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lessthantod
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Message par lessthantod »

Perso j'adore HellBoy 1&2 et Blade II aussi, Guillermo Del Toro oblige !

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

Gringos10 a écrit :
25 avr. 2024 21:37
wiiwii007 a écrit :
25 avr. 2024 15:59
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- "Hellboy", réalisé par Guillermo del Toro, sorti en 2004 -

Bon ben, on a (avec ma copine) absolument rien aimé de ce film. On s'est fait chier du début à la fin… A la base on ne savait pas que ça venait d'un Comics. Ca a été une surprise, rigolote pour moi, mais pas vraiment sympa pour ma copine (elle déteste les super héros ou ce qui y ressemble)…

Donc bof quoi, pourtant l'intro m'a plu, le petit diable qu'ils découvrent promet. Puis rien… On se retrouve avec un Super héro de pacotille, lourdaud, très peu intéressant à mon sens, faisant des blagues à la con, pas super puissant etc. Bref, j'ai à peu près rien aimé de lui, contrairement à Abe, mais ça n'a pas suffit. J'ai trouvé la réalisation et le montage trop lourd.

C'est rare que je galère autant à regarder un film. Pire qu'un mauvais Marvel pour ma part. Je crois que je regarderais les suites avec l'ado, j'imagine qu'il aimera cette licence. A voir…
Je suis un gros fan du comics de Mignola, il est dans mon top 5 ever.
J'avais été un peu déçu par cette adaptation du pourtant génial Del Toro, trouvant la suite par contre bien meilleure.
Mais de là à le trouver pire que les pires Marvel, il faut vraiment être passé totalement à côté. C'est bizarre.
J'ai vraiment fait une allergie au film je pense. Ya vraiment rien que j'aime dedans. Dans Marvel, j'ai au moins une assurance d'avoir de beaux combats. Même si tout le reste merde, j'ai un peu d'action à me mettre sous la dent. Là j'ai vraiment rien qui m'a plu. Je pense que l'univers ne me correspond absolument pas. De toutes façons, à part quelques élus, en général j'aime vraiment pas l'univers des comics. Sur papier j'aime déjà pas, et en film c'est pas mieux.

Je verrais avec l'ado, si il accroche au premier pour voir la suite. Là j'ai pas du tout envie…

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Antarka
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Message par Antarka »

Pareil que certains, j'ai bien aimé HellBoy, si ça avait été un Marvel il serait ptetre pas dans le top 5, mais bien dans le top 10. Et sa suite probablement dans le top 5.




Concernant Totoro, bah c'est du Miyazaki. Pas mon préfèré je pense, mais je serais bien incapable de faire un top ordonné des Miyazaki, tant ça peut dépendre de mon humeur. Je les trouve tous au moins très bien. Si je devais dégager un GOAT, ça serait Chihiro je pense (il est pas "très bien", il est god-level pour moi) . Ensuite Mononoké, Ponyo, Le Vent se Lève et Totoro seraient pas très loin derrière. Ceux que j'aime le moins seraient sans doute Kiki la petite sorcière et Porco Rosso, et ils envoient quand même du lourd. On me cite souvent Terremer comme plus faible (effectivement), mais c'est du fiston, pas de Miyazaki.

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Gringos10
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Message par Gringos10 »

Et Terremer, il est quand même sous estimé, je le trouve très bon, même si il n'a pas la patte du père.
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Message par Antarka »

J'irais pas jusque là. Pour moi il est sympa, mais pas ouf. Je trouve qu'on peut absolument pas le confondre avec les oeuvres du popa. Rien que le traitement des personnages feminins quoi.

Après c'est comme pour certains jeux vidéo. Quand t'es habitué à du jeu au minimum excellent, un jeu juste sympa d'une saga se fait vite totalement lyncher, même s'il est en fait loin d'être mauvais (Coucou Prince of Persia 3D).

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Antarka a écrit :Pareil que certains, j'ai bien aimé HellBoy, si ça avait été un Marvel il serait ptetre pas dans le top 5, mais bien dans le top 10. Et sa suite probablement dans le top 5.
Pour moi, il n'y a aucun Marvel qui arrive à la cheville d'HellBoy 1&2.
Antarka a écrit :Concernant Totoro, bah c'est du Miyazaki. Pas mon préfèré je pense, mais je serais bien incapable de faire un top ordonné des Miyazaki, tant ça peut dépendre de mon humeur. Je les trouve tous au moins très bien. Si je devais dégager un GOAT, ça serait Chihiro je pense (il est pas "très bien", il est god-level pour moi) . Ensuite Mononoké, Ponyo, Le Vent se Lève et Totoro seraient pas très loin derrière. Ceux que j'aime le moins seraient sans doute Kiki la petite sorcière et Porco Rosso, et ils envoient quand même du lourd. On me cite souvent Terremer comme plus faible (effectivement), mais c'est du fiston, pas de Miyazaki.
Kiki la petite sorcière est dans mon top 3 avec Chihiro et Le Château dans le ciel ... https://www.senscritique.com/top/les_me ... ki/3020545

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Message par Antarka »

Perso j'adore les 3 Gardiens de la Galaxie. Et je trouve le premier Avengers très cool.

Après je suis pas loin de considérer que ce sont les seuls films du MCU qui dépasseraient pour moi le "mèh" (Ouais, même Infinity War je suis très mitigé).

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Message par wiiwii007 »

Il y a de bons Marvel faut pas déconner.

Hellboy c'est quoi que vous aimez ? J'ai vraiment du mal à comprendre l'engouement. Il y a un truc particulier à part le nom du réa ?

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Message par Antarka »

J'aime beaucoup les personnages et la photo. Perso j'en ait rien à cirer des noms des reals, ça peut me rendre méfiant ou confiant AVANT visionnage mais ça n'influe pas sur mon opinion du film en lui-même.

Marvel ouais y'en a qui sont sympas. Après bon je garde l'impression persistante d'avoir parfois vu 10-15 fois le même film mais avec des acteurs un peu différents. Ça joue dans ma dépréciation je pense.

Puis je sais pas, y'a des Marvel plutôt réputés, pour moi ce sont de gros navets. Genre Black Panther. Je comprend pas le succès de ce truc.

Bon après les goûts et les couleurs toussa.

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Message par wiiwii007 »

D'ac avec toi sur le côté "t'en vois un, t'as quasi vu tous les Marvels" ^^ C'est une recette.

Pour le Black Panther, je savais pas qu'il était au dessus du lot dans les appréciations ?! En tout cas, je fais parti de ceux qui ont trouvé le film meilleur que les autres Marvels. Pas pour son histoire basique, mais pour son ambiance différente. Je trouve justement qu'on retrouve moins ce côté super héros que je considère "à la con".

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Message par wiiwii007 »

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- "Exorcist II : The Heretic", réalisé par John Boorman, sorti en 1977 -

La suite directe du film culte : moyen. Il aurait pu me plaire car les idées sont tout de même sympas avec ces séances d'hypnoses pour atteindre les souvenirs. Mais après la première grosse scène qui promettait du lourd. J'ai trouvé que ça ne suivait pas au niveau des acteurs. Avec ce sentiment constant d'être devant un sous film. J'ai donc décroché plusieurs fois à cause de ça, mais aussi à cause d'un scénario mal amené à mon sens, complexe pour pas grand chose.

Dommage…


Image
- "The Exorcist III : Legion", réalisé par William Peter Blatty, sorti en 1990 -

La suite directe du premier qui ne prend pas en compte la première suite directe du premier ::d

L'auteur du bouquin, visiblement déçu de la suite cinématographique de son premier roman, a décidé d'en écrire une vraie et de l'adapter lui-même pour le grand écran. J'ai trouvé le film meilleur que la "fausse" suite, mais bien moins bon que le premier opus. D'ailleurs je trouve qu'il manque de musique, comme l'original. Je trouve ça un peu dommage, c'est trop souvent vide. Ca peut servir l'ambiance quand c'est bien foutu, mais là c'est un poil abusé.

On est devant un genre de sous polar, avec une enquête pas franchement très passionnante, mais avec quelques scènes sympathiques de temps à autres. L'ambiance est plutôt cool et la fin offre enfin un peu de concret. L'attente a été un peu trop longue pour moi. Bien sans plus.
Dernière modification par wiiwii007 le 29 avr. 2024 09:58, modifié 1 fois.

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Message par Gringos10 »

Jamais eu envie de voir les suites du chef d'œuvre de friedkin
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Message par lessthantod »

Vu Civil War hier soir d'Alex Garland et c'est une excellente surprises, l'un des meilleurs films de 2024. Dans le genre scènes de guerres civiles comme dans La chute du foucon noir de Ridley Scott, c'est très impressionnant, surtout pour un film indépendant.

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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
28 avr. 2024 11:10
Vu Civil War hier soir d'Alex Garland et c'est une excellente surprises, l'un des meilleurs films de 2024. Dans le genre scènes de guerres civiles comme dans La chute du foucon noir de Ridley Scott, c'est très impressionnant, surtout pour un film indépendant.
Bien envie de le voir aussi, comme je disais sur le topic "bientôt au ciné ", jamais déçu par Garland, et la bande annonce est prometteuse.
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Message par wiiwii007 »

Gringos10 a écrit :
27 avr. 2024 22:58
Jamais eu envie de voir les suites du chef d'œuvre de friedkin
Ah oui ? Putain moi c'est l'inverse, à la fin du premier, je me languissais de voir les suivants… J'attendais juste le feu vert de ma copine ^^ Je trouve qu'il y a vraiment matière à creuser. Dommage qu'on perde en qualité, j'espère que les suivants seront mieux.

-----------------------------------

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- "8 Rue de l'Humanité", réalisé par Dany Boon, sorti en 2021 -

J'aime beaucoup François Damiens, ça m'a aidé à aimer ^^

Pour moi c'est un film sympathique, bourré de clichés finalement pas si clichés que ça, avec un humour pas très fin mais qui a tout de même fonctionné sur moi, et une fin touchante. Assez perturbant de revivre ce moment très particulier de notre histoire. Bien évidement, ça aurait pu être bien plus subtile et intelligent, mais je crois qu'au final, c'est peut-être mieux ainsi. C'était tellement un sketch cette période, il s'est passé des tellement de choses bizarres, certaines personnes ont vraiment pété un plomb… Dommage que la moitié des acteurs ne jouent pas très bien.

Bref, j'ai tout de même passé un bon moment.



Image
- "Touchez pas au grisbi", réalisé par Jacques Becker, sorti en 1954 -

On attaque la trilogie "Max le menteur". Trilogie que je ne connais absolument pas, mise à part de nom.

Pour un premier film, c'est plutôt bien passé. J'ai eu un peu de mal au début avec cette ambiance très sobre, quasi sans musique. La réalisation lente et datée m'a aussi fait galérer. Mais finalement, les persos et le dénouement m'ont plu. C'est tout de même assez particulier comme film.

Au final j'ai bien aimé et je suis prêt pour les 2 suites ^^
Dernière modification par wiiwii007 le 01 mai 2024 17:06, modifié 1 fois.

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Message par Gringos10 »

@wiiwii007 épopée Gabin?
Ou ventura?
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Message par Antarka »

wiiwii007 a écrit :
29 avr. 2024 09:22
Dommage qu'on perde en qualité, j'espère que les suivants seront mieux.

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Pardon. Ne place pas tes espoirs trop haut hein :mrgreen:

Pour moi, dans cette saga, ça donne 1 >>>>>>> 3 > 2 >>>>>> les autres.
Dernière modification par Antarka le 29 avr. 2024 11:46, modifié 2 fois.

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Message par lessthantod »

Gringos10 a écrit :
28 avr. 2024 22:52
lessthantod a écrit :
28 avr. 2024 11:10
Vu Civil War hier soir d'Alex Garland et c'est une excellente surprises, l'un des meilleurs films de 2024. Dans le genre scènes de guerres civiles comme dans La chute du foucon noir de Ridley Scott, c'est très impressionnant, surtout pour un film indépendant.
Bien envie de le voir aussi, comme je disais sur le topic "bientôt au ciné ", jamais déçu par Garland, et la bande annonce est prometteuse.
Pareil, je n'ai jamais été déçu par le bonhomme, que ce soit en tant que scénariste et/ou réalisateur et Civil War est vraiment à la hauteur de mes attentes.

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Message par wiiwii007 »

Gringos10 a écrit :
29 avr. 2024 09:35
@wiiwii007 épopée Gabin?
Ou ventura?
Non, juste la trilogie pour le moment. Je connais très mal Gabin et Ventura. Peut-être un jour je me motiverais pour une épopée des deux, mais ya tellement à voir...

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Message par wiiwii007 »

Antarka a écrit :
29 avr. 2024 11:40
wiiwii007 a écrit :
29 avr. 2024 09:22
Dommage qu'on perde en qualité, j'espère que les suivants seront mieux.

Image


Pardon. Ne place pas tes espoirs trop haut hein :mrgreen:

Pour moi, dans cette saga, ça donne 1 >>>>>>> 3 > 2 >>>>>> les autres.
Ah merde, ce qui m'inquiète le plus c'est que ton classement pourrait être le mien pour les 3 premiers… J'espère ne pas avoir les mêmes gouts que toi pour les derniers ^^ Histoire de profiter un minimum des films.

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Message par lessthantod »

J'ai maté Le Mans 66 ...

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Sorti en 2019 et réalisé par James Mangold, Le Mans 66 est un film qui divise ... Pour certains, c'est sa propension à s'arranger avec la "vérité historique", pour les besoins du spectacle, qui dérange. Lorsqu’on aborde un film historique, on s’attend à ce qu’une certaine véracité émane de l’œuvre. Bien sûr, en fonction du sujet, on se doute bien qu’une partie, plus ou moins grande, sera romancée. Par exemple, tout le monde sait qu’il y a énormément de fiction dans un film comme Gladiator de Ridley Scott. De même, nul besoin d'être un expert en compétitions automobiles des années 50-60, pour se douter que les faits rapportés en ce qui concerne le déroulé de cette passe d'armes entre Ford et Ferrari sur les circuits internationaux, parmi lesquels Le Mans, sont plus romancés que fidèles à la réalité.

Alors, la question mérite d'être posée et certains ne se gênent pas pour le faire : peut-on critiquer Le Mans 66 sur ce seul motif de s'arranger avec la "vérité historique" ? Personnellement, je trouverais ça injuste au regard de la construction dramatiques du récit qui est un modèle du genre. En effet, pour James Mangold la rivalité entre Ford et Ferrari dans les années 50-60 n'est qu'un prétexte pour développer deux axes de narrations plus importants. Tout d'abord, vous avez l'amitié entre deux hommes Carroll Shelby (Matt Damon) et Ken Miles (Christian Bale) dont les destins seront liés par la même soif de succès. Ensuite, vous avez la confrontation entre deux visions opposées du sport automobile, la passion de Carroll Shelby et Ken Miles contre la cupidité des hommes au service d'Henry Ford II.

Le film s'ouvre sur un échec, celui de Carroll Shelby au Mans en 1959. Mais c'est aussi la désillusion d'un homme qui, pour cause de santé, est contraint de stopper sa carrière de pilote. Il se lance alors dans un projet fou, devenir le préparateur, puis un constructeur de voitures de sport et de courses vouées aux victoires. Dans son obsession à construire la voiture de courses ultime, rien ne sera possible sans le concours d'une équipe fidèle et soudée, mais aussi et surtout sans le talent brut d'un pilote comme Ken Miles. Ken Miles reprend le mythe du cow-boy taciturne et solitaire, économe en mots, mais à la parole franche.

Carroll Shelby est un self-made man, dans une approche très américaine de la réussite, qui nous rappelle le "yes we can" d'Obama ou la course à la lune de l'époque Kennedy, mais aussi la conquête de l'ouest américain d'avant la sécession ... tout ce qui symbolise un état d'esprit si chère à la légende étasunienne. Alors certes, les montures ont changées, mais pas la mentalité qui va avec. Dans la peau de Carroll Shelby, Matt Damon est juste brillant. Il parvient à mêler une arrogance assez fréquente dans l'âme américaine, à une fraicheur et une candeur troublantes. Son jeu tout en équilibre est très plaisant et permet de mettre encore plus en valeur l'autre performance du film, celle de Christian Bale.

Ken Miles quant à lui est un héros plus cartésien, à la personnalité très "terre à terre", qui se mue en monstre inébranlable sitôt placé derrière un volant. Mais ne lui demandez pas d'être un exemple pour les autres, de sourire aux caméras ou de se plier aux diktats de la communication et du marketing. Pas une seule fois il ne déroge à son rang et à ses convictions tout au long du métrage. Christian Bale s'en donne à cœur joie dans la peau de Ken Miles. Sa prestation est remarquable et il nous ferait presque oublier celle de Matt Damon, pourtant excellente elle aussi.

Le film nous raconte donc les destins liés de ses deux pilotes qui se portent une admiration mutuelle. Chacun reconnait les qualités de l'autre et on sent un profond respect l'un pour l'autre. Tout le long du film, ce profond respect et cette admiration mutuelle vont se muer en véritable amitié, sans nul doutes transcendée par leur passion commune des courses automobiles et motivés par un objectif commun (la soif de victoires). Mais pour parvenir à leurs objectifs, ils devront faire face à la bassesse et à la cupidité des cadres exécutifs de chez Ford.

La passion est donc incarnée par Carroll Shelby et Ken Miles, mais aussi par Enzo Ferrari et à travers lui la façon de faire de l'écurie italienne, tandis que la cupidité est incarnée par Henry Ford II et de ses sbires. Fils d'Edsel Ford et petit-fils d'Henry Ford, le fondateur du constructeur automobile Ford, Henry Ford II nous est présenté comme une immonde boursouflure d'orgueil et de suffisance. Quant à ses sbires qui ne peuvent répondre aux élans de génie des deux pilotes, ils multiplient les bassesses et les comportements déplacés.

Avec Le Mans 66, James Mangold veut aussi dénoncer la cupidité qui existe au sein du système hollywoodien. En tant que réalisateur et scénaristes, James Mangold se place dans le camp des rêveurs, des créateurs, des fous géniaux qui doivent conjuguer avec les contraintes des grands studios hollywoodiens qui n'ont pour objectifs, que le gain financier et l'accroissement de leur image de marque. C'est le combat de David contre Goliath, du réalisateur contre les studios, du pilote contre son écurie ... de la passion contre la cupidité, quoi !

Mention spéciale pour la mise en scène de James Mangold qui filme les courses automobiles avec beaucoup d'inventivité (axes de caméras, zooms sur le visage des pilotes, les jeux sur les défilements, les ralentis ou les inserts furtifs). Mais pour autant, pas d'être un expert en compétitions automobiles des années 50-60, ni même de compétitions sportives ou d'automobiles pour apprécier Le Mans 66. L’histoire derrière le duel Ford vs Ferrari, qui se déroule en coulisses, est tout aussi intéressante, si ce n'est plus, que la course automobile en elle-même.

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Message par Gringos10 »

Dans le genre des courses de bagnoles, jai préféré Grand prix et Rush (et même jours de tonnerre), même si la réalisation de Mangold est au top comme d'habitude.
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Message par wiiwii007 »

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- "Le cave se rebiffe", réalisé par Gilles Grangier, sorti en 1961 -

Second film de la trilogie, vraiment sympa. Je l'ai nettement préféré au premier. Les dialogues sont au top avec des punchline intelligentes toutes les 5 minutes ^^ C'est surtout ça qui change la donne car le reste de la réa est assez similaire. Sinon rien à dire, la musique est enfin un peu plus présente, l'histoire se suit bien, les acteurs jouent bien… Bref, j'ai passé un très bon moment.


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- "Spider-Man: Homecoming", réalisé par Jon Watts, sorti en 2017 -

Je me languissais de voir ce Spider-Man car j'avais bien aimé les premiers avec Tobey Maguire. J'étais curieux de voir la nouvelle génération ^^ Mais finalement j'ai pas aimé l'acteur et l'écriture du perso trop blagueur à mon gout, et avec des vannes qui me gonflent. Dommage car j'aime le perso. A part ça, j'ai tout de même plutôt apprécié le film. C'était basique, mais sympa.

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- "La Vie pour de vrai", réalisé par Dany Boon, sorti en 2023 -

Comédie sympathique si on aime Danny Boon et sa façon de faire. En gros, que ce soit au niveau des persos, des scènes, des sentiments, de la narration ou encore du scénario, c'est du déjà vu. La nouveauté ne fait pas parti du trip. Mais j'ai tout de même bien aimé grâce à l'ambiance générale du film et à quelques valeurs misent en avant.
Dernière modification par wiiwii007 le 03 mai 2024 15:08, modifié 2 fois.

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Message par Shovel Knight »

J'ai viens de voir Loving (2016), 5ème et dernier film en date de l'excellent Jeff Nichols.
Après une trilogie sans faute (Shotgun Stories, Mud, Take Shelter), un 4ème SF un peu moins convaincant (Midnight Special), changement radical de style et de thématique avec ce Loving, histoire vraie d'un couple mixte interracial condamné à de la prison par l'état de Virginie pour s'être marié dans un autre état.
La thématique et le slogan de l'affiche agissaient comme un fort repoussoir sur moi tant je voyais venir un énième film hollywoodien plein de grosses ficelles de guimauve et clichés éculés sur la lutte des droits civiques des noirs au États-Unis. Et bien... pas du tout ! On reconnais la patte de Jeff Nichols dans l'économie de dialogues, la qualité 'écriture, de mise en scène et de direction d'acteurs. Pas d'actions ni de scènes choque, il choisit de filmer la cellule familiale et l'impact sur l'intimité de celle-ci tout en retenue et délicatesse. Bien loin des "flonflons" hollywoodiens habituels. Cela aurait pu être un film de procès aussi car c'est 10 ans de lutte juridique mais pareil tout ça est au second plan.

Bref excellente surprise ! Réalisateur de grand talent que j'aime beaucoup.

Hâte de voir son prochain film The Bikeriders, qui semble rencontrer d'énorme problèmes de distribution car sa sortie est sans cesse repoussée

Ah et oui il y encore Michael Shannon même si cette fois ci il ne fait qu'une brève apparition :)

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Message par lessthantod »

Shovel Knight a écrit :Réalisateur de grand talent que j'aime beaucoup.
Pareil, j'avais beaucoup aimé Take Shelter et surtout Mud. Et comme toi, j'ai été moins convaincu par sa tentative SF avec Midnight Special qui est assez vain.
Par contre, jamais vu son premier film Shot Gun Stories, ni son dernier Loving ... mais je vais m'y intéresser :)

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Paulemile
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Message par Paulemile »

J'ai vu The Killing of a Sacred Deer, de Yorgos Lanthimos (The Lobster, The Favourite, Poor Things).
Euuuuh, là c'est parti trop loin pour moi. The Lobster et The Favourite j'ai beaucoup aimé (pas vu Poor Things encore). Là c'est trop glauque pour mon petit coeur fragile. J'aime bien les films angoissants et oppressants d'habitude, mais là non, ça ne passe pas. Je n'ai pas détesté, mais pas aimé non plus. Trop de scènes bizarres (sexuelles ou violentes pas tout à fait justifiées pour moi), et des absurdités que j'aurais aimé être expliquées, même si j'ai bien compris que c'était volontaire.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

lessthantod a écrit :
28 avr. 2024 11:10
Vu Civil War hier soir d'Alex Garland et c'est une excellente surprises, l'un des meilleurs films de 2024. Dans le genre scènes de guerres civiles comme dans La chute du foucon noir de Ridley Scott, c'est très impressionnant, surtout pour un film indépendant.
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Ayant toujours apprécié le cinéma d'Alex Garland, que ce soit comme réalisateur et/ou scénariste, sa proposition labélisée "blockbuster d'auteur" m'intriguait fortement. Se posant dans un contexte particulier, Civil War s'annonçait comme étant le projet le plus ambitieux du réalisateur à ce jour et mes attentes ont été totalement comblées. Avec Civil War, Alex Garland réussit un road trip tendu, sans concession, sans censure et viscéral, pour déployer un récit le plus réaliste possible lors d'une guerre civile. Et le rythme du film est très particulier avec des séquences intenses et tendues qui s'enchaînent au milieu de moments contemplatifs à la Apocalypse Now.

Avec Civil War, Alex Garland met en image une nation plongée dans le chaos total. Et comme dans n'importe quel road movie, nous suivons l'errance des personnages principaux (quatre journalistes) lors d'un périple sur les routes pour atteindre une destination finale. Ici, la destination finale, c'est Washington pour interviewer le président des Etats-Unis (Nick Offerman). Et notre petite équipe de reporters se compose de la photo reporter Lee (Kirsten Dunst) et de son collègue Joel (Wagner Moura), accompagnés du vieux Sammy (Stephen McKinley Henderson) et de la jeune Jessie (Cailee Spaeny). Ils voguent au milieu des horreurs à petite échelle et rencontrent une multitudes de personnages qui en profitent pour régler leurs comptes personnels (les deux employés de la station essence, le sniper, un Jesse Plemons absolument terrifiant ...). Et plus ils se rapprochent de la destination finale, plus le film se transforme en guerre démesurée avec des moyens militaires totalement colossaux.

La grande force de Civil War, c'est qu'il ne s'étend pas vraiment sur "le pourquoi du comment ?" de cette guerre civile, sur qui sont les gentils et qui sont les méchants. Il n'y a donc pas vraiment de gentils, ni de méchants. Peu importe qui l'a commencée, une fois lancée la guerre civile transforme tout le monde en monstres. C'est un processus d'habituation à la violence et tout le monde est un ennemi potentiel. Ce flou est bien dépeint dans la scène du sniper. Dans tous les cas, la guerre civil c'est moche et il faut parfois se battre uniquement pour sa survie.

Alors certes, le président des Etats-Unis est en quelques sorte le grand méchant du film. Il permet aussi d'en savoir un peu plus sur les raison de ce conflit, d'avoirs quelques explications sur le "pourquoi et le comment" de cet embrasement des Etats-Unis. Cependant, à aucun moment Alec Garland ne nous donne plus d'explications que nécessaire. À travers ce personnage, il nous donne tout de même des causes indéniables de la guerre civile. Ainsi, ce président a été élu deux fois, mais il a bafoué les règles établies en briguant un troisième mandat. Ensuite, on apprend qu'il a dissout le FBI, qu'il a bombardé des civils et que le dollar américain ne vaut plus rien.

Suite à ces événements, certains Etats américains se sont regroupés afin de tuer le président, coûte que coûte. Tout le propos du film est politique, un président fasciste qui viole tous les amendements constitutionnels en faisant un troisième mandat, deux énormes Etats politiquement diamétralement opposés avec la Californie (les Démocrates) et le Texas (les Républicains) qui se joignent pour faire respecter la constitution. C'est dans ce contexte de chaos que nous suivons nos quatre journalistes aux caractères très différents. Ils ont chacun leurs raisons de faire ce voyage et ont chacun leurs raisons de faire du journalisme et tous vont évoluer au cours de ce périple sur les routes.

Le film nous montre que pour être photo reporter de guerre, il faut se forger une carapace solide (notre "homard intérieur"). Une fois sur le terrain, il faut savoir se blinder et à se fermer à toutes émotions pour capturer "l'instant", en faisant en sorte que l'appareil photo devienne une extension de son corps. C'est seulement une fois de retour dans la chambre d'hôtel, que les trauma refont surface. On le voit chez le personnage de Lee qui se remémore les horreurs du passé (l'africain dans le pneu, image qui a imprimé ma rétine et m'a fait frissonner). Lee est de plus en plus fatiguée, désabusée et l'adrénaline du " Shoot parfait" ne la fait plus vibrer, ce qui l'a conduit jusqu'à cet instant clé final ...
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Pour Jessie, c'est un long apprentissage. Après s'être vu, entre autres, finir dans un charnier où sont entassés des cadavres et d'avoir littéralement nagé dedans, il y a alors un basculement un peu suicidaire qui la pousse à de se mettre sans cesse en danger. C'est souligné par les militaires qui ne cessent de la repousser pour la mettre en sécurité. Qui plus est, Jessie utilise de "vrais" appareils photos, qui font de "vrai" photos, de l'argentique, de la chimie, ce qui résume bien ce personnage idéaliste et naïf. L'avidité, la découverte des situations de crise, l'absence totale de moralité ... beaucoup de spectateurs n'ont pas compris le film et pense que Lee est la "dure" de l'équipe, celle qui a tout vu, tout connu, une femme blindée et fermée aux sentiments. En réalité, elle est bien plus fragile qu'elle n'y paraît, comme en atteste cette scène où elle essaie une robe avec Jessie qui la prend en photo. C'est le point de bascule pour elle dans le film, c'est la première fois depuis très longtemps qu'elle se voit en "vraie" femme. Ensuite, sa carapace se fissure de partout et elle ne va tenir que grâce à l'expérience. Non, le vrai "monstre" froid dans Civil War, c'est Jessie comme elle le démontre clairement à fin du film. Tout le long du film, l'évolution de Lee et de Jessie sont diamétralement opposées.

Alors, qu'est ce qu'une bonne photo et qu'est-ce qu'un bon photo reporter finalement ? Tout d'abord, avoir de l'empathie, ça ne semble pas être une condition nécessaire pour devenir photo reporter. Au contraire, il vaut mieux être insensible et dépourvu d'émotions. Ensuite, une bonne photo, c'est une photo qui raconte une histoire et peu importe qu'elle soit vraie ou fausse. Une bonne photo, c'est une belle photo d'un point de vue esthétique. Une bonne photo, c'est donc de l'information et de l'art ... ou presque ! Vient ensuite la question de la neutralité du photo reporter. Quel prix sommes-nous prêts à payer pour obtenir ces photos ? Sommes-nous prêts à laisser des humains mourir devant l'objectifs sans leur venir en aide, tout en esthétisant ces morts via le noir et blanc, via la recherche du bon angle et de la bonne luminosité.

Bref, que ce soit les acteurs, les décors, la mise en scène, le son, les musiques ... tout est réussi et l'immersion est totale. Civil War est un film puissant et intense, à en retenir sa respiration par instant. Tout est dans ce subtile mélange entre silences et scènes assourdissantes, entre suggestion et spectaculaire, pour un film qui, quoiqu’on en pense, ne laissera personne indifférent ... un film éprouvant et à ne pas louper assurément !

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Message par wiiwii007 »

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- "Les Tontons flingueurs", réalisé par Georges Lautner, sorti en 1963 -

Ne connaissant pas du tout la trilogie, je m'attendais à ce que Gabin reprenne du service pour ce dernier "Max". Mais non, donc petite déception de ce côté là au début. Puis j'ai accepté le fait que ce n'était pas une véritable suite. Au final, c'était bien cool, je ne sais pas si je préfère celui là ou "Le cave se rebiffe". Elle est compliquée à comparer cette trilogie car on débute sur un film de gangster sérieux, puis, dans le second opus, on sent que le registre comique prend de plus en plus de place, pour finir clairement devant une comédie très second degrés, voir absurde par moment.

Bref, ce dernier m'a fait rire. Comme le second, les répliques fortes fusent dans tous les sens, et les acteurs sont bons. Puis alors les bruitages concernant les silencieux… C'est fou d'avoir mis ça ^^ Il y a quelques scènes vraiment très sympa : la buverie, les "bourre-pif", les fusillades etc.

J'ai passé un bon moment.
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Antarka
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Message par Antarka »

Je pense qu'on tient la mon top 1 de la comédie française perso. Rare sont les films qui me font autant marrer que les Tontons Flingueurs. Pourtant j'ai du le voir des dizaines de fois, mais je m'en suis jamais lassé.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Licorice Pizza ...

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Le dernier film de Paul Thomas Anderson est un véritable retour aux sources (Boogie Nights et Punch-Drunk Love) et c'est une franche réussite. Pour le coup, il réunit à l'écran deux jeunes acteurs bien soutenus par quelques vétérans dans des rôles assez savoureux (Sean Penn, Bradley Cooper, Tom Waits et Harriet Sansom Harris) et quelques caméos amusants de John C. Reilly, George DiCaprio (le père du grand Léo) et Sacha Spielberg (la fille de tonton Steven).

Dans les rôles de nos deux jeunes héros, nous retrouvons donc Alana Haim (et toute sa famille) dans la peau d'Alana et Cooper Hoffman (le fils de son illustre père Philip Seymour) dans la peau du jeune Gary. Alana (25 ans) et Gary (15 ans) forment un (non) couple atypique et pas seulement à cause de leur différence d'âge. Gary est très mature pour son âge, c'est un jeune lycéen qui passe d'un petit business à un autre, en fonction des opportunités (acteur, vente de matelas gonflables, patron d'une salle de jeux ...). Quant à Alana, on l'a découvre en tant qu'assistante photographe lors d'une séance photos au lycée de Gary. Le plan séquence qui montre leur rencontre est un modèle du genre (et une marque de fabrique de Paul Thomas Anderson) avec une mise en scène et une écriture des dialogues qui relèvent du pur génie (le génie de PTA). Gary veut sortir avec elle, mais elle le trouve trop jeune, ce qui ne va pas l'empêcher de croire en ses chances. Alana et Gary, c'est un peu l'histoire de "Je t’aime … moi non plus !"

Avec Licorice Pizza, Paul Thomas Anderson veut montrer une histoire à contre-courant des histoires d’amours telles qu’elles sont traditionnellement portées à l’écran. Il veut montrer comment l’amour ne se construit pas de façon linéaire et ascendante, mais plutôt par à-coups, avec des retours en arrière. La mise en évidence de défauts pour lesquels on passe finalement outre, lorsque quelque chose de plus fort que la raison nous envahit. C'est l’attraction mutuelle, quelle qu'elle soit, chimique ou émotionnelle. Ici, Alana et Gary ont décidé de se jurer fidélité en dépit du bon sens, lui parce qu’il tient à elle dans le pur esprit romantique du terme, elle parce qu’elle l’admire pour sa résilience et pour l’affection qu'il lui porte. Sans savoir ce que deviendra leur histoire, on peut tout imaginer, que les deux se marieront ou qu’ils se sépareront quelques années plus tard ... peu importe ! Il s’agit de rendre hommage aux sentiments amoureux légers et éphémères, dénués de profondeur, de ces histoires futiles et pourtant magnifiques de pureté et d’innocence humaine, à laquelle on ne trouve aucune justification. Le tout se déroule dans les années 70, années chères à Paul Thomas Anderson qui souhaitait rendre hommage à cette époque qu’il adore d’un point de vue esthétique et nostalgique.

En effet, le film prend place dans les années 70 et plus précisément en 1973 en Californie, au moment de la crise pétrolière, de la guerre du Vietnam et dans l'aprés Richard Nixon. Que ce soit sur la forme ou sur le fond, on se rapproche donc d'un Boogie Nights, qui lui aussi se déroule dans les années 70 en Californie et qui lui aussi prend la forme d'un brûlot contre les dérives d'une certaine Amérique. C'est aussi un film autobiographique pour Paul Thomas Anderson qui est né en 1970 dans la vallée de San Fernando à Los Angeles, théâtre des évènements dépeints dans Licorice Pizza. Le film serait donc inspiré de la jeunesse du réalisateur et tous les personnages du films ont réellement existé ou sont inspirés de personnages ayant réellement existé (l'enfant acteur devenu producteur Gary Goetzman/Cooper Hoffman, le producteur et acteur Jon Peters/Bradley Cooper, l'acteur William Holden/Sean Penn, le politicien Joel Wachs/Benny Safdie ...). Paul Thomas Anderson dresse donc un portrait du Hollywood de cette époque qui est en construction et en plein questionnement.

Mais la grande force du film, c'est cette ambiance "feel-good movie" qui nous fait remémorer avec tendresse notre jeunesse. Et puis le film ne serait rien sans l'alchimie puissante qui se crée entre Alana Haim et Cooper Hoffman. Alana Haim plus particulièrement, est plus vraie que nature et crève littéralement l'écran. Quant à Cooper Hoffman, il est juste parfait avec des expressions qui nous rappelle tellement son père. Bradley Cooper n'est pas en reste, il s'amuse comme un petit fou et en fait des tonnes dans ses accès de colère, mais alors qu'est-ce que c'est jubilatoire. Et pareil pour Sean Penn qui semble reprendre vie devant la caméra de Paul Thomas Anderson.

Avec Licorice Pizza, Paul Thomas Anderson nous livre une histoire d’amour imparfaite et une brillante ode à la jeunesse ! Constamment en mouvement, les personnages courent avec grâce et frénésie après chacun de leurs désirs. Inertie, virtuosité, générosité ... Licorice Pizza est un pur régal !

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Message par Gringos10 »

@lessthantod j'avais pensé à peu près comme toi, juste après l'avoir vu. C'est un film euphorisant sur l'instant, mais il ne m'a pas marqué durablement.
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Message par Captain_Eraclés »

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Drive : Très bien, une ambiance particulière (la musique :coeur: ), un personnage principal psychologiquement intrigant , mais parfois quelques plans m'ont paru un tantinet trop longs . J'ai aimé l'image et la mise en scène sur la violence, pure et soudaine pour le "gentil" sous adrénaline quand on porte atteinte à ce qu'il est ou ce qu'il aime, sournoise et crasse pour les "méchants" .

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Robocop : Pas si mal, ça se laisse regarder . Je m'attendais à un navet interstellaire .



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Comancheria : J'ai là encore, à peu prés tout apprécié du film . Déjà c'est un genre pour lequel j'ai un petit faible, ce type de thriller dramatique, au coeur de l'Amérique aride . L'histoire familiale, l"amour fraternel, une vengeance contre le monde de la finance dénué de sentiment et de bon sens . Une maxime qui me parle : la fin justifie les moyens .
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Message par Shovel Knight »

Les révoltés de l'an 2000 (1976, Narciso Ibáñez Serrador)

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J'ai beaucoup aimé, vraiment un super film. Assez lent, ambiance angoissante, se veut un film d'horreur en plein jour (le tout tourné en plein jour sous le soleil du sud de l'espagne, pas une scène de nuit).
Je comprend pourquoi il avait eut le grand prix du festival du film fantastique d'Avoriaz
Par contre la traduction du titre en français est bien merdique, le titre espagnol fait bien plus sens : Quien puede matar a un nino? - Who Can Kill a Child?
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Eraserhead ...

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Dés son premier film, David Lynch nous impose son génie déstructuré dans les méandres de la folie. C'est totalement timbré et d'ailleurs le titre Eraserhead ("Tête de gomme") annonce la couleur ... on a un gros effacement du cerveau à son visionnage ! C'est donc son premier film et son film le plus barré, le plus malaisant et le plus conceptuel (à égalité avec Inland Empire). J'ai bien accroché à la direction artistique et à l'esthétique en noir et blanc qui appuie l’aspect morne et obscur du film. Mais alors, pour le reste, pour la compréhension du film ... il faut vraiment s'accrocher !

Le film est exigent et ne va rien faire pour vous faciliter la tâche. Cependant, j'y vois tout de même une allégorie sur la dépression post-partum. Devenir parent, avoir des enfants, ça nous pousse en quelques sorte à tuer l'enfant qu'il y a en nous. C'est le message que je retiens du film, à partir du moment où on pénètre dans les rêves d'Henry (Jack Nance), comme quand il retire les fœtus du lit comme si c'étaient des petites parcelles d'enfances à détruire. Dans la même idée et toujours dans ses rêves, il y a aussi la femme aux bajoues qui écrase les fœtus au fur et à mesure qu'ils tombent sur la scène.

J’adore le titre du film Eraserhead, il fait référence au rêve de l’usine à gommes et dans le fait de vouloir effacer certaines choses dans sa vie. Le bébé est quelque chose qu’Henry aimerait pouvoir effacer, mais qu’il ne peut pas. Et le fait que se soit le premier film de David Lynch, son premier enfant en quelques sorte, va dans le sens de cette interprétation. Et je pense que David Lynch avait vraiment à cœur de faire ce film pour pouvoir justement s'émanciper de son état d'apprentie réalisateur, pour se diriger vers celui d'auteur émérite du septième art.

Dans une interview de David Lynch, il dit avoir vécu à Philadelphie et qu'il voyait cette ville comme une ville cauchemardesque et malsaine. Je pense qu'il a donc donné une retranscription de ce qu'il ressentait pendant cette période, avec toute les horreurs qu'il a vu/vécu pour illustrer le cauchemar dans lequel il vie. C'est quand on lui annonce qu'il va être père, que le cauchemar commence ...
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Selon mon interprétation, Eraserhead représente donc l'angoisse de la grossesse et du rôle de père. A cette époque, la femme de David Lynch était enceinte de leur premier enfant (Jennifer Lynch). David Lynch a dû craindre de perdre son premier enfant avec sa première femme, j'imagine à cause de malformations du fœtus. Un peu comme une fable, je verrais ça comme une introspection, un genre de voyage à travers un certain mal être. Celui-ci est représenté par le fœtus qui le maintient dans ce malaise et qui en est malgré lui responsable.

Rien de l'œuvre de David Lynch n'est réalisée sans que ce dernier lui donne tout un sens. Il sait ce qu'il cherche à exprimer et pousse l'expression de ses films dans une même continuité. Il passe par l'expressionisme, le surréalisme et la bizarrerie parce qu'il n'a pas forcément envie de passer par une représentation du réel qui ne lui permettrait pas de développer son propos comme il l'entend. Il n'a pas passé cinq ans sur ce film, pour qu'on dise de lui qu'il "ne sait pas ce qu'il fait".

Eraserhead est le plus sombre et le plus dérangeant de toutes les œuvres de David Lynch. Le film nous fait voyager dans la conscience d'Henry, qui essaie d’échapper a une forme de réalité qui le terrifie. C'est un mauvais rêve transposé à l'écran qui va réellement vous mettre mal a l’aise ... et donc à ne pas conseiller à tout le monde. Moi même je ne sais pas trop quoi en penser. C'est un film exigeant, pas facile d'accès et difficilement appréciable ... mais très intéressant pour comprendre le travail de David Lynch !
Dernière modification par lessthantod le 04 mai 2024 12:43, modifié 1 fois.

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Message par lessthantod »

Gringos10 a écrit :@lessthantod j'avais pensé à peu près comme toi, juste après l'avoir vu. C'est un film euphorisant sur l'instant, mais il ne m'a pas marqué durablement.
viewtopic.php?p=71026#p71026
Je ne suis pas un inconditionnel du cinéma de PTA, mais il y a certains films de lui que j'adore et Licorice Pizza en fait clairement parti. J'y retrouve tout son génie de la mise en scène et de l'écriture vu dans Boogie Nights. Les années 70 semblent lui porter chance.
J'espère qu'il va me rester en mémoire, parce que je l'ai vraiment beaucoup aimé.

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Message par Gringos10 »

Shovel Knight a écrit :
04 mai 2024 10:58
Les révoltés de l'an 2000 (1976, Narciso Ibáñez Serrador)

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J'ai beaucoup aimé, vraiment un super film. Assez lent, ambiance angoissante, se veut un film d'horreur en plein jour (le tout tourné en plein jour sous le soleil du sud de l'espagne, pas une scène de nuit).
Je comprend pourquoi il avait eut le grand prix du festival du film fantastique d'Avoriaz
Par contre la traduction du titre en français est bien merdique, le titre espagnol fait bien plus sens : Quien puede matar a un nino? - Who Can Kill a Child?
Très bon film , peu connu, j'en avais parlé furtivement au tout début du topic.
L'atmosphère de ce film est vraiment spéciale. Une franche réussite dans le genre.
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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
04 mai 2024 12:32
Je viens de mater Eraserhead ...
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Un film que je dois revoir de toute urgence, je l'avais découvert il y a plus de 20 ans, mais il s'est totalement effacé de ma tête (sans mauvais jeu de mot 😊)
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Message par Shovel Knight »

Gringos10 a écrit :
04 mai 2024 14:28
L'atmosphère de ce film est vraiment spéciale. Une franche réussite dans le genre.
Oui et le réalisateur est immensément connu en Espagne mais pour une carrière de présentateur / producteur TV de gros divertissement et aussi des émissions de cinéma. J'ai cru comprendre qu'il n'a fait que 2 films dont celui là. Et du coup j'aimerais bien voir le second "La résidence" dont les gens disent bcp de bien dans les bonus, mais il a l'air coton à trouver
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Message par Shovel Knight »

Après Les Révoltés de l'an 2000 un autre Grand Prix du festival d'Avoriaz des années 70 : Patrick

J'ai beaucoup moins accroché. Chouette concept et original (le méchant est un type immobile dans le coma avec les yeux grands ouverts) mais je l'ai trouvé long et daté. Plusieurs fois dans le film je me suis dit que ça aurait pu faire un super Quentin Dupieux en le raccourcissant à 1h10 :D

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Message par Gringos10 »

Pas encore vu celui là par contre.
J'ai le DVD qui doit traîner quelque part.
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Message par wiiwii007 »

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- "Bachelor Party", réalisé par Neal Israel, sorti en 1984 -

Les débuts de Tom Hanks ^^ C'est marrant de le voir tout foufou dans une comédie "osée". C'est simple, marrant par moment, délirant… Le film m'a plu, c'était tellement n'importe quoi que ça en était rigolo. Donc bien sympa pour ma part.


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- "Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull", réalisé par Steven Spielberg, sorti en 2008 -

Oula… Je l'avais déjà vu il y a un moment, je ne m'en souvenais plus. Si je ne voulais pas être trop méchant je dirais que ça a été assez space. Sinon je dirais que c'était nawak. J'adore le perso et l'OST donc je peux encaisser tout et n'importe quoi. Mais là, j'avoue m'être souvent dit que c'était abusé. Puis alors ce délire d'effet spéciaux peu convaincants à mon sens, j'ai eu du mal. Heureusement que certaines scènes plus classiques et classieuses existent et font le taff, sinon je pense que j'aurais pu le trouver nul ce 4ème opus.

Donc… J'ai pas passé un mauvais moment parce que "Indi", mais putain, c'était compliqué.


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Message par Gringos10 »

@wiiwii007 épopée tom hanks?😁
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Message par wiiwii007 »

Oui on a fait un premier film : He Knows You're Alone
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Mais on n'a pas enchaîné de suite. Ma copine a voulu continuer.

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