Vu le Sommet des Dieux, de Patrick Imbert, qui avait réalisé l'excellent Le Grand Méchant Renard et autres Contes et bossé sur le non moins excellent Ernest et Célestine.
Ça raconte l'histoire d'un journaliste / photographe qui part à la recherche d'un alpiniste qui semble s'être retiré quelque part dans l'Himalaya. Le film alterne entre les séquences du journaliste qui mène ses recherches, et celles sur la vie de l'alpiniste, sous forme de flashbacks, qui nous montre un personnage obsessionnel, antipathique, mais entier.
Je suppose que le film peut beaucoup plaire, mais personnellement j'ai eu du mal à rentrer dedans, ne comprenant pas du tout le délire de l'alpiniste. C'est un peu comme le Grand Bleu mais dans la neige quoi.
Sinon techniquement c'est très beau, très inspiré graphiquement par l'animation japonaise, et même plus précisément du studio Ghibli (comme Ernest et Célestine d'ailleurs). Les décors sont splendides, d'autant que le sujet s'y prête, par contre ils sont complètement statiques (par exemple, au début, un personnage traverse un champs de hautes herbes, mais aucune ne bouge). L'ambiance musicale est aussi très réussie, avec des morceaux parfois symphoniques, parfois synthétiques qui rappellent l'animation des années 70-80.
Bref, je n'ai pas trop aimé, mais je pense que tout amateur d'animation se doit de le voir
Le fait que ce projet animé au long cours, monté après bien des difficultés entre la France et le Luxembourg, adapte un récit en bande dessinée de cinq tomes signé par TANIGUCHI Jirô (d'après un roman de YUMEMAKURA Baku), mérite peut-être d'être mentionné.
Par-delà les limitations techniques en termes d'animation, des questions se posent sans doute quant à la réduction pour le moins drastique qui a dû se jouer dans l'écriture du scénario, afin de réussir à faire tenir le récit dans la durée d'un seul long métrage. Pour ce faire, la production avait pu compter dans un premier temps sur la collaboration du grand écrivain italien Erri de Luca, lui-même montagnard aguerri. Hélas, sa participation n'est a priori pas créditée au final.
Je n'ai pas encore vu ce film, mais ça ne saurait tarder dorénavant...
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 22 avr. 2022 18:15
par Gringos10
Ah c'est une adaptation de taniguchi!!
Ça me donne envie de le découvrir du coup.
Le fait que ce projet animé au long cours, monté après bien des difficultés entre la France et le Luxembourg, adapte un récit en bande dessinée de cinq tomes signé par TANIGUCHI Jirô (d'après un roman de YUMEMAKURA Baku), mérite peut-être d'être mentionné.
Oui, ça le mérite, ça m'étonne de pas l'avoir fait
Pour ma défense, je pensais que tout le monde le savait
Le fait que ce projet animé au long cours, monté après bien des difficultés entre la France et le Luxembourg, adapte un récit en bande dessinée de cinq tomes signé par TANIGUCHI Jirô (d'après un roman de YUMEMAKURA Baku), mérite peut-être d'être mentionné.
Oui, ça le mérite, ça m'étonne de pas l'avoir fait
Pour ma défense, je pensais que tout le monde le savait
Bah non, je me suis dis tiens c'est le même titre qu'un manga mais vu le nom du réal et ses références, j'ai pensé à une oeuvre originale. (Je n'ai vu aucun extrait, je sais ce juste ce que tu en as écris)
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 11 mai 2022 14:25
par wiiwii007
C'est le même délire que pour la sécurité routière mais avec les pompiers. Sympa pour l'éducation des gosses.
- La légende de Shenron - Il reprend un peu les premiers opus de la série DB. Donc forcément, j'aime bien ^^
- Le château du démon - La complicité/rivalité entre le petit Goku et Krilin. Que de souvenirs... Une petite aventure bien sympathique.
- L'aventure mystique - Une aventure qui nous retrace quelques passages de l'histoire de Tao Pai pai/Goku et la tour Karin.
- L'armée du Ruban Rouge - Comme son nom l'indique, cet épisode est basé sur l'armée du ruban rouge. Chui un peu moins fan de ces persos mais ça va, ça passe quand même bien.
"A la poursuite de Garlic", "Le combat fratricide", et "Le robot des glaces". Trois épisodes que j'ai regardé avec plaisir. Rien à dire en particulier. Quand j'ai envie d'un Anime non prise de tête et pas très long, je me mets un de cette série.
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Dessins animés/animes/Cartoons regardés en 2022 :
Ghibli : Le vent se lève (2013)
Souvenirs de Marnie (2014)
La Tortue rouge (2016)
Aya et la Sorcière (2020)
Iblard Jikan (Court métrage 2007)
The Blue Seed (Court métrage 1992)
Tōei animation : Goku et la sécurité routière (1988)
Goku le pompier (1988)
La légende de Shenron (1986)
Le château du démon (1987)
L'aventure mystique (1988)
L'armée du Ruban Rouge (1996)
A la poursuite de Garlic (1989)
Le combat fratricide (1990)
Le robot des glaces (1990)
Dessins animés/animes/Cartoons regardés en 2021 :
Ghibli : Le Château dans le ciel (1986)
Mon voisin Totoro (1988)
Le tombeau des lucioles (1988)
Kiki la petite sorcière (1989)
souvenirs goutte à goutte (1991)
Porco Rosso (1992)
Je peux entendre l’océan (1993)
Pompoko (1994)
Si tu tends l'oreille (1995)
Princesse Mononoké (1997)
Mes voisins les Yamada (1999)
Le voyage de Chihiro (2001)
Le Royaume des chats (2002)
Le château ambulant (2004)
Les Contes de Terremer (2006)
Ponyo sur la falaise (2008)
Arrietty, le petit monde des chapardeurs (2010)
La colline aux coquelicots (2011)
Le Conte de la princesse Kaguya (2013)
Le vent se lève (2013)
Souvenirs de Marnie (2014)
La Tortue rouge (2016)
Disney : The Prince and the Pauper
Dessins animés/animes/Cartoons regardés en 2020 :
Disney : Peter Pan II : Return to Never Land (2002)
Tarzan 2 : L'enfance d'un héros (2005)
Frère des ours 2 (2006)
Volt, star malgré lui (2008)
Raiponce (2010)
Milo sur Mars (2011)
Winnie l'ourson (2011)
Clochette et le Secret des fées (2012)
Frankenweenie (2012)
Les mondes de Ralph (2012)
La Reine des neiges (2013)
Planes (2013)
Clochette et la Créature légendaire (2014)
Les Nouveaux Héros (2014)
The Pirate Fairy (2014)
Planes 2 (2014)
Zootopia (2016)
Pete's Dragon (2016)
Moana (2016)
Ralph 2.0 (2018)
Frozen 2 (2019)
Pixar : Toy story 3 (2010)
Cars 2 (2011)
Rebelle (2012)
Monstres Academy (2013)
Inside Out (2015)
The Good Dinosaur (2015)
Finding Dory (2016)
Cars 3 (2017)
Coco (2017)
The Incredibles 2 (2018)
Toy Story 4 (2019)
Onward (2020)
DreamWorks Animation : Antz (1998)
The Prince of Egypt (1998)
The Road to El Dorado (2000)
Chicken Run (2000)
Joseph : King of Dreams (2000)
Shrek (2001)
Spirit : Stallion of the Cimarron (2002)
Sinbad: Legend of the Seven Seas (2003)
Shark Tale (2004)
Shrek 2 (2004)
Madagascar (2005)
Wallace & Gromit : The Curse of the Were-Rabbit (2005)
Over the Hedge (2006)
Flushed Away (2006)
Bee Movie (2007)
Shrek the Third (2007)
Kung Fu Panda (2008)
Madagascar : Escape 2 Africa (2008)
Monsters vs. Aliens (2009)
How to Train Your Dragon (2010)
Megamind (2010)
Shrek 4 (2010)
Kung Fu Panda 2 (2011)
Puss in Boots (2011)
Madagascar 3 : Europe's Most Wanted (2012)
Rise of the Guardians (2012)
The Croods (2013)
Turbo (2013)
Mr. Peabody & Sherman (2014)
How to Train Your Dragon 2 (2014)
The Penguins of Madagascar (2014)
Home (2015)
Kung Fu Panda 3 (2016)
Trolls (2016)
The Boss Baby (2017)
Captain Underpants : The First Epic Movie (2017)
How to Train Your Dragon : The Hidden World (2019)
Abominable (2019)
Dessins animés/animes/Cartoons regardés en 2019 :
Disney Le Crapaud et le Maître d'école (1949)
Cendrillon (1950)
Alice au pays des merveilles (1951)
Peter Pan (1953)
La Belle et le Clochard (1955)
La Belle au bois dormant (1956)
Les 101 Dalmatiens (1961)
Merlin l'Enchanteur (1963)
Mary Poppins (1964)
Le Livre de la jungle (1967)
Les Aristochats (1970)
L'Apprentie sorcière (1971) Robin des Bois (1973)
Les Aventures de Winnie l'ourson (1977)
Les Aventures de Bernard et Bianca (1977)
Donald et Dingo au far-west (1977)
Peter et Elliott le dragon (1977)
Rox et Rouky (1981)
Taram et le Chaudron magique (1985)
Basil, détective privé (1986)
Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988)
Oliver et Compagnie (1988)
La Petite Sirène (1989)
La Bande à Picsou, le film : Le Trésor de la lampe perdue (1990)
Bernard et Bianca au pays des kangourous (1990)
La Belle et la Bête (1991)
Aladdin (1992)
L'Étrange Noël de monsieur Jack (1993)
Le Retour de Jafar (1994)
Le Roi lion (1994)
Dingo et Max (1995)
Gargoyles, le film : Les Anges de la nuit (1995) Pocahontas : une légende indienne (1995)
James et la Pêche géante (1996)
Le Bossu de Notre-Dame (1996)
Aladdin et le Roi des voleurs (1996)
Mighty Ducks, le film (1997) Hercule (1997)
Winnie l'ourson 2 : Le Grand Voyage (1997)
La Belle et la Bête 2 : Le Noël enchanté (1997)
Le Monde magique de la Belle et la Bête (1998)
Mulan (1998)
Pocahontas 2 : Un monde nouveau (1998)
Le Roi lion 2 : L'Honneur de la tribu (1998)
Doug, le film (1999) Tarzan (1999)
Winnie l'ourson : Joyeux Noël (1999)
Mickey, il était une fois Noël (1999)
Fantasia 2000 (1999)
Les Aventures de Tigrou (2000)
Dingo et Max 2 : Les Sportifs de l'extrême (2000)
Dinosaure (2000)
Buzz l'Éclair, le film : Le Début des aventures (2000)
La Petite Sirène 2 : Retour à l'océan (2000)
Kuzco, l'empereur mégalo (2000)
La Cour de récré : Vive les vacances ! (2001)
La Belle et le Clochard 2 : L'appel de la rue (2001)
Atlantide, l'empire perdu (2001)
Mickey, la magie de Noël (2001)
La Cour de récré : Les Vacances de Noël (2001)
Cendrillon 2 : Une vie de princesse (2002)
Le Bossu de Notre-Dame 2 : Le Secret de Quasimodo (2002)
Lilo et Stitch (2002)
La Légende de Tarzan et Jane (2002)
Mickey, le club des méchants (2002) La Planète au trésor, un nouvel univers (2002)
101 Dalmatiens 2 : Sur la trace des héros (2002)
Winnie l'ourson : Bonne Année (2002)
Le Livre de la jungle 2 (2003)
Les Aventures de Porcinet (2003)
Les Énigmes de l'Atlantide (2003)
Stitch ! le film (2003)
Frère des ours (2003)
La Cour de récré : Les petits contre-attaquent (2003)
La Cour de récré : Rentrée en classe supérieure (2003)
Winnie l'ourson : Je t'aime toi ! (2004)
Scott, le film (2004) Le Roi lion 3 : Hakuna Matata (2004)
Les Aventures de Petit Gourou (2004)
La ferme se rebelle (2004)
Mickey, Donald, Dingo : Les Trois Mousquetaires (2004)
Winnie l'ourson : 123 (2004) Mulan 2 : La Mission de l'Empereur (2004)
Mickey, il était deux fois Noël (2004)
Winnie l'ourson et l'Éfélant (2005) Lilo et Stitch 2 : Hawaï, nous avons un problème ! (2005)
Winnie l'ourson : Lumpy fête Halloween (2005) Chicken Little (2005)
Kuzco 2 : King Kronk (2005)
Bambi 2 (2006)
The Wild (2006)
Leroy et Stitch (2006) Rox et Rouky 2 (2006)
Le Sortilège de Cendrillon (2007)
Le secret de la petite sirène (2008)
La Princesse et la Grenouille (2009)
Mission-G (2009)
Clochette et l'Expédition féerique (2010)
Pixar : Toy Story (1995)
1001 pattes (1998)
Toy Story 2 (1999)
Monstres et Cie (2001)
Le Monde de Nemo (2003)
Les Indestructibles (2004)
Cars (2006)
Ratatouille (2007)
Wall-E (2008)
Là haut (2009)
Dessins animés/animes/Cartoons regardés en 2018 : Émile Reynaud : Pauvre Pierrot (1892)
Autour d'une cabine (1894)
Émile Cohl : Le cauchemar de Fantoche (1908)
Le Cerceau magique (1908)
Les Frères Boutdebois (1908)
Le petit soldat qui devient Dieu (1908)
Soyons donc sportifs (1909)
Clair de Lune espagnol (1909)
Japon de fantaisie (1909)
Les Joyeux Microbes (1909)
Les Lunettes féeriques (1909)
Monsieur Clown chez les Lilliputiens (1909)
Moderne école (1909)
Les Transfigurations (1909)
Les locataires d'à côté (1909)
Affaires de coeur (1909)
Cadre Fleuris (1910)
Les douze travaux d'Hercule (1910)
Le peintre néo impressionniste (1910)
Le binettoscope (1910)
Le petit Chantecler (1910)
La musicomanie (1910)
Le songe d'un garçon de café (1910)
Le Tout Petit Faust (1910)
Le retapeur de cervelles (1911)
Les Aventures des Pieds Nickelés (1917)
Société des établissements Gaumont : Fantasmagorie (1908)
O'Galop : Petites causes grands effets (1912)
Le Circuit de l'alcool (1912)
L'aigle boche est vaincu (1918)
La colombe et la fourmi (1924)
Lortac : La cigale et la fourmi (1922)
Les déboires d'un piéton (1922)
Un chien trop bien dressé (1924)
La Logique de Toto (1926)
Charlau et l’éléphant blanc (1928)
Cadum, L'amour et la barbe (1939)
Ladislas Starewitch : Les grenouilles qui demandent un Roi (1922)
La voix du rossignol (1923)
Les Yeux du dragon (1925)
Albert Mourlan : La Révolte des betteraves (1925)
Berthold Bartosch : L'idée (1932)
Anthony Gross et Hector Hoppins : La Joie de vivre (1934)
Paul Grimault : Le Messager de la lumière (1936)
Les Passagers de la Grande Ourse (1941)
Seitarō Kitayama : Battle of a Monkey and a Crab (1917)
Urashima Tarō (1918)
Nikkatsu Corporation : Urashima Tarô (1918)
Sanae Yamamoto : Usagi to Kame (1924)
Ubasuteyama (1925)
Tairiki Tarou no Mucha Shugyou (1928)
Nihonichi Momotaro (1928)
Asahi Kinema Gomei-sha : Kanimanji engi (1925)
Chiyogami Film Company : Saiyuuki: Son Gokuu Monogatari (1926)
Mikan-bune (1927)
Kujira (1927)
Yasuji Murata : Tako no Hone (1927)
Hanasaka-jiji (1928)
Tarō-san no Kisha (1929)
Kenzō Masaoka : Nansensu monogatari dai ippen: Sarugashima (1930)
Chagama ondo (1935)
Benkei tai Ushiwaka (1939)
Kumo to chūrippu (1943)
Sakura: Haru no genso (1946)
Vitagraph Company of America : Humorous Phases of Funny Faces (1906)
William Randolph Hearst : Krazy Kat (1916)
J.R. Bray : Krazy Kat (1920-1921)
Winkler Pictures : Krazy Kat (1925-1940)
Fleischer Studios : Out of the inkwell (1918-1929) Song Car-Tunes ( 1924-1927) Talkartoons (1929-1932) Screen Song (1929-1938)
Betty Boop (1930-1936...)
Popeye (
Pat Sullivan : Felix the cat (1919-1936)
Felix the Cat - TV series - (
Disney : Laugh-O-Gram (1922-1923) Alice Comedies (1923-1927) Oswald le lapin chanceux (1927-1928)
Mickey Mouse (1928-1941...)
Silly Symphonie (1929-1942...)
Dingo (1932-1939...)
Donald (1934-1939...) Blanche-Neige et les Sept Nains (1937)
Pinocchio (1940)
Le Dragon récalcitrant (1941)
Dumbo (1941)
Bambi (1942)
Coquin de printemps (1947)
Mélodie Cocktail (1948)
Danny, le petit mouton noir (1948)
Walter Lantz : Oswald le lapin chanceux (1928-1938) Oswald le lapin chanceux (1943) Cartune Classic (1934-1935) Pooch the Pup (1932-1933)
Andy Panda (1939...)
Woody Woodpecker (1940...)
Warner :
Looney Tunes (1931-1936...)
Merry Mélodie (1931-1936...)
Van Beuren Studios : The Little King (1933-1934) Rainbow Parade (1934-1936)
Tom and Jerry (1931-...)
Famous Studios :
Popeye (
Screen Song (
Dessins animés/animes/Cartoons regardés en 2017 :
DIC : Goldorak (1975) Ulysse 31 (1981)
Nippon Animation : Bouba (1977) Tom Sawyer (1980)
DIC et MK Production : Les mystérieuses cités d'or (1982)
Dessins animés/animes/Cartoons regardés en 2016 : Toei Animation : Saint Seiya (1986) Dragon Ball (1986) Dragon Ball Z (1989) Dragon Ball GT (1996) Dragon Ball Z KAI (2009)
[/spoiler]
[spoiler="Dessins animés/animes/Cartoons regardés en 2015 "] Belvision et Dargaud Média : Astérix le Gaulois (1967) Astérix et Cléopâtre (1968)
Studios Idéfix : Les Douze Travaux d'Astérix (1976)
Dargaud Films, Gaumont International et Les Productions René Goscinny : Astérix et la Surprise de César (1985)
Gaumont et Gutenberghus : Astérix chez les Bretons (1986)
Dargaud Films, Extrafilm et Gaumont International : Astérix et le Coup du menhir (1989)
Extrafilm, Fox Pathé, Europa, Hahn Film AG et 20th Century Fox : Astérix et les Indiens (1994)
Pas vu mais je suis tombé là dessus à la Fnac, ça devrait plaire @Tryphon :
Il y a une chance qu'on t'aperçoive au détour d'une image @Sybillin ?
Il s'agit en fait d'une version recompilée pour l'international sous la forme d'un montage unique, à partir de plusieurs documentaires télévisés tournés au fil des ans et des projets de films par un réalisateur de la NHK, ARAKAWA Kaku, qui a suivi le réalisateur au quotidien avec une mini-caméra, la forme la moins intrusive pour l'environnement du studio.
Par la nature même de ce genre de montages (dès les versions initiales destinées au paysage audiovisuel local), on ne trouve à l'image quasiment que Miyazaki lui-même, et parfois, de façon accessoire, certains de ses plus proches collaborateurs. Il est donc foncièrement déraisonnable d'espérer y voir passer même subrepticement le moindre observateur étranger...
Quant aux films d'intérêt éducatif dérivés de Dragon Ball (entre autres licences, car ce type de film forme en réalité une catégorie en soi), ce sont des productions destinées avant tout, à l'époque, à une diffusion dans le contexte scolaire (car au Japon, jusqu'au début de ce siècle, il n'était pas rare de voir projeter des films au format 16mm dans le cadre scolaire), et je ne suis pas sûr qu'ils aient jamais été édités en vidéo.
C'est une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'une étant une petite fille poursuivie par de mystérieux méchants surpuissants manifestement possédée par un démon tout aussi mystérieux, l'autre étant un glandu lui-même surpuissant mais possédée par un gigantesque poil dans la main.
Le fait que cette histoire se déroule à la frontière du polar et du flim d'horreur surnaturel met en exergue les qualités héroïques insoupçonnées des personnages, en les plaçant dans un registre tragi-comique.
Étrange pot-pourri mélangeant humour, baston et fantastique, avec un sentiment de déjà-vu tant les personnages et situations semblent pompés à droite et à gauche : de Hokuto no Ken à Ashita no Joe, Akira ou GTO, cette série française suinte le manga et la japanimation par tous ses pores. Ça commence comme une simple histoire farfelue de bagarres dans un univers mafieux, et le fantastique ajoute une saveur horrifique particulière qui donne un équilibre étrange donc intrigant. Je ne suis pas client des histoires de démons un peu clichés en principe, mais ça passe bien.
C'est une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'une étant une petite fille poursuivie par de mystérieux méchants surpuissants manifestement possédée par un démon tout aussi mystérieux, l'autre étant un glandu lui-même surpuissant mais possédée par un gigantesque poil dans la main.
Le fait que cette histoire se déroule à la frontière du polar et du flim d'horreur surnaturel met en exergue les qualités héroïques insoupçonnées des personnages, en les plaçant dans un registre tragi-comique.
Étrange pot-pourri mélangeant humour, baston et fantastique, avec un sentiment de déjà-vu tant les personnages et situations semblent pompés à droite et à gauche : de Hokuto no Ken à Ashita no Joe, Akira ou GTO, cette série française suinte le manga et la japanimation par tous ses pores. Ça commence comme une simple histoire farfelue de bagarres dans un univers mafieux, et le fantastique ajoute une saveur horrifique particulière qui donne un équilibre étrange donc intrigant. Je ne suis pas client des histoires de démons un peu clichés en principe, mais ça passe bien.
Un projet intéressant en termes de format télévisé, et d'ambition sans renoncement sur le plan de l'ancrage narratif et d'un propos assumé, mais sur le strict plan de l'animation, force est de constater que cette série ne saurait constituer autre chose qu'un point de départ, tant le niveau du mouvement mis en oeuvre y est ultra-limité, corseté à un tel point que le tout fonctionne souvent à peine, vraiment de justesse.
Il paraît clair que les animateurs de cette équipe ont encore tout à apprendre de l'art d'une économie du mouvement à la japonaise. Pour l'heure, leur pratique en la matière, poussée à un paroxysme de minimalisme quasi-permanent, leur permet tout juste de tenir leur pari sur la forme.
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 18 mai 2022 13:16
par petitevieille
Ah oui techniquement c'est l'exact opposé d'Akira. Animation et dessin parfois, c'est pas glorieux, très inégal.
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 18 mai 2022 13:27
par Polton
Vous êtes durs.C'est un exploit en soi Last man , un petit miracle franco-français.
Gageons que la saison 2 , qui doit être diffusée en octobre , sera de meilleure qualité niveau animation.
Vous êtes durs.C'est un exploit en soi Last man , un petit miracle franco-français.
Gageons que la saison 2 , qui doit être diffusée en octobre , sera de meilleure qualité niveau animation.
Sans rien enlever à la dimension "miraculeuse" du projet dans un contexte en effet purement "franco-français",
dès lors qu'on élargit un peu la focale, et qu'on compare par exemple avec l'histoire du dessin animé TV japonais,
les faiblesses sautent hélas aux yeux, alors même que tant de précédents nippons auraient pu servir de référence...
Evidemment, les aléas de production, et le lancement en cours de projet d'un financement public participatif
pour tenter de boucler le budget des épisodes encore en rade, en disent long sur le chemin qui reste à parcourir
pour espérer produire un jour en France une série télévisée portée par une véritable ambition formelle,
comme ont pu l'assumer à bien des égards tant de titres télévisés japonais depuis les années 1970 (Cobra, etc.),
et ce dans un contexte bien plus terrible et éprouvant que tout ce qui peut s'imaginer aujourd'hui côté français. [tout cela dit sans aucune animosité, et transmis directement aux intéressés, dont plusieurs sont des amis, dès 2016]
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 18 mai 2022 14:40
par petitevieille
J'ai quand même trouvé ça très bien. De mollement curieux au départ j'ai bien accroché.
Vous êtes durs.C'est un exploit en soi Last man , un petit miracle franco-français.
Gageons que la saison 2 , qui doit être diffusée en octobre , sera de meilleure qualité niveau animation.
Sans rien enlever à la dimension "miraculeuse" du projet dans un contexte en effet purement "franco-français",
dès lors qu'on élargit un peu la focale, et qu'on compare par exemple avec l'histoire du dessin animé TV japonais,
les faiblesses sautent hélas aux yeux, alors même que tant de précédents nippons auraient pu servir de référence...
difficile de comparer entre les deux pays, surtout quand il y en a un où c'est une industrie bien ancrée alors que dans l'autre c'est la croix et la bannière pour se financer.
Lastman, j'ai trouvé ça très bon, l'énergie, le dynamisme permettent de faire oublier les carences technique.
Sans rien enlever à la dimension "miraculeuse" du projet dans un contexte en effet purement "franco-français",
dès lors qu'on élargit un peu la focale, et qu'on compare par exemple avec l'histoire du dessin animé TV japonais,
les faiblesses sautent hélas aux yeux, alors même que tant de précédents nippons auraient pu servir de référence...
difficile de comparer entre les deux pays, surtout quand il y en a un où c'est une industrie bien ancrée alors que dans l'autre c'est la croix et la bannière pour se financer.
Lastman, j'ai trouvé ça très bon, l'énergie, le dynamisme permettent de faire oublier les carences technique.
Le parallèle en question est fait précisément parce que les intéressés eux-mêmes se réfèrent très largement au modèle de production japonais.
Et surtout, il serait naïf de croire que d'un côté, ce serait "une industrie bien ancrée" qui rendrait possible les prouesses des animateurs japonais (là où il s'agit toujours de contributions venant des artistes, malgré et par-delà le contexte de production réducteur qui est le leur), tandis que de l'autre ce serait forcément "la croix et la bannière" pour se financer (cela dépend avant tout des montants moyens à réunir par épisodes, et là aussi la comparaison serait édifiante en termes d'écarts, et de niveaux de production bien plus élevés en France, pour un résultat fort loin, donc, de tenir la comparaison : je ne suis pas allé jusque-là jusqu'à présent, car les standards à cet égard sont vraiment éloignés, et cet ajout veut juste préciser qu'il n'y a vraiment pas de quoi se gargariser sur ce point non plus)
Sans rien enlever à la dimension "miraculeuse" du projet dans un contexte en effet purement "franco-français",
dès lors qu'on élargit un peu la focale, et qu'on compare par exemple avec l'histoire du dessin animé TV japonais,
les faiblesses sautent hélas aux yeux, alors même que tant de précédents nippons auraient pu servir de référence...
difficile de comparer entre les deux pays, surtout quand il y en a un où c'est une industrie bien ancrée alors que dans l'autre c'est la croix et la bannière pour se financer.
Lastman, j'ai trouvé ça très bon, l'énergie, le dynamisme permettent de faire oublier les carences technique.
Le parallèle en question est fait précisément parce que les intéressés eux-mêmes se réfèrent très largement au modèle de production japonais.
Dans ce cas, peut être qu'ils se sont auto surestimés, et qu'il ne suffit pas de se référer à un modèle pour en avoir l'adn.
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 18 mai 2022 23:08
par Polton
je ne pense pas que leur but était de produire une référence en animation. Mais tout le reste oui.Du coup l'intention est là , honnête et assumée du début à la fin.Ppur moi c'est ce qui prévaut dans toute œuvres cinématographiques ou apparentées.
J' y vois beaucoup d'humilité plutôt que de la surestimation.
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 19 mai 2022 00:12
par Myrage
Dans ma quête d'animé à mater, j'ai commencé Baki sur netflix, et du coup moi qui m'attendait à un truc de combat façon "bloodsport ou kickboxer" ben je dechante au bout de 5 episodes, parce que le truc est tres violent à un point que ça en est grotesque voir mal aisant. Du coup au delà de l'absence de tatami c'est vraiment ça qui me derange ce coté (trop) trash et gore
Je crois que Gringos sera d'accord avec moi , les classics c'est les anime cyberpunk des années 80/90
La meilleure époque! les VHS/Manga Mania... Que de souvenirs
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 22 mai 2022 23:10
par Myrage
Bon dans un tout autre style, j'ai comlencé Wakfu c'est assez enfantin et leger, c'est pas desagreable en soit et c'est assez rapide 3 saisons de 26/26/13 episodes. J'en suis au 5 eme donc a voir
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 24 mai 2022 16:56
par Esperluette
Avec les gosses ont a vu le film Tic et Tac, les rangers du risque (Disney+) avec les deux célèbres écureuils qui vont devoir affronter un Peter Pan vieux et aigri pour sauver leur pote. C'est pas mal car même si le scénario est très prévisible, il y a plusieurs niveaux de lecture avec de nombreuses références pour les parents et un humour grinçant sur pas mal de thèmes (les copies "wish" de dessins animés à succès, l'animation 3D vieillotte des années 90...). Le film mêle prises de vue réelles, animation 2D et images de synthèse et c'est assez réussi.
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 24 mai 2022 23:14
par Gringos10
Il est sur Disney+ !
Super! Je voulais trop le voir.
Le film mêle prises de vue réelles, animation 2D et images de synthèse et c'est assez réussi.
Comme quoi pas tout le monde à le même avis sur le rendu visuel
D'ailleurs un commentaire YT est assez intéressant :
Le truc qui me choque particulièrement, et qui souffre d'autant plus de la comparaison avec Roger Rabbit, c'est que les personnages numériques ne sont pas intégrés à la lumière réelle. Ils sont juste collés à la pellicule. Dans Roget Rabbit, il y avait eu un travail titanesque sur les ombres, autant statiques qu'en mouvement. Regardez la vidéo de Mr Meeea sur Roger Rabbit, il montre les coulisses des jeux d'ombres. Ici, ils n'ont même pas essayé.
D'ailleurs un commentaire YT est assez intéressant :
Le truc qui me choque particulièrement, et qui souffre d'autant plus de la comparaison avec Roger Rabbit, c'est que les personnages numériques ne sont pas intégrés à la lumière réelle. Ils sont juste collés à la pellicule. Dans Roget Rabbit, il y avait eu un travail titanesque sur les ombres, autant statiques qu'en mouvement. Regardez la vidéo de Mr Meeea sur Roger Rabbit, il montre les coulisses des jeux d'ombres. Ici, ils n'ont même pas essayé.
Je m'étais fait la même réflexion en regardant la BA... (et +1 pour la vidéo de Mr Meeea)
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 25 mai 2022 11:07
par Gringos10
Je l'ai regardé ce matin, c'est sympa, il est bourré de fan service, il y a un clin d'oeil toutes les minutes et ils sont sympas surtout pour nous (chip n dale nes, Sonic, Roger rabbit, B.O.B, musclor, etc......)
Et c'est pas trop mal écrit, avec une double lecture, critique du showbiz, du merchandising et de l'évolution technologique.
Beaucoup de références à la pop culture et l'animation des 30 dernières années, qui ne manqueront pas de faire vibrer la fibre nostalgeek.
Malheureusement le fond aurait pu être traité un peu plus subtilement, éviter les clichés et l'accumulation, mais surtout le gros défaut est technique, car même si c'est loin d'être moche le rendu est assez moyen, en tout cas beaucoup moins classieux que Roger rabbit, pourtant sorti il y a 30 ans, un comble !
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 25 mai 2022 15:41
par Esperluette
J'avoue que je n'ai pas prêté attention aux ombres et tout ça, mais je veux bien croire sans problème que le travail est moins précis que sur Roger Rabbit
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 26 mai 2022 00:14
par Myrage
Je suis entrain de me mater Dragon's Dogma sur Netflix.
Autant j'ai pas accroché sur Castlevania, autant là c'est top. C'est evidement inspiré du jeu eponyme, mais c'est vraiment maitrisé, chaque episode a pour thematique un des 7 péchés capitaux. Ca s'imbrique bien dans l'histoire, on a un rythme qui tient la route et un joli dessin
L'animation est bonne aussi, hormis celle des monstres qui est parfois comme "plus lente" que le reste.
Ca n'entache pas mon plaisir quoiqu'il en soit. 4 episodes sur 7 pour moi ce soir.
Je conseille la decouverte que vous ayez ou non fait le jeu.
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 26 mai 2022 09:55
par Gringos10
Tu vas vraiment chercher des trucs obscurs (pour moi), mais c'est cool tu nous épluches tout le catalogue Netflix, on n'aura plus qu'à piocher.
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 26 mai 2022 11:28
par Myrage
[mention]Gringos10[/mention]
Oui desfois je passe du temps à "éplucher" un peu le catalogue, et j'ajoute dans ma liste comme ça je pioche selon mes envies et ma curiosité du moment. Certains essais sont concluants, pas d'autres (comme castlevania, Wakfu et Baki)
Bon j'ai fini ce matin, c'etait trop bien, bonne histoire : Un dragon attasue un village humain et dans son chaos il prend litteralemenr le coeur d'un des habitants (Ethan) et tue sa famille, fesant ainsi de ce dernier "l'insurgé" qui devra se venger. Chaque episode possède sa phase combat et sa phase trame, ce qui donne un rythme continu à l'ensemble sans longueur. Le final est très bon et cohérent avec le reste.
Un regret : j'aurais aimé en avoir plus.
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 25 juin 2022 13:27
par lessthantod
Je viens de mater Ninja Scroll ...
Ninja Scroll appartient à cette catégorie de films d'animation japonais plus adultes, qui ont connu un essor au début / milieu des années 90, avec Akira et Ghost in the Shell. Ninja Scroll a aidé à définir un nouveau agenda pour l'animation japonaise, comme une forme d’art plus mature et abordant des thèmes très adultes ... ou tout du moins, avec beaucoup plus de nudité, de sexe et de violence.
J’ai regardé Ghost in the Shell de nombreuses fois plus jeune et si le spectacle visuel et sonore est grandiose, son propos philosophique m'a toujours semblé pompeux. Quant à Akira, je ne l'ai découvert que sur le très tard, j'en retiens qu'il y a une moto rouge et une explosion nucléaire, pour le reste c'est un peu flou dans ma tête. Ninja Scroll lui ne souffre pas de ce mal, il va à l'essentiel.
Se déroulant à l’époque des samouraïs et des ninjas, les habitants d'un village local sont apparemment touchés par la peste. Le chancelier local envoie ses meilleurs hommes et une femme Kagero, tous des ninjas, pour enquêter. Le leader des ninjas est amoureux de Kagero, mais celle-ci ne semble pas intéressée (on comprendra plus tard pourquoi). Dans les bois, ils rencontrent, ce qui semble être, un très grand golem de pierre. Il les massacre tous, arrachant littéralement les bras du chef ninja et buvant toujours littéralement le sang qui coule de son corps mutilé. Il épargne Kagero, mais seulement pour la violer après, puis la tuer ... ou peut-être la tuer, puis la violer (ça ne semble pas avoir beaucoup d’importance pour lui). Elle sera néanmoins sauvée par l'arrivée inattendue de Jubei, un ninja solitaire et semble-t-il venant d'une autre contrée.
Réalisé par Yoshiaki Kawajiri (Vampire Hunter D - Bloodlust, c'est de lui aussi), Ninja Scroll est un film d'animation qui s'adresse à un public averti, car extrêmement violent et érotique, voire même gore et pornographique. La violence est ici frénétique, avec des gerbes de sang qui coulent de partout ... ça coule comme si le robinet était grand ouvert (littéralement). Les scènes de sexe sont plus suggérées que réellement montrées, mais elles sont malgré tout suffisamment "malaisantes", pour montrer la brutalité des rapports entre l'homme et la femme durant cette période des samouraïs et des ninjas. Mais le film n'oublie pas d'ajouter un peu de tendresse dans ce monde très sombre, symbolisé par la relation amoureuse entre Jubei et Kagero.
Les nombreux démons que devront affronter nos deux protagonistes Jubei et Kagero, accompagnés d'un vieux sage (en réalité pas si sage que ça), sont parfaitement identifié et tous uniques. Nous avons par exemple le démon bossu, construit sur la roche et dont la bosse est un nid de guêpes ou une femme serpent, qui peut réellement changer de peau. Le film explore un vrai fond mythologique et s'amuse de ça pour définir ses méchants. L’histoire semble n'être qu'un prétexte pour mettre en place un système de "boss level" et c’est vraiment le cas. Il y a huit démons qu'il va falloir affronter et éliminer un à un, avant d'accéder au "boss final". Le scénario est simpliste au possible, mais il laisse malgré tout le temps (entre deux confrontations) pour définir les enjeux du récit et développer la personnalité de nos deux héros. Jubei est tout de suite défini comme un anti-héros à la cool. C'est en quelque sorte la version ninja, plus traditionnelle, de Spike Spiegel (Cowboy Bebop). Kagero quant à elle, est une femme forte, séduisante et au destin tragique. Elle est victime d'une malédiction, qui est étroitement liée au destin de Jubei ...
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Assez tôt dans le film, Jubei est empoisonné par le vieux sage et doit donc trouver un remède sous peine de mourir dans les prochaines 24 heures. Or ce remède, c'est Kagero qui le possède en elle-même. Tout son corps est empoisonné, ce qui en fait une arme redoutable contre ses ennemis qui ont tendance à vouloir coucher avec elle, mais ce qui l’empêche également d’entretenir des relations amoureuses. Or il s'avère que ce poison qu'elle possède en elle même, se révèle être le remède (un antipoison) pour Jubei.
L’animation fourmille de détails, c'est très dynamique et ça bouge de partout. Cette réalisation frénétique de Yoshiaki Kawajiri tranche avec les standards de l'époque. La partition musicale est quant à elle très mystique, ce qui renforce l'aspect sombre et brutal du film. L'image plus moderne et le son plus traditionnel, se marient étonnement bien ici. Yoshiaki Kawajiri semble avoir eu les coudées franches (libre de toute censure) pour faire son film, pour proposer ainsi une animation innovante et mature qui fonctionne vraiment bien ici.
Ninja Scroll gère plutôt bien l'histoire d’amour tragique au sein de son récit. De plus il distille une petite touche d’humour bien sentie, au milieu de tout ce chaos. Ninja Scroll c'est tout ça, mais c'est aussi et surtout 1h30 d'action ininterrompue, versant volontiers dans l'horreur, le gore et le sexe. C'est donc un film que je recommande surtout pour un public averti et fan du genre. Pour les nouveaux arrivants, je vous préviens tout de suite, les vingt premières minutes du film vont être un peu rudes à encaisser. Mais si vous passez ce cap des vingt premières minutes, vous devriez apprécier l'expérience ...
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 25 juin 2022 17:38
par Gringos10
Ninja Scroll c'est du lourd, le meilleur de kawajiri dont j'apprécie la plupart des travaux (notamment la cité interdite et cyber city oedo 808)
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 26 juin 2022 20:39
par lessthantod
Je viens de mater Vampire Hunter D - Bloodlust ...
Comme pour Ninja Scroll du même réalisateur, Vampire Hunter D - Bloodlust c'est du 100% Yoshiaki Kawajiri. C'est de l’action pure, versant volontiers dans l’horreur, le fantastique, la science-fiction et un peu de sexe selon les envies. Yoshiaki Kawajiri ne se limite vraiment pas à une seule source d'inspiration et aime bien mélanger les genres quand l’occasion se présente ... et ça tombe bien, car Vampire Hunter D - Bloodlust s'y prête bien (au mélange des genres). Sur la forme, on retrouve ici toute la frénésie de mise en scène de Yoshiaki Kawajiri, soupoudrée de petits moments gores et érotiques (à ce niveau, Vampire Hunter D - Bloodlust est très soft, comparé à Ninja Scroll) dont il fait preuve habituellement.
Lorsque Charlotte, la fille de la riche famille Elbourne, est apparemment kidnappée par le baron vampire Meier Link, son père engage des chasseurs de vampires pour la ramener. L’un des chasseurs est un dhampir, un hybride mi-vampire / mi-humain, connu sous le nom de "D". Ses principaux concurrents sont les frères Marcus, qui travaillent aux côtés d’une femme appelée Leila, au passé mystérieux. Elle a ses raisons personnelles, qui expliquent pourquoi elle hait autant les vampires, mais je n'en dirais pas plus. Au fur et à mesure que l’histoire progresse, ils se lanceront dans de nombreux combats contre une variété de créatures démoniaques, chacune étant déterminée à sauver Charlotte et à collecter la récompense.
Ce film se déroule dans un futur lointain, dans un monde où les vampires existent toujours, mais dont leur nombre diminue grâce aux actions des chasseurs de vampires. C'est clairement un monde où les vampires sont menacés de disparaitre, il n'en reste que quelques uns. Et puis les choses se compliquent encore plus, quand il devient évident que Charlotte est partie avec Meier de son plein gré, parce qu’elle est amoureuse de lui. Le film se concentre surtout sur les combats, mais lorsqu'il fait une pause entre deux combats, il nous en apprend un peu plus sur le passé de D et sur les motivations de Leila. Il est également évident, que tout le monde ne va pas survivre à la fin.
Vampire Hunter D - Bloodlust m'a un peu rappelé Blade, à certains moments. Dans cette version animée de Blade, le chasseur de vampires (aka Blade) est en effet à moitié humain et à moitié vampire, mais c’est à peu près là que les similitudes s’arrêtent. Vampire Hunter D - Bloodlust se déroule quant à lui dans un avenir lointain et D est un chasseur qui préfère une bonne épée à l’ancienne pour combattre le mal de son temps.
Sur la forme, le film brille de milles feux. L'animation est ultra dynamique et ça fourmille de détails à chaque plan. L'ambiance sonore n'est pas reste, ça fait parti des BO dont on se souvient longtemps après. Par contre sur le fond, c'est quand même très léger (c’est peut-être là que le bât blesse). L'histoire est cousue de fil blanc, ne réserve aucune surprise et n'évite pas certains clichés (le méchant vampire qui n'est pas si méchant que ça). Résultat, on ne ressent que trop peu d'empathie pour ses personnages. Le film aurait mérité une histoire plus complexe et un travail plus appondis niveau écriture / développement des personnages.
En dépit d’être un film de vampires et de démons s'inspirant de mythes connus de tous, certaines des créatures et des armes imaginées par Yoshiaki Kawajiri sont très originales. On reconnait tout de suite d'où vient l'inspiration pour la plupart des créatures, mais d’autres sont complètement nouvelles pour moi. Beaucoup de soin a été porté dans la réalisation de Vampire Hunter D -Bloodlust et le résultat est largement à la hauteur des efforts consentis.
Il y a beaucoup d’action dans Vampire Hunter D - Bloodlust, ce qui m'a un peu rappelé les films des débuts de James Cameron, avec le tout premier Terminator et Aliens. Il y a très peu de dialogues et on enchaine les scènes d'action à un rythme très soutenu. On est tout le temps en mouvement, c'est de ce fait l'action qui fait avancer le récit et pas les dialogues. Les personnages sont assez intéressants, même si pour la plupart (à l'exception de D et Leila) ils manquent de développement. Plutôt que d’avoir des vampires maléfiques et des humains héroïques, le film essaie de nuancer tout ça (tout n'est pas simplement blanc ou noir). Meier possède bien sûr une face sombre, étant donné qu’il est présenté comme le méchant du film, mais il y a une tentative (plus ou moins réussie) de le rendre sympathique.
L'un des aspects que j'ai trouvé intéressant du film, c’est que tous les méchants incarnent ici un éléments "matériel" qui semble absent dans le tissu réel du film. L’un d’eux peut se déplacer dans les ombres, lui-même appartenant à ce néant. Un autre peut prendre la forme de n’importe quelle structure. Une troisième créature crée des illusions à partir de la mémoire des gens et est elle-même une entité spectrale composée à partir d’illusions.
L’histoire est remplie d’éléments emprunts à Roméo et Juliette (les amants tragiques), à la créature Frankenstein (la créature incomprise) et invoque même le racisme (les vampires sont juste incompris). Le mélange des genres est plus ou moins cohérent, parfois moins que plus. Aprés tout, ça semble avoir du sens, si on est pas trop exigent. Tant que vous ne vous posez pas trop de questions sur la cohérence des actes de chacun, on peut admettre beaucoup de choses ... mais seulement si vous ne réfléchissez pas trop !
De plus, je ne comprends pas cette vision fantasmée des vampires, qui en font des créatures incomprises, persécutées ... allant même jusqu'à en faire des victimes. Alors certes, le film s'inscrit dans la vision romantique du vampire, du vampire séducteur et d'une beauté sans équivoque. Or, n'oublions pas que les vampires sont des chasseurs qui tuent les humains pour survivre ... fin de l’histoire, pas de négociation possible ! On ne se dit pas "Peut-être pourrions-nous simplement les traiter comme nos égaux et vivre en paix avec eux ?"
Bref, si vous aimez l'action frénétique et si le mélange des genres horreur / fantastique / science-fiction ne vous fait pas peur, alors vous allez adorer Vampire Hunter D - Bloodlust. Si vous voulez une histoire qui a du sens, avec une ligne directrice, des personnages attachants et qui ne vous jette à la gueule un gloubi-boulga de références indigestes (la créatures de la créature de Frankenstein, le racisme, Roméo et Juliette ...), vous allez tousser plus d'une fois. Malgré tout, je le recommanderais certainement aux fans d'animation japonais et d'histoires de vampires.
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 26 juin 2022 20:40
par lessthantod
Gringos10 a écrit :Ninja Scroll c'est du lourd, le meilleur de kawajiri dont j'apprécie la plupart des travaux (notamment la cité interdite et cyber city oedo 808)
Pour l'instant, je n'ai vu que ses 2 œuvres les plus connues Ninja Scroll et Vampire hunter D - Bloodlust et j'ai largement préféré le premier au second.
Gringos10 a écrit :Ninja Scroll c'est du lourd, le meilleur de kawajiri dont j'apprécie la plupart des travaux (notamment la cité interdite et cyber city oedo 808)
Pour l'instant, je n'ai vu que ses 2 œuvres les plus connues Ninja Scroll et Vampire hunter D - Bloodlust et j'ai largement préféré le premier au second.
Tu devrais apprécié la cité interdite qui est de la même période que ninja Scroll.
Sinon pour moi le seul vampire hunter qui compte c'est celui avec Amano à la DA :
(Même si techniquement il est à la rue)
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 27 juin 2022 10:23
par Killvan
Je me remets à Castlevania sur Netflix. Ca démarre fort dès le 1er épisode de la saison 1 !
Je me remets à Castlevania sur Netflix. Ca démarre fort dès le 1er épisode de la saison 1 !
J'ai trouvé que le début super , après ça devient très mauvais (avis perso )
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 29 juin 2022 16:09
par lessthantod
Je viens de mater Arrietty - Le Petit monde des Chapardeurs ...
Scénarisé (et supervisé) par le maitre Hayao Miyazaki, mais réalisé par Hiromasa Yonebayashi, Arrietty - Le Petit monde des Chapardeurs est un film Ghibli à "petite" échelle ... ou comme diront certains, un Ghibli mineur.
À Tokyo, le jeune garçon Sho souffre d’une maladie cardiaque et est délaissé par ses parents en instance de séparation. En attente d'une opération cardiaque imminente, il déménage chez sa tante Sadako et sa servante Haru. Pendant ce temps, Arrietty, âgée de quatorze ans, vit "dans les murs" de la maison de Sadako avec son père distant Pad et sa mère aimante Homily. Ce sont des chapardeurs, des êtres minuscules qui "volent" dans la maison des petites choses dont ils ont besoin, mais seulement le strict nécessaire (un morceau de sucre par exemple).
The Borrowers (aka Les Charpateurs) est un conte merveilleux de l'écrivaine britannique Mary Norton, bien connu de l’autre côté de la Manche, mais nettement moins connu de par chez nous (ou tout du moins, pas à ma connaissance). Dans cette version des studio Ghibli, le merveilleux tombe sérieusement à plat. Le film raconte l’histoire d’un garçon qui rencontre une famille de personnes de quatre pouces ... et puis c'est tout, ça se résume à ça !
C’est visuellement aussi beau que ce à quoi vous pouvez vous attendre de la part des studios Ghibli, avec même des arrière-plans aussi beaux qu’un tableau. Au lieu des contrées fantastiques visitées dans la plupart des films réalisés par Hayao Miyazaki, comme Le Voyage de Chihiro ou Le Château Ambulant, les aventures de ces petits chapardeurs se déroulent dans une maison ordinaire. Le jeu avec les échelles de tailles permet néanmoins de laisser libre cours à son imagination, où un être de 4 pouces escalade les montants d'une table et côtoie des criquets plus gros qu'eux. Ce concept fait de ce film, l'un des Ghibli les plus agréables d’un point de vue visuel, bien que pas suffisamment exploité à mon goût.
Quant à l’histoire, elle est simple, mais plutôt efficace. Il n'y a pas de points culminants ni rien de réellement grandiose dans ce que raconte le film, mais je l’ai trouvé agréable à suivre. C'est une jolie petite histoire, belle et mélancolique, une histoire d’amitié entre deux êtres que tout sépare. Arrietty est une jeune fille charmante et douce, il est impossible de ne pas s'attacher à elle. La conclusion est ouverte, puisque les destins de Sho et Arrietty restent en suspens à la fin (avec néanmoins un message d'espoir) ...
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On espère que le jeune garçon se remettra de son opération cardiaque et que la petite famille des chapardeurs trouvera un nouveau foyer.
C'est un récit, qui dans sa structure, ressemble beaucoup à Mon voisin Totoro. C'est mignon tout plein, avec une pointe de mélancolie (et de tristesse) et beaucoup de bons sentiments.
Le film a tout de même un gros défaut, c'est que ça manque terriblement d'enjeux, tout ça. Le seul réel enjeux auquel devra faire face Arrietty et ses parents, c'est d'échapper à la servante qui veut les exterminer pour "on ne ne sait quelle raison ?"... ou alors pour avoir volé un morceau de sucres ? Humm, ça me parait bien léger comme explication. Et puis comme Mon Voisin Totoro, avec qui décidément, il partagent de nombreux points, Arrietty - Le Petit monde des Chapardeurs est un film lent qui souffre de beaucoup de longueurs (surtout dans sa première moitié). Pendant toute la première moitié du film, le scénario se résume à Sho qui essaie d’amener Arrietty à lui faire confiance et à lui parler. Quant à Arrietty, elle vole des choses sans importance, comme des épingles ou des morceaux de sucre. Ce n'est que lorsque la servante se met en tête de capturer les chapardeurs (encore une fois, pour on ne sait quelle raison ?) que le film décolle enfin.
Dans Arrietty, il manque la magie, l’émerveillement, l’excitation et l’incertitude qui font la marque de fabrique de la plupart des autres films d'Hayao Miyazaki. Ce petit monde des chapardeurs est "tout mignon, tout plein", mais on ne ressent aucun attachement pour les personnages, même pas pour Sho lorsqu'on apprend qu’il pourrait mourir d’une maladie cardiaque. Encore une fois, c'est parce qu'il n'y a aucun réel enjeux, ils ne font fassent à aucune réelle difficulté. Les personnages vivent leur quotidien, sans rencontrer le moindre incident.
Arrietty - Le Petit monde des Chapardeurs est un jolie conte merveilleux, surtout destiné pour les plus jeunes, qui vont vaquer dans la maison, à la recherche de petites personnes ... mais pour les autres, les adultes, ils risquent de fortement s'ennuyer.
Le dessin animé/Anime que je viens de regarder !
Publié : 29 juin 2022 16:49
par Gringos10
celui là, je l'ai zieuté d'un oeil avec ma fille, mais il ne m'a pas attiré plus que ça.