Vos dernières séances [films/Animes]

[wiiwii007]

Moi dès que je vois des bonhommes géants et bleues, je déconnecte du réel. Du coup, si il y a des effets, je trouve ça normal. Des forêts lumineuses, des montagnes volantes, des Skells etc. Les effets sont partout. Un peu plus, un peu moins ^^ Limite je le prends comme un DA ou tout ou presque est créé de A à Z.

Mais je comprends le rejet ^^

[BeyondOasis]

Avatar j'avais trouvé ça méga naze
Je m'étais forcé pour les effets spéciaux mais la nature faisait tellement fake sur certains plans

Là pour le 2 pareil : je viens de voir la bande annonce y'a un plan avec une grosse fougère qui pue le CGI grossier je trouve. Je pige vraiment pas

J'ai pas aimé le film pour son intrigue et l'histoire en général, mais niveau FX c'est vraiment bon sur le 2

[wiiwii007]

2 comédies américaines bien sympa. Ce ne sont pas les films du siècle mais pour se détendre ça passe. En revanche faut pas craindre la morale "Disney" ^^ Ca rappelle à quel point être beau père peut être compliqué... C'est exagéré, bizarre, prévisible, mais sympathique si on adhère aux persos.

[Gringos10]

jamais entendu parler de ces comédies, j'aime bien will ferrell et le 2 a l'air d'avoir un casting 4 étoiles, j'essayerai si je tombe dessus.

[wiiwii007]

Attention c'est bien barré ^^ Pas sur que tu aimes. Tu peux te passer du premier, mais franchement, c'est pas mal si tu vois le premier avant le 2. "L'histoire" se suit.

[Gringos10]

Attention c'est bien barré ^^

c'est dans le même style que d'autres will ferrell, ou d'autres films que t'as vu ?

[wiiwii007]

J'ai pas d'exemple de comédie américaine dans ce style. Pourtant c'est très familiale et commun mais j'ai rien qui me vient. Regarde une BA en VO pour voir le délire, c'est assez parlant. Tu pourras déjà voir si tu le sens ou pas. Mais si t'aimes pas les trucs familiaux à la Disney, passe ton tour, ça va te rendre malade ^^

Je découvre Will Ferrell, je comptais me faire bientôt les "Ron Burgundy".

[Gringos10]

J'ai pas d'exemple de comédie américaine dans ce style. Pourtant c'est très familiale et commun mais j'ai rien qui me vient. Regarde une BA en VO pour voir le délire, c'est assez parlant. Tu pourras déjà voir si tu le sens ou pas. Mais si t'aimes pas les trucs familiaux à la Disney, passe ton tour, ça va te rendre malade ^^

c'est dans la veine de "mon beau père et moi" avec De Niro et Ben Stiller ?

[wiiwii007]

Tu me poses une colle, je ne me souviens plus du film. Je l'ai vu il y a tellement longtemps... A mon avis c'est un peu le même délire (sketch WTF) mais je pense que Daddy's home fait plus dans la morale Disney. Dans le sens ou ça parle des beaux parents de petits enfants/ado, pas forcéemnt pour adultes (le 2 plus). Ca change "tout" je pense.

En tout cas merci, je cherchais des films "comédies américaines tranquilles", bah voilà, j'avais oublié son existence à celui là Si t'en as d'autres en stock je suis preneur.

[Gringos10]

T'en as plein, mais ça dépend ce que tu cherches vraiment, tu en as des géniales comme la famille tenenbaum, date limite, frangins malgré eux, crazy stupid love, happiness therapy...
Des plus potaches mais marrantes, quasiment tous les ben Stiller, les will Ferrell, les Owen Wilson /vince Vaughn, Steve Carell...
La bande Judd Apatow aussi (Jonah hill, Seth Rogen...)
En plus classique tu as les incontournables des frères Farrelly.
Bref tu as l'embarras du choix dans la comédie US.

[wiiwii007]

Ah super, merci !

C'est pas un genre que je connais très bien la comédie américaine. Je vais essayer de creuser un peu tout ça.

[wiiwii007]

Je connaissais que de nom, c'est une première.

J'aime bien. Ca fait très daté par contre ^^ La musique, l'image, les génériques, les couleurs... C'est marrant. Mais j'ai apprécié l'intrigue, les persos, et l'ensemble en fait. Marrant de voir à quel point "Lethal weapon" s'est inspiré de lui. Bref, vivement la suite, chui curieux.

[Gringos10]

j'ai revu un sherif à new york et la corde raide récemment c'est vrai qu'ils ont pris un coup de vieux les eastwood en cop badass des années 70-80.
je le préfère en cowboy

[wiiwii007]

Scream... Que de souvenirs.

Bien aimé à l'époque, j'avais un peu peur de le regarder une nouvelle fois car je connais le dénouement. Mais ça va, un deuxième visionnage ne fait pas de mal au film. D'ailleurs je trouve que le rythme est un exemple. C'est un ressenti perso et ceux qui n'aiment pas vont bien rire, mais je n'ai pas vu passer les 2H. T'as pas le temps de t'emmerder, les scènes ont un timing parfait, les enchainements sont fluides, tout est très efficace. J'ai été assez impressionné pas ça.

Sinon ça reste un Slasher avec les codes qui vont avec, et donc sans surprise. Mais il y a tout de même une autodérision et un humour vraiment sympa pour ceux qui connaissent un peu le genre. Les références fusent, c'est cool.

Un film hyper bien calibré, peut-être trop.

[Gringos10]

qui n'aime pas Scream ?....

[BeyondOasis]

J'ai aimé quand c'est sorti il y a 20 ans, mais jamais revu depuis

[wiiwii007]

qui n'aime pas Scream ?....

Il doit bien y avoir des gens qui n'aiment pas. J'imagine que la fin peut déranger. Ou tout simplement pas accrocher aux persos.

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Le petit voulait voir un film. Je lui ai proposé un de mes films Français préférés : Les trois frères. J'ai trop rien à en dire à part que j'ai du le voir au moins une centaine de fois (pendant une période c'était mon film de chevet ^^), et que je rigole encore de leur connerie.

Pour moi c'est un chef d'œuvre car au delà de l'humour, il y a aussi un fond. Et l'ambiance musicale... Génial. Le petit a aimé, mais c'est clairement un film à deux lectures. Il est passé à côté de beaucoup de choses...




Déjà vu pas mal de fois aussi, je l'aime beaucoup celui là ^^ Il est au taquet De Funes. Franchement ya des moments j'étais mort de rire. Il pète un plomb c'est génial. Au delà de ça, l'histoire est sympa à suivre, les événements et les quiproquos s'enchaînent non stop. Très bien, juste la fille qui saoule quand elle hurle ^^

[lessthantod]

Je viens de mater Monsieur & Madame Adelman de Nicolas Bedos ...



Nicolas Bedos passe derrière la caméra pour Monsieur & Madame Adelman et c'est une excellente surprise. C'est à la fois un film d'une grande fraicheur et (pourtant) d'un classicisme absolu. On pense tout de suite à Woody Allen pour les dialogues et à la nouvelle vague pour le ton très libre du film.

Alors que nous assistons aux funérailles de monsieur Victor Adelman (Nicolas Bedos), un jeune journaliste se présente auprès de madame Sarah Adelman pour relater la vie de son mari qui était un grand auteur de romans. Le film va raconter les plus de 45 ans de vie commune entre Victor et Sarah ...

L'utilisation de la voix off se révèle être très efficace ici, en forme de biopic. Elle permet de raconter de façon très littéraire (parfois trop littéraire ?) la vie de Victor Adelman et donne l'impression d'assister à sa vraie vie, comme s'il avait réellement existé. Et puis je ne doute pas que Nicolas Bedos ait pu s'inspirer de vraies personnages célèbres dans le domaine littéraire (qu'il connait bien, pour l'avoir fréquenté) et peut-être même de son père Guy Bedos (qu'il connait bien, puisque c'est son père). Et puis il a un réel talent pour l'écriture des dialogues, parfois tendres, parfois drôles et souvent jubilatoires ... mais attention, certains d'entres eux sont parfois très "crus".

On pourrait malgré tout lui reprocher de se complaire dans les clichés, puisque la majeure partie du film se passe dans le passé, principalement dans les années 1970 et 1980. Si la reconstitution des années 1970 est très réussie, je n'en dirais pas autant pour les années 1980. C'est une image un peu trop "carte-postale" des années 80, selon moi ... mais tout bien pesé, ça ne m'a pas tant dérangé que ça. C'est indéniable que la déco, la mode vestimentaire et les coiffures des années 80 ont laissé une marque indélébile dans l’imaginaire collectif. Et puis Doria Tillier se montre très à l'aise dans tous ces décors rétro. J'ai été complètement conquis par son dynamisme un peu foufou, son sourire lumineux et sa beauté atypique.

Monsieur & Madame Adelman n'est pas dénué de défauts, mais c'est un film fait par un vrai passionné de cinéma, c'est certain ! Il y a un vrai travail de mise en scène chez Nicolas Bedos, probablement inspirée de ses nombreux visionnages des grands classiques des années 70/80 (et de la nouvelle vague). Et puis c'est frais, c'est pop, c'est drôle, c'est émouvant ... c'est un vrai bon "feel-good movie".

[Esperluette]

J'ai regardé The Pale Blue Eye (Netflix), un film réalisé par Scott Cooper avec Christian Bale, Harry Melling, Gillian Anderson, Toby Jones, Robert Duval...

1830, l'enquêteur Gus Landor est chargé d'enquêter sur le meurtre d’un élève de l’académie militaire de West Point. Il rencontre l’un des camarades de classe de la victime, Edgar Allan Poe, qu'il prend sous son aile pour mener l’enquête. D'autres meurtres sordides mystico-religieux vont suivre (ça rappelle fortement le Nom de la Rose) et on va essayer de deviner qui est derrière ces morts. La mise en scène et l'image sont de qualité, le casting très réussi, par contre le déroulement de l'histoire est un peu trop classique. Pas mal, mais on reste un peu sur notre faim...

[wiiwii007]

J'ai pas grand chose à dire sur ce film. C'est une bonne suite. Je préfère le premier, la fin du 2 est à mon sens un peu moyenne. Mais le reste est cool. Et surtout, j'aime bien quand les acteurs des premiers films sont encore là dans les suites ^^

[wiiwii007]

Dans la lignée des deux autres. Rien de plus. Du coup j'ai aimé, mais j'en raffole pas non plus. Fait rigolo : Lorsque l'on met un bon son et assez fort, on peut entendre la reverb naturelle du doublage. Lorsque la scène est en pleine nature, ça fait très bizarre ^^

J'aime pas ces doublages... Des fois ça ne colle pas du tout avec ce qui se dit, c'est abusé.

M'enfin, c'était tout de même sympa.

[Tryphon]

Fini le premier Avatar.

Beeeeen, c'est pas un grand film. Ça se regarde, c'est assez beau même par moments, mais c'est très très lambda dans l'écriture. J'avais pas d'attentes démentielles, et tant mieux : c'est jamais surprenant, ou ne serait-ce qu'un peu imaginatif, ce qui est vraiment dommage vue la débauche de moyens.

Commencé le Roi-Cerf, de Masashi Andô (un ancien animateur du Studio Ghibli). À ma connaissance son premier film en tant que réalisateur. Ça a très mal commencé, avec des scènes tellement plagiées de Princesse Mononoke que c'en est gênant, mais heureusement l'histoire semble très différente, avec des intrigues politiques entre deux pays tenus par une alliance fragile, et une mystérieuse maladie qui semble n'affecter que les habitants du plus puissant des deux. Le doublage français est très bof par contre...

[wiiwii007]

Bon ben voilà, je crois qu'on peut parler de trilogie maintenant. J'espère qu'il s'est arrêté à celui là dans ce style car ça commence à faire beaucoup pour moi. C'est peut-être celui que j'ai préféré des trois grâce aux acteurs, parce qu'il se passe dans un milieu qui me parle plus, avec une narration assez fluide, et une voix off un peu plus sympa à écouter.

Mais c'est pas vraiment ce que j'attends d'un film donc je n'accroche pas.

J'espère autre chose du dernier de Terrence Malick.

[Gringos10]

J'espère autre chose du dernier de Terrence Malick.

tu parles de Hidden life .?
tu avais lu mon retour ?

[Gringos10]

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Chef d'œuvre.

qu'est ce qui t'a plu dans ce film ?

[wiiwii007]

J'espère autre chose du dernier de Terrence Malick.

tu parles de Hidden life .?
tu avais lu mon retour ?

Oui je parle de Hidden life. Non je n'ai pas lu ton retour (je l'ai vu passer) car je ne lis jamais les avis avant de voir les films. Si je le trouve quand j'aurais vu le film, je le lirais.

[wiiwii007]

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Chef d'œuvre.

qu'est ce qui t'a plu dans ce film ?

Tout. Mais j'ai surtout été happé par l'histoire car j'ai eu comme un écho de mon enfance. Ca m'a tarté, je ne le regarderais surement plus jamais car très difficile à voir quand t'as vécu un peu la même chose à la maison, en pire.

C'est un film qui m'a fait pleurer et mis très mal. Mais il est tellement juste.

[Gringos10]

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Chef d'œuvre.

qu'est ce qui t'a plu dans ce film ?

Tout. Mais j'ai surtout été happé par l'histoire car j'ai eu comme un écho de mon enfance. Ca m'a tarté, je ne le regarderais surement plus jamais car très difficile à voir quand t'as vécu un peu la même chose à la maison, en pire.

C'est un film qui m'a fait pleurer et mis très mal. Mais il est tellement juste.

Et hormis l'histoire, les passages contemplatifs voir métaphysiques ?

[wiiwii007]

Pour moi c'est en ça qu'il est un "chef d'œuvre" c'est que dans celui là il y a un équilibre assez fou à ce niveau là. l'histoire + le questionnement + les images... C'est hyper beau et cohérent. Les images sont folles, je trouve qu'il est au sommet de son art sur ce point. Puis la zik...

L'important c'est qu'il y est cette cohésion entre l'histoire et les passages contemplatifs. J'ai besoin d'un certain lien pour ne pas me dire que je regarde un documentaire ou un film sans intrigue.

Après, le message... J'y ai vu un certain rappel à l'ordre. J'aime quand on compare la vie humaine à celle de l'univers. Mais à mon avis, l'interprétation est liée au ressenti de l'histoire et donc propre à chacun.

[lessthantod]

Je viens de mater La vie est un long fleuve tranquille d'Etienne Chatiliez ...



Etienne Chatiliez est un réalisateur qui très tôt, dés son premier film (en l'occurrence le film qui nous intéresse ici), s'est spécialisé dans le domaine de la comédie plus ou moins cruelle (Tatie Danielle) et subtile (Le bonheur est dans le prés). La vie est un long fleuve essaie de concilier les deux, en étudiant la lutte des classes à la fin des années 80 en France.

Juin 1987 à Lille, dans le nord de la France, deux familles vivent dans cette grande ville. D’un côté, vous avez les Le Quesnoy, une famille aisée. Le père (André Wilms) est le directeur d’EDF, la mère (Hélène Vincent) reste à la maison et les enfants sont bien élevés. D’autre part, vous avez les Groseille, une famille pauvre qui vit dans un petit appartement. Le père a participé à la guerre d’Algérie, la mère est apathique et les enfants sont des petits délinquants. Apparemment, ces deux familles n’ont rien en commun. Cependant, il y a douze ans, deux bébés ont été échangés par une infirmière (Catherine Hiegel) délaissée par son amant médecin (Daniel Gélin). Lorsque le petit Groseille (Benoît Magimel) rentre dans sa vraie famille les Le Quernoy, c'est là que choses se compliquent ...

C’est le premier film d’Etienne Chatiliez et il a connu beaucoup de succès à l'époque de sa sortie. La description des deux familles est satirique, mais ne tombe jamais (ou presque jamais) dans la caricature. Les membres de la famille Le Quesnoy ne montrent aucun signes de vanité, d’hypocrisie ou de sentiments de supériorité sur les Groseille. Si vous cherchez une grosse farce qui tâche, passez votre chemin.

Contrairement à ce que prétend le titre du film, La vie N’est PAS un long fleuve tranquille. N’importe qui peut changer le cours d'un destin, comme lorsque l'infirmière échange les deux bébés, puis lorsque plus tard (douze ans après) elle prévient les deux familles concernées. Pour elle, c’était juste un acte de vengeance envers son amant médecin, sans penser aux conséquences sur les autres. Etienne Chatiliez se moque des conventions tout au long du film qui se veut être une pure comédie. C'est impossible de résister devant la scène des jurons balancés par Daniel Gélin ("Oh la salope !").

Au premier abord, tous les personnages semblent être très stéréotypés, le commerçant arabe, la famille pauvre, la famille aisée, les policiers, le médecin, le prêtre ... tous sont plus ou moins ridiculisés devant la caméra d'Etienne Chatiliez. Prenons par exemple le prêtre (Patrick Bouchitey), il est utilisé pour critiquer l’église et la religion en général. En fait, le seul personnage en qui on croit vraiment, c'est le jeune Momo. Son caractère aux multiples facettes suscite tout de suite notre compassion. Son amour sincère pour sa mère biologique, son vol pour aider son autre famille, ses amitiés avec les enfants des deux familles et son enfantillage, produisent un curieux mélange.

La parentalité et l’éducation des enfants est un thème important dans ce film. Les enfants de la famille aisée (les Le Quesnoy) sont très polis, intelligents et religieux, tandis que les enfants de la famille pauvre (les Groseille) sont stupides, grossiers et méchants. J’ai remarqué que cette différence d’éducation n’était pas vraiment substantielle. Lorsque Momo Groseille rejoint sa vraie famille les Le Quesnoy, il emmène avec lui toute sa malice et les jeunes Le Quesnoy le suivent avec enthousiasme.

La scène finale résume assez bien l’idée que je me fais du film. Tant de problèmes surviennent lorsqu’une personne poursuit simplement son objectif, sans se soucier du reste ...

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L’infirmière est là assise, satisfaite, victorieuse, avec son amant médecin complètement brisé. Et cela survient juste après avoir vu comment les Le Quesnoy se sont complètement effondrés. C'est typiquement du Etienne Chatiliez, un humour très cruel.

Les acteurs sont tous, pour la plupart, incroyables. Bien sûr, je retiens la performance des acteurs principaux, en premier lieu Hélène Vincent qui a remporté le César de la meilleure actrice en 1989. Son portrait de la mère Le Quenoy est fabuleux et certains de ses dialogues sont irrésistibles ("c’est lundi, c’est des raviolis"). Benoit Magimel vole la vedette à tout le monde dans le rôle du jeune Momo. Il est d'un naturel désarmant, malin et plein d'énergie communicative. Et puis il y a Patrick Bouchitey dans son rôle d’ecclésiastique. La scène dans laquelle il chante "Jésus reviens ..." est absolument brillante et drôle. Daniel Gélin est parfait en médecin mélancolique et amant cruel.

La vie est un long fleuve tranquille fonctionne sur un humour très caustique et cruel. Certes c'était un parti-pris de la part d'Etienne Chatillez, pour accentuer la comédie. Il vient d'ailleurs du monde de la publicité, qui n'est pas l'art de la nuance, mais il est bien dans l'esprit de son époque et de son public. Taper sur les cathos et les prolos, c'est sans risque. Etienne Chatillez est quand même plus subtil que ça, car il n'y a aucune méchanceté gratuite. Les deux époux Le Quesnoy sont finalement de braves gens. Par la suite, Etienne Chatillez a appris à donner un peu plus de corps et de complexité à ses personnages (Tatie Danielle et Le bonheur est dans le prés).

[wiiwii007]

Jamais vu celui là... Je vais le télécharger, je l'avais zappé.

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Aie... Ca y est, on commence à tourner en rond et à avoir des acteurs et des scènes moyennasses... En vrac, on a un Ghostface invincible, des hurleurs casse bonbons, des réactions complètements connes, des persos inutiles... Bref, on tombe dans les travers du genre, enfin, dans ce que je n'aime pas du genre. Tout n'est pas à jeter, mais je trouve ce 3ème opus bien en dessous des deux premiers.

Donc pour moi ça donne ça : Le premier au top, le second bien, le troisième moyen. J'espère un rebond pour le 4.

[wiiwii007]

Le second Harry !

Je l'ai trouvé encore meilleur que le premier. L'intrigue est prenante, et même si on devine assez rapidement le coupable, ça reste vraiment bon à voir. Certaines scènes sont bien violentes. Marrant de voir "Hutch" avant "Starsky et Hutch" ^^ J'accroche vraiment au perso "Harry", il est bon le Clint quand même.

C'est simple, j'ai pas vu passer les 2H.

[Gringos10]

tiens je viens de trouver le bluray à 1 euro en soldes, pas vu depuis 20 ans je l'ai carrément oublié

[lessthantod]

Je viens de mater Le sens de la fête d'Olivier Nakache et Eric Toledano ...



Les réalisateurs Olivier Nakache et Eric Toledano sont surtout connus pour le film Les Intouchables, une comédie sociale débordant d'humanisme et de joie de vivre, malgré les handicapes physiques et sociaux des deux personnages principaux, brillamment interprétés par François Cluzet et Omar Sy. Cette même joie de vivre est présente dans Le Sens de la fête, grâce à une écriture pleine de finesse et un casting cinq étoiles (Jean-Pierre Bacri en tête).

Max (Jean-Pierre Bacri) est traiteur depuis trente ans. Il a organisé avec succès des centaines de soirées, mais maintenant il est un peu au bout du rouleau. C'est alors qu'il se retrouve en charge d’une sublime fête de mariage dans un cadre somptueux, un château du 17ème siècle. Mais pour diverses raisons, la catastrophe menace à tout moment durant la cérémonie ...

Jean-Pierre Bacri est une nouvelle fois fabuleux dans un rôle qui lui va décidément bien, celui du grincheux au grand cœur, tellement drôle et attendrissant. Le contrôle qu'il opère sur son équipe de réception, sa perspicacité, son sens des affaires et son sens aiguisé pour ressentir des humeurs de chacun, est un vrai régal. Il y a aussi et surtout ces petits moments de gênes, où il se montre impassible face à l'incompétences des membres de sa troupe, qui vous font dire que c'est décidément un immense acteur. C'est probablement la meilleure performance que j’ai vu de lui depuis ... depuis Le goût des autres (2000), en fait !

Non content d’être écrit avec finesse et habilement dirigé, malgré toutes les difficultés que représente la direction d'un film choral, Le Sens de la fête peut se targuer de fonctionner à plusieurs niveaux, ce qui l’élève bien au-dessus d’une comédie lambda. On se retrouve face à un film documentaire, avec le fonctionnement de toute une brigade sous la direction d’un chef traiteur. C'est aussi un film social, avec les vicissitudes d’une petite entreprise, les conditions de travail de ses salariés face à ces gens fortunés qui s’offrent un banquet de 200 couverts dans un manoir. C'est un film psychologique, avec toute une série d’individus avec leurs petites vicissitudes étudiées à la loupe. Enfin, c'est un film sociologique, avec le problème de l’immigration, illustré ici par le sort des employés tamouls. Toute cette richesse thématique ne gêne nullement la mise en place des effets comiques et même au contraire, les situations comiques et les dialogues en deviennent encore plus amusants.

Il est alors facile de conclure que Le Sens de la fête est une excellente comédie. Les dialogues sont tranchants et drôles, car les personnages se retrouvent dans toutes sortes de situations risibles, embarrassantes, sensuelles, non professionnelles ... Le plus grand mérite du scénario c'est peut-être sa grande richesse, parce qu'il multiplie les fausses piste (aka un scénario de petits malins). Olivier Nakache et Eric Toledano s'amusent à nous induire constamment en erreur, en nous faisant croire que telle situation amène à une autre ... pour finalement nous mener ailleurs.

Le Sens de la fête, c’est l’une des meilleures comédies françaises de ces dernières années, l'une des plus subtiles, sensibles et des plus drôles que j’ai vu récemment.

[wiiwii007]

Mieux que le 3 à mon sens. Une des meilleurs scènes d'intro Scream... Vraiment bien.

La violence est de retour dans des scènes de meurtres qui n'ont jamais été aussi gores dans la licence. Mais à part ça, je regrette l'humour plus grossier ("à l'américaine" quoi), le final pas génial car pas crédible, le perso Dewey qui sert vraiment à rien etc.

Mais il est quand même bien mieux passé que le 3.

[Shovel Knight]

Le Sens de la fête, c’est l’une des meilleures comédies françaises de ces dernières années, l'une des plus subtiles, sensibles et des plus drôles que j’ai vu récemment.

Je suis du même avis. Très très bon film. Bien écris, bien réalisé, bien interprété.
J'avais été le voir un peu à reculons pour Bacri, et j'ai été très surpris par la qualité du film.
Alors qu'habituellement moi et les "comédies françaises" c'est plutôt ou

[Cormano]

J'ai aimé aussi, le film semble écrit sur mesure pour Bacri, que j'adore depuis la première fois que je l'ai vu dans Subway, dans lequel il interprétait "Batman" Il n'a eu pratiquement qu'un rôle dans sa carrière, celui du bougon, mais il excelle dans l'art de l'interpréter.

Sinon le film a de bonnes idées et un bon rythme, qui avance crescendo et accroche puisqu'on veut forcément savoir comment ça va se passer Et puis j'ai un faible pour les films qui font découvrir des professions de l'intérieur, à la fois sur l'aspect technique et humain, c'est enrichissant. Bref, bonne pioche pour moi aussi

[wiiwii007]

Il interprète ou il était vraiment bougon dans sa vie. Des fois je me demande si il était pas réellement comme ça tellement il le fait bien ^^

Idem, j'adore cet acteur.

[Tryphon]

J'ai aimé aussi, le film semble écrit sur mesure pour Bacri, que j'adore depuis la première fois que je l'ai vu dans Subway, dans lequel il interprétait "Batman" Il n'a eu pratiquement qu'un rôle dans sa carrière, celui du bougon, mais il excelle dans l'art de l'interpréter

Batman et Robin, les meilleurs !

Dans Subway, c'est Galabru qui a le rôle du bougon. Toutes les répliques de Galabru auraient pu aller dans la bouche de Bacri sans problème

[darktet]

En regardant le journal de 13 h de France 2,il y a eu un reportage sur le film "Thuvinuvu"

Ce film fait les titres d'actualités parce que c'est le "bordel" dans les salles de ciné.(fumigènes !!,jets de pop corn,ambiance survoltée...)
Apparemment c'est la coutume dans une partie de l'INDE de célébrer les séances de cinéma Ainsi.(pourquoi pas...du moment que la salle est rendu propre)
ça m'a fait marrer ,on dirai qu'on est dans un stade de foot^^

Mais je voulais souligner surtout cet acteur que je ne connaissais pas du tout.La star "Indie" :Ajith Kumar
Quelle gueule,! le george clooney indien !

[wiiwii007]

Dans Scream 2 c'est pareil. Le cinéma dans la première scène est un champ de bataille ^^

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Le dernier Terrence Malick, A hidden life.

Le thème j'ai adoré. Je fais parti de ceux qui auraient déserté en tant de guerre. J'estime ne pas être née pour tuer des gens ou participer à ce genre de massacre au nom d'un pays, ou de quoi que ce soit d'autre. Je ne comprends pas pourquoi le mot "guerre" existe. Donc à partir de là, le film a toute ma sympathie. En plus il est tiré d'une histoire vraie...

Mise à part ça, je suis un poil frustré car j'aurais aimé ressentir encore plus de choses. Alors attention, comparé à sa dernière "trilogie voix off", on est très loin devant. Dans sa narration, je trouve que l'on se rapproche plus de "The tree of life". Et ça m'a fait du bien. Donc j'ai beaucoup aimé mais j'ai toujours l'impression avec Mallick, depuis justement l'après "The tree of life", qu'il ne va pas au bout des choses. Qu'il me laisse en plan côté émotion. Si il y a bien une chose que je sais c'est que ce film aurait du me faire chialer... Il y a tout pour. J'ai juste pas eu la réalisation qui va avec. Je ne dis pas qu'elle n'est pas bonne. Elle n'est juste pas à mon gout et ne m'a pas totalement embarquée.

Il y a plusieurs chose qui m'ont dérangé :

- La langue anglaise pour les autrichiens, et allemande non traduite pour les allemands. Ca m'a perturbé tout le long, je n'ai pas compris la logique.
- Le côté sentimentale pas assez mis en avant à mon gout. Du moins, pas de la façon qui me touche.
- La durée du film... Je pense que 3H c'est trop. Il y a de nombreux passages qui auraient pu être écourtés voir virés du film.
- Le côté "contrôlé" de chaque personne. T'as toujours l'impression qu'ils sont dans la retenue.

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Même dans la dernière scène t'as pas cette violence qui te ferait péter un boulard. C'est peut-être cruel, sadique voir pervers de ma part, mais j'aurais aimé qu'il aille au bout et que la caméra vue subjective se déplace jusqu'à la toute fin avec des images de sa famille, la nature, dieu j'en sais rien mais pas juste un noir à 5 mètres de la

guillotine, et rien d'autre.

Donc voilà, j'ai beaucoup aimé le film, mais je pense qu'un autre réalisateur aurait pu faire encore plus prenant.

[Gringos10]

Je viens de mater Le sens de la fête d'Olivier Nakache et Eric Toledano ...

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Les réalisateurs Olivier Nakache et Eric Toledano sont surtout connus pour le film Les Intouchables, une comédie sociale débordant d'humanisme et de joie de vivre, malgré les handicapes physiques et sociaux des deux personnages principaux, brillamment interprétés par François Cluzet et Omar Sy. Cette même joie de vivre est présente dans Le Sens de la fête, grâce à une écriture pleine de finesse et un casting cinq étoiles (Jean-Pierre Bacri en tête).

Max (Jean-Pierre Bacri) est traiteur depuis trente ans. Il a organisé avec succès des centaines de soirées, mais maintenant il est un peu au bout du rouleau. C'est alors qu'il se retrouve en charge d’une sublime fête de mariage dans un cadre somptueux, un château du 17ème siècle. Mais pour diverses raisons, la catastrophe menace à tout moment durant la cérémonie ...

Jean-Pierre Bacri est une nouvelle fois fabuleux dans un rôle qui lui va décidément bien, celui du grincheux au grand cœur, tellement drôle et attendrissant. Le contrôle qu'il opère sur son équipe de réception, sa perspicacité, son sens des affaires et son sens aiguisé pour ressentir des humeurs de chacun, est un vrai régal. Il y a aussi et surtout ces petits moments de gênes, où il se montre impassible face à l'incompétences des membres de sa troupe, qui vous font dire que c'est décidément un immense acteur. C'est probablement la meilleure performance que j’ai vu de lui depuis ... depuis Le goût des autres (2000), en fait !

Non content d’être écrit avec finesse et habilement dirigé, malgré toutes les difficultés que représente la direction d'un film choral, Le Sens de la fête peut se targuer de fonctionner à plusieurs niveaux, ce qui l’élève bien au-dessus d’une comédie lambda. On se retrouve face à un film documentaire, avec le fonctionnement de toute une brigade sous la direction d’un chef traiteur. C'est aussi un film social, avec les vicissitudes d’une petite entreprise, les conditions de travail de ses salariés face à ces gens fortunés qui s’offrent un banquet de 200 couverts dans un manoir. C'est un film psychologique, avec toute une série d’individus avec leurs petites vicissitudes étudiées à la loupe. Enfin, c'est un film sociologique, avec le problème de l’immigration, illustré ici par le sort des employés tamouls. Toute cette richesse thématique ne gêne nullement la mise en place des effets comiques et même au contraire, les situations comiques et les dialogues en deviennent encore plus amusants.

Il est alors facile de conclure que Le Sens de la fête est une excellente comédie. Les dialogues sont tranchants et drôles, car les personnages se retrouvent dans toutes sortes de situations risibles, embarrassantes, sensuelles, non professionnelles ... Le plus grand mérite du scénario c'est peut-être sa grande richesse, parce qu'il multiplie les fausses piste (aka un scénario de petits malins). Olivier Nakache et Eric Toledano s'amusent à nous induire constamment en erreur, en nous faisant croire que telle situation amène à une autre ... pour finalement nous mener ailleurs.

Le Sens de la fête, c’est l’une des meilleures comédies françaises de ces dernières années, l'une des plus subtiles, sensibles et des plus drôles que j’ai vu récemment.

Tiens pas vu. Je note, ça a l'air excellent.
Casting qui donne envie.

[lessthantod]

Je viens de mater Nos Jours Heureux d'Olivier Nakache et Eric Toledano ...



Les colonies de vacances est un sujet qui n'est pas si souvent exploité dans le cinéma français. Néanmoins, trente ans avant Nos Jours Heureux, La Meilleure Façon De Marcher de Claude Miller (1976) mettait en scène Patrick Deweare et Patrick Bouchitey, deux moniteurs d'une colonie de vacances que tout oppose. Je pense aussi à Scout Toujours de Gérard Jugnot (1985), mais en mode grosse farce. Et puis, il y a aussi le cinéma américain et Les Valeurs de la Famille Addams de Barry Sonnenfeld, en mode comédie complètement barrée (et noire). Mais ici, dans Nos Jours Heureux, c’est une véritable colonie de vacances pour ados et enfants qui est représenté ici.

Nous sommes en 1992, Vincent (Jean Paul Rouve) doit diriger un camp de vacances pour enfants pendant trois semaines et faire face à toutes sortes d'imprévus, l'incompétence des moniteurs, divers problèmes liés aux enfants, l'attribution des chambres, les voyages, leurs affaires. Très souvent, ce qui semble au début n'être que de petits problèmes, finissent par devenir de grands problèmes.

Entre Caroline la timide, la séduisante Lisa qui ne laisse pas Vincent indifférent, le grande gueule Daniel ... le film n'a pas peur des clichés. Mais parce que c’est le ton voulu par Olivier Nakache et Eric Toledano pour raconter ces trois semaines folles, j'ai vite admis la chose. Ces stéréotypes sont les moteurs de plusieurs séquences comiques très bien pensées, ce qui justifie le choix des deux réalisateurs/scénaristes. Mais toujours est-il que j’aurais aimé un peu plus d’originalité et de réalisme dans les situations proposées. Et il en va de même pour les enfants, entre le surdoué, l’angoissé qui continue à poser mille questions sur tout et rien, la jeune timide toute mignonne ... tous les clichés sont représentés. Et bien sûr, les filles sont l’un de leurs plus grands intérêts pendant leurs vacances, que ces soit chez les moniteurs ou chez les jeunes garçons.

Toujours est-il que la magie opère, l’énergie des acteurs, le regard nostalgique adopté par les deux réalisateurs sur un domaine qu'ils ont eux-même bien connu, la façon dont les problèmes sont résolus ou contournés, suffisent pour nous divertir et nous faire passer un très bon moment. Il faut aborder Nos jours heureux pour ce qu'il est, une gentille comédie familiale qui fleurte avec le feel-good movie pour ados. Et puis tant pis pour les nombreux clichés qui jalonnent le film, qui ne sont pas trop gênants de toute façon. On oubliera aussi un final vraiment trop convenu.

[wiiwii007]

Le dernier Scream en date.

Bien content de celui là, le meilleur après le premier selon moi. Plus violent, bonne ambiance, des acteurs plutôt bons (surtout Tara), des dialogues vraiment sympa par moment... J'ai enfin réellement repris le gout de chercher le tueur avec les persos, soupçonner tout le monde, le réalisateur s'est bien amusé bien de ce côté là ^^

En revanche, j'ai trouvé Gale à la ramasse, quelques scènes un peu connes (Dewey), des situations encore impossibles ou mal foutues...

Mais bon, ça ne gâche pas le film. Une vraie bonne suite et un bel hommage à Wes Craven.

[Cormano]

Je viens de mater Nos Jours Heureux d'Olivier Nakache et Eric Toledano ...

Vu il y a quelques années, je ne savais pas qu'il s'agissait des mêmes réalisateurs, mais effectivement il y a un peu le même ADN que dans Le sens de la fête au niveau du traitement des relations humaines et des ressorts comiques. Bonne pioche pour celui-ci aussi, dont le sujet me parle un peu puisque j'étais moi-même mono en 1992 ^^

[Gringos10]

Putain je viens de découvrir que William friedkin avait adapté 12 angry men, avec un casting de malade en plus !!

[BeyondOasis]

Je suis allé au cinéma il y a une semaine avec aucune idée de ce que je m'apprêtais à voir. Une sortie avec ma femme, la nounou disponible, on regarde ce qui passe au ciné à côté, et finalement ce sera Banshees of Inisherin

Le pitch est assez simple:
On est sur une petite ile au large de l'Irlande, vers 1920. Il ne s'y passe pas grand chose, mais alors vraiment pas, chacun vaque à ses occupations et se retrouve invariablement dans le seul pub du coin. On y suit les aventures, ou plutôt la vie monotone de 2 gars du coin Padraic et Colm. Sauf qu'un beau jour le 2nd décide unilatéralement qu'il ne veut plus de cet amitié, et que désormais le simple fait de se parler lui devient insupportable. Le pauvre Padraic se retrouve alors devant une situation qu'il n'avait absolument pas vu venir, qu'il ne comprend pas et qu'il a bien du mal à gérer.

Tout le reste n'est que tranches de vie, des personnages vraiment marqués, de magnifiques paysages superbement mis en valeur, des situations cocasses, des échanges drôles, des moments de tristesse pures, un jeu d'acteurs aux petits oignons... le tout bercé par un accent irlandais qui sent la terre, le vent et le sel

J'ai passé un super moment, alors même que l'on pouvait s'attendre à des longueurs ou a un ennui, qui aurait matché avec l'ambiance du film, je n'ai pas du tout vu le temps passé. En tout cas j'espère que vous apprécierez autant ce film que moi

[Shovel Knight]

Je suis allé au cinéma il y a une semaine avec aucune idée de ce que je m'apprêtais à voir. Une sortie avec ma femme, la nounou disponible, on regarde ce qui passe au ciné à côté, et finalement ce sera Banshees of Inisherin

Le pitch est assez simple:
On est sur une petite ile au large de l'Irlande, vers 1920. Il ne s'y passe pas grand chose, mais alors vraiment pas, chacun vaque à ses occupations et se retrouve invariablement dans le seul pub du coin. On y suit les aventures, ou plutôt la vie monotone de 2 gars du coin Padraic et Colm. Sauf qu'un beau jour le 2nd décide unilatéralement qu'il ne veut plus de cet amitié, et que désormais le simple fait de se parler lui devient insupportable. Le pauvre Padraic se retrouve alors devant une situation qu'il n'avait absolument pas vu venir, qu'il ne comprend pas et qu'il a bien du mal à gérer.

Tout le reste n'est que tranches de vie, des personnages vraiment marqués, de magnifiques paysages superbement mis en valeur, des situations cocasses, des échanges drôles, des moments de tristesse pures, un jeu d'acteurs aux petits oignons... le tout bercé par un accent irlandais qui sent la terre, le vent et le sel

J'ai passé un super moment, alors même que l'on pouvait s'attendre à des longueurs ou a un ennui, qui aurait matché avec l'ambiance du film, je n'ai pas du tout vu le temps passé. En tout cas j'espère que vous apprécierez autant ce film que moi

Le genre de film qui peut me plaire ça, merci

[BeyondOasis]

Ça prend une direction qu'on n'attend pas forcément, mais j'ai trouvé ça super fort

[Gringos10]

tu aimes l'irlande non ?