Il était une fois... Tarantino
Il était une fois... Tarantino
J'ai maté Once upon a time in Hollywood, ou les déambulations de deux loosers dépassés par une industrie et un monde en permanente évolution.
Une ephemere star narcissique et depressive à la recherche de sa gloire passée, accompagnée par son fidèle acolyte, compagnon encombrant mais dont le dévouement sert à conforter l'égocentrisme. Tarantino nous propose une reconstitution nostalgique et poetique du Hollywood de la fin des années 60. Il convoque également les références du pop art qu'il affectionne (western, films d'art martiaux, et autres nanars impurs tombés dans l'oubli sauf pour lui...), ce pop art qu'il a lui même aidé à réhabiliter et enrichi de son propre style. Et son style justement est à son firmament !
Tout en maîtrise, sa réalisation est devenue classieuse, sa direction d'acteurs est parfaite, et ces derniers ne sont pas en reste pour insuffler l'émotion et la force aux dialogues ciselés du maestro.
Le cinéaste par son esthétique et son écriture, (reconnaissables au premier coup d'œil et à la première écoute, la marque des grands) nous rappelle que nous sommes devant un conte imaginaire, presque phantasmagorique, une fable à laquelle se mêlera la sordide réalité.
A la fois un hommage au cinéma, truffé d'allégories et de symboles sur le 7ème art, mais aussi une introspection, un bilan, une réflexion sur sa légitimité, faisant la rétrospective d'une carrière de 30 ans, qui laissera une filmographie parmi les plus riches, éclectiques, constantes et aboutis qui soit.
Je vous laisse l'apprécier par vous même, pour moi c'est un sans faute. Et ce "Il était une fois" en est son aboutissement.
1992 : Reservoir Dogs
1994 : Pulp Fiction
1997 : Jackie Brown
2003 : Kill Bill : Volume 1
2004 : Kill Bill : Volume 2
2007 : Boulevard de la mort (Death Proof)
2009 : Inglourious Basterds
2012 : Django Unchained
2015 : Les Huit Salopards (The Hateful Eight)
2019 : Once Upon a Time… in Hollywood
Une ephemere star narcissique et depressive à la recherche de sa gloire passée, accompagnée par son fidèle acolyte, compagnon encombrant mais dont le dévouement sert à conforter l'égocentrisme. Tarantino nous propose une reconstitution nostalgique et poetique du Hollywood de la fin des années 60. Il convoque également les références du pop art qu'il affectionne (western, films d'art martiaux, et autres nanars impurs tombés dans l'oubli sauf pour lui...), ce pop art qu'il a lui même aidé à réhabiliter et enrichi de son propre style. Et son style justement est à son firmament !
Tout en maîtrise, sa réalisation est devenue classieuse, sa direction d'acteurs est parfaite, et ces derniers ne sont pas en reste pour insuffler l'émotion et la force aux dialogues ciselés du maestro.
Le cinéaste par son esthétique et son écriture, (reconnaissables au premier coup d'œil et à la première écoute, la marque des grands) nous rappelle que nous sommes devant un conte imaginaire, presque phantasmagorique, une fable à laquelle se mêlera la sordide réalité.
A la fois un hommage au cinéma, truffé d'allégories et de symboles sur le 7ème art, mais aussi une introspection, un bilan, une réflexion sur sa légitimité, faisant la rétrospective d'une carrière de 30 ans, qui laissera une filmographie parmi les plus riches, éclectiques, constantes et aboutis qui soit.
Je vous laisse l'apprécier par vous même, pour moi c'est un sans faute. Et ce "Il était une fois" en est son aboutissement.
1992 : Reservoir Dogs
1994 : Pulp Fiction
1997 : Jackie Brown
2003 : Kill Bill : Volume 1
2004 : Kill Bill : Volume 2
2007 : Boulevard de la mort (Death Proof)
2009 : Inglourious Basterds
2012 : Django Unchained
2015 : Les Huit Salopards (The Hateful Eight)
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Il était une fois... Tarantino
Tu ne parles à mon sens que de la moitié du film.Gringos10 a écrit : ↑24 avr. 2021 07:08J'ai maté Once upon a time in Hollywood, ou les déambulations de deux loosers dépassés par une industrie et un monde en permanente évolution.
Une ephemere star narcissique et depressive à la recherche de sa gloire passée, accompagnée par son fidèle acolyte, compagnon encombrant mais dont le dévouement sert à conforter l'égocentrisme. Tarantino nous propose une reconstitution nostalgique et poetique du Hollywood de la fin des années 60. Il convoque également les références du pop art qu'il affectionne (western, films d'art martiaux, et autres nanars impurs tombés dans l'oubli sauf pour lui...), ce pop art qu'il a lui même aidé à réhabiliter et enrichi de son propre style. Et son style justement est à son firmament !
Tout en maîtrise, sa réalisation est devenue classieuse, sa direction d'acteurs est parfaite, et ces derniers ne sont pas en reste pour insuffler l'émotion et la force aux dialogues ciselés du maestro.
Le cinéaste par son esthétique et son écriture, (reconnaissables au premier coup d'œil et à la première écoute, la marque des grands) nous rappelle que nous sommes devant un conte imaginaire, presque phantasmagorique, une fable à laquelle se mêlera la sordide réalité.
Tout à la fois un hommage au cinéma, truffé d'allégories et de symboles sur le 7ème art, mais aussi une introspection, un bilan, une réflexion sur sa légitimité, faisant la rétrospective d'une carrière de 30 ans, qui laissera une filmographie parmi les plus riches, éclectiques, contantes et aboutis.
Je vous laisse l'apprécier par vous même, pour moi c'est un sans faute. Et ce "Il était une fois" est son aboutissement.
L'autre moitié étant la réécriture fantasmée par Tarantino l'affaire Charles Manson / Sharon Tate / Polanski. Aux états unis ce n'était pas un simple fait divers mais un vrai trauma qui faisait les gros titres et qui est connu de tous encore aujourd'hui. En France évidemment beaucoup moins (ou via le prisme polanski/me-too) d'où le fait que pleins de gens passent à côté (c'est le cas dans mon entourage, la plupart de mes amis sont totalement passé à côté de la fin).
En gros pour les américains la scène finale fantasmée doit avoir un impact similaire à celle d'Inglorious Bastards où tous les nazis brûlent dans un cinéma français. C'est jouissif. Pour la plupart des gens ici c'est une simple scène de tuerie gore gratuite.
Tu veux un coup d'pelle ?
- JonMadlaine
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Il était une fois... Tarantino
J'ai voté Death Proof pour la question "quel est votre préféré", mais je te rejoins complètement sur "quel est objectivement son meilleur film", c'est son "Once Upon a Time...". La véritable clé de voûte de son oeuvre. J'en viens à espérer qu'il n'en fasse jamais d'autres !
Vous voulez ma super théorie sur les films de Tarantino ? Allez je vous la met quand même.
Il y a deux types de films de QT : ceux qui se déroulent dans son monde fantasmé et qui se partagent donc la même diégèse. Dans son monde, tout le monde aime le cinéma, tout le monde va au cinéma, tout le monde parle de cinéma. Quand ce n'est pas de cinéma, on parle musique, on parle littérature populaire, on parle de cocktails, on parle de tout mais on parle beaucoup. C'est son univers, qui est proche du notre, presque identique mais en un peu plus violent. Ce monde s'appelle en toute simplicité Hollywood.
Les autres films ne partagent pas cette diégèse, ils existent DANS la diégèse. Les personnages de Pulp Fiction par exemple, ont pu avoir vu Kill Bill à la télé. Les sont les films rêvés de QT si il fallait imaginer les films qui existent dans son Hollywood.
Ce qui donne, dans l'ordre chronologique "historique" :
1 : The Hateful Eight : diégèse réelle. Naissance des Etats-Unis alternatifs, où un noir peut être officier de l'armée Yankee, tenir une auberge et, au besoin, perforer un blanc vicieux. Ce film 1 présente un pays violent peuplé de gens qui, quand ils ne sont pas occupés à s'entre-tuer, savent raconter des histoires, apprécier un café ou un air de guitare. On y retrouve un palanqué de visages familiers qui seront dispersé dans d'autre générations, à d'autres endroits, dans d'autres rôles.
2 : Django Unchained : film rêvé. Les événements de Django ne sont pas fondateurs, c'est du cinéma. Il n'y a qu'au cinéma qu'on tient tête à une ville entière ou qu'on distribue des rafales infinie de plomb en écoutant du rap. Django, c'est un film de blaxploitation réalisé dans les années 70. On y retrouve un star d'Hollywood, Rick Dalton, notre Di Caprio. Suite à sa performance dans un role de méchant de western à la télé, les producteurs ont décidés d'exploiter cette veine et de donner un rôle à ce bon Dalton dans un série B locale, ce dont il s'affranchit avec brio (peut être grâce à un coup de pouce des Polanski ??). Pont avec un autre film rêvé : le docteur Schultz parle de son épouse défunte. Dans Kill Bill, The Bride se retrouve enterrée vivante dans la tombe d'une certaine Paula Schultz, morte dans les années 1860.
3 : Inglorious Basterds : film rêvé. Même dans un monde où on arrive à sauver Sharon Tate de Charlie Manson, on ne peut mettre "fin à cette guerre ce soir grâce à ce performant opérateur radio nommé Hans". C'est un fantasme de cinéma. Nous somme de nouveau dans un film d'exploitation des années 70, mais la star cette fois ci, c'est Cliff Booth. Devenu célèbre localement grace à son sauvetage mouvementé dans la villa Dalton, Hollywood le fait franchir le pas de cascadeur à acteur et lui offre le rôle de sa vie. Hélas, sa réputation d'assassin grandissante et la violence ridicule du film les envoient tout deux aux oubliettes et on entendra plus jamais parler de ce projet fou qu'était Inglorious Basterds.
4 : Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Jackie Brown : diégèse réelle. Ici, on retrouve 150 ans plus tard les turbulents "Hateful Eights" dans la zone géographique réduite de Los Angeles, Californie. Quand ils ne sont pas occupés à s'entre-tuer, ils aiment raconter des histoire, apprécier un café ou un air des Delfonics. Ce sont les rejetons de l'Amérique de QT qui se sont épanouis dans des rôles plus ou moins glorieux et qui peuplent sa ville fétiche et son monde, Hollywood. On y retrouve un actrice, Mia Wallace, à la carrière courte, mais déjà bien versée dans le crime. N'était-ce pas elle, encore enfant terrorisée, sous les traits de la propre fille d'Uma Thurman, assise sur la banquette arrière de la voiture fatale qui devant se rendre chez les Polanski ? Enfuie, elle épousa un autre destin. Et son pilote, perdu dans son monde, aura bien été envoyé dans le notre par le prophète Tarantino.
5 : Kill Bill : film rêvé : une blonde charismatique , un noire explosive, une française lascive, une japonaise bondissante et un experte du couteau : voici le casting du fameux pilote raconté autour d'un steak dans Pulp Fiction. Ce pilote, on l'a vu, ou plutot, on a vu sa suite, et sa s'appelle Kill Bill.
6 : Deathproof : diégèse réelle. Voila, sous forme d'épilogue ironique, la fin des aventures des 8 Vilains de Quentin dans son monde. Avec un titre qui nous indique quand ce petit manège ne se terminera jamais (sauf fin du monde pour cause de zombies...). Nous sommes au Texas, un vieil homme, cascadeurs, séducteur, as du volant, mange des nachos grande. Il n'est pas d'ici, mais il connait un peu le Texas. Dans sa jeunesse, il y a fait un séjour en prison. Le taulier qui remplit les verres et fait la discussion, on le connaît bien, il a créé ce monde. Mais il n'est pas là seulement pour apprécier la tiédeur des virgins pina-colada, il répond à ses pulsions homicides. Ou plutôt, féminicides. Cette silhouette imposante on la connaît : c'est l'épave roulante à grande vitesse de ce bon vieux Cliff Booth.
Vous voulez ma super théorie sur les films de Tarantino ? Allez je vous la met quand même.
Il y a deux types de films de QT : ceux qui se déroulent dans son monde fantasmé et qui se partagent donc la même diégèse. Dans son monde, tout le monde aime le cinéma, tout le monde va au cinéma, tout le monde parle de cinéma. Quand ce n'est pas de cinéma, on parle musique, on parle littérature populaire, on parle de cocktails, on parle de tout mais on parle beaucoup. C'est son univers, qui est proche du notre, presque identique mais en un peu plus violent. Ce monde s'appelle en toute simplicité Hollywood.
Les autres films ne partagent pas cette diégèse, ils existent DANS la diégèse. Les personnages de Pulp Fiction par exemple, ont pu avoir vu Kill Bill à la télé. Les sont les films rêvés de QT si il fallait imaginer les films qui existent dans son Hollywood.
Ce qui donne, dans l'ordre chronologique "historique" :
1 : The Hateful Eight : diégèse réelle. Naissance des Etats-Unis alternatifs, où un noir peut être officier de l'armée Yankee, tenir une auberge et, au besoin, perforer un blanc vicieux. Ce film 1 présente un pays violent peuplé de gens qui, quand ils ne sont pas occupés à s'entre-tuer, savent raconter des histoires, apprécier un café ou un air de guitare. On y retrouve un palanqué de visages familiers qui seront dispersé dans d'autre générations, à d'autres endroits, dans d'autres rôles.
2 : Django Unchained : film rêvé. Les événements de Django ne sont pas fondateurs, c'est du cinéma. Il n'y a qu'au cinéma qu'on tient tête à une ville entière ou qu'on distribue des rafales infinie de plomb en écoutant du rap. Django, c'est un film de blaxploitation réalisé dans les années 70. On y retrouve un star d'Hollywood, Rick Dalton, notre Di Caprio. Suite à sa performance dans un role de méchant de western à la télé, les producteurs ont décidés d'exploiter cette veine et de donner un rôle à ce bon Dalton dans un série B locale, ce dont il s'affranchit avec brio (peut être grâce à un coup de pouce des Polanski ??). Pont avec un autre film rêvé : le docteur Schultz parle de son épouse défunte. Dans Kill Bill, The Bride se retrouve enterrée vivante dans la tombe d'une certaine Paula Schultz, morte dans les années 1860.
3 : Inglorious Basterds : film rêvé. Même dans un monde où on arrive à sauver Sharon Tate de Charlie Manson, on ne peut mettre "fin à cette guerre ce soir grâce à ce performant opérateur radio nommé Hans". C'est un fantasme de cinéma. Nous somme de nouveau dans un film d'exploitation des années 70, mais la star cette fois ci, c'est Cliff Booth. Devenu célèbre localement grace à son sauvetage mouvementé dans la villa Dalton, Hollywood le fait franchir le pas de cascadeur à acteur et lui offre le rôle de sa vie. Hélas, sa réputation d'assassin grandissante et la violence ridicule du film les envoient tout deux aux oubliettes et on entendra plus jamais parler de ce projet fou qu'était Inglorious Basterds.
4 : Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Jackie Brown : diégèse réelle. Ici, on retrouve 150 ans plus tard les turbulents "Hateful Eights" dans la zone géographique réduite de Los Angeles, Californie. Quand ils ne sont pas occupés à s'entre-tuer, ils aiment raconter des histoire, apprécier un café ou un air des Delfonics. Ce sont les rejetons de l'Amérique de QT qui se sont épanouis dans des rôles plus ou moins glorieux et qui peuplent sa ville fétiche et son monde, Hollywood. On y retrouve un actrice, Mia Wallace, à la carrière courte, mais déjà bien versée dans le crime. N'était-ce pas elle, encore enfant terrorisée, sous les traits de la propre fille d'Uma Thurman, assise sur la banquette arrière de la voiture fatale qui devant se rendre chez les Polanski ? Enfuie, elle épousa un autre destin. Et son pilote, perdu dans son monde, aura bien été envoyé dans le notre par le prophète Tarantino.
5 : Kill Bill : film rêvé : une blonde charismatique , un noire explosive, une française lascive, une japonaise bondissante et un experte du couteau : voici le casting du fameux pilote raconté autour d'un steak dans Pulp Fiction. Ce pilote, on l'a vu, ou plutot, on a vu sa suite, et sa s'appelle Kill Bill.
6 : Deathproof : diégèse réelle. Voila, sous forme d'épilogue ironique, la fin des aventures des 8 Vilains de Quentin dans son monde. Avec un titre qui nous indique quand ce petit manège ne se terminera jamais (sauf fin du monde pour cause de zombies...). Nous sommes au Texas, un vieil homme, cascadeurs, séducteur, as du volant, mange des nachos grande. Il n'est pas d'ici, mais il connait un peu le Texas. Dans sa jeunesse, il y a fait un séjour en prison. Le taulier qui remplit les verres et fait la discussion, on le connaît bien, il a créé ce monde. Mais il n'est pas là seulement pour apprécier la tiédeur des virgins pina-colada, il répond à ses pulsions homicides. Ou plutôt, féminicides. Cette silhouette imposante on la connaît : c'est l'épave roulante à grande vitesse de ce bon vieux Cliff Booth.
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Que ce soit dans inglorious ou dans once upon (et je connaissais le sordide fait divers) , les deux réécritures uchroniques ne m'ont pas choquées. Ça fait parti de tout un cheminement scenaristique de remise en question de la réalité. J'ai même été agréablement surpris sur once upon car je ne m'attendais pas du tout à une relecture, j'ai trouvé ça osé et été soulagé de ne pas voir une transposition réaliste de cet événement.Shovel Knight a écrit : ↑24 avr. 2021 13:48Tu ne parles à mon sens que de la moitié du film.Gringos10 a écrit : ↑24 avr. 2021 07:08J'ai maté Once upon a time in Hollywood, ou les déambulations de deux loosers dépassés par une industrie et un monde en permanente évolution.
Une ephemere star narcissique et depressive à la recherche de sa gloire passée, accompagnée par son fidèle acolyte, compagnon encombrant mais dont le dévouement sert à conforter l'égocentrisme. Tarantino nous propose une reconstitution nostalgique et poetique du Hollywood de la fin des années 60. Il convoque également les références du pop art qu'il affectionne (western, films d'art martiaux, et autres nanars impurs tombés dans l'oubli sauf pour lui...), ce pop art qu'il a lui même aidé à réhabiliter et enrichi de son propre style. Et son style justement est à son firmament !
Tout en maîtrise, sa réalisation est devenue classieuse, sa direction d'acteurs est parfaite, et ces derniers ne sont pas en reste pour insuffler l'émotion et la force aux dialogues ciselés du maestro.
Le cinéaste par son esthétique et son écriture, (reconnaissables au premier coup d'œil et à la première écoute, la marque des grands) nous rappelle que nous sommes devant un conte imaginaire, presque phantasmagorique, une fable à laquelle se mêlera la sordide réalité.
Tout à la fois un hommage au cinéma, truffé d'allégories et de symboles sur le 7ème art, mais aussi une introspection, un bilan, une réflexion sur sa légitimité, faisant la rétrospective d'une carrière de 30 ans, qui laissera une filmographie parmi les plus riches, éclectiques, contantes et aboutis.
Je vous laisse l'apprécier par vous même, pour moi c'est un sans faute. Et ce "Il était une fois" est son aboutissement.
L'autre moitié étant la réécriture fantasmée par Tarantino l'affaire Charles Manson / Sharon Tate / Polanski. Aux états unis ce n'était pas un simple fait divers mais un vrai trauma qui faisait les gros titres et qui est connu de tous encore aujourd'hui. En France évidemment beaucoup moins (ou via le prisme polanski/me-too) d'où le fait que pleins de gens passent à côté (c'est le cas dans mon entourage, la plupart de mes amis sont totalement passé à côté de la fin).
En gros pour les américains la scène finale fantasmée doit avoir un impact similaire à celle d'Inglorious Bastards où tous les nazis brûlent dans un cinéma français. C'est jouissif. Pour la plupart des gens ici c'est une simple scène de tuerie gore gratuite.
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Très bonne analyse [mention]JonMadlaine[/mention]
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tarantino dans mon top 3/5
once upon a time ............... un film somme
je rajouterai qu'il fait aussi écho à notre époque , la fin d'une ère cinématographique. C'est aussi la première fois ou Trentino s'ouvre , on ressent tout son émerveillement à travers ses yeux d'enfant , doublé de sa vision d'adulte critique , c'est d'une sincérité rare.
Pour moi aussi ce film est son plus réussi , et celui qui m'aura le plus touché.
Quelqu'un à vu le remontage de hateful eight ? Cette version inédite est disponible uniquement aux Etats-Unis. Intitulée The Hateful Eight: Extended Edition, propose des épisodes de 50 minutes chacun, ainsi que 45 minutes en plus de la version cinéma totalement inédites.
même en typiak , je ne l'ai jamais trouvé
once upon a time ............... un film somme
je rajouterai qu'il fait aussi écho à notre époque , la fin d'une ère cinématographique. C'est aussi la première fois ou Trentino s'ouvre , on ressent tout son émerveillement à travers ses yeux d'enfant , doublé de sa vision d'adulte critique , c'est d'une sincérité rare.
Pour moi aussi ce film est son plus réussi , et celui qui m'aura le plus touché.
Quelqu'un à vu le remontage de hateful eight ? Cette version inédite est disponible uniquement aux Etats-Unis. Intitulée The Hateful Eight: Extended Edition, propose des épisodes de 50 minutes chacun, ainsi que 45 minutes en plus de la version cinéma totalement inédites.
même en typiak , je ne l'ai jamais trouvé
- lessthantod
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Mon préféré, "le plus jouissif", c'est Pulp Fiction
Son meilleur, "l'œuvre de la maturité", c'est Jackie Brown.
Sinon, mon top 3 :
1/ Pulp Fiction
2/ Jackie Brown
3/ Reservoir Dogs
Bref, mon Tarantino préféré c'est le Tarantino de ses débuts, avec les 3 films par lesquels j'ai découvert son cinéma.
Son meilleur, "l'œuvre de la maturité", c'est Jackie Brown.
Sinon, mon top 3 :
1/ Pulp Fiction
2/ Jackie Brown
3/ Reservoir Dogs
Bref, mon Tarantino préféré c'est le Tarantino de ses débuts, avec les 3 films par lesquels j'ai découvert son cinéma.
- BeyondOasis
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J'en ai vu qu'un de la liste (Django), et je voulais voter une Nuit en enfer mais je comprends maintenant qu'il n'est pas de lui...
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Et t'as bien aimé Django?BeyondOasis a écrit : ↑24 avr. 2021 21:47J'en ai vu qu'un de la liste (Django), et je voulais voter une Nuit en enfer mais je comprends maintenant qu'il n'est pas de lui...
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Oui oui. Un poil trop long et la sensation de voir 2 films qui se suivent
Mais cool malgré tout
Mais cool malgré tout
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Tout vu du fétichiste des pieds qui parlent plus vite que son ombre. Je ne saurai départager mon préféré parmi pulp fiction, réservoir dogs et boulevard de la mort.
Tarantino a aussi contribué à true romance et hero, vous en connaissez d'autres ?
Tarantino a aussi contribué à true romance et hero, vous en connaissez d'autres ?
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Découvert en salle (en vost évidemment) , avec un pote, franchement on a pas vu le temps passer.BeyondOasis a écrit : ↑24 avr. 2021 22:16Oui oui. Un poil trop long et la sensation de voir 2 films qui se suivent
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Merci, tueurs nés, c'est un oubli de ma part. Une nuit en enfer avait déjà été cité. Les 3 autres je ne savais pas, surtout pour sin city.
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Ses contributions sur ces films ne sont pas toutes de même importance.
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Tout à fait. Il y a l'homme aux poings de fer également.
Pour pulp fiction, je possède le collector du 20th anniversary blu ray box set
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Que c'est beeeaaauuumaxicrash a écrit :Contenu :► Afficher le texte
- Captain_Eraclés
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J'ai voté "Django Unchained" pour deux raisons :
-L'ambiance, l'époque et les acteurs me plaisent énormément .
-Je n'ai toujours pas vu "Pulp Fiction" ni "One upon a Time...in Hollywood"
Si je devais faire un petit top Tarantino ça donnerait :
-Django Unchained
-Sin City
-Les Huit Salopards
-Reservoir Dogs
-L'ambiance, l'époque et les acteurs me plaisent énormément .
-Je n'ai toujours pas vu "Pulp Fiction" ni "One upon a Time...in Hollywood"
Si je devais faire un petit top Tarantino ça donnerait :
-Django Unchained
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- lessthantod
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C'est le seul Tarantino de ses 20 dernières années qui m'emballe vraiment et dans lequel je retrouve la maestria de ses débuts.Captain a écrit :J'ai voté "Django Unchained"
Captain_Eraclés a écrit :Je n'ai toujours pas vu "Pulp Fiction"
Vraiment très bon, dans la lignée de Django Unchained.Captain_Eraclés a écrit :ni "One upon a Time...in Hollywood"
- Captain_Eraclés
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Je ne suis pas cinéphile , en tout cas, pas à votre niveau . Je ne pourrais jamais faire l'analyse d'un réalisateur ou d'un film comme vous le faites donc je suis content de voir que mon Tarantino préféré plaise à un expert
Oui, je sais pour "Pulp Fiction" . J'ai un ami qui me répète depuis des années de le regarder ... Je vais essayer cette année, promis
Pour "One upon a Time...in Hollywood", je n'ai pas l'impression qu'il y ai eu un engouement spécial à sa sortie, ni même entendu des retours dithyrambiques à son sujet . Je me trompe ?
Oui, je sais pour "Pulp Fiction" . J'ai un ami qui me répète depuis des années de le regarder ... Je vais essayer cette année, promis
Pour "One upon a Time...in Hollywood", je n'ai pas l'impression qu'il y ai eu un engouement spécial à sa sortie, ni même entendu des retours dithyrambiques à son sujet . Je me trompe ?
- lessthantod
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Non tu ne te trompes pas, il divise beaucoup, pour son parti pris à propos de ... mais je ne pourrais pas t'en dire plus, pour pas spoilerCaptain_Eraclés a écrit :Pour "One upon a Time...in Hollywood", je n'ai pas l'impression qu'il y ai eu un engouement spécial à sa sortie, ni même entendu des retours dithyrambiques à son sujet . Je me trompe ?
En tout cas moi j'ai vraiment beaucoup aimé , un Tarantino bien plus réussi que son précédent Les 8 Saloparts
Edit : et il faut au minimum connaitre le Hollywood des années 70 et l'histoire de Sharon Tate.
- JonMadlaine
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Il était une fois... Tarantino
Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment un "film d'initié", je l'ai revu deux fois en soirée DVD avec des amis qui ne connaissent rien à l'histoire de Sharon Tate (et au demeurant, s'en fichent complètement) et pourtant le film plait beaucoup, la fiction l'emporte sur le fait divers. J'ai même un collègue dont c'était le premier Tarantino qui a dit que le film aurait pu durer deux heures de plus sans rien raconter de spécial qu'il serait tout de même resté devant le sourire aux lèvres.
A mon humble avis si il a pu " déplaire" à sa sortie (c'est faux, tout les gens de bons goûts ont adoré) c'était des plaintes de faux fans bruyants avec des idées très arrêtées et erronées sur le cinéma de QT, ceux qui ne savent pas qu'il y a une vraie cinématographie au delà des effusions de sang et des gros mots.
A mon humble avis si il a pu " déplaire" à sa sortie (c'est faux, tout les gens de bons goûts ont adoré) c'était des plaintes de faux fans bruyants avec des idées très arrêtées et erronées sur le cinéma de QT, ceux qui ne savent pas qu'il y a une vraie cinématographie au delà des effusions de sang et des gros mots.
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Ah oui si je regarde pas les spoilerlessthantod a écrit : ↑25 avr. 2021 10:58Que c'est beeeaaauuumaxicrash a écrit :Contenu :► Afficher le texte
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Les deux meilleurs pour moi.Captain_Eraclés a écrit : ↑25 avr. 2021 11:24J'ai voté "Django Unchained" pour deux raisons :
-L'ambiance, l'époque et les acteurs me plaisent énormément .
-Je n'ai toujours pas vu "Pulp Fiction" ni "One upon a Time...in Hollywood"
Sinon Django moi aussi j'ai bien aimé, notamment les seconds rôles de Waltz et Dicaprio, mais aussi pour la beauté formelle de l'ensemble.
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J'ai vu un ou deux documentaires la-dessus et c'est évoqué briévement dans la série "Mindhunter" . Je ne devrais pas être trop perdu . Allez, j'essaie de me le faire en Mailessthantod a écrit : ↑25 avr. 2021 12:23Edit : et il faut au minimum connaitre le Hollywood des années 70 et l'histoire de Sharon Tate.
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Je pense quand même qu'il plaira plus à un aguerri et amoureux de cinéma qui s'amusera à capter et analyser les références qui égrènent le film, et à quelqu'un d'initié au fait divers central, qui vivra l'histoire comme un compte à rebours en attendant le fameux final.JonMadlaine a écrit : ↑25 avr. 2021 12:34Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment un "film d'initié", je l'ai revu deux fois en soirée DVD avec des amis qui ne connaissent rien à l'histoire de Sharon Tate (et au demeurant, s'en fichent complètement) et pourtant le film plait beaucoup, la fiction l'emporte sur le fait divers. J'ai même un collègue dont c'était le premier Tarantino qui a dit que le film aurait pu durer deux heures de plus sans rien raconter de spécial qu'il serait tout de même resté devant le sourire aux lèvres.
A mon humble avis si il a pu " déplaire" à sa sortie (c'est faux, tout les gens de bons goûts ont adoré) c'était des plaintes de faux fans bruyants avec des idées très arrêtées et erronées sur le cinéma de QT, ceux qui ne savent pas qu'il y a une vraie cinématographie au delà des effusions de sang et des gros mots.
Et c'est pour ça a mon avis, qu'il est passé un peu sous les radars du box office, car malgré son casting 5 étoiles, beaucoup de personnes s'y sont ennuyés par manque de connaissance et d'intérêt pour les sujets traités.
Après des exceptions comme celles que tu cites, il y en a évidemment et heureusement, car il reste la qualité formelle et l'écriture savoureuse de Tarantino qui pourra en appâter quelques uns.
Mais j'ai pu constater autour de moi que le grand public était beaucoup moins friand du Tarantino introspectif, que du Tarantino spectaculaire de Django ou Kill Bill.
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Tu pars avec un plus.Captain_Eraclés a écrit : ↑25 avr. 2021 12:53J'ai vu un ou deux documentaires la-dessus et c'est évoqué briévement dans la série "Mindhunter" . Je ne devrais pas être trop perdu . Allez, j'essaie de me le faire en Mailessthantod a écrit : ↑25 avr. 2021 12:23Edit : et il faut au minimum connaitre le Hollywood des années 70 et l'histoire de Sharon Tate.
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Gringos10 a écrit : ↑25 avr. 2021 12:57Je pense quand même qu'il plaira plus à un aguerri et amoureux de cinéma qui s'amusera à capter et analyser les références qui égrènent le film, et à quelqu'un d'initié au fait divers central, qui vivra l'histoire comme un compte à rebours en attendant le fameux final.JonMadlaine a écrit : ↑25 avr. 2021 12:34Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment un "film d'initié", je l'ai revu deux fois en soirée DVD avec des amis qui ne connaissent rien à l'histoire de Sharon Tate (et au demeurant, s'en fichent complètement) et pourtant le film plait beaucoup, la fiction l'emporte sur le fait divers. J'ai même un collègue dont c'était le premier Tarantino qui a dit que le film aurait pu durer deux heures de plus sans rien raconter de spécial qu'il serait tout de même resté devant le sourire aux lèvres.
A mon humble avis si il a pu " déplaire" à sa sortie (c'est faux, tout les gens de bons goûts ont adoré) c'était des plaintes de faux fans bruyants avec des idées très arrêtées et erronées sur le cinéma de QT, ceux qui ne savent pas qu'il y a une vraie cinématographie au delà des effusions de sang et des gros mots.
Et c'est pour ça a mon avis, qu'il est passé un peu sous les radars du box office, car malgré son casting 5 étoiles, beaucoup de personnes s'y sont ennuyés par manque de connaissance et d'intérêt pour les sujets traités.
Après des exceptions comme celles que tu cites, il y en a évidemment et heureusement, car il reste la qualité formelle et l'écriture savoureuse de Tarantino qui pourra en appâter quelques uns.
Mais j'ai pu constater autour de moi que le grand public était beaucoup moins friand du Tarantino introspectif, que du Tarantino spectaculaire de Django ou Kill Bill.
J'ai quand même des collègues qui m'ont dit " n'avoir rien compris " au film .J'ai essayé de discuter sur ce qu'ils n'avaient pas saisi , il m'ont rétorqué que je voyais et cherchais des truc inexistants pour les faire passer pour des cons
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Bah oui,cest sûr que c'est difficile de faire mieux après pulp fiction, c'est énorme comme film.
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je me suis toujours demandé comment il est resté à l'abris de tous les vautours neo-bienpensants
Dans sa filmo , il y en a pour tous les particularistes et ismes , encore faut il dépasser le premier degré
Il est en sursis cet homme là
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je les adore tous mais Jackie Brown est mon chouchou, meilleure BO ever
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Reservoir Dogs, pour l'avoir vu et revu avec le cousin à l'époque.
Les dialogues, l'histoire, la bande son, tout était déjà là.
Je possède la BO en compact disc et vinyle.
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Il est excellent réservoir, mais pour moi c'est pulp fiction l'œuvre de la maturité, le chef d'œuvre de sa carrière.
Roger Avary, que l'on oublié souvent, l'a bien aidé pour le coup.
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J'avais pas vu ce sujet.
J'ai voté Pulp Fiction.
Cependant j'ai hésité avec Jackie Brown que je préfère presque à Pulp Fiction. C'est, pour moi, un des meilleurs de Tarentino, j'aime beaucoup le scénario de type "arnaque".
Mais Pulp Fiction résume mieux Tarentino je pense.
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Cependant j'ai hésité avec Jackie Brown que je préfère presque à Pulp Fiction. C'est, pour moi, un des meilleurs de Tarentino, j'aime beaucoup le scénario de type "arnaque".
Mais Pulp Fiction résume mieux Tarentino je pense.
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lessthantod a écrit : ↑17 sept. 2023 21:23Je viens de mater Once Upon a Time... in Hollywood de Quentin Tarantino ...
Once Upon a Time... in Hollywood de Quentin Tarantino est un putain de bon film d'ambiance. C'est un monde fantasmé, un rêve, un processus de cristallisation et de fétichisation en pleine œuvre, capté par l'œil de la caméra, où l'identité du cinéaste paraît diffractée, infusée dans différentes entités. Le travail sur la lumière est incroyable et participe de cette atmosphère onirique, de ce défilement insolite du temps et de cette contemplation émerveillée d'une époque. Quentin Tarantino retranscrit tellement bien cette atmosphère du Hollywood des années 60 et nous propose en plus de passer derrière la caméra pour nous montrer l'envers du décors, avec ses gloires, ses vices et ses turpitudes.
C'est donc à travers trois personnages qui travaillent dans l'industrie du cinéma, que Quentin Tarantino porte son regard sur le Hollywood des années 60. Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) c'est l'acteur qui porte un regard lucide sur sa carrière. C'est un acteur en déclin qui exprime ses doutes. Sharon Tate (Margot Robbie) c'est l'actrice montante. Elle est plus naïve, mais sa joie de vivre est tellement communicative. Et pour finir, nous avons Cliff Booth (Brad Pitt) qui est le personnage le plus terre à terre des trois. C'est le cascadeur qui côtoie le ciel (la scène sur le toit pour réparer l'antenne TV), mais qui ne tombe jamais. Se rajoutent à tout ça, les dialogues et les "performances" incroyables du duo Leonardo DiCaprio et Brad Pitt.
La longue scène du tournage d'un western avec Leonardo DiCaprio et Timothy Oliphant est un pur régal, tout comme la scène suivante lorsque Léonardo pète les plombs dans sa caravane. A la fin de cette scène, il regarde le miroir, filmé de telle sorte qu'on puisse le voir droit dans les yeux ... quelle performance d'acteur ! Julia Butters, qui joue la gamine Trudi Fraser, est également hyper touchante. C'est un clin d'œil à la jeune Jodie Foster de l'époque qui est devenue la grande actrice qu'on connaît. Mais tout le film est vraiment rempli de scènes géniales, comme seul sait les faire Quentin Tarantino, les deux scènes avec la gamine, la baston avec Bruce Lee, Leonardo DiCaprio et Brad Pitt au volant d’une Cadillac Beige rutilante, Brad Pitt qui traine sa cool attitude à longueur de film, le tournage du western, quand Leonardo pète les plombs dans sa caravane, la longue scène dans le ranch ...
A mes yeux, Once Upon a Time... in Hollywood n'a aucun défaut ... je dis bien "à mes yeux" ! J'ai cependant une critique à lui faire, à savoir qu'il perd énormément de son impact si on ne connaît pas la réelle histoire de Sharon Tate. Si on ne connait pas tout le contexte autour de la "famille" Manson et de Sharon Tate, on pourrait facilement croire que Margot Robbie ne sert à rien dans ce film. Mais quand on connait le destin funeste de Sharon Tate, on comprend pourquoi on insiste autant sur son personnage, alors qu'elle n'a pourtant pas ou peu d'impact sur les aventures du duo Rick Dalton et Cliff Booth. Il est vraiment important de se renseigner sur tout le contexte du film avant de le voir. La tension qui monte crescendo est uniquement possible si on connait le contexte ... sinon, on passe totalement à côté du film. Ce n'est qu'à cette condition, que cette scène finale prend tout son sens ... et de mon point de vue, elle est tellement jouissive !
Once Upon a Time... in Hollywood ressemble en de nombreux point aux précédents films de Quentin Tarantino. Comme dans Les 8 Salopards, Il nous prend par la main pour nous emmener vers le dénouement final, en faisant monter une certaine tension. Dans Les 8 Salopards, on se demande qui va dégainer le premier, tandis que dans Once Upon a Time... in Hollywood, on se demande quand la Manson Family va frapper. Quand Brad Pitt va dans le ranch de la "famille" Manson, on se demande s'il va en ressortir vivant. Et comme dans Inglourious Basterds, le côté révisionnisme de Tarantino est absolument jouissif. C'est un bel hommage à Sharon Tate et une belle façon de la "venger".
Pour apprécier Once Upon a Time... in Hollywood à sa juste valeur, il faut donc connaître le Hollywood des années 60, les Beach Boys, The Mamas and the Papas (California Dreamin'), Roman Polanski et Sharon Tate, les hippies et la "famille" Manson. C'est une véritable déclaration d'amour au cinéma de cette période, mais aussi un formidable écrin pour des acteurs tous au meilleur de leur forme ! Tarantino maîtrise toujours autant son art et se renouvelle ici de manière assez magistrale ! Il y a tant à dire sur ce film, un bel hommage à Hollywood évidemment et encore un grand moment de fétichisme des pieds.
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@lessthantod une autre scène absolument géniale, quand Margot robbie la fausse Sharon Tate va se voir incognito au cinéma, et on l'a voit fascinée devant l'écran qui reproduit les images de la vraie Sharon Tate, un grand moment de cinema.
Sinon je te rejoins, c'est indispensable pour apprécier le film dans toute sa richesse de connaître un minimum le fait divers auquel il fait référence.
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Pareil, ce sont mes 2 préférés et c'est (presque) impossible pour moi de les départager ces 2 là !babsimov a écrit : J'avais pas vu ce sujet.
J'ai voté Pulp Fiction.
Cependant j'ai hésité avec Jackie Brown que je préfère presque à Pulp Fiction. C'est, pour moi, un des meilleurs de Tarentino, j'aime beaucoup le scénario de type "arnaque".
Mais Pulp Fiction résume mieux Tarentino je pense.
Oui si on ne connait pas l'affaire Sharon Tate, impossible de comprendre l'excès de violence dans la scène finale.Gringos10 a écrit :@lessthantod une autre scène absolument géniale, quand Margot robbie la fausse Sharon Tate va se voir incognito au cinéma, et on l'a voit fascinée devant l'écran qui reproduit les images de la vraie Sharon Tate, un grand moment de cinema.
Sinon je te rejoins, c'est indispensable pour apprécier le film dans toute sa richesse de connaître un minimum le fait divers auquel il fait référence.
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La première fois que j'ai vu Jackie Brown, j'avais été déçu. Pulp Fiction m'avait donné une telle claque que le Tarentino suivant j'attendais le même style. Et Jackie Brown c'est très différent.lessthantod a écrit : ↑17 sept. 2023 23:10Pareil, ce sont mes 2 préférés et c'est (presque) impossible pour moi de les départager ces 2 là !babsimov a écrit : J'avais pas vu ce sujet.
J'ai voté Pulp Fiction.
Cependant j'ai hésité avec Jackie Brown que je préfère presque à Pulp Fiction. C'est, pour moi, un des meilleurs de Tarentino, j'aime beaucoup le scénario de type "arnaque".
Mais Pulp Fiction résume mieux Tarentino je pense.
Puis quelques temps plus tard, j'ai revu le film et c'est là que j'ai reçu ma seconde claque. Du grand art et le style Tarentino était là, mais une autre facette qui m'avait échappée jusque là. Et je dirais que je préfère cette facette là sur de nombreux points.
Et au final Jackie Brown c'est comme tu dis très difficile de le départager avec Pulp Fiction.
Ces deux films sont la synthèse parfaite de Tarentino je pense.
Bien sur, comme j'ai dit, Pulp Fiction reste quand même le plus connu des deux et résume peut être mieux Tarrentino.
S'il y a reproche à faire aux Tarentino suivant, c'est que c'est plus ou moins toujours une histoire de vengeance. Alors que Jackie Brown, y a ça d'une certaine façon, mais avec en plus à côté la manipulation façon arnaque. J'ai regretté que Tarentino n'adapte plus de livres et parte sur ses propres création (sauf erreur de ma part), alors qu'il avait acheté les droits sur au moins un autre livre de l'auteur de Jackie Brown si je me souviens bien de ce que j'avais lu.
Ca veut pas dire que je n'ai pas apprécié les autres Tarentino, loin de là (sauf peut être les 8 salopards, j'avais failli m'endormir et c'est celui que j'ai le moins envie de revoir). Mais j'aurais bien voulu voir ce que ça aurait pu donner une adaptation par Tarentino du même auteur que le livre à la base de Jackie Brown.
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Oui, je connaissais pas trop l'histoire et je m'étais renseigné avant d'aller voir le film.Gringos10 a écrit : ↑17 sept. 2023 22:54@lessthantod une autre scène absolument géniale, quand Margot robbie la fausse Sharon Tate va se voir incognito au cinéma, et on l'a voit fascinée devant l'écran qui reproduit les images de la vraie Sharon Tate, un grand moment de cinema.
Sinon je te rejoins, c'est indispensable pour apprécier le film dans toute sa richesse de connaître un minimum le fait divers auquel il fait référence.
En fait je pensais que Tarentino allait montrer les faits réels et donc que j'allais en apprendre davantage sur tout ça.
Au final, j'avais été un peu surpris par la fin, mais je comprends aussi son point de vue et c'est un bel hommage à l'actrice et il la venge à sa façon.
La scène du cinéma c'est pareil je connaissais pas trop le film The Wrecking Crew. Mais, évidemment que c'est aussi un très bel hommage à l'actrice.
A ce moment du film je m'étais dit que c'était pour accentuer la fin tragique que je pensais être celle du film. Mais au final non, c'est un poignant hommage et comme tu dis un grand moment de cinéma.
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Idem, et je l'ai beaucoup apprécié en le revoyant plus tard, même si je le trouve quand un chouilla en dessous de pulp.
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Pulp Fiction est le style Tarentino "à toute vitesse". Jackie Brown, c'est le style Tarentino, "je prend mon temps". Les deux styles sont très bien et comme j'ai dit au final peut être que j'ai une légère préférence pour le second, mais c'est difficile de choisir, car c'est quand même du grand art de chaque côté.
Pulp Fiction avait tellement envoyé du lourd à l'époque que c'est ce souvenir qui a emporté le vote, mais Jackie Brown n'était vraiment pas loin pour moi. Ces deux films de Tarentino sont ceux que j'ai revu le plus.
Les autres moins. Les Kil Bill, Inglourious (Christopher Waltz est magistral, vu plusieurs fois, quasi rien que pour lui).
Les autres peut être une fois en plus de les avoir vu au cinéma.
Il était une fois à Hollywood probablement qu'il entrera dans mon classement perso comme les Kill Bill et Inglorious
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Je l'ai pas encore vu OUTH. Quatre ans de retard donc, oups.
Je suis partagé sur Tarentino. J'ai vraiment adoré certains de ses films (Reservoir Dogs, Jackie Brown, Pulp Fiction, Django), mais pas tous. J'ai pas accroché du tout aux Kill Bill. Idem pour Inglorious Bastards. Et même les 8 salopards je me suis fait chier.
Je suis partagé sur Tarentino. J'ai vraiment adoré certains de ses films (Reservoir Dogs, Jackie Brown, Pulp Fiction, Django), mais pas tous. J'ai pas accroché du tout aux Kill Bill. Idem pour Inglorious Bastards. Et même les 8 salopards je me suis fait chier.
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