La colline aux coquelicots, moins, mais le thème de l'étudiant japonais soixante-huitard et les utopies de gauchiasses, c'est quand même marrant et on en manque un peu

Par contre Arrietty, j'ai du mal (mais le Royaume des Chats est pire en effet)
Pour moi ce n'est pas un Ghibli, ni techniquement, ni dans le traitement :lessthantod a écrit : ↑26 nov. 2020 16:46Déjà dit sur l'autre forum que vous savez, mais moi j'aime beaucoup Le Royaume des Chats.
OK c'est un Ghibli mineur, mais un Ghibli très drôle et attachant ...
Ça se ressent surtout dans le chara design, qui n'a rien à voir avec le classique Ghibli (si on excepte bien sûr les expérimentations takahatiennes). Pour l'animation, c'est surtout dû au budget réduit (100 fois moins que Chihiro par exemple, faudrait comparer à Si tu tends l'oreille), mais ça ne me choque pas (beaucoup moins que le chara design). Les décors sont davantage ghibliens.C'est pas du Miyazaki ni du Takahata, et çà se ressent très vite ... c'est beau mais pas splendide (ça se ressent surtout dans l'animation un poil saccadé)
Ça va ensemble : histoire faible, donc ton très léger, et court parce que quand on n'a rien à dire..., très court (1H05), histoire simple "voir simpliste", et un ton léger très (trop?) enfantin.
Mignon n'est pas un qualificatif que j'accrocherais à Alice au Pays des Merveilles (le livre ou le Disney)Et pourtant, ça reste une bonne surprise pour moi. OK c'est loin d'être un Ghibli majeur, mais ça en porte la touche graphique (ceci dit un ton en dessous des 2 maîtres du studio) et c'est surtout très mignon. C'est vraiment Alice au pays des merveilles
Et pour moi, au contraire, Chihiro est beaucoup plus proche d'Alice au Pays des Merveilles, de part son côté effrayant et illogique. Mais il n'est pas que ça (le côté "passage à l'âge adulte" y est quand même beaucoup plus clair, perso je rapproche Chihiro de Kiki).en version jap ou plutôt Haru au pays des merveilles (bien plus que ne l'était Chihiro),
Oh, je dis pas que ça soit désagréable à voir, je dis que ce n'est pas du niveau d'un Ghibli, tout juste d'un Disneyavec un chat blanc à la place du lapin blanc et un Roi des chats totalement hystérique à la place de la Reine Rouge. C'est drôle (le roi des chats est complètement barré), court (trop de personnages sont à peine esquissés) mais rythmé (on ne s'ennuie jamais), et encore une fois mignon tout plein.
Bon je vais être franc, c'est pas le Ghibbli le plus mémorable car trop court et simpliste ... mais c'est beau, poétique, et drôle ... du coup je valide !
Non vraiment, je ne comprends pas trop ce désamour général pour celui-là en particulier.
Ah ben non surtout pas, c'est un peu le but des critiques argumentées que de confronter les points de vue, et tant pis si on ne change pas d'avis après (désolé sur ce coup-là). Si quand je dis "j'ai vu 4 Soderbergh, c'est quand même pas fabuleux", y'a pas un Gringos, un Captain ou toi pour me dire qu'il y a mieux, c'est clair que je chercherai pas à en voir plus. Là, j'ai notélessthantod a écrit : ↑26 nov. 2020 22:53J'ai mis en "spolier" parce que je n'ai pas revu Le Royaume des Chats depuis très longtemps et mes souvenirs du film sont très vagues. J'en garde de bons souvenirs, mais je serais incapable d'en faire le pitch par exemple (et encore moins d'en faire une analyse détaillée).
Bref, tout ce que j'avais à dire sur le film ne me semblait ni très intéressant ni très pertinent, juste un souvenir très lointain. Je l'ai donc "caché", mais peut-être aurais-je dû m'en abstenir tout simplement![]()
Il est superbement mis en scène par Russell mulcahy, un génie du clip du niveau d'un Fincher, malheureusement après des débuts prometteurs au cinéma, il s'est égaré.maldoror68 a écrit : ↑27 nov. 2020 07:40Revu le 1er highlander (le seul bon de la série), il est pas si mal que ça.
Je suis surpris par les angles de cameras assez sympas.
Mais mate surtout les autres Friedkin des 70s 80sGringos10 a écrit : ↑28 nov. 2020 15:43Je suis bien content que tu aies pu capter les richesses de ce film (cadrage, plans, musique, fulgurances...)
Rien que le générique, on sait qu'on est devant un bijou.
Je te conseille un truc qui pourra te paraître bizarre, mais revois Manhunter maintenant et tu pourrais bien changer ton jugement dessus.
Y'a clairement du Michael Mann et du NWR dedans et maintenant je vois d'où vient l'inspiration.Gringos10 a écrit :Je suis bien content que tu aies pu capter les richesses de ce film (cadrage, plans, musique, fulgurances...)
Bah c'est justement ce que je me suis dit et c'est ce que je vais faire. En plus y'a William L. Petersen dans les 2 films, ça ne peut pas être un hasard.Gringos10 a écrit :Je te conseille un truc qui pourra te paraître bizarre, mais revois Manhunter maintenant et tu pourrais bien changer ton jugement dessus.
Oui, mais il n'était pas resté longtemps sur leur chaine YT, maintenant ils l'ont enlevé.Gringos10 a écrit :C'est pas toi qui m'avait filé un lien vers un doc arte sur Friedkin ?
Mais j'ai tellement d'autres films à voir et je ne te parle même pas des séries ... rhaaaGringos10 a écrit :Mais mate surtout les autres Friedkin des 70s 80s
Oui, vraimentC'est vraiment bien alors (malgré son titre français tout pourri) ?
Je suis plutôt d'accord. Visuellement c'est assez fou, mais l'histoire est en retrait. D'ailleurs je ne me suis pas plus attaché que ça au héros, alors qu'il ne quitte jamais l'écran.Gringos10 a écrit : ↑30 nov. 2020 14:50j'ai lancé 1917 hier; Au niveau formel Sam Mendes réalise un véritable tour de force, et propose une immersion jamais vue jusqu'ici, sur un sujet pourtant éculé. Par contre venant de lui je m'attendais à un plus de profondeur, au delà de la prouesse technique, mais je n'ai pas été servi.
Pareil, et au bout d'un moment je trouve que son plan séquence devient très prévisible, on est pas vraiment happé comme on pourrait l'être avec les plans longs du fils de l'homme par exemple.BeyondOasis a écrit : ↑30 nov. 2020 15:30Je suis plutôt d'accord. Visuellement c'est assez fou, mais l'histoire est en retrait. D'ailleurs je ne me suis pas plus attaché que ça au héros, alors qu'il ne quitte jamais l'écran.Gringos10 a écrit : ↑30 nov. 2020 14:50j'ai lancé 1917 hier; Au niveau formel Sam Mendes réalise un véritable tour de force, et propose une immersion jamais vue jusqu'ici, sur un sujet pourtant éculé. Par contre venant de lui je m'attendais à un plus de profondeur, au delà de la prouesse technique, mais je n'ai pas été servi.
Merci pour ton retour.Tryphon a écrit : ↑30 nov. 2020 23:12J'ai vu le premier court. C'est assez beau mais pas particulièrement intéressant. Ça ressemble à une démo mixant décors et personnages Ghibliens à des effets photoréalistes (ça marche moyen d'ailleurs). Je vais regarder les 2 autres, mais sans ma femme que ça n'a pas branché (donc : dans un futur indéterminé)
-> https://www.lepoint.fr/pop-culture/norm ... _2920.php#On dit souvent que le sujet n'est rien, mais que la manière est tout. S'il était encore besoin de le prouver, Normal People, minisérie de la BBC Three (en partenariat avec la plateforme américaine Hulu et disponible en France à partir du 16 juillet en intégralité sur StarzPlay) en est l'illustration parfaite. Tandis que son intrigue tient sur un demi-timbre-poste (un garçon rencontre une fille, ils s'attirent, peut-être même qu'ils s'aiment, mais c'est compliqué, et les années passent vite), elle parvient à tenir en haleine, le cœur au bord des lèvres et les larmes au bord des yeux pendant six bonnes heures, découpées en 12 épisodes de 30 minutes [NDLR: plutôt 20-25]. Tout ça à coups de beauté simple, de finesse d'écriture et de tendre empathie. Autant de sentiments et d'émotions en si peu de mots et avec si peu d'effets de manche, cela semble presque incroyable et pourtant : Normal People est la plus belle, autant que cruelle, chronique amoureuse que le petit écran nous ait proposée depuis une éternité.
Bah c'est simple, j'ai lancé le film, me suis endormi (au sens propre) au bout d'une heure et j'ai jamais réussi à me motiver à le finir.Gringos10 a écrit : ↑30 nov. 2020 14:50j'ai lancé 1917 hier; Au niveau formel Sam Mendes réalise un véritable tour de force, et propose une immersion jamais vue jusqu'ici, sur un sujet pourtant éculé. Par contre venant de lui je m'attendais à un plus de profondeur, au delà de la prouesse technique, mais je n'ai pas été servi.