J'ai eu mon BAC Pro alimentation (pâtisserie) en révisant avec mon pote sur mario kart 64 (pour de vrai!)
Mon dernier jour d'école après 5 ans d'études en pâtisserie a été le plus beau jour de ma vie, enfin terminé les devoirs et autres trucs inutiles!!! (enfin c'est ce que je croyais)
Mais je me demande si les contrôles d’hygiène que je me tape désormais ne sont pas encore plus chiant à gérer..
J'ai même pas eu mon brevet des collèges, trop de points à rattraper, je foutais rien mais je l'ai raté de peu. J'ai détesté mes profs et le collège.
C'est dommage,j'étais nul aussi à l'école mais j'ai toujours tout réussi en poussant un peu au dernier moment, au moins c'etait fait et on revient pas dessus!
C'est dommage,j'étais nul aussi à l'école mais j'ai toujours tout réussi en poussant un peu au dernier moment, au moins c'etait fait et on revient pas dessus!
Oui j'aurais peut-être pu l'avoir mais en y repensant, je n'avais clairement pas le niveau pour aller en 2nde après, j'avais un pote, un "intello" qui me disait qu'il cravachait dur pour maintenir sa moyenne
C'est dommage,j'étais nul aussi à l'école mais j'ai toujours tout réussi en poussant un peu au dernier moment, au moins c'etait fait et on revient pas dessus!
J'étais bon mais j'en branlais pas une. Au collège ça passe... au lycée ça casse.
J'ai donc sauté le CP et été un brillant élève de primaire, au collège ça s'est dégradé mais j'ai eu le brevet sans en foutre une, au lycée j'ai redoublé la seconde puis la première, j'avais 6 de moyenne générale lors de ma première année de seconde... BAC sans briller, et les études supérieures, je me suis mis à bosser et, comme quoi c'est utile, je me suis tapé des super notes avec 14,5/15 de moyenne générale et pas une seule matière en-dessous de 11 !
Comme Dandyboh, j'avais de grandes facilités dans ma scolarité. J'ai tourné à 15 de moyenne générale du CP jusqu'a la seconde, malgré des notes calamiteuses en sport/musique/arts-plastiques (entre 3 et 8/20 selon les trimestres), alors que j'adorais le sport et la musique (mais, bah pas au bahut).
Puis j'ai tourné à 10 de moyenne en 1er S-SI. Me suis re-orienté en ES dans un autre bahut (c'était surtout ça le but, changer de bahut, j'ai d'extrêmement mauvais souvenirs de mes deux premières années de lycée, j'étais totalement harcelé. Et aussi j'voulais voir des meufs, devait y en avoir 30-40 dans mon premier bahut sur 1200 eleves), mais mes notes se sont pas améliorées, toujours 10 en 1ere ES puis Terminale ES. Pour ma mère c'est la fumette qui a plombé mes notes (j'ai effectivement plongé dedans en 1ere S). Perso j'ai toujours pas d'avis dessus.
Le soucis d'être relativement bon sans rien branler, c'est qu'encore aujourd'hui à 40 balais, je sais pas réviser. Faire des fiches, ou apprendre par coeur, ou me faire des auto-evals, j'ai jamais trouvé la technique qui me concerne. J'ai eu mon diplôme infirmier vraiment limite en 2015, je sais même pas comment (et au final je l'ai utilisé que 3 ans).
Le soucis d'être relativement bon sans rien branler, c'est qu'encore aujourd'hui à 40 balais, je sais pas réviser. Faire des fiches, ou apprendre par coeur, ou me faire des auto-evals, j'ai jamais trouvé la technique qui me concerne. J'ai eu mon diplôme infirmier vraiment limite en 2015, je sais même pas comment (et au final je l'ai utilisé que 3 ans).
J'ai le même "soucis", et au final c'est peut-être pas tant un soucis que ça. C'est pour ça que j'ai fait des maths : tu n'as pas à réviser mais surtout à comprendre.
Faire des fiches, c'est pas une méthode efficace à long terme ni vraiment utile. Ce qui marche mieux ce sont les "interrogations à vide" : qu'est-ce que je me souviens de ma leçon ? Pourquoi le prof a mis ça là ? Comment ça s'articule avec ce qui précède ? Quelles sont les questions que je me pose dans un exercice et quel résultat de mon cours me permet d'y répondre ? Comment ce résultat a-t-il été obtenu ?
Non par contre moi ce qui me pose problème, c'est que je suis réticent à travailler un truc qui m'intéresse pas, et très désorganisé. Ça ne m'a pas trop gêné dans mes études, mais dans ma vie oui.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
C'est la base de l'apprentissage : l'envie. Quand ça intéresse pas, ça devient relou, si ça intéresse alors on peut apprendre sans trop forcer des milliers de choses.
Perso, j'ai toujours trouvé les maths et la physique plus facile que les matières littéraires.
En maths, si tu comprends la logique, y'a rien à apprendre (pa cœur), la physique un peu pareil.
J'avais des facilités (avec l'âge je les perds!) ce qui m'a permis de m'en sortir sans trop réviser.
Sauf en école d'ingénieur, n'ayant pas fait prépa, je n'avais pas les méthodologies d'apprentissage ni façonné mon cerveau pour apprendre et comprendre rapidement.
Je me suis retrouvé avec des "stars", des mecs qui en une nuit étaient capable d'apprendre par cœur un poly de 300 pages et le comprenaient.
Faut être honnête, en plus de la méthodologie ils avaient les neurones pour !
C'est là où je me suis rendu compte des capacités intellectuelles incroyables de certains.
La volonté de gouvernementale est que tout le monde ait le bac, cela est atteint... En baissant le niveau...
Pourquoi la volonté gouvernemental est que tout le monde ait le Bac ?
ça dénature sa valeur ? et c'est pas rendre service aux élèves qui ont des lacunes au contraire.
Bah p'têt parce que comme ça ça fait plus de monde en train de glandouiller dans les facs avant d'être comptabilisés dans les chômeurs ?
Cursus scolaire assez naze en ce qui me concerne.
En primaire j’étais plutôt bon élève, puis ça s’est dégradé, je n’étudiais pas, et j’étais bon seulement dans les matières de culture générale (français, langues). En 3ème j’ai passé plus de temps à sécher qu’en cours, résultat j’ai redoublé. L’année d’après ça a été pire car je me sentais encore moins dans mon élément dans une classe de gamins. Du coup ils ont voulu me faire tripler et j’ai dit ciao. J’avais 16 ans, j’ai alors bossé un an dans le resto de mes parents. Puis repris les études dans un bahut privé qui proposait un BTS Publicité (ou dans le genre), sans passer par le BAC. A la fin de l’année la loi a changé (ou il y a eu une entourloupe, pas internet pour s’informer à l’époque), et il fallait passer un BAC G (Gestion), le seul que proposait cette école. J’ai passé 2 ans de galère car je détestais la compta / gestion / droit, et j’étais vraiment nul, même en essayant. Du coup j’ai fini par rater le BAC, de peu, avec des notes à haut coef’ catastrophiques.
Je suis retourné bosser : boulot de merde à faire des grillages pendant 1 an, et finalement j’ai enchaîné sur une formation pro qui m’a été plus profitable. C’était pas vraiment mon domaine à part pour les ordis (informatique réseau / gestion), mais ça a été un biais qui m’a permis d’être embauché dans une boite qui faisait de l’offre pour minitel, et de découvrir l’univers Mac.
Aprés quoi service militaire, j’en ai profité pour bosser à distance et réussir un ESEU-A (exam d’entrée à l’université sans Bac, surtout basé sur de la culture générale). J’ai ensuite commencé un DEUG (ACL) pour me diriger vers de la créa ou de l’enseignement, mais c’était trop long, et vivre chez mes parents à 23 ans alors que j’étais autonome depuis mes 18 ans n’était plus possible.
Du coup j’ai suivi une formation de PAO dans laquelle j’ai enfin pu briller : par expériences personnelles (ordis, illustration classique et sur ordi), j’étais nettement en avance sur les autres. Je suis devenu pote avec le formateur, et avant même de finir ma propre formation, la boite m’a embauché comme enseignant. J’avais enfin trouvé ma voie, comme quoi faut jamais désespérer ^^
, et vivre chez mes parents à 23 ans alors que j’étais autonome depuis mes 18 ans n’était plus possible.
Ah ah. C'est fun, c'est exactement ce que j'ai fait (juste avant mes 23 ans en fait ). J'ai tenu 4 mois avant de repartir en courant.
C'est fou, un moment j'étais autonome, je gagnais ma vie, je payais des impôts, je sortais avec des femmes toussa. 1 mois après j'avais régressé de 10 ans, je rechignais à venir à table parce que j'avais pas fini mon tome de Dragon Ball, à coup de "oui-heu c'est bon j'arriveuh pfffff", le tout pas douché depuis 3 jours.
En fait moi (j'ai simplifié pour pas faire trop long), j'étais déjà revenu chez mes parents l'année d'avant, durant mon service militaire, car ma caserne se trouvait à 10mn à pied, et je n'avais de toute façon pas de quoi me payer un loyer (et dormir à la caserne, bof, par contre y amener des potes, guitares et amplis, et même une meuf du moment pour faire des teufs durant les gardes, ça oui ! ^^).
Mais j'ai bien aimé cette période de retour chez les parents durant le service, en particulier parce que c'est l'époque où j'ai le plus joué à des jv avec mon papa (92/93 sur PC ).
Par contre je me voyais pas partir sur 3/4 ans de fac comme ça.
Perso je sortais de formation (ambulancier) et j'avais vraiment plus un rond. L'objectif c'était donc de retourner chez papa/maman (je m'étais barré à 500km avant ça) tout en bossant pour économiser un peu. Je m'étais fixé 6 mois.
Au final j'ai pas tant économisé parce qu'ils me réclamaient un loyer que je jugeais exorbitant (600€, en 2008). Bon je gagnais le double donc j'ai quand même un peu mis de côté, pas autant que je l'aurais voulu quand même.
J'avais pu de potes là bas aussi, tout le monde s'était barré plus ou moins loin, soit pour les études soit pour le taf. Vie sociale 0 au début (j'ai fini par aller trainer tout seul dans des bars/festoche juste pour me faire croire que j'avais une vie sociale).
Du coup le combo "retour à domicile" + pas de vie sociale, ça m'a fait régresser de fou. Mon temps libre, quand je bossais pas et que j'étais pas de sortie, c'était de ressortir la N64, la Dreamcast, et de lire les vieilles BDs/mangas qui étaient restés sur place (absolument TOUT, genre même les Boule & Bill) tout en fumant des pétards (une petite quinzaine par jours). Ma petite soeur vivait encore au domicile parental à l'époque (elle avait 15 ans), et quand elle ramenait des coupines à la maison elle m'avait interdit de sortir de la piaule parce que je lui faisais honte.
Après 3 mois de ce régime, et des remarques parentales désobligeantes genre "tu te crois à l'hôtel" j'en pouvais plus. J'ai passé un mois à chercher un domicile à 600 bornes (parce que 500 c'était pas assez le coup précédent), et me suis barré dans un sursaut d'orgueil.
Une période bien triste me concernant, dont je suis pas fier.
Tu l'as fait ou le service ? Perso j'ai pas mal bossé (mais en tant que civil) avec le 8eme RPIMA à Castres. Des tarés les mecs.
Les quarts c'était à Fréjus, 4ème RIMA, et ça s'est terminé par une semaine dans les montagnes à faire le guerrier, pour ensuite être gradé. Je voulais pas le faire mais ça m'a permis de choisir mon affectation (Nice), alors qu'au départ je pensais faire 14 mois dans les DOM-TOM. J'ai choisi la facilité plutôt que l'aventure, mais je ne regrette rien comme dit la chanson ^^
Sinon, faut pas avoir honte d'avoir eu des moments difficiles
La volonté de gouvernementale est que tout le monde ait le bac, cela est atteint... En baissant le niveau...
Pourquoi la volonté gouvernemental est que tout le monde ait le Bac ?
ça dénature sa valeur ? et c'est pas rendre service aux élèves qui ont des lacunes au contraire.
À la base, les 80% d'une classe d'âge au niveau bac, c'était une volonté de Jean-Pierre Chevènement, et il s'inspirait du modèle japonais, où effectivement plein d'élèves ont le bac, mais aussi un haut niveau d'instruction parce que leur système est vite élitiste, la fac que tu obtiens après le bac impactant fortement tes possibilités de carrière (d'où plein de cours supplémentaires, une pression énorme sur les lycéens, des suicides, etc.)
En France ça ne s'est pas passé comme Chevènement l'imaginait, et on a effectivement beaucoup baissé le niveau du bac. Mais peut-être pas avec de mauvaises intentions.
Le truc, c'est que dans un système élitiste, ce qu'il se passe c'est que les pauvres désertent massivement le système scolaire très tôt. Normal, ils sont moins aidés, ils ont des conditions d'étude moins bonnes, ils sont moins éduqués, ils ont aussi souvent une mauvaise image de l'école. Attention, je parle en généralité, sur le grand nombre. Bien sûr qu'individuellement on peut trouver des exceptions.
C'était pas très gênant à une époque où la société te permettait le plein emploi, avec beaucoup de métiers où tu passais toute ta vie : tu en trouvais un, te formais sur le tas, et vogue la galère. Maintenant, il est très rare que tu fasses le même métier toute ta vie, donc c'est important que tu aies une formation généraliste de base, même médiocre. D'autant plus qu'il n'y a pas de raison que les pauvres soient plus cons que les riches, donc si on les laisse plus longtemps à l'école, on a plus de chances d'en voir certains gagner en motivation, en conditions d'études, et accéder à des études de meilleur niveau.
Donc au niveau de l'individu, la baisse du niveau c'est pourri, mais au niveau de la société ça pourrait se défendre.
Le problème, c'est que l'école est aujourd'hui encore plus inégalitaire socialement qu'avant la massification, ce qui fait qu'on a un peu l'impression d'avoir le plus mauvais des deux mondes.
Personnellement ma position sur le sujet est passée de "c'est de la merde" (quand j'étais un étudiant brillant issu d'un milieu populaire) à "c'est pas simple" (maintenant que je suis prof et que j'ai des élèves intelligents mais mal éduqués).
En fait, dans tous les domaines, c'est assez difficile de prendre de la distance avec sa propre expérience...
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
Personnellement ma position sur le sujet est passée de "c'est de la merde" (quand j'étais un étudiant brillant issu d'un milieu populaire) à "c'est pas simple" (maintenant que je suis prof et que j'ai des élèves intelligents mais mal éduqués).
En fait, dans tous les domaines, c'est assez difficile de prendre de la distance avec sa propre expérience...
600euro de loyer chez les parents ? Effectivement à ce prix c’est un hôtel. J’ai eu un retour de 2 mois chez ma mère quand j’ai fait des bêtises (perdu le permis, tout ça) et c’était une galère folle.
J’étais dans l’attente d’un visa pour aller travailler aux USA que je n’ai jamais eu...donc trouver en vitesse une collocation dans une plus grande ville et bosser la bas. Une belle perte de temps, mais finalement je ne sais ce que je serais feutres aux US donc tant mieux, j’ai fait de meilleurs voyages ensuite.
80% des élèves ont le bac, mais les 20% restant représentent l’essentiel des gens qui se font radier de pôle emploi (profil type : homme, moins de 25 ans, aucun niveau scolaire) et qui ont donc un horizon social et pro vraiment réduit.
C'était effectivement un hôtel, tout compris. J'veux dire, c'était pas juste le loyer et les charges, c'était aussi ma part sur la bouffe par exemple.
En soit, je trouvais ça abusé à l'époque (j'y étais revenu parce que galère de tunes, j'étais prêt à les payer mais plutôt 300 balles quoi) mais bon, j'ai pas fait les comptes à l'époque, mais c'était en gros réglo (sans cadeau quoi).
Sinon je sais pas à quel point les choses ont changé ces dernières décennies (en plus j'enseigne en maternelle, donc parcours sup toussa hein, je sais pas), mais perso c'est plutôt les élèves qui avaient le bac sans trop poursuivre qui galeraient (preum's). Ceux qui s'orientaient en CAP/BEP avant de suivre le cursus typique du bac, ils s'en sortaient mieux. Largement. Déjà ils galeraient pas à trouver du taf. La majorité des smicards que je connaissais pendant longtemps c'était majoritairement des gens qui avaient des bac +3 voire bac+5 même. Ma nana et ses deux bac+5, elle avait un emploi batard en maison d'édition (officiellement attachée de presse, en vérité c'était plutôt un mélange de secrétaire et d'assistante de direction), sur un mois elle touchait même pas le SMIC (enfin si, mais elle payait pas mal de trucs de sa poche pour les conventions avec les auteurs toussa, donc forcément). La je l'ai convertie à l'éducation nationale y'a 3 ans, c'est déjà beaucoup mieux.
J'ai connu pas mal de gens aussi qui ont fait des bac+3 à 5, trouvaient pas de boulot, et finalement se reconvertissaient dans totalement autre chose au final. Me rappelle une de mes exs, bac+3 pour être diététicienne (ou +2, je sais plus), deux ans à galérer après la fin de ses études (parfois un mi-temps, parfois inactive sans droit au chômage parce qu'elle avait pas assez bossé) qui finalement est repartie sur un CAP hôtellerie/restauration. Y'a une dizaine d'années elle y bossait encore.
La majorité des smicards que je connaissais pendant longtemps c'était majoritairement des gens qui avaient des bac +3 voire bac+5 même.
J'ai connu pas mal de gens aussi qui ont fait des bac+3 à 5, trouvaient pas de boulot, et finalement se reconvertissaient dans totalement autre chose au final.
Ces cas sont les plus dommages... Mais ils sont symptomatiques des études supérieures.
Pareil, j'ai croisé des personnes Bac + 5 et même Bac +8 qui galéraient à trouver du boulot... Pourquoi ? car leurs études ne correspondaient pas au marché du travail.
Personnellement, j'aurais adoré être archéologue mais fallait pas rêver, les places sont (très) chères... Quasiment aucun poste et des centaines de candidats. Je n'ai même pas tenté.
Qu'est-ce que tu peux faire comme boulot après un doctorat sur l'Empire assyrien ? Aucun, donc tu reprends une formation...
Le fric que ça coûte de former des gens pendant des années pour qu'ils doivent au final reprendre une autre formation...
On voit aussi la problématique sur les concours de la fonction publique où les concours de catégorie A sont squattés par les Bac +5.
Des Bac +5 se retrouvent sur des postes "sous" dimensionnés et s'ennuient...
Pour moi, il faudrait une refonte de la Fac et une meilleure présentation des formations qui existent.
Ça fait des smicards, mais avec les ressources sociales pour s’en sortir, heureusement. C’est clair que les études en sciences "molles" ont peu de débouchers, c’est assez ingrat et l’impact de leur travail est difficile à quantifier...ou seulement expliquer !
Anecdote, un plongeur qu’on avait embauché avec un Master en physique... je croyais qu’il blaguait au début. Après nous il est parti faire fleuriste il me semble...
J'ai connu un gars dans un stage de réorientation à l'anpe à l'époque, il avait un doctorat en mathématiques et il galérait à trouver un métier plus gratifiant que prof de math dans un CFA à cause de ses origines, selon ses dires, mais je le crois.
Il y a rien de dégradant, mais lui espérait peut-être mieux. Nous aussi on avait du mal à le croire quand il disait que ses origines lui fermaient des portes, mais il était convaincant et sûr de lui
Bah disons que pour enseigner à ce niveau là, t'as absolument pas besoin d'un doctorat. Je comprend qu'on puisse le voir comme un gâchis d'années d'études (+ le salaire qui sera pas mirobolant pour un doctorant).
Ces cas sont les plus dommages... Mais ils sont symptomatiques des études supérieures.
Ouaip. Et me demande comment ça se passera pour leur (éventuelle) retraite. Ça en fait des trimestres passés dans des études inutiles.
Enfin actuellement. J'ai eu 40 ans y'a peu. D'ici à ce que j'arrive à 67 ans, ils auront probablement reculé tout ça à 113 ans.
C'est marrant, y'a 5 ans à peine on était en plein COVID, et le discours général c'etait qu'à 65 ans t'es tout vieux et que tu peux bien crever, t'as déjà vécu ta vie quoi. Au final t'es assez vieux pour crever mais pas pour t'arrêter de bosser. Ouais nan en fait c'est pas marrant.
Bah disons que pour enseigner à ce niveau là, t'as absolument pas besoin d'un doctorat. Je comprend qu'on puisse le voir comme un gâchis d'années d'études (+ le salaire qui sera pas mirobolant pour un doctorant).
Je connais pas mal de gens qui enseignent en CFA (mon lycée en a). Ils sont presque tous agrégés et plusieurs ont un doctorat.
Quand tu fais des maths, tu sais que t'as de fortes chances de finir dans l'enseignement.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
J'ai perdu quelques années d'études aussi, et je suis né bien après 1968. Les 172 trimestres je les aurais à 67 ans, enfin sauf si je reprend encore des études à un moment.
@Tryphon oui oui. Mais en soit, avec un "bête" bac+5 ils auraient aussi pu y bosser.
J'ai perdu quelques années d'études aussi, et je suis né bien après 1968. Les 172 trimestres je les aurais à 67 ans, enfin sauf si je reprend encore des études à un moment.
@Tryphon oui oui. Mais en soit, avec un "bête" bac+5 ils auraient aussi pu y bosser.
Tu as certainement plus de doctorants en maths qui enseignent qu'à un niveau bac+8
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
C'est pour ça que j'ai fait des maths : tu n'as pas à réviser mais surtout à comprendre.
C'est marrant parce qu'on m'a toujours dit qu'il suffisait d'apprendre pour être bon en maths (ce que j'ai pas fait). C'est marrant également parce que c'est pas du comme ça que c'est enseigné à l'école.
C'est pour ça que j'ai fait des maths : tu n'as pas à réviser mais surtout à comprendre.
C'est marrant parce qu'on m'a toujours dit qu'il suffisait d'apprendre pour être bon en maths (ce que j'ai pas fait). C'est marrant également parce que c'est pas du comme ça que c'est enseigné à l'école.
Tu connais des gens bons en maths je crois ? Demande-leur s'ils ont appris...
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
Tu connais des gens bons en maths je crois ? Demande-leur s'ils ont appris...
C'est pas la peine, je suis convaincu. Y'a même un côté rassurant à l'idée que c'est pas moi qui n'ait pas assez travaillé mais juste mon cerveau qui comprenait pas et l'enseignement qui n'était pas assez personnalisé.
J’aime bien les maths mais je n y ai jamais rien bité, pour le bac j’ai appris par cœur les dérivations, la trigonométrie, l’essentiel pour avoir la moyenne et tout s’est envolé à la sortie de la salle ! Je comprends pas, ça rentre pas, ça fonctionne pas.
Curieusement j'ai été une tronche en maths toute ma scolarité, alors que j'étais une grosse quiche en physique. Ouais je sais, pas logique, on m'a sorti ça tout le lycée.
J'ai tourné à 17-18 de moyenne partout jusqu'en seconde, environ. Passé en 1ère S, j'ai découvert qu'il fallait travailler plus de 5 min par jour pour espérer tenir la cadence. Bah j'ai jamais réussi à m'y mettre
A grand renforts de cours particuliers et de crises de rage de ma mère, j'ai réussi à choper le BAC avec 10,8 de moyenne. Ce qui m'a sauvé, c'est l'épreuve de physique ridicule de facilité (un QCM qui comptait pour la moitié de la note il me semble, du coup j'ai eu 15, alors que je tournais à 9 de moyenne depuis 2 ans), qui a contrebalancé l'épreuve de maths que personne n'a compris (tellement que tout le monde a eu un +3 ou +5 à sa note après coup, parce que 90% des élèves de France s'étaient mangé moins de 5/20).
Ce que le BAC S m'a appris, c'est que je ne voulais surtout plus faire de maths de ma vie ^^ J'ai bifurqué à la FAC, en éco - affaire internationales, un truc du genre. Et je me suis encore plus demandé ce que je foutais là. J'allais à un tiers des cours, et je jouais à Warcraft III 8h par jour.
J'ai galéré 4 ans pour au final n'obtenir aucun diplôme. J'ai fini en école privée à moitié bidon, pour laquelle j'ai bossé chez Renault à la chaîne pour me payer la première année, qui m'a refilé un Bachelor en Game Design, dont aucun studio de JV à l'époque ne voulait (aujourd'hui, l'école est reconnue, mais en 2010, elle était toute neuve et n'inspirait que de la suspicion).
Vers 35 ans, j'ai compris que j'aurais toujours dû partir en filière littéraire ou artistique, mais bon, un peu tard pour la prise de conscience. Mes parents sont toujours restés bloqués sur le fait que je devais avoir un BAC S, parce que j'avais des bonnes notes depuis le CP, et que le BAC S ouvrait soi-disant toutes les portes. Ils ont forcé là-dessus alors que je ne voulais pas, mais en même temps, rien ne m'intéressait à l'école, donc je peux admettre que ce n'était pas simple pour eux de savoir où m'envoyer. Une partie de moi pourrait toujours dire "ils avaient qu'à m'observer 5 minutes, et voir que je passais mon temps à imaginer des histoires, écrire ou dessiner des trucs, inventer des concepts de jeux vidéo... etc. et ils auraient poussé pour le littéraire / artistique." Après bon, littéraire ou artistique, c'est toujours méga bouché, donc je sais pas trop.
Aujourd'hui, je monte des plans de transport de trains de marchandises, et je planifie des conducteurs dessus ; pas du tout ce que j'aurais imaginé, mais je suis bien content d'être arrivé là pour un job alimentaire qui s'est changé en CDI plutôt confortable.
Tu connais des gens bons en maths je crois ? Demande-leur s'ils ont appris...
C'est pas la peine, je suis convaincu. Y'a même un côté rassurant à l'idée que c'est pas moi qui n'ait pas assez travaillé mais juste mon cerveau qui comprenait pas et l'enseignement qui n'était pas assez personnalisé.
Pour commencer à te connaître un petit peu, non seulement je suis sûr que ton cerveau peut comprendre mais en plus je serais pas étonné que tu aimes ça...
Curieusement j'ai été une tronche en maths toute ma scolarité, alors que j'étais une grosse quiche en physique. Ouais je sais, pas logique, on m'a sorti ça tout le lycée.
Avant le bac, c'est effectivement pas très logique, du moins à mon époque (bac 95) où les exos de physique étaient très calculatoires. Ça a changé depuis, avec des exos plus basés sur des analyses d'expériences (mon fils par exemple est catastrophique en sciences et plutôt bon en maths).
Après le bac (prépa mpsi) perso j'étais premier en maths, et dans les 5 derniers en physique, j'ai jamais compris...
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
Je suis né dans la campagne profonde...en 1 978 au fin fond de la Bretagne (du 35)
-1980....1986....Au tour de chez moi enfant ...des champs..des vaches...de la cambrousse.Un école de 60 bambins
1987-1989....les jeux vidéos....personne ne connaissait les jeux vidéos.Juste un bar crasse avec un baby et une pauvre borne d'arcade (Ghost and Goblins),et des piliers de bars.primaire ....Enfance heureuse,un pixel m'émerveillait (MO 5).Très bon niveau scolaire.
-1 990-1996.... Grand enfant,ado,...un collége des 300 enfants,3 pour cent ,possédé par les jeux vidéos don moi.Jj'ai joué a tout : Nes,Master System,,Megadrive,Super Nes,PC engine...éleve correcte. oh ,on était pas riche...mais chaque famille du coin,avaient sa console.et moi j'avais la NES!! héhéhé ^^(enfin mes parents^^)
-Juvénil....(1997....2003) ...énormément de jeux,mais pris la conscience,que le jeu vidéo c'est pas la vie.Glandeur dans la vie,voyage,alcool,roi du monde,sex,drogue...) PS 1,N64,Dreamcast,Game cube) glandage en faculté ,bac +3-4 étudiant moyenj'ai bossé un peu quand même pour avoir ce soi disant diplome. qui,avec le recul est nase.
-2005....merde ! le tilt ! J'ai rencontré ma futur femme et World of Warcraft.Just Play,boss,et faire l'amour.(jeune ,beau et pas d'enfant !)
-2010....plein de jobs différents.un peu de jeux vidéo par ci par, la sans plus ..(niveau job moyen)
-2012-2020 ...puis,grosses responsabiliées.enfant,maison,marriage,crédit ect....plus de jeux vidéos possible.(niveau boulot : ça peux aller),mais faut faire les preuves) Bizarrement c'est la ou j'ai commencé a collectionner "dure"'^^
-2025...Je me prends plus la tête...ma vie est faite a 47 ans: maison payé...encore mes 2 enfants (ça c'est source de tracas ,pour ça que je bosse encore comme un "con')...jeux vidéos quasi "Kedal" a part les jeux rétros.et voir un ou 2 jeux next gen par an et sur >>PC.Niveau taf...bas...je maitrise..je suis devenu chef...mais bon...c'est pas que c'est nul...mes machines je les aime^^ mes gars et filles bin plus ^^mais bon...
-2025...septembre....c'est la révolte vs Bayrou (plus de jeux vidéo tout court^^)
-2045...je serais un zombie^^ ou mieux en fauteuil roulant.
Je sais pas..............humour encore cela 2ieme degré...même si y'a du sérieux.
En tout cas...on m'a mis grosse pression,pour avoir le BAC.(parents,mon grd frere,mes profs,même mon maire...) et je l'ai eu au rattrapage..a la dur.J'ai pas "repiqué" ,pas redoublé.
tout ça pour ça....
Pour moi, le tournant de ma scolarité, ça a été la rencontre avec mon pote JF en 2de. Il aimait les JV comme moi, les mangas/animes comme moi et le hard rock comme moi. Bref, on était faits pour s'entendre.
J'ai déjà raconté plein de fois ma découverte des FF avec le IVe opus vendu en version US dans une brocante un samedi de l'été 1996 (je crois, je confonds souvent avec 1995, mais je pense que 96 est plus logique). En plus, je l'avais acheté complètement par hasard. Un gars vendait Castlevania IV en US et c'est ce jeu qui me faisait envie. J'étais avec mon voisin, et comme il aime négocié, il a dit au vendeur : "est-ce que vous pouvez nous faire ces deux jeux pour 150 FF ?" (chaque jeu était à 100 balles pièce). Sur ce, le vendeur a accepté. J'ai donc pris les deux jeux. J'ai éclaté le Castlevania IV le dimanche et je me suis lancé dans FFIV, mais j'étais vraiment naze dans les RPG et je me suis retrouvé bloqué au moment où Tellah nous empêche de passer. ie au début du jeu.
A la rentrée, je fais donc connaissance avec ce fameux JF. On parle de JV et il me dit qu'il adore FF VI. Je lui dis que j'ai le II sur SNES et il commence à m'expliquer que c'est le IV. Je lui raconte que je suis bloqué et il me dit quoi faire. Je me débloque et j'enchaîne le jeu (jusqu'à me retrouver bloqué au dernier boss que je battrai plus tard en faisant des sessions de levelling). Puis, il m'invite chez lui et il me présente la collec de jeux de son frère avec du Draque, du FF, du Rudra no Hihô, du Chrono Trigger, du Romancing SaGa 2, etc. Il me prête FF VI (le III en US), je me régale dessus. Puis, il me prête Romancing SaGa 2 et FFV, mais je n'y pige rien du tout. Il me dit qu'il apprend les syllabaires japonais. Il me file une liste, je les apprends, moi aussi. J'arrive à lire les textes japonais, sauf les kanjis (sinogrammes), j'en comprends certains, parce que j'étudie le chinois en 3e langue, mais ce n'est pas suffisant, d'autant que certains caractères ne conservent pas le même sens en chinois et en japonais.
Enfin voilà, tous les ingrédients étaient réunis : après le Bac, j'allais me lancer dans des études de chinois et de japonais. J'étais motivé comme jamais ! J'avais enfin trouvé ma voie. J'obtiens donc mon bac en 1999. J'entre à la fac. Le chinois et le japonais en même temps, c'était vraiment costaud, d'autant que le cursus de japonais avait été raccourci d'un an. Je devais donc valider 20 matières en 2 ans. Mission impossible avec le chinois en même temps. En étudiant quasiment tous les jours de 8 h 30 à 21 h (sans compter les transports pour me rendre à la fac), je n'ai pas le temps de faire mes devoirs ni d'apprendre mes leçons. D'autant qu'en chinois comme japonais, il y a une grosse liste de caractères à apprendre. En début d'année, ça allait grâce à mes connaissances en chinois, mais à mesure que les semaines passaient, je prenais du retard en japonais.
Pendant les vacances de Noël, je discute avec mes parents. Je leur dis que c'est trop chaud et que je dois laisser tomber l'une des deux langues. Ils étaient persuadés que je choisirais d'abandonner le japonais. La prof de chinois au lycée (paix à son âme) avait dit tellement de bien sur moi à mes parents. Elle me voyait travailler dans les ambassades. Les autres profs, eux, avaient dit que j'étais enfermé dans un monde virtuel et que mon envie d'étudier le japonais n'était pas quelque chose de sérieux. Pourtant, à l'issue de la discussion avec mes parents, j'ai fini par leur dire que je voulais continuer le japonais. C'est donc ce que j'ai fait.
Au lieu d'avoir mon diplôme en deux ans, je l'ai eu en trois. En fait, comme je l'ai dit plus haut, il fallait valider 20 matières, ie avoir la moyenne dans ces 20 matières, aucune équivalence, aucun coeff. Si on a la moyenne à 19 matières, mais pas à la 20e, on n'a pas notre diplôme.
Les 20 matières se présentent comme suit : 12 matières de langues (6 par an) et 8 matières de civilisation. Mais à cause du chinois, je n'avais pris que 6 matières de langue et 2 de civilisation.
La 1re année, à cause du retard accumulé, je n'ai pu valider que 7 matières sur les 8, mais avec un niveau assez moyen. En gros, il me manquait la matière sur les kanjis. Mais surtout, je valide les deux seules matières de civilisation obligatoires, à savoir l'histoire (qui a fait pleurer de nombreux étudiants avec la 2e meilleure note de la promo) et la géo.
Comme on est limité à 12 matières par langue par an, je ne pouvais pas prendre les 13 matières qui me manquaient lors de la 2e année. J'en choisis donc 10. Les premiers cours sont effrayants. Ceux de traductions passent de phrases faites pour des débutants à des extraits de journaux. Je nage complètement. Je me dis alors que je vais passer cette année à renforcer mes bases, je m'inscris en parallèle aux cours de la mairie de Paris. On me met directement au niveau 3 (sur 4). Je suis le meilleur de la classe et ça me motive encore plus. Je prends confiance en moi, parce que, à la fac, je me retrouve avec des étudiants qui ont déjà fait plusieurs voyages au Japon et qui y ont même vécu plusieurs mois. Bref, petit complexe d'infériorité que ces cours de la mairie de Paris m'aident à combattre.
La 2e année, je valide donc 3 matières de langue de plus et 2 autres matières de civilisation (littérature et linguistique I). En grammaire, je me trompe dans le tableau des formes verbales en décalant les réponses d'une colonne.
J'attaque donc la 3e année avec 8 matières à valider : 4 de langues et 4 de civilisation. Je change de dimension. Je suis les cours avec beaucoup plus de facilité. A la fin de l'année, je valide les 8 matières sans souci avec de bonnes notes qui me permettent d'obtenir une mention Assez Bien. Je rate la mention Bien de peu.
J'arrive donc en licence avec aucune matière de "DEUG" à passer, contrairement à pas mal de mes potes/connaissances.
Je continue les cours de la mairie de Paris. Ma prof s'appelle Mme Sasaki, elle est la traductrice du manga "Fly" paru chez J'ai Lu. Je n'ai jamais osé lui demander de dédicacer un volume. J'aurais dû… Tant pis…
Le niveau en licence est vraiment chaud avec des étudiants qui parlent déjà vachement bien. Un pote me présente Kaori, une étudiante japonaise qui cherche un français pour des échanges linguistiques. On se voit une fois par semaine, ça me permet de gagner un peu en naturel.
En licence, le système est différent de celui du DEUG. On a des groupes de matières, souvent deux, parfois trois.
Il y a un tronc commun composé de trois groupes de matières et deux autres groupes de matières que l'on peut choisir.
Dans le tronc commun, on a le groupe : Oral-Expression écrite, Traduction-Thème et Littérature-Presse.
En option, je choisis : Didactique-Linguistique et FLE (Français Langue étrangère), parce que je veux enseigner le français au Japon.
En février, je valide toutes les matières sauf Littérature-presse que je préfère passer en septembre, parce qu'elles demandent beaucoup de boulot.
En juin, pareil, toutes les matières sauf Littérature-presse que je veux passer en septembre.
Je passe tout mon été à étudier, puis en septembre, je valide les 4 matières qui me manquaient. Résultat : j'obtiens ma licence avec mention Bien.
Mon père m'encourage à faire une maîtrise, mais je ne veux pas. Je n'avais pas vraiment d'idée de mémoire.
Je décide donc de bosser et je suis recruté par un grand magasin parisien. Au bout deux ans, je demande un changement de poste dans l'espace international où je peux utiliser mon japonais. J'ai une copine, une coréenne (rencontrée complètement par hasard). Elle ne veut pas entendre parler de vie au Japon. Elle veut s'installer en France et acheter une maison. Son rêve me touche et on s'entend vachement bien, alors je mets le mien entre paranthèses. Puis, on finit par se séparer. De même, tous mes amis japonais que je me suis fait à Paris commencent à retourner au Japon, parce que leur Working Holiday touche à sa fin. Des séparations difficiles ont lieu presque tous les mois.
Cette période avec mes amis japonais était vraiment intense. On s'était fait un groupe vraiment cool avec des amis français à moi, à eux et eux. Bref, plus rien ne me retenait en France et puis il y a eu ce premier voyage au Japon en 2005 qui m'avait donné encore plus envie d'y vivre. Bref, je passe un entretien d'embauche dans une école de langues qui se trouve au Japon, mais qui avait une cellule de recrutement en France, à Paris, pour recruter des Européens. Je dis à mon interlocuteur que, quelle que soit l'issue de cet entretien, j'irai quand même tenter ma chance au Japon. J'avais 26 ans et il ne me restait plus que 3 ou 4 ans pour tenter un Working Holiday. Une semaine après l'entretien, je remets ma lettre de démission à mon responsable (dans le grand magasin, pour ceux qui suivent). On est fin juin, et je partira au Japon à la mi-août. Le soir-même, je regarde mon courrier indésirable (à 2 h du mat), je vois un email de l'école de lanue au Japon qui me dit que c'est bon, je suis pris. Je débarque en trombe dans la chambre de mes pauvres parents qui dormaient à poings fermés. Mais une telle nouvelle ne pouvait pas attendre le lendemain.
Finalement, on arrive à la mi-août avec des au revoir douloureux à l'aéroport, mais, cette fois, c'est moi qui monte dans l'avion. Et la suite, alors ? Une prochaine fois… Enfin, si ça vous intéresse…
Dernière modification par Fellock le 29 juil. 2025 18:16, modifié 1 fois.
Je vous fais ça, les gars, mais ce ne sera pas pour tout de suite, parce que j'ai pas mal de boulot qui m'est tombé dessus.
En tout cas, merci d'avoir lu ce gros pavé qu'on peut résumer grossièrement en FF V >>> Vie au Japon.
Pour commencer à te connaître un petit peu, non seulement je suis sûr que ton cerveau peut comprendre mais en plus je serais pas étonné que tu aimes ça...
).
