[TEST] Morbid
Publié : 20 juin 2024 11:04
[center]Morbid the Lords of Ire sur Nintendo Switch[/center]
Genre : Souls-like
Nombre de joueurs : 1
Sortie : 17 mai 2024
Développeur : Still Running
Éditeur : Merge Games
Autres plateformes : PS5, Xbox Series
Suite directe de Morbid the seven acolytes, nous incarnons de nouveau la dernière survivante de Dibrom pour vaincre de nouveaux les Gahars, ces redoutables démons au nombre de 5. Véritable souls-like comme son prédécesseur, ici on abandonne la vue isométrique en 2D pour passer à une aventure en 3D. La difficulté demeure inchangée, on a beau avoir une foultitude d'armes sous la main pour en découdre, on meurt, on meurt et on re-meurt continuellement dans le jeu. Avis aux moins patients d'entre nous : ne vous lancez pas sous peine de vous énerver à en démolir manettes, consoles, télés et les murs !
Car oui, les mini-boss et les boss sont là pour vous en faire baver un maximum, mais les "simples" ennemis - qui n'ont de simples que le nom - vous mettront parfois suffisamment de bâtons dans les roues pour vous tuer en moins de deux si vous êtes trop imprudent. Il faut clairement dompter le jeu pour progresser, en voir la fin n'en sera que plus jouissif, mais encore une fois, ce sera l'affaire de joueurs aguerris uniquement. Surtout que nos pouvoirs, que l'on peut améliorer à l'aide de runes à récupérer, octroient non seulement des effets positifs mais aussi des effets négatifs. Il faut donc se calibrer pour bénéficier d'un avantage comme la vitesse de frappe mais cela se fera au détriment de sa puissance, ce qui est dommageable, surtout pour un titre à la difficulté aussi importante.
Techniquement parlant, la version Switch est, sans surprise, la moins bonne de toutes. On est loin de l'optimisation que l'on était en droit d'espérer, les endroits à explorer étant clairement indigne de ce qu'une Switch peut faire, surtout en 2024. En prime, le jeu se déroule dans un univers plutôt sombre, ce qui poussera les joueurs à abandonner le mode portable de la console pour jouer davantage sur la télé du salon, sur laquelle on aura une meilleure visibilité globale. Les fans du premier opus regretteront l'abandon de la vue isométrique en 2D...
Le jeu souffre également de ralentissements, mais pire encore, de temps de chargements inutilement longs. La bande-son est plutôt aux abonnés absents, ce qui est clairement nuisible car on aurait aimé entendre des pistes épiques qui auraient clairement amélioré l'immersion dans le jeu. A noter que le jeu est intégralement sous-titré en français et qu'aucun bug n'est venu entaché mes parties effectuées lors de ce test.
Au final, le jeu laisse une impression mitigée : pourquoi être passé à la 3D d'une si mauvaise façon alors que la recette en 2D fonctionnait à merveille ? Sa difficulté, très grande d'emblée, en refroidira plus d'un, surtout couplé au fait que son gameplay n'est pas si bien étudié que cela. On sent une certaine lourdeur quand on doit porter un coup, et vu qu'il faut jongler constamment entre attaque et défense, ainsi que l'esquive, ce problème de réactivité risque d'être rédhibitoire, même pour les plus patients d'entre nous. Ai-je précisé que lorsque l'on meurt, on se retrouve au dernier sanctuaire activé, et donc que l'on doit se retaper tout le chemin perdu avec les monstres qui ont ressuscités entre temps et réobtenir tous les points d'expériences perdus ?
Ma note : 6,5/10
Genre : Souls-like
Nombre de joueurs : 1
Sortie : 17 mai 2024
Développeur : Still Running
Éditeur : Merge Games
Autres plateformes : PS5, Xbox Series
Suite directe de Morbid the seven acolytes, nous incarnons de nouveau la dernière survivante de Dibrom pour vaincre de nouveaux les Gahars, ces redoutables démons au nombre de 5. Véritable souls-like comme son prédécesseur, ici on abandonne la vue isométrique en 2D pour passer à une aventure en 3D. La difficulté demeure inchangée, on a beau avoir une foultitude d'armes sous la main pour en découdre, on meurt, on meurt et on re-meurt continuellement dans le jeu. Avis aux moins patients d'entre nous : ne vous lancez pas sous peine de vous énerver à en démolir manettes, consoles, télés et les murs !
Car oui, les mini-boss et les boss sont là pour vous en faire baver un maximum, mais les "simples" ennemis - qui n'ont de simples que le nom - vous mettront parfois suffisamment de bâtons dans les roues pour vous tuer en moins de deux si vous êtes trop imprudent. Il faut clairement dompter le jeu pour progresser, en voir la fin n'en sera que plus jouissif, mais encore une fois, ce sera l'affaire de joueurs aguerris uniquement. Surtout que nos pouvoirs, que l'on peut améliorer à l'aide de runes à récupérer, octroient non seulement des effets positifs mais aussi des effets négatifs. Il faut donc se calibrer pour bénéficier d'un avantage comme la vitesse de frappe mais cela se fera au détriment de sa puissance, ce qui est dommageable, surtout pour un titre à la difficulté aussi importante.
Techniquement parlant, la version Switch est, sans surprise, la moins bonne de toutes. On est loin de l'optimisation que l'on était en droit d'espérer, les endroits à explorer étant clairement indigne de ce qu'une Switch peut faire, surtout en 2024. En prime, le jeu se déroule dans un univers plutôt sombre, ce qui poussera les joueurs à abandonner le mode portable de la console pour jouer davantage sur la télé du salon, sur laquelle on aura une meilleure visibilité globale. Les fans du premier opus regretteront l'abandon de la vue isométrique en 2D...
Le jeu souffre également de ralentissements, mais pire encore, de temps de chargements inutilement longs. La bande-son est plutôt aux abonnés absents, ce qui est clairement nuisible car on aurait aimé entendre des pistes épiques qui auraient clairement amélioré l'immersion dans le jeu. A noter que le jeu est intégralement sous-titré en français et qu'aucun bug n'est venu entaché mes parties effectuées lors de ce test.
Au final, le jeu laisse une impression mitigée : pourquoi être passé à la 3D d'une si mauvaise façon alors que la recette en 2D fonctionnait à merveille ? Sa difficulté, très grande d'emblée, en refroidira plus d'un, surtout couplé au fait que son gameplay n'est pas si bien étudié que cela. On sent une certaine lourdeur quand on doit porter un coup, et vu qu'il faut jongler constamment entre attaque et défense, ainsi que l'esquive, ce problème de réactivité risque d'être rédhibitoire, même pour les plus patients d'entre nous. Ai-je précisé que lorsque l'on meurt, on se retrouve au dernier sanctuaire activé, et donc que l'on doit se retaper tout le chemin perdu avec les monstres qui ont ressuscités entre temps et réobtenir tous les points d'expériences perdus ?
Ma note : 6,5/10