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Putain tu t'as du galérer pour te faire tout ça et rien aimer non ?

Captain_Eraclés a écrit : ↑

06 août 2024 20:18

La jaquette m'avait marqué, quand gamin ma maman cherchait un film d'horreur à louer dans notre videoclub de coin . 30 ans plus tard, je me le suis fait et c'est drôlement nul à chier . Petite compensation, voir Mariska Hargitay jeune

Je ne me souviens que du 3, je le kiffais.
J'ai trouvé la trilogie en dvd à la brocante, il faudrait que je remate ça.

Tryphon a écrit : ↑

05 août 2024 18:15

J'aimerais bien voir Jean-Philippe. Bien que j'aime ni Johnny, ni Lucchini, je me demande si les scénaristes français ont réussi à pondre un truc moins convenu que Danny Boyle.

C'est franchement sympa comme film.

wiiwii007 a écrit : ↑

06 août 2024 21:31

Putain tu t'as du galérer pour te faire tout ça et rien aimer non ?

J'ai passé un moment assez sombre pendant mes vacances effectivement , mais il n'y avait pas que du négatif. Il y a toujours un critère, aussi léger qu'il soit, qui fait que je me rappelle de ces films autrement que pour leur ennui (sauf dinosaur project ...). Par exemple :
Lake Placid 1 : Nanar de bonne facture
Lake Placid 2-3 : Des nichons et un crocodile digne des réalisation des années 70
Ghoulies : Découverte d'une actrice que j'apprécie, jeune. Et nostalgie d'instants passés en famille .
Crazy Bear : C'est assez drôle par moment, totalement loufoque et assumé
Frissons/Shivers : C'est long, mais ça se regarde quand même . La première scène laissait penser que le film était plus nerveux et violent.
Scream 6 : Ortega et les 5 premières minutes . La suite reste tout de même proche du néant.


Et puis entre certains de ces navets, j'ai maté des films qui m'ont plu comme :

Avatar 2 : Ce que j'apprécie le plus dans ce film, c'est la découverte de nouveaux environnements et de nouvelles espèces. J'ai trouvé le scénario moins émotif que le premier.
Silencing : Un thriller sympathique à regarder . Décidemment j'aime bien cet acteur, dans chacun des films où j'ai pu le voir.
Promising young woman : Entre comédie, thriller et drama, ce film joue assez bien sur tous les genres qu'il occupe.

Ok je vois, des fois il faut peu de choses pour ne pas passer un sale moment. Ca m'arrive souvent ^^

- "Big", réalisé par Penny Marshall, sorti en 1988 -

Une comédie comme j'aime bien et rondement mené par Tom Hanks. Le scénario prétexte est cool, même si j'avoue au départ m'être dit : "mouai, je vois déjà ce qu'il va se passer"... Et il se passe ce que l'on pense, mais c'est tellement bien foutu que ça le fait. En tout cas, perso, j'ai beaucoup aimé.



- "Il ne faut jurer de rien !", réalisé par Éric Civanyan, sorti en 2005 -

Dès le début tu sais ce qu'il va se passer à la toute fin, et ça loupe pas… Ca a tendance à m'emmerder quand c'est trop bateau. Si encore ça envoyait du lourd… Mais là, mise à part la réalisation que j'ai trouvé bonne pour du français (dynamique et maîtrisé), le reste est trop moyen. Je sais que ça vient du théâtre, j'ai du mal avec ça, mais même, j'ai trouvé les acteurs pas hyper bons, même Dujardin. Je galère avec lui quand il joue les bonhommes sérieux. Il en rajoute des caisses pour rien. Ca me donne l'impression de voir un acteur et non un mec dans un film.

C'était pas mauvais au final, les décors étaient très sympas, les musiques aussi et certaines scènes sont marrantes. Mais trop prévisible pour moi, ça m'a tué le film.



- "La vie de Michel Muller est plus belle que la vôtre", réalisé par Michel Muller, sorti en 2005 -

J'ai perdu assez de temps avec ce film, donc je ne m'étalerais pas : j'ai détesté.



- "Blue Jasmine", réalisé par Woody Allen, sorti en 2013 -

C'est que ça commence à faire pas mal de Woody sympa ! Celui encore, j'ai bien aimé. C'est marrant car à chaque fois que le film commence, je check vite les noms des acteurs en espérant que Woody ne soit pas mentionné. C'est clairement capital pour moi (et ma copine aussi d'ailleurs). Ca ne veut pas dire qu'avec lui c'est forcément mauvais, mais il y a de fortes chances pour qu'il nous saoule et qu'on passe à côté du film à cause de lui.

Dans Blue Jasmine pas de souci, il n'est pas là !! On suit l'histoire de deux "sœurs" qui se revoient après que l'une d'elle se retrouve dans la merde financièrement. Tout part de là… Je trouve tous les acteurs bons, en particulier Cate Blanchett. Une très belle performance. Crédible à souhait dans ses réactions. J'ai à peu près tout aimé dans ce film, mais c'est surtout le traitement des deux sœurs qui m'a plu. Cette façon de les montrer à la fois positive et négative est géniale. Je me suis retrouvé à les plaindre et à les "insulter" derrière mon écran. C'est plaisant d'avoir des persos un peu plus complexes que tout gentil/méchant.

Donc très bien pour moi.



- "Punchline", réalisé par David Seltzer, sorti en 1988 -

Le monde du stand up est rarement représenté dans les films. Punchline tente de décrire les étapes pour accéder à la popularité de ce milieu, mais il décrit aussi les relations qu'ont les comiques entre eux, la double vie (famille la journée, comique le soir), la difficulté d'en vivre etc. J'ai suivi tout ça avec intérêt. J'aurais aimé que ça aille bien plus loin que ça dans le fond, j'ai plutôt aimé ces parties. Le problème c'est que les vannes des comiques ne m'ont pas fait rire du tout. Quasi aucun sketch ne m'a décroché ne serait-ce qu'un sourire. Et dans un film ou la moitié du temps est un sketch… C'est compliqué. Du coup j'ai trouvé le film sympa dans son message mais pas marrant et donc lourd à suivre. Dommage…



- "OSS 117 : Le Caire, nid d'espions", réalisé par Michel Hazanavicius, sorti en 2006 -

Déjà vu 2, 3 fois, j'aime bien Dujardin dans ce rôle ^^ Le film est réalisé façon "années 50" avec toutes les merdouilles qui vont avec, j'aime beaucoup ça. Ca lui ajoute de la crédibilité et du sens. Mise à part la réa que j'aime beaucoup, il y a tout de même un scénario qui ne se laisse pas comprendre facilement. La faute à une narration un peu décousue à mon sens, embrouille tête pour pas grand chose finalement. Pour moi c'est un peu son défaut. Mais bon, c'est pas si violent non plus et j'aime l'humour OSS...

Halloween premier du nom, vu et revu, toujours en admiration devant.
Halloween 2 , je découvre ce huis clos qui m'a moins fait vibrer.





Shakma : Je continue sur mes films horrifiques présentant un animal comme bourreau . Ce Shakma, sans être particulièrement bon ni mauvais se démarque par une interprétation extraordinaire de l'animal. Il faut voir le babouin dressé se jeter contre les portes, jouer la furie bestiale, c'est incroyable. Le film est tourné en 1990, soit 17 ans avant "Lake Placid 2" et n'use pas d'effets spéciaux à faible budget, ce qui fait qu'il vieillit beaucoup mieux.

Scanners : Décidemment j'ai un peu de mal avec les premiers films de Cronenberg (Frissons 1975, et celui ci 1981) . Les thèmes sont intéressants, ça promet sur les 10-15 premières minutes puis ça divague , lorgnant du côté de l'absurde. Enfin, c'est peut-être à cause du jeu d'acteur de certains premiers rôles, mais j'ai l'impression parfois qu'on s'approche plus d'une comédie que du genre horrifique/SF .






Godzilla Minus One : Autant j'apprécie les Godzilla pour leurs effets spectaculaires autant celui-ci , il est à hauteur d'homme .On s'intéresse d'avantage à l'humain, et c'est assez touchant. J'ai apprécié découvrir un film Godzilla sous cet angle. Et puis rien à voir, mais je trouve que l'affiche claque .

Nope : J'étais à fond dedans jusqu'au 30 dernières minutes où il m'a complétement perdu. Cette histoire d'enlèvements inexpliqués, d'extra-terrestre, de massacre en direct (par un animal, décidement je suis dans ce thème dernièrement même sans le vouloir), de famille à reconstruire psychologiquement et financièrement, me plaisait. Puis c'est devenu trop "gros" pour moi . Je ne regarde pas les bandes-annonces, alors c'est peut-être ce qui me joue des tours.







Aquaman 2 : J'ai préféré le premier avec la découverte du monde sous marin, l'atlante et tous les personnages phares du comics. Le passage sur terre est franchement réussi aussi mais c'est une question de préférence. Il reste sympathique à regarder si on met un peu de côté l'humour ringard omniprésent d'Arthur Curry.

Mad Max, Furiosa : Pas objectif du tout car j'adore les grands yeux de Anya Taylor-Joy . J'aime toujours autant l'univers, l'action, les décors, l'humour, la musique (moins mise en scène cependant) et la violence qui règne dans ce film, même s'il pourrait être encore plus sale à mon avis. J'ai passé un très bon moment à mater ce film.

wiiwii007 a écrit : ↑

07 août 2024 15:11

- "Big", réalisé par Penny Marshall, sorti en 1988 -

Une comédie comme j'aime bien et rondement mené par Tom Hanks. Le scénario prétexte est cool, même si j'avoue au départ m'être dit : "mouai, je vois déjà ce qu'il va se passer"... Et il se passe ce que l'on pense, mais c'est tellement bien foutu que ça le fait. En tout cas, perso, j'ai beaucoup aimé.

Tu ne l'avais jamais vu??

Captain_Eraclés a écrit : ↑

10 août 2024 20:27

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Halloween premier du nom, vu et revu, toujours en admiration devant.
Halloween 2 , je découvre ce huis clos qui m'a moins fait vibrer.





Shakma : Je continue sur mes films horrifiques présentant un animal comme bourreau . Ce Shakma, sans être particulièrement bon ni mauvais se démarque par une interprétation extraordinaire de l'animal. Il faut voir le babouin dressé se jeter contre les portes, jouer la furie bestiale, c'est incroyable. Le film est tourné en 1990, soit 17 ans avant "Lake Placid 2" et n'use pas d'effets spéciaux à faible budget, ce qui fait qu'il vieillit beaucoup mieux.

Scanners : Décidemment j'ai un peu de mal avec les premiers films de Cronenberg (Frissons 1975, et celui ci 1981) . Les thèmes sont intéressants, ça promet sur les 10-15 premières minutes puis ça divague , lorgnant du côté de l'absurde. Enfin, c'est peut-être à cause du jeu d'acteur de certains premiers rôles, mais j'ai l'impression parfois qu'on s'approche plus d'une comédie que du genre horrifique/SF .






Godzilla Minus One : Autant j'apprécie les Godzilla pour leurs effets spectaculaires autant celui-ci , il est à hauteur d'homme .On s'intéresse d'avantage à l'humain, et c'est assez touchant. J'ai apprécié découvrir un film Godzilla sous cet angle. Et puis rien à voir, mais je trouve que l'affiche claque .

Nope : J'étais à fond dedans jusqu'au 30 dernières minutes où il m'a complétement perdu. Cette histoire d'enlèvements inexpliqués, d'extra-terrestre, de massacre en direct (par un animal, décidement je suis dans ce thème dernièrement même sans le vouloir), de famille à reconstruire psychologiquement et financièrement, me plaisait. Puis c'est devenu trop "gros" pour moi . Je ne regarde pas les bandes-annonces, alors c'est peut-être ce qui me joue des tours.







Aquaman 2 : J'ai préféré le premier avec la découverte du monde sous marin, l'atlante et tous les personnages phares du comics. Le passage sur terre est franchement réussi aussi mais c'est une question de préférence. Il reste sympathique à regarder si on met un peu de côté l'humour ringard omniprésent d'Arthur Curry.

Mad Max, Furiosa : Pas objectif du tout car j'adore les grands yeux de Anya Taylor-Joy . J'aime toujours autant l'univers, l'action, les décors, l'humour, la musique (moins mise en scène cependant) et la violence qui règne dans ce film, même s'il pourrait être encore plus sale à mon avis. J'ai passé un très bon moment à mater ce film.

Tu te fais la filmo Cronenberg ?
Perso c'est un des réalisateurs que je respecte le plus, il a un univers unique et c'est un metteur en scène de génie.
Il y a évidemment La Mouche qui est son chef d'oeuvre le plus connu, mais dans son thème de prédilection, le body horror (meme si cest reducteur de réduire son style uniquement à ça ), les deux films qui m'ont le plus marqué et où j'ai trouvé qu'il exprimait le mieux ses obsessions artistiques, sont Videodrome et Le festin nu.

Sinon Minus One, c'est mon film préféré de 2023 avec Mars Espress.
Et Furiosa le meilleur que j'ai vu en 2024 pour l'instant.
J'ai adoré les deux.

Gringos10 a écrit : ↑

11 août 2024 09:26

wiiwii007 a écrit : ↑

07 août 2024 15:11

- "Big", réalisé par Penny Marshall, sorti en 1988 -

Une comédie comme j'aime bien et rondement mené par Tom Hanks. Le scénario prétexte est cool, même si j'avoue au départ m'être dit : "mouai, je vois déjà ce qu'il va se passer"... Et il se passe ce que l'on pense, mais c'est tellement bien foutu que ça le fait. En tout cas, perso, j'ai beaucoup aimé.

Tu ne l'avais jamais vu??

Non jamais, je ne connaissais son existence que par toi. La dernière fois tu l'avais mentionné il me semble. Maintenant je comprends pourquoi ^^

@Gringos10 C'est tout à fait par hasard que j'ai lancé deux films réalisés par Cronenberg, mais du coup je vais poursuivre ces deux prochaines semaines avec La Mouche, Vidéodrome et Le festin nu (que je ne connaissais même pas de nom pour ce dernier) puisque tu les conseilles .

Mars Express est dans ma shortlist également ^^

wiiwii007 a écrit : ↑

11 août 2024 10:57

Gringos10 a écrit : ↑

11 août 2024 09:26

wiiwii007 a écrit : ↑

07 août 2024 15:11

- "Big", réalisé par Penny Marshall, sorti en 1988 -

Une comédie comme j'aime bien et rondement mené par Tom Hanks. Le scénario prétexte est cool, même si j'avoue au départ m'être dit : "mouai, je vois déjà ce qu'il va se passer"... Et il se passe ce que l'on pense, mais c'est tellement bien foutu que ça le fait. En tout cas, perso, j'ai beaucoup aimé.

Tu ne l'avais jamais vu??

Non jamais, je ne connaissais son existence que par toi. La dernière fois tu l'avais mentionné il me semble. Maintenant je comprends pourquoi ^^

Oui j'adore.
Les feel good movies de cette époque ont vraiment une magie unique, il y avait un savoir faire qui s'est perdu.
Les ferris bueller, risky business, teen wolf, big, les goonies, etc....

Ah ouai mais pour moi les Goonies ne doit pas figurer dans cette liste ^^ On s'est pas vraiment senti bien avec ce film Des gosses qui braillent et parlent en même temps tout le temps c'est insupportable.

On trikite pas les Goonies !

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- "L'Amour aux trousses", réalisé par Philippe de Chauveron, sorti en 2005 -

Petite comédie sympa. Chui pas un grand fan de Pascal Elbé mais ça l'a fait, Dujardin me fait toujours rire ^^ Film qui fait passer une bonne soirée si on accroche un peu au délire.



- "Contre-enquête", réalisé par Franck Mancuso, sorti en 2007 -

Déjà vu il y a un petit moment. J'aime beaucoup ce film. Quelle tristesse… Dujardin joue à merveille ce personnage détruit. En revanche, j'ai buggé sur le chef policier, j'ai pas adhéré à son jeu. Mise à part ça, la réalisation est simple et efficace. Le film aussi d'ailleurs, il va droit au but. C'est à la fois une qualité et un défaut à mon sens. J'aurais aimé qu'il y ait un peu plus de psychologie, que certaines phases durent plus longtemps histoire d'apporter du corps au film. Mais bon, j'aime déjà beaucoup comme ça ^^



- "OSS 117 : Rio ne répond plus", réalisé par Michel Hazanavicius, sorti en 2009 -

Comme le premier mais en mieux ^^ J'ai l'impression que Dujardin se lâche encore plus dans ce deuxième opus. J'adhère à fond à cet humour donc pas de souci.



- "Avengers: Infinity War", réalisé par Anthony et Joe Russo, sorti en 2018 -

L'ado est à la maison, on enchaîne donc avec un Marvel ! Ca faisait longtemps ^^ "Avengers"… Je crois que ce sont les Marvel que j'aime le moins car trop de persos, trop d'humour à la con etc. Mais j'ai trouvé cet épisode mieux équilibré avec moins de blagues, plus d'histoire, le perso "Thanos" intéressant… Donc pas si mauvais. Je trouve toujours ça limite, mais ça va, c'était mieux que les autres Avengers.

Oss et contre enquête, cest à partir de cette période que Dujardin m'a convaincu de son talent.

Je viens de mater Philomena ...



Sorti en 2014 et réalisé par Stephen Frears, le film Philomena est adapté du livre du même nom de Martin Sixsmith. C'est une histoire tirée de faits réels, une histoire incroyable qui nous interroge sur la nature humaine. Toujours à la limite du mélodrame larmoyant, le film parvient néanmoins à nous émouvoir, en partie grâce au jeu sobre et juste de ses deux interprètes Judi Dench et Steve Coogan.

Nous sommes en Irlande, au début des années 50 (1952 pour être plus précis). C'est à la suite d'un flirt qui est allé un peu trop loin, que la jeune Philomena Lee (Sophie Kennedy Clark) se retrouve enceinte. Alors adolescente, elle est donc envoyée dans une maternité tenue par des religieuses pour la prendre en charge. Le climat est rude dans le couvent et les religieuses, notamment soeur Hildegarde (Barbara Jefford), ont souvent des propos très dures sur les jeunes mères, condamnant le "péché de chair" et reliant les difficultés de l'accouchement à la faute qui fut commise. Philomena voit alors son petit garçon Anthony être confié à ses parents adoptifs, sans même pouvoir lui dire adieu une dernière fois.

Nous retrouvons ensuite Philomena cinquante ans plus tard (Judi Dench) et elle ne se pardonne toujours pas l'abandon de son petit garçon Anthony. Rongée par le remord, elle décide enfin de parler et de partager ce lourd secret avec sa fille Mary (Mare Winningham) qui la pousse alors à retrouver sa trace. C'est pourquoi elle prend l'initiative d'entrer en contact avec Martin Sixsmith (Steve Coogan), un ancien journaliste de la BBC qui vient tout juste de perdre son job. Ce dernier est hésitant, mais finit par se laisser convaincre et conclut un juteux contrat avec un tabloïd anglais pour mener l'enquête avec Philomena et pondre en échange un article qui s'annonce sulfureux et à charge contre l'Église. Notre improbable duo se rend alors aux États-Unis, à la recherche d'Anthony.

Le duo que forme Philomena et Martin est très savoureux. Judi Dench (aka M. des derniers James Bond) est ici exquise de simplicité, de présence et de naturel. Avec Steve Coogan, ils forment un joli "couple" que tout oppose. Elle, c'est la femme de foi, une foi simple, humble et solide qui irradie tout le film. Lui, c'est le journaliste pessimiste et antisocial, qui prend à son compte toutes les critiques et tous les poncifs entendus sur la religion. Leurs discussions sont souvent vives et animées, mais Philomena obtient toujours le dernier mot. Elle ne lâche rien, poussée par sa foi chevillée au corps et par une forte volonté de vouloir la partager. Le petit jeu qui se joue entre les deux acteurs est un pur régal.

C'est une histoire poignante qui méritait vraiment d'être racontée, mais peut-être avec un peu plus de nuance. Stephen Frears a du mal a trouver le juste milieu entre condamnation et compréhension, à l'image des deux personnages, l'un pardonnant, l'autre non. Il n'y a pas de juste milieu, pas d'échange, juste deux points de vues qui s'opposent. Le réalisateur des Liaisons Dangeureuses reste trop hésitant et a du mal à trouver le ton juste, celui qui émeu et bouleverse, celui qui fait réfléchir et invite au dialogue.

En outre, on reste un peu déçu par le déroulement du scénario qui reste trop prévisible et par une fin un peu trop consensuelle. Pour Philomena, il faut pardonner pour rester en paix. C'est à ce titre qu'elle rétorque à Martin, à la fin du film : "Je ne suis pas comme vous. Je peux pas être en colère, c'est fatiguant la colère." Stephen Frears nous dévoile toute la beauté de ce personnage très modeste, voire même un peu trop modeste.

Bref, Philomena est un film poignant, mais un peu trop prévisible à mon goût. Le scénario est entièrement balisé, avec la rencontre de deux personnages que tout oppose et qui vont s’ouvrir l’un à l’autre, avant l’apaisement final. Ceci-dit, l’écriture est suffisamment fine et le duo attachant, pour qu’on s’attache à l’histoire. Judi Dench donne une amertume altière et convaincante à son personnage et Steve Coogann trouve un bel équilibre entre cynisme et candeur. Et malgré certaines longueurs, j'ai été touché par ce film.

Freddy : J'en attendais beaucoup, je n'ai pas eu tout à fait ce que je voulais. Des scènes sont plus ridicules qu'autre chose mais après tout dans un cauchemar, tout peut arriver puisque nous sommes au delà du réel. Cependant, j'y ai retrouvé des images cultes, une musique et un scénario assez intéressant puisqu'il marque la rupture entre l'adolescence et l'âge adulte, les conflits intergénérationnels et le poids de lourds secrets dans une communauté réduite (bourgade, famille) . Je n'ai pas trop compris la fin avec la voiture aux couleurs de de Freddy . Je n'ai pas passé un mauvais moment, l'actrice principale joue parfaitement son rôle, d'ailleurs personne ne déjoue, mais j'ai certainement vu ce film 20 ans trop tard .

Candyman : Sympathique, le scénario qui joue sur le clivage entre les classes sociales et le passé d'un personnage torturé qui joue les démons, créant une véritable légende urbaine chez les plus démunis, analysée et réfutée par les intellectuels . Certaines scènes sont quand même bien dégueulasses.






Mad Max : Encore un film difficile à regarder aujourd'hui .Le doublage est atroce, l'antagoniste principal n'est jamais effrayant, un espèce de drag queen rondouillard qui n'arrête jamais ses grimaces franchement gênantes et ridicules (cependant dans les deux récents Mad Max, il a été très bien revisité), de plus il est suivi par une bande de mi-macaque mi-ballerine, la musique est stridente et agaçante.
Seule la dernière partie, à partir de l'agression de la femme de Max m'a fait apprécié ce film avec quelques moments forts.

Pensez-vous que je dois enchaîner sur les 2ème et 3ème épisodes ? (j'aime beaucoup Mel Gibson)

La rançon : Un thriller sobre qui se laisse regarder, sans temps mort ni gros défauts qui auraient pu me faire lâcher.






Les infidèles : Plusieurs histoires traitées sur plusieurs genres mais un avec thème unique . Je l'ai trouvé drôle et touchant. Dujardin joue terriblement bien l'infidèle ringard, tellement que j'ai pu ressentir de la peine à certains moments sur une des histoires, alors qu'il est clairement méprisable pour le coup. La fin ponctue parfaitement cette comédie, car plusieurs sentiments éloignés se sont rencontrés dans mon petit coeur, tout en me faisant rire sur leur situation improbable. Le petit plus, le charme naturel d'Alexandra Lamy.

Punisher : Alors là, c'est LE nanar type des films d'action made in eighties.



La rage au ventre (Southpaw) : Petit coup de coeur pour tout ce que représente ce film . L'amour, l'amitié, la tristesse, la rage, l'ascension sociale via le sport, le dépassement de soi pour reprendre sa vie en main après avoir touché le fond, l'honneur et la corruption, les principes et les valeurs humaines (se rappeler d'où l'on vient, qui nous sommes et où nous allons) . Ca commence à faire quelques films où je me retrouve, ou du moins j'aime à penser que je me retrouve dans les personnages de Jake Gyllenhaal .

Ah putain Freddy, un des deux seuls films à m'avoir vraiment terrifié plus d'une heure après l'avoir fini. Vu beaucoup trop tôt me concernant (j'avais pas 10 ans), j'ai fait une nuit blanche ensuite (attendez, le truc vous tue dans votre sommeil quoi), et me rappelle que je pensais en enchainer encore plusieurs à l'époque (bon que dalle hein, la deuxième nuit me suis écroulé, et j'ai bien constaté à mon reveil que je m'etais pas fait hacher et répandre au plafond).

L'autre film à m'avoir terrifié sur une certaine durée, c'est Jaws, vu à 7-8 ans, en plein été. Le lendemain j'étais à la plage, et me rappelle de mon père qui se foutait de ma gueule parce que je voulais pas aller dans l'eau. Ranafout, j'y suis pas allé, j'prefere me faire traiter de p'tite bite que de me faire bouffer la bite par un Grand Blanc.

Captain_Eraclés a écrit : ↑

16 août 2024 20:35

2 chefs d'oeuvre pour moi.

Le summum du film de boogeyman.

Captain_Eraclés a écrit : ↑

16 août 2024 20:35

Pensez-vous que je dois enchaîner sur les 2ème et 3ème épisodes ? (j'aime beaucoup Mel Gibson)

Évidemment!!!

Personnellement j'admire toujours autant le premier ^^

Les suites, sont très différentes du premier mais c'est possible que tu trouves des trucs aussi ridicules dans le 2, mais essaye quand même, surtout si tu es fan de Gibson, il est génial dans ce film.

Captain_Eraclés a écrit : ↑

16 août 2024 20:35

Punisher : Alors là, c'est LE nanar type des films d'action made in eighties.

Cest un nanard de luxe alors, car il y en a des centaines bien plus nanardesques que lui, si on creuse dans le genre
Je le vois plutôt comme un actionnner bourrin typique de cette époque, dans la lignée d'un Cobra, Raw Deal, Nico, Remo, etc....

Du coup avec les récentes discussions j'ai revu Chute Libre (Joel Schumacher, 1993)

Et bah c'est toujours très bien. Et j'ai sûrement bien plus de recul pour l'interpréter qu'à l'époque. Impossible de ne pas se dire qu'une bonne partie des gens l'ont pris premier degré et adoré le personnage.

Je pense qu'à l'époque on avait déjà perçu l'ambiguïté du personnage, on éprouvait à la fois une admiration pour son côté no limit, "rien à foutre", peur de personne, fantasme du fuck à la société de consommation, tout en ressentant un dégoût pour sa personnalité borderline de gros beauf facho et violent.
Mais comme tu dis il a pu être capté différemment selon le degré de bagage du spectateur ou son implication dans le visionnage, un peu comme Scarface, en son temps.

Ce que vous me dites (le côté anti-système, personnage pour le moins ambiguë et pourtant bien reçu par beaucoup) me fait pas mal penser à Fight Club.

Il peut être mis dans la même catégorie en effet, même si fight club, c'est encore un cran au dessus dans la richesse des thèmes abordés, l'intelligence du traitement et la subtilité de l'écriture. En gros Shumacher c'est pas Fincher, et son scénariste c'est pas Palahniuk.

Oui c'est quand même bcp plus simple Chute Libre

Deadpool & Wolverine
Vu avant hier au cinoche avec ma femme et un copain.

Ben on s'est marrés du début à la fin, presque non stop.
J'étais un peu dubitatif au début du film, ne voyant pas trop où celui-ci cherchait à nous emmener narrativement.
Au final, j'ai trouvé l'histoire bien maîtrisée, et tout le délire sur le multiverse bien amené et cohérent.

Les personnages sont chouettes (ça fait plaisir d'en recroiser certains), Deadpool reste Deadpool, très fidèle aux opus précédents et surtout au personnage des comics, le côté rien à foutre du perso et de ses univers est bien amené, et Wolverine... Ben il m'a foutu les poils pas moments, tant j'étais content de le (re)voir ainsi.

On a passé un super moments

Shovel Knight a écrit : ↑

17 août 2024 11:00

Du coup avec les récentes discussions j'ai revu Chute Libre (Joel Schumacher, 1993)

Et bah c'est toujours très bien. Et j'ai sûrement bien plus de recul pour l'interpréter qu'à l'époque. Impossible de ne pas se dire qu'une bonne partie des gens l'ont pris premier degré et adoré le personnage.

Un des films référence de mon adolescence.
Il faudrait que je le revois.

Pareil je trouvais le film ambiguë.

Pour répondre à Shovel :

mais ça n'en reste pas moins un gros connard

Clairement , mais le truc, c'est que le mec rencontre dans son passage que des connards (et bien plus que lui quelque fois ) , ce qui le rend en comparaison bien plus sympathique.
Et c'est pour moi toute la force de ce film.
Surtout que le "héros" représente vraiment le type "normal" et lambda de la société ce qui peut accentuer qu'on s'identifie bien plus à lui.

La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966)



Grand film. Quasi documentaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bataille_d%27Alger

Le récit se déroule pour l'essentiel entre 1954 et 1957 et prend pour cadre, comme son titre l'indique, la Bataille d'Alger. Il s'agit d'une reconstitution de la vraie bataille d'Alger de 1957, à l'occasion du soulèvement de la population algérienne musulmane par le Front de Libération Nationale contre le pouvoir colonial français, et de la tentative du détachement parachutiste de l'armée française de « pacifier » le secteur.

Le film retrace principalement l'histoire d'Ali la Pointe lors de la Bataille d'Alger, et de la lutte pour le contrôle du quartier de la Casbah d'Alger, entre les militants du Front de Libération Nationale et les parachutistes français de la 10e DP, pendant la Guerre d'Algérie.

Le film a été nommé 3 fois aux Oscars et a été récompensé par le Lion d'or à la Mostra de Venise 1966. Il a été sélectionné comme l'un des 100 films italiens à sauver.

C'est gratuit, c'est cadeau, c'est le moment :

Shovel Knight a écrit : ↑

20 août 2024 22:00

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La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966)



Grand film. Quasi documentaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bataille_d%27Alger

Le récit se déroule pour l'essentiel entre 1954 et 1957 et prend pour cadre, comme son titre l'indique, la Bataille d'Alger. Il s'agit d'une reconstitution de la vraie bataille d'Alger de 1957, à l'occasion du soulèvement de la population algérienne musulmane par le Front de Libération Nationale contre le pouvoir colonial français, et de la tentative du détachement parachutiste de l'armée française de « pacifier » le secteur.

Le film retrace principalement l'histoire d'Ali la Pointe lors de la Bataille d'Alger, et de la lutte pour le contrôle du quartier de la Casbah d'Alger, entre les militants du Front de Libération Nationale et les parachutistes français de la 10e DP, pendant la Guerre d'Algérie.

Le film a été nommé 3 fois aux Oscars et a été récompensé par le Lion d'or à la Mostra de Venise 1966. Il a été sélectionné comme l'un des 100 films italiens à sauver.

Ça fait presque 2 ans qu'on en a parlé, c'est dingue!
viewtopic.php?p=86696#p86696

Gringos10 a écrit : ↑

21 août 2024 03:37

Shovel Knight a écrit : ↑

20 août 2024 22:00

► Afficher le texte

La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966)



Grand film. Quasi documentaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bataille_d%27Alger

Le récit se déroule pour l'essentiel entre 1954 et 1957 et prend pour cadre, comme son titre l'indique, la Bataille d'Alger. Il s'agit d'une reconstitution de la vraie bataille d'Alger de 1957, à l'occasion du soulèvement de la population algérienne musulmane par le Front de Libération Nationale contre le pouvoir colonial français, et de la tentative du détachement parachutiste de l'armée française de « pacifier » le secteur.

Le film retrace principalement l'histoire d'Ali la Pointe lors de la Bataille d'Alger, et de la lutte pour le contrôle du quartier de la Casbah d'Alger, entre les militants du Front de Libération Nationale et les parachutistes français de la 10e DP, pendant la Guerre d'Algérie.

Le film a été nommé 3 fois aux Oscars et a été récompensé par le Lion d'or à la Mostra de Venise 1966. Il a été sélectionné comme l'un des 100 films italiens à sauver.

Ça fait presque 2 ans qu'on en a parlé, c'est dingue!
viewtopic.php?p=86696#p86696

Héhé ouais, le temps de trouver le blu-ray, puis de me décider à le regarder D'ailleurs j'ai pas fini je suis dans les nombreux Bonus qui sont tout aussi passionnants.
Et je vais probablement revoir R.A.S d'Yves Boisset dans la foulée histoire boucler ce mini cycle guerre d'algérie, car j'ai le BR depuis peu également.

Civil War : D'un ennui mortel. Quelques clichés puissants relèvent la note, mais la musique "jazzy" durant les scènes difficiles et éprouvantes m'ont complètement sortis du film. Pour moi, "Civil War" aurait gagné en qualité si la musique concordait, voire s'absentait dans ces moments. Alors oui, il y a quelques messages à faire passer et d'autres que l'on connaît déjà par coeur (le redneck qui veut la mort des viets et latino car ce ne sont pas de "vrais" américain). Une scéne drôle également, avec les snipers.


Starship troopers : C'était un moment sympa, entre action, drame, amour et comédie. C'est tout à fait le genre de film qui donnerait l'envie aux jeunes de s'engager dans l'armée, à la manière d'un Top Gun où la camaraderie, l'héroïsme et le patriotisme sont de mise. J'avais complétement oublié la splendeur de la jeune Denise Richards.

Starship Troopers est vraiment mal interpreté trop souvent.
C'est pas un film militariste, c'est même tout l'inverse (sacré pied de nez au bouquin) mais Verhoeven a probablement été trop subtil.

C'est quand même assez étonnant de le prendre au premier degré...

Perso je vois ça souvent.

Oui j'ai bien compris la "critique", comme ont pu le remettre au goût du jour le studio Arrowhead Game Studios avec son titre "Helldivers 2" où la moindre phrase fait ultra patriotique, mais pue la caricature.

Cependant, à la manière d'un Top Gun (où l'héroïsme transpire sur chaque action) , c'est le genre de film qui donne envie de "s'y croire". Belle nana, gros engins, récompense etc etc ...

Captain_Eraclés a écrit : ↑

21 août 2024 17:19

Starship troopers : C'était un moment sympa, entre action, drame, amour et comédie

je devrais faire comme dans les comics, écrire en GRAS ce qui paraît important de lire

Mon interprétation c'est que c'est pas une comédie.

Le système politique humain dans Starship Troopers, c'est une dictature militaire (t'as besoin de faire ton service pour voter et avoir le droit de te reproduire). Le genre de régime qui a BESOIN de faire la guerre pour pouvoir continuer à exister, sous peine de se faire renverser et remplacer par un régime plus éclairé.

Pour ça, y'a les Arachnides, une race intelligente et capable d'émotions (au moins la peur), et territoriale. Ça tombe bien.

Du coup pour justifier cette guerre, on envoie d'abord des colons sur les planètes arachnides qui pourtant, à priori, présentent aucun intérêt pour les humains (elles sont désertiques quoi, alors qu'a côté de ça y'a des planètes humaines qui s'appellent Zegema Beach). Colons qui se font massacrer.

Et pendant ce temps on cultive le racisme anti-arachnides à l'école et dans les medias (cf les cours de bio du début, les nombreuses fausses pubs, et ce genre de faits divers de colons se faisant charcuter).

Une fois que la tension est bien montée, on refait le coup du Reichtag. Pas une seconde il est crédible que l'astéroïde ayant rasé Bueno Aires vienne d'un système arachnide, ces systèmes étant situé de l'autre côté de la galaxie (cf une carte ou deux ici et là, et la confirmation que les vaisseaux terriens ont besoin de sauter dans un genre d'hyper-espace pour s'y rendre, hors l'asteroide qui manque de tuer Denise Richards va clairement pas plus vite que la lumière). C'est clairement le haut-commandement terrien qui a fait ça, pour accuser les vilains Aliens. D'ailleurs on voit dans la fausse coupure pub suivante que les terriens semblent avoir développé extrêmement vite des défenses contre ce genre d'astéroïdes, comme c'est bizzare.

La du coup, les terriens sont veneres. Cool. La guerre est déclarée. Ça permet donc de faire d'une pierre plusieurs coups :

1 : on annihile un ennemi différent de nous (fachisme powa)

2 : on réduit la pression démographique, en envoyant des centaines de milliers de jeunes se faire charcuter alors qu'on voit dès le second assault que les arachnides peuvent rien contre un bombardement aérien. Surtout l'infanterie, donc des cancres un peu teubé, rien de grave quoi.

3 : on justifie l'existence de notre système militaire fachiste par la même occasion.


Bref. Les terriens sont les vilains agresseurs xénophobes. Les Arachnides font que se defendre à des agressions extérieure, et perdent. Amen.

La preuve que selon le bord politique où tu te situe l'interprétation d'une œuvre peut varier, voir même complétement passer à côté du propos de l'auteur

Shovel Knight a écrit : ↑

21 août 2024 13:38

Gringos10 a écrit : ↑

21 août 2024 03:37

Shovel Knight a écrit : ↑

20 août 2024 22:00

► Afficher le texte

La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966)



Grand film. Quasi documentaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bataille_d%27Alger

Le récit se déroule pour l'essentiel entre 1954 et 1957 et prend pour cadre, comme son titre l'indique, la Bataille d'Alger. Il s'agit d'une reconstitution de la vraie bataille d'Alger de 1957, à l'occasion du soulèvement de la population algérienne musulmane par le Front de Libération Nationale contre le pouvoir colonial français, et de la tentative du détachement parachutiste de l'armée française de « pacifier » le secteur.

Le film retrace principalement l'histoire d'Ali la Pointe lors de la Bataille d'Alger, et de la lutte pour le contrôle du quartier de la Casbah d'Alger, entre les militants du Front de Libération Nationale et les parachutistes français de la 10e DP, pendant la Guerre d'Algérie.

Le film a été nommé 3 fois aux Oscars et a été récompensé par le Lion d'or à la Mostra de Venise 1966. Il a été sélectionné comme l'un des 100 films italiens à sauver.

Ça fait presque 2 ans qu'on en a parlé, c'est dingue!
viewtopic.php?p=86696#p86696

Héhé ouais, le temps de trouver le blu-ray, puis de me décider à le regarder D'ailleurs j'ai pas fini je suis dans les nombreux Bonus qui sont tout aussi passionnants.
Et je vais probablement revoir R.A.S d'Yves Boisset dans la foulée histoire boucler ce mini cycle guerre d'algérie, car j'ai le BR depuis peu également.

Si tu veux faire un vrai cycle sur le sujet il y a encore d'autres films à voir.
Le petit soldat, Avoir 20 ans dans les Aurès, Des hommes, Les harkis,...

Antarka a écrit : ↑

21 août 2024 18:26

Mon interprétation c'est que c'est pas une comédie.

Oui c'est pas une comédie, c'est une satire. Il n'a pas utilisé le bon qualificatif, mais quand il écrit ça, c'est qu'il a perçu le côté caustique et ironique.
Les persos sont des caricatures de propagande, c'est vrai qu'on peut les comparer à ceux d'un top gun, qui lui par contre était premier degrés.

Antarka a écrit : ↑

21 août 2024 18:26

Mon interprétation c'est que c'est pas une comédie.

Le système politique humain dans Starship Troopers, c'est une dictature militaire (t'as besoin de faire ton service pour voter et avoir le droit de te reproduire). Le genre de régime qui a BESOIN de faire la guerre pour pouvoir continuer à exister, sous peine de se faire renverser et remplacer par un régime plus éclairé.

Pour ça, y'a les Arachnides, une race intelligente et capable d'émotions (au moins la peur), et territoriale. Ça tombe bien.

Du coup pour justifier cette guerre, on envoie d'abord des colons sur les planètes arachnides qui pourtant, à priori, présentent aucun intérêt pour les humains (elles sont désertiques quoi, alors qu'a côté de ça y'a des planètes humaines qui s'appellent Zegema Beach). Colons qui se font massacrer.

Et pendant ce temps on cultive le racisme anti-arachnides à l'école et dans les medias (cf les cours de bio du début, les nombreuses fausses pubs, et ce genre de faits divers de colons se faisant charcuter).

Une fois que la tension est bien montée, on refait le coup du Reichtag. Pas une seconde il est crédible que l'astéroïde ayant rasé Bueno Aires vienne d'un système arachnide, ces systèmes étant situé de l'autre côté de la galaxie (cf une carte ou deux ici et là, et la confirmation que les vaisseaux terriens ont besoin de sauter dans un genre d'hyper-espace pour s'y rendre, hors l'asteroide qui manque de tuer Denise Richards va clairement pas plus vite que la lumière). C'est clairement le haut-commandement terrien qui a fait ça, pour accuser les vilains Aliens. D'ailleurs on voit dans la fausse coupure pub suivante que les terriens semblent avoir développé extrêmement vite des défenses contre ce genre d'astéroïdes, comme c'est bizzare.

La du coup, les terriens sont veneres. Cool. La guerre est déclarée. Ça permet donc de faire d'une pierre plusieurs coups :

1 : on annihile un ennemi différent de nous (fachisme powa)

2 : on réduit la pression démographique, en envoyant des centaines de milliers de jeunes se faire charcuter alors qu'on voit dès le second assault que les arachnides peuvent rien contre un bombardement aérien. Surtout l'infanterie, donc des cancres un peu teubé, rien de grave quoi.

3 : on justifie l'existence de notre système militaire fachiste par la même occasion.


Bref. Les terriens sont les vilains agresseurs xénophobes. Les Arachnides font que se defendre à des agressions extérieure, et perdent. Amen.

Très bon résumé

Gringos10 a écrit : ↑

21 août 2024 22:32

Antarka a écrit : ↑

21 août 2024 18:26

Mon interprétation c'est que c'est pas une comédie.

Oui c'est pas une comédie, c'est une satire. Il n'a pas utilisé le bon qualificatif, mais quand il écrit ça, c'est qu'il a perçu le côté caustique et ironique.
Les persos sont des caricatures de propagande, c'est vrai qu'on peut les comparer à ceux d'un top gun, qui lui par contre était premier degrés.

Gringos10 a écrit : ↑

21 août 2024 22:32

Antarka a écrit : ↑

21 août 2024 18:26

Mon interprétation c'est que c'est pas une comédie.

Oui c'est pas une comédie, c'est une satire. Il n'a pas utilisé le bon qualificatif, mais quand il écrit ça, c'est qu'il a perçu le côté caustique et ironique.
Les persos sont des caricatures de propagande, c'est vrai qu'on peut les comparer à ceux d'un top gun, qui lui par contre était premier degrés.

C'est pourquoi Top Gun est un nanar, alors que Starship Trooper un bon film.

Y'a pire que Top Gun. Y'a sa suite. Et ils en profitent même pas pour sortir un Hot Shots 3.

J'ai tenu 10 minutes sur la suite. Je suis trop vieux pour ces conneries...

Ptetre un chouilla plus moi. J'ai arreté quand il s'ejecte à mach10 sans que ça le décoiffe. Je suis également trop vieux pour ces conneries.