[TIMELINE] Castle Crashers

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Paulemile
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[TIMELINE] Castle Crashers

Message par Paulemile »

Renouveau vidéoludique à Paris (5/5)





Castle Crashers (PlayStation 3, 2008)
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Pourquoi je m’y suis mis ?
Fin 2010, j’ai quitté l’appartement d’Émilie Simon pour m’installer dans un deux pièces avec un autre gars de ma classe, devenu un très bon pote. Quand on ne se lançait pas dans des soirées League of Legends, chacun dans sa pièce, je venais souvent m’installer à côté de lui pour le regarder jouer. Je me foutais de lui quand il se faisait insulter par des gamins allemands sur Call of Duty, et je me croyais au ciné devant Dead Space 2 ou Alice : Retour au Pays de la Folie. Autant j’avais la flemme d’attraper une manette, à part pour des courses de Mashed pendant nos soirées alcoolisées, autant j’ai changé d’avis pour un jeu en particulier : Castle Crashers ! Vingt ans après Golden Axe et mes premières expériences en Beat’em All bien bourrin, je retrouvais à peu près les mêmes sensations et la même bonne humeur qui découlait d’une session de jeu. On a tellement adoré qu’on en a parlé à nos potes, qui en ont fait l’acquisition aussi. Et en soirée, justement, on a de moins en moins squatté Mashed au profit de Castle Crashers. Ça m'arrangeait, car contrairement au premier, j’arrivais encore à jouer bourré au second.
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Pourquoi j’ai aimé ?
L’aspect qui m’a séduit direct dans ce jeu : sa direction artistique. Des petits personnages cartoons à tête d’idiots qui se tapent dessus sans relâche, moi j’ai trouvé ça cool. Ça ne se prend pas au sérieux comme chez les branleurs de Streets of Rage , déjà. Heureusement, parce qu’avec un scénario comme “il faut sauver les filles du roi kidnappées par d’affreux méchants”, les développeurs avaient intérêt à rester humbles… ou à partir dans un délire complet, ce qu’ils ont choisi de faire. On se marre bien tout au long du jeu, il faut bien l’avouer. Entre la tronche des boss (mention spéciale à l’hybride chat-poisson géant tout purulent ; oui, j’ai bien dit chat-poisson et pas l’inverse), les événements bizarres qui se déroulent sous nos yeux (les animaux de la forêt qui chient de peur, littéralement, même si j’ai toujours trouvé ça un peu naze), et le bordel effréné induit par les combats… ouais on s’éclate bien.
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Il existe pas mal de niveaux différents, avec une difficulté bien dosée. Retourner plusieurs fois aux mêmes endroits pour gagner quelques stats de plus, permet en général de régler n’importe quel souci, pour peu que l’on se retrouve bloqué quelque part. Ou alors, on se refait la prairie infestée de bourdons maléfiques juste pour le plaisir de les éclater. Qu’on y joue cinq minutes avant d’aller bosser, ou qu’on farme nos avatars pendant un week-end entier, le plaisir s’incruste à chaque rendez-vous. Heureusement que la bande-son n’a pas suivi les graphismes de trop près, sinon on serait tous devenus fous en quelques heures. Les musiques restent légères et sans prise de tête, parfois bien péchues, mais pas abrutissantes. Nos tympans les remercient.
Castle Crashers - Jumper


Au début, j’ai cru que Castle Crashers allait m’amuser vite fait pendant trois ou quatre semaines. Et encore, en y jouant vingt minutes tous les trois jours. Au final, ça m’a occupé durant de longs mois, avec des pauses et des retours en fanfare, des sessions calmes et d’autres en mode ultra motivé. Mais pourquoi ai-je autant accroché ? À cause du… SYSTÈME DE PROGRESSION BIEN SÛR ! Nos mignons combattants gagnent des niveaux à force de fracasser leurs ennemis, augmentant leurs stats et débloquant sorts, aptitudes ou enchaînements de coups. Me voilà conquis, comme souvent dès que je vois une barre d’XP qui traîne sur une interface. Surtout que ça ne s’arrête pas là. L’aspect collection joue énormément sur la durée de vie, aussi. Il existe toute une batterie d’armes à ramasser sur les cadavres de nos ennemis, qui apportent des bonus (ou malus) à nos caractéristiques. Et puis, on peut aussi rencontrer de petits animaux ronds et flottants, qui nous accompagnent dans notre quête, en nous facilitant la vie : pour certains vraiment chauds à trouver ! Enfin, en plus des quatre chevaliers disponibles dès le début du jeu, une bonne vingtaine d’autres se débloque via différentes méthodes. Et voilà encore plein de persos à faire progresser, trop cool !
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Pourquoi j’ai arrêté ?
Aussi pétri de coolitude que soit Castle Crashers, quand on le termine pour la cinquantième fois et que la moitié de nos combattants stagnent encore niveau 1, on finit par se dire “À quoi bon, en fait ? Je vais plutôt aller faire un tour en vélo, et pourtant j’habite en plein Paris.” Comme pour Mashed, j’ai perdu de vue mes potes de soirée beuverie-gaming petit à petit. Mon coloc a également quitté l’appart pour se faire remplacer par ma copine, dont les goûts vidéoludiques se situaient ailleurs. Jouer à Castle Crashers tout seul, ça m’a déprimé assez vite, mine de rien. J’en garde malgré tout d’excellents souvenirs, et deux ou trois musiques qui n’ont jamais quitté mon subconscient depuis la première fois que je les ai écoutées. Régulièrement, les mélodies se fredonnent toutes seules depuis ma gorge, indépendamment de ma volonté.
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