Vos dernières séances [films/Animes]

[JonMadlaine]

J'enfonce des portes ouvertes, mais je viens de revoir le silence des agneaux. Ca faisait bien 20 ans que je l'avais pas vu, pourtant j'avais encore tout bien en mémoire, comment ne pas être marqué au fer rouge par ce film. Et bien malgré ça, pfiouuu c'était ouf. Quel chef d'œuvre.
Ca fait du bien de revoir un tel chef d'œuvre, ça remet les idées et place et l'église au milieu du village.
Le problème maintenant c'est que les prochains films que je vais voir risquent de paraitre bien fade.

Au fait, le réal Jonathan Demme a fait quoi d'autre de très bon et/ou recommandable mis à part Philadelphia ?

Excellent, je l'ai revu ce soir (pour la 10eme fois je pense) en soirée vidéo a la maison, c'est toujours fou comme il fonctionne...d'ailleurs son heritage transpire dans tous les thriller US jusqu'à aujourd'hui, genre dans la série Mare of Eastown...

[Shovel Knight]

c'est toujours fou comme il fonctionne...d'ailleurs son heritage transpire dans tous les thriller US jusqu'à aujourd'hui, genre dans la série Mare of Eastown...

Oui totalement, l'influence est énorme : Basic Instinct, Seven etc. etc.
Bien vu pour Mare of Eastown. Quasi tout les thrillers en fait

[wiiwii007]

- Charlie Chaplin, toute sa période "Essanay", de 1915 à 1916 -

Comme pour sa période "Keystone" : bof. Je n'aime plus ce personnage, je le trouve méchant et pas drôle. J'espère que ça va changer car j'ai de plus en plus de mal à regarder sans prendre de plaisir. Apparemment, la période d'après change un peu. A voir…



- "Once Upon a Time… in Hollywood", réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 2019 -

Ben voilà, fallait que ça arrive, le second (avec Reservoir Dogs) film de Tarantino que je n'aime pas. Au delà du fait qu'il faut très très bien connaître le cinéma américain des années 60/70 pour pouvoir profiter du film, je ne le trouve pas réussi dans sa narration. Rien ne m'a donné envie de connaître la suite. Un exemple simple : "Beaumarchais, l'insolent", je ne connaissais pas vraiment le monsieur, ben j'ai apprécié le film. Tout simplement parce que l'intrigue du film était bien foutu selon moi. Dans ce "Once Upon a Time… in Hollywood" j'ai pas aimé. Je trouvais ça trop décousu et sans véritable sens. Pourtant l'image et les acteurs font le taff. Le son j'ai moins aimé, un poil trop bordélique pour moi.

Bref, j'ai pas accroché. Et même en découvrant après coup les références que j'ai loupé, je n'ai pas envie de le revoir.

[Gringos10]

Très peu, surtout de nom en fait. Je viens de voir que le film est tiré de son bouquin du même nom, et le perso principal, Hank Chinaski, serait l'alter ego de Bukowski lui-même.
Dans le film, ça reste tout de même un loser, même si on le voit souvent tenter d'écrire un roman, ou plutôt quelques nouvelles.

Je t'invite à tenter d'autres films autour du personnage (barfly, lune froide, contes de la folie ordinaire..), mais surtout à lire ses livres si tu peux. Ça ne plaît pas à tout le monde, mais moi il me fascine.

[Gringos10]

Ces 2 dernières semaines, j'ai vu 3 films au ciné : May December, Zone d'intérêt et Daaaaaalí ... et je les recommande tout les 3.
Attention tout de même pour Daaaaaalí, faut aimer les films complètement barrés. C'est mon premier Quentin Dupieux et j'avoue avoir beaucoup aimé, ça me donne envie de creuser un peu plus sa filmo.

J'ai l'impression que c'est le plus accessible Dali, d'ailleurs il rencontre un beau succès. En tout cas comme dit par les autres, n'hésite pas à creuser, c'est atypique et donc interressant.

Ps : comme dit sur un autre topic, il y a presque l'intégralité de ses films dispos gratuitement sur le replay de France 2 en ce moment, il doit manquer steak, le Daim, et les derniers qu'il a fait.
Mais il y a notamment wrong cops qui est bien cool, et qu'on ne trouve plus en dvd à moins de 100 balles aujourd'hui.

(également dispo : rubber, réalité, wrong, au poste)

Ps2 : j'avais pas vu que @Shovel Knight en parlait déjà ^^

[maskass]

Très peu, surtout de nom en fait. Je viens de voir que le film est tiré de son bouquin du même nom, et le perso principal, Hank Chinaski, serait l'alter ego de Bukowski lui-même.
Dans le film, ça reste tout de même un loser, même si on le voit souvent tenter d'écrire un roman, ou plutôt quelques nouvelles.

Je t'invite à tenter d'autres films autour du personnage (barfly, lune froide, contes de la folie ordinaire..), mais surtout à lire ses livres si tu peux. Ça ne plaît pas à tout le monde, mais moi il me fascine.

Ça marche, merci pour les réfs.

[wiiwii007]

- "The Fabelmans", réalisé par Steven Spielberg, sorti en 2022 -

Très intéressant ce Spielberg. A revoir car je ne savais pas que le film retraçait la vie du réalisateur. C'est au fur et à mesure du visionnage que j'ai pensé à un biopic. Jamais sur de moi à 100%, dommage car ça ajoute une plus-value à mon sens. En tout cas, même sans, c'était déjà très bien. Et même si j'ai eu beaucoup de mal avec quasi tous les personnages (les sœurs, Bennie, le sportif qui harcelle le héros et l'amoureuse de ce dernier), le reste était vraiment sympa.

A revoir…

[avalon471]

Mais il y a notamment wrong cops qui est bien cool, et qu'on ne trouve plus en dvd à moins de 100 balles aujourd'hui.

Tu déconnes?

[Shovel Knight]

Mais il y a notamment wrong cops qui est bien cool, et qu'on ne trouve plus en dvd à moins de 100 balles aujourd'hui.

Tu déconnes?

Y'a pleins de DVD / Bluray hors de prix, comme pour les JV c'est tout un marché.
Même des trucs très récent, comme l'édition 4K de Shin Godzilla sorti y'a même pas un mois et déjà épuisée qui avoisine désormais les 200€ sur le net

[lessthantod]

Ces 2 dernières semaines, j'ai vu 3 films au ciné : May December, La Zone d'intérêt et Daaaaaalí ...

May December est le dernier film de Todd Haynes et comme on peut s'y attendre, connaissant le bonhomme, c'est un drame psychologique intense et poignant, qui plus est, servi par deux grandes actrices (Natalie Portman et Julianne Moore). C'est d'ailleurs la meilleure performance et le meilleur film de Natalie Portman depuis bien longtemps ... depuis Black Swan (2010), en fait ! Quant à Julianne Moore, dont le talent n’est plus à démontrer, ce n'est pas la première fois qu'elle joue ce type de rôle, de femme très fragile psychologiquement. On l'a vue dans des rôles similaires auparavant (Boogie Night, Magnolia et Les Fils de l'homme entre autres) et une nouvelle fois ici, elle est épatante.

Elizabeth (Natalie Portman) est une jeune et belle actrice qui vient s'immiscer dans la vie d'une famille au premier abord normale, afin de s'imprégner de la mère de famille qu'elle s'apprête à incarner sur grand écran. Cette mère de famille, c'est Gracie (Julianne Moore), dont la vie sentimentale avait fait la une de la presse people vingt ans plus tôt, en raison de sa relation avec Joe (Charles Melton), un Américano-Coréen alors âgé d'à peine 13 ans et qui deviendra ensuite son "jeune" mari (et "jeune" père de ses enfants). Le titre du film May December fait donc référence à un terme anglo-saxon désignant une relation entre deux personnes ayant une très grande différence d'âge. En France, on appelle ça "une Macron".

Dans May December, Todd Haynes aborde des sujets qui sont extrêmement dérangeants, que ce soit la relation passée et présente entre Gracie et son "jeune" mari, ses problèmes psychologiques, sa rigidité à diriger sa vie et celle des autres, sa détermination pour parvenir à ses fins, les dommages sur les enfants (et sur le mari bien évidemment), la manière dont une personne venant de l'extérieur (Elizabeth) réussit à s'immiscer dans leur vie et tenter de devenir l'autre. La fascination d'Elizabeth pour Gracie est malsaine, mais d'une certaine façon, Elizabeth ne représente-t-elle pas aussi notre fascination pour Gracie et pour son histoire trouble ? En fait, toutes les relations sont troubles et ambiguës dans ce film.

Et puis May December ne serait pas un film aussi dérangeant, sans la musique composée par Michel Legrand et reprise par Marcelo Zarvos pour construire la BO du film. Ce thème construit en boucle, crée une sensation de drame inéluctable et ça fonctionne parfaitement. Todd Haynes traite cette histoire (l'enfance sacrifiée par l'immonde cruauté des adultes), sans jamais verser dans le drame inutilement lourd et attendu. Au contraire, il la traite avec un cynisme naturel et assumé. Et quand le récit commence à virer au tragique absolu, au moment où on en apprend un peu plus sur le passé trouble de Gracie, il finit par le déconstruire à la toute fin du film ...

► Afficher le texte

Quand le fils de Gracie raconte à Elizabeth que sa mère a été victime d'inceste, Gracie prétend que tout ça, c'est du pipeau.

May December est un film très subtil qui peut être interprété de différentes manières. Pourquoi Gracie est-elle à la fois aussi sensible et autoritaire ? Son "jeune" mari est-il sous son emprise ? Et les enfants, comment voient-ils leur mère ? Et Elizabeth, que recherche-t-elle en s'immisçant dans la vie de Gracie ? Veut-elle lui rendre justice, ou plutôt montrer ses troubles de la personnalité et du caractère ? Laquelle prendra le dessus sur l'autre ? Il nous vient pleins de questions pendant le visionnage et auxquelles on n’aura pas vraiment de réponses claires et directes ! May December, c'est vraiment un très beau film, avec deux actrices au sommet de leur art, une musique de Michel Legrand magnifiquement adaptée et qui nous transporte durant tout le film.

[avalon471]

oui,oui mais je pensais que c’était surtout les collectors ou certains films "rare" comme apocalypse now en version cinema (j'ai un blu ray de kurosawa à 70€)
wrong cops...pourquoi???

[Gringos10]

oui,oui mais je pensais que c’était surtout les collectors ou certains films "rare" comme apocalypse now en version cinema (j'ai un blu ray de kurosawa à 70€)
wrong cops...pourquoi???

Parce qu'il est rare, et Dupieux a pas mal de fans.

[wiiwii007]

- "Oppenheimer", réalisé par Christopher Nolan, sorti en 2023 -

Une petite claquounette celui là ^^Je ne connaissais absolument rien de l'histoire du bonhomme à part le lien première bombe atomique/Oppenheimer. Ca ne m'avait jamais intéressé. J'ai donc tout découvert pendant le film, et en particulier tout ce qui tourne autour du "Projet Manhattan". La narration éclatée, l'alternance noir et blanc/couleur, et le son travaillé m'ont plu. C'est ce que j'attends d'un film, du grand spectacle et de la complexité quand il le faut. J'ai trouvé la réalisation très bonne. Pour les acteurs j'ai rien à dire, tous passent plutôt bien à mon sens.

Après, je l'ai trouvé quand même chaud bouillant à suivre en US. Mais au final, d'être autant concentré pour tout saisir et rien louper, ça a fait passer le film super vite, les 3H ? Tranquille !



- "Laisse tes mains sur mes hanches", réalisé par Chantal Lauby, sorti en 2003 -

Mouai, je me suis un peu endormi devant. Enfin, je somnolais, me réveillais, luttais… Le début me plaisait plutôt bien, mais au fur et à mesure j'ai lâché prise, ça décolle jamais vraiment. C'était pas pour moi, pourtant j'aime beaucoup Chantal Lauby... Mais non, il ne m'a pas passionné.



- "Casablanca Driver", réalisé par Maurice Barthélemy, sorti en 2004 -

Très très con ce film ^^ Mais il m'a fait rire. Donc bien. J'ai accroché à l'humour, j'aime tous les acteurs présents et la fin est sympa. Marrant à voir pour le fun.

[lessthantod]

Ces 2 dernières semaines, j'ai vu 3 films au ciné : May December, La Zone d’intérêt et Daaaaaalí ...

Avec son quatrième film La Zone d’intérêt, Jonathan Glazer pose sa caméra en plein centre du camp d'Auschwitz et nous immerge au sein d'une famille à la petite vie tranquille. Le film débute avec cette image d'une famille en picnic. On comprend très vite qu'il sont allemands et que le film se déroule dans les années 40, avec les costumes et la voiture, puis la tenue des nazi, le camps et la plongée dans l'horreur en 1943. Cette famille nazi est si ordinaire, si médiocre, à seulement deux pas du mur d’Auschwitz, du génocide industrialisé, avec ses problèmes d’intendance, de vacances, de famille, de travail, de jardinage, de couple ... ils nous ressemble tant, c'est terrifiant !

Aprés une sortie idyllique au bord d'un lac, Jonathan Glazer nous plonge ensuite dans le quotidien du commandant Rudolf Höss (Christian Friedel), de sa femme Hedwig (Sandra Hüller) et de leurs enfants, habitant dans une maison avec jardin, située juste à côté du tristement célèbre camp d'Auschwitz. Une sorte de théâtre de l'horreur dans lequel deux mondes totalement différents sont séparés par un mur et des barbelés, et où l'un ignore l'autre, même au sein de sa propre maison.

La famille Höss c'est une famille angélique, des gens biens sur tout rapport (si on les observe au quotidien) qui ont choisi d'ignorer l'horreur, car c'est justement l'horreur qui leur donne la possibilité d'être des personnes importantes au sein de la société allemande et qui les maintiennent dans le statu quo. Si vous examinez les photos des grandes figures nazies dans un contexte intime, en famille, vous verrez exactement la famille Höss dans chacune d'elles. Vous verrez des parents souriants, des épouses belles et heureuses, des enfants dans la splendeur.

Dans La Zone d’intérêt, rien ou presque n'est montré et tout est suggéré. Tout se passe hors cadre, avec comme message principal, la banalisation de l'horreur. Tout dans ce film nous met mal à l'aise, l'ouverture dans le noir qui dure deux "longues" minutes, la musique au piano jouée par une jeune fille innocente car inconsciente de tout ce qui joue derrière le mur, la grand-mère qui se réveille de sa sieste et qui respire la mort dans l'air, les plans dans les couloirs qui suivent une servante se mettant en quatre pour un verre de schnaps, qui lavent les bottes de cendres, de sang ... tout, absolument tout installe le malaise.

L'utilisation des sons est surprenante et surtout très percutante, elle ouvre la possibilité d'une expérience personnelle de ce qui se passe au-delà des murs. De l'horreur derrière le mur, nous n'en percevons que les sons. On voit Hedwige qui consacre tout son temps à parfaire son jardin paradisiaque. Puis, elle essaye le manteau de fourrure d'une prisonnière juive, trouvant du rouge à lèvres que la pauvre femme avait dû cacher dans l'une des poches du manteau. On voit son mari vouer un amour inconditionnel pour les animaux (ses chevaux, les chiens qu’il croise) et se montrer affectueux avec ses enfants (sa lecture d'Hansel et Gretel), un contrepoint effrayant à la froideur avec laquelle il exécute des centaines d'êtres humains. On voit la terreur et l'angoisse des servantes du couple nazi. On voit le fils qui joue avec les dents arrachées à des prisonniers juifs. On voit la vie et la mort qui ne tiennent qu'à un fil ...

La Zone d’intérêt est une expérience cinématographique très intense, avec une pléiade de bonnes idées de mise en scène. Les hors-champs sonores alternent avec les images d'un quotidien banal (les enfants qui jouent et l'épouse qui s'occupe de son jardin). Toujours de par sa mise en scène, Jonathan Glazer nous fait comprendre qu'il n'y a aucun amour au sein de cette famille. Les parents dorment dans des lits séparés. Hedwige se fiche éperdument de la réaction de sa mère qui quitte précipitamment le foyer. Les enfants sont la plupart du temps livré à eux-mêmes. Le mari trompe sa femme avec une juive (dans son bureau) et sa femme le trompe également avec le jardinier juif (dans la serre).

Il n'y a pas d’amour dans le couple, mais Hedwige a de l’emprise sur son mari. Rudolph Höss est commandant de par son statut, mais dans le foyer, c’est clairement sa femme qui commande. Elle est froide envers tout le monde, y compris ses enfants. Mais l'un des dialogues les plus "glaçants" du film est sans conteste celui de la mère d'Hedwige, qui, marchant et admirant le jardin, dit : "Une de mes voisines juives doit être à l'intérieur [du camp de concentration]. J'avais une passion pour les rideaux de sa maison, mais je ne les ai pas achetés aux enchères. Elle avait l'air d'une femme honnête, mais qui sait ce qu'elle préparait avec les autres ... des plans bolcheviques ?"

Et puis il y a cette scène finale qui semble faire polémique ...

► Afficher le texte

On voit Rudolph Höss descendre les escaliers de son bureau et soudain, il est soulevé par des haut-le-cœur, essaie de vomir, mais rien ne vient. Et puis tout d'un coup, son regard se porte vers le couloir plongé dans le noir. L'action se coupe alors net et on se retrouve à notre époque moderne, au musée d'Auschwitz, juste avant que le lieu ne soit ouvert aux visiteurs. Pour moi, c'est la réalité de la shoah qui vient se rappeler à Rudolph Höss, alors que pendant tous le film, il se montre totalement indifférent à ce qui se passe de l'autre côté de la clôture. C'est aussi un rappel pour nous spectateurs, la conséquence de ce qu'il se passait hors champs pendant toute la durée du film. La réalité revient dans le champs de la caméra, dans celui du spectateur et dans celui de Rudolph Höss.

Bref, La Zone d’intérêt est une franche réussite. Le concept du hors-champ est tenu sur toute la durée du film et on peut dire que c'est un véritable tour de force de la part de Jonathan Glazer.

[Gringos10]

Ohh in Glazer! Je veux le voir.
En plus le sujet m'intéresse.

[Gringos10]

- "Oppenheimer", réalisé par Christopher Nolan, sorti en 2023 -

Une petite claquounette celui là ^^Je ne connaissais absolument rien de l'histoire du bonhomme à part le lien première bombe atomique/Oppenheimer. Ca ne m'avait jamais intéressé. J'ai donc tout découvert pendant le film, et en particulier tout ce qui tourne autour du "Projet Manhattan". La narration éclatée, l'alternance noir et blanc/couleur, et le son travaillé m'ont plu. C'est ce que j'attends d'un film, du grand spectacle et de la complexité quand il le faut. J'ai trouvé la réalisation très bonne. Pour les acteurs j'ai rien à dire, tous passent plutôt bien à mon sens.

Après, je l'ai trouvé quand même chaud bouillant à suivre en US. Mais au final, d'être autant concentré pour tout saisir et rien louper, ça a fait passer le film super vite, les 3H ? Tranquille !

Lui, il a son topic !

viewtopic.php?t=2301

[Kannagi]

@wiiwii007
Quand je vois le nombre de film un peu random que tu vois, je pense que il te reste une petite liste encore à regarder niveau classique (sûrement approuvé par gringos ? ).

US:
Last action Hero
Leon
L'arme fatale 1 et 2

idiocratie
Les figures de l'ombre
Seul au monde
Taxi Driver
Un apres midi de chien
Just mercy/ La voie de la justice
L'armée des 12 singes
Scarface

Bienvenie a Gattaca
La planete des singes
Premier contact
Men in black
La machine à remonter le temps
Cube

JCVD:
KickBoxer
Full contact

Film Français:
La Haine
LA mome
Ce que le jour doit a la nuit

Et là j'ai fait que la liste des films US/FR
Il y'a pas mal de film étranger notamment asiatique à voir, et pas mal de film d'animation aussi ! :p

[wiiwii007]

J'ai déjà vu + de la moitié de cette liste, et les autres sont quasi tous prévu, je vais de ce pas checker ceux qui me manque Merci !

[lessthantod]

Ces 2 dernières semaines, j'ai vu 3 films au ciné : May December, La Zone d'intérêt et Daaaaaalí ...

Le nouveau film de Quentin Dupieux Daaaaaalí n'est pas un biopic, c'est même tout sauf un biopic, un film totalement surréaliste à l'image de Salvador Dalí, la figure la plus populaire du mouvement. Réalisateur aux films enchantés et déjantés, il signe des films drôles, courts, non-conventionnels et surtout difficiles à résumer ... et Daaaaaalí ne fait pas exception à la règle.

Le réalisateur le plus prolifique du cinéma français, qui a déjà réalisé trois films en l'espace de 18 mois (Incroyable mais vrai, Fumer fait tousser et Yannick), nous invite donc à plonger dans l'univers du peintre de génie et maître du surréalisme. Et pour l'interpréter, il n'y a pas un seul acteur, mais six comme les six A du titre Daaaaaalí. Jonathan Cohen et Édouard Baer sont les deux acteurs qu'on voit le plus longtemps dans la peau de Dalí et qu'on pourrait qualifier de Dalí principaux. Et ce n'est pas un hasard si ce sont ces deux là qu'on voit le plus longtemps dans le film, dans la bande annonce et lors de la promotion du film, puisque ce sont eux qui s'en sortent le mieux. Jonathan Cohen, plus encore qu'Édouard Baer, est même assez exceptionnel, il se confond littéralement avec le personnage, au point où à un moment donné j'ai vraiment eu l'impression de voir le vrai Dalí.

Et puis vous avez aussi Gilles Lellouche, Pio Marmaï et Didier Flamand ... et Boris Gillot qu'on aperçoit à peine deux secondes. Parmi ces quatre autres Dalí, qui sont clairement des Dalí secondaires, c'est Didier Flamand qui s'en sort le mieux, très touchant en Dalí "âgé". Quant à Pio Marmaï, il fait ce qu'il peut, mais on ne le sent vraiment pas à l'aise dans ce rôle. Et pour Gilles Lellouche, je dirais que c'est celui qui s'en sort le moins bien, son interprétation est même limite complètement ratée ... mais heureusement pour nous, c'est lui qu'on voit le moins.

Mais le vrai rôle principal du film, c'est Anaïs Demoustier dans la peau de la journaliste qui interview Dalí. C'est une ancienne pharmacienne et pas boulangère (il y a un running-gag là dessus) qui veut se lancer dans le journalisme et qui donc choisit Dalí pour écrire son premier papier. Enfin, parmi les rôles les plus importants du film, il y a Romain Duris qui interprète un producteur assez détestable et on sent que l'acteur y prend un plaisir certain. Ces deux rôles sont importants, puisque si le film veut surtout être un hommage à Dalí, c'est aussi une critique des médias (et du monde du cinéma) à travers le personnage de la pauvre journaliste malmenée par le producteur vraiment, mais alors vraiment détestable.

Le film joue aussi beaucoup sur la frontière entre le rêve et la réalité, notamment avec un prêtre qui, lors d'un diner, raconte un rêve qui n'en finit jamais, au point où on ne sait plus si on est toujours dans le rêve ou dans la réalité. Et dans ce film un peu foutraque, qui dure à peine plus d'une heure (1h18 pour être plus précis), on voyage également dans le temps à travers six Dalí plus ou moins jeune/âgé. C'est un film surréaliste, à l'image de Dalí et un peu à la David Lynch. On joue notamment avec le temps qui s'inverse, comme dans Twin Peaks avec le son des voix qui s'inversent. J'ai pensé aussi aux Monty Python avec la première apparition de Dalí dans le couloir de l'hôtel qui n'en finit jamais. Il marche durant cinq bonnes minutes, mais ne semble jamais avancer, faisant du surplace et laissant le temps à la journaliste d'aller au toilettes, d'aller chercher de l'eau gazeuse ... un running-gag très drôle que n'auraient certainement pas renié les Monty Python.

Daaaaaalí est un film foutraque, mais ce n'est pas du grand n'importe quoi. Il y a une vraie cohérence dans l'enchainement de ces scènes plus surréalistes les unes que les autres. D'ailleurs, le film réalise une boucle temporelle, avec la fin qui répond au début. Il y a aussi la notion des poupées russes à la fin du film. En fait, Daaaaaalí est un film à tiroirs qui pioche dans pleins de genres. On sent que Quentin Dupieux veut faire un hommage à Daaaaaalí qu'il admire et qu'il s'inspire de pleins de réalisateurs qu'il aime beaucoup (David Lynch et les Monty Python, entre autres). Le film joue sur plusieurs "tableaux" et c'est franchement très réussi.

[BeyondOasis]

Parfaitement d'accord avec toi @lessthantod, même si j'ai eu une petite préférence pour Édouard Baer par rapport à Jonathan Cohen (qui est tout de même très bon).

[lessthantod]

En tout cas, on est bien d'accord que c'est Jonathan Cohen et Édouard Baer qui s'en sortent le mieux et que c'est Gilles Lellouche qui s'en sort le moins bien ?

[Cormano]

La vieillesse et l'Alzheimer ne sont a priori pas des sujets très attractifs, mais pourtant le film arrive à absorber le spectateur du début jusqu'à son final. Et à le remuer de l'intérieur, en tout cas c'est l'effet qu'il m'a fait.

[wiiwii007]

- "Dune : Part One", réalisé par Denis Villeneuve, sorti en 2021 -

Gringos m'a convaincu d'aller voir Dune 2 au cinéma. Ma copine n'étant pas fan de Science fiction on a regardé le premier pour voir si ça le faisait. Avant de gaspiller du pognon ^^

Pour elle, c'état pas la folie, mais c'était sympa. Pour moi, pareil en mieux. Je ne connais absolument pas le roman, ni l'histoire, rien. J'ai toujours voulu lire le bouquin et je comptais me le faire bientôt. Mais visiblement, je vais regarder les films avant. Donc découverte totale des noms de planètes, peuples et compagnie, difficile au départ de tout bien saisir. Mais c'est ok, passé une bonne heure, tout devient assez clair. A part ça, j'ai à peu près tout aimé : l'image, les plans, la musique, les effets, l'histoire… Les idées sont tops. Mais il y a 2, 3 trucs qui m'ont manqué dans ce film, un manque de variété dans les décors/couleurs, une histoire comptée trop simplement et surtout sans aucune surprise même sans connaître le roman. J'irai presque jusqu'à dire "bateau". Dommage de ce côté là, mais sinon très bien, j'ai beaucoup aimé l'univers et les idées. Ca donne envie de voir le 2. On va donc montrer le premier au petit, et on ira tous les 3 voir ce Dune 2 au cinéma.

[Gringos10]

Une bonne initiative

[wiiwii007]

- "Kill Bill: Vol. 1", réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 2003 -

Il me semblait les avoir vu, et pourtant, en voyant ce premier volume, rien ne m'est revenu. Peut-être n'ai-je vu que le 2 ? Je sais pas. En tout cas, ce premier Kill Bill est assez dingue. Il y a tellement à dire dessus… Je vais me contenter de répéter ce que tout le monde sait déjà : Kill Bill est fascinant dans toutes ses influences, sa plastique, son style, son délire, sa réalisation, son ambiance générale etc. Bref, c'est vraiment du grand art. Hier soir je me suis endormi devant car j'étais fatigué. En me levant j'étais pas convaincu. Ce matin je l'ai revu, avec le gros son du salon : parfait. Il faut le prendre comme il est et éviter de pointer du doigt les incohérences, sinon on a vite fait de virer de bord. Et ce serait dommage de s'arrêter à ça tant il est généreux dans les idées. Encore un grand film, selon moi, de Tarantino.



- "I, Frankenstein", réalisé par Stuart Beattie, sorti en 2014 -

L'après roman… Dans un film d'action bourré d'effets spéciaux plus ou moins réussis. L'histoire tourne autour du conflit entre Gargouilles et Démons. Ces derniers tentent de reproduire le miracle du docteur Frankenstein pour créer une armée faite de mort reconstitués. Le monstre de Frankenstein, nouvellement appelé Adam, tente de sauver l'humanité du plan diabolique.

Pas un temps mort mais pas profond pour un sous. Sympa à voir une fois, pour ma curiosité personnelle.

[Tryphon]

Hier j'ai tenté The Big Short, avec Steve Carell, Christian Bale, Ryan Gosling, Brad Pitt...

J'ai tenu 30 minutes. C'est un film sur la crise des subprimes au début des années 2000, qui raconte comment des petits génies vont comprendre comment un système va s'effondrer avant tout le monde, et en profitent pour tenter de s'enrichir. En fait c'est pas un film, c'est un mauvais cours d'Économie déguisé en mockumentaire, qui essaie d'être drôle en brisant régulièrement le 4ème mur.

C'est raté sur tous les plans. Le cours d'économie n'est pas intéressant parce que le film tente d'en mettre plein la vue en balançant des termes abscons tout le temps (et s'en moque en plus). Le mockumentaire est raté parce que les personnages sont tous caricaturaux, et qu'on n'a aucun attachement émotionnel à finalement ce qui n'est jamais que des connards, et le brisage de 4ème mur à la Dead Pool pour faire cool, sur un sujet qui ne l'est pas, c'est pas drôle...

Le film n'avait pas démarré au bout de 30 minutes, on a zappé. Première fois qu'on zappe Ryan Gosling...

Je pense que je peux faire un film plus intéressant sur l'arithmétique modulaire des polynômes.

Sur la série Arcane, qui semble bien plus sympathique (OK, ça n'a rien à voir).

[BeyondOasis]

Je pense que je peux faire un film plus intéressant sur l'arithmétique modulaire des polynômes.

Oh oui !!! Trop hâte !!!

Avec Brad Pitt qui jouerait un polynôme ce serait super !!!

[Urbinou]

C'est hot, classé 16+

Arcane excellent, magnifique série d'animation.

[Tryphon]

C'est hot, classé 16+

Alors oui, mais attention, c'est la note en maths au bac, pas l'âge

[Gringos10]

aucun attachement émotionnel à finalement ce qui n'est jamais que des connards,

Je comprends mieux pourquoi tu n'as pas aimé... ^^

[wiiwii007]

- "Frankenstein", réalisé par Bernard Rose, sorti en 2015 -

Refonte totale d'histoire d'origine tout en gardant les grandes lignes à savoir : création d'un monstre, monstre rejeté, craquage du monstre. C'est vraiment dommage que tout ne soit pas au poil car le monstre est très bien incarné avec cet acteur. Le maquillage est top et certaines scènes bien violentes. L'idée d'en faire un monstre/bébé est géniale également. C'est juste dommage que ça manque de sentiment côté "père/mère". Je n'ai pas trouvé les acteurs bons...

Mais bien quand même car il change un peu des autres, et la réalisation "caméra à l'épaule" est bien géré. Ca donne un côté très proche du monstre assez sympa.



- "Kill Bill: Vol. 2", réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 2004 -

C'est bien celui là que j'avais vu ^^ Certaines scènes me sont revenues.

Assez différent du premier, bien plus psychologique et calme. Il m'a plu également, peut-être un peu moins. J'ai trouvé le premier plus osé, plus foufou. Mais génial quand même, faut pas déconner. En plus c'est le dernier Tarantino qu'on se fait… On a terminé sa filmographie. D'ailleurs je pense qu'à partir de maintenant je peux affirmer qu'il est mon réalisateur préféré. Trop d'idées, trop de talents, trop de perfections ^^



- "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants", réalisé par Yvan Attal, sorti en 2004 -

Sympa celui là.

Il y a des haut et des bas, quelques fois c'est un peu grossier, sans délicatesse, d'autres fois c'est fin, ça jongle un peu entre les deux. Il en va de même pour les acteurs, à mon sens les mecs sont tous plutôt bons, mais les femmes, à part Charlotte… Sinon le questionnement, la psychologie, la fatalité de cet âge assez terrible pour certains, bref tous ces aspects sont très biens mis en scène. Et certains passages sont vraiment réussisv voir classe. La scène de l'écoute de Radiohead est vraiment belle.

J'ai bien aimé.



- "Papa", réalisé par Maurice Barthélemy, sorti en 2005 -

Film intimiste, nature et beau. Alain Chabat est très bon dans ce "rôle", simple, naturel, touchant. C'est quand même cool quand les films vont à l'essentiel. Le petit est très bon également… Quand on sait que c'est Maurice Barthélemy à la réalisation, c'est génial. Je ne lui connaissais pas ce côté sobre. Dommage que le mixage (sauf si ça venait de mon fichier) soit moyen par moment. Certains passages ont le son des bruitages plus fort que les voix…

Au final ça reste un petit film plein d'amour et qui ne s'étale pas. Ca fait du bien.

[Tryphon]

aucun attachement émotionnel à finalement ce qui n'est jamais que des connards,

Je comprends mieux pourquoi tu n'as pas aimé... ^^

Tu l'as vu ?

[Gringos10]

aucun attachement émotionnel à finalement ce qui n'est jamais que des connards,

Je comprends mieux pourquoi tu n'as pas aimé... ^^

Tu l'as vu ?

Évidemment. Je te l'ai même dit sur discord quand tu en as parlé. Mais comme tu ne t'intéresses qu'à ton avis, tu n'a pas dû me lire
(je déconne hein)
Donc j'avais dit que " the big short ne m'avait pas rebuté, c'est sûr que la mise en scène est sobre, mais le sujet interressant et les acteurs bien dans leurs rôles"
Sinon je suis d'accord, ce sont des ordures et des enflures. Personnellement c'est un univers qui me fait gerber, j'ai une aversion pour tout ce qui est spéculatif, boursier, financier.
Mais par contre contrairement à toi, ça ne me dérange pas de regarder des rôles de connards au cinéma ^^
Je dirai même que j'aime bien.

[Tryphon]

Évidemment. Je te l'ai même dit sur discord quand tu en as parlé. Mais comme tu ne t'intéresses qu'à ton avis, tu n'a pas dû me lire

C'est surtout que je ne passe pas ma vie sur le Discord, moi

[Gringos10]

Évidemment. Je te l'ai même dit sur discord quand tu en as parlé. Mais comme tu ne t'intéresses qu'à ton avis, tu n'a pas dû me lire

C'est surtout que je ne passe pas ma vie sur le Discord, moi

Tiens dommage qu'on ait pas des stats là dessus, j'aimerai bien voir ça "^^

[Tryphon]

Bah à la différence de certains, quand je suis au boulot, j'ai pas d'écran devant moi

(bon en contrepartie je suis rarement au boulot)

[BeyondOasis]

Évidemment. Je te l'ai même dit sur discord quand tu en as parlé. Mais comme tu ne t'intéresses qu'à ton avis, tu n'a pas dû me lire

C'est surtout que je ne passe pas ma vie sur le Discord, moi

Tiens dommage qu'on ai pas des stats là dessus, j'aimerai bien voir ça "^^

Tu peux avoir les stats hebdo sur ton tel déjà. Et ça peut vite faire peur

[Gringos10]

C'est surtout que je ne passe pas ma vie sur le Discord, moi

Tiens dommage qu'on ai pas des stats là dessus, j'aimerai bien voir ça "^^

Tu peux avoir les stats hebdo sur ton tel déjà. Et ça peut vite faire peur

Sur toutes les applis en général?

[BeyondOasis]

Oui ça te donne ton temps d'utilisation par appli. J'ai ça sur Android

[dandyboh]

Moi aussi et c'est flippant. J'ose même pas vous dire combien de temps je passe sur mon tel par jour en moyenne.

[Gringos10]

J'ai pas ça...
Mais je suis over connecté.

[Shovel Knight]

J'ai pas ça...

Si tu as android c'est étonnant que tu l'ai pas. ça se trouve dans Paramètres > Bien-être numérique et contrôle parental

Et oui c'est effrayant. Y'a possibilité de mettre des minuteurs sur chaque applis et ça te coupe l'accès si tu dépasse le temps max alloué au cours d'une journée (mais c'est incroyablement frustrant quand ça se produit et ça montre bien l'effet addictif de ces merdes)

[Gringos10]

Ah oui j'ai trouvé, je suis en moyenne à 9h30 par jour, aujourd'hui 11h

Ça fait flipper en effet. Mais je pense que ça comptabilise tout le temps où mes applis sont ouvertes, je reçois les messages sans forcément tous les lire. Quoi qu'il en soit je suis trop connecté.

[BeyondOasis]

Ah ouais ça commence à faire, et comme tu dis, même si ça compte trop, on est tous (ou presque) trop connecté

[wiiwii007]

- "Don't Look Up", réalisé par Adam McKay, sorti en 2021 -

Aoutch...

J'ai trouvé ça mauvais, mais tellement… Pourtant l'idée est là, l'intention importante. Mais non, j'ai trouvé la réalisation très mauvaise, le montage pas très bon, et la narration à l'ouest. Alors ok, ça dénonce, ok c'est WTF et en même temps un peu réaliste... Mais bon. Qu'est-ce que fout Di Caprio là dedans !

Bref, c'était pas pour nous, ma copine a détesté le début puis s'est endormie. S'est réveillée au milieu et l'a détesté puis s'est rendormie. A la fin, elle m'a dit : "C'était nul non ?" J'ai pas su quoi répondre tellement j'étais vénère de finir mon épopée Di Caprio avec ça… Sinon le message était là, et si il a participé à faire comprendre un peu mieux le souci, alors il a atteint son but principal : celui de dénoncer.

[lessthantod]

Je viens de mater Top Gun Maverick et First Man ...



36 ans après le premier Top Gun de Tony Scott, Tom Cruise remet le blouson en cuir pour Top Gun 2. Réalisé par Joseph Kosinski, qui avait fait Oblivion avec le même Tom Cruise, Top Gun Maverick s'avère être très old school, malin dans la conception (le fan-service est bien dosé et bien utilisé) et galvanisant dans ses scènes d'action. Tony Scott n'aurait pas renié cette suite. Pour une fois qu'un blockbuster n'est pas simplement une bouillie d'effets numériques et de dialogues se voulant être drôles, même dans les moments émouvants, alors profitons de ce spectacle. En plus, certains dialogues du film montrent bien qu'ici on ne se prend pas au sérieux et que les scénaristes ont conscience du statut de succéder à un film culte. Au lieu de vouloir éviter les clichés, ils préfèrent jouer avec et tant mieux !

Tom Cruise reprend donc son rôle mythique de Maverick, auprès de Miles Teller qui joue Rooster le fils de Goose et de Jennifer Connelly qui est l'atout féminin du film. Et puis bien sûr, il y a le retour de Val Kilmer qui revient une dernière fois en tant que Iceman. On a aussi Ed Harris toujours aussi charismatique (un acteur que j'aime beaucoup) qui joue l'amiral en chef et Jon Hamm (un autre acteur que j'aime beaucoup) qui joue le commandant du programme Top Gun et qui voit d'un mauvais œil le retour de Maverick.

Même plus de 30 ans après, Maverick est donc resté fidèle à lui-même, toujours autant impulsif et toujours simple capitaine, alors qu'il aurait dû monter en grade et devenir amiral, après tant d'années et d'innombrables décorations. Le film voit donc son retour à Top Gun en tant qu'instructeur pour préparer l'élite du programme pour une mission dangereuse, voire même suicide. Mais peu importe le scénario et peu importe les enjeux géopolitique, le film se veut être avant tout un grand spectacle aérien.

Sur un plan purement technique, quel plaisir de voir un film en prise de vue réelle ! Il y a un côté organique typique des films des années 80/90 qu’on ne retrouve plus aujourd’hui. Avec tous ces Marvels filmés sur fond vert et au rythme de 5 films par an, le cinéma est devenu un immense fast-food. Là, on voit enfin ce que ça donne, un film à gros budget auquel on laisse le temps de mûrir. Impossible de distinguer le vrai (les prises de vue réelles) du faux (les effets numériques). La production du film a donner du temps aux artistes pour faire les choses bien et ce Top Gun Maverick sera toujours aussi beau dans 30 ans, alors que les premiers Marvel commencent déjà à vieillir.

Top Gun Maverick est un gros hommage au premier Top Gun. Il y a énormément de scènes qui y font référence, les élèves du programme Top Gun qui rencontrent pour la première fois leur instructeur dans un bar (Charlie dans Top Gun et Maverick dans Top Gun 2), Rooster qui joue du piano dans un bar comme son père Goose, Hangman qui est le nouveau Iceman et la scène de volée torses nus qui est remplacée par une scène de football américain toujours torses nus. Et je parle bien d'hommage et de douce nostalgie et non de mauvais fan-service, car ces scènes s'intègrent tout en douceur dans le récit.

On regrettera quand même un scénario cousu de fil blanc, même si en réalité on s'en fiche un du scénario dans ce film. Et puis, Jennifer Connelly est clairement sous exploitée. Le scénario ne donne pas suffisamment de place à cette romance à peine amorcée entre Maverick et Penny. Dernier regret, il n'y a aucune mention de Charlie (Kelly McGillis) dans ce film, sûrement parce que l'actrice n'a pas vieillit selon les codes hollywoodiens et n'est pas aussi glamour que Jennifer Connelly. C'est comme si elle n'avait jamais existé dans l'univers Top Gun et ça, c'est quand même assez dérangeant !

Bref, malgré ces quelques défauts, le film est palpitant et les scènes de vols sont incroyables. Rares sont les bonnes suites et encore plus rares sont les suites qui surpassent leurs prédécesseurs. Or, Top Gun Maverick c'est ça, c'est une suite d'un film mythique qui fait encore mieux que son prédécesseur.



First Man est à la fois un film sur Neil Armstrong (la caméra est en permanence braquée sur lui), sur le deuil et sur comment le surmonter. Damien Chazelle dresse le portrait d'un père et d'un mari absent. Chaque scène et chaque dialogue qu'il a avec sa femme le montre, il n'arrive pas à faire son deuil. Pour échapper à son chagrin, il va s'enfoncer de plus en plus dans le travail et refuser de s'impliquer émotionnellement dans quoi que ce soit (accentué par les nombreux décès de ses camarades). Cette grande histoire est filmée à l'échelle de l'humain, par le petit bout de la lorgnette. Nous sommes davantage du côté de l'intime. Et l'approche intimiste de Neil Armstrong (et de sa famille) rend d'autant plus viscérales, les séquences spatiales où tout est suspendu à la solidité d'un bricolage.

Dans First Man, on suit donc la carrière et les souffrances d'un homme qui deviendra un héro pour l'Amérique et même pour le monde entier. C'est un grand voyage dans l'intimité d'un héros américains, à savoir l'Amérique qui a gagné la lutte avec les Russes pour la conquête spatiale en plaçant le premier homme sur la Lune. Neil Armstrong (Ryan Gosling) c'est donc lui, le premier homme à avoir posé le pied sur la Lune. Mais c'est aussi un homme qui souffre avec sa femme Janet (Claire Foy) après avoir perdu leur première fille. Le film va donc se focaliser sur les deux faces de Neil Armstrong, le héros de toute l'Amérique et le père qui souffre à la suite de la perte de son premier enfant.

La mise en scène de Damien Chazelle est très soignée, même s'il abuse pas mal de l'effet "tremblement de caméra". Quant visuel du film, il est marqué par un objectif vintage qui prend pas mal les flares et aussi beaucoup de plans flous (parfois même un peu trop). Lors des scènes de vol, les plans serrés sur les visages des personnages font naître un sentiment de peur très prononcé, renforcé par les gros plans sur des détails techniques (vis, hublots, joint qui tremblent etc...) qui accentue l'angoisse que les personnages peuvent ressentir. Non vraiment, d'un point de vue purement technique, c'est une pure réussite. Que ce soit le son, la photo, le montage, les effets visuels, tout est parfait. Et on ne le dira jamais assez, à quel point le travail sur le son est dément.

Mais voilà, malgré toutes les qualités formelles du film et sa thématique du deuil, je suis resté extérieur à toutes émotions. La réalisation de Damien Chazelle a beau être très immersive et oppressante, avec ces gros plans dans des lieux très fermé, il n'en reste pas moins que j'ai été assez distant émotionnellement parlant. Le rythme très lent du film a beaucoup joué aussi, je pense ! J'ai parfois eu l'impression que les scènes s’éternisait, d'où mon investissement pour certaines séquences qui s'est amoindri. De même, lorsque certains personnages important pour Neil Armstrong disparaissent, je ne ressens pas pleinement ce qu'il ressent. Je le comprends intellectuellement, mais ça glisse sur moi. Alors, est-ce que certains passages méritaient justement d'être un peu plus développée ? La tragédie qui touche la famille Armstrong est par exemple très vite expédiée, je trouve !

Bref, First Man ne fait pas dans le spectaculaire et finalement on voit très peu de scènes dans l'espace, malgré le nombre conséquent de tentatives et d'essaies réalisées à cette époque. Le film dure un peu plus de 2h00 et se focalise surtout sur les interactions humaines, des longueurs utiles pour servir le récit, mais des longueurs quand même !

[Antarka]

Ah bah le Maverick, c'est de loin le PIRE film que j'ai vu depuis des années pour moi. Vraiment. A ce niveau de portnawak, je le trouve au moins aussi mauvais que Valerian. Voire qu'un Dragon Ball Évolution. Voire qu'un Lucy.

Quand Cruise s'ejecte à Mach 10, j'ai eu un blackout de 10 secondes, j'avais soupiré tellement fort que ça m'a fait taper le mur derrière moi.

Bon le premier Top Gun, c'était déjà pas ouf pour moi, mais quand même vachement mieux.

Le seul intérêt de ce Maverick pour moi, c'est qu'il ouvre la possibilité de l'existence d'un futur Hot Shots 3.

[lessthantod]

Et First Man, tu l'as vu aussi ?

[Antarka]

Nan pas encore. J'avoue que les biopic c'est pas un genre qui m'attire des masses, d'autant quand tu as lu 20 bouquins sur le bonhomme et regardé autant de très bons documentaires sur le sujet.

[Tryphon]

Alors, est-ce que certains passages méritaient justement d'être un peu plus développée ? La tragédie qui touche la famille Armstrong est par exemple très vite expédiée, je trouve !

Pardon ?

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C'est littéralement l'intégralité du film qui parle de ça, de la première à la dernière scène : le long suicide de quelqu'un qui a perdu sa raison de vivre

À la différence de Less, j'ai trouvé que ce film était une merveille sur tous les plans. Certainement un des rares biopics regardable (j'ai d'ailleurs complètement "oublié" qu'on parlait d'une personne réelle).