Vos dernières séances [films/Animes]

[dav1974]

Connais pas dota, ça ressemble à lodoss?

L'univers ? non ...
L'anime en lui même me fera + penser a l'anime Catslevania.

C'est loin d'etre parfait, mais c'est assez sombre et bien foutu. Je trouve même un petit coté limite "plagiat" de Berserk par moment.

[Gringos10]

C’est sympa, mais ça casse pas trois pattes à un canard . Je pense qu’il faut être fan du premier opus pour réellement aimer ce film, ce qui n’est pas mon cas .

Ah oui je pense que ça ne doit pas aider.
Et strangers things t'aime bien?

[dav1974]

Je m'incruste :
C'est moins bien que Stranger things.
Pour moi, les réal de ST ont réussi leurs façon de traiter le soucis avec les trois points de vues des trois ages différents d'une personne. Ado, jeune adulte, et parents. J'ai trouvé ça super, j'y suis vraiment sensible. Tu peux remplacer la "bestiole" par un tueur en série ou une catastrophe, ça marche toujours ! les 3 ages gèrent différemment le soucis, et sont tous les trois super bien foutu.
GhostB, c'est plus une "bonne" suite gentillette, plutot sympas, mais sans prise de risque.

[Gringos10]

Ouais ST c'est vraiment bien ficelé (au moins au début, j'ai un peu lâché ensuite, il faudrait que je m'y remette, mais j'essaye d'avancer sur the expanse là)

[Captain_Eraclés]

[mention]Gringos10[/mention]

Oui j’aime bien Strangers Things . J’ai accroché rapidement à l’ambiance année 80 (agencement immobilier, jeu de rôle, salle d’arcade, mode vestimentaire, technologie, etc etc) .
Le scénario est assez oldschool aussi ( la propagande anti-Russie ça fonctionnait bien à l’époque, au sortir de la guerre froide . Aujourd’hui ça continue dans les films ricains , et ça n’a plus aucun sens … les ricains étant certainement plus dangereux dans la recherche de paix mondiale)

Le monde parallèle , très bien . Après je ne suis pas friand de « monstres » mais ça passe .

[Albibak]

Stranger Things ne pas fait dire wouah.
J'en avais tellement entendu parler, que je pense que la hype était trop grande pour le résultat (pour moi).

Après c'est une bonne série, et je l'ai regardé jusqu'au bout, mais le big monstre, mouais.

[Tryphon]

Vu 2 épisodes de Stranger Things, pas aimé. Ce que je préfère, c'est la parodie des Cassos (en 2ème partie, mais la première vaut le coup) :



Sinon j'ai démarré For All Mankind (5 épisodes) et pour l'instant c'est excellent.

[dav1974]

Comment ils ont flingué les kassos.
Je sais pas si ils ont changé les equipes, mais c'est devenu bidon.

[Gringos10]

The long goodbye (le privé) de Robert Altman



Ou les déambulations de Philip Marlowe aka Marlboro man, toujours la clope au bec, qui semble avoir perpétuellement la tête dans le cul, depuis que son chat l'ait réveillé en pleine nuit pour le faire sortir acheter une pâté, dans un Los Angeles cotonneux, insomniaque, dépressif, peuplé d'une myriade de personnages tous plus loufoques et malveillants les uns que les autres. On peut déjà déceler les prémices des cacophonies névrosées que seront les films suivants d'altman (shortcuts, Nashville), dont je ne suis pas spécialement fan, mais la différence ici, c'est que contrairement aux films cités où une ribambelle d'acteurs s'offrent à tour de rôle le titre de héros principal, la narration de the long goodbye tourne quant à elle autour de l'emblématique privé Philip Marlowe , détective récurrent des romans noir de Chandler, dont le film d'altman est une énième adaptation (peu appréciée par les fans des romans), passant notamment après Le grand sommeil avec Bogart, qu'Elliott Gould parvient à nous faire oublier aisément, tellement sa prestation est parfaite!
Honnêtement, et c'est la grande force du film, Le Marlowe de Gould est exactement ce que l'on imagine, ce que l'on veut qu'un détective soit. Sans passé, sans attache, taciturne, flegmatique, dandy, nonchalant mais vif d'esprit, cynique, mélancolique, au code d'honneur dépassé mais à l'acuité inégalable. Je ne serai pas surpris que les créateurs de lupin III et spike Siegel aient été influencés par ce film, tant l'allure féline, le côté débonnaire et la coolitude de leurs personnages ressemblent aux traits de ce Marlowe.
The long goodbye fait partie d'une série de long métrages des années 70 qui marquent le renouveau du film noir hollywoodien post-vietnam. Portrait acerbe mais non dénué d'humour et de fantaisie d'une société en pleine déliquescence. Galerie de personnages haut en couleurs, déphasés dont les attitudes, les codes et modes de vie deviennent anachroniques dans une société en plein changement.
Un excellent film du genre, que je conseille pour son ambiance, son écriture tonitruante et surtout pour la découverte Éliott Gould dont je vais m'empresser de découvrir un peu plus la filmo (notamment avec Mash et Capricorne One).

[Tryphon]

Comment ils ont flingué les kassos.
Je sais pas si ils ont changé les equipes, mais c'est devenu bidon.

Je vois pas du tout ce qui te fait dire ça. Je me les suis tous tapés récemment, ça a toujours été inégal mais y'en a toujours des très bons (notamment celui cité qui date de la saison dernière et qui m'a bien fait marrer).

[Gringos10]

[mention]Tryphon[/mention] regarde le film que j'ai posté juste au dessus et dis moi ce que tu en penses pour lupin/Spiegel.

[dav1974]

Je trouve vraiment que les deux dernières saisons des kassos sont nulles.
J'y retrouve plus l'humour degueu mais poilant des premières saisons, je trouve juste des trucs degueus et lourds.
Le rythme a changé.

Je vais voir si ils ont fait des changements

Edit: Une recherche rapide et voila ce que je trouve en direct sur google, donc ..ouf je suis pas le seul :

"Là où les 3 premières saisons parodiaient (violaient) notre enfance par tout les moyens possible et imaginable sans la moindre pitié, avec subversion, rythme et gags mythique par le biais d'une ribambelle de perso tous plus tarés et crades les uns que les autres. La suite est un échec absolu, car elle se contente de répéter les anciennes blagues sans l'humour en insistant A MORT comme un gamin trisomique sous coke qui te gueulerai dans les oreilles "HÉ T'AS VU C'EST DROLE ! RIGOLE ! ALLEZ RIGOLE ! REGARDE IL A DIT BITE ! C'EST MARRANT LE MOT BITE ! BIIIIIIIIIITE", et quand c'est pas ça, les épisodes parodient des vieux memes internet morts, ou essaient de rendre drôle des choses qui le sont déjà (donc parodier une parodie c'est la garantie de tuer dans l’œuf toute tentative humoristique, n'importe quel gland sait ça)."

[lessthantod]

Comment ils ont flingué les kassos.
Je sais pas si ils ont changé les equipes, mais c'est devenu bidon.

C'est parce que ça a toujours été bidon.

[Shovel Knight]

Comment ils ont flingué les kassos.
Je sais pas si ils ont changé les equipes, mais c'est devenu bidon.

Je vois pas du tout ce qui te fait dire ça. Je me les suis tous tapés récemment, ça a toujours été inégal mais y'en a toujours des très bons (notamment celui cité qui date de la saison dernière et qui m'a bien fait marrer).

Pareil. Inégal mais y'en a toujours des très bons.

[dav1974]

Je kiff tjrs gadget et Dora. Mais ...bref.

[Gringos10]

Ça fait longtemps que j'en ai pas vu. Je n'ai jamais trouvé ça exceptionnel malgré quelques épisodes hilarant. (En effet gadget et dora, c'était pas mal)
Par contre celui sur strangers things ne m'a même pas soutiré un sourire.

[Tryphon]

@Tryphon regarde le film que j'ai posté juste au dessus et dis moi ce que tu en penses pour lupin/Spiegel.

L'influence est claire, mais ce n'est pas très étonnant, vu que Marlowe c'est quand même un peu le perso archétypal à partir duquel a été créé le genre Il n'est pas impossible que l'influence soit indirecte, et que par exemple ce film ait inspiré des films où a joué Matsuda (l'acteur qui a servi de modèle pour Spike). En tout cas je mets le film sur ma liste, c'est typiquement le genre que je voudrais découvrir

Je trouve vraiment que les deux dernières saisons des kassos sont nulles.
J'y retrouve plus l'humour degueu mais poilant des premières saisons, je trouve juste des trucs degueus et lourds.
Le rythme a changé.

J'ai vérifié les épisodes deux 2 dernières saisons, non en fait, je reste sur ma position : la qualité se tient (mais est très variable d'un épisode à l'autre). Quelques-uns de mes épisodes préférés sont dedans (Jackira par exemple). Après bien sûr, faut aimer cet humour.

Edit: Une recherche rapide et voila ce que je trouve en direct sur google, donc ..ouf je suis pas le seul :

Ah mais je me doutais que t'étais pas le seul. Par contre l'avis n'est pas plus éclairant ni convaincant. Ça fait juste gros blasé en fait
Je le trouve d'ailleurs assez injuste parce que justement, je trouve qu'ils utilisent les refs aux anciens épisodes avec parcimonie...

Edit : sinon oui, Gadget et Dora, ça c'était un duo (cela dit, Gadget seul est déjà balèze)

[petitevieille]

Vu Rage, de David Cronenberg (1977), histoire de se changer les idées en période de pandémie.

On découvre une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant un très mauvais motard incapable de freiner, mauvais clone de Christopher Walken, et personnage à peu près transparent, l'autre étant rescapée de l'accident de moto point de départ de l'affaire, mais utilisée comme cobaye d'un apprenti sorcier-chirurgien qui lui apporte, involontairement, un anus sous l'aisselle capable de sucer du sang et filer la super-rage à tous les mâles libidineux passant par là, la dame ayant la particularité d'être une bonnasse anesthésiant les neurones masculins (de base pas bien résistants à l'anesthésie, ces neurones).
Le fait que cette histoire se déroule ainsi pendant l'épidémie de super-rage qui s'en suit met en exergue l'impuissance des hommes quand un fléau se déclenche, surtout quand ils pensent avec leur bite, en la plaçant dans un registre tragi-comique (l'impuissance hein).

[lessthantod]

Je viens de mater Whiplash ...



Y'a des films comme Whiplash qui nous prouve que le cinéma est un véritable art, un film qui n’est pas seulement de la poudre aux yeux, une succession de booms et d'explosions, mais aussi de l’artisanat, de l’âme, du dévouement et de l’esprit.

Après avoir vu Whiplash de Damien Chazelle, un film que le jeune et prometteur réalisateur souhaitait faire depuis un certain temps déjà (en atteste son premier court métrage du même nom), j'en suis sorti heureux et soulagé. Soulagé parce que j'ai d'abord découvert le bonhomme avec La La Land, qui était assez incroyable. Mes attentes étaient donc énormes avant de voir un premier film ayant connu un tel succès retentissant et je n'ai vraiment pas été déçu.

Je ne m’attendais pas à ressentir cela après avoir regardé ce film. La tension est permanente et il y a toujours quelque chose d’inattendu qui se produit. C’est comme si le réalisateur Damien Chazelle avait choisi d’appliquer le tempo de la batterie dans l'écriture du scénario. Tout le monde peut s’identifier à cette histoire, nous avons tous poursuivi un rêve, une passion ... certains d'entre nous s’efforcent encore de transformer leur rêve en réalité, certains d’entre nous en avons même fait notre métier.

Miles Teller joue le jeune et dévoué étudiant Andrew Nieman, qui a la motivation, l’ambition de réussir et de devenir le plus grand batteur de tous les temps ... ce qui est bien, tant que cela ne fait pas dérailler votre vie personnelle. C'est une leçon que le jeune batteur apprend à ses dépens. L’ambition aveugle, c'est ce qui peut décrire le mieux notre anti-héros Terrence Fletcher (aka le brillant J.K. Simmons), qui a un truc pour "mindfucker" ses étudiants jusqu’à l’épuisement physique et mental, voir même jusqu'à les mener à la dépression (et au suicide). Mais voilà, il le fait pour une bonne raison, une très bonne raison à ses yeux, celle de trouver le prochain Charlie Parker. Le nouveau prodige de 19 ans, c'est Andrew Nieman et il va le pousser à la limite.

Damien Chazelle a fait un travail magistral en déconstruisant ses deux personnages principaux, bien aidé par la prestation non moins magistrale de Miles Teller et J.K. Simmons. Tout est pensé et réfléchi dans leurs parcours, ils ont chacun d'eux un but à atteindre, quoi qu'il en coûte. Cela a dû être vraiment amusant pour J.K. Simmons de jouer un rôle comme Terrence Fletcher, en retournant à ses racines du personnage de Vernon Schillinger dans Oz. J'ai beaucoup apprécié la tension qui monte crescendo tout le long du film entre Nieman et Fletcher, à tel point que ça en devient irrespirable.

Avec Whiplash, Damien Chazelle est parvenu à livrer un film à la fois exigeant et accessible au plus grand nombre. C'est un film qui joue sur la précision du geste, l'exigence de l'artiste pour maitriser son art, un film qui crée de la tension, magnifiquement mis en scène et qui par-dessus tout, témoigne d'un amour certain pour la musique et les défis qu’elle représente si vous voulez atteindre les sommets. Ce film c'est un voyage à la recherche de soi, de votre créativité intérieure. Non seulement cela montrera clairement que vous ne pouvez pas réussir sans effort et sans travail acharné, mais cela vous fera également réaliser qu’il existe deux types d’artistes différents, ceux qui font de la musique pour vivre et ceux qui vivent pour faire de la musique.

Whiplash est un film sur la musique et sur le jazz, un style musical que je connais assez mal, mais que j'apprécie beaucoup. Le solo final est d'ailleurs magistral, c'est en quelque sorte la cerise sur le gâteau. Sans trop m'y connaitre dans la pratique d'un instrument de musique (je suis même une bille dans ce domaine), il est clair que le film doit beaucoup à la prestation hallucinée des deux acteurs principaux, Miles Teller qui se donne à fond à la batterie et face à lui J.K. Simmons dont le sadisme ambigu lui donne une aura bien particulière. La fin a cette saveur toute particulière, qu'elle apporte une réponse amorale aux questions soulevées durant le film ... mais je n'en dirai pas plus, pour ne pas spoiler !

On peut néanmoins regretter que l'histoire d'amour entre Niewman et Nicole (Melissa Benoist) soit si peu développée. Les rares scènes filmées entre nos deux jeunes tourtereaux sont pourtant très réussie et elles auraient mérité plus d'attention de la part du réalisateur, afin de mieux suivre l'évolution psychologique Niewman. Et il va de même pour le rôle du père tenu par Paul Reiser, un personnage très bien écrit mais dont les interactions avec Niewman sont bien trop rares. Et pour finir sur les points qui fâchent, la scène de l'accident de voiture est complètement irréaliste et digne des Fast and Furious, mais fort heureusement, on ne s'appesantit pas trop dessus.

Whiplash est filmé comme un combat de boxe et comme tous les meilleurs films sur la boxe, c'est un film à la fois dur et étincelant. On est impatient de découvrir le vainqueur final et OMG que ce final est époustouflant.

[dav1974]

Quand j'ai lu ta dernière phrase, pour le combat de boxe, jme suis dis que tuas vu le film avec le même ressenti que moi.
Certaines scènes sont exaltantes.
Jkiff ce film, mais étrangement, je le trouve fatiguant, je le regarderai pas plusieurs fois par contre...

[Polton]

+ 1000 ce film est épuisant , et le final éreintant . Un film viscéralement physique. J'ai adoré

[Gringos10]

Je l'avais vu deux fois au ciné. Du grand art, le genre de films qui nous rappellent pourquoi on aime le cinéma.
J'ai envie de le revoir maintenant. Bravo.

[lessthantod]

J'ai également rematé ces dernières semaine quelques uns de mes Freddy préférés ...



Les Griffes du cauchemar est très certainement l’une des meilleures suites de Nightmare on Elm Street. Les séquences de rêve trouvent ici l’équilibre parfait entre idioties et peur primaire, ce qu'on perd en frayeur par rapport à l'original, on le gagne en humour, sans tomber fort heureusement dans le ridicule des suites qui suivront. Les Griffes du cauchemar développe l'univers du film original, il met en vedette la jeune et talentueuse Patricia Arquette (True Romance et Boyhood) ainsi que le très jeune et également très talentueux Lawrence Fishburne (Matrix) et voit le retour de Nancy Thompson (Heather Langenkamp) dans la franchise.

Les griffes du cauchemar est la suite directe du premier Freddy, on efface donc tous les élément du second opus. Nancy (Heather Langenkamp) revient en tant qu’experte en psychiatrie pour aider les adolescents de l'hôpital souffrant de cauchemars, provoqués bien sûr par Freddy Krueger (Robert Englund). Il semblerait bien que l’une des adolescentes (Patricia Arquette) ait un pouvoir spécial lui permettant d'attirer d’autres personnes dans ses rêves, ce qui pourrait bien être le seul moyen de détruire le maniaque au visage brûlé.

Wes Craven, Bruce Wagner, Frank Darabont et Chuck Russell sont tous crédités du scénario, bien qu’il y ait beaucoup de débat sur la contribution de Wes Craven et Bruce Wagner sur un scénario original ayant subit par la suite de très nombreuses réécritures de la part de Frank Darabont et Chuck Russell. Le film a souffert de nombreux problèmes de production, problèmes de réécritures du scénario donc, mais aussi de budget très limité et de temps de tournage très resserrés.

Par moments le film se veut être trop intelligent pour son propre bien, mais vous ne pouvez que donner du crédit à un film d’horreur qui essaie de livrer quelque chose de plus ambitieux que le commun du genre. L’idée de mélanger le suicide, la dépression et d’autres problèmes que subissent les enfants hospitalisés avec les codes d'un slasher, était une bonne idée et cela ajoute un côté dramatique bienvenu au film.

Les Griffes du cauchemar met en lumière Patricia Arquette. On perçoit tout de suite la future grande actrice, elle crève déjà l'écran malgré son jeune âge et son inexpérience. Nous avons aussi Jennifer Ruben, Rodney Eastman, Ira Heiden et Ken Sagoes, une bande de jeune acteurs très convaincants dans leurs rôles respectifs, formant un groupe d'adolescents très soudés. C’est toujours amusant de voir le jeune Laurence Fishburn trois avant de se révéler au grand public dans The King of NY d'Abel Ferrara et douze ans avant le premier Matrix des sœurs Wachowski. Et bien sûr, il y a Heather Langenkamp qui revient dans le rôle de Nancy, mais avouons-le, ce n'est vraiment pas une très bonne actrice. On a aussi Craig Wasson dont la carrière se résume à Freddy 3 et Body Double de Brian De Palma, lui aussi avouons-le n'est pas un très bon acteur et la suite de sa carrière me donnera raison.

Robert Englund est bien sûr de retour dans le rôle de Freddy Krueger et il ne fait aucun doute qu’il est maintenant très à l’aise dans le rôle. Il fait du très bon travail pour donner vie au croquemitaine au pull rayé rouge et vert. C'est vraiment à partir de Freddy 3 qu'on ressent pour la première fois son influence dans l'écriture du personnage. Il rajoute un peu d'humour dans son interprétation et quelques punchlines bienvenues ("Welcome to primetime, bitch !"), mais jamais il ne franchit la limite du "trop stupide". Le travail sur le maquillage de Freddy est bien meilleur ici que dans les deux films précédents et le reste des effets spéciaux en tous genres sont assez bons. Les meurtres qui en tirent parti sont tous assez créatifs en eux-mêmes et la plupart des effets fonctionnent bien, à l’exception du "squelette Freddy" plutôt stupide qui apparaît à la fin. La direction de Chuck Russell s’adapte assez bien au matériau et il y a une atmosphère globale de fantaisie plus poussée qu'auparavant et qui fonctionne bien ici.

Je ne dirai pas que Les Griffes du cauchemar est un grand film, mais si vous aimez la franchise, alors cela vaut certainement la peine d’être regardé.



Freddy sort de la nuit met en vedette Heather Langenkamp et Robert Englund, jouant leur propre rôle dans "un film dans le film" écrit par Wes Craven, jouant lui-aussi son propre rôle et écrivant le scénario au fur et à mesure qu’il se déroule. Alors monsieur Charlie Kaufman, qu'en dîtes-vous de tout ça ?

Vouloir réinventer Freddy est une idée formidable. Heather découvre qu’elle-même, Robert Englund et Wess Craven ont accidentellement fourni au mal absolu, un portail vers le monde réel avec la création fictive de Freddy Krueger. Maintenant que la série de films est terminée, cette entité a commencé à envahir ses rêves en tant que Freddy et elle pense que si elle tue Nancy, alors elle sera libérée pour de bon.

Après que la série A Nightmare on Elm Street ait montré des signes de fatigue sévère, laissant suggérer que la série était complètement morte et enterrée, Wes Craven fait un retour bienvenu sur la franchise qu'il a fait naitre et lui apporte un peu de sang neuf. Freddy sort de la nuit n’est peut-être pas aussi bon que l’original, aucune des suites ne l’est de toute façon, mais c’est de très loin la meilleure des suites depuis Freddy 3. Et pourquoi me direz-vous ? Bah pour une raison assez simple, Wes Craven c'est le seul qui essaie de redonner un peu de fraicheur à la série, de lui donner des idées neuves et un minimum originales.

L'idée originale à la base du scénario, c’est donc la bonne nouvelle du film. La moins bonne nouvelle (pour ne pas dire la mauvaise), c’est qu’une fois que les prémisses du scénario sont mis en place, tout est en chute libre à partir de là. Le jeu d'Heather Langenkamp ne s’est pas amélioré avec l’âge et Wes Craven passe son temps à jouer l'homme mystère (c’est-à-dire vaporeux et ennuyeux). C’est à Robert Englund qu'il est confié la mission de secouer tout ça et comme à son habitude, il le fait à la perfection. Malheureusement, il n’est pas assez présent dans le film, que ce soit dans son propre rôle ou dans celui de Freddy Krueger. Mais toujours est-il que les apparitions de Freddy sont les meilleurs moments du film.

La situation s’aggrave malheureusement quand le vrai Freddy a l’air encore plus faux et caoutchouteux que la version des années 80, si cela était encore possible. Et puis il y a Miko Hughes (ne cherchez pas, ce n'est pas le fils de John Hughes) qui joue le jeune fils d'Heather Langenkamp dans le film. Quand ce petit écureuil aux yeux d’insecte rampant, commence à crier et à crier à propos de Freddy, vous voudrez juste lui donner un coup de pied au culs (pardon pour ma méchanceté, mais ça sort vraiment du cœur).

Le point culminant du film, le plan final pour se débarrasser de Freddy, est assez similaire à tous les autres films de la série des Freddy, ce qui s'avère être quelque peu décevant. Cependant, Freddy sort de la nuit vaut la peine qu'on s'y intéresse, rien que pour la séquence où Heather réalise qu’elle est de retour à Elm Street et ici pour de vrai. C'est de très loin la meilleure idée du film et qui plus est, très bien exécuté cette fois-ci.

Malgré tous les reproches que je pourrais lui adresser, Freddy sort de la nuit est facilement la meilleure suite de la franchise, après Freddy 3 Les Griffes du cauchemar. C'est aussi une suite beaucoup plus imaginative, que n’importe qu'elle autre suite de slasher en tous genres des années 80/90.

[lessthantod]

Quand j'ai lu ta dernière phrase, pour le combat de boxe, jme suis dis que tuas vu le film avec le même ressenti que moi.
Certaines scènes sont exaltantes.
Jkiff ce film, mais étrangement, je le trouve fatiguant, je le regarderai pas plusieurs fois par contre...

Ah mais clairement, je l'ai vraiment regardé comme un match de boxe avec comme point culminant le combat final ... le solo final à la batterie est prodigieux.

+ 1000 ce film est épuisant , et le final éreintant . Un film viscéralement physique. J'ai adoré

Pareil j'ai adoré et très différent de La La Land. Ce Damien Chazelle est décidément très prometteur.

Je l'avais vu deux fois au ciné. Du grand art, le genre de films qui nous rappellent pourquoi on aime le cinéma.
J'ai envie de le revoir maintenant. Bravo.

Oui c'est un vrai film d'auteur, personne d'autre que Damien Chazelle n'aurait pu faire ce film.

[Gringos10]

Je n'ai vu aucun Freddy autre que les griffes de la nuit, j'ai toujours pensé que c'était des suites sans intérêt.
Mais le pitch que tu nous décris me donne bien envie. En plus c'est Wes Craven à la baguette.

[Shovel Knight]

Je viens de mater La vie Whiplash ...

Immense film !

Une vidéo d'analyse du montage et du cadrage que j'ai trouvé intéressante (attention spoiler pour ceux qu'on pas vu) :

[lessthantod]

Je n'ai vu aucun Freddy autre que les griffes de la nuit, j'ai toujours pensé que c'était des suites sans intérêt.
Mais le pitch que tu nous décris me donne bien envie. En plus c'est Wes Craven à la baguette.

Le 3 et le 7 méritent vraiment qu'on s'y intéresse avec le 1, car ils constituent une trilogie Freddy à peu prés officielle (bien qu'il n'ait réalisé que le 1er et le 7ème, il a participé à l'écriture du 3ème) et dans le 7 on y retrouve les prémices méta de Scream 3 et 4.

[Tryphon]

Marrant, des 3 films de Chazelle que j'ai vus (avec La la Land et First Man), c'est celui que j'aime le moins Whiplash. Il a un côté un peu too much Jeanne et Serge (et M. Daimon surtout)

J'avais vu une vidéo d'un musicien qui disait quand même que si tu saignes des doigts après un solo de batterie, c'est que tu tiens très mal tes baguettes

[maskass]

Les Kassos, c'est inégal c'est vrai. Perso je retiens surtout l'Inspecteur Gadget, le lapin du métro, père fougasse, Mr Gilles et les télétubbies.

[Gringos10]

Marrant, des 3 films de Chazelle que j'ai vus (avec La la Land et First Man), c'est celui que j'aime le moins Whiplash. Il a un côté un peu too much Jeanne et Serge (et M. Daimon surtout)

Moi c'est mon préféré, j'adore ce genre de personnages.
Lala Land vient en dernier. Je l'ai même trouvé moyen, au delà de la performance technique exceptionnelle.

[maskass]

Vu le dernier film de David Fincher, Mank.
Bah c'est aussi chiant à suivre que le film dont il parle (Citizen Kane).
Un film trop "spécialisé" selon moi, avec un sujet qui ne m'intéresse pas plus que ça. Je me suis dit "c'est un Fincher, ça doit être bien quand même" mais je me suis bien fait chier tout du long (2h et quelques quand même).

[Captain_Eraclés]

J'ai bien aimé le film, surtout le début en fait . Beaucoup d'action, c'est beau, le scénario me va (après je ne suis pas connaisseurs de ces éternels) .

Une chose me surprend cependant ... En fait non, mais je tenais encore une fois à le signaler . Pour des raisons de politiquement correct et de pensée unique, on transforme 3 héros en héroïnes afin d'avoir l'égalité en nombre (au risque de froisser les lobbys féministes hystériques) .
Pourquoi faire de Gilgamesh un gay ? Réel utilité au scénario, réellement gay dans le comics ? Ou simple pression des groupes LGBT en manque de reconnaissance ?
Bref, ça ne m'a pas gaché le film, puisque je ne suis pas fan à la base de ces personnages . Mais si on pouvait respecter les oeuvres originales et arrêter de céder au chantage, ce serait cool .

[Gringos10]

(bien qu'il n'ait réalisé que le 1er et le 7ème, il a participé à l'écriture du 3ème)

Ah oui il est au scénar avec Darabont et c'est Chuck russel à la réalisation, donc il y a du lourd au staff.

et Angelo Badalamenti à la musique !

[lessthantod]

et Angelo Badalamenti à la musique !

Oui j'ai été très surpris de voir son nom apparaitre au générique, surtout que la BO du film se fait très discrète et ça ne permet pas reconnaitre sa patte.

[Gringos10]

et Angelo Badalamenti à la musique !

Oui j'ai été très surpris de voir son nom apparaitre au générique, surtout que la BO du film se fait très discrète et ça ne permet pas reconnaitre sa patte.

Ça m'a fait pareil quand j'ai fait la fiche du film the long goodbye, j'ai découvert que c'était John Williams à la partition, alors que pendant tout le film je ne m'en suis pas douté un instant, même si l'ost est très bonne, très jazzy, elle ne lui ressemblait vraiment pas.

[Gringos10]

Je n'ai vu aucun Freddy autre que les griffes de la nuit, j'ai toujours pensé que c'était des suites sans intérêt.
Mais le pitch que tu nous décris me donne bien envie. En plus c'est Wes Craven à la baguette.

Le 3 et le 7 méritent vraiment qu'on s'y intéresse avec le 1, car ils constituent une trilogie Freddy à peu prés officielle (bien qu'il n'ait réalisé que le 1er et le 7ème, il a participé à l'écriture du 3ème) et dans le 7 on y retrouve les prémices méta de Scream 3 et 4.

Du coup j'ai commandé l'intégrale

[Anachronox]

J'ai vu Réminiscence hier soir avec Hugh "Wolverine" Jackman. Pas terrible du tout et surtout beaucoup trop d'incohérence et d'impossible dans ce monde d'après. Ça sonne faux et ça m'a bloqué tout le film, impossible d'y voir du bon à côté.

[Esperluette]

Jin-Roh, la brigade des loups (1999)
Dans un passé alternatif qui débute après la Seconde Guerre mondiale, le Japon est en proie à des troubles sociaux et politiques. Le gouvernement créé alors une nouvelle unité d'élite militaire, qui doit notamment faire face à l'organisation "La secte", qui orchestre de violents attentats ayant pour but de fragiliser le pouvoir. Cependant, après la quasi disparition de la secte, l'existence de l'unité Panzer est remise en cause au sein même de l'Etat...
Une histoire assez complexe sur fond de manipulations et de mensonges, un univers sombre, un rythme cependant un peu trop lent. J'ai bien aimé, je ne crois pas l'avoir déjà vu.

(Il est dispo sur le replay de France TV, rubrique japanimation)

[lessthantod]

Jin-Roh, la brigade des loups (1999)
Dans un passé alternatif qui débute après la Seconde Guerre mondiale, le Japon est en proie à des troubles sociaux et politiques. Le gouvernement créé alors une nouvelle unité d'élite militaire, qui doit notamment faire face à l'organisation "La secte", qui orchestre de violents attentats ayant pour but de fragiliser le pouvoir. Cependant, après la quasi disparition de la secte, l'existence de l'unité Panzer est remise en cause au sein même de l'Etat...
Une histoire assez complexe sur fond de manipulations et de mensonges, un univers sombre, un rythme cependant un peu trop lent. J'ai bien aimé, je ne crois pas l'avoir déjà vu.

C'est aussi une très belle histoire d'amour entre le loup et le chaperon rouge. à la fois belle et tragique.
Là on peut parler d'un grand film d'animation.

[Esperluette]

Oui c'est vrai

[petitevieille]

Tu veux dire une belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare ?

[spip]

Tu veux dire une belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare ?

Au passage, elles me font marrer tes critiques

[petitevieille]

Merci.

Ça marche avec tout !

[lessthantod]

Oui c'est vrai

Et le design des panzer avec leur armure intégrale, les yeux rouges électriques du soldat et le bruits sourd des mitrailleuses automatiques ... ça m'a mis une claque terrible ce film

Tu veux dire une belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare ?

C'est exactement ça

[dav1974]

Ben moi, depuis Pelisse, j'aime pas les histoires d'amour impossibles.... (vous vous démerdez si vous savez pas qui c'est).

[Esperluette]

Ben moi, depuis Pelisse, j'aime pas les histoires d'amour impossibles.... (vous vous démerdez si vous savez pas qui c'est).

La quête de l'oiseau du temps ?

[spip]

Ben moi, depuis Pelisse, j'aime pas les histoires d'amour impossibles.... (vous vous démerdez si vous savez pas qui c'est).

La quête de l'oiseau du temps ?

Joli, si c'est ça !
J'avais pas fait le rapprochement.

[Gringos10]

Oui c'est vrai

Et le design des panzer avec leur armure intégrale, les yeux rouges électriques du soldat et le bruits sourd des mitrailleuses automatiques ... ça m'a mis une claque terrible ce film

oshii

[dav1974]

Ben moi, depuis Pelisse, j'aime pas les histoires d'amour impossibles.... (vous vous démerdez si vous savez pas qui c'est).

La quête de l'oiseau du temps ?

Joli, si c'est ça !
J'avais pas fait le rapprochement.

Oui... m'en suis jamais remis vous savez....faudrait que je consulte un jour....

[petitevieille]

Vu Moon.

On y découvre une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant en mission solitaire sur la Lune pour gérer, tout seul, l'exploitation d'un minerai miracle qui a résolu tous les problèmes énergétiques sur Terre, donc c'est trop super important quoi, l'autre étant sa femme apparemment très patiente car restée sur Terre avec leur fille alors que la mission dure trois ans, et mon arrière-train c'est du gallinacé mâle.
Le fait que cette histoire se déroule en huis clos dans une station lunaire avec un seul personnage (quoique…) met en exergue le sens du sacrifice de l'humain, dans tous les sens du terme, en le plaçant dans un registre tragi-comique.