard Lanvin en chevalier blanc ...



Et puis dans Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne aussi ...


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Message par maskass »

dav1974 a écrit :
26 déc. 2021 11:55
Don't look up. (Netflix)
Un casting de malade. Et qui fonctionne.
Je vais pas spoiler le truc, mais, si vous matez le film et que vous avez pas envie a un moment de tuer la présidente des Stayteux, c'est que vous êtes du genre a apprécier Pacino qui joue sur amiga. La scène a la maison blanche est "horrible"
C'est clair, trop énervante la présidente, le film est très bon mais la connerie des gens m'a "énervé", même les deux présentateurs télé, insupportables. Un peu WTF le film quand même, on n'est pas loin d'Idiocratie je trouve. :mrgreen:

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Message par Gringos10 »

maskass a écrit :
27 déc. 2021 05:07
dav1974 a écrit :
26 déc. 2021 11:55
Don't look up. (Netflix)
Un casting de malade. Et qui fonctionne.
Je vais pas spoiler le truc, mais, si vous matez le film et que vous avez pas envie a un moment de tuer la présidente des Stayteux, c'est que vous êtes du genre a apprécier Pacino qui joue sur amiga. La scène a la maison blanche est "horrible"
C'est clair, trop énervante la présidente, le film est très bon mais la connerie des gens m'a "énervé", même les deux présentateurs télé, insupportables. Un peu WTF le film quand même, on n'est pas loin d'Idiocratie je trouve. :mrgreen:
C'est ça, j'y ai beaucoup pensé. C'est un peu idiocracie mais encore plus palpable car tellement d'actualité.
Après tout est direct, caricaturé, amplifié. Il n'y a pas beaucoup de subtilité, c'est dans la lignée des autres films un peu lourdingues mais sympathiques du réalisateur, même si il a rajouté de la SF au propos.
C'est un bon film Netflix, mais pas non plus une grande œuvre satirique à la veroehven.
Le truc qui m'a gêné c'est ce "gaspillage" d'acteurs, c'est un des castings les plus dingues des dernières années mais 80% des personnages sont à peine esquissés, autant mettre des quidams si c'est pour faire ça.
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Nelly et Mr. Arnaud ...

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Nelly et Mr. Arnaud est le dernier film d'un très grand cinéaste français, monsieur Claude Sautet. Dés les cinq premières minutes du film, on retrouve tous les codes de son cinéma, des dialogues finement écrits, une sensibilité folle et un amour certains pour ses acteurs, Michel Serrault et Emmanuelle Béart, tous deux exceptionnels.

Claude Sautet dépeint ici la relation platonique entre Nelly une séduisante jeune femme de 25 ans (Emmanuelle Béart) et Mr. Arnaud un riche homme d'affaire à la retraite (Michel Serrault). Elle a besoin d'argent pour sortir de ses dettes et lui a besoin d'une assistante pour taper ses mémoires sur ordinateur. Le cadre du film est dans la classe moyenne supérieure, sur fond de cognac, de château d’Yquem 1961, de piles de livres sur les étagères d'un appartements parisien très confortable. Et alors qu’elle retranscrit ses notes dictées verbalement plusieurs heures par jour, il devient clair qu’il la paie pour être non seulement son assistante, mais aussi sa compagne et confidente personnelle.

Comme dans beaucoup de films de Claude Sautet, le sujet est la peur de s'impliquer dans une relation amoureuses, dixit Mr. Arnaud : "Nous voulons tous de l’amour, mais quand nous le trouvons, nous nous retirons. Cela nous fait peur." Mr. Arnaud est attiré par la jeune femme, mais ne la poursuit pas, par peur du rejet. Il est réticent à prendre des risques et se contente de sa compagnie, qu’il attend avec impatience tous les jours. La discussion commence par des questions liées aux livres, mais s’éloigne rapidement vers des discussions plus personnelles.

Mr. Arnaud s’ouvre et commence à partager davantage sa vie. Il y a une galanterie chez l’homme plus âgé, alors qu’il commence à communiquer sur la douleur de son divorce, sa relation éloignée avec son fils, ses transactions financières qui ont mal tourné et ses désirs inassouvis. Nelly elle, est plus réticente à s'ouvrir à lui, mais très vite nait en elle une fascination pour ce vieil homme élégant et singulier. Et bien qu’il y ait un désir tacite de proximité, leur relation se transforme en une lutte de pouvoir pour savoir qui peut amener l’autre à révéler leurs secrets.

La relation va évoluer tout le long du film, une belle relation avec beaucoup de non-dits et de regrets. Ni l’un ni l’autre n’est à l’aise avec l’expression complète de ses sentiments. On sent l'amertume monter au fur et a mesure chez Nelly envers Mr Arnaud. Les sentiment deviennent forts, forcément platonique vu leur différence d'âge, mais avec de belles envolées émotionnelles.

Nelly et Mr. Arnaud est à l'image de son réalisateur, réfléchi, sobre et sensible. C'est une étude de caractères délicate et nuancée, avec deux acteurs alors au sommet de leur art. Michel Serrault est totalement investi dans son rôle, il magnifie chaque ligne de dialogue, avec lui chaque scène encore plus grande et tragique. C'est un grand rôle pour Michel Serrault, qui remporta le césar de meilleur acteur, un césar amplement mérité. Emmanuelle Béart quant à elle, n'est jamais plus belle que sous la caméra de Claude Sautet. Les deux acteurs, pourtant formés à deux styles de jeu très différents, se complètent étonnamment bien ici.

Le film est "bavard", mais les dialogues sont tellement savoureux. Chaque mot est pesé, chaque tournure de phrase est réfléchie, dans un ton toujours délicat et civilisé, à l'image de son auteur. Si les personnages ne sont pas sans défauts, ils n’en sont pas moins très humains. Claude Sautet nous révèle leurs subtilités, forces et faiblesses, de manière à générer de la compassion pour eux. Le film exprime le profond désir de connexion des personnages mais, comme beaucoup d’entre nous, ils sont plus à l’aise dans le maintien du statu quo ...
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Comme tous les films de Claude Sautet, Nelly et Mr. Arnaud est un portrait de personnages passionnant. On a l'impression de ressortir du film plus intelligent, qu'avant d'y rentrer.

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dav1974
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Message par dav1974 »

Béart reste pour moi un grand mystere...
Elle est passée de la bombasse a la "punk a chien" en klk années. Je sais pas si son dealer d’antidépresseurs lui a filé des trucs trop forts, mais le coup qu'elle a prit en rien de temps !!

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Message par Esperluette »

Polton a écrit :
26 déc. 2021 12:17
dav1974 a écrit :
26 déc. 2021 11:55
Don't look up. (Netflix)
Un casting de malade. Et qui fonctionne.
Je vais pas spoiler le truc, mais, si vous matez le film et que vous avez pas envie a un moment de tuer la présidente des Stayteux, c'est que vous êtes du genre a apprécier Pacino qui joue sur amiga. La scène a la maison blanche est "horrible"
Donc, des chercheurs trouvent une comète, sont tous fiers dans un premier temps, mais...ils se rendent vite compte que la comète pointe joyeusement vers la terre. J'en dis pas +. Ne vous attendez pas a armagedon.




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ah oui bonne surprise ! J'ai eu un peu de mal à trouver ça ironique, vu les événements de ces 2 dernières années. Même si le potentiel comique de Jennifer Laurence fait mouche à chaque fois avec moi.
A noter 2 scènes post- générique à ne pas louper.
il s'étire un peu aussi , légère baisse de rythme pendant un moment. Mais ça passe , ce casting de dingue fonctionne tellement bien , que ça n'est pas dérangeant .
Je l'ai vu, j'ai trouvé moyen : la 1ere partie est quand même très lourde, c'est un peu mieux après... Effectivement, casting de malade : Di Caprio, Glenn Close, Cate Blanchett etc etc... Ils ont les moyens Netflix

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Message par Polton »

On voit que le public est partagé sur l'intention du réalisateur .

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lessthantod
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Message par lessthantod »

dav1974 a écrit :Béart reste pour moi un grand mystere...
Elle est passée de la bombasse a la "punk a chien" en klk années. Je sais pas si son dealer d’antidépresseurs lui a filé des trucs trop forts, mais le coup qu'elle a prit en rien de temps !!
On en avait déjà discuté je crois sur gamopat. Emmanuelle Béart était magnifique à cette époque, lorsqu'elle enchaina Un Cœur en Hivers, L'enfer, Nelly et Mr. Arnaud, ainsi que Mission Impossible. Pour moi, malgré les coups de bistouri, c'est et ça restera une déesse :coeur:

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Répulsion et Cul-de-sac de roman Polanski ...

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Répulsion n'est pas un film dont on ressort indemne. C'est extrêmement choquant et perturbant, surtout pour un film datant de 1965.

Carole (Catherine Deneuve) est une jeune femme blonde qui travaille dans un salon de beauté et qui vit à Londres avec sa sœur aînée Hélène. D'origine "étrangère" (Bruxelles), elle attire tout de suite notre attention par son "étrangeté". Elle est à la fois belle, timide, fragile et diaphane. Son comportement semble légèrement "étrange" et distant au début, mais ça ne semble inquiéter personne autour d’elle. Bientôt, nous réalisons qu’elle est antisociale et a une peur psychopathologique des hommes et du désir sexuel. Quand Hélène part en voyage avec son amant, Carole s’isole dans l’appartement de sa sœur et s’abandonne à ses fantasmes morbides qui la conduisent sur un chemin d’hallucinations ... jusqu’au meurtre.

Cinéaste polonais naturalisé français, Roman Polanski montre ici l’aliénation sociale qu’une étrangère peut ressentir, ainsi que les jeux de domination et l’intérêt personnel des personnes qui lui sont proches. Les hommes qui l’approchent sont des catalyseurs de sa peur, elle craint leur contact, refuse leurs avances et est écœurée par leurs baisers. Sa "répulsion" c'est celle des hommes qui créent l’image d’un monde menaçant et qui sont une menace pour son existence, vu de l’intérieur de son esprit déjà bien troublé.

Commence alors une description très graphique et détaillée de son esprit problématique qui s’aggrave lentement et qui l'emmène vers la folie. Visuellement (à l'écran) c'est fait d’une manière naturelle et simple et c’est peut-être ce qui le rend si obsédant. Un appartement dont les murs se fissurent puis volent en éclat, des tubercules de pomme de terre qui pourrissent, des meubles renversés, une baignoire qui déborde, un lapin mort qui empeste à l'entrée ... tous les éléments qui nous laisse penser que Carole perd peu à peu la raison.

La première partie du film est volontairement lente. Roman Polanski filme le quotidien de Carole, instant après instant, qui accumule les petites tensions. Et puis ça s'accélère dans la deuxième partie pour laisser place à un monde cauchemardesque. Nous regardons la réalité quotidienne se transformer en un enfer. Et le point de basculement entre les deux partie du film pour Carole, c'est sa sœur Hélène très protective. C'est son seul rempart contre la folie, mais pour Hélène c'est un fardeau. Carole l'étouffe et saborde sa vie amoureuse avec une constance implacable. L'amant de sa sœur Michael la surnomme ironiquement "Cendrillon", mais une cendrillon qui fuirait le prince charmant. Michael est d'ailleurs le seul qui prend conscience de son état mental déficient et qui lui conseille d'aller consulter un docteur.

Le point de basculement, j'y reviens, c'est donc le jour où Hélène part 12 jours en vacances à Venise visiter la tour de Pise, les digues de la schizophrénie s'effondrent alors. A partir de là commence un long effondrement intérieur, que représente (métaphoriquement) le délabrement de son appartement. Carole passe alors du statut "étrange" à "psychopathe clinique". Roman Polanski ne craint pas d'user des ficelles un peu trop épaisses et utilise l'appartement comme un personnage qui s'écroule sur lui même. Carole est laissée là, pour s’y promener seule, la maison et les objets agissant comme des symboles pour représenter exactement ce qui se passe dans sa tête. L’espace se déforme et le temps se dilate pour montrer le déclin mental de Carole en parallèle.

La forme du film est simple voir simpliste, quasiment aucune musique, très peu de dialogues, une photo sombre à l'extrême et des plans de caméras désaxés. Le noir et blanc permet aux effets spéciaux de gagner en efficacité, comme par exemple les failles sur les murs qui visuellement en ressortent d'autant mieux. La violence n’est pas graphique, elle est symbolique et psychologique. Ici, la fille et l’appartement suffisent. L’utilisation du son, des décors, des angles de caméra et du cadrage jouent un grand rôle dans l'atmosphère du film, horrifique. Répulsion est un film exigeant sur la forme, tout en étant parfois un peu trop "rentre dedans" dans ses effets.

Catherine Deneuve, alors toute jeune, est fantastique ! Elle joue seule à l'écran et sans dialogue la plupart du temps, livrant l'une de ses meilleures "si ce n'est la meilleure" performance à ce jour. Son jeu est minimaliste diront certains, mais c'est dans l'intérêt du film. Elle n’est que le véhicule corporel de son état d’esprit mental. Son "sous-jeu" aide le spectateur à se concentrer sur ce qui se passe dans sa tête, on vit l’expérience avec elle.

Dans Répulsion, On retrouve les thématiques et l'ambiance horrifique que le cinéaste développera plus tard dans Rosemary's Baby et dans Le Locataire. C'est un film qui paraitra très lent dans son rythme pour les spectateurs d'aujourd'hui. C'est pourquoi je le recommanderai seulement à ceux qui veulent vivre un expérience hors du commun.

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Cul-de-sac est un film inclassable, à la fois comédie noire, drame et thriller. L’histoire est étrange, mais d’une manière divertissante. Roman Polanski mélange les tons, parfois triste, souvent amusant ... mais toujours dans l'optique de défier nos attentes.

Un gangster (Lionel Stander) et son partenaire (Jack MacGowran) cherchent refuge dans un château sur une petite île d’Angleterre. Le couple qui habite le château est joué par le très remuant Donald Pleasance et la belle Françoise Dorléac.

Le film fonctionne comme un triangle non pas amoureux, mais de haine. Nous avons le mépris entre le couple et le gangster qui envahit leur maison, le gangster qui est violent avec le couple et la femme qui tient son mari en piètre estime. En fait, ce n’est pas aussi simpliste que ça. A plusieurs moments du film, les personnages baissent leur garde et commencent à communiquer entre eux de manière presque amicale. C’est la vraie beauté de ce film, c’est une étude de personnages complexes. Roman Polanski s'intéresse surtout à la dynamique entre un couple déficient et un élément perturbateur (le gangster).

Les trois acteurs principaux sont fantastiques, Lional Stander en particulier qui est sûrement né pour jouer les bad guy. C'est une vraie gueule cassée (ou sale tronche) avec la voix et la personnalité d’un gangster pas très brillant. Son timing comique est parfait et ses répliques sont d'autant plus drôles. Donald Pleasance quant à lui n’aura jamais été bon qu'ici. Il est très à l'aise dans le rôle du "seigneur du manoir" qui se comporte comme une mauviette devant le criminel armé. Enfin, nous avons Françoise Dorléac qui déploie une énergie folle devant la caméra, bien que son rôle soit un peu plus en retrait. Et puis faits amusants, nous avons l'un des tout premier rôle de la sublime Jacqueline Bisset au cinéma et nous avons aussi dans deux petits rôles Jack MacGowran et Iain Quarrier qu'on retrouvera dans Le Bal des Vampires (le professeur Abronsius et le fils du comte von Krolock).

À partir d’une intrigue relativement simple et autour de peu de personnages, Roman Polanksi réussi à tisser une histoire intéressante et divertissante. Le cinéaste polonais a un talent certains pour dépeindre les relations humaines dans ses films. Les scènes dans lesquelles les trois personnages sont à l’écran, en interaction les uns avec les autres, sont merveilleusement bien mis en scène et bien écrits (les dialogues sont excellents).

Cul-De-Sac est un très bon thriller/drame/comédie noire que les amateurs de "curiosités" et les fans du réalisateur ne doivent pas manquer. Pour les autres, vous êtes prévenus ...

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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
28 déc. 2021 13:56
dav1974 a écrit :Béart reste pour moi un grand mystere...
Elle est passée de la bombasse a la "punk a chien" en klk années. Je sais pas si son dealer d’antidépresseurs lui a filé des trucs trop forts, mais le coup qu'elle a prit en rien de temps !!
On en avait déjà discuté je crois sur gamopat. Emmanuelle Béart était magnifique à cette époque, lorsqu'elle enchaina Un Cœur en Hivers, L'enfer, Nelly et Mr. Arnaud, ainsi que Mission Impossible. Pour moi, malgré les coups de bistouri, c'est et ça restera une déesse :coeur:
j'avoue elle est ouf dans mission impossible.
j'ai pas vu les autres, mais je me souviens bien d'elle dans manon des sources et à gauche en sortant de l'ascenceur :coeur:
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