Gamers Things

JonMadlaine a écrit : ↑

05 nov. 2025 11:16

Si vous avez l’occasion tant qu’il est en salle ! PTA fait toujours de belles réussites avec son style en fresque, tout en foisonnement et fluidité de l'histoire. J'ai bien cru que ca allait me soûler, mais une fois la première partie terminée, j'ai été pris dedans !

Je suis allé le voir, j'ai moyennement aimé : ce n'est pas le banger auquel je m'attendais vu les avis très positifs... C'est un peu brouillon et assez caricatural : gauchistes allumés, suprémacistes blancs, Sean Penn n'en parlons pas... On passe de la pseudo révolution à une paternité compliquée puis à une course poursuite (sympa d'ailleurs) : au final ce n'est pas très original et un peu long pour ce qui est raconté, ça ressemble aux frères Cohen mais de loin quand même...

- "Le Sucre", réalisé par Jacques Rouffio, sorti en 1978 -

La spéculation et ses dérives... "Le sucre" est une adaptation du bouquin du même nom, lui même inspiré de la bulle spéculative sur le marché du sucre de 1974. On suit donc un retraité (Jean Carmet) qui se fait embrouiller par un courtier (Gérard Depardieu). On assiste aux dérives de tout cet univers...

Sur le coup j'ai galéré car je connais très mal ce sujet. Je n'aime pas l'économie et tout ce qui touche à la bourse, aux banques etc. Je déteste ça. Mais j'ai tout de même réussi à accrocher car on a une bonne performance des deux stars. J'ai aimé suivre cette aventure. C'était pas ouf' non plus, mais c'était sympa.

On sent que Depardieu prend du galon. Il a un bon rôle dans ce film.



- "The NeverEnding Story", réalisé par Wolfgang Petersen, sorti en 1984 -

Je n'avais encore jamais regardé ce film. J'avais juste vu son nom par ici, souvent mentionné par @Gringos10. C'est d'ailleurs pour ça que je l'ai regardé.

Et ben je suis bien content car j'ai adoré. J'ai tout aimé : l'histoire, le jeu des acteurs, les décors, les petites morales, l'OST de ouf'... Tout est génial. Alors oui, les effets font plutôt rires aujourd'hui, mais justement, ça apporte encore un peu plus au thème abordé. L'important n'est pas là, l'important c'est d'y croire. Je pense le mettre parmi mes films préférés. En tout cas, je le regarderai à nouveau, c'est certain. Les thèmes abordés me parlent vraiment et je trouve que ça a été très bien réalisé. Un petit bijou.



- "Les Chiens", réalisé par Alain Jessua, sorti en 1979 -

Bof... Bon déjà j'ai trouvé le mixage mauvais : un coup t'entends pas les dialogues donc tu montes le son, puis tu te prends les aboiements d'un chien ultra fort dans la gueule donc tu baisses. Il faut forcément remonter pour entendre de nouveau parler, puis une mobylette t'arrache les tympans... Bref, c'est le yoyo tout le long. Un supplice pour moi.

Mise à part ça, j'ai aimé le sujet mais pas du tout la réalisation dans son ensemble. Et pour être plus précis j'ai trouvé les acteurs pas super, certaines réactions un peu à l'ouest, les dialogues mauvais... En fait, à part le maquillage... La BO se limite à 2, 3 zik atonales qui n'apportent pas grand chose à l'oeuvre. Seuls, les chants africains sur la fin sauvent le naufrage sonore selon moi.

Depardieu au milieu de tout ça en dresseur de chien... Ça va. C'était pas ouf' mais il réussi tout de même à rendre son perso intéressant. En revanche, je commence à être dérangé par ses rôles. Ses dialogues sont souvent très limites et basés sur la dévalorisation de tout ce qui est féminin. Je ne sais pas à quel point il choisi ses rôles, si il modifie les dialogues pour se les approprier etc. Mais c'est assez violent. Ça doit faire + de 15 films qu'on regarde et c'est déjà assez relou. Peut-être que les accusations du moment m'amplifient tout ça. Ses futurs films sont peut-être moins axés On verra...



- "Deadpool 2", réalisé par David Leitch, sorti en 2018 -

Mouai, j'ai pas été emballé. Les sous titres ne fonctionnaient pas donc je n'ai pas tout bien saisi. Mais du coup c'était pas plus mal, ça m'a enlevé pas mal de blagues à la con j'imagine ^^ M'enfin... Encore un super héros que je n'aime pas forcément. Il y a trop de tout tout le temps (blagues, effets, bastons...). Ça me prend un peu le choux.

Donc moyen bof.

J'ai maté Rencontre avec Joe Black ...



Sorti en 1998 et réalisé par Martin Brest, Rencontre avec Joe Black est un film romantico-mystico-fantastique et dramatique assez étrange dans son mélange des genres. C'est un (très) long métrage d'une durée de presque trois heures et croyez-moi, ça n'a rien à voir avec Le Flic de Beverly Hills ou Midnight Run (deux comédies d'action très populaires de Martin Brest). Le film est donc très long, très lent et avec pas mal de longueurs, mais on peut lui accorder le mérite d'aborder des thèmes profonds tels que la mort, l’amour, la famille et la finitude de la vie, offrant une expérience immersive et émotionnelle assez forte. Le film est profond et pousse à la réflexion philosophique, avec des acteurs au sommet de leur art, dont évidemment Anthony Hopkins et Brad Pitt qui n'était encore qu'un jeune premier prometteur.

Rencontre avec Joe Black c'est l'histoire de William "Bill" Parrish (Anthony Hopkins) un magnat de la finance qui, un soir, est frappé de douleurs dans la poitrine. C'est la Mort qui vient frapper à la porte, au sens propre comme au sens figuré, puisque la Mort se présente à lui en personne pour lui signifier que c'est bientôt l'heure de partir. Et la Mort, c'est Joe Black (Brad Pitt). Face au choc de cette révélation, Bill négocie avec Joe pour obtenir quelques jours supplémentaires, histoire de profiter de sa famille et régler les dernier détails de sa succession au sein de son empire. Le pacte conclu, Joe va intégrer l'entourage de Bill en tant qu'humain et se faire passer pour l'un de ses anciens amis et partenaire d'affaires.

On peut dire que Martin Brest a pris son temps pour approfondir les personnages et créer une atmosphère assez particulière. Ce n'est quand même pas commun de montrer la mort en personne qui évolue au milieu des humains, dans un film qui pourtant partait sur les prémices d'une histoire d'amour. Dés les premières minutes du film, on nous présente Susan (Claire Forlani), la fille de Bill qui rencontre un jeune homme plein d’entrain au café du coin. Tombée sous le charme, elle part sans connaître son nom. Mais alors que le jeune homme lui aussi s'éloigne du lieu, il est mortellement heurté par plusieurs voitures et Susan ne le saura jamais. Et ce jeune homme, c'est nul autre que Joe Black/la Mort. Joe Black a choisi le corps du jeune homme pour apparaitre face à Bill, parce que sa fille Susan a piqué son intérêt.

Rencontre avec Joe Black est un film assez étrange, très long, beaucoup trop long pour ce qu'il a à dire, mais avec un synopsis alléchant. Si on accepte pas très vite le synopsis de base, à savoir la Mort qui se matérialise sur Terre pour apprendre des humains, alors on décroche tout de suite. C'est quand même très particulier de voir la Mort déambuler tout le long du film comme un personnage candide, tel Forrest Gump. Disons-le, il est quand même totalement à la ramasse 90% du temps, ne sait pas comment manger, ne sait comment s'exprimer ... il ne sait même pas comment faire l'amour. Brad Pitt est plutôt convaincant dans son rôle, mais il a clairement été choisi pour sa belle gueule. On retrouve le Brad Pitt romantique de Légende d'automne, mais interprété à la façon Forrest Gump ... le mariage des deux rôles est pour le moins détonnant.

Et en parallèle, on suit Bill qui a des soucis familiaux, avec ses deux filles Allison (Marcia Gay Harden) et Susan. Allison est jalouse de Susan, la favorite de leur père, et Susan, sa fille préférée, n'est pas heureuse en amour. Susan est en couple avec Drew (Jake Weber) qui siège au conseil d'administration de Bill, mais il voit bien qu’elle n’est pas si profondément amoureuse de lui. Et en plus, il doit passer la main à Drew ou plutôt, devrais-je dire, Drew lui force à passer la main. Bill arrive à la fin de sa vie et il fait le bilan. Anthony Hopkins est vraiment très, très bon, avec un jeu très subtil qui joue beaucoup sur les silences et sur le langage corporel. Et c'est amusant de le retrouver en tête d'affiche de ce film avec Brad Pitt, quatre ans après avoir joué son père dans Légendes d'automne.

Le personnage féminin central du film, c'est Susan, la fille préférée de Bill. Mais l'autre personnage féminin très intéressant du film c'est Allison, la fille ainée de Bill, qui est jalouse de sa sœur Susan et qui se sent délaissée par son père. Bill se rend compte qu'il aurait pu être un bien meilleur père pour Allison et qu'il aurait pu encore mieux faire avec Susan. Claire Forlani est vraiment magnifique et l'alchimie est évidente avec Brad Pitt. Mais c'est surtout Marcia Gay Harden que j'ai trouvée très touchante dans le rôle d'Allison.

Je vous préviens, Rencontre avec Joe Black va mettre à rude épreuve votre suspension consentie de l'incrédulité et ceci plus d'une fois durant le long métrage. Il y a d'abord la Mort qui choisi le corps et la belle gueule de Brad Pitt pour vivre parmi les humains. Pour passer inaperçu, on aura vu mieux. Et puis, il y a cette obsession qu'il nourrit pour le beurre de cacahuètes au point où il ne peut s'en passer. Comment échapper à la Mort ? Lui donner du beurre de cacahuètes bien sûr ! Et bien sûr, la Mort va finir par prendre goût à la vie, séduire Susan, tomber amoureux d'elle et vouloir rester avec elle ... Bref, on peut voir Rencontre avec Joe Black comme un conte de fées et il vaut même mieux l'aborder comme tel, si on ne veut pas décrocher. Il y a énormément de facilités scénaristiques qui vont mettre à rude épreuve votre suspension d’incrédulité, mais ce n'est pas grave, on retiendra le beau message sur la vie, la mort, l'amour et sur la plénitude de l’existence (la quête de sens). Il faut se laisser porter par le film et ne pas se poser trop de questions. (6.5/10)

Hier soir j'ai vu au ciné L'Inconnu de la Grande Arche

Il s'agit comme son nom l'indique presque de l'histoire de l'architecte derrière la construction de la grande arche de la Défense, le Cube comme il le présente lui même.
Un danois inconnu remporte le concours organisé par la France et se retrouve propulsé à la tête d'un chantier pharaonique où les intérêts de certains sont loin de ses aspirations d'artiste.
Son jusqueboutisme va découvrir les affres de l'administration française.

Il y a quelques éléments romancés mais l'ensemble reste malgré tout proche de la réalité. On ne se doute pas de l'histoire quasi tragique qui se cache derrière ce bâtiment, positionné dans l'axe stratégique de la Concorde et de l'Arc de Triomphe.

Les acteurs, l'architecte en tête sont tous très justes. Gros coup de cœur aussi pour Michel Fau qui campe François Mitterrand. Je ne pouvais m'empêcher de me dire que malgré les critiques qu'on pouvait en faire, c'était un autre level que nos politiques actuels.

Autre point fort, les effets spéciaux. Les images de construction sont parfaites, on s'y croirait.

Je reviens du cinéma où j'ai vu Kaamelott (Deuxième volet, partie 1).



J'avais entendu beaucoup de critiques négatives à son sujet... mais j'ai bien aimé ! Je l'ai trouvé mieux construit dans sa narration que le précédent et donc plus agréable à suivre.

wiiwii007 a écrit : ↑

06 nov. 2025 14:54

- "Les Chiens", réalisé par Alain Jessua, sorti en 1979 -

Bof... Bon déjà j'ai trouvé le mixage mauvais : un coup t'entends pas les dialogues donc tu montes le son, puis tu te prends les aboiements d'un chien ultra fort dans la gueule donc tu baisses. Il faut forcément remonter pour entendre de nouveau parler, puis une mobylette t'arrache les tympans... Bref, c'est le yoyo tout le long. Un supplice pour moi.

Mise à part ça, j'ai aimé le sujet mais pas du tout la réalisation dans son ensemble. Et pour être plus précis j'ai trouvé les acteurs pas super, certaines réactions un peu à l'ouest, les dialogues mauvais... En fait, à part le maquillage... La BO se limite à 2, 3 zik atonales qui n'apportent pas grand chose à l'oeuvre. Seuls, les chants africains sur la fin sauvent le naufrage sonore selon moi.

Depardieu au milieu de tout ça en dresseur de chien... Ça va. C'était pas ouf' mais il réussi tout de même à rendre son perso intéressant. En revanche, je commence à être dérangé par ses rôles. Ses dialogues sont souvent très limites et basés sur la dévalorisation de tout ce qui est féminin. Je ne sais pas à quel point il choisi ses rôles, si il modifie les dialogues pour se les approprier etc. Mais c'est assez violent. Ça doit faire + de 15 films qu'on regarde et c'est déjà assez relou. Peut-être que les accusations du moment m'amplifient tout ça. Ses futurs films sont peut-être moins axés

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"salopes", "putes", "chiennes" etc.

On verra...

Le mixage c'est selon la copie que tu regardes, souvent c'est de mauvaise qualité quand c'est tiré du dvd, c'est pour ça que t'as des psychopathes que je connais qui font des remux en extrayant les pistes des LD ou des VHS pour les implanter sur des fichiers blurays.
En tout cas pour ce film je n'ai eu aucun problème de son, personnellement.

Mon avis sur le film :

https://www.gamers-things.com/cin%C3%A9 ... hiens.html

Ah ouai, on n'a pas vu le même film on dirait ^^



- "Loulou", réalisé par Maurice Pialat, sorti en 1980 -

Boarfff... J'ai pas vraiment été pris par le truc. Encore avec un Depardieu borderline... Des fois j'ai l'impression qu'il ne joue même pas en fait ^^ Dans les rôles comme ça, de mecs ordinaires/loubards/cassos, il semble être dans son univers. C'est assez bizarre.

M'enfin, mise à part lui qui joue bien le mec "normal", le reste c'est limite nul à mon sens. Entre les réactions très chelous, les dialogues à la con, certains seconds rôles ultra mauvais et la lenteur du film... Difficile pour moi d'être emballé. Bref, c'est toujours pas avec ce film que je vais apprécier Depardieu.

Je viens de mater Alliés de Robert Zemeckis ...



Sorti en 2016 et réalisé par Robert Zemeckis, Alliés est un film d'espionnage avec en têtes d'affiche le duo Brad Pitt et Marion Cotillard. On retrouve plusieurs acteurs français au casting, puisqu'une grande partie du film se déroule au Maroc et certains passages en France, dont Camille Cottin et Thierry Frémont pour les plus connus, mais aussi Vincent Latorre le Vincent de la sitcom AB production des années 90 sur TF1 Les Filles d'à côté (non, ce n'est pas une blague). Mais pour revenir au film, le scénario s'inspire de faits réels, entre amour et trahisons du côté des espions pendant la seconde guerre mondiale.

Nous sommes à Casablanca en 1942, sous le régime nazi et Alliés c'est l'histoire de deux espions, Max (Brad Pitt) le canadien et Marianne (Marion Cotillard) la française, qui vont devoir se faire passer pour un couple afin de tromper l'ennemi. Brad Pitt et Marion Cotillard oblige, Max et Marianne vont finir par tomber amoureux pour de vrai ... à force de faire semblant d'être amoureux, on le devient pour de vrai. Lui, est chargé d'éliminer l'ambassadeur du Reich, elle, joue son épouse. Entre le Maroc puis Londres, et malgré l'adversité et le choix de leur carrière, ils vont continuer de s'aimer.

Sur la forme, c'est du pur Robert Zimeckis, c'est très propre et très bien ficelé. Sur le fond, on reste quand même un peu sur notre fin. C'est ultra classique et on voit tout venir à l'avance, y compris le dernier rebondissement final ... Le film est clairement coupé en deux, une première partie à Casablanca pendant la seconde guerre mondiale et une seconde partie dans l'après guerre à Londres. Cette construction du récit parait assez artificielle et le dénouement final arrive là comme un cheveux dans la soupe. Et même s'il y a une bonne alchimie entre Bard Pitt et Marion Cotillard, il y a des petits détails qui me sortent un peu du film, comme lorsque Brad Pitt doit parler français face à l'ennemi sous peine d'être démasqué. Et disons-le tout de suite, son français à couper au couteau est horrible et jamais de la vie ça aurait dû passer face à l'ennemi nazi. Alors certes, il ne prononce que quelques mots, mais tout de même !

Bref, Allié s'apparente un peu comme un Casablanca 2, mais un peu vain et kitch. Ça a le goût du rétro, ça a l'odeur du rétro, mais c'est sans grande saveur. On retiendra juste la maitrise formelle de Robert Zemeckis et le côté glamour du couple Brad Pitt et Marion Cotillard, mais pour le reste, on reste quand même un peu sur sa faim.

- "The Wrong Man", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1956 -

Dès l'intro, Alfred Hitchcock lui même vient nous expliquer qu'il s'agit d'un film à part dans sa filmographie, un film tiré d'une histoire vraie. Ok, ça tombe bien j'adore ça !

C'était bien sympa. Ce qui est assez dingue c'est de croire au délire, c'est tellement vieux que ça en devient presque lunaire... C'est ouf' d'embarquer quelqu'un comme ça sans réel motif. Je connais pas vraiment les procédures américaines, et encore moins quand c'est aussi vieux, mais je trouve tout de même le mec un peu trop gentil dans ses réactions. Est-ce qu'il était réellement comme ça dans la vraie vie ? Si c'est le cas (et non un ajout du réa) c'est ouf'...

En tout cas j'ai adoré le jeu d'Henry Fonda, je l'ai trouvé génial. Tout dans la retenue, c'est à devenir fou de le voir encaisser toute cette merde, surtout vu sa gentillesse... Hitchcock a clairement réussi son coup à ce niveau là. Juste la fin qui est encore un peu trop gentille à mon gout.

Mise à part ça, l'histoire suit un chemin tranquille. Je trouve qu'il n'y a rien de transcendant, c'est pourquoi je ne le mettrais pas dans les super films. Mais j'ai passé un bon moment. Après les films de Depardieu, ça fait un bien fou ^^ Cette différence...

lessthantod a écrit : ↑

10 nov. 2025 22:44

Je viens de mater Alliés de Robert Zemeckis ...

Et ben curieux, je savais même pas que c'était du Zemeckis. Pourtant d'habitude y'a un truc dans ces films qui les rendent reconnaissable.

C'est pas cool, mais c'est LE film qui m'a vraiment fait réaliser que je pouvais absolument pas blairer Cotillard. J'sais pas pourquoi. J'la trouve pas terrible comme actrice mais y'a bien pire. Délit de sale gueule sans doute. En tout cas elle fait parti des quelques rares acteurs/actrices, quand je sais qu'ils sont dans un film, c'est next direct.

Pour du Robert Zemeckis, réalisateur de Forrest Gump, de la trilogie Retour vers le futur, de Qui veut la peau de Roger Rabbit, de Seul au monde ... comparé à tout ça, Alliés c'est décevant :/

Kaamelott Second volet: partie 1
Vu hier après midi.

Vu mon avis mitigé suite au premier film d'Astier que je trouvais très inégal et peu captivant, j'avais beaucoup de craintes concernant sa suite.
Le peu d'avis (critique à la radio notamment) que j'avais entendu faisait état d'un film long et difficile à suivre à cause des nombreux protagonistes.
Pour le coup, je n'ai absolument rien ressenti de ces points négatifs.

Le rythme est vachement plus maîtrisé que dans le premier, c'est bien équilibré, et il apporte un côté épique qui manquait beaucoup au film précédent.
Les nouveaux personnages apportent un petit vent de fraîcheur, et les différentes histoires se laissent suivre avec plaisir.
Quand à l'humour, il est savamment dosé, contrairement au premier film dans lequel ça faisait souvent flop.
Enfin, les musiques sont toujours très bonnes, accompagnant très bien les différentes scènes.

J'ai passé un très bon moment, et j'attends sa suite avec impatience.

Faudrait que je regarde Kaamelott un jour, je connais pas du tout...

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- "The Circle", réalisé par James Ponsoldt, sorti en 2017 -

Mouai...

C'est con j'ai beaucoup le sujet traité... Mais bon, j'ai trouvé ça très mal foutu. Entre l'héroïne complètement à côté de la plaque concernant "The Circle", sa façon de passer d'un extrême à l'autre, ses réactions bizarres, son "amoureux" de travail qui sort de nul part, la confiance, les conséquences vers la fin totalement zappées... Bref j'arrête là mais c'est assez dingue de voir à quel point tout est posé là comme ça, sans vraiment chercher une véritable cohérence. Il y a une tonne de facilité. Puis alors la fin... Ça ne correspond pas vraiment avec mes idées ^^

C'est dommage car il y avait de quoi faire avec cette fameuse démocratie complètement transparente, l'abus du tout connecté, la vie privée etc. Ça faisait rêver... Quel dommage...

ankx a écrit : ↑

12 nov. 2025 07:42

J'ai passé un très bon moment, et j'attends sa suite avec impatience.

Mais oui ! Je suis bien d'accord !

dandyboh a écrit : ↑

09 nov. 2025 18:58

Je reviens du cinéma où j'ai vu Kaamelott (Deuxième volet, partie 1).

J'avais entendu beaucoup de critiques négatives à son sujet... mais j'ai bien aimé ! Je l'ai trouvé mieux construit dans sa narration que le précédent et donc plus agréable à suivre.

- "The NeverEnding Story II: The Next Chapter", réalisé par George Trumbull Miller, sorti en 1990 -

C'est une petite suite pour moi. Le problème vient clairement du premier épisode. Tout était tellement bien foutu : les acteurs, l'histoire, l'univers, la musique etc. qu'en retrouvant les mêmes persos et le même monde sans les mêmes acteurs, j'ai une sorte de déception qui s'est installée automatiquement. Le charisme des gosses du premier est terrible, dans le second, même si ça fonctionne quand même plutôt bien à mon sens, c'est clairement plus le même délire. Je ne parle pas de la princesse qui est à des années lumière de la trop puissante impératrice du 1...

Mais bon, malgré une histoire moins prenante et tout ce que je viens de citer, j'ai tout de même apprécié le voyage. J'aime le concept.




- "The NeverEnding Story III: Escape from Fantasia", réalisé par Peter MacDonald, sorti en 1994 -

Aie... L'opus foiré de A à Z... On tombe dans le petit film fantastique ou tout est nawak, sans cohérence. C'est un fourre tout infernal. Ils ont gardé quelques ingrédients du premier mais ils ont tout brulé et fait la recette à l'envers... C'est dommage car l'idée d'inverser le délire c'était plutôt bien vu sur le papier. Mais dans les faits ça ne fonctionne pas. Aller sur terre ça peut être excitant, mais faut envoyer du lourd pour que ça se voit, il faut créer une aventure captivante. Mais non, c'est manqué, dans ce 3ème opus on perd toute la magie de la licence... Mise à part ça, la bande de méchants mené par Jack black bof, les gentils... Idem, et la reine... Aucune classe, j'ai même eu envie de lui mettre une gentille petite claque.

Bref, j'ai pas aimé.

Pour Neverending Story 2, la prochaine étape serait que tu lises le bouquin en fait, dont les éléments ont été repris pour les deux films en fait (et pas que le premier).

Le 3 j'ai jamais osé le voir mais clairement il sort de nulle part lui, c'est du pur mercantilisme.


Moi j'ai vu Predator Badlands.

Je m'attendais au plus mauvais film de la saga. Et non. C'était moyen-sympa, distrayant. Pas mal de trucs qui m'ont agacé, mais ce sont des choix scénaristiques. Maiiiiis pas mal de trucs qui m'ont plu. Dans mon classement sur la saga Predator il rentre direct à la 3eme place, entre Prey et Predator 2 (qui passe donc de la 3eme à la 4eme place).

- "Child's Play", réalisé par Tom Holland, sorti en 1988 -

On débute la fameuse saga : "Chucky" !

J'ai comme un petit traumatisme avec les poupées. Jeune, j'ai vu un extrait de Chucky, je devais avoir dans les 10 ans j'imagine, je sais plus. Ce petit extrait a suffit à me foutre dans la tête que les poupées, c'est flippant. Je continue ma vie pendant 2, 3 ans lorsqu'un jour, début collège, un pote m'invite à dormir chez lui. J'y vais, tout se passe bien jusqu'à ce qu'il me montre la chambre ou j'allais dormir : celle de sa soeur, une psychopathe de la poupée. Mais attention, je parle là de la psychopathe, la vraie. Il faut imaginer une chambre avec des étagères et des poupées exposées de partout... Je suis de nature très réservé et timide, je ne suis pas du genre à réclamer des choses, je me tais et j'encaisse. Résultat : j'ai pas dormi de la nuit. Je ne suis jamais revenu dormir chez ce pote ^^ Voilà pourquoi je n'ai jamais voulu revoir cette saga jusqu'à aujourd'hui ^^ 30 ans plus tard je tente d'exorciser ce mal...

Ça va, je crains toujours les poupées mais je gère bien maintenant. Ce premier opus m'a plu. Je ne me rappelais pas de l'histoire donc c'était une découverte totale. L'aspect vaudou est cool et bien vu. Sinon j'ai beaucoup aimé la réalisation dans son ensemble : ça pète, c'est plutôt bien fait, le rythme est bon. Il y a quelques trucs négatifs bien évidement comme les réactions à la con, le côté invraisemblable de certaines scènes etc. mais ça ne me gêne pas car je le prends comme un film comique/horreur/fantastique. En gros j'ai trouvé le film fun. Les acteurs sont d'ailleurs tous plutôt bon. Bref, c'était cool et j'espère que les suites vont réussir à proposer des choses pertinentes.



- "Vertigo", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1958 -

J'en attendais trop je pense... Ça fait un moment que je veux le voir ce film et j'ai placé la barre trop haut. Je ne l'ai pas trouvé mauvais, mais je ne l'ai pas trouvé génial non plus. J'ai galéré pour ne pas m'endormir tellement c'est lent pendant la première heure. Finalement j'ai craqué... J'ai donc du le terminer après coup.

Dans l'ensemble c'est un film riche, avec pas mal de choses à dire, à comprendre, à savoir (sur la technique)... Bref, je ne lui enlève rien de tout ça, j'en suis bien conscient. Mais ce n'est pas ce qui fait que j'aime ou non une oeuvre. C'est comme pour le jeu vidéo, je ne regarde pas la révolution qu'il a été, mais plus le ressenti que j'en ai aujourd'hui. Du coup le fameux effet "vertigo" ok, mais en fait je m'en fous car 1 sec d'effet pour 2H de film, ça ne change pas l'oeuvre. Ça change l'histoire du cinéma certes, mais pas le film. Et c'est le film qui m'intéresse.

Du coup, pourquoi je n'ai pas apprécié "Vertigo" à sa juste valeur ? Pour plusieurs choses. Le premier point c'est l'histoire en elle-même, je ne l'ai pas trouvé super crédible. Trop de facilités (on sait rien de rien sur le mari et son environnement par exemple, c'est abusé. Mais du coup c'est facile, on cherche pas à comprendre) pour me convaincre. Le second point c'est que je trouve le film long pour rien. Franchement j'aurais préféré que le film parle un peu plus du mari et moins de cette filature et ses nombreuses scènes muettes et longues... J'ai trouvé ça très peu captivant. Disons que j'ai déjà vu bien mieux dans d'autres films. Pourtant je ne crains pas les films lents, j'ai juste besoin d'être pris par l'histoire. Là j'étais pas forcément excité par le délire.

Autre point moyen à mon sens dans la seconde partie : l'histoire d'amour. Je ne suis pas contre, au contraire, mais j'ai pas été transporté par les acteurs. Pas qu'ils jouent mal, j'ai juste pas trouvé ça génial à voir. Je n'ai pas forcément aimé les persos. Je ne ressentais pas grand chose, ça vient surement des dialogues. Va comprendre...

A part ça, les sujets sont complexes, il y a pas mal d'idées (les couleurs, lumières, sentiments etc. il y a une tonne de réflexion derrière le film), de beaux plans et une musique au top (c'est peut-être ce que j'ai préféré).

Du coup c'est peut-être un film qu'il me faudra revoir plus tard... Peut-être que je l'apprécierais plus à ce moment là. Pour le moment, j'ai d'autres films du maître que je trouve plus prenant et que je mets devant celui là.



- "A Beautiful Day in the Neighborhood", réalisé par Marielle Heller, sorti en 2019 -

Belle surprise ce film. Dès l'intro on sent que ça va être spécial. Tom Hanks nous offre un moment lunaire, surtout pour ceux qui n'ont pas connu l'émission américaine pour enfants de 1968 "Mister Rogers' Neighborhood". Ce programme/série éducatif vise les enfants de 2 à 5 ans. Mais en réalité, après visionnage du film, je pense qu'il s'adresse à tous. Dans cette comédie dramatique on suit Lloyd Vogel, journaliste d'Esquire, chargé d'écrire sur le présentateur Fred Rogers. Mais tout ne se passera pas comme prévu.

On comprend très rapidement ce qu'il va se passer, et si on est réceptif à ce qui nous est présenté alors on passe un très bon moment. Sinon ça risque d'être une purge pendant 2H. Moi j'ai beaucoup aimé : le concept de l'émission (et donc du film), la simplicité des leçons du mec, la psychologie (que certains trouveront sûrement "à deux balles", alors que..), l'émotion, le jeu des acteurs (tous sont très très bons à mon sens)... Bref, j'ai vraiment été touché par l'histoire, surtout qu'en plus j'ai une vie qui rejoint un peu celle du journaliste (conflit paternel impardonnable).

Je suis adepte de la simplicité, dans tous les domaines. La psychologie en fait clairement partie. Ça n'a pas besoin d'être compliqué pour être intelligent et vrai. Ce qui est complexe c'est surtout l'explication scientifique du pourquoi (mais on n'a pas besoin de ça pour comprendre et aller mieux), et d'arriver à réaliser certaines actions simples. Un exemple : le pardon. C'est d'une banalité, et pourtant... Dans ce film on nous incite à réfléchir sur ce genre de thème.

Bref, c'était vraiment bien.



- "Child's Play 2", réalisé par John Lafia, sorti en 1990 -

Deuxième opus de la licence... On baisse clairement d'un cran. Les situations "à la con" deviennent monnaie courante, du coup la crédibilité de la poupée en prend un coup. Ça reste marrant à voir, mais on bascule clairement dans le moyen.



- "Mon oncle d'Amérique", réalisé par Alain Resnais, sorti en 1980 -

Bah voilà, là on est à l'inverse de la simplicité dont je parle dans mon avis sur "A Beautiful Day in the Neighborhood". On tombe dans l'explication scientifique froide de la théorie du "cerveau triunique" couplé à une histoire humaine de quelques personnes afin d'imager le merdier.

J'ai trouvé ça assez violent comme concept, il faut clairement faire un effort pour ne pas lacher. Surtout qu'on n'est pas forcément face à une réalisation prenante, ni face à des personnages attachants, ni même à l'écoute de dialogues génialissimes... On est loin de tout ça. Les seules choses qui m'ont fait tenir c'est la narration, le montage et le sujet. Oui car même si c'est froid, ça reste intéressant. Et même si la théorie n'est plus d'actualité, elle a le mérite d'amener une certaine réflexion. Alors certes, c'est une réflexion que j'avais déjà exploré (la conscience, l'inconscience du jeune âge et ce qu'on nous fourre dans le crâne, les conséquences, les obligations liées à tout ça, la capacité de détachement personnelle etc.), et même travaillé dessus il y a quelques années maintenant donc rien de neuf. Mais le fait d'y revenir dessus m'a fait plaisir.

Bref, c'est un film froid et complexe. Il divisera surement violemment les spectateurs.



- "American History X", réalisé par Tony Kaye, sorti en 1999 -

Déjà vu il y a 15/20 ans, j'avais adoré... Et ça n'a pas changé. Je trouve le film quasi parfait. Du jeu des acteurs à l'ambiance, en passant par la narration ou la réa générale... j'aime tout. Je ne vais pas écrire mille mots car il m'a marqué et je n'oublierais pas ce que je pense de lui.

un film que je me gardais de coté car j'aime bien beaucoup des acteurs de la Frat et d'autres dans ce film(Ben Syiller, Jack Black, RDJ, Bill Hader...)
Et alors que je suis plutot bon client d'habitude, là... la sauce n'a pas pris. Tom Cruise et RDJ en costume de carnaval, tout le monde surjoue, rien ne tient debout... 2-3 moments m'ont arraché un mini sourire mais c'est tout. Grosse déception...

Perso j'ai surkiffé ce film.

Et c'est vraiment le meilleur rôle de toute la filmo de Tom Cruise, un des deux seuls films où il joue correctement.

- "North by Northwest", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1959 -

Bon ben encore une fois je vais surement me faire démonter mais tant pis : j'ai pas super aimé "La mort aux trousses". Ça a trop vieilli pour moi. Pourtant je peux encaisser pas mal de choses mais là c'était trop. Le vrai problème que j'ai eu c'est le manque de suspens et donc d'intérêt du film. J'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour ce mec, je n'ai pas aimé la femme non plus... A partir de là je trouve ça compliqué d'être à fond dans l'histoire. Pourtant il y a un fond sympa, avec pas mal de retournements de situations, même si quasi tout est prévisible, ça reste chargé en idées. Mais je sais pas, les méchants font pas peur = pas de stress, le côté comique est sympa mais pareil, je trouve que ça vire totalement la pression... Bref, je ne vais pas passer des plombes à expliquer ce que je trouve vieillot dans ce film. quoi que, juste un mot sur la différence folle de qualité des scènes : la traque de l'avion vs la poursuite de la fin sur le Mont Rushmore. Dans un cas c'est génial, belles images, meilleur moment du film pour moi avec un suspens qui fonctionne (j'ai enfin eu un peu peur pour le mec ^^). Et dans l'autre cas t'as une poursuite à deux à l'heure avec une musique qui tente de te faire croire que t'as de l'action. Cette différence entre le son et l'image est trop énorme et donne un résultat qui m'a semblé totalement faux. J'ai pas du tout aimé cette séquence.

Au final, pour moi c'est un film juste bien. Il a surement influencé tous les James Bond et autres films du genre. C'est peut-être aussi pour ça que ça ne m'a pas fait grand chose... J'ai eu l'impression de voir une sorte de James Bond pas forcément très palpitant...

Vertigo et La Mort aux trousses sont mes 2 Hitchcock préférés et probablement dans mon top 10 all time.
Aprés, les goûts et les couleurs ...

Oui, visiblement c'est le cas de beaucoup de monde, mais personnellement je leur préfère "La corde" et "Fenêtre sur cour" par exemple. Le concept de ces deux derniers me font passer la pilule du "vieux" alors que les deux que tu cites me laisse un peu de côté.

Si je devais mettre mes deux préférés d'Hitchcock dans un top, je pense qu'il me faudrait un top 50 car j'en ai une tonne à mettre devant. Loin de moi l'idée de rabaisser le réalisateur, je parle juste de mes gouts, pas de ce qu'il a apporté au cinéma.

- "Psycho", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1960 -

Voilà, je tiens mon film préféré d'Hitchcock... Et de loin !!!

Tout est tellement génial dans ce film. C'est un sans faute ou presque... Il y a 1 ou 2 passages un poil en dessous du à la vieillesse du film mais sinon c'était ouf'. Quand tu penses qu'il a créé le genre et qu'il fait mieux que la plupart des licences connues (Halloween, Vendredi 13, Freddy, Chucky...) qui ont suivi la mouvance, c'est fort. Pour moi, ce qui fait sa force c'est justement qu'il n'a pas ce cadre "Slasher" simple sans profondeur... L'aspect psychologique est vraiment bon. Les acteurs sont très très bons... Les réactions logiques et pas complètement à l'ouest... Cette BO de l'enfer... Et cette fin géniale...

Bref, je crois que je peux le mettre dans un top 3 des meilleurs Slasher. J'ai pas encore vu tout ce que je voudrais mais pour le moment, il est tout en haut de la pile.

Je suis moins fan de Psychose et des Oiseaux aussi. Je préfère les Hitchcock à suspense que les Hitchcock en mode horreur.

Je viens de mater World War Z ...



Sorti en 2013 et réalisé par Marc Forster, World War Z est un film de zombies filmé comme un film de catastrophes naturelles. Ici, les zombies sont assimilés à des zombies "de masse", en paquets de zombies qui se réunissent en masse. On a une profusion de corps décharnés et désarticulés qui sprintent à toute allure, comme des athlètes olympiques (28 jours plus tard et L'Armée des morts sont déjà passés par là). L'effet recherché (et atteint) est très efficace. Après, le film n'échappe malheureusement pas à certains clichés du genre. On pourra aussi reprocher au film un abus de CGI, pas tous du plus bel effet.

World War Z s'ouvre sur la petite famille de Brad Pitt qui prend son petit déjeuner. On nous introduit le père Gerry (Brad Pitt), la mère Karin (Mireille Enos) et leurs deux enfants. On est juste avant la scène du zombie "outbreak" (avant que l'épidémie commence), c'est la joie, tout le monde rit et a l’air détendu ... c'est le calme avant la tempête, quoi ! Le film vient à peine de commencer, cinq minutes tout au plus, c'est alors que l'épidémie commence. On est directement plongé dans une action frénétique, avec un camion venu de nulle part qui fonce dans la foule. La joie cède à la panique.

Après une scène d'ouverture franchement de très bonne facture, nous montrant comment la petite famille survit à une horde de zombie ultra violents, tous se retrouvent sur un bateau militaire en plein océan. Etant donné que Gerry est un ancien agent de l'ONU, on va lui confier pour mission de retrouver l'origine de l'épidémie ravageant la planète entière. On va alors suivre le destin de Gerry, au sein de cette guerre mondiale contre les zombies (d'où le titre du film). Les zombie sont ici traités comme des vagues maladives qui attaquent les humains, se déplaçant en groupes, à l'image des insectes qui vivent et s'organisent en colonies.

World War Z est l'adaptation, apparemment assez libre, du roman du même nom de Max Brooks, que de toute façon je n'ai pas lu. Je ne vais donc pas me risquer à comparer le film avec le matériel de base. C'est la principale critique que j'ai lu à propos du film, à savoir qu'il n'ait pas du tout fidèle ni à la hauteur du roman. Mais en prenant le film tel quel, c'est un film de zombies absolument pas honteux. Et même qu'on suit les aventures de Brad Pitt avec un certain plaisir, jalonnées de scènes d'action très efficaces (la scène d'ouverture à Philadelphie, la scène nocturne en Corée, le siège de Jérusalem et dans l'avion) et d'une scène finale dans le centre de recherche qui joue avec nos nerfs.

World War Z m'a vraiment rappelé Contagion de Steven Soderbergh, film d'épidémie oblige, mais avec bien sûr beaucoup plus d'action ici. Pendant les deux premiers tiers du film, ça va à cent à l'heure et on sent derrière les moyens alloués à un blockbuster. Et l'ambition de vouloir proposer un film de zombies à un plus large public est assez louable. World War Z c'est tout ça, un blockbuster avec un grosse star hollywoodienne et un film de zombies où on prend plaisir à se faire peur.

Psychose c'est également mon Hitchcock préféré et de loin, il était tellement avant-gardiste.

lessthantod a écrit : ↑

20 nov. 2025 22:15

Je suis moins fan de Psychose et des Oiseaux aussi. Je préfère les Hitchcock à suspense que les Hitchcock en mode horreur.

Pourtant je trouve qu'il y a beaucoup plus de suspens dans "Psychose" que dans "La mort aux trousses" par exemple.

Gringos10 a écrit : ↑

21 nov. 2025 00:23

Psychose c'est également mon Hitchcock préféré et de loin, il était tellement avant-gardiste.

Clairement. Il est vraiment au dessus de tout celui là... Il me fait penser à Super Mario Bros. dans le JV. Un film qui révolutionne et défi le temps... On les voit vieillir, mais leurs nombreuses qualités permettent de le regarder/jouer et prendre du plaisir sans problème

Mars Express (2023)
De Jérémie Périn

Synopsis :
En 2200, Aline Ruby, détective privée au caractère bien trempé, et Carlos Rivera, son partenaire androïde, sont engagés pour capturer une hackeuse sur Terre. De retour sur Mars, une nouvelle enquête les entraîne dans les profondeurs de Noctis, la capitale martienne, à la recherche de Jun Chow, une étudiante en cybernétique portée disparue.

Mon avis :
Si le pitch paraît simple au début, le film révèle assez vite une intrigue plus riche qu’il n’y paraît. On reste accroché du début à la fin, et l’univers, même s’il s’appuie sur des codes familiers du cyberpunk, apporte plein d’idées originales et cohérentes.

Le film explore les interactions entre humains et androïdes, les questions d’IA et de cybernétique, ainsi que les lois qui encadrent les robots et leurs droits, le tout sur fond d’enquête dans une dystopie étonnamment proche de nos préoccupations actuelles vis-à-vis des nouvelles technologies.

L’univers dévoile une société divisée principalement entre ceux qui veulent garder les androïdes strictement sous contrôle, via les lois de la robotique, et les émancipateurs, un groupe qui milite pour le “déplombage” des androïdes, pratique illégale visant à lever les verrous afin de leur offrir une autonomie totale.
Au milieu, on sent une société fracturée, avec des gens qui refusent l’omniprésence de la technologie dans leur quotidien et développent une haine grandissante envers les êtres synthétiques.

Les différents personnages rencontrés sont bien écrits, intéressants et ont leur personnalité propre.
J’ai particulièrement apprécié Carlos, l’acolyte sauvegardé d’Aline, sorte de couteau suisse humanoïde qui reste en proie à ses sentiments humains mais qui semble prisonnier par son corps d’androïde.
Aline n’est pas en reste, avec ses problématiques intimes, sa dépendance à l’alcool, son humanité qui la rend vulnérable, et son attachement à Carlos, sûrement son plus fidèle ami.
La relation entre les deux personnages est vraiment intéressante, et on en apprend plus sur leur passé au fur et à mesure de l’avancée du film.

Visuellement, c’est très propre. J’ai eu besoin d’un petit temps d’adaptation pour vraiment accrocher à la DA, mais une fois dedans, ça fonctionne très bien.
Les doublages sont globalement excellents, même si certaines voix m’ont un peu surpris au début. On s'y fait rapidement.
Et la bande-son… Elle est incroyable !
Les musiques envoient vraiment du lourd et collent parfaitement à l’ambiance. Le travail sonore est franchement impressionnant.

Au final, Mars Express est un excellent film d’animation qui aborde des thèmes très actuels :
transhumanisme, droits des robots, omniprésence de la technologie, et même la question de notre propre place face à des intelligences artificielles créées par l’homme.
De plus, c'est un film français, ce qui est assez rare dans ce genre pour être souligné.

On pourra trouver dedans pas mal d'inspirations (Blade Runner, Deus Ex, Cyberpunk, Ghost in the Shell…), mais le film parvient à garder sa propre identité, à proposer quelque chose de vraiment solide et même à innover, en offrant une vision intelligente d’une société entièrement assistée par la technologie.

Ce fut une très belle découverte, intelligente, captivante, et très émouvante.

Ma note : 9/10

EDIT: Topic dédié de @Gringos10 ici: Mars Express, la dernière folie de Jérémie Périn !

Toujours pas vu bordel qu'est ce que j'attends

Shovel Knight a écrit : ↑

21 nov. 2025 12:53

Toujours pas vu bordel qu'est ce que j'attends

Bon ayé, vu Mars Express en cette après midi pluvieuse

Bah c'était vachement bien !

A bientôt pour encore plus de critiques ciné étoffées

Shovel Knight a écrit : ↑

22 nov. 2025 16:18

Shovel Knight a écrit : ↑

21 nov. 2025 12:53

Toujours pas vu bordel qu'est ce que j'attends

Bon ayé, vu Mars Express en cette après midi pluvieuse

Bah c'était vachement bien !

A bientôt pour encore plus de critiques ciné étoffées

Merci pour ton retour, ça m'a donné envie, sans trop spoiler

Shovel Knight a écrit : ↑

22 nov. 2025 16:18

Shovel Knight a écrit : ↑

21 nov. 2025 12:53

Toujours pas vu bordel qu'est ce que j'attends

Bon ayé, vu Mars Express en cette après midi pluvieuse

Bah c'était vachement bien !

A bientôt pour encore plus de critiques ciné étoffées

Punaise, merci !
Ça me donne envie de le re-regarder sans plus attendre !
Je couche les gosses et je vais y retourner de suite.

- "Psycho II", réalisé par Richard Franklin, sorti en 1983 -

Tout d'abord, je ne savais pas qu'il y avait eu des suites à Psychose. C'est en faisant mes recherches habituelles d'après visionnage que j'ai vu ça. Surpris, je me suis dit "c'est parti !". J'avoue avoir eu un peu peur lorsque j'ai lancé cette première suite... Bah ouai, si c'était génial, elle serait connu non ? Bref, je me lance et découvre... Une vraie bonne suite. Je pensais pas et pourtant j'ai beaucoup aimé.

Je crois que le meilleur dans ce film c'est qu'il soit la suite de Psychose. C'est con dit comme ça mais c'est assez rare pour être souligné. Ce second opus gère à merveille l'aura du premier film. C'est tellement génial de retrouver le même acteur 20 ans plus tard... Tellement génial que le scénario ait été écrit en fonction du premier, en tenant réellement compte des événements passés, de s'en servir pour le suspens, l'atmosphère... J'ai trouvé ça vraiment bien foutu. Le côté "hommage" au classique est également top avec quelques scènes/plans cultes repris... Non franchement j'ai beaucoup aimé cette suite. Il ne remplacera jamais le premier, mais il a le mérite de lui rendre un bel hommage en plus d'apporter quelques éléments cool à la licence selon moi.



- "Child's Play 3", réalisé par Jack Bender, sorti en 1991 -

Je crois que ça y est, on est parti dans l'usinage de la licence Chucky. On ressuscite la poupée n'importe comment, on lui donne encore une fois la même quête et on regarde la carnage. La licence semble être enfermée dans une spirale scénaristique relou... Après, j'ai tout de même apprécié car les scènes sont marrantes et le côté camp militaire change un peu de la routine des films d'horreur.

Donc sympa sans plus mais j'ai peur pour la suite...



- "Greyhound", réalisé par Aaron Schneider, sorti en 2020 -

Encore un film avec Tom Hanks en capitaine de navire... Moins bon à mon sens que "Captain Phillips", largement. Greyhound raconte l'escorte par un destroyer de l'US Navy, le "Greyhound", d'un convoi allié traversant l'Atlantique nord chassé par des U-Boot allemands. Ça se passe en 1942...

Il y a deux points qui m'ont mis de côté dans ce film :

- Les dialogues à base de "relèvement tribord 0-2-4, à 800 yards" "ok soyez prêt pour une passe", "Relèvement tribord 1-1-0" etc. Bref, un jargon très répétitif, relou à comprendre et à apprécier si on ne fait pas parti du délire...
- Le fait que le film ne se passe qu'en mer. Il n'y a rien d'autre que de la baston en mer. Pas d'histoire, de perso à découvrir, d'évolution concrète, d'évènements inattendus etc.

Ça a vraiment été un gros frein pour moi. C'est con car j'ai bien aimé l'histoire au départ, j'ai bien aimé les images et le son également. Mais ouai, je me suis vite emmerdé... Pourtant Tom Hanks et son équipe jouent bien.

C'était trop pointu pour moi ^^

@wiiwii007 je me rappelle même pas du Chucky 3, sinon que j'avais pas aimé. Mais j'ai bien aimé le 4, même si ça n'a plus rien d'un film d'horreur, c'est presque une parodie, encore plus que les précédents.

Mon préféré, c'est La Fiancée de Chucky. Je crois que c'est le 4.

C'est bien de lui dont je parlais ^^

C'est bien ce qui me semblait, mais je n'en étais pas sûr ... il y en a tellement des films Chucky ^^

Je viens de mater Tilme Bandits de Terry Gilliam ...



Sorti en 1981 et réalisé par Terry Gilliam, Time Bandits est un film fantastique à l'imagination débridée et à l'humour absurde, dans la même veine des Monty Pythons. On y retrouve d'ailleurs John Cleese et Michael Palin, sans oublier ce fou de Terry Gilliam derrière la caméra. On y retrouve aussi le goût pour l’absurde et l’étrange, la farce grinçante et les références constantes au surréalisme et à l’époque médiévale, qui ont fait leur marque de fabrique. Et comme la plupart des films de la troupe, Time Bandits est un vrai foutoire et tout ça, ça n'a pas beaucoup de sens. Le scénario passe clairement au second plan et laisse libre à cours à l'imagination folle de Terry Gilliam, qui prend un malin plaisir à déjouer les attentes des spectateurs et à nous emmener là où on ne s'y attend pas.

Kevin (Craig Warnock) est un jeune garçon qui vit dans les années 80, ou plutôt dans une vision futuriste ou dystopique des années 80. Ses parents ne s'intéressent guère à lui et Kevin préfère donc se réfugier dans sa chambre, avec pour seul ami son imagination. Mais voilà qu'un beau jour, il découvre que son armoire sert de passage vers un autre espace temps, duquel sort un cavalier et des nains possédant une carte temporelle. Les nains sont poursuivis par leur maître, L'Être suprême (Ralph Richardson) et le Mal pur (David Warner). Kevin se retrouve alors embarqué, bien malgré lui, dans leur aventure à travers le temps et les dimensions. Kevin va alors croiser Napoléon (Ian Holmes), Robin des Bois (John Cleese), le Titanic, des ogres et il va même remonter jusqu'à l'époque de la Grèce antique pour y rencontrer le roi Agamemnon (Sean Connery).

Bon déjà, pourquoi ne pas avoir traduit Time Bandits en Bandits du Temps en vf ? Ça, ça m'échappe ! Mais passons, Time Bandits est un film vu dans la tête d'un jeune garçon. C'est donc un film à voir avec ses yeux d'enfant, avec des nains, des ogres, une forteresse du mal, un Être suprême et le Mal pur. Kevin n'a que son imagination et ses rêves pour s'évader. il a des parents étouffants, qui l'empêchent de rêver, alors que lui ne rêve que de ça, s'évader. Le Mal pur, ça peut être vu comme cette entité qui, à l'image de ses parents, l'empêche de rêver et de croire en ses rêves. Kevin a besoin d'aventures et ces nains/bandits qui voyagent dans le temps lui offre cette opportunité de s'évader d'un quotidien bien morne.

Avec Time Bandits, attendez-vous à être embarqué dans des aventures barrées et nonsensiques. Il ne faut pas chercher une explication à tout, même s'il va bien falloir qu'on discute de cette fin assez énigmatique et qui m'a beaucoup surpris ... Bref, sous ses airs de film complètement barré, Time bandits est une satire qui critique le monde des adultes qui sont plus préoccupés par leurs biens matériels que par leurs progénitures. Comme souvent avec Terry Gilliam, la direction artistique (décors et costumes) est très soignée et unique, elle n'appartient qu'à lui. Et comme souvent avec Terry Gilliam, le récit est bordélique et on ne sait jamais vraiment où il veut nous emmener, avec un dénouement final vraiment étrange. Mais voilà, Terry Gilliam oblige, la magie opère sur moi, même si on est loin du niveau de Brazil, du Baron de Münchausen, de L'Armée des douze singes ou autres Las Vegas Parano.

Je vous rejoins pour le moment, je trouve aussi que le 4 est le meilleur des 4 premiers.

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- "Bride of Chucky", réalisé par Ronny Yu, sorti en 1998 -

Un Chucky qui tente des choses nouvelles, c'est plaisant. L'ambiance rock et gothique est mise en avant dans cet opus. Je trouve que ça fonctionne bien pour Chucky. Ça apporte un côté dark et péchu au film. Mais c'est surtout le nawak ambiant qui fait que c'est un opus à part. Ils sont allés au bout de l'idée de la "fiancée poupée". Dans ce genre de film (pas crédible pour un sou) je pense qu'il faut absolument mettre en avant ce côté déjanté. Sans ça, l'aspect sérieux ne peut complètement convaincre et fait forcément perdre en intérêt. En tout cas c'est le ressenti que j'en ai.

Là au moins ça part en live tout le temps, on ne se pose plus la question de la crédibilité. On prend le merdier tel qu'il est, en se marrant si ça nous fait rire. Le côté horreur est tout de même présent avec des idées de meurtres qui rehaussent un peu le niveau dans la licence.

Bref, c'était bien marrant ^^

Je viens de mater Princess Bride ...



Sorti en 1987 et réalisé par Rob Reiner, Princess Bride est un conte de fées adapté du roman du même nom de William Goldman. Le ton du film risque d'en déconcerter plus d'un, puisque c'est plus une satire/parodie de conte de fées qu'un conte de fées dans la pure tradition du genre. Le film fait ainsi la part belle à un humour absurde et cynique. C'est aussi un vrai film de cape et d'épées, avec des scènes d'action à l'épée parfaitement chorégraphiées, chose qu'on ne voit plus aujourd'hui. L'enjeux dramatique du film se concentrera dans un premier temps sur le sauvetage de la princesse par un énigmatique Zoro local, mais le film possède beaucoup d'intrigues secondaires et de surprises qu'il serait dommage de vous "divulgâcher".

Un grand-père (Peter Falk alias Columbo) raconte à son petit fils (Fred Savage, l'enfant star des années 80) une histoire, alors que ce dernier est allongé dans son lit malade et qu'il ne peut pas aller à l'école. L'histoire commence comme une histoire d'amour se déroulant à l'époque médiéval, entre une paysanne surnommée Bouton d'Or (Robin Wright) et Westley (Cary Elwes) le palefrenier qui soigne et nourrit les chevaux dans l'écurie. Tout va bien entre les deux amants qui s'aiment d'un amour pur, jusqu'au beau jour où Westley part chercher fortune dans une contrée lointaine, afin qu'ils puissent se marier. Bouton d'Or se morfond dans la douleur lorsqu'elle apprend que Westley serait mort en mer des mains d'un pirate.

Des années après, elle va se résoudre à se marier avec le prince local. Mais juste avant le jour du mariage, la princesse promise (d'où le titre du film The Princess Bride) va être kidnappée par trois bandits tragicomiques, Vizzini (Wallace Shawn) le chef de gang qui est une caricature du mafioso italien, Fezzik (André le Géant) un géant au grand cœur et Inigo Montoya (Mandy Patinkin) un fleurettiste espagnol un peu porté sur la bouteille. Ce dernier est le personnage le plus intriguant du trio, puisqu'il qui cherche à se venger de l'homme aux six doigts de la main droite qui a assassiné son père. Qui est l'homme aux six doigts à la main droite ? Patience ... Mais toujours est-il qu'un homme masqué se met à leur poursuite pour sauver la princesse. Qui est ce pseudo Zorro local ? Là encore, patience ...

Princess Bride est un film assez foutraque, mais aussi très généreux ... les deux choses vont de pair. Je vous préviens, le film va mettre à rude épreuve votre suspension consentie de l’incrédulité et si vous ne rentrez pas très vite dans cet univers barré, vous risquez de trouver le temps long et de beaucoup soupirer. Pour ma part, sans adorer le film, j'aime bien la proposition. C'est un film très original pour son époque, avec une direction artistique très soignée, un peu en mode L'Histoire sans fin de Wolfgang Petersen (1984).

Et bien plus que l'intrigue principale centrée sur nos deux jeunes tourtereaux, c'est l'histoire d'Inigo Montoya qui m'a le plus intéressé, avec une interprétation magistrale de Mandy Patinkin. On ne sait pas grand chose de lui, si ce n'est qu'il s'est noyé dans l'alcool après la disparition de son père, assassiné par un mystérieux homme aux six doigts de la main droite. Il le recherche depuis plus de vingt ans pour se venger et bien sûr, il va le retrouver. C'est un personnage très touchant, très chevaleresque ... très proche de Zorro, finalement. Inigo et l'homme masqué sont d'abord des ennemis, mais chacun va finir par gagner le respect de l'autre ... et ça, c'est très beau !

Bref, Princess Bride est un bel hommage aux films de Cape et d'épées et aux contes de fées, mêlant en prime une touche d'humour qui n'est pas sans rappeler le film d'animation Shrek des studios DreamWorks. Nul doute que les auteurs de Shrek se sont grandement inspirés de Princess Bride. Au final, Princess Bride est une vraie belle fable qui fait plaisir à voir et qui, même plus de trente cinq ans après, n'a vraiment pas vieilli.

J'adore ce film. Je l'adorais gamin, je l'adorais ado, je l'ai revu récemment et je l'adore toujours. L'humour fait mouche à 200% chez moi. Tu mentionnes "une touche d'humour", mais pour moi c'est un film humoristique du début à la fin, par caisse et non par touche.

Jamais entendu parler.

J'ajoute à ma to-see-list.

- "The Birds", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1963 -

Bizarre ce film. Je suis partagé entre le côté impressionant de certaines scènes (j'ai trouvé ça bluffant), et le jeu des acteurs + son. J'ai eu beaucoup de mal avec les réactions muettes. C'était très étrange à voir... Le choix de l'absence de musique ajoute encore un peu à cette atmosphère chelou. Le cri des oiseaux pourquoi pas, je trouve ça bien, mais le reste m'a donné l'impression de regarder des scènes illogiques, déconnectés de la réallité. Ca m'a dérangé.

Sinon j'ai trouvé le concept original, reste que ça ne m'a pas forcément fait peur. J'avais toujours l'impression que les héros exagéraient un peu le délire. Au pire ils se barrent de la ville vite fait et c'est terminé quoi. En gros je n'ai pas été totalement embarqué dans le délire, je n'y ai pas vraiment cru. Puis bon cette fin...

J'ai donc trouvé le film plutôt cool car impressionant à voir et avec quelques dialogues bien sympa, mais pas plus.



- "Le Choix des armes", réalisé par Alain Corneau, sorti en 1981 -

Malgré un casting de fou (Yves Montand, Gérard Depardieu, Catherine Deneuve, Gérard Lanvin, Michel Galabru, Richard Anconina...), j'ai pas super aimé... J'ai trouvé le film long et plat. Parmis les gros acteurs, certains passent bien (Depardieu au top, Montand et Deneuve sympa) mais alors Lanvin et Galabru... c'était vraiment pas génial. Entre le jeu, les dialogues et les réactions à l'ouest, ça m'a clairement fait décrocher du film. Pourtant l'histoire était sympa, la musique aussi. En revanche j'ai encore eu un sale mixage (les voix très en dessous des bruitages).

Bref, moyen pour moi.



- "Marnie", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1964 -

J'ai un petit souci avec ce film car pour moi c'est très inégal, le très bon cotoie le très mauvais. Le positif a tout de même pris le dessus mais pas mal de choses m'ont dérangé dans ce film comme les effets (matte painting surtout). Je crois que c'est le pire... Certains ajouts ne s'intègrent pas forcément super bien dans les scènes. En plus des effets, il y a le jeu des acteurs qui m'a perturbé. La plupart du temps ça va, mais quelques fois j'ai pas trouvé ça ouf'. Le problème c'est que dans ce genre là (psychologique), pour que ça me touche il faut que ce soit vraiment parfait. Sean Connerie, impeccable pour moi, ce sont les autres qui merdent un peu de temps en temps. Et le dernier point, la réaction de la mère. J'ai eu du mal à comprendre ses agissements... ok il y a un passé compliqué à gérer, mais quand même, j'ai trouvé ça zarb d'agir comme ça avec sa fille.

Bref, c'était sympa car j'adore le côté psychologique mais j'ai vu bien mieux dans ce genre là...

Hier mon gosse a sélectionné un Disney au pif dans le dossier Disney du DD Externe. Un que je connaissais pas.



Non mais sans dec' c'est fou. Y'a des Disney (dans le post-2000) que ouais j'ai jamais vu. Mais celui là j'en avais même JAMAIS entendu parler juste.

Bon, mon gosse a bien aimé. Il a 4 ans après, il aime quasi tout ce qu'on lui montre.


Moi j'ai trouvé ça à chier, mais d'une force colossale. C'était fou. Y'a rien qui va. C'est moche. La DA est absolument dégueulasse. C'est absolument pas drôle. Pas intéressant. Un genre de mélange hyper raté du Roi Lion et de Madagascar. Rien à sauver. Une grosse grosse merde.

C'est marrant, ça me fait penser à ces bacs à DVD dans lesquels on trouvait des "copies de films Disney" à bas budget, genre Aladin (avec un seul "d") et autres titres prêtant à confusion avec les originaux, pour gruger les grand-mères peu informées qui les offraient à leurs petits-enfants. Là j'ai l'impression que Disney fait la même chose, en espérant que son "Wild" soit confondu avec "Madagascar" du concurrent Dreamworks.

Et pourtant, d'après Wiki, Disney avait commencé la prod de ce Wild avant Madagascar. Va savoir si ils ont, après coup, copié ou non, mais bon, ils ont visiblement eu l'idée avant ^^

Ouais à l'époque, DreamWorks et Pixar/Disney ils sortaient souvent des trucs qui se ressemblaient pas mal au premier abord. Y'a en effet lui et Madagascar. 1001 pattes et Fourmiz. Nemo et Gang de Requins. Ptêtre d'autres auxquels je pense pas. J'sais pas lesquels sortaient en premier à chaque fois entre les Disney et les DreamWorks mais bref.

Madagascar je suis pas ultra-fan, disons que j'aime bien, c'est rigolo. Et c'est 1000 fois supérieur à ce The Wild. Pour Fourmiz vs 1001 pattes je préfère nettement Fourmiz. Et j'ai pas vu Gang de Requins (j'ai aucun doute que Nemo est vachement meilleur)

- "Seed of Chucky", réalisé par Don Mancini, sorti en 2004 -

L'épisode qui va un peu trop loin pour moi... L'aspect comique prend trop de place, je trouve que le gore n'a presque plus sa place dans le film. C'est assez bizarre comme mélange. Puis j'aime pas qu'il y ait trop de poupées. 2 c'était déjà beaucoup pour moi, mais 3... Ca a tendance à rendre le film cheap je trouve. Le truc cool c'est qu'il y a pas mal de ref de film d'horreur tout le long. C'est marrant à voir. Mais bon, ça reste un film moyen pour moi. J'ai pas super aimé.



- "Danton", réalisé par Andrzej Wajda, sorti en 1983 -

Je connais moyennement bien ce passage de l'histoire. Mais le film fait à peu près ce qu'il faut pour qu'on ne soit pas trop perdu. Faut dire que c'est un sacré boxon cette période : les révolutionnaires, les contre révolutionnaires, la droite, la gauche, le roi, les arnaques, les mensonges... C'est un vrai foutoire. Cet aspect là est plutôt bien représenté ^^ On comprend très bien que c'est une période bien moisie. A quel point la vision du réa est juste, je ne pourrais pas vraiment le dire, mais d'après ce que j'ai lu un peu partout, c'est pas si déconant. Il y a surement des ajustements sur la psychologie des persos, j'imagine. Mais ça semblait assez proche de la vérité connue.

Sinon côté acteur, c'est un peu la merde car t'as d'un côté Depardieu qui est vraiment très très bon en Danton (son premier vrai gros rôle bien joué) et de l'autre tout le reste. Et pour le reste ça va de "bon" à "vraiment pas très bon". Le problème c'est qu'il y a dans ce film un mélange de nationalité, et que lorsque c'est doublé, c'est un gros carnage. Je pense surtout à Robespierre, c'est tellement dommage. Mais il n'y a pas que lui et d'autres persos sont doublés, mais c'est jamais très bon... Bref, c'est un peu le point qui m'a déçu. Surtout que physiquement, le jeu n'est pas forcément mauvais.

Finalement j'ai bien aimé le film, j'ai tout de même passé un super moment à revoir cette histoire. Ca m'a donné envie de replonger dans des recherches de documentaires ou autres...

Donc très bien.



- "Curse of Chucky", réalisé par Don Mancini, sorti en 2013 -

Hop là on passe dans les années post 2010 ! La package est là : image type, scénario type, perso type, narration type... On est clairement dans le moule. Mais... Bah j'aime bien. C'est bien évidement moins couillu que le premier film car l'envie d'innover est clairement exclue du programme mais ça reste un film sympa à suivre. Bon il y a des incohérences qui cassent un peu le truc ^^ Mais c'est un peu le lot des films d'horreur en général. Donc tacler cet aspect là, c'est tacler la quasi totalité des films du genre. Je préfère fermer les yeux...

Dans ce Chucky, on revient à la base : le sérieux. Terminé les blagues à deux balles, les poupées dans tous les sens, le comique sexuel etc. Chucky est ici pour dégommer du monde, pas pour blaguer.

Donc plutôt sympa à suivre au final. En réalité, je crois que ça m'a fait du bien de renouer un peu avec l'ancienne formule. Ca commençait à devenir trop guignolesque pour moi. Je regrette l'explication du passé du tueur, j'ai trouvé l'acteur mal choisi et l'histoire bof... Dommage.



- "Cult of Chucky", réalisé par Don Mancini, sorti en 2017 -

Ce qui est bien avec Chucky c'est que les suites sont réellement des suites. Je veux dire, l'histoire continue sa route sans mettre de côté les autres opus. Le problème c'est que tout part en couille, et lal ogique n'est pas respecter. dans cet opus, c'est la foire à la saucisse : Chucky se multiplie tranquille n'importe uquand, et en 3 sec. Alors que dans le premier il fallait non seulement que Chucky fasse le rituel uniquement sur la première personne à qui il a dit son secret, mais en plus ça prenait un certain temps avant d'y arriver.

Bref, ça devient nawak. Mais bon, encore une fois, je mets ça de côté et accepte les merdouille pour apprécier le reste... mais le reste n'est pas non plus foufou dans ce film. Et quel gachi le perso d'Andy... Du coup j'ai pas super apprécié. Seule la fin m'a vraiment plu. Et ben il nous reste le tout dernier à voir : le reboot.

Je suis allé voir Arco avec ma fille, un film d'animation français signé Ugo Bienvenu.

Arco est un garçon d'environ 10 ans qui vit avec sa famille sur une plateforme dans les nuages. Il désire plus que tout utiliser une combinaison pour voler dans le ciel mais il lui faut attendre d'avoir 12 ans. Un soir il désobéit à ses parents, prends une combinaison et retourne par erreur dans le passé en 2075. Il va y rencontrer Iris, jeune fille délaissée par ses parents et élevée par un robot. Elle cherchera à l'aider à rentrer chez lui malgré les dangers.

Un dessin animé sympathique, visuellement réussi dans un style 80s. Le film a un message écolo assez fort (en 2075 la planète est touchée par d'énormes incendies) et aborde d'autres sujets comme les relations familiales. Le scénario fait beaucoup penser à E.T. (forcément) avec une amitié entre les deux enfants mais ça reste léger. Le trio de "méchants" (qui n'en sont pas vraiment) apporte un humour burlesque assez niaiseux j'ai trouvé.




J'ai aussi maté La Venue de l'avenir de Klapisch.

Réunis par l’héritage inattendu d’une maison en Normandie, quatre cousins qui ne se connaissaient pas jusqu’alors, partent à la découverte de leur histoire familiale. En fouillant cette maison abandonnée depuis les années 40, ils reconstituent la vie de leur ancêtre Adèle Vermillard, jeune femme de 20 ans qui vivait là en 1895.



J'ai plutôt apprécié ce film qui parle de la France du temps des impressionnistes, d'héritage, de la quête de racines d'un groupe d’individus très différents qui finissent par former une famille. L'image est belle, les acteurs plutôt convaincants (même s'il y a beaucoup "de filles de/fils de" ce qui m'insupporte pas mal). Le film reste quand même assez léger, parfois maladroit et cliché (la nunuche stupide qui pose pour des photos de mode par exemple).

Par contre je veux un film sur Victor Hugo avec François Berléand, c'est énorme !