Vos dernières séances [films/Animes]

Antarka · Message par **Antarka** » 19 juil. 2025 09:29

Ah ah. Je suis assez d'accord.

Bon j'ai pas lu des millions de comics non plus. Mais à 2-3 fulgurances prêt (genre les trucs d'Alan Moore), ça vole souvent au raz des pâquerettes, avec une mise en scène et un graphisme qui sauve un peu le toit.

JonMadlaine · Message par **JonMadlaine** » 19 juil. 2025 11:08

Je suis retourné voir 28 Ans plus tard, et c’est toujours aussi bien !

Antarka · Message par **Antarka** » 19 juil. 2025 12:32

Faut que je le vois lui, mais je garde le meilleur pour la fin.

Du coup j'ai vu Jurassic World Renaissance !

...

Baaaaaaaah...

C'était moins mauvais que Superman j'ai trouvé. Mais ça restait très mauvais. Disons un 3/10. Beaucoup disent que le film est mieux que le précédent, et ben ouais certes (même que les deux précédents), mais pas de quoi pavoiser. C'est cousu de fil blanc, pas toujours bien réalisé (ça me surprend venant de Gareth Edward). Les personnages sont plutôt osefs pour la plupart, ainsi que l'acting (sauf Scarlett qui joue plutôt bien).

Truc bizzare sur la taille de certaines créatures. Bon dans TOUT les films avec de gros monstres, leur taille varie selon les plans, c'est pas nouveau. Mais la ça m'a semblé abusé, genre le Rancor-rex, par moment il semble un peu plus grand qu'un T-rex, et à d'autres moments on a l'impression d'un (petit) Kaiju dans un Godzilla (genre la scène avec l'helico, tellement nawak).

Concernant les nouvelles créatures donc, le design des mutadons est pas très original mais il passe. Celui du D-Rex par contre il est dégueulasse.

Bref. Je me suis pas trop emmerdé, j'ai ragé que sur la majeure partie du film (et pas sur sa totalité). C'est mauvais ouais. Mais y'a eu pire.

C'est un peu aux Jurassic ce que Romulus a été aux Aliens en fait. En moins bon encore. Le point commun c'est que j'avais quasi tout oublié de Romulus 2 mois après l'avoir vu, et que je subodore la même chose concernant ce Jurassic.

JonMadlaine · Message par **JonMadlaine** » 19 juil. 2025 13:09

Scarlett et un Trex qui nage, ça peut pas être complètement nul !

wiiwii007 · Message par **wiiwii007** » 20 juil. 2025 14:22

- "7 Ans de mariage", réalisé par Didier Bourdon, sorti en 2003 -

Déjà vu plusieurs fois auparavant. J'aime bien. Je suis plutôt client de ce genre de comédie simple et sans prise de choux. Du coup j'ai passé un bon moment.

- "Les Trois Frères : Le Retour", réalisé par Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus, sorti en 2014 -

Déjà vu également plusieurs fois… J'ai profité de l'absence de ma copine pour le revoir vite fait. Et j'aime bien. Je sais qu'il n'est pas forcément bien aimé et je peux le comprendre. Mais moi je passe à chaque fois un bon moment devant. J'aime les revoir ensemble dans leurs galères. Les persos secondaires sont beaucoup moins attachants, c'est ce qui me dérange le plus, surtout la fille de Bernard. Les blagues aussi, je trouve qu'elles ne se renouvellent pas assez (par rapport au premier), mais ça me fait rire quand même. Le côté "tire larme" à la fin ne me dérange pas, au contraire, je trouve que c'est un des aspects réussis du film. En plus c'est l'un des rares moments ou je trouve la petite très forte dans son rôle…

Bref, j'ai bien ri, et c'est ce qui compte.

Antarka · Message par **Antarka** » 20 juil. 2025 14:23

J'savais même pas qu'il existait une suite aux 3 frères. Faut que je sorte de ma grotte plus souvent.

Antarka · Message par **Antarka** » 20 juil. 2025 16:31

Je viens de m'infliger ça :

Je galère avec la fonction recherche, je sais pas si quelqu'un en a déjà parlé. Probablement que oui, a priori c'est sorti sur Netflix y'a un an.

Et... bah ça m'a fait relativiser la médiocrité des merdes françaises que j'avais vu ces derniers temps.

Finalement le dernier Astérix il est pas si mal.

Si vous êtes sourd, aveugle, et que vous supportez les Dubosqueries (ça va ensemble souvent), hésitez pas.

Allez ce soir je me tape 28 ans plus tard, j'ai besoin d'un bon film.

Tryphon · Message par **Tryphon** » 20 juil. 2025 18:01

Ma fille a vu et elle a aimé. Ça confirme donc que c'est certainement une grosse daubasse vu qu'elle a des goûts de chiotte...

Message par **Gringos10** » 20 juil. 2025 18:08

Antarka a écrit : ↑
20 juil. 2025 16:31

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Je galère avec la fonction recherche, je sais pas si quelqu'un en a déjà parlé. Probablement que oui, a priori c'est sorti sur Netflix y'a un an.

A ma connaissance personne n'en a parlé, en tout cas j'ignorais l'existence de ce truc et c'était mieux ainsi '..

dandyboh · Message par **dandyboh** » 20 juil. 2025 22:17

J'ai vu le dernier Jurassic World avec ma fille au cinoche, elle est fan de la saga. Je l'ai trouvé moins pire que ce que j'en ai lu ici. Bon c'est pas terrible mais il y a beaucoup d'action, pas le temps de s'ennuyer. Je l'ai préféré au précédent.

Ma fille l'a trouvé moyen. Enfin elle a bien aimé, mais dans son classement des films Jurassic Park/World, elle le classe 6ème sur 7.

Message par **Gringos10** » 23 juil. 2025 14:06

Dernière séance plein air des vacances

Lilo et stitch le film.
C'est hyper simpliste, ça reprend le DA que je trouvais déjà pas terrible (tout est basé sur la mignonnerie de sa créature qui est devenue le produit merchandising numéro 1 de la firme mickey) mais à la mode actuelle en image de synthèses+ acteurs réels.
Ça se laisse toutefois regarder car c'est plutôt joli, et ça prête parfois à sourire grâce aux persos secondaires, campés par de bons acteurs, mais dans des rôles sous-exploités.
Les enfants ont grave kiffé et ont été à fond du début à la fin, c'est bien là l'essentiel.

wiiwii007 · Message par **wiiwii007** » 23 juil. 2025 14:25

- "Fanfan la Tulipe", réalisé par Gérard Krawczyk, sorti en 2003 -

Je connaissais que de nom… Je pensais d'ailleurs que ça venait d'un roman. En réalité c'est pour le film de 1952 que le personnage "Fanfan" est créé. Du coup, le Fanfan de 2003 est un remake. N'ayant pas vu l'original, je ne pourrais les comparer. Si je prends le film tel qu'il vient, sans réflexion, j'ai apprécié moyennement. C'était sympa, le perso de Fanfan me plait assez mais j'ai trouvé les dialogues un peu forcés, pas très naturels. Idem pour les combats, dynamiques en soi, peut-être même trop, mais surtout un poil longs à mon sens…

Il y a peu de surprises, on suit un schéma assez classique mais surtout répétitif avec bout d'histoire, bastons/vannes, bout d'histoire etc. Je trouve ça un peu léger comme proposition. Bourdon est plutôt sympa dans son rôle de roi ^^

Moyen/sympa.

- "Vive la vie", réalisé par Yves Fajnberg, sorti en 2005 -

Une comédie pas si comique qui aurait pu me plaire mais qui m'a laissé un peu perplexe. Les intentions sont là, les acteurs sont censés assurer un minimum, l'histoire me bottait bien… Mais non, j'ai pas réussi à accrocher totalement. La faute a des dialogues trop "scriptés" à mon gout, ça manque de naturel. Le montage joue surement un peu aussi. Les échanges s'enchainent trop vite…

Dommage, j'ai pas détesté, mais j'ai pas super aimé non plus.

- "Madame Irma", réalisé par Didier Bourdon et Yves Fajnberg, sorti en 2006 -

Déjà vu plusieurs fois, je l'aime bien ce "Madame Irma". J'aime le message, l'humour, les acteurs etc. C'est assez classique mais les scènes me font quand même rire. Donc plutôt bien celui là.

lessthantod · Message par **lessthantod** » 23 juil. 2025 16:24

Je viens de mater Dragons des studios Dreamworks ...

Sorti en 2010 et réalisé par Chris Sanders et Dean Deblois, Dragons est un film d'animation des studios Dreamworks, à qui l'on doit notamment Shrek, Kung fu Panda et Madagascar. C'est le principal concurrent des studios Pixar, dans le domaine de l'animation 3D qui a émergé dans les années 90/2000. Dans l’ombre du grand frère des studios Pixar, les studios Dreamworks ont parfois eu du mal à se faire connaître et reconnaître, voire même à exister. Et pourtant, ce Dragons jouit d'une fort belle réputation et la sortie récente de l'adaptation live de ce film au cinéma m'a donné envie de le découvrir, enfin !

Nous sommes au temps des vikings qui vivent sur une île entourée de dragons. Ils sont en guerre avec ces derniers, car ils pillent leurs réserves (des moutons). C'est alors que nous faisons la connaissance du jeune Harold, au physique chétif et n'ayant pas la force habituelle des vikings. Il veut se battre, mais son père Stoick la brute (doublé par Gerard Butler qui reprend son rôle dans l'adaptation live de 2025) s'y refuse, voyant bien qu'il se mettrait en danger tout seul. Mais voilà, Harold ne veut pas décevoir son père et suit la formation des chasseurs de dragons. Puisque tout viking qui se respecte doit tuer un dragon, il en sera de même pour lui. Un jour, il rencontre l'un d'eux, après l'avoir touché en plein vol avec une catapulte, presque à l'insu de son plein gré. Ce dragon, un Furie Nocturne, est le plus redoutable d'entre tous. Et pourtant, il va parvenir à l'apprivoiser et le surnomme alors Krokmou.

Bref, Harold devient ami-ami avec le dragon et c'est l'amitié entre ce jeune garçon un peu looser et ce dragon surpuissant qui va être au centre du film. On va suivre son évolution du jeune garçon craintif et pas très courageux, au garçon fort et sûr de lui, grâce à l'amitié qui le lie au dragon. Délaissé par son père, faisant honte aux vikings, Harold va peu à peu reprendre confiance en lui et devenir un héros. C'est une jolie morale et une belle leçon de vie pour des jeunes qui manquent de confiance en eux. Le film montre qu'on peut réussir, même si on ne part pas forcément avec tous les atouts de son côté. C'est aussi une belle leçon pour les parents, qui ne doivent pas se projeter sur leurs enfants, ne pas les forcer à être ce qu'ils ne sont pas et les laisser évoluer à leur façon.

Le film explore aussi les premiers sentiments amoureux d'Harold pour la jeune Astrid. C'est très joliment fait et suffisamment en retrait pour ne pas faire de l'ombre à l'intrigue principale. Astrid est à l'opposé du schéma de la jeune et jolie fille fragile. Elle est au contraire un personnage fort, une fille "badass" qui n'a pas besoin d'être sauvée. Ça participe aussi au discours ambiant qui encourage l'égalité entre les filles et les garçons, puisqu'Astrid est une fille aussi forte et courageuse, voire même plus forte et courageuse que les garçons de son âge.

Et puis bien sûr, dans Dragons ... il y a les dragons. Que ce soit au niveau de l'animation ou du character design, c'est un sans-faute. Il y a plusieurs classes de dragons, chacun ayant son propre character design et sa propre fonction au sein du groupe de dragons. La relation entre Harold et Krokmou est émouvante et Krokmou est trop "mignon-tout-plein". On se rapprocherait presque de la relation chien/humain. Et même si ça n'atteint pas le niveau d'un Disney-Pixar, l'animation est très réussie et permet de bien transmettre les émotions du jeune Harold. Tout comme l'action qui est très dynamique et sans temps morts.

Bref, Dragons est un très bon film d'animation, plutôt destiné aux plus jeunes, mais qui plaira aussi aux plus grands, surtout si vous avez gardé votre âme d'enfant.

wiiwii007 · Message par **wiiwii007** » 24 juil. 2025 20:40

- "You've Got Mail", réalisé par Nora Ephron, sorti en 1998 -

Petite comédie romantique bien sympa. C'est simple efficace, les acteurs jouent bien leur rôle. Le petit côté "début internet" est cool et permet de se rappeler qu'au départ c'était plutôt positif car nouveau. Aujourd'hui, tout passe tellement par le net que ça en devient un outil sans âme… C'est devenu à mon sens très négatif.

M'enfin, un petit coup de frais ce film, ça fait plaisir.

lessthantod · Message par **lessthantod** » 24 juil. 2025 22:35

lessthantod a écrit : ↑
23 juil. 2025 16:24
Je viens de mater Dragons des studios Dreamworks ...

Sorti en 2010 et réalisé par Chris Sanders et Dean Deblois, Dragons est un film d'animation des studios Dreamworks, à qui l'on doit notamment Shrek, Kung fu Panda et Madagascar. C'est le principal concurrent des studios Pixar, dans le domaine de l'animation 3D qui a émergé dans les années 90/2000. Dans l’ombre du grand frère des studios Pixar, les studios Dreamworks ont parfois eu du mal à se faire connaître et reconnaître, voire même à exister. Et pourtant, ce Dragons jouit d'une fort belle réputation et la sortie récente de l'adaptation live de ce film au cinéma m'a donné envie de le découvrir, enfin !

Nous sommes au temps des vikings qui vivent sur une île entourée de dragons. Ils sont en guerre avec ces derniers, car ils pillent leurs réserves (des moutons). C'est alors que nous faisons la connaissance du jeune Harold, au physique chétif et n'ayant pas la force habituelle des vikings. Il veut se battre, mais son père Stoick la brute (doublé par Gerard Butler qui reprend son rôle dans l'adaptation live de 2025) s'y refuse, voyant bien qu'il se mettrait en danger tout seul. Mais voilà, Harold ne veut pas décevoir son père et suit la formation des chasseurs de dragons. Puisque tout viking qui se respecte doit tuer un dragon, il en sera de même pour lui. Un jour, il rencontre l'un d'eux, après l'avoir touché en plein vol avec une catapulte, presque à l'insu de son plein gré. Ce dragon, un Furie Nocturne, est le plus redoutable d'entre tous. Et pourtant, il va parvenir à l'apprivoiser et le surnomme alors Krokmou.

Bref, Harold devient ami-ami avec le dragon et c'est l'amitié entre ce jeune garçon un peu looser et ce dragon surpuissant qui va être au centre du film. On va suivre son évolution du jeune garçon craintif et pas très courageux, au garçon fort et sûr de lui, grâce à l'amitié qui le lie au dragon. Délaissé par son père, faisant honte aux vikings, Harold va peu à peu reprendre confiance en lui et devenir un héros. C'est une jolie morale et une belle leçon de vie pour des jeunes qui manquent de confiance en eux. Le film montre qu'on peut réussir, même si on ne part pas forcément avec tous les atouts de son côté. C'est aussi une belle leçon pour les parents, qui ne doivent pas se projeter sur leurs enfants, ne pas les forcer à être ce qu'ils ne sont pas et les laisser évoluer à leur façon.

Le film explore aussi les premiers sentiments amoureux d'Harold pour la jeune Astrid. C'est très joliment fait et suffisamment en retrait pour ne pas faire de l'ombre à l'intrigue principale. Astrid est à l'opposé du schéma de la jeune et jolie fille fragile. Elle est au contraire un personnage fort, une fille "badass" qui n'a pas besoin d'être sauvée. Ça participe aussi au discours ambiant qui encourage l'égalité entre les filles et les garçons, puisqu'Astrid est une fille aussi forte et courageuse, voire même plus forte et courageuse que les garçons de son âge.

Et puis bien sûr, dans Dragons ... il y a les dragons. Que ce soit au niveau de l'animation ou du character design, c'est un sans-faute. Il y a plusieurs classes de dragons, chacun ayant son propre character design et sa propre fonction au sein du groupe de dragons. La relation entre Harold et Krokmou est émouvante et Krokmou est trop "mignon-tout-plein". On se rapprocherait presque de la relation chien/humain. Et même si ça n'atteint pas le niveau d'un Disney-Pixar, l'animation est très réussie et permet de bien transmettre les émotions du jeune Harold. Tout comme l'action qui est très dynamique et sans temps morts.

Bref, Dragons est un très bon film d'animation, plutôt destiné aux plus jeunes, mais qui plaira aussi aux plus grands, surtout si vous avez gardé votre âme d'enfant.

Je suis allé voir Dragons au cinéma ...

Toujours réalisé par Dean Deblois, Dragons est l'adaptation live du film d'animation du même nom des studios Dreamworks. Je m'abstiendrai de faire le pitch du film, étant donné que cette nouvelle version est quasiment du copier-coller de l'original, au plan prés. On reprend donc le scénario et le story board du film d'animation de 2010 pour en faire un film live en 2015, une mode lancée par Disney il y a quelques années et que Dreamworks s'empresse de suivre au pas. Mais là où Disney prône généralement le réalisme absolu (les lions dans Le Roi Lion), Dreamworks quant à lui fait des films d'animation beaucoup plus cartoonesques (Shrek qui est un ogre vert, un panda qui fait du Kung Fu ...). Et puis, l'idée de proposer des dragons réalistes me faisait craindre le pire.

Le Dragons de 2010 était émouvant, drôle et bien écrit, alors pourquoi vouloir en faire un remake en live quinze ans après ? Et pourquoi, me direz-vous, suis-je allé le voir alors que l'idée de voir une version live plan par plan du film original ne m'emballait guère ? Contraint et forcé de le voir en famille, je me suis quand même efforcé d'y trouver de l'intérêt. Et puis j'avais envie de faire confiance à Dean Deblois. Si lui y trouvait un intérêt, c'est qu'il devait bien y en avoir un, non ? Et en effet, l'univers du film d'animation se transpose assez bien en live et on y retrouve toutes les qualités du récit original, mais ça n'excuse pas tout !

C'est quand même dommage de se contenter de faire exactement le même film, plan par plan, sans la moindre plus-value par rapport au film original. Et qui plus est, le fait que le film dure 2h05 ne se justifie absolument pas, alors que film original ne durait que 1h38. Et si le film live dure 27 minutes de plus, c'est uniquement pour développer le seul personnage féminin du film, Astrid (Nico Parker). On comprend l'idée, mais c'est au détriment de l'intrigue principale qui se concentrait sur la relation entre Harold (Mason Thames) et le dragon Krokmou. Il y a aussi le personnage du père Stoick la brute qui, me semble-t-il, est un peu plus développé. C'est toujours Gerard Butler qui l'interprète, lui qui avait prêté sa voix au personnage dans le film d'animation. Bizarrement, il était nettement plus convaincant quand il ne prêtait que sa voix au personnage. Sans que je puisse l'expliquer, là dans la peau du personnage en version live, ça passe moins bien. Pareil pour l'acteur qui interprète Harold, c'est une véritable tête à claques. Il n'y a que Nico Parker dans le rôle d'Astrid qui arrive à tirer son épingle du jeu. Il y a Nick Frost aussi qui s'en tire bien, très drôle et assez touchant dans le rôle de Gueulfor.

Heureusement, Dan Debois a eu la bonne idée de garder le character design et le look cartoon des dragons. C'était l'une des grandes forces du film original et ça l'est toujours dans cette nouvelle version. Les dragons sont omniprésents dans le film live et sont très bien intégrés à l'image. On ne doute jamais de leur existence à l'écran, c'est vraiment très bien fait ... et ça a dû coûter une blinde en effets spéciaux, mais là n'est pas le sujet. Et puis Krokmou est toujours aussi "mignon-tout-plein" et on aimerait en faire son animal de compagnie.

Bref, il y a du bon et du moins bon avec cette version live du film d'animation de 2010. C'est fort bien fait tout ça, mais c'est un peu dommage de ne rien proposer de nouveau. Pourquoi en faire un film en live, qui plus est plus long et sans réel plus-value ? Certains personnages sont un peu plus développés, Astrid notamment, mais ça reste anecdotique puisque ça n'a aucun impact sur l'arc narratif principal. Toujours est-il que les plus jeunes seront ravis de revoir Krokmou, surtout que de mon point de vue le films s'adresse surtout aux enfants et moins aux adultes.

lessthantod · Message par **lessthantod** » 25 juil. 2025 16:54

lessthantod a écrit : ↑
19 juin 2024 15:51
Je viens de mater Le Roi Lion ...

À sa sortie en 1994, il y a 30 déjà, Le Roi Lion connu un succès planétaire et reste encore à ce jour le plus gros succès au box-office des films d'animation Disney en 2D traditionnel (loin devant Aladdin). La séquence d'ouverture du Roi Lion y est pour beaucoup, c'est très certainement l'une des meilleures scènes d'introduction des films d'animation de Disney. Elle nous met directement dans l’ambiance, en plein cœur de l'Afrique. C'est le dépaysement total, on est littéralement transporté dans les plaines africaines, quand le soleil se lève. La savane revient à la vie, les prédateurs vont se reposer, la nature s’éveille. On est vraiment happé par l'ambiance. Cette séquence d'ouverture est vraiment très belle et surtout, elle est devenue mythique. Et puis bien sûr, il y a la scène de la mort de Mufasa qui est très émouvante et qui en aura marqué plus d'un.

Le Roi Lion est ce que j'appelle le parfait bon élève, il fait tout bien, l'animation est léchée, les dessins sont tous très beaux, les chansons restent dans notre tête et les personnages remplissent tous leur fonction respective. Simba est très attachant, Timon le suricate et le Pumba le phacochère sont très drôles et Scar est très antipathique, ce qui en fait le parfait antagoniste. Et comparé à d'autres Disney de cette période (La Petite Sirène, La Belle et la Bête et Aladdin), Le Roi Lion m’a paru moins drôle et plus sombre, plus "shakespearien". Le film se prend donc très au sérieux, avec son lot de scène faciles et larmoyantes pour toucher/émouvoir le plus grand nombre de spectateurs. Quelques moments avec Timon et Pumbaa sont assez drôles, mais généralement ça ne vole pas très haut ... c'est un humour très pipi caca, quoi !

Difficile de reprocher quoi que ce soit au Roi Lion, si ce n’est qu’il lui manque ce petit quelque chose de magique que je retrouvais dans les Disney plus anciens comme Alice au pays des merveilles ou Les Aristochats (mes deux Disney favoris). Que ce soit sur le fond ou sur la forme, Le Roi Lion ne prend aucun risque. Il m'a paru assez lisse et sans aspérité ... un film inoffensif, quoi ! Le scénario est assez basique (la lutte pour le pourvoir et le poids de l'héritage) et parfaitement banalisé. Les personnages répondent tous à un stéréotype et la leçon de morale est un peu trop facile. Et si les chansons ont marqué toute une génération, il faut admettre qu'elle sont quand même assez niaises.

Bref, Le Roi Lion est très bon, mais la magie n'a pas totalement opéré sur moi. Je n'ai pas le même attachement, ni le même ressenti pour ce film, que tous autres personnes de ma génération (j'avais 12 ans en 1994). C'est peut-être dû au fait que je ne l'ai découvert que très récemment, 30 ans plus tard. Malgré tout, il est indéniable que c'est un film qui a marqué un renouveau dans l’animation de la firme aux deux grandes oreilles et qu'il ne manque pas de qualités, que ce soit sur le plan esthétiques ou bien musical. La BO d'Hans Zimmer est très efficace (du pur Hans Zimmer) et les chansons sont rentrées dans l’inconscient collectif, en premier lieu Hakuna Matata. On se laisse emporter par l'histoire et on ne s'ennuie pas. Et puis, la scène d'ouverture justifie à elle seule de voir Le Roi Lion.

Je viens de mater Le Roi Lion version 2019 ...

Réalisé par Jon Favreau, Le Roi Lion est l'adaptation live du film d'animation du même nom des studios Disney. Je m'abstiendrai de faire le pitch du film, étant donné que cette nouvelle version est quasiment du copier-coller de l'original, au plan prés. On reprend donc le scénario et le story board du film d'animation de 1994 pour en faire un film live en 2019, une mode lancée par Disney il y a quelques années et qu'ils poursuivent aujourd'hui encore jusqu'à plus soif (Lilo & Stitch a eu droit à son adaptation live cette année). Le Roi Lion connaitra d'ailleurs une suite, Mufasa, qui est en fait un préquel racontant la jeunesse du père de Simba et réalisé cette fois-ci par Barry Jenkins. Et pour compliquer le tout, Le Roi Lion de 1994 a lui aussi connu une suite, Le Roi Lion 2, qui lui est bien une suite directe centrée cette fois-ci sur Kiara la fille de Simba.

Alors, qu'en est-il de ce Roi Lion 2019 ? Pourquoi le regarder et dans quel but ? Pour moi, c'est pour les parents qui ont grandi avec le film de 1994 et qui voudront le faire découvrir à leurs enfants dans une version "réactualisée". En effet, difficile de regarder ce film sans penser à l'original, même si personnellement je ne voue pas une adoration absolue pour le premier Roi Lion, ne l'ayant découvert que très récemment. Et donc pour l'avoir découvert récemment, je peux vous affirmer que ce Roi Lion "réaliste" est un parfait copier-coller de l'original au plan prés. Alors j'y reviens, quel intérêt me direz-vous ? Alors oui c'est réaliste et l'animation est vraiment bien faite, même si à mon avis ça vieillira mal. Alors que le film original en animation traditionnelle 2D est toujours aussi impressionnant aujourd'hui encore, même plus de trente ans après, l'animation 3D réaliste deviendra quant à elle obsolète dans 10 ans. Et puis, on y perd de la magie. Comme c'est réaliste, ça manque de féérie, de couleurs, de grandiose ... c'est la limite du photoréalisme.

Dans la volonté de Disney de donner un coup de jeune à ses classiques, ils pourraient en profiter pour apporter une nouvelle approche à ces histoires, en amenant des réalisateurs avec une vision fraiche et neuve. Mais non, ils préfèrent s'attacher les services d'un réalisateur "yes-man" comme Jon Favreau. J'irais même plus loin, plus que de donner un coup de jeune à ses classiques, leur stratégie est de raviver la nostalgie chez les trentenaires qui ont vu Le Roi Lion quand ils étaient gosses et qui à leur tour vont vouloir montrer le film à leurs gosses. La volonté n'est donc pas tant de donner un coup de jeune à ses classiques, mais d’assurer le coup d'un point de vue commercial ... se faire du blé sans prendre le moindre risque, quoi !

Disney est une entreprise qui doit gagner de l'argent et vendre du rêve. Là avec ce Roi Lion c'est mission à moitié remplie, ils gagnent de l'argent, mais ne vendent plus de rêve. D'un point de vue créatif, c'est un film paresseux et parfaitement inutile, parce que c'est du copier-coller et ça n'apporte rien de nouveau, si ce n'est sur le plan visuel. Mais voilà, voir des animaux parler dans un film d'animation photoréaliste, ça me sort du film. Il y a bien quelques clins d'œil au premier Roi Lion et même au Roi Lion 2, mais ça ne vole pas bien haut. Bref, si Le Roi Lion version 2019 est beau, il est surtout vain, creux et inutile.

Antarka · Message par **Antarka** » 25 juil. 2025 17:06

Je suis dubitatif sur les remakes genre celui du Roi Lion.

J'ai longtemps pensé que si t'avais pas aimé le DA, aucune chance que tu aimes celui ci. Et si t'aimes le DA, t'aimeras moins celui ci.

Enfin c'était avant de demander leur avis à moults gamins qui ont préféré le remake. Ça m'a scié.

Perso si on doit rester dans les remakes de Favreau, j'ai une très nette préférence pour celui du Livre de la Jungle. Criticable sur certains trucs, mais au moins c'est très loin d'être un copié collé, et il a pas mal de bonnes idées.

En fait les remakes Disney je les kiffe quand ils font du neuf (Maléfique est un très bon exemple). Sinon soit ils servent à rien, soit ils sont carrément embarrassants. Genre dans la Belle et la Bête, je sais pas si ça vous fait pareil, mais quand Belle (dans le DA) chante et danse toute seule autour de la fontaine du village, ça va. Quand c'est Emma Watson, j'ai juste envie de la prendre par la main et de l'entraîner hors-camera, en mode "arrête Emma, tout le monde te regarde, c'est la honte la".

Enfin ça rejoint un peu ce que tu dis sur le fait de se faire sortir du film par des animaux photoréalistes qui parlent et chantent.

wiiwii007 · Message par **wiiwii007** » 26 juil. 2025 11:20

- "Bambou", réalisé par Didier Bourdon, sorti en 2009 -

Mouai... Le minimum acceptable pour moi. Moins que ça et je décroche totalement, là c'était limite. Le souci vient des persos moyen, des gags trop prévisibles, de l'histoire trop prévisible, du nawak ambiant assez étrange et sans queue ni tête, de certaines réactions assez chelou... Bref, il n'y pas grand chose auquel s'accrocher là dedans. Heureusement que certaines scènes m'ont fait sourires.

- "Road to Perdition", réalisé par Sam Mendes, sorti en 2002 -

Très bon celui là… Ca faisait un moment qu'on n'avait pas regardé un film sérieux et prenant. Ca fait du bien ! Alors bien évidement c'est pas non plus hyper recherché dans les persos. Ca manque clairement de profondeur mais il y a le minimum et pour moi ça suffit. J'ai trouvé Tom Hanks parfait dans son rôle, d'ailleurs tous les acteurs sont nickel. La musique est cool, l'ambiance noire, la réflexion autour des conséquences de ses actes bien mis en avant… C'est top.

Ca confirme encore une fois que je préfère avoir un scénario simple mais bien narré plutôt qu'un scénario complexe mal raconté.

lessthantod · Message par **lessthantod** » 26 juil. 2025 12:34

Antarka a écrit : ↑
25 juil. 2025 17:06
Enfin ça rejoint un peu ce que tu dis sur le fait de se faire sortir du film par des animaux photoréalistes qui parlent et chantent.

Mufasa était un peu mieux, parceque c'est une histoire originale pour une fois, mais le problème des animaux "photoréalistes" qui parlent et chantent persiste.

lessthantod · Message par **lessthantod** » 26 juil. 2025 20:28

Je suis allé au cinéma voir Rêves, le premier voler de la Trilogie d'Oslo ...

Réalisé par Dag Johan Haugerud, Rêves est le premier film d'une trilogie avec Amour et Désir, intitulée La Trilogie d'Oslo. Le réalisateur norvégien est également écrivain et ça se sent, puisque son film est vraiment très bavard. Et si les dialogues sont très nombreux, ils sont fort heureusement très bien écrits. Rêves parle d'amours, de tous les amours. Et plus que de l'amour, le film parle du désir amoureux, pas toujours consommé, pas toujours réciproque. Si vous êtes allergique aux films comportant beaucoup de dialogues et parlant d'amour sans le montrer, passez votre chemin. Autre élément important, mis à part le psy qui est un homme, tous les personnages du film sont du sexe féminin. C'est donc un film sur les femmes, écrit et réalisé par un homme.

Johanne 17 ans (Ella Øverbye) tombe amoureuse de sa professeur d'art et de français Johanna (Selome Emnetu). tout le film montre le point de vue Johanne, comme si elle nous dévoilait son journal intime. On comprend très vite que c'est une grande lectrice et qu'elle écrit beaucoup de son côté aussi, ce qui suscite l'admiration de sa mère et de sa grand mère (trois générations de femmes) elle-même écrivaine. Dans ses écrits, elle raconte son attirance qui tourne à l'obsession pour sa professeur de français/artiste du tricot en laine. Passionnée du tricot, Johanne trouve tous les prétextes possibles pour retourner chez sa professeur, notamment pour apprendre à tricoter. Pour la mère et la grand-mère, Johanne doit publier son journal intime car elles jugent son écriture merveilleuse. La grand-mère/poète démarche son éditeur pour publier le texte de Johanna en espérant un grand succès littéraire.

Le film déroule son récit à travers une dialectique très spéciale. C'est très verbeux, très bienveillant, avec beaucoup de candeur ... limite fleur bleue. C'est très fleur bleue certes, mais on ne tombe jamais dans le mièvre ou le niais. Les dialogues sont là pour résoudre les conflits et les paroles sont toujours pacifiées, d'une politesse limite exagérée. Certains trouveront que tout ça, c'est un peu trop béni-oui-oui. Mais n'oublions pas que c'est un film norvégien, qui montre des rapports humains d'un point de vue scandinave, ce qui explique peut-être ce ressenti de trop plein de bienveillance.

Le film est très ambiguë, mais l'amour que porte Johanne à sa professeur de français semble être à sens unique. C'est tout l'intérêt du film, nous raconter les évènements du point de vue de Johanne et ce n'est qu'à la fin du film que nous découvrons la version des faits du point de vue de Johanna. Le film nous montre alors comment on est marqué à vie par notre premier amour, qu'il soit fantasmé ou pas ! Et si le film est (trop) bavard, on sent tout de même la patte de l'écrivain dans les dialogues. Le trop plein de dialogues, c'est à la fois la force et la limite du film. On a parfois l'impression de voir des dialogues filmés, qui n'en finissent plus.

lessthantod · Message par **lessthantod** » 27 juil. 2025 14:48

J'ai maté Oslo 31 août ...

Sorti en 2011 et réalisé par Joachim Trier, Oslo 31 août est le second volet de la trilogie d'Oslo, à ne pas confondre avec la trilogie d'Oslo de Dag Johan Haugerud. Oslo 31 août fait donc suite à Nouvelle Donne et précède Julie (en 12 chapitre). Joachim Trier est donc un réalisateur norvégien et il s'agit là de son troisième film, seulement. Et s'il s'inscrit dans une trilogie sur Oslo, c'est une trilogie non officielle, puisqu'il n'y a pas de véritable lien entre les trois films, si ce n'est la ville d'Oslo en décor de fond et la présence de l'acteur Anders Danielsen Lie à chaque fois dans un rôle différent. Oslo 31 août s'inspire librement d'un roman français Le Feu follet de Pierre Drieu la Rochelle et déjà porté à l'écran en 1963 par Louis Malle. Joachim Trier en fait sa propre version, en transposant l'histoire à Oslo, de nos jours et en la modernisant, puisque le personne principal n'est plus addict à l'alcool, mais à la cocaïnes, qui est une drogue autrement plus destructrice.

On va suivre Anders (Anders Danielsen Lie) qui sort d'une cure de désintoxication pour une journée de permission. Il semble aller mieux et je dis bien "il semble", car en réalité il a des idées suicidaire. En effet, il n'est motivé que par son envie d'en finir avec tout ça, définitivement ! Durant cette journée du 31 août, il va revoir son meilleur ami, aller à un entretien d'embauche pour essayer de reprendre une vie normale, tenter d'entrer en contact avec sa sœur qui ne semble plus vouloir le revoir ... et finir dans une soirée où la tentation de replonger dans ses vieux démons sera très forte. Cette journée sera décisive pour lui, pour savoir si ça vaut le coup de continuer de vivre ... ou pas !

Tout ça, c'est déprimant ! Anders va traverser cette journée comme un fantôme, tenter de se reconnecter à la vie, mais n'y arrivant pas. Il n'a plus la force de vivre, n'a pas les capacités pour s'en sortir, quand bien même il soit sur la voie de guérison. Il n'entrevoit plus d'avenir pour lui et ne ressent plus aucune joie, pour rien. Bref, ce n'est pas très joyeux tout ça. Et pourtant, même si le film est très sombre, c'est aussi un film plein de vie avec les nombreuses scènes de retrouvailles, de repas et de fêtes, au bar, au restaurant et même dans une piscine. Anders évolue dans des espaces très grands, avec beaucoup de monde autour de lui et pourtant, on ressent son isolement à travers les cadres, les plans serrés et la caméra à l'épaule. Tout ce dispositif de mise en scène confère au film une ambiance angoissante, désespérée et claustrophobique. On ressent l'enfermement mental du personnage principal et sa douleur qui le pousse à vouloir en finir avec tout ça.

Anders n'est pas un modèle à suivre. Si sa sœur et sa dernière petite amie ne veulent pas le revoir, c'est peut-être parce qu'il y est pour quelque chose. Et ce sont ses petites faiblesses qui le rend si attachant, car il n'est pas parfait. Sans être toxicomane comme lui, j'arrive néanmoins à m'identifier à lui et on emmènerait l'aider, on voudrait qu'il s'en sorte et qu'il se débarrasse de ses démons. Mais voilà, on le sait bien que l'issue est inévitable. Oslo 31 août est une pure tragédie, on sait que tout ça, ça finira mal. Bref, c'est un film hautement recommandable, mais à ne pas regarder si vous êtes dépressif ... vous serez prévenu !

wiiwii007 · Message par **wiiwii007** » 27 juil. 2025 19:20

- "Elvis Has Left the Building", réalisé par Joel Zwick, sorti en 2004 -

Aoutch... Film que j'ai pas du tout aimé. J'ai trouvé ça vraiment mauvais, rien ne m'a fait rire, Kim Basinger est ridicule là dedans… Rien ne va à mon sens. Je ne suis absolument pas le public.

Message par **Gringos10** » 27 juil. 2025 23:28

wiiwii007 a écrit : ↑
27 juil. 2025 19:20

- "Elvis Has Left the Building", réalisé par Joel Zwick, sorti en 2004 -

Aoutch... Film que j'ai pas du tout aimé. J'ai trouvé ça vraiment mauvais, rien ne m'a fait rire, Kim Basinger est ridicule là dedans… Rien ne va à mon sens. Je ne suis absolument pas le public.

Il entrait dans quel cadre celui là ?

Tryphon · Message par **Tryphon** » 27 juil. 2025 23:34

Tiens j'ai vu Rapaces au ciné parce qu'il faisait moche. C'est un bon téléfilm, où l'on apprend que les nazis c'est quand même souvent des méchants...

Message par **BeyondOasis** » 28 juil. 2025 00:21

Tryphon a écrit : ↑
27 juil. 2025 23:34
Tiens j'ai vu Rapaces au ciné parce qu'il faisait moche. C'est un bon téléfilm, où l'on apprend que les nazis c'est quand même souvent des méchants...

Un film qui dénonce

wiiwii007 · Message par **wiiwii007** » 28 juil. 2025 09:36

@Gringos10 Tom Hanks... Il apparait 3 sec ^^

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- "Comme un air d'autoroute", réalisé par Vincent Burgevin et Franck Lebon, sorti en 2013 -

Comédie musicale complètement pétée… Tellement pétée qu'au final j'ai apprécié

Bon faut être honnête, c'est vraiment pas terrible en réalité à cause des blagues pas forcément marrantes et des chansons moyennes… Mais je sais pas, les persos ont réussi, par leur insistance, à me plaire. J'ai donc passé un moment lunaire avec ce film. C'est un ovni que l'on peut trouver aussi pourri qu'attachant.

- "Charlie Wilson's War", réalisé par Mike Nichols, sorti en 2007 -

Registre beaucoup plus sérieux : la guerre d'Afghanistan de 1979. Film très bavard et complexe. La première demi heure m'a perdu… Quand tu n'es pas habitué aux conflits internationaux et à tout ce qui touche à la politique, c'est chaud. Après ce début assez difficile à encaisser (la VO a complexifié le truc), et une fois la visite au Pakistan faite, j'ai pu me détendre un peu et apprécier le combat de Charlie Wilson.

Tiré d'une histoire vraie bien évidement, assez proche de la réalité si j'en crois Wikipedia, le film montre un peu la face cachée de ce conflit. J'imagine que l'Amérique est encore un peu trop mis en avant dans le film. En tout cas, après avoir approfondi un peu le sujet, c'était surement compliqué de faire un film décrivant chaque action de chaque pays etc. Trop complexe. Et à part faire un documentaire…

Au final j'ai bien aimé, ça m'a permis d'en savoir plus sur cette partie de l'histoire.

Tryphon · Message par **Tryphon** » 28 juil. 2025 11:26

BeyondOasis a écrit : ↑
28 juil. 2025 00:21

Tryphon a écrit : ↑
27 juil. 2025 23:34
Tiens j'ai vu Rapaces au ciné parce qu'il faisait moche. C'est un bon téléfilm, où l'on apprend que les nazis c'est quand même souvent des méchants...
Un film qui dénonce

Attention pas d'amalgame. Y'a certainement de gentils nazis. C'est comme les putes, les arabes et les pédés, y'en a des biens...

Antarka · Message par **Antarka** » 28 juil. 2025 11:52

Heureusement que notre gouvernement et nos médias travaillent très dur pour les réhabiliter.

Tryphon · Message par **Tryphon** » 28 juil. 2025 11:54

Antarka a écrit : ↑
28 juil. 2025 11:52

Heureusement que notre gouvernement et nos médias travaillent très dur pour les réhabiliter.

Est-ce que t'aurais le lien de la vidéo ?

Edit : non c'est pas celle ci que je cherche, c'est celle où un SS se fait traiter de nazi et proteste en disant que c'est pas parce qu'il a des bottes, un uniforme et des croix gammées qu'il est nazi...

Antarka · Message par **Antarka** » 28 juil. 2025 12:03

Oui ça c'est OSS117.

Toi tu cherches celle là :

Tryphon · Message par **Tryphon** » 28 juil. 2025 12:08

Oui c'est ça. C'est un chef d'œuvre

lessthantod · Message par **lessthantod** » 28 juil. 2025 14:49

J'ai maté Breaking the Waves de Lars Von Trier ...

Sorti en 1996 et réalisé par Lars von Trier, Breaking the Waves est un mélodrame poignant et très dérangeant aussi. Lars Von Trier oblige, on y retrouve toutes les thématiques qui lui sont chères et dont il s'est fait l'ardent artisan depuis le début des années 90. Le réalisateur danois est l'un des cofondateurs (avec Thomas Vinterberg) du mouvement Dogme95 et Breaking the Waves est l'un des premiers rejetons (avec Festen) de ce mouvement. Lars von Trier est reconnu comme un personnage profondément nihiliste, ne cachant pas sa face sombre et son tempérament colérique. Son côté profondément dépressif et pessimiste sur la nature humaine est bien visible dans Breaking the Wave, qui est une œuvre déchirante sur le sacrifice amoureux et sur les dangers de la soumission à une religion. Lars Von Trier n'est pas un cinéaste catholique, tout au contraire.

Dans Breaking the Waves, c'est l'histoire de Bess McNeill (Emily Watson) une jeune femme un peu naïve et très pieuse aussi, faisant partie d'une communauté religieuse qui promeut une idéologie radicale et qui réprime les voix discordantes. Son quotidien est très austère, à l'opposé de son caractère, douce, sensible et rieuse aussi. Un beau jour, elle tombe amoureuse de Jan Nyman (Stellan Skarsgård) un ouvrier qui travaille sur une plateforme pétrolière. Sa communauté religieuse ne voit pas d'un très bon œil leur idylle, mais tant pis, ils vont quand même se marier et vivre un amour très fort et inconditionnel. Lars von Trier oblige, ce bonheur sera de (très) courte durée, puisque Jan va être victime d'un accident sur la plateforme pétrolière qui le laisse paraplégique ...

Breaking the Waves débute comme un mélodrame du siècle dernier, avec tous ces grands plans majestueux sur les paysages naturels d'Écosse. On se croirait presque dans l'adaptation d'une œuvre de Jane Austen ou de Thomas Hardy. Et puis tout bascule dés lors que Jan est frappé par la fatalité. Bess et Jan sont des personnages complexes, qui passent par tous les états, le deuil, la dépression, la violence et la mythomanie. L'infortune qui frappe ce couple amoureux est très déstabilisant. On passe d'un seul coup, du rêve au cauchemard. Comme dans beaucoup de films de Lars von Trier, Breaking the Waves adopte le point de vue féminin, avec une femme très forte et brillamment interprétée. C'est l'arme de son discours anticlérical. Elle est au bord de la folie et comme elle est très pieuse, elle s'adresse directement à Dieu et même que Dieu lui répond, puisqu'elle interpréte les deux voix, symbole ultime de sa schizophrénie.

Dans Breaking the Waves, on retrouve les mêmes dispositifs de mise en scène et les même effets de style qui ont fait sa réputation. C'est toujours du cinéma vérité avec caméra à l'épaule et les même effets de styles qui se répètent (les ralentis, les zooms, les raccord étranges, les ellipse d'une scène à l'autre ...). Et c'est un directeur d'acteur prodigieux, arrivant toujours à obtenir des prestations très intenses. Emily Watson est absolument possédée par son rôle, à la fois douce et aimante, mais aussi mythomane et misanthrope. Quant à Stellan Skarsgård, l'un de ses acteurs fétiches, il est juste parfait en amoureux frappé par la fatalité.

Bref, Breaking the Waves est une descente en enfer de 2h30, sans la moindre lueur d'espoir. Le seul rayon de soleil dans ce film, c'est Bess et son interprète Emmy Watson. Le film remporta en 1996 le grand prix à Cannes et le César du meilleur film étranger, deux récompenses amplement méritées. Breaking the Waves est un film hautement recommandable, mais à ne pas regarder si vous êtes dépressif ... vous serez prévenu !

Message par **BeyondOasis** » 28 juil. 2025 16:05

Quand j'étais en vacances la semaine dernière, j'ai profité d'une coupure d'internet pour allumer la tv et tomber sur le film La Plage, que je ne connaissais que de nom.

Je ne m'attendais à rien, mais j'ai quand même été surpris. Je ne savais pas du tout de quoi ça parlait.

J'ai trouvé ça plutôt pas mal, même si je n'ai pas été transporté. Je ne sais pas si ce film est apprécié, mais j'ai l'impression que les avis sont assez partagés

Tryphon · Message par **Tryphon** » 28 juil. 2025 17:36

Breaking the waves est une bouse infâme où le scénario, implausible au point qu'il en devient risible, est une excuse pour humilier autant que possible le personnage principal. En plus, c'est un film du Dogme, donc volontairement mal filmé, et on a l'antithèse du cinéma.

Si tu l'as pas vu less, tu peux toujours regarder Dancer in the Dark, qui est tout aussi misérabiliste. Par contre il va un peu moins loin dans le moche puisque les séquences chantées sont jolies.

lessthantod · Message par **lessthantod** » 28 juil. 2025 22:29

Tu y vas fort, sur le fond moi j'ai trouvé ça très intéressant. Sur la forme, moi aussi j'ai du mal avec les préceptes du dogme95. Pareil pour Festen de Vinterberg, très intéressant, mais très moche.
Pour Dancer in thd Dark, le visionnage c'est pour bientôt, même si le concept de la comédie musicale mixée au mélodrame me fait peur ...

Tryphon · Message par **Tryphon** » 28 juil. 2025 22:43

Ben écoute c'est bien simple, j'ai vu Dancer in the dark au cinéma lors de sa sortie, et Breaking the waves peu après. Depuis, je n'ai plus voulu regarder un seul flim de Lars Von Trier. Y'a pas tant de réalisateurs où j'en suis à ce point...

Message par **Gringos10** » 28 juil. 2025 23:05

lessthantod a écrit : ↑
28 juil. 2025 14:49
J'ai maté Breaking the Waves de Lars Von Trier ...

Décidément tu enchaînes les films qui respirent la joie de vivre

Message par **Gringos10** » 28 juil. 2025 23:06

BeyondOasis a écrit : ↑
28 juil. 2025 16:05
Quand j'étais en vacances la semaine dernière, j'ai profité d'une coupure d'internet pour allumer la tv et tomber sur le film La Plage, que je ne connaissais que de nom.

Je ne m'attendais à rien, mais j'ai quand même été surpris. Je ne savais pas du tout de quoi ça parlait.

J'ai trouvé ça plutôt pas mal, même si je n'ai pas été transporté. Je ne sais pas si ce film est apprécié, mais j'ai l'impression que les avis sont assez partagés

C'est du Danny Boyle, il y a toujours un minimum d'intérêt à voir ses films.

Message par **Gringos10** » 28 juil. 2025 23:07

Tryphon a écrit : ↑
28 juil. 2025 17:36
. En plus, c'est un film du Dogme, donc volontairement mal filmé, .

Qu'est ce que ça m'insuporte ça

Message par **Gringos10** » 28 juil. 2025 23:10

Tryphon a écrit : ↑
28 juil. 2025 22:43
Ben écoute c'est bien simple, j'ai vu Dancer in the dark au cinéma lors de sa sortie, et Breaking the waves peu après. Depuis, je n'ai plus voulu regarder un seul flim de Lars Von Trier. Y'a pas tant de réalisateurs où j'en suis à ce point...

Antichrist est un des pires films que je n'ai jamais vu, j'ai littéralement jeté le DVD à la poubelle !

Antarka · Message par **Antarka** » 28 juil. 2025 23:25

Gringos10 a écrit : ↑
28 juil. 2025 23:10

Tryphon a écrit : ↑
28 juil. 2025 22:43
Ben écoute c'est bien simple, j'ai vu Dancer in the dark au cinéma lors de sa sortie, et Breaking the waves peu après. Depuis, je n'ai plus voulu regarder un seul flim de Lars Von Trier. Y'a pas tant de réalisateurs où j'en suis à ce point...
Antichrist est un des pires films que je n'ai jamais vu, j'ai littéralement jeté le DVD à la poubelle !

Ah tient marrant. Le mien a fini pendu dans un cerisier pour faire fuir les piafs.

wiiwii007 · Message par **wiiwii007** » 29 juil. 2025 20:03

- "Un village presque parfait", réalisé par Stéphane Meunier, sorti en 2015 -

Très sympa celui là. On reste dans du classique et facile à regarder, mais l'ambiance y est vraiment sympa. Et les images du village et de ses environs jouent clairement un grand rôle dans mon appréciation. C'est super beau, ça donne envie d'aller vivre là bas ! Les persos également, tous bons dans leur rôle, je me suis attaché à eux. La petite morale convenue, la fin prévisible etc. Je m'en fou, j'ai aimé ce qu'il se dégage du film, c'était très plaisant à voir. "la fin justifie les moyens"... Quelle misère…

Un film sans prétention mais que j'ai aimé voir.

lessthantod · Message par **lessthantod** » 30 juil. 2025 10:47

J'ai maté X-Men Apocalypse ...

Sorti en 2016 et réalisé par Bryan Singer, X-Men Apocalypse est le troisième film de la seconde trilogie X-Men, qui deviendra par la suite une quadrilogie avec la sortie de X-Men Dark Phoenix (2019). Et si on compte en plus les trois films Wolverine et les trois films Deadpool, la saga X-Men compte en réalité treize films ... avec pas mal de bons films, mais aussi pas mal de loupés. Alors qu'en est-il de ce X-Men Apocalypse ? Est-ce un bon film ou un loupé dans la saga X-Men ? Bah, pour le coup c'est un peu des deux, mais ça penche quand même légèrement vers le loupé, malheureusement ! Bryan Singer avait réalisé le précédent X-Men Days of Future, mais aussi les deux tout premiers X-Men (mes préférés de la saga). On retrouve ici les tous les X-Men de la deuxième trilogie (celle des années 80), ainsi que quelques apparitions secrètes reliant les évènements avec les X-Men de la première trilogie.

Nous sommes dix ans après les évènement de Days of Future et une terrible menace apparait en la personne d'Apocalypse (Oscar Isaac), qui est le tout premier mutant de l'histoire de l'humanité. Ce mutant qui vient de l'Egypte ancienne (plus de trois mille six cent ans avant JC) est un prophète, un véritable dieu qui s'est hissé au niveau des Pharaons. Après être resté endormi pendant plus de trois mille ans, ce Dieu égyptien qui a la curieuse apparence de Thanos (histoire de profiter du succès des Avengers), est ressuscité de nos jours et menace l'humanité entière.

On ne peut pas dire que Bryan Singer soit au meilleur de sa forme à cette période de sa vie et ça se ressent dans ce troisième volet des X-Men nouvelle génération. Et le pauvre, il ne sera pas au bout de ses peines, quand on sait ce qu'il adviendra de lui durant le tournage de Bohemian Rhapsody. Bref, ce X-Men souffre de ses ambitions. Il y a trop de personnages pour tous les exploiter correctement sur un peu moins de 2h30 de film. Et puis, l'antagoniste principal manque cruellement d'épaisseur et vous connaissez l'adage, Il n'y a pas de bons films de superhéros sans bons super-méchants ... et ici, le super-méchant est très décevant. Et puis, ce concept de l'apocalypse qui approche, c'était plus ou moins déjà le cas dans Days of the futur Past. Il n'y a rien de nouveau, quoi !

Et puis, il y a beaucoup de redites, comme cette scène avec Quicksilver dans le manoir sur la musique Sweet Dreams d'Eurythmic. Elle est très chouette cette scène, sauf qu'on a déjà vu la même chose dans le X-Men précédent et qu'ici elle dure beaucoup trop longtemps. Bryan Singer est tellement amoureux de ce concept et du personnage, qu'il en abuse un peu trop. De ce fait, ce film a un gros problème de rythme, pas suffisamment de temps pour exploiter correctement tous les personnages et en même on s'attarde trop sur certaines scènes, parque visuellement elles fonctionnent plutôt bien. Ce X-Men est à l'image de son méchant, c'est un gros bourrin. On insiste sur les scènes spectaculaires et les personnages passent au second plan. J'ai vraiment eu l'impression qu'ils ont voulu concurrencer les Avengers ... pour le meilleur et surtout pour le pire. Ca manque d'inspiration tout ça et j'ai l'impression que la saga se détourne d'elle même pour reprendre la formule qui marche en ce moment, à savoir les Avengers.

Bref, dans ce X-Men le traitement des personnages semble avoir été bâclé, tout à été rushé. Je regrette beaucoup de personnages fonctionnels, comme Xavier qui n'est là que pour expliquer le scénario, et beaucoup d'incohérences aussi avec les autres films d'une saga qui en contient au moins 10. Et puis finalement, ce que je retiens de cet opus, c'est qu'il sert à introduire le prochain épisode en nous présentant Dark Phoenix, qui deviendra le prochain antagoniste, chose déjà vue dans X-Men 2 et L'Affrontement Final ... encore une redite. Et ne parlons même pas des incohérences que tout ça engendre pour la saga et pour raccrocher les wagons avec le premier X-Men de 2000. De toute façon, à partir de ce apocalypse, mieux vaut laisser tomber la chronologie dans les X-Men.

Antarka · Message par **Antarka** » 30 juil. 2025 11:31

Je me rappelle avoir rigolé très fort quand Apo pirate le "internet mondial" (quand il se remet à jour des 5000 ans qu'il a loupé en 10 secondes) en foutant sa main à travers une télé cathodique.

Mais sinon c'était une grosse purge.

wiiwii007 · Message par **wiiwii007** » 30 juil. 2025 15:57

- "Jacky au royaume des filles", réalisé par Riad Sattouf, sorti en 2014 -

Film de psychopathe

Quel délire ! Au début assez sceptique, je dois dire qu'à la fin j'étais bien content de l'avoir vu. J'ai rarement vu aussi décalé, il est fait parti de ces "films ovnis" qui peuvent être vu comme de la merde ou comme une curiosité originale. Dès la première scène tu sais que ça va être tendu l'histoire ^^ Puis alors après tout s'enchaine à une vitesse folle avec une base de réflexion sur les inégalités entre hommes et femmes et tout ce qui touche à ces sujets.

Le monde créé fonctionne bien je trouve, les persos sont sympas (Bourdon est cool dans son rôle) et le sérieux côtoie le délirant. J'ai pas forcément ri dans ce film, j'étais plus étonné des scènes. D'ailleurs je crois que c'est ce que j'ai le plus aimé du film. Même si tout est à peu près prévisible, j'ai trouvé ça bien foutu à voir et surprenant dans la mise en scène. Idem pour la BO, les compos rock soutiennent bien l'action. Visiblement c'est le réalisateur qui a composé la bande son : chapeau à lui. C'est pas complexe, mais ça fonctionne bien.

Bref, j'étais content de voir un film qui sort des sentiers battus. Ca fait du bien.

lessthantod · Message par **lessthantod** » 30 juil. 2025 17:01

lessthantod a écrit : ↑
30 juil. 2025 10:47
J'ai maté X-Men Apocalypse ...

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Sorti en 2016 et réalisé par Bryan Singer, X-Men Apocalypse est le troisième film de la seconde trilogie X-Men, qui deviendra par la suite une quadrilogie avec la sortie de X-Men Dark Phoenix (2019). Et si on compte en plus les trois films Wolverine et les trois films Deadpool, la saga X-Men compte en réalité treize films ... avec pas mal de bons films, mais aussi pas mal de loupés. Alors qu'en est-il de ce X-Men Apocalypse ? Est-ce un bon film ou un loupé dans la saga X-Men ? Bah, pour le coup c'est un peu des deux, mais ça penche quand même légèrement vers le loupé, malheureusement ! Bryan Singer avait réalisé le précédent X-Men Days of Future, mais aussi les deux tout premiers X-Men (mes préférés de la saga). On retrouve ici les tous les X-Men de la deuxième trilogie (celle des années 80), ainsi que quelques apparitions secrètes reliant les évènements avec les X-Men de la première trilogie.

Nous sommes dix ans après les évènement de Days of Future et une terrible menace apparait en la personne d'Apocalypse (Oscar Isaac), qui est le tout premier mutant de l'histoire de l'humanité. Ce mutant qui vient de l'Egypte ancienne (plus de trois mille six cent ans avant JC) est un prophète, un véritable dieu qui s'est hissé au niveau des Pharaons. Après être resté endormi pendant plus de trois mille ans, ce Dieu égyptien qui a la curieuse apparence de Thanos (histoire de profiter du succès des Avengers), est ressuscité de nos jours et menace l'humanité entière.

On ne peut pas dire que Bryan Singer soit au meilleur de sa forme à cette période de sa vie et ça se ressent dans ce troisième volet des X-Men nouvelle génération. Et le pauvre, il ne sera pas au bout de ses peines, quand on sait ce qu'il adviendra de lui durant le tournage de Bohemian Rhapsody. Bref, ce X-Men souffre de ses ambitions. Il y a trop de personnages pour tous les exploiter correctement sur un peu moins de 2h30 de film. Et puis, l'antagoniste principal manque cruellement d'épaisseur et vous connaissez l'adage, Il n'y a pas de bons films de superhéros sans bons super-méchants ... et ici, le super-méchant est très décevant. Et puis, ce concept de l'apocalypse qui approche, c'était plus ou moins déjà le cas dans Days of the futur Past. Il n'y a rien de nouveau, quoi !

Et puis, il y a beaucoup de redites, comme cette scène avec Quicksilver dans le manoir sur la musique Sweet Dreams d'Eurythmic. Elle est très chouette cette scène, sauf qu'on a déjà vu la même chose dans le X-Men précédent et qu'ici elle dure beaucoup trop longtemps. Bryan Singer est tellement amoureux de ce concept et du personnage, qu'il en abuse un peu trop. De ce fait, ce film a un gros problème de rythme, pas suffisamment de temps pour exploiter correctement tous les personnages et en même on s'attarde trop sur certaines scènes, parque visuellement elles fonctionnent plutôt bien. Ce X-Men est à l'image de son méchant, c'est un gros bourrin. On insiste sur les scènes spectaculaires et les personnages passent au second plan. J'ai vraiment eu l'impression qu'ils ont voulu concurrencer les Avengers ... pour le meilleur et surtout pour le pire. Ca manque d'inspiration tout ça et j'ai l'impression que la saga se détourne d'elle même pour reprendre la formule qui marche en ce moment, à savoir les Avengers.

Bref, dans ce X-Men le traitement des personnages semble avoir été bâclé, tout à été rushé. Je regrette beaucoup de personnages fonctionnels, comme Xavier qui n'est là que pour expliquer le scénario, et beaucoup d'incohérences aussi avec les autres films d'une saga qui en contient au moins 10. Et puis finalement, ce que je retiens de cet opus, c'est qu'il sert à introduire le prochain épisode en nous présentant Dark Phoenix, qui deviendra le prochain antagoniste, chose déjà vue dans X-Men 2 et L'Affrontement Final ... encore une redite. Et ne parlons même pas des incohérences que tout ça engendre pour la saga et pour raccrocher les wagons avec le premier X-Men de 2000. De toute façon, à partir de ce apocalypse, mieux vaut laisser tomber la chronologie dans les X-Men.

Et maintenant j'enchaine avec X-Men Dark Phoenix ...

Sorti en 2019 et réalisé par Simon Kinberg, X-Men Dark Phoenix est sensé conclure la saga avant qu'elle n'intègre l'écurie Marvel. C'est aussi l'épisode qui doit rectifier l'erreur X-Men L'Affrontement Final. Résultat, c'est raté sur toute la ligne. L'erreur X-Men L'Affrontement Final (2006) n'est pas effacée et ce X-Men Dark Phoenix se révèle être une conclusion bien mollassonne à la saga. Tous les soucis de production du film se voient cruellement. On sent bien que Disney ne croyait plus au film et a imposé des reshoots, rendant le film assez pénible à suivre.

Aprés les évènement qui se sont déroulés dans Apocalypse, on se retrouve dans les années 70 pour raconter l'origine story de Jean Grey (Sophie Turner) qui est recueilli par Charles Xavier (James McAvoy) après un accident dans lequel elle perd ses parents. Le docteur Xavier va essayer de la protéger de ses pouvoirs qu'elle a du mal à gérer. C'est d'ailleurs le fil rouge du scénario. En parallèle, dans les années 80, les X-Men sont devenus les alliés des Etats-Unis qui font appel à eux pour sauver une navette spatiale à la dérive. Lors de ce sauvetage, Jean Grey est exposé à des radiations solaires qui décuple ses pouvoirs ... elle devient Dark Phoenix. Et comme si ça ne suffisait pas, des extraterrestres débarquent sur Terre, guidés par Vuk (Jessica Chastain), pour récupérer Jean Grey/Dark Phoenix qui est devenue une arme surpuissante.

On reprend là où Apocalypse nous avait laissé et avec les même défaut que son prédécesseur, à savoir trop de personnages et pas assez de temps pour les traiter tous correctement, sans parler des incohérences dans le scénario qui s'empilent comme des perles. Et même qu'ici on atteint des sommets d'incohérences au sein de la saga. Le seul personnage a peu prés bien traité, c'est Jean Grey et sa relation avec le docteur Xavier. On a aussi le couple Mystique (Jennifer Lawrence) et le Fauve (Nicholas Hoult) qui est mis en avant, mais ça ne représente même pas 10% du scénario. Quant à Cyclope (Tye Sheridan) et Quicksilver (Evan Peters), il sont carrément mis de côté. Et le scénario assez bancal n'est même pas rattrapé par l'action du film qui est bien mollassonne. L'opus précèdent avait au moins ça pour lui, des scènes d'action spectaculaires et bien menées. Or ici, que nenni, c'est très mou du genou.

Pour revenir aux soucis du scénario ...

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Bref, X-Men Dark Phoenix c'est pas fou-fou. Voilà le résultat quand on confie la réalisation d'un film à un producteur/scénariste débutant, qui se contente de respecter le cahier des charges, ni plus ni moins. Sans être une catastrophe à la hauteur de X-Men L'Affrontement Final, il n'y a pas non plus de quoi s'en vanter quand on voit le résultat final.

wiiwii007 · Message par **wiiwii007** » 30 juil. 2025 17:30

- "The Guardians of the Galaxy Holiday Special", réalisé par James Gunn, sorti en 2022 -

"Moyen métrage" Marvel sur le thème de Noël. On prend Les gardiens de la Galaxy, on invente une histoire de Noël touchante et hop ! On a le meilleur Marvel que j'ai vu !! Non je blague, j'ai quand même vu un peu mieux quelques fois ^^

J'aime pas Noël en règle générale mais dans ce film j'ai aimé l'ambiance et la petite histoire. C'était cool.

ankx · Message par **ankx** » 30 juil. 2025 22:33

Les 7 Samouraïs d'Akira Kurosawa (1954)

Ça va être succinct, je n'ai pas de temps pour en faire une critique vraiment construite.

Un village est aux prises avec une bande de bandits qui doit revenir après la moisson pour piller les ressources durement acquises grâce au labeur des paysans.
Ceux-ci vont se mettre en quête de ronins, des Samouraïs sans maîtres, afin d'organiser leur défense face aux pillards et de préserver le peu qu'ils possedent.

J'ai adoré !

L'histoire, même si elle est simple, permet la rencontre de nombreux personnages hauts en couleur, sublimés par la beauté visuelle des différentes scènes.
Je suis resté scotché devant certains plans juste magnifiques.

Le film est long, environ 3h, ce qui laisse le temps de découvrir l'histoire des différents protagonistes et de voir leur relation se construire peu à peu malgré leurs différences.
On en vient à s'attacher à chacun, et à redouter que l'un d'entre eux tombe au combat.

Seul bémol qui n'en est pas vraiment un:
le jeu des acteurs par moment qui paraît surjoué notamment lors des scènes de détente.
Heureusement, on s'y habitue, et rapidement ça ne choque plus.
Ça contribue aussi à rendre le film plus léger, malgré l'épée de Damocles qui plane au dessus de leur tête.

Ma note: 8/10

darktet · Message par **darktet** » 31 juil. 2025 03:15

@ankx mon meilleur ami est fan.
Bong sang un Film de 1954,ça doit être quelque chose.
tu l'as vu comment en DVD ?

ankx · Message par **ankx** » 31 juil. 2025 07:08

Darktet le matinal

Je l'ai vu sur mon PC.
A la base, c'est une version Blueray VOSTFR (je ne sais pas s'il existe en VF, mais ça a peu d'intérêt je trouve)