Vos dernières séances [films/Animes]

[Gringos10]

il est tout sauf lambda, même dans les 3 films que tu cites
Je te conseille chaudement La nuit nous appartient, The yards, Walk the line, Two lovers, the immigrant.

[Captain_Eraclés]

Gladiator : 2000
Signes : 2002
Le Village : 2004

J'avais respectivement 12-14 et 16 ans . Autant te dire que ma qualité d'analyse cinématographique déjà pas bien haute aujourd'hui, était ridiculement basse à cette époque . Alors son jeu d'acteur de second rôle, j'y voyais que du feu lol .

Her : 2013

A 25 ans, j'étais déjà un peu plus au taquet pour apprécier ce genre de prestation et apte à m'ouvrir à ce genre de film


Merci pour cette petite liste, j'y jetterai un œil

[Gringos10]

et profite en pour revoir les 3 autres, avec tes yeux d'aujourd'hui, tu le regretteras pas

[Captain_Eraclés]

Ouais j'imagine .

Malheureusement, je trouve qu'il me manque déjà du temps (et c'est pour tout le monde pareil je pense) . Je n'arrive pas à regarder/lire/jouer à tout ce que j'aimerai ... La PS5 est sortie, que je rajoute encore des jeux PS4 dans ma "To Do List" ... J'ai un retard pas possible dans mes bouquins, les séries TV je m'en sors encore pas trop mal .

La vie défile à la vitesse du Snowpiercer !

[Gringos10]

Arrête les séries et regarde des films

[petitevieille]

Vu hier, La Vie Aquatique avec plein de vedettes autour de Bill Murray.

C'était une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant arrivé au bout de sa vie, avec une épouse chiante, un métier dont il est blasé et un public qui ne le comprend pas, la perte d'un vieil ami qui était comme son frère, et des regrets d'une autre vie, et tout ça ça fait beaucoup vous avez vu comme la phrase est longue sérieux faut pas laisser ça comme ça, l'autre étant plus ou moins obligée de pondre, d'abord un article sur le susprésenté, puis pondre un jour un enfant qu'elle a eu avec un fantôme, alors qu'elle n'en a pas envie (dans les deux cas).
Le fait que cette histoire se déroule, entre autres multiples composantes, avec l'irruption imprévue d'un individu pouvant, peut-être, on sait pas, comment être sûr, franchement, hein, être le fils biologique de notre bonhomme, qui en tout cas fait tout comme si c'était le cas, cumulé à la relation complexe entre ces deux mâles et la future parturiente, met en exergue la vacuité du rapport filial confronté à un très classique triangle amoureux, en le plaçant dans un registre tragi-comique.

[lessthantod]

Vu hier, La Vie Aquatique avec plein de vedettes autour de Bill Murray.

C'était une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant arrivé au bout de sa vie, avec une épouse chiante, un métier dont il est blasé et un public qui ne le comprend pas, la perte d'un vieil ami qui était comme son frère, et des regrets d'une autre vie, et tout ça ça fait beaucoup vous avez vu comme la phrase est longue sérieux faut pas laisser ça comme ça, l'autre étant plus ou moins obligée de pondre, d'abord un article sur le susprésenté, puis pondre un jour un enfant qu'elle a eu avec un fantôme, alors qu'elle n'en a pas envie (dans les deux cas).
Le fait que cette histoire se déroule, entre autres multiples composantes, avec l'irruption imprévue d'un individu pouvant, peut-être, on sait pas, comment être sûr, franchement, hein, être le fils biologique de notre bonhomme, qui en tout cas fait tout comme si c'était le cas, cumulé à la relation complexe entre ces deux mâles et la future parturiente, met en exergue la vacuité du rapport filial confronté à un très classique triangle amoureux, en le plaçant dans un registre tragi-comique.

Vu dés sa sortie au ciné parce que Bill Murray et parce que Wes Anderson ... sympa, mais pas totalement convaincu.
Je l'ai ensuite revu quelques années plus tard en DVD et ça passe mieux, mais mis à part pour la relation Bill Murray-Owen Wilson je me suis un peu senti exclu du machin. Mon approche du cinéma de Wes Anderson est très étrange, soit j'accroche à son univers et alors j'aime vraiment beaucoup (Rushmore et The Grand Budapest Hotel) soit j'ai du mal à rentrer dedans et je me sens exclus (À bord du Darjeeling Limited et Moonrise Kingdom) et soit il y a l'entre 2 (La vie aquatique et La Famille Tenenbaum).
Wes Anderson c'est un univers très baroque, décalé, barré, voir carrément cartoonesque. C'est aussi des film choral où on se perd facilement au milieu de tous ses personnages principaux, secondaires, voir même certains en forme de caméo. Il y a un peu trop de "trop plein" dans son cinéma quand il se laisse aller en "roue libre".

[Gringos10]

Ca me fait penser que je n'ai toujours pas vu rushmore et moonrise....
J'adore les tenenbaum et la vie aqua, je n'aime pas darjeeling et Budapest. Voilà voilà en bref.

[lessthantod]

C'est clair que son cinéma divise beaucoup, généralement y'a pas de juste milieu, soit on adore soit on déteste.

[Anachronox]

Après je pense que ça dépend aussi dans quel état d'esprit tu es quand tu regardes le film. Même si c'est général au cinéma, je trouve que ça s'applique beaucoup aux films de Wes Anderson.

Mon préféré : Moonrise Kingdom (mate le absolument Gringos)
Celui que j'aime le moins : La vie aquatique (je ne suis pas rentré dedans)

[spip]

Après je pense que ça dépend aussi dans quel état d'esprit tu es quand tu regardes le film. Même si c'est général au cinéma, je trouve que ça s'applique beaucoup aux films de Wes Anderson.

Mon préféré : Moonrise Kingdom (mate le absolument Gringos)
Celui que j'aime le moins : La vie aquatique (je ne suis pas rentré dedans)

+1 pour Moonrise Kingdom. Un petit bijou.
Et ne pas oublier le Fantastic Mr. Fox, qui a même réussi à bluffer mes enfants qui ne jurent que par Netflix et Disney/Marvel.

[Urbinou]

La vie aquatique, je l'ai trouvé d'un ennui profond. Au premier visionnage comme au deuxième et dernier.

[lessthantod]

Mon préféré : Moonrise Kingdom

+1 pour Moonrise Kingdom. Un petit bijou.

Comme quoi, les goûts et les couleurs, moi Moonrise Kingdom c'est le Wes Anderson que j'aime le moins.

[Anachronox]

Et heureusement qu'on a tous des goûts différents =)

V'là l'ennui d'un monde où on a tous les mêmes goûts =)

[lessthantod]

Attention, je n'ai pas détesté non plus =)
Même un Wes Anderson décevant pour moi, ça vaut mieux que 90% de la concurrence.
C'est surtout que dans Moonrise, Bruce Willis et Harvey Keitel semblent se demander "mais qu'est-ce que je fous là ?". Ils ne sont pas du tout sur le même ton que le reste du casting et même Bill Murray ne semble pas tellement concerné. Par contre les 2 gamins sont impeccables, ils sont très touchants et attachants, c'est d'ailleurs ce qui sauve le film à mes yeux.

[lessthantod]

Avec presque 15 ans de retard, j'ai enfin maté Les Simpson le Film ...



Le film sort en plein été 2007, entre les saison 17 et 18. Nous sommes donc dans l'après l'âge d'or (saison 4 à saison 10), c'est à dire sur la pente descendante de la série en terme de qualité. Ceci dit le film est en léger progrès par rapport à ce que nous avait habitué les Simpson sur ses dernières saisons, l'histoire se tient bien et les Simpson sont de nouveau attachants (et Homer n'est pas trop stupide). C'est loin d'être totalement convaincant, car à l'image des dernière saisons ça manque terriblement de créativité et de renouveau, mais par moments on retrouve l'esprit des Simpson de la belle époque. Certains passages du film (notamment celui en Alaska) sont très réussis et certaines références sont très drôles (le spider-cochon). Bien que Lisa (mon personnage préféré des Simpson) et Marge soient un peu trop mis en retrait, Bart et Homer eux sont parfaitement bien traités dans le film. C'est vraiment la relation père-fils/Homer-Bart qui est au centre de l'histoire et c'est franchement très chouette de retrouver cette belle complicité entre ces 2 personnages. Ned Flanders est plutôt bien mis en avant lui aussi et sa relation avec Bart apporte une véritable plus-value au film. Même Itchy & Scratchy apportent leur contribution au film, lors d'une séquence pour débuter le film, un court sketch très savoureux pour une très bonne entrée en matière. Par contre Maggie est très en retrait, comme d'habitude j'ai envie de dire. Quant à Krustie, Milhouse et Moe, c'est presque de l'ordre du caméo tellement ils sont absents.
Sur un postulat pas plus épais que celui d'un épisode de 20 minutes, les scénaristes ont réussi à étirer l'histoire sur presque 1h15, sans que le film souffre trop d'un manque de rythme. Les péripéties nous tiennent en haleine et les gags sont nombreux. Si comme moi vous n'attendiez rien d'autre qu'une bonne rigolade sur 1h15, c'est à peu près ce que vous obtiendriez.

[lessthantod]

Plus de 25 ans après, j'ai revu GITS et ça n'a "presque" pas pris une ride, ou alors juste 1 ou 2 ...



L'animation est excellente pour l'époque, dynamique et fourmillant de détails. Quant à la direction artistique, elle est avant-gardiste (et parfois racoleuse) et se marie parfaitement bien avec sa musique planante. La BO est réellement sublime, tellement sublime qu'elle met l'animation au second plan. GITS c'est donc d'abord une énorme claque visuelle et sonore, mais c'est surtout pour son univers cyberpunk passionnant et atypique (et adulte) que le film est entré dans la postérité. Les nombreux passages étrangement contemplatifs et poétiques alternent avec des scènes d'actions phénoménales. Ensuite les quelques dialogues philosophiques sur "qu’est-ce qu’un être humain ?" sont un peu maladroits, mais ça apporte beaucoup de richesse et de profondeur à cet univers. C'est parfois un peu lourd certes, mais ça a au moins le mérite de susciter la réflexion.
Mais toujours est-il qu'il faut se faire une raison, malgré son statut d'œuvre culte et inattaquable, GITS n'est pas pour autant exempt de défauts. Certains passages du film et certains choix artistiques semblent directement sortir de la tête d'un adolescent de 14 ans. A la moindre occasion et pour les "besoins" du scénario (le camouflage optique), le Major Kusanagi se retrouve à poil. Cette imagerie de la femme-robot avec de gros seins et le gore omniprésent, trahissent les obsessions adolescentes de son auteur, à moins que ce soit une directive de la production pour vendre des VHS par camions. Ceci dit, c'est cohérent avec l'imagerie adolescente que je me faisais en 1995 d'un univers cyberpunk. Ahhh, les années 90 ... Ensuite il y a cette scène de dialogue philosophique sur le bateau entre le Major Kusanagi et Batou, assez problématique voir grotesque. Et pourtant la question soulevée est simple : qu’est-ce qui distingue l’être humain d’un robot ? Le Major étant un cyborg à la technologie très avancée, elle doute de son humanité. Mais voilà, l'écriture est dispersée, balourde et ça se prend tellement au sérieux pour pas grand chose.
Alors tout ça, ça ne gâche nullement mon plaisir d'avoir revu l'un des films les plus marquants de mon adolescence, pour une œuvre tellement en avance sur son temps. Les sœurs Wachowski s'en sont d'ailleurs grandement inspirés pour Matrix.

[Gringos10]

Il faudrait que je le revois pour comprendre ce que tu lui reproches (même si c'est minime, ça me choque ), pour moi il est parfait comme il est mais je l'ai vu il y a longtemps.

Le film des Simpsons, vu au cinema à sa sortie, j'avais trouvé ça longuet et moins inspiré que la série. Étonnant que tu aies pris tout ce temps, toi qui est fan de la série

[lessthantod]

Il faudrait que je le revois pour comprendre ce que tu lui reproches (même si c'est minime, ça me choque ), pour moi il est parfait comme il est mais je l'ai vu il y a longtemps.

Attention c'est juste 2 tout petits reproches, parceque sinon les scènes d'actions sont folles et la BO est incroyable ... rien que pour ça, ça vaut vraiment le coup de le revoir.
Et je vais aussi me remater le 2, qui dans mes souvenirs est un chouillat moins bon que le 1.

Le film des Simpsons, vu au cinema à sa sortie, j'avais trouvé ça longuet et moins inspiré que la série. Étonnant que tu aies pris tout ce temps, toi qui est fan de la série

Bah franchement, le Film ça ne vaut pas les saisons de l'âge d'or des Simpson (4 à 10), mais c'est "je trouve" beaucoup mieux que les dernière saisons (je me suis arrêté à la saison 17).

Si je devais noter les 2 films, je dirais ...
Les Simpson Le Film : 6/10
GITS : 8/10

[Gringos10]

moi gits c'est 10/10
je n'ai aucune objectivité sur ce film et akira, qui sont des oeuvres fondatrices de ma passion pour la sf au même titre que blade runner et alien.

Par contre le deuxième je comprendrai les reproches que tu pourras lui faire, celui là moi même je le trouve trop bavard, moins équilibré.

[lessthantod]

moi gits c'est 10/10
je n'ai aucune objectivité sur ce film et akira, qui sont des oeuvres fondatrices de ma passion pour la sf au même titre que blade runner et alien.

Dans ce cas, je vais éviter de te dire ce que je pense d'Akira, histoire qu'on reste amis

[Gringos10]

j'ai déjà lu ton retour dessus... Mais j'ai fait comme si je n'avais rien vu

[Captain Obvious]

J'ai revu Gits et Akira y a pas longtemps.
J''apprécie les deux, mais pour moi Akira est quand même largement supérieur, et je suis assez d'accord avec certaines choses qui ont été dites au dessus sur Gits notamment sur les dialogues, surtout en vf (à part la voix de Schwarzy) c'est parfois très maladroit.
Ce que j'aime surtout dans Gits, c'est les séquences contemplatives...

[Gringos10]

Bah faut regarder en VO, même Akira, malgré le fait que les doublages soient familiers et qu'ils aient été soignés, les traductions restent parfois approximatives.

[Captain Obvious]

Je l'ai en dvd mais y a que la vf, et pareil en streaming sur Prime.

[Gringos10]

Hein!!! C'est quoi cette édition naze ? Manga mania ?
Et Prime ils abusent aussi de pas proposer la VO.

[Captain Obvious]

C'est l'édition avec le 1 et le 2.
Mais au final je sais plus trop, je crois que c'est la vf qui manquait ( je voulais le voir avec la voix de Schwarzy ) et que la qualité de l'image sur le dvd était vraiment pourri.

[Gringos10]

je croyais que tu parlais d'akira.
mais je ne connais pas cette édition pour gits...

[Captain Obvious]

Ah non akira j'adore la vf ( en fait j'aime tout dans ce film).

Mais Gits je trouve que les doubleurs du puppet master et du major vraiment moyens. Mais c'est pas très grave l'ambiance est là et j'aime surtout les scènes où ça ne cause pas de toute façon.

[Gringos10]

je crois que ça m'avais fait un drôle d'effet aussi quand je l'avais relancé une fois en vf, j'avais remis la vo direct.

[Tryphon]

Alors tout ça, ça ne gâche nullement mon plaisir d'avoir revu l'un des films les plus marquants de mon adolescence, pour une œuvre tellement en avance sur son temps. Les sœurs Wachowski s'en sont d'ailleurs grandement inspirés pour Matrix.

Oui pour l'esthétique, indéniablement. Pour la thématique, moins.

Je vois GITS comme un successeur, ou un complément, à Blade Runner. La question centrale est "qu'est-ce qui définit l'humain ?", et les deux apportent une réponse qui, je suppose, reposent sur de la psychanalyse : Blade Runner a des robots qui apprennent à redouter leur mort, à craindre leur finitude (et y répondent naïvement en se retournant contre leurs créateurs) tandis que GiTS montre une IA qui cherche à se reproduire et se diversifier pour pouvoir perdurer (ce qui fait que les images sexuées ne sont pas forcément uniquement du fan service).

GiTS et Blade Runner sont aussi tous deux contemplatifs. J'ai vraiment l'impression que GiTS a été fait avec l'idée "qu'est-ce qu'on va bien pouvoir raconter que Blade Runner n'a pas déjà raconté ?", ce qui d'ailleurs avait provoqué une légère déception à mon premier visionnage. Après, la thématique était déjà présente dans les films de Patlabor, du même Oshii.

Matrix, faudrait que je le revois, car je ne me souviens pas vraiment de ce qu'il raconte

Voilà, c'était le quart d'heure prise de tête

[Gringos10]

tu as vu HER?

[Anachronox]

HER quel film ! Dans mon top 10 assurément.

[Captain_Eraclés]

Dernier film en date

The Highwaymen

Dans les années 1930, les Texas Rangers Frank Hamer et Maney Gault sortent de leur retraite pour traquer Bonnie et Clyde .
Incarnés respectivement par Kevin Costner et Woody Harrelson, j'ai pris grand plaisir à suivre leur dernière aventure . Du charisme, beaucoup d'humour, de l'action, une ambiance savoureuse avec nos derniers "cow boy" .
PS : Qu'est ce que j'adore Woody Harrelson, dans tous ses rôles, il excelle !

[lessthantod]

Plus de 25 ans après, j'ai revu GITS et ça n'a "presque" pas pris une ride, ou alors juste 1 ou 2 ...

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L'animation est excellente pour l'époque, dynamique et fourmillant de détails. Quant à la direction artistique, elle est avant-gardiste (et parfois racoleuse) et se marie parfaitement bien avec sa musique planante. La BO est réellement sublime, tellement sublime qu'elle met l'animation au second plan. GITS c'est donc d'abord une énorme claque visuelle et sonore, mais c'est surtout pour son univers cyberpunk passionnant et atypique (et adulte) que le film est entré dans la postérité. Les nombreux passages étrangement contemplatifs et poétiques alternent avec des scènes d'actions phénoménales. Ensuite les quelques dialogues philosophiques sur "qu’est-ce qu’un être humain ?" sont un peu maladroits, mais ça apporte beaucoup de richesse et de profondeur à cet univers. C'est parfois un peu lourd certes, mais ça a au moins le mérite de susciter la réflexion.
Mais toujours est-il qu'il faut se faire une raison, malgré son statut d'œuvre culte et inattaquable, GITS n'est pas pour autant exempt de défauts. Certains passages du film et certains choix artistiques semblent directement sortir de la tête d'un adolescent de 14 ans. A la moindre occasion et pour les "besoins" du scénario (le camouflage optique), le Major Kusanagi se retrouve à poil. Cette imagerie de la femme-robot avec de gros seins et le gore omniprésent, trahissent les obsessions adolescentes de son auteur, à moins que ce soit une directive de la production pour vendre des VHS par camions. Ceci dit, c'est cohérent avec l'imagerie adolescente que je me faisais en 1995 d'un univers cyberpunk. Ahhh, les années 90 ... Ensuite il y a cette scène de dialogue philosophique sur le bateau entre le Major Kusanagi et Batou, assez problématique voir grotesque. Et pourtant la question soulevée est simple : qu’est-ce qui distingue l’être humain d’un robot ? Le Major étant un cyborg à la technologie très avancée, elle doute de son humanité. Mais voilà, l'écriture est dispersée, balourde et ça se prend tellement au sérieux pour pas grand chose.
Alors tout ça, ça ne gâche nullement mon plaisir d'avoir revu l'un des films les plus marquants de mon adolescence, pour une œuvre tellement en avance sur son temps. Les sœurs Wachowski s'en sont d'ailleurs grandement inspirés pour Matrix.

Et maintenant place à la suite, Innocence ...



Innocence est la suite "presque" directe du premier GITS, sachant qu'on retrouve Batou seulement 3 ans après le départ du Major Kusanagi à la fin du 1. Batou est cette fois-ci au centre de l'intrigue et se montre un peu plus chaleureux dans cette suite, mais toujours aussi flegmatique. Et comme le montre l'affiche du film, il est accompagné de son chien (c'est lui qui apporte beaucoup d'humanité à Batou) et ensemble ils devront faire face à des poupées robot. Le Major Kusanagi est donc "absente" de cette suite, mais on l'oublie très vite tellement cette suite se révèle être passionnante. Mais sans vouloir spoiler ...

► Afficher le texte

elle est à la fois absente et omniprésente, sachant qu'elle finit par apparaitre "in extremis" lorsque le besoin s'en fait cruellement sentir pour Batou.

Sur le fond comme sur la forme, cette suite a bénéficié d'un très grand soin. Non seulement c'est magnifique, mais aussi et surtout elle repousse encore plus loin les réflexions métaphysiques de son illustre prédécesseur ... au risque de perdre encore plus le spectateur en route. Innocence prolonge donc les réflexions du 1 sous la forme d'un polar métaphysico-technologique teinté de philosophie existentialiste à la Asimov (l'intelligence artificielle, les cyborgs, l'âme des robots et le fantôme dans la machine, les réseaux, l’hyperconnexion et la connexion en permanence des "êtres"). Résultat, l'histoire d'Innocence se perd parfois dans la suranalyse et nous on perd le fil conducteur ... mais alors, qu'est-ce que c'est beau. Toujours dans les bons points, Innocence prolonge l'aspect poétique et contemplatif très réussi du 1, mais petit bémol, il se prend toujours autant (trop ?) au sérieux et se révèle être encore moins accessible. Mais peu importe, car si l'intrigue est réellement tortueuse et au ton très adulte, l'ambiance ultra soignée et la beauté de l'animation suffisent à nous captiver.
Côté action, les acrobaties du Major sont ici remplacées par des gun-fight, d'où des scènes d'action toujours autant spectaculaires, mais plus classique et moins jouissives. Et même si la BO est très réussies, l'absence du magnifique thème principal du 1 se fait cruellement sentir.
Innocence fonctionne moins dans le plaisir immédiat que son illustre prédécesseur, mais il enrichit encore plus son univers et au final il se révèle être une suite très satisfaisante.

[Tryphon]

Je ne l'ai jamais vu. Encore un truc à acheter

[Gringos10]

j'ai moins aimé que le premier mais techniquement il est bluffant.

[Captain Obvious]

J'adore Oshii, c'est vraiment un régale pour les yeux et les oreilles.

Mais par contre dans ses anime comme dans ses films live, j'avoue que je suis à chaque fois rapidement largué et confus sur l'intrigue, je ne comprend jamais trop qui est qui et qui fait quoi, les enjeux...etc

[Gringos10]

Les Patlabor et le premier GITS, ça va encore, c'est surtout Avalon et GITS 2 qui sont alambiqués.

[Captain Obvious]

Y a ceux là aussi :

[Gringos10]

je l'ai acheté le assault girls mais même pas envie de le regarder

[Captain Obvious]

C'est vraiment bizarre le cinéma Japonais, ils ont des cracks en animation 2d/3d et en jeux vidéos, mais au ciné leurs effets speciaux sont presque toujours à chier.

[petitevieille]

Hasard des publications sur les systèmes de revisionnages, j'ai revu Un Jour Sans Fin.

C'est une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant un connard fini blasé de tout et accessoirement purement égocentrique, manipulateur, prétentieux, désagréable, macho, cynique, et je suis sûr qu'il pète au lit, l'autre étant un cliché de femme parfaite, gentille, culturée, au physique avantageux avec des cheveux de réclame à shampooing qui sentent bon rien qu'à les regarder, et qui a néanmoins parfaitement cerné la personnalité de son collègue de travail alors bon hein faut ouvrir les yeux mon bon monsieur. Le fait que cette histoire se déroule prétendûment dans une boucle temporelle (alors qu'on sait parfaitement que tout ceci est un cauchemar du connard qu'il veut transformer en rêve) met en exergue le caractère fondamentalement prévisible des individus (et des flims de cinématographe), en le plaçant dans un registre tragi-comique.

[Gringos10]

Petite fournée de films français que je n'avais jamais vu :


Au poste!, qui est surement le plus accessible des films de Quentin Dupieux... mais ça reste un film de Quentin Dupieux. C'est absurde, tordu, surréaliste et un peu vain. A noter de beaux numéros d'acteurs.
Le cousin, qui était un des rares Corneaux que je n'avais pas encore vu, en grand fan du réal, il fallait que je lui donne sa chance malgré ma réticence pour les choix de casting, et je n'avais pas tort d'y avoir été à reculons car il est vraiment loin des meilleurs films de son auteur, malgré quelques scènes sympas.


et revisionnage de la momie en hddvd, quasiment 20 ans après :

Je l'avais trouvé un peu nul à l'époque, je n'étais pas du tout dans le mood de ce genre de film. Finalement avec le recul, je comprends pourquoi il a rencontré le succès, c'est rafraichissant et bien ficelé, commercial comme tout, pas subtil pour un sou, mais avec des acteurs justes et plein de charme, ainsi qu'un rythme entrainant.

[BeyondOasis]

et revisionnage de la momie en hddvd, quasiment 20 ans après :

Je l'avais trouvé un peu nul à l'époque, je n'étais pas du tout dans le mood de ce genre de film. Finalement avec le recul, je comprends pourquoi il a rencontré le succès, c'est rafraichissant et bien ficelé, commercial comme tout, pas subtil pour un sou, mais avec des acteurs justes et plein de charme, ainsi qu'un rythme entrainant.

En parlant de Mummy, j'avais bien aimé la vidéo du Fossoyeur de films qui en causait en comparatif avec Gods of Egypt

[lessthantod]

Moi je le trouve très chouette Le Cousin, pas le meilleur des Corneaux, certes ... mais un polar prenant et des acteurs très convaincants dans des rôles à contre emplois (Timsit et Chabat).
Après je n'ai pas vu tous les Corneau, mais c'est sûr que Le Cousin ça vaut pas Police Python 357 et Série noire (surtout série noire ).

Et +1 La Momie, vu au ciné à sa sortie et j'en garde un très bon souvenir. Et à prendre pour ce qu'il est, un bon film d'aventure "indy-like", divertissant et généreux.

[Gringos10]

Moi je le trouve très chouette Le Cousin, pas le meilleur des Corneaux, certes ... mais un polar prenant et des acteurs très convaincants dans des rôles à contre emplois (Timsit et Chabat).
Après je n'ai pas vu tous les Corneau, mais c'est sûr que Le Cousin ça vaut pas Police Python 357 et Série noire (surtout série noire ).

justement, Chabat à la rigueur ça passe, mais Timsit, déjà son personnage je ne le trouve pas crédible du tout, et sa façon de le jouer pas beaucoup plus.

Serie noire et Le choix des armes

[lessthantod]

Jamais vu le choix des armes, du coup je le note pour une prochaine regardure

Et Timsit je l'aime bien, je l'avais beaucoup aimé dans La Crise.
Pour le Cousin, il apporte un ton un peu décalé au personnage. Son personnage est d'ailleurs plus intéressant que celui de Chabat, qui joue plus en sobriété mais qui n'a pas grand chose à se mettre sous la dent pour se démarquer.

[Kroko]

Hier je me suis maté Contagion (depuis le temps que je voulais le voir) pour la mise en scène ambiance COVID-19 c'est sympa mais le film est mou du slibard. j'irai pas dire que le film est un nanard mais il ressemble plus à Robert qu'à Redford si vous voyez ce que je veux dire

[lessthantod]

Au contraire, Contagion c'est excellent.
Soderbergh prend le temps de développer de vrais réflexions sur les conséquences d'une épidémie (l'éthique, l'armée et les politiciens dépassés, l'industrie pharmaceutique et ses dérives, les réseaux sociaux source de panique, le sens des priorités ... ). La mise en scène et le montage de Soderbergh est impeccable et la photo "froide" du film est sublime. Je trouve qu'il y a beaucoup de similitudes avec Traffic dans sa mise en scène et sa direction artistique.
Après chacun ses goût, mais pour moi c'est l'un des meilleurs Soderbergh (mais pas LE meilleur, faut pas déconner non plus).