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Message par lessthantod »

BeyondOasis a écrit :Ah Ghosts of Mars

Une critique acerbe de notre société capitaliste et ultra-mondialuste... ou pas en fait.

Je l'ai dit ailleurs mais c'est un de mes petits plaisirs coupables
Si à la place de Ice Cube, on avait eu Kurt Russell, déjà ça aurait été mieux !

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Message par Gringos10 »

Captain Obvious a écrit :
28 juil. 2022 16:49
Gringos10 a écrit :
28 juil. 2022 14:54
Captain Obvious a écrit :
28 juil. 2022 02:47
Section 99 de Craig Zahler ( Bone Tomahawk, Traîné sur le bitume).
Aussi bon voir meilleur que ses deux autres films. Il a un style bien à lui, très patient et méticuleux et une façon de filmer l'ultra violence de façon très froide et calme.
J'avais bien aimé traîné sur le bitume et j'adore Vince Vaughn, c'est sur une plate-forme ça ?
Il est en VOD sur prime.

Payant ??
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Message par Gringos10 »

wiiwii007 a écrit :
28 juil. 2022 17:50
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Purée mais ça sort d'où ce genre de nanars, jamais entendu parler
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Message par Gringos10 »

:frime:
lessthantod a écrit :
26 juil. 2022 10:53
J'avoue ne pas comprendre pourquoi ça te surprend qu'il n'y ait que 5 ans d'écart entre les 2 films ?
J'ai l'impression qu'il y a 20 ans qui les séparent quand je vois les images. On dirait vraiment deux films qui ne sont pas du tout de la même époque, je trouve ça fou l'évolution flagrante qu'il y a eu en quelques années à peine, et pas que pour la couleur, mais même la mise en scène, la musique, le jeu des acteurs...
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Message par lessthantod »

Gringos10 a écrit :J'ai l'impression qu'il y a 20 ans qui les séparent quand je vois les images. On dirait vraiment deux films qui ne sont pas du tout de la même époque, je trouve ça fou l'évolution flagrante qu'il y a eu en quelques années à peine, et pas que pour la couleur, mais même la mise en scène, la musique, le jeu des acteurs...
Franchement, je ne trouve pas du tout. Ce sont juste 2 styles de cinéma différents (le western américain et le western spaghetti) et 2 réalisateurs différents (John Huston et Sergio Leone).

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Message par wiiwii007 »

Gringos10 a écrit :
28 juil. 2022 19:25
wiiwii007 a écrit :
28 juil. 2022 17:50
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Purée mais ça sort d'où ce genre de nanars, jamais entendu parler
Ché pas, je prends tous les films dans lesquels Youn joue ^^ Des fois t'as des bonnes surprises (dernièrement "Vive la France", ça m'a fait marrer), des fois t'as ça... Et là c'est beaucoup moins drôle, mais ça a le mérite de me faire dormir plus tôt, c'est pas si mal au final :mrgreen: Même ma copine m'a dit : "Je pensais que j'étais très bon public et que je pouvais aimer tout et n'importe quoi... Bah en fait non." :gene:

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Message par Captain Obvious »

Sans doute un clone de " vampires en toute intimité".

Michael Youn ne fait que ça, du recyclage de prod Américaines. Jackass, AliG, Borat...
Ce qui n'est pas donné est perdu.

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Message par Captain Obvious »

Gringos10 a écrit :
28 juil. 2022 19:22
Captain Obvious a écrit :
28 juil. 2022 16:49
Gringos10 a écrit :
28 juil. 2022 14:54


J'avais bien aimé traîné sur le bitume et j'adore Vince Vaughn, c'est sur une plate-forme ça ?
Il est en VOD sur prime.

Payant ??
Oui.
Ce qui n'est pas donné est perdu.

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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
28 juil. 2022 19:41
Gringos10 a écrit :J'ai l'impression qu'il y a 20 ans qui les séparent quand je vois les images. On dirait vraiment deux films qui ne sont pas du tout de la même époque, je trouve ça fou l'évolution flagrante qu'il y a eu en quelques années à peine, et pas que pour la couleur, mais même la mise en scène, la musique, le jeu des acteurs...
Franchement, je ne trouve pas du tout. Ce sont juste 2 styles de cinéma différents (le western américain et le western spaghetti) et 2 réalisateurs différents (John Huston et Sergio Leone).
Je ne crois pas que ce soit une histoire de US vs ITA, les Huston, Ford, De Mille, Hawks... C'était quand même la vieille école dans les années 60, Leone ou Peckinpah ont mis un grand coup de pied dans la fourmilière en réecrivant les codes du western.
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Message par Gringos10 »

Captain Obvious a écrit :
28 juil. 2022 20:49
Gringos10 a écrit :
28 juil. 2022 19:22
Captain Obvious a écrit :
28 juil. 2022 16:49

Il est en VOD sur prime.

Payant ??
Oui.
Casse-c....
On paye déjà un abo (pour pas grand chose) , et il faut repasser à la caisse pour certains films.
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Message par lessthantod »

Gringos10 a écrit :
lessthantod a écrit :
Gringos10 a écrit :J'ai l'impression qu'il y a 20 ans qui les séparent quand je vois les images. On dirait vraiment deux films qui ne sont pas du tout de la même époque, je trouve ça fou l'évolution flagrante qu'il y a eu en quelques années à peine, et pas que pour la couleur, mais même la mise en scène, la musique, le jeu des acteurs...
Franchement, je ne trouve pas du tout. Ce sont juste 2 styles de cinéma différents (le western américain et le western spaghetti) et 2 réalisateurs différents (John Huston et Sergio Leone).
Je ne crois pas que ce soit une histoire de US vs ITA, les Huston, Ford, De Mille, Hawks... C'était quand même la vieille école dans les années 60, Leone ou Peckinpah ont mis un grand coup de pied dans la fourmilière en réecrivant les codes du western.
Et alors ? C'est pas parce que c'est différent ou nouveau que c'est mieux ! Désolé, mais sur un plan purement visuel, La Prisonnière du désert de Ford met une fessée à n'importe quel film de Sergio Leone ou Sam Peckinpah ... et ça ne m'empêche pas d'adorer les films de Sergio Leone et Sam Peckinpah.

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Message par Gringos10 »

Je ne critiquais pas hein...
Ni ne disais que l'un était mieux que l'autre.
Juste que je trouve l'un vieillot et l'autre moderne, alors qu'ils sont de la même décennie.
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Message par lessthantod »

Moi je trouve qu'aucun des 2 films n'a pris la moindre ride. Encore une fois, je ne vois en quoi l'un est plus vieillot que l'autre ou alors il faut me le démontrer. Pour moi ce sont vraiment 2 styles de cinéma différents, c'est tout.

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Message par Gringos10 »

Ça se démontre difficilement, c'est un ressenti. Quand je vois Eli Wallach dans the misfits et dans "le bon, la brute..." J'ai l'impression qu'il a pris 20 ans d'expérience et de charisme. Je trouve que le jeu est plus crédible et donc que la direction d'acteurs est meilleure. Idem dans le rythme, le son, le montage, l'image, tout me paraît tellement plus abouti.
Mais tout ça est subjectif. Je ne veux pas te faire changer d'avis si tu ne vois pas le fossé entre les deux (et encore une fois, ça ne veut pas dire que les films que les films que je qualifie de "vieillots" ne sont pas bons, psychose et citizen kane qui sont des chefs d'œuvre absolus, je les trouve aussi "vieillots" )
Leone pour moi c'est du niveau de Kubrick, ils étaient tellement en avance sur leur époque que leurs films paraissent aujourd'hui avoir 40 ans de moins que ce qui se faisait au même moment.
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Message par lessthantod »

Mais il ne tient pas du tout le même rôle dans Les Désaxés ... tu l'as vu le film au moins, avant de juger ? Et non je ne vois en quoi la direction d'acteur, ou la cinématographie est plus aboutie chez Sergio Leone, c'est juste 2 styles de réalisateurs très différents et 2 films qui appartiennent à 2 genres différents.
C'est comme si tu comparais Star Wars au Parrain, je ne comprends même pas comment on peut les comparer ... et y'a des cinéphiles qui vont te dire qu'il n'y avait rien avant Star Wars :facepalm:

Edit : et j'avoue ne pas comprendre en quoi Psychose et Citizen Kane sont "vieillots". La preuve, si on imaginait en faire un remake aujourd'hui (aka Psychose de Gus Van Sant) on ne changerait pas un seul plan du film, tellement ils sont parfaits !

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Message par Gringos10 »

Je me suis pris une claque comme ça ne m'était pas arrivé depuis des années....
Image


Comment un tel film a t'il pu passer sous les radars, et rester pendant près de 40 ans, en France, un des secrets les mieux gardés du cinéma européen??
L'autocensure tout simplement. Car il mettait la France face à ses contradictions, j'y reviendrai.
Entre temps il est devenu à l'international un classique universel, d'une incroyable importance dans l'histoire du cinema moderne, tant au niveau théorique qu' esthétique, de nombreuses fois primés, mais allant bien au delà du statut cinématographique, en faisant éclater les frontières entre le documentaire et la fiction, à force de retranscription maniaque des faits, il se présente comme une chronique sans effet de dramatisation ou d'émotion facile, et devient malgré lui un brûlot politique d'une crédibilité exceptionnelle, à l'objectivité éprouvée, mettant dos à dos les violences des "occupants" à celles des révolutionnaires, nuançant le portrait de l'officier qui mena les "opérations spéciales" (terme qui renvoie dramatiquement à l'actualité géopolitique et qui en dit long sur le gouvernement français de l'époque)


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L'HISTOIRE
L’intrigue de La Bataille d’Alger débute le 8 octobre 1957, quelque part dans la Casbah, ou bien encore la "ville indigène" ainsi que le pouvoir colonial français désignait le cœur historique de la cité. Après avoir contraint par la torture un membre du Front de Libération Nationale à révéler la cache d'Ali La Pointe (Brahim Haggiag), des soldats de la 10e division parachutiste investissent celle-ci. Emmenés par le colonel Mathieu (Jean Martin), les paras français sont sur le point de mettre hors de combat l'un des principaux leaders de la lutte indépendantiste engagée par le FLN depuis 1956, au cœur-même de la capitale d'une Algérie encore française. Mais tandis que les soldats s’apprêtent à plastiquer le mur derrière lequel se dissimulent Ali avec d’autres membres du FLN parmi lesquels une femme, Halima (Fusia El Kader) et un enfant, Petit Omar (Mohamed Ben Kassen), un flash-back nous ramène en 1954. C’est-à-dire à l’éclatement de ce que l'on appelle en France la guerre d'Algérie, et dans celle-ci la guerre d'indépendance. La bataille d'Alger fut l’un des épisodes les plus marquants de ce conflit.


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Pourquoi fut-il difficile voire impossible de visionner ce chef d'œuvre de notre côté de la méditerranée, bien que lauréat d'un Lion d'or à Venise, et nommé aux Oscars, pendant de si longue années ?
Non pas à cause d'une interdiction étatique, bien que ne pas faire étalage de ce film devait arranger en haut lieu, mais d' une autocensure des distributeurs qui se heurtaient à une résistance violente émaillée d'incidents à chaque tentative de diffusion sur le territoire. Le film malgré sa relative neutralité, prend le parti de l'oppressé, et est tout de même produit (en collaboration avec l'Italie) par un ancien du FLN et le gouvernement algérien, il fut considéré comme une provocation par l'extrême droite et contribua à créer un antagonisme virulent et durable avec des associations de rapatriés et d'anciens combattants.


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Son réalisme absolu fit qu'il devint une influence et une référence majeure pour de nombreux et variés mouvements révolutionnaires et tiers-mondistes (nationalistes palestiniens, républicains irlandais, révolutionnaires allemands, Black Panther new-yorkais....) mais également auprès de leurs adversaires (écoles paramilitaires argentines, officiers du tsahal israélien, et meme le pentagone (!))
Interviewé à l'occasion de sa ressortie DVD en 2004 par L’Humanité sur les influences troublantes de son film sur les mouvements de guérilla aussi bien que sur les armées occidentales, Gillo Pontecorvo répond sans ambages : « La Bataille d’Alger n’apprend pas à faire la guerre, mais plutôt à faire du cinéma. Aucun film n’apprend au spécialiste à faire quelque chose. C’est juste un film de deux heures où un officier n’apprend rien, même s’il peut saisir un peu de l’odeur du moment. »



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La Casbah. Quartier labyrinthique, délabré, où les cohortes de paras arpenteront les rues tortueuses, semble figé dans un passé archaïque et miséreux, mis en évidence par ce plan d'ensemble qui l'oppose à la cité européenne claire et moderne.
Une imagerie régulièrement reprise au cours du long métrage, le contraste entre le chaos des quartiers arabes et l'ordre de la société colonisatrise, dénonçant ainsi l'ironie grossière et la fausseté d’une entreprise qui, sous couvert de mission civilisatrice au profit des colonisés les a en réalité soumis à une domination inique. C'est dans cet abandon à la misère, cette domination brutale que naîtra l'insurrection.


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Quelques points marquants de la fiche technique :
-Au scénario, Franco Solinas que l’on retrouvera durant la décennie suivante au générique de Mr. Klein (magnifique film avec Alain Delon que j'ai découvert récemment) , confirmant ainsi l’intérêt manifeste de l’Italien pour les pans les plus dramatiques de l’Histoire de la France contemporaine.
-À la musique, un jeune inconnu du nom de Moriconne, qui livre une superbe partition lyrique, soulignant tantôt le martyr, tantôt l'héroïsme des protagonistes.
-Dans le rôle de Djaffar, haut responsable en charge des opérations armées dans la « Zone Autonome d’Alger », Yacef Saâdi, fut un des principaux protagonistes de la bataille d’Alger jusqu’à son arrestation en septembre 1957. Ayant réchappé à une exécution capitale après avoir été gracié par le général de Gaulle en 1958, et une fois l’Algérie devenue indépendante, Saâdi s’engagea dans la production cinématographique, il tient ici le rôle de son double fictionnel, quasi autobiographique. Fait extrêmement rare au cinéma. Ceci renforce encore un peu plus la crédibilité de l'histoire et des dialogues incisifs et précis.
-A cela s'ajoute le regard du comédien Jean Martin, dans le rôle du colonel Mathieu , en son temps signataire du Manifeste des 121 (declaration signée en septembre 1960 par 121 intellectuels, qui combattaient la politique coloniale de la France)


La bataille d'Alger est une pièce d'histoire, pas un documentaire, mais un document essentiel, un film dont la sécheresse, la justesse et l'efficacité, influenceront la mode du "naturalisme coup de poing" dont Paul Greengrass est le dernier héritier (bloody Sunday, vol 93). Il fut aussi une inspiration pour de grands cinéastes comme Soderbergh, Oliver Stone ou même Kubrick pour son full metal jacket.

Pour conclure, La Bataille d’Alger s’avère bien évidemment aussi empathique quant à la lutte indépendantiste qu’il est critique à l’encontre de la France colonialiste. Mais c'est avant tout un film à la beauté bouleversante, aux qualités esthétiques indéniables, d'influences néo-réaliste, en particulier sur le grain de l'image, d'un noir et blanc saisissant, à la portée universelle grâce à la sincérité de sa mise en scène et la véracité de ses personnages.

PS : Il figure dans le top 50 des meilleurs films de tous les temps, selon un classement établi par le magazine anglais Sight & Sound, spécialisé dans la critique cinématographique.
Autant vous dire que les 50 films de ce top sont à voir au moins une fois ;)
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Message par Captain Obvious »

C'est étrange (ou pas) d'ailleurs que le seul bon film sur le sujet soit Italien.
Ce qui n'est pas donné est perdu.

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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
29 juil. 2022 10:46
C'est comme si tu comparais Star Wars au Parrain
T'exagères un peu, je parle de deux westerns sortis à 5 ans d'intervalle.
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Message par Gringos10 »

Captain Obvious a écrit :
29 juil. 2022 12:41
C'est étrange (ou pas) d'ailleurs que le seul bon film sur le sujet soit Italien.
Pas vraiment quand on sait qui est le réalisateur et de qui il s'est entouré.
Étrange que le sujet n'ai pas été plus/mieux traités en France... Oui (et non).

Je vais regarder prochainement R. A. S de Boisset (qui est un bon réalisateur français qui ne fait pas dans la dentelle) pour voir ce que ça donne.
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Message par Captain Obvious »

J'ai vu un film de guerre Français justement y a pas longtemps.


Je sais pas pourquoi je m'attendais à un truc correcte.
Ça manque pas d'argent mais qu'est ce que ça manque d'idées. Le film est souvent grotesque.
Ce qui n'est pas donné est perdu.

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Message par Gringos10 »

Captain Obvious a écrit :
29 juil. 2022 12:57
J'ai vu un film de guerre Français justement y a pas longtemps.

Je sais pas pourquoi je m'attendais à un truc correcte.
Ça manque pas d'argent mais qu'est ce que ça manque d'idées. Le film est souvent grotesque.
Moi j'attendais de la merde, et j'ai trouvé un truc plutôt correct.
Mais il y a des scènes grotesques oui, notamment celle où omar sy plonge pour prévenir l'autre sous marin 🤦‍♂️
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Message par Captain Obvious »

La scène du mot de passe( avec le son du clavier)... La scène du lance roquette...
Filmé et joué de façon tellement scolaire...
Ce qui n'est pas donné est perdu.

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Message par Gringos10 »

Captain Obvious a écrit :
29 juil. 2022 15:27
La scène du mot de passe( avec le son du clavier)...
Ah oui c'est vrai, ça aussi
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Message par lessthantod »

Je viens de mater Lifeboat ...

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Lifeboat fait partie de cette catégorie de films d'Alfred Hitchcock, qui a été boudé par la critique à sa sortie, avant d'être réhabilité avec le temps. L'action prend place dans un seul et unique décor, un bateau. Le travail sur le cadrage est extrêmement efficace, jamais un seul plan ne ressemble à un autre et jamais on ne se sent enfermé dans ce décor unique. On est tout le temps avec les survivants du navire transatlantique qui a été attaqué par un sous-marin allemand. Le film démarre avec les survivants et on finit avec eux.

Lifeboat est donc un pur film de survie. L’équipage qui monte à bord canot de sauvetage après le naufrage du paquebot, présente un groupe hétéroclite de personnages, de statuts sociaux différents, de sexes différents, d'âges différents et même de nationalités différentes ... mais tous sont "plus ou moins" unis et soudés face à l'adversité. Il aurait été hautement improbable que tous ces personnages se rencontrent un jour en dehors de circonstances exceptionnelles (comme ici).

Les personnages sont tous clairement définis. Nous avons Connie Porter (Tallulah Bankhead) une journaliste glamour, la première à monter dans le bateau juste après le naufrage. En fait, sa performance est peut-être un peu trop théâtrale, mais en même temps elle a été choisie pour ça (elle vient du théâtre), afin de communiquer la sophistication du personnage. C'est probablement le personnage auquel on s'identifie le plus, car c'est elle qui va le plus évoluer au cours du film. Peu à peu, elle est réduite à néant puisqu’elle perd tous ses biens matériels si chers à elle, sa caméra, son manteau en vison, sa machine à écrire et son bracelet ... ceci afin qu'elle accepte la réalité de la situation.

Willy (Walter Slezak) est le rescapé du sous-marin allemand (et donc lui-même allemand) que le groupe récupère et sauve en dernier. C'est l'autre personnage essentiel du film, à la bonhommie apparente, mais bien fourbe comme il faut. Nous savons depuis le début qu’il cache des choses aux autres occupants du bateau, mais en même temps il leur offre une aide si précieuse.

Pour le reste du casting, Kovac (John Hodiak) est le marin le plus charismatique qui prend tout de suite le commandement. Gus (William Bendix) est le marin blessé à la jambe qui ne veut pas entendre parler d'amputation. Rittenhouse (Henry Hull) est un homme riche qui se rend bien vite compte que son argent ne vaut rien, s’ils ne sont pas retrouvés. Nous avons aussi une mère et son enfant, un homme noir au visage angélique et un couple que va trouver l'amour sur le bateau ... ce qui nous fait donc neuf personnages (ceux présents sur l'affiche du film) sur le bateau, mais je vous préviens tout de suite, tous ne vont pas survivre.

Tout au long de sa carrière, Alfred Hitchcock a toujours eu la volonté d’expérimenter, plutôt que de simplement s’en tenir à une formule éprouvée de film en film. Bien que tous ses films expérimentaux ne soient pas toujours à la hauteur de ses plus grandes réalisations, ils valent toujours la peine d’être vus. Comme dans la grande majorité des films du maitre du suspense, Lifeboat est bien film à concept et c'est à partir de ce concept (film de survie en huit-clos) qu'il construit un drame psychologique terriblement efficace.

C’est un film assez intéressant à plusieurs égards, notamment pour voir comment Alfred Hitchcock arrive à tirer profit d’un seul décor. Dans un cadre aussi simple que celui de Lifeboat, il arrive quand même à y poser sa patte. Les personnages sont intéressants, crédibles et surtout, l’histoire est pleine de suspense et de rebondissements. En prime, il y a l’une des apparitions les plus attendue d’Alfred Hitchcock, puisqu'il ne pouvait pas être sur le bateau. Attendez-vous à être agréablement surpris par son caméo, c'est probablement la plus inventive, drôle et réussie de toutes ...
► Afficher le texte
Lifeboat est un film d’Alfred Hitchcock qui mérite d’être vu et qui surtout mériterait d'être plus reconnu. Mis à part chez les plus grands connaisseurs du maitre du suspense, j’entends très rarement parler de ce petit bijou. C'est d'autant plus dommage, qu'il vaut bien certains de ses plus grands films.
Dernière modification par lessthantod le 30 juil. 2022 20:37, modifié 1 fois.

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Message par Shovel Knight »

Gringos10 a écrit :
29 juil. 2022 15:38
Captain Obvious a écrit :
29 juil. 2022 15:27
La scène du mot de passe( avec le son du clavier)...
Ah oui c'est vrai, ça aussi
A ce point ? J'avais entendu que du bien du Chant du Loup, vous me refroidissez du coup
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Message par wiiwii007 »

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Lolita, je ne l'avais jamais vu celui là. J'ai découvert un film dérangeant sur le fond mais tellement subtile dans la forme que c'est passé tranquilou. Assez impressionnant comme sensation... Kubrick a réussi à faire passer le sujet du film de "terrible" à "léger". En tout cas je l'ai ressenti comme ça. La psychologie des perso est assez dingue et évolutive tout le long. C'est ce qui fait que j'ai accroché. Tout n'est que finesse.

J'ai vraiment aimé comment Kubrick a géré cette histoire.
Dernière modification par wiiwii007 le 05 mars 2023 16:36, modifié 1 fois.

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Shovel Knight
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Message par Shovel Knight »

Un des rares Kubrick que je n'ai pas vu Lolita
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lessthantod
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Message par lessthantod »

Un des rares Kubrick que je n'aime pas trop.

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Message par Gringos10 »

Encore une découverte de pépite méconnue :

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L'HISTOIRE
Adam Cramer débarque dans la petite ville de Caxton, dans le sud des Etats-Unis alors qu’une loi antiségrégationniste qui vient d’entrer en application va permettre aux Noirs de la ville de fréquenter le lycée jusqu’ici réservé aux Blancs. Cramer travaille pour la Patrick Henry Society, une organisation raciste, et, se présentant comme un réformateur social, va user de son charisme pour soulever les habitants de Caxton contre cette nouvelle loi. Cramer parvient à ses fins, et la situation devient incontrôlable.

Un sujet innatendu dans la carrière prolifique de Roger Corman, plutôt habitué aux séries Z fauchées mais toutefois non dénuées d'intérêt (on peut aussi lui attribuer la découverte du talent de Jack Nicholson, et également d'avoir lancé Coppola et Scorsese, excusez du peu...). Ici c'est un débutant du nom de William Shatner, impressionnant de séduction et de charisme, qu'il lance dans le grand bain.


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Comme à son habitude, Corman tourne vite (the intruder est son 30ème film en seulement 7 ans de carrière 👀) et pas cher.
Cette situation donnera au final un film au montage resserré, au rythme intense, oppressant, au propos éfficace et intelligent. La sécheresse du récit et cette sensation d'urgence lui permettent de délivrer une œuvre incisive et directe. Un film coup de poing.
Engagé et sous pression, au sens figuré comme au sens propre. Car le tournage a lieu au début des années 60, dans une ville du sud des États Unis, où le sujet est encore brûlant. Le tournage comme la distribution connaîtront les pires difficultés, ce qui en fera un échec commercial mais pourtant l'œuvre la plus réussie de son auteur. Le tournage peut se résumer par l'expression "Shoot & Run" : tourner les scènes au plus vite et s’enfuir avant la menace. Si The Intruder est une œuvre « sous pression », son tournage se fait sous haute surveillance. Filmer devient un acte politique, voir subversif, qui interagit fortement avec le réel.

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Tournant le dos au Technicolor, Corman opte pour un noir et blanc somptueux, une imagerie proche du néo réalisme, et malgré les difficultés, le réalisateur sait toujours faire preuve d'audace dans sa mise en scène, joue avec le cadre, les arrière plans et les contrastes. Les scènes chocs se succèdent, avec pour point culminant le discours de Cramer, magistralement filmé devant une véritable foule de badauds, et ses plans resserrés sur les visages de plus en plus convaincus par le discours et les amalgames haineux de leur orateur, illustration parfaite des manipulations de masse par les populistes, du début du siècle à aujourd'hui, utilisant les peurs et les faiblesses intellectuelles de leurs interlocuteurs. Cette scène garde 60 ans plus tard, la même puissance et la même modernité. Justement, à propos de cette manipulation, On notera la volonté du réalisateur de ne pas être dans le jugement, d’éviter de porter un regard moral qui accompagne souvent ce genre de récits. La description de la population malgré quelques clichés et caricatures semble plutôt nuancée. Sans chercher à excuser son racisme quotidien, la foule est une entité désemparée face à une transformation sociale trop rapide pour elle et confrontée à une histoire qui l’a forgée dans la haine du «nègre » plus ou moins malgré elle. On pourra aussi remarquer, subtilement dissimulée par l'écriture de Beaumont (le romancier à l'origine du scénario) une analyse psychanalytique du comportement des habitants de cette petite ville calme du sud, soudainement réveillée de sa torpeur estivale, excitée et galvanisée par cette loi désegregationiste et l'arrivée de cet intruder, catalyseur de libidos innassouvies.

Pour conclure, the intruder est un film à voir absolument, souvenir d'un monde pourtant proche, qu'on a du mal à imaginer aujourd'hui, même si le mal n'a pas totalement disparu. Echec financier de son réalisateur, malgré une récompense à Venise, il n'en demeure pas moins son film le plus ambitieux, le plus politiquement engagé et le plus artistiquement abouti, ce qui nous fera regretter qu'il soit sûrement à l'origine des choix plus "raisonnables" de la suite de sa carrière.
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Message par Gringos10 »

Shovel Knight a écrit :
30 juil. 2022 12:46
Gringos10 a écrit :
29 juil. 2022 15:38
Captain Obvious a écrit :
29 juil. 2022 15:27
La scène du mot de passe( avec le son du clavier)...
Ah oui c'est vrai, ça aussi
A ce point ? J'avais entendu que du bien du Chant du Loup, vous me refroidissez du coup
Ça se regarde quand même. Essaye. Tu te feras ta propre opinion.
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Message par lessthantod »

Gringos10 a écrit :the intruder est un film à voir absolument
Surprenant de la part de Roger Corman, plus habitué aux films d'horreur et de série B. C'est d'ailleurs le seul film de lui qui me tente, moi qui n'ai rien vu de lui.
Pour info, ça fait un moment que Joe Dante dit qu'il veut faire un film sur sa vie, en espérant qu'il y parviendra avant sa mort (c'est qu'il a 96 ans, tout de même).

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petitevieille
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Message par petitevieille »

Vu Whiplash, le flim avec J. Jonah Jameson qui torture des musiciens.

On y voit une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant un jeune batteur de jazz manifestement dévoré par l'ambition, inscrit dans un conservatoire prestigieux donc exigeant, l'autre étant un vieux prof reportant sur ses étudiants toute sa rancœur de n'avoir jamais formé de génie musical transcendant, et cultivant volontairement une posture absolument tyrannique au prétexte d'être ambitieux, ça lui permet de passer pour un cador quelles que soient ses qualités réelles, c'est trop pratique.
Le fait que cette histoire se déroule dans le milieu des virtuoses de haut niveau met en exergue la banalisation de la torture mentale élevée au rang de méthode de travail par un psychopathe trop heureux d'avoir une possibilité de rêve pour martyriser de jeunes gens livrés à son autorité arbitraire, en la plaçant dans un registre tragi-comique.

Ce flim est formellement impeccable, les acteurs sont brillants, rien à redire. Sauf que le contenu pue la merde.
Le prof est ici un pur tyran, odieux au-delà des limites, manipulateur, destructeur pour des motifs arbitraires, justifiant ses moyens ultra-violents par l'objectif ultra-qualitatif qu'il se fixe, utilisant les étudiants comme des objets jetables sans la moindre considération (le nombre de fois où il décrète violemment qu'une performance est à chier au bout d'une demi-seconde est fondamentalement ridicule).

L'incarnation parfaite du Mal absolu, pas dans le sens surnaturel mais bien dans la pure réalité humaine dans ce qu'elle a de plus détestable.
On a donc une ordure finie, comme il en existe hélas dans le monde du travail.
Le flim réussit parfaitement à montrer cette horreur, une horreur quotidienne pour des tas de gens, et aborde les conséquences concrètes dans la vie des gens qui subissent ça.
On pourrait donc avoir un propos rageur contre ce type de personnes… mais à la fin, que croyez-vous qu'il arrivât ? L'une de des victimes, le centre de flim, au lieu de le pourrir comme il le mérite… y retourne. Et se fait à nouveau piéger par ce sac à merde. Et néanmoins, s'accroche à la volonté de satisfaire les exigences de cette raclure de fils de chien.
Quand tout devrait les opposer au paroxysme de ce qu'il est possible de faire avant d'envisager l'assassinat, la "magie de la musique" les réunit dans une trouble complicité, avec le message immonde donnant raison au tortionnaire : « tu vois,je t'ai traité comme de la merde mais tu as réussi ».
Ce type de personnage mérite juste de se faire racler la gueule avec une râpe à fromage rouillée. En commençant par les yeux.

Mais là, parce que ça se passe dans le milieu de la musique, parce qu'il est question de passion, il faudrait tolérer le harcèlement ?
Bref, je n'adhère pas du tout au décalage entre l'horreur absolue de l'envers du décor et cette justification artistique au motif que ça fait du beau spectacle.
Peut-être était-ce le propos du flim. Je redoute cependant que le palpable amour de la musique du réalisateur témoigne de son acceptation de la chose, comme un sacrifice admirable ou une preuve d'abnégation. La justification de la maltraitance par le résultat.



Bref, je me retrouve beaucoup plus dans le propos des poètes de NOFX :
« There's something grand about being nothing
There's something lame about being grand »

Ce qui est d'ailleurs illustré à merveille par la scène où
► Afficher le texte
. Connard va.
Dernière modification par petitevieille le 30 juil. 2022 21:27, modifié 1 fois.
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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
30 juil. 2022 21:03
Gringos10 a écrit :the intruder est un film à voir absolument
Surprenant de la part de Roger Corman, plus habitué aux films d'horreur et de série B. C'est d'ailleurs le seul film de lui qui me tente, moi qui n'ai rien vu de lui.
Pour info, ça fait un moment que Joe Dante dit qu'il veut faire un film sur sa vie, en espérant qu'il y parviendra avant sa mort (c'est qu'il a 96 ans, tout de même).
Celui ci je pense qu'il te plaira. Et tu devrais être surpris de la prestance de William Shatner.
Ce serait top que Joe dante puisse faire ça, mais même lui on ne l'a pas vu depuis combien de temps ?

Sinon concernant Corman, il en a fait tellement qu'il y a boire et à manger, mais si je devais faire une petite sélection je conseillerai : Le Masque de la mort rouge, la Chute de la maison Usher ainsi, L’Affaire Al Capone, la petite boutique des horreurs et bloody mama (mais je suis très loin d'avoir tout vu)
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Message par Urbinou »

Ce serait bien la première fois que Shatner épate par sa prestation :lol: et c’est un trekker qui écrit ça !

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Message par Gringos10 »

Urbinou a écrit :
30 juil. 2022 21:55
Ce serait bien la première fois que Shatner épate par sa prestation :lol: et c’est un trekker qui écrit ça !
C'est bien pour ça que j'étais étonné, je ne l'avais vu que dans star trek où il ne brillait pas par ses performances.
Mais apparemment c'était un acteur de théâtre chevronné avant que Corman aille le chercher pour ce film.
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Message par wiiwii007 »

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Mouai... Un halloween qui ne restera pas longtemps dans ma tête. L'intro qui ne sert strictement à rien à part foutre le nom "Jamie lee curtis" sur l'affiche, les acteurs sont moyens, les morts basiques, les réactions débiles... Tout y est !!

Juste le concept que j'ai bien aimé. Le côté double Myers dans sa maison, rediffusé à la TV. Mais ça a été tellement mal amené/réalisé que ça ne vole pas haut. Bref, un des moins bons pour ma part.
Dernière modification par wiiwii007 le 05 mars 2023 16:36, modifié 1 fois.

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Message par Gringos10 »

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Un film des années 60 sur la F1, je m'attendais forcément à un truc dépassé techniquement parlant.
Le DVD commence par 4 minutes sur une image fixe "overture" agrémentée d'une sublime musique de Maurice Jarre, à la manière des péplum d'époque....

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Et le parallèle n'est pas anodin, car dès la scène d'ouverture on a droit à une course épique dans les rues de monte carlo, digne de la scène des chars de Ben Hur.
Et contre toute attente, c'est une putain de baffe technique, même aujourd'hui ! Je ne sais même pas si j'ai vu mieux depuis, même dans rush. Vitesse, vues immersives, splitscreens, plans aeriens, tout y est pour nous faire vivre les courses comme jamais, à l'époque ça eut l'effet d'une bombe car les suiveurs de la F1 n'avaient souvent accès qu'à quelques photos en n&b pour se rendre compte des résultats de la compétition, c'est la première fois qu'ils pouvaient ressentir les sensations des pilotes, gladiateurs en perpétuelle soif d'adrénaline, dont la vie peut se briser en un instant , cette impression d'être dans un cercueil roulant, ce défi permanent à la mort. Et c'est ce dont il est question dans ce film. C'est un très bel hommage à ces fous du volant.
Le tout est servi par un casting de rêve : James Garner, Yves Montand, Toshiro Mifune... etc

J'ai bien envie d'explorer la filmo de Frankenheimer après cette démonstration de mise en scène.

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Message par lessthantod »

Je viens de mater Autant en emporte le vent ...

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C'est indéniable, nous nous attaquons là à l'un des meilleurs films de tous les temps. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'American Film Institute (AFI), dans le classement des cent meilleurs films américains de l'histoire du cinéma (AFI's 100 Years...100 Movies).

Autant en emporte le vent traverse les époques et fascine toujours autant. Qu'on aime ou pas le film, il faut reconnaître que c'est la plus grande réussite de l'âge d'or d'Hollywood, réunissant un producteur fou, un réalisateur chevronné, une pléiade d'acteurs stars, un compositeur de génie et des créatifs talentueux unissant leurs forces (responsables des effets spéciaux, costumiers, directeur artistique ...). Autant en emporte le vent représente un saut monumental dans l'industrie du cinéma des années 30/40, au même titre que le King Kong de 1933. Le Titanic de James Cameron n'y changera rien, c'est encore aujourd'hui considéré comme la plus grande histoire d'amour de toute l'histoire du cinéma ... et à juste titre (et là c'est moi qui le dit).

Autant en emporte le vent est un hydre à trois têtes, celles du producteur David O. Selznick, de l'auteur du roman Margaret Mitchell et du réalisateur Victor Fleming. Nous sommes au début des années 1860, dans l'avant et l'après guerre civile américaine entre les Etats du Nord abolitionistes et les sudistes pro-esclavagistes. On pourrait donc penser que les horreurs de la guerre de Sécession soient le thème principal du film, mais en fait pas vraiment. Dans Autant en emporte le vent, la guerre civile américaine n’est qu’un décor de fond, toujours présente en arrière plan, mais jamais montrée au premier plan.

C'est Scarlett O'Hara (Vivien Leigh) qui est au centre de l'histoire, étant présente dans 99% des plans du film. C'est une jeune sudiste passionnée, opportuniste et capricieuse, qui vit presque toute sa vie dans une illusion d’amour. Elle a pour objectif de conquérir le cœur d'Ashley Wilkes (Leslie Howard) le mari de sa cousine Mélanie (Olivia de Havilland). Elle pense qu'elle ne sera heureuse, que lorsqu'elle aura atteint son but. Quant à Rhett Butler (Clark Gable), c'est un personnage très charismatique, rusé et surtout très controversé ... c'est en quelque sorte l'alter ego masculin de Scarlett. D'ailleurs, il n'aura d'yeux que pour elle, fasciné par sa force de caractère et son tempérament de feu.

C'est lors de ce second visionnage du film, que j'ai réalisé à quel point Scarlett est un personnage égoïste et narcissique, dont le comportement se rapproche du sociopathe. Elle manipule tous les hommes et parfois même les femmes qu'elle rencontre, si ça lui permet d’atteindre son objectif. Elle est capable tuer froidement un homme, sans que ça semble la toucher. Pour le profit, elle n'hésite pas à exploiter des prisonniers, plutôt que d’embaucher des hommes libres. Et même quand ses actions semblent être désintéressées et au service du bien (sauver la vie de Mélanie), en réalité ces actes ne sont jamais faits sans arrières pensées et sont généralement faits dans son intérêt personnel. On pourrait penser qu’avec un caractère aussi déterminé (et une force de caractère impressionnante) elle finisse par réaliser tout ce qu’elle voulait, mais ce n’est pas le cas.

Scarlett vit dans un enfer qu’elle a créé elle-même et ce n’est que lorsque le dernier obstacle à son grand amour disparait, qu’elle se rend compte que pendant tout ce temps, elle a vécu dans l’illusion de l’amour. Elle se rend compte qu'elle a fait du mal aux seules personnes qui l'aimaient, mais maintenant c'est trop tard. Scarlett est-elle une personne horrible ? Probablement ! Va-t-elle payer pour ses péchés ? Oui, plus que quiconque ! On est en plein dans la tragédie comme dans Guerre et Paix de Tolstoï (à voir absolument l'adaptation de 1956 avec Henry Fonda et Audrey Hepburn, ainsi que la version très personnelle de Woody Allen avec Diane Keaton) avec un travail monumental sur le développement des personnages. Toutes les scènes qui dénoncent les horreurs de la guerre et du racisme, s’effacent devant l'enfer personnel que vit Scarlett.

On dit que Margaret Mitchell a écrit le livre avec Clark Gable en tête dans le rôle de Rhett Butler. Pendant la majeure partie du film, il joue tout en sobriété un personnage plutôt charmant et toujours dans le contrôle de lui même. Mais quand arrive la dernière demi-heure du film, alors que son personnage frôle la folie, le grand Clark Gable prend enfin vie sous nos yeux. Personne d’autre que lui ne pouvait jouer avec une telle flamboyance, cet homme déchiré entre sa loyauté à la cause du Sud et son sens de la décence. Son amour pour Scarlett, la femme qu’il sait amoureuse d’un autre, parle de lui-même.

Si Margaret Mitchell savait qui elle voulait pour incarner Rhett Butler, personne ne savait (même pas elle) qui pourrait incarner Scarlett O'Hara. La recherche d'une Scarlett, c'est l’une de ces plus grandes légendes d'Hollywood. Toutes les actrices entre 20 et 35 ans, à l’exception peut-être de Carole Lombard et de Joan Fontaine, ont dû auditionner pour le rôle ... à commencer par, images d'archives à l'appuie, Betti Davis (elle aurait été parfaite pour le rôle), Tallulah Bankhead, Joan Crawford, Katharine Hepburn, Barbara Stanwyck et bien d'autres. Le tournage a même commencé sans avoir trouvé de Scarlett, car la célèbre séquence d'incendie à Atlanta a été tournée en premier avec des doublures.

Alors qu’il était dans l'impasse, David O. Selznick a choisi Vivien Leigh pour incarner scarlett, une actrice britannique alors inconnue, ou tout du moins aux États-Unis ... et ce fut un coup de génie. Vivien Leigh, alors compagne de Laurence Olivier, est une actrice de théâtre (tout comme Tallulah Bankhead) et ça se voit à l'écran. Son jeu est très théâtrale, ce qui sert magnifiquement un personnage aussi grandiloquent que Scarlett. Autant en emporte le vent est plus un film à la gloire de Scarlett O'Hara que de Rhett Butler. C'est son histoire, celle d'une jeune et belle sudiste, libre et entreprenante (et donc très moderne pour l'époque), déterminée à survivre dans le style de vie auquel elle s’était habituée avant la guerre.

Les deux autres stars du film sont Olivia de Havilland et Leslie Howard. Olivia de Havilland est parfaite dans le rôle de la cousine Mélanie. Mélanie restera toujours fidèle en amitié avec Scarlett, celle qui pourtant va tout faire pour saper son mariage avec Ashley. J’ai toujours pensé que les rôles les plus difficiles à jouer pour un acteur, ce sont les modèles de vertu. Mélanie appartient à cette catégorie, car compatissante et d'une certaine manière assez fragile. Mélanie est le contrepoint parfait de Scarlett, un personnage d'une incroyable gentillesse et de décence, qui ne voit de mal chez personne. Ainsi, elle épouse la cause des confédérés. Il ne s’agit pas de politique ou d’esclavage pour Mélanie, son mari est en guerre et sa cause est la sienne.
► Afficher le texte
Olivia De Havilland était d'abord envisagée pour incarner Scarlett, mais a finalement décidé d'endosser le rôle de Mélanie qui lui correspond mieux. Elle a d'ailleurs obtenu sa première nomination aux Oscars pour son rôle de Mélanie dans la catégorie Actrice de second rôle, mais perdra face à Hattie McDaniel qui joue la bonne de Scarlett.

Leslie Howard est parfait dans le rôle de Lesli. Il donne un semblant de crédibilité à un homme amoureux de sa femme, mais qui n'est pas insensible aux charmes de Scarlett. J’ai toujours pensé que la scène clé du film, c'est quand Ashley dit à Scarlett qu'il allait épouser Mélanie. Scarlett se sent humiliée, puis se ridiculise quand elle découvre que Rhett Butler a tout entendu. Des quatre personnages principaux, c'est Ashley qui semble le plus subir les évènements. Et pourtant, c’est lui qui s’enrôle à contrecœur dans l’armée confédérée, tandis que Rhett Butler toujours aussi cynique, profite de l'effort de guerre pour gagner beaucoup d’argent (avant de se racheter un peu plus tard).

Je lis beaucoup de commentaires ici même sur senscritique, qui expriment leurs objections sur la façon dont les relations raciales sont montrées dans le film. Mais revenons en 1939, lorsque le film est sorti sur grand écran, il parle du passé pas trop lointain où toutes sortes d’atrocités, telles que l’esclavage, étaient la norme chez les sudistes. Bien que ces choses soient répugnantes, elles sont réduites au minimum dans le film. Après tout, ce film est basé sur un livre dont l'auteur Margaret Mitchell est une fille des Etats du Sud. Elle raconte l’histoire telle qu’elle la voyait dans son esprit. Scarlett est à son image, Scarlett c'est elle dans son esprit.

Autant en emporte le vent a remporté tellement d’Oscars en 1939, que ce serait trop long de tous les énumérer. Bien sûr, il remporta l'Oscar du meilleur film et Vivien Leigh remporta le premier de ses deux Oscars pour la meilleure actrice. Autant en emporte le vent est sans aucun doute l’une des plus grandes merveilles de l'âge d'or d'Hollywood, un film qui témoigne de l’intemporalité du cinéma et de son potentiel illimité. C'est un chef-d'œuvre absolu, c'est un film 10 étoiles.

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Message par Gringos10 »

Honte à moi, mais je ne l'ai jamais regardé.
Pourtant je sais ce qu'il représente.
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Message par lessthantod »

Autant Casablanca, il me laisse un peu froid, malgré la présence d'Ingrid Bergman (probablement mon actrice préférée des années 40), autant j'adore Autant en emporte le vent. C'est la première fois que je le vois dans des conditions vraiment idéales (version remasterisée de 2004) et il n'a rien perdu de sa superbe. Y'a pas un film qui lui arrive à la cheville dans la catégorie fresque historique.
Moi c'est le Cléopâtre de Mankiewicz avec Elizabeth Taylor, qu'il faut absolument que je vois avant la fin de cet été.

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Message par maskass »

Quelques films vus récemment, avec mes avis dignes d'un grand critique de cinéma :mrgreen:

The unforgiven (avec Ralph Fiennes et Jessica Chastain) : un couple en perdition se rend à la fête d'un ami en plein milieu du désert. L'histoire est sympa et on se demande tout du long comment ça va se finir. Et puis Jessica... miam miam... :coeur:

Queen of the desert (de Werner Herzog, avec Nicole Kidman, James Franco et Robert Pattinson) : un des rares films avec Robert Pattinson que je n'avais pas vu, même s'il n'a pas un rôle majeur dans ce film. J'ai trouvé l'histoire un peu mièvre (et chiante), mais c'est très bien réalisé.

Even cowgirls get the blues (de Gus Van Sant, avec Uma Thurman) : un des rares films de Van Sant qu'il me restait à voir. Une histoire loufoque sur fond de féminisme et d'homosexualité comme le veut son réalisateur. Un peu drôle et un peu chiant à la fois. Oubliable.

L'empereur de Paris (avec Vincent Cassel) : l'histoire de Vidock. Sympa sans plus. Un film bien français en gros.

Mustang : film aux nombreuses récompenses. C'est pas le genre de film que je regarde habituellement, mais ma copine voulait le voir. L'histoire de 5 sœurs dans un village turc, séquestration, mariages forcés... Pour moi, ça casse pas trois pattes à un canard, mais ça se laisse regarder. Si ce film a remporté de nombreux César, je me demande le niveau des autres films nominés. :]

The innocents : un film norvégien. L'histoire d'une gamine malsaine et psychopathe qui s'ennuie dans son nouveau quartier. On a arrêté le film au bout de 20 mn quand ils commencent à torturer un chat. Insoutenable :rougefaché:
Sales gosses !


Une sélection pas terrible du tout donc, rattrapée par les quelques films suivants que j'avais déjà vus mais pas ma copine.

The thing (de John Carpenter), Alien (de Ridley Scott), Aliens (de James Cameron) : trois très bons films de SF à la thématique très proche. Toujours aussi bons, mais ça a quand même fichtrement vieilli :mrgreen:
On va enchaîner avec les autres Alien.

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petitevieille
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Message par petitevieille »

Il est où le gars qui dit qu'ALIEN a vieilli ?
IL EST OÙ ?! >_<

:langue2:
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Message par maskass »

Le premier a plus de 40 ans quand même, c'est normal que ça ait vieillit. Mais ça n'enlève rien à la qualité des films. Il faut juste les visionner en se remettant à l'époque de sortie des films.
J'ai nettement préféré le premier au second sinon.

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Message par Gringos10 »

Le premier, à part l'aspect des ordinateurs (et encore, ça ne me choque pas vraiment) , je trouve qu'il ne prend pas une ride
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maskass
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Message par maskass »

Oh bah si quand même. L'animation des créatures par exemple : l'alien qui sort du ventre et l'animation lorsqu'il s'enfuit, ça fait très cheap.

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Gringos10
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Message par Gringos10 »

Ça ne m'avait pas choqué la dernière fois, j'ai toujours trouvé que les effets speciaux de ce genre vieillissaient mieux que les images de synthèse.
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Urbinou
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Message par Urbinou »

Le premier ne devrait être visionné qu'en VHS/LD sur une cathodique pour conserver le grain, le flou et l'obscurité, il a beaucoup perdu en angoisse sur télés hd je trouve.

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Gringos10
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Message par Gringos10 »

Oui c'est un peu comme le parrain qui perd son grain magnifique en hd
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petitevieille
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Message par petitevieille »

Et en même temps, les plans sur l'intérieur du Nostromo sont super propres en blouraie et restituent bien l'ambiance.
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Shovel Knight
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Message par Shovel Knight »

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