[TIMELINE] Burnout 2 : Point of Impact

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Paulemile
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[TIMELINE] Burnout 2 : Point of Impact

Message par Paulemile »

Salut !
Dandyboh vous a parlé de Burnout 1 et 3, moi je vais parler du 2 ^^

Second jeu de la timeline post nostalgique


L’adolescence encore un peu nostalgique, partie 2 sur 4





Burnout 2 : Point of Impact (Playstation 2, 2002)
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Pourquoi je m’y suis mis ?
Alors que je fus l'un des premiers à posséder la Mega Drive parmi mes amis, la Playstation 1 a débarqué chez ma mère à peu près trois ans après tout le monde. Je me voyais mal lancer le sujet d'un éventuel achat de la PS2 même pas deux années plus tard ; pas avant un bon bout de temps même ! Pour satisfaire ma soif vidéoludique en solitaire, les jeux PC remplissaient amplement leur rôle. Mais pour jouer en société, je devais me rendre chez un bon ami à moi afin de mettre la main sur la super dernière console la plus populaire du moment. Ce fameux gars avec qui j'ai poncé Tony Hawk et Gran Turismo 2, et qui claquait limite des doigts pour obtenir à peu près ce qu’il voulait de ses darrons. Ce qui revenait presque au fait que j’obtienne ce que je voulais également, vu l’énorme proportion de mon temps libre que je passais chez lui. Et si je ne considère quand même pas Burnout 2 comme l'une de mes meilleures expériences vécues durant l'adolescence (il y a les beuveries devant quand même, et… bah vous savez sûrement quoi d'autre), ce pourvoyeur d'énergie illimitée a grandement participé à enjoliver mon quotidien.
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Pourquoi j’ai aimé ?
Je n’ai jamais joué à Burnout 1, faisons donc comme si le 2 n’avait jamais eu de prédécesseur. Après avoir calibré nos suspensions au millimètre près et ajusté nos rapports de vitesse sur Gran Turismo 2 pendant des mois, Burnout nous a apporté un certain vent de fraîcheur et une insouciance bienvenue. Car dans ce jeu, l’important, c’est surtout de faire absolument n’importe quoi ! On se voit récompensé en martyrisant à peu près tous les articles du code de la route. Plus notre conduite sème chaos et destruction, plus on récolte de points ! Ainsi, on apprend très vite à rouler à contresens, frôler le maximum de voitures, faire des queues de poisson et des embardées qui engendrent des carambolages, le tout à une vitesse cinq fois supérieure à celle affichée sur les panneaux.
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Cette manière d’appréhender la conduite, alors que dans la vraie vie on passait à peine notre code, nous donnait déjà une pêche assez monstrueuse. Mais une section du jeu en particulier nous rendait complètement barges, mon pote et moi : le mode Crash. Allez, on oublie la course, on jarte les circuits et les adversaires. Notre caisse démarre sur une petite portion de route, genre voie d'insertion de quatre voies embouteillée, et doit juste exploser le maximum de trucs en s'encastrant dans la circulation, si possible des gros camions ou des bus, du matos bien cher, quoi. Avant de partir en soirée, on se passait un son de Dr. Dre ou de Limp Bizkit, et on se faisait une petite dizaine de sessions Crash. Quand on débarquait ensuite chez les gens, ils se demandaient souvent quelle drogue on avait ingérée.
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La bande-son collait plutôt bien à tout ce bazar, avec ses morceaux tantôt rock, tantôt électro, tantôt les deux à la fois. Rien d’exceptionnel quand je réécoute ça aujourd'hui, mais ça faisait le taf. Il faut dire qu’on nageait en pleine déferlante Nu-Metal, Fusion et tout. Et au moins, un gars a créé les compos exprès pour le jeu (Steve Emney, le gars), ce qui selon moi vaut toujours mieux qu’une simple compilation de hits déjà existants, aussi stylés soient-ils. On se marrait aussi pas mal sur la voix-off du mec qui présentait les circuits et les missions : à mi-chemin entre le moniteur de colo faussement enthousiaste et le DJ de mariage ringard, mais qui se voyait cent fois plus cool que ça. “Moi j’kiffe Downtooooown !” Voilà l’une de nos phrases préférées qu'on se répétait à n’importe quelle occasion. Évidemment, personne à part nous deux ne comprenait la référence, et on passait surtout pour des idiots.



Pourquoi j’ai arrêté ?
On n’a pas lâché Burnout 2 par lassitude, je ne crois pas. Mais à l’époque, on passait encore souvent d’un jeu à un autre, du moment qu’on en chopait un plus récent. Et dans ce cas précis, je pense que Need for Speed Underground 2 a porté le coup fatal qui nous a définitivement fait ranger Burnout 2 dans un placard, pour ne plus jamais l’en sortir. Et puis mine de rien, je pense que l’impossibilité d’améliorer les bagnoles, ça restait assez rédhibitoire pour moi. En l’absence de système d’évolution, n’importe quel jeu finissait par souffrir la comparaison avec les autres. Ça va mieux aujourd’hui, je me soigne, mais je rechute de manière régulière.
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