Scénario et dessin : Run, Guillaume Singelin et Florent Maudoux
Date de sortie de cette édition : 2011
Synopsis : "RUN (Mutafukaz) dans un chassé croisé sanglant en plein désert, • Florent Maudoux (Freaks’ Squeele) pour une relecture de Kill Bill façon film de Hong Kong, • Guillaume Singelin (King David, Pills chez KSTR), la révélation de ce recueil ! Une course poursuite haletante avec aux commandes une meute de loups garou bikers…"
Alors "DoggyBag", qu'est ce que c'est ? Il s'agit d'un comics format souple reprennant la grande époque du comics d'après guerre . Celle où les super-héros étaient passés de mode pour laisser place aux crimes et à l'épouvante (voir édito en spoiler pour une explication plus précise, de l'éditoraliste, qui comparera le comics de cette époque à nos jeux vidéo) . Chaque BD est composée de trois petites histoires d'environ 35 pages , sans lien les unes avec les autres . A noter qu'avant chaque histoire, nous avons droit à une explication historique/scientifique sur un objet important de l'histoire qui va suivre . C'est plutôt sympa .
-Le premier récit, une histoire de bikers loup-garou, évoquant l'acceptation de soi et de sa nature, avec cette phrase finale "La liberté ne se troque pas . Mieux vaut vivre un jour comme un loup que cent comme un chien"
-Le second récit, comme le synopsis l'indique, une histoire à la Kill Bill . Les boobs en plus .
-Le troisième récit, une rencontre dans l'Arizona entre un vilain nazi dont le braquage fini mal et deux policiers motards . S'en suit une course poursuite en désert, des vautours et une fin drôlement méritée . La morale de l'histoire : "Le crime ne paie pas"
Le dessin est varié (différents artistes) et de qualité, une espéce de néo-rétro qui rend vraiment bien . Mais ce qui saute aux yeux , c'est la mise en page des différents épisodes, des avant-propos, du livre en général. Elle répond merveilleusement bien aux attentes de son lectorat et fait honneur aux comics des années 60 . Visuellement le bouquin est un chef d'oeuvre à lui seul .
Quant aux scénarios, il y a boire et à manger . Sur ces trois histoires par exemple, seul le dernier épisode m'a plu . Le reste n'est pas mon genre (loup garou et art martiaux)
Je ne suis pas amateur de couverture souple, mais ici, je ne le vois pas autrement, cela fait partie du charme . De plus on a droit à un poster en fin de livre . Je pense que je vais continuer la lecture en me procurant le volume 2 , même si je ne suis pas fan des multiples petites histoires, sans fil rouge , mais simplement pour me replonger dans cette univers des sixties .