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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai maté X-Men Origins - Wolverine ...

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Sorti en 2009 et réalisé par Gavin Hood, X-Men Origins - Wolverine est le premier film d'une trilogie qui explore les origines de Wolverine dans les X-Men. Le réalisateur sud-africain Gavin Hood, plus connu pour avoir remporté l'oscar du meilleur film étranger en 2006 avec Mon nom est Tsotsi, s'essaie ici au film de super-héros et résultat est pour le moins contrasté. Sans être une catastrophe absolue, le film étant plutôt distrayant, on peut tout de même noter une pléthore d'incohérences dans la mise en scène et dans le scénario. Pas sûr que la faute en incombe au réalisateur, qui n'est probablement là que comme prête nom et pour encaisser un joli chèque, je présume (et je l'espère aussi pour lui).

Le film débute ver 1865, avant la guerre de sécession au Etats-Unis. Alors qu'il est malade, le jeune James/Logan découvre qu'il a des pouvoirs particuliers lui permettant de se régénérer. Il a aussi un jeune frère Victor qui, comme lui, a cette capacité de "guérison". Bon, vous l'aurez compris, James/Logan c'est Wolverine (Hugh Jackman) et Victor c'est Dents de sabre (Liev Schreiber qui remplace Tyler Mane, vu dans le tout premier X-Men). Wolverine et Dents de sabre sont donc immortels et ne vieillissent pas. Ils vont alors parcourir le monde, ils participent à la guerre de sécession, la première et la seconde guerre mondiale, la guerre du Viêtnam et se retrouvent au Nigéria engagé par un certain William Stryker (Danny Huston qui remplace Brian Cox, vu dans X-Men 2) pour former le groupe Weapon X. Mais très vite, Wolverine décide de quitter un groupe qui n'hésite pas à torturer des innocents. Et alors qu'il se croyait en sécurité avec sa copine Kayla (Lynn Collins), retirés loin de tout, William Stryker va réapparaitre. Et c'est là que les ennuies commencent pour Wolverine ...

Le récit est assez bordélique, avec beaucoup de personnages, pas tous très bien traités ... que ce soit Bolt (Dominic Monaghan), Gambit (Taylor Kitsch), Kestrel (Will.i.am), le Colosse ( Kevin Durand) ou Deadpool (Ryan Reynolds), ils jouent tous les faire-valoir. Et puis, la relation entre Wolverine et Dents de sabre, qui est sensée être au centre de l'histoire, ne semble pas très naturelle et est particulièrement mal exploitée dans le scénario. Dents de sabre se révèle être le petit toutou de Stryker et ça, ça n'est pas crédible vu sa force de caractère. Il n'y a que Kayla/Silver Fox qui apporte un peu de nuance et de surprise au film. Sa relation avec Logan et le secret (plus ou moins bien) gardé qu'elle cache, apporte un peu d'intérêt au scénario.

Faire un spin-off sur Wolverine est déjà une décision étrange, étant donné que c'était déjà le personnage principal de la première trilogie X-Men. Mais soit, Hugh Jackman incarne merveilleusement bien le personnage. C'est juste qu'on a l'impression que ce film, c'est un peu un coup d'épée dans l'eau. On avait pas spécialement besoin d'en savoir plus, de savoir comment il a obtenu ses griffes, sa relation avec son frère, sa première rencontre avec les X-Men, le pourquoi du comment il ne se souvient plus de rien ... était-ce vraiment nécessaire d'en faire un film ?

Le film se justifie néanmoins, rien que pour le segment qui développe la relation amoureuse entre Logan et Kayla. Kayla est un personnage plutôt réussi, on s'attache à elle et en plus, elle apporte avec elle son petit lot de surprises et de rebondissements ...
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On le voyait venir, mais on ne peut malgré tout pas s'empêcher de ressentir une certaine empathie pour Kayla et pour le lien qui l'unis à Logan. De plus, il y a une très bonne alchimie entre les deux acteurs, Lynn Collins et Hugh Jackman. Par contre, le final qui tente de relier le film à la première trilogie X-Men a du mal à passer ...
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X-Men Origins - Wolverine est un film qui n'a pas bonne réputation auprès des fans des X-Men et je comprends tout à fait pourquoi. Stryker est un méchant sans grand intérêt, la relation entre Logan et son frère Victor n'a pas beaucoup plus d'intérêt non plus et pour finir, le scénario est plombés par les incohérences (elles sont trop nombreuses pour toutes les citer). Et pourtant, je dois confesser que j'ai pris un certain plaisir devant ce film, pour l'action qui est plutôt bien menée et surtout pour le segment du film sur la relation entre Kayla et Logan que j'ai trouvé intéressante. Bref, malgré une ribambelle de défauts, X-Men Origins - Wolverine reste un divertissement plutôt honnête selon moi ... en tout cas, pas pire que X-Men - L'affrontement final, voire même bien meilleur.

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Message par wiiwii007 »

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- "Sept Morts sur ordonnance", réalisé par Jacques Rouffio, sorti en 1975 -

Encore un film tiré d'une histoire vraie. Je ne donnerai pas de détails ce serait spoiler le meilleur de cette comédie dramatique. Le premier film que je vois avec un Depardieu qui n'incarne pas un débile. Enfin... Bon, il joue quand même quelqu'un de pas super clair non plus ^^ Peu importe, j'ai moyennement aimé.

Le pourquoi est simple : l'attitude des persos me semblaient un peu extrême. Après, les personnes perchées à ce point doivent surement exister mais j'ai tout de même eu du mal à y croire sur le coup. Autre point que j'ai trouvé assez moyen : les flashbacks. J'ai pas trouvé ça bien foutu, il y a tellement mieux à faire niveau réa/montage.

C'est dommage car le fond de l'histoire est intéressant.

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- "Je t'aime moi non plus", réalisé par Serge Gainsbourg, sorti en 1976 -

Gainsbourg... C'était vraiment un fou ce mec.

Je ne vais pas écrire huit jours dessus, pas envie de perdre mon temps avec ça : j'ai trouvé ça très mauvais et malsain. Voir de très mauvais acteurs doublés comme de la merde sur un scénario à la con avec des dialogues de tebé... c'est pas pour moi.

On peut très bien faire quelque chose de bon sur ce thème, là c'est clairement pas le cas à mon sens.

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Message par lessthantod »

J'ai maté Wolverine - Le combat de l'immortel ...

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Sorti en 2013 et réalisé par James Mangold, Wolverine - Le combat de l'immortel est le second volet de la trilogie sur Wolverine après X-Men Origins (2009) et avant Logan (2017). Mais chronologiquement, il ne vient pas directement après le premier volet de la trilogie sur Wolverine, mais plutôt après le tant décrié X-Men - L'Affrontement Final (2006) qui concluait piètrement la première trilogie X-Men. Le film se déroulant au japon, l'honneur et la tradition japonaise sont bien sûr au centre du récit. Et comme dans X-Men Origins, l'intrigue est centrée uniquement sur le personnage de Wolverine. On se concentre ici sur la psychologie de Logan, alias Wolverine, qui essaie de récupérer un peu d'humanité après s'être rendu coupable de la mort de Jean Grey.

On reprend donc la continuité de la première trilogie avec un Logan barbu (Hugh Jackman) qui vit seul dans les montagnes. Il est donc isolé, volontairement, puisqu'il porte encore le deuil de Jean Grey (Famke Janssen). Il se tient donc à l'écart des humains, mais il va très vite être rappelé aux affaires par une jeunes japonaise Yukio (Rila Fukushima) qui le sollicite de la part de l'une de ses anciennes connaissances, qu'il a connu en 1945 durant les bombardements de Nagasaki (la bombe atomique sur Nigasaki). Logan étant immortel (d'où le titre du film Le combat de l'immortel) il a survécu à tout ça, alors que l'homme qu'il a connu à Nagasaki est devenu un très vieil homme (Hal Yamanouchi).

Depuis des décennies, voire même depuis des siècles, Logan traîne comme un poids son immortalité. C'est pourquoi le vieil homme le rappelle à son chevet avant de mourir, pour lui proposer un bien étrange deal, lui redonner sa mortalité et de ce fait le rendre de nouveau mortel. Et au passage, on se doute bien qu'il compte récupérer un peu de son immortalité, histoire de survivre encore un petit moment. Il compte également céder son héritage, non pas à son fils Shingen (Hiroyuki Sanada), mais à sa petite fille Mariko (Tao Okamoto) et ça, ça ne va pas plaire à son entourage.

Le scénario du film est en mode téléguidé et mis à part Mariko, le love-interest de Logan, tous les autres personnages qui gravitent autour ont peu d'intérêt. On devine à peu prés tout à l'avance, mais peu importe, car le film fonctionne avant tout sur son protagoniste principal, Wolverine. Bien avant le film Logan, James Mangold s'est intéressé au personnage de Wolverine et a pris à cœur de lui redonner de sa grandeur. Wolverine ne sera d'ailleurs jamais aussi bien traité que dans les deux films de James Mangold et on peut penser qu'il y est pour quelque chose dans ce sursaut d'intérêt, pour un personnage qui a été plutôt mal traité dans les films précédents.

Bref, Wolverine - Le combat de l'immortel n'est ni le meilleur ni le pire film de la saga étendue X-Men. Les scènes d'action rivalisent avec les autres films de la saga, en témoigne la scène d'action sur le toit du TGV japonais ou lorsque Logan reçoit une pluie de flèche dans le petit village japonais. Mais plus que pour ses scènes d'action, c'est surtout dans le traitement du personnage de Logan que le film arrive imprimer sa patte. Le film réussit à se démarquer des autres volets de la saga en explorant le destin d'un personnage cassé et c'est en cela qu'il est intéressant. James Mangold poursuivra d'ailleurs son travail dans Logan, le dernier film de la trilogie consacrée à Wolverine. Et même si Le combat de l'immortel n'est pas parfait, c'est malgré tout un très joli avant-dernier adieu pour Logan.

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Message par Gringos10 »

wiiwii007 a écrit :
02 oct. 2025 14:37


Gainsbourg... C'était vraiment un fou ce mec.

Il avait beau être un génie dans la musique, le cinéma c'était vraiment pas son truc, il avait de la chance que son pote Claude Berri le laisse faire n'importe quoi.
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Message par Gringos10 »

T'es passé sur un cycle Depardieu @wiiwii007 ?
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Message par wiiwii007 »

Oui on a terminé les "Bourdon", du coup c'est "Depardieu" et "Massacre à la tronçonneuse" maintenant pour les nouveautés.

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Message par wiiwii007 »

Gringos10 a écrit :
04 oct. 2025 08:18
wiiwii007 a écrit :
02 oct. 2025 14:37


Gainsbourg... C'était vraiment un fou ce mec.

Il avait beau être un génie dans la musique, le cinéma c'était vraiment pas son truc, il avait de la chance que son pote Claude Berri le laisse faire n'importe quoi.
Il en a fait d'autres de films ?

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Message par Gringos10 »

wiiwii007 a écrit :
04 oct. 2025 09:30
Gringos10 a écrit :
04 oct. 2025 08:18
wiiwii007 a écrit :
02 oct. 2025 14:37


Gainsbourg... C'était vraiment un fou ce mec.

Il avait beau être un génie dans la musique, le cinéma c'était vraiment pas son truc, il avait de la chance que son pote Claude Berri le laisse faire n'importe quoi.
Il en a fait d'autres de films ?
Oui ils sont tous à chier (et dérangeant)

Depardieu c'est du lourd la filmo, et il y a de quoi faire.
Dommage que le type soit devenu une grosse merde, car c'est probablement le plus grand acteur français de tous les temps.
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Message par wiiwii007 »

Ses débuts sont vraiment pas ouf' pour l'instant. J'ai zappé volontairement "les valseuses" car c'est avec Blier et je compte faire le réa un de ces 4.

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- "Around the World in 80 Days", réalisé par Frank Coraci, sorti en 2004 -

J'avais déjà bien envie de lire le roman après le film de 1956 mais avec celui là c'est encore pire car il propose encore autre chose. Du coup je suis curieux de savoir lequel s'inspire le plus de l'original. Bon, j'ai ma petite idée quand même, mais j'ai envie de savoir en détail ^^

Bref, tout ça pour dire que c'est un film qui propose une version assez différente du premier. Rien que la personnalité de Phileas Fogg... Dans un cas il est sur de lui et tente de démontrer qu'il a raison grâce à un pari aux enjeux assez insignifiants (de l'argent). Dans la version avec Jackie Chan, il est en panique et peu sur de lui, mais avec un pari osé (renoncer à une carrière scientifique).

Mais ça ne s'arrête pas là, Jackie Chan est là et son influence a clairement orienté le film. On a donc droit à pas mal de combats, de scènes délirantes et d'humour, caractéristique du monsieur. Je ne suis pas son plus grand fan mais j'admire toujours les chorégraphies et le travail effectué donc ça me va.

Du coup c'est assez space car j'ai plutôt aimé le film alors que je vois bien que c'est nawak, que tout n'est que cliché de film vu et revu, qu'on a là une recette plus qu'une oeuvre réellement originale. Mais je ne peux pas dire que c'était nul. J'ai apprécié le délire malgré tout.

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Message par Gringos10 »

7 morts sur ordonnance je dois le regarder. Il est dans ma pile.

Hormis les valseuses, un des premiers films que j'aime beaucoup avec Depardieu, c'est Le choix des armes, il est même dans mon top 10 cinéma français.
Il y a Les chiens, qui est pas mal aussi, mais il a joué dans tellement de films qui valent le détour , ça m'en ferait trop à citer.

Si ça te dit, essaye d'enchaîner (ce sera pas pour tout de suite avec tout ce que tu dois voir de Gégé )avec l'autre grand de sa génération, qui s'est malheureusement foutu en l'air trop tôt, Patrick Dewaere.
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Message par Gringos10 »

lessthantod a écrit :
29 sept. 2025 22:22
Je suis allé voir Un bataille après l'autre de PTA ...

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J'ai hâte de le voir celui là !!!
J'espère retrouver le PTA de There will be blood :coeur:
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Message par wiiwii007 »

Gringos10 a écrit :
04 oct. 2025 17:12
7 morts sur ordonnance je dois le regarder. Il est dans ma pile.

Hormis les valseuses, un des premiers films que j'aime beaucoup avec Depardieu, c'est Le choix des armes, il est même dans mon top 10 cinéma français.
Il y a Les chiens, qui est pas mal aussi, mais il a joué dans tellement de films qui valent le détour, ça m'en ferait trop à citer.

Si ça te dit, essaye d'enchaîner (ce sera pas pour tout de suite avec tout ce que tu dois voir de Gégé )avec l'autre grand de sa génération, qui s'est malheureusement foutu en l'air trop tôt, Patrick Dewaere.
Oui Patrick Dewaere j'ai prévu de le voir également, j'aime beaucoup ce que j'ai déjà vu de lui.

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- "Saving Mr Banks", réalisé par John Lee Hancock, sorti en 2013 -

Mary Poppins... J'ai toujours eu du mal à le regarder ce film. Pourtant j'ai un sentiment positif à son égard, bizarre... D'ailleurs sa suite "Mary Poppins Returns", lui, m'a plu. Il faudrait que je me refasse le premier une bonne fois pour toute.

Je parle de ça car "Saving Mr Banks" est en réalité un film biographique sur la romancière Pamela L. Travers. On y découvre donc l'histoire assez spéciale de l'adaptation de Mary Poppins par Mickey. Produit par Disney, il ne fallait pas s'attendre à autre chose qu'un Walt Disney (joué par Tom Hanks) au top du top... Alors que la véritable histoire semble assez différente. C'est pas très grave pour l'appréciation du film... Ca l'est déjà un peu plus quand on découvre que tout ceci est très exagéré, voir faux.

Personnellement j'ai été partagé pendant le film car je sais que ce n'était pas un mec aussi clean, mais je ne connaissais pas non plus la véritable histoire ^^ Finalement j'ai apprécié le film mais je n'ai pas pu être totalement sous le charme. En tout cas, j'ai beaucoup aimé Emma Thompson dans ce rôle très compliqué. En dehors de ça, j'ai trouvé "Saving Mr Banks" un peu mou à cause des flashbacks pas forcément bien foutus.

Ce qui est très cool c'est qu'à la fin je n'ai eu qu'une envie : lire le roman original (je ne l'ai jamais lu), et revoir le film de Disney. J'ai plus qu'à choper ça et c'est parti ! :)


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- "Texas Chainsaw Massacre: The Next Generation", réalisé par Kim Henkel, sorti en 1995 -

Mon dieu que c'était nul... Un carnage !

C'est simple, si tu veux la recette du film d'horreur raté, tu prends en exemple ce 4ème opus de "The Texas Chain Saw Massacre". Il n'y a rien de crédible car la cohérence est aux fraises, c'est d'un classique affligeant, les réactions sont complètement à l'ouest, il y a zéro pression... A part les deux futurs stars Renée Zellweger et Matthew McConaughey qui s'en sortent à peu près bien, le reste est à jeter selon moi.

Je pense qu'on ne peut pas faire pire... J'espère que la qualité va revenir pour les prochains.

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Message par lessthantod »

J'ai maté On ne vit que deux fois ...

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Sorti en 1967 et réalisé par Lewis Gilbert, On ne vit que deux fois est le cinquième volet de la saga des James Bond et c'est aussi ce qui aurait dû être le dernier film avec Sean Connery dans la peau de l'agent 007, ayant décidé d’abandonner le rôle pour de bon ... ou pas, car après l’essai infructueux de George Lazenby dans Au service secret de sa majesté (1969), les producteurs rappelleront Sean Connery dans Les Diamants son éternels (1971). Mais revenons au film qui nous intéresse ici, à savoir On ne vit que deux fois. C'est à n'en pas douter un bon James Bond, mais un opus bien en deçà des précédents et qui annonce clairement la lassitude de Sean Connery pour endosser le rôle du célèbre agent double zéro. Quant à Lewis Gilbert, il réalisera par la suite, plus de dix ans après, deux James Bond avec Roger Moore, L'Espion qui m'aimait (1977) et Moonraker (1979).

L'originalité de ce James Bond, c'est qu'il se déroule au japon, avec par conséquent de nombreux acteurs japonais au casting de cet opus. James Bond au pays du soleil levant ... après tout, pourquoi pas ? Et puis, ça nous change des grands méchants russes. A noter également, une petite incursion dans l'espace et là encore le film s'inscrit parfaitement dans son époque. Pour rappel, en 1967 nous sommes en pleine guerre froide, avec les deux superpuissances américaine et russe qui se lancent alors dans une course à la conquête de l’espace. Enfin, on peut assister à la première (vraie) apparition de Ernst Blofeld (Donald Pleasence) en tant qu'ennemi juré de James Bond. On y retrouve aussi certains rôle piliers de la saga, à savoir "M" (Bernard Lee), Miss Moneypenny (Lois Maxwell) et "Q" (Desmond Llewelyn).

En pleine guerre froide, les anglais jouent les médiateurs entre les Etats-Unis et l'URSS pour éviter un vraie guerre. En effet, les japonais essaient de faire disparaitre des capsules américaines et russes dans l'espace, avec pour objectif de déclencher une troisième guerre mondiale. James Bond est alors envoyé sur place, au japon, pour éviter cela. James Bond va devoir sauver le monde ... une fois encore. Et alors qu'on pourrait croire que la menace viendrait cette fois-ci du Japon, en réalité il n'en est rien, puisque c'est le SPECTRE qui est à la manœuvre, avec derrière lui un pool de criminels internationaux visant à affaiblir les Etats-Unis et l'URSS. Et on découvre aussi la tête pensante de l'organisation, Ernst Blofeld, avec son chat, son crâne chauve et sa balafre.

Et dans le rôle de la James bond Girl, il y a, non pas une, non pas deux, mais trois James Bond girls, la méchante allemande et les deux gentilles japonaises. C'est l'actrice allemande Karin Dor, qu'on verra plus tard dans L'Etau (1969) d'Alfred Hitchcock, qui officie ici dans le rôle de la méchante. Et pour les gentilles, ce sont deux actrices japonaises Akiko Wakabayashi et Mie Hama qui s'y collent. Et disons-le tout de suite, méchante ou gentilles, les James Bond girls jouent ici le rôle des faire-valoir. Un James Bond sans James Bond girls qui crèvent l'écran, c'est embêtant. Et si on est heureux de découvre enfin le vrai visage de Blofeld, la performance de Donald Pleasance laisse quelque peu à désirer. Généralement, j'aime beaucoup l'acteur (La Grande Evasion de John Sturges, Cul-de-sac de Roman Polanski, Halloween et NY 1997 de John Carpenter), mais là il en fait beaucoup trop. Il sera d'ailleurs à l'origine de la parodie du personnage par Mike Myers dans les Austin Powers. Telly Savalas qui reprendra le rôle dans Au service secret de Sa Majesté (1969), s'en sortira nettement mieux, moins grandiloquant et plus sobre dans son interprétation.

Et pour continuer de se démarquer de ses ainés, On ne vit que deux fois est un film qui joue nettement plus la carte de l'action que du film d'espionnage. C'est à la fois la force et la faiblesse de ce volet des aventures de 007. Le scénario n'est en fait qu'un prétexte pour multiplier les scènes d'action et proposer un décor exotique aux nouvelles aventure de James Bond. Et chose amusante, c'est l'écrivain Roald Dahl qui a écrit le scénario ... oui Roald Dahl, l’écrivain de Charlie et la chocolaterie. Et apparemment, il aurait pris pas mal de liberté par rapport au roman de Ian Fleming. Quoi qu'il en soit, l'intrigue passe ici au second plan et c'est l'action qui prime au détriment du fond. Personnellement, je le regrette un peu car j'aime beaucoup les éléments d'espionnage dans les James Bond. Aprés, il faut reconnaitre que dans ce James Bond au pays du soleil levant on ne s'ennuie pas une seule seconde, ça va à cent à l'heure et il y a quelques idées originales et sacrément bien pensées (les fausses funérailles de James Bond, le bunker de l'organisation SPECTRE installée dans le volcan, la scène des piranhas ...).

On ne vit que deux fois joue la carte de la démesure à tous les étages, beaucoup d'action et de gadgets, dans un décor exotique pour accueillir les nouvelles aventures de James Bond. sans détester ce James Bond, c'est pour moi le moins bon de l'ère Sean Connery. Les James Bond girls sont fadasses et l'intrigue manque d'intérêt selon moi. Aprés, je dois avouer que la base secrète de Blofeld installée dans le cratère d'un volcan, visuellement ça fait son petit effet ! Et puis, il y a la chanson du générique You Only Live Twice interprétée par Nancy Sinatra qui est l'une des meilleures de la saga. Bref, sans être mémorable, On ne vit que deux fois reste tout de même un épisode bondien plaisant.

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Message par BeyondOasis »

Hier soir j'ai revu Prisoners

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Je n'avais pas toute la trame en tête mais je me souvenais de quelques petites éléments. Et bien j'ai bien apprécié ce 2nd visionnage.
On n'évite pas les gros coups de bol qui font bien avancer l'enquête mais le tout se tient bien, avec une vraie tension tout le long

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Message par lessthantod »

BeyondOasis a écrit :Hier soir j'ai revu Prisoners
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Je n'avais pas toute la trame en tête mais je me souvenais de quelques petites éléments. Et bien j'ai bien apprécié ce 2nd visionnage.
On n'évite pas les gros coups de bol qui font bien avancer l'enquête mais le tout se tient bien, avec une vraie tension tout le long
Un film tout simplement beau et froid ... peut-être un peu trop froid à mon goût !

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Message par Shovel Knight »

Beaucoup aimé Prisoners aussi
Une honte que Paul Dano ne soit pas sur l'affiche il est exceptionnel comme toujours
Tu veux un coup d'pelle ?

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Message par BeyondOasis »

Shovel Knight a écrit :
06 oct. 2025 19:31
Beaucoup aimé Prisoners aussi
Une honte que Paul Dano ne soit pas sur l'affiche il est exceptionnel comme toujours
Oui très bon, même s'il a peu de texte

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Message par lessthantod »

J'ai maté 1001 Pattes des studios Pixar ...

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Sorti en 1998 et coréalisé par John Lasseter & Andrew Stanton, 1001 Pattes est le second film d'animation des studios Pixar. Chose amusante, le film est sortie la même année que Fourmiz des studios Dreamworks. Seulement 6 semaines séparent la date des deux sorties, ça parait alors bien difficile de savoir lequel s'est inspiré, ou a plagié l'autre ... ou alors, s'agit-il peut-être d'une pure coïncidence ? En tout cas, l'année 1998 sonne le début des hostilités entre DreamWorks et Pixar. Mais pour revenir au film, 1001 Pattes s'avère être une relecture gentillette des Sept mercenaires. Et même s'il s'agit à coup sûr d'un Pixar assez mineur, je l'aime beaucoup quand même.

Tilt (la voix de Dave Foley) est une fourmi un peu maladroite, mais qui ne manque pas d'idée. Toujours prêt à aider la colonie, il invente des machines qui ne font que causer des catastrophes. Ainsi, sa dernière invention provoque la perte de toute une cargaison de graines destinée à l'offrande de nourriture pour les méchantes sauterelles qui les rackettent. Lui qui voulait impressionner la princesse Atta (la voix de Julia Louis-Dreyfus), dont il est amoureux, c'est raté ! Il décide donc de se racheter auprès de la communauté et de la princesse et part à la recherche de mercenaires pour se défendre des sauterelles et de son chef Le Borgne (la voix de Kevin Spacey). Et voilà qu'il tombe sur une troupe de cirque, qu'il confond avec des insectes guerriers. Ce quiproquo va causer beaucoup de frustration et de confusion ...

1001 Pattes appartient à la catégorie des Pixar plutôt destinés aux enfants, sans véritable double lecture. les adultes n'y trouveront peut-être pas leur compte, mais comme j'ai toujours gardé une âme d'enfant, ça fonctionne sur moi. Tilt est un personnage franchement attachant de part sa maladresse et son envie d'impressionner la princesse. Le message est simple, voire même simpliste. Tilt est un inventeur avec des idées progressistes, vivant dans une communauté traditionnaliste. Et puis, il y a cette troupe de cirque, une troupe de laissé-pour-compte, de freaks qui sont également très attachants.

Trois années se sont écoulées depuis Toy Story (1995) et ça se sent au niveau de l'animation qui est un bon gros cran au dessus. Même plus de 25 ans après, visuellement le film est vraiment très beau et pourrait ressortir tel quel au cinéma sans qu'on ressente le poids des années. Et puis, si le récit est ultra classique et balisé, le film parvient malgré tout à proposer certaines réflexions intéressantes. On a cette princesse qui n'a pas forcément envie de suivre son destin et qui a peur de décevoir tout le monde. On a Tilt qui refuse de se conformer à la norme et qui sort du lot par son courage et son esprit téméraire. Tout ça, ce sont de belles valeurs et une belle leçon à enseigner aux plus jeunes. Et même si le ton du film est très léger, on sent derrière le savoir-faire Pixar. (6.5/10)
Dernière modification par lessthantod le 08 oct. 2025 14:29, modifié 1 fois.

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "The Texas Chainsaw Massacre", réalisé par Marcus Nispel, sorti en 2003 -

Remake du film culte de 1974... "Remake" qui prend tout de même énormément de liberté. On perd d'ailleurs totalement le côté cannibal et famille complètement psychopate (même si la famille reste folle). En gros on perd l'essence même du film original. Alors après, je ne fais pas parti des fans du premier opus, c'était sympa sans plus quoi. Du coup ce remake me va plutôt bien car la réalisation et l'image sont bien plus modernes et maîtrisées à mon sens. Le hic c'est qu'on retrouve certains codes du genre des années 2000 qui n'offrent aucune surprise et peut faire fuir comme les jump scare ou encore le côté asceptisé de la réa (trop propre)... Autre point assez relou : Leather face qui sort toujours de nulle part et au bon moment. Ça va avec les jump scare car forcément, si la logique n'est pas là, on ne peut qu'être surpris... Mais de la mauvaise façon selon moi.

Au final j'ai tout de même apprécié le film car l'héroïne principale, "Jessica Biel", joue vachement bien. Ça m'a suffit, c'était pas ouf', mais c'était pas mal.


-----------------------------


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- "Rear Window", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1954 -

On attaque enfin les Hitchcock connus. Jusqu'à présent, à part un film ou deux qui sortent un peu du lot, le reste était tout juste sympa à mon sens. "Rear Window" c'est avant tout une bonne idée, celle du mec bloqué chez lui qui espionne ses voisins... Cette idée géniale, visiblement sorti de la tête de Cornell Woolrich en écrivant la nouvelle "It Had to Be Murder", impose une sorte de limitation : le protagoniste est bloqué chez lui et ne peut voir que ce qui est à sa porté... Il en résulte une réflexion forcément basée sur l'imagination, surtout pour ce photographe journaliste. Hitchcock arrive à jouer sur ça pour maintenir le suspens tout le film.

J'ai trouvé ça bien foutu et original. Alors il y a des réactions un peu chelou qui gâchent un peu le délire, mais sans être rédibitoire. Surtout qu'en plus, j'ai mal compris un passage (en VO) donc je suis en plus parti dans un autre délire ^^ Bref, un film vraiment cool.

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BeyondOasis
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Message par BeyondOasis »

Winter Break

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Vu il y a quelques semaines mais je viens d'apprendre qu'il sortait de Netflix à la fin du mois.

C'est une histoire simple en apparence, elle l'est d'ailleurs, mais j'ai trouvé qu'elle était plus profonde qu'il n'y paraît :
Hiver 1970 : M. Hunham est professeur d’histoire ancienne dans un prestigieux lycée d’enseignement privé pour garçons de la Nouvelle-Angleterre. Pédant et bourru, il n’est apprécié ni de ses élèves ni de ses collègues. Alors que Noël approche, M. Hunham est prié de rester sur le campus pour surveiller la poignée de pensionnaires consignés sur place. Il n’en restera bientôt qu’un : Angus, un élève de 1ere aussi doué qu’insubordonné. Trop récemment endeuillée par la mort de son fils au Vietnam, Mary, la cuisinière de l’établissement, préfère rester à l’écart des fêtes. Elle vient compléter ce trio improbable.
Les acteurs sont très bons, en particulier Paul Giamatti, le tout a un air de film des années 80/90, ça va à l'essentiel, c'est sensible mais pas pathos, c'est drôle, touchant...

Vraiment un super film

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Vu au cinéma, j'avais adoré :)

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Message par Gringos10 »

Shovel Knight a écrit :
06 oct. 2025 19:31
Beaucoup aimé Prisoners aussi
Une honte que Paul Dano ne soit pas sur l'affiche il est exceptionnel comme toujours
Je pense que c'est fait exprès pour ne pas gâcher la surprise.
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
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Message par wiiwii007 »

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- "The Texas Chainsaw Massacre: The Beginning", réalisé par Jonathan Liebesman, sorti en 2006 -

Préquelle du remake de 2003, on découvre les origines de cette famille folle et le pourquoi Leatherface disjoncte et devient le maniaque à la tronçonneuse.

C'était très bien. Alors c'est archi classique, on retrouve tous les codes du genre (jumpscares et groupe de jeunes seuls dans un "désert") mais j'ai trouvé ça mieux amené que dans d'autres films de ce style. La réalisation est très propre, les persos sont bons et surtout ils ne font pas totalement n'importe quoi. ça reste assez crédible dans l'ensemble. Le seul moment vraiment lunaire est pardonnable car on retrouve le "sergent-instructeur Hartman" qui reprend du service ^^ Je n'avais pas fait attention dans le remake de 2003 mais c'est R. Lee Ermey qui joue le Shérif ::d

Donc voilà, c'était vraiment pas mal. Puis bon, ça fait plaisir d'avoir une fin comme ça :)


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- "Dial M for Murder", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1954 -

Encore un film qui passe très bien. Je l'ai trouvé assez bavard et complexe dans son scénario mais tout de même plaisant à suivre. Le final est sympa malgré une invraissemblance selon moi (pourquoi ne pas avoir fait un double des clefs ?)... Mais bon, peut-être que je zappe un truc important... En tout cas c'était cool à suivre.

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Captain Obvious
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Message par Captain Obvious »

J'ai vu Une bataille après l'autre, j'ai trouvé ça ennuyeux prévisible et sans substance.
Ce qui n'est pas donné est perdu.

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Djam
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Message par Djam »

Ah ouais ? Les critiques ont pourtant l'air plutôt bonnes, elles avaient réussi à me donner envie de le voir...

J'ai regardé Predators sur Disney+, hier soir. Putain ce que c'était nul ! Je voulais un truc pas prise de tête mais quand même sympa à regarder, eh bien ça ne fait même pas le taffe. Adrien Brody ne parvient pas à sauver le film...

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

J'avais déjà pas super aimé les deux premiers... Le 3 c'est une purge.

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Antarka
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Message par Antarka »

Le pire avec le 3, c'est qu'il reste meilleur que le 4. Enfin moins mauvais.

Si Prey a été si bien reçu, c'est pas parce qu'il est exceptionnel (même si je le trouve sympa), c'est pour le contraste avec les deux précédents qui étaient d'immenses purges. Un peu comme Romulus après Prometheus et Covenant.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
J'aurai au moins satisfait 7 femmes en 20 minutes.

Une journée habituelle, quoi.

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darktet
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Message par darktet »

Djam a écrit :
10 oct. 2025 11:57
Ah ouais ? Les critiques ont pourtant l'air plutôt bonnes, elles avaient réussi à me donner envie de le voir...

J'ai regardé Predators sur Disney+, hier soir. Putain ce que c'était nul ! Je voulais un truc pas prise de tête mais quand même sympa à regarder, eh bien ça ne fait même pas le taffe. Adrien Brody ne parvient pas à sauver le film...
Predator 1 et 2 " t'as pas aimé ?! ni "Prey" ?
le 3 et 4 pas fan non plus.
ok c'est une saga pas faite pour toi.

Moi l'E.T badass aux dread locks,j'aime bien.

Ce combat a main nue "Pred vs Schwarzie" dans Predator 1,pour moi,c'est une des meilleur scène de bataille de l'histoire du cinoche des années 80.
et du bourre pif dans les années 80,y en avait masse^^
L'intensité,la violence,le suspens,la tension entre ces 2 adversaires "guerrier male alpha",la scène est loooongue,j'adore!

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Texas Chainsaw 3D", réalisé par John Luessenhop, sorti en 2013 -

Cet opus est en réalité la suite du tout premier "massacre"... Après un début que j'ai trouvé assez chaotique, la suite s'enchaine plutôt bien. On a tout de même droit aux pires clichés du genre (le groupe de jeunes gus, la maison isolée, le beau gosse, la chaudasse...), mais l'histoire, pour une fois, prend un chemin assez sympa. Ça "change" un peu. Du coup j'ai bien aimé. Et malgré quelques scènes un peu ratées, le reste est plutôt bien foutu avec quelques passages bien dégueulasses. En revanche on perd totalement le côté psychopathe de la famille cannibale... Mais bon, les suites ne sont pas obligées de suivre la direction du premier. Sinon on s'emmerderait profondément, surtout sur les licences productives.


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- "The Marvels", réalisé par Nia DaCosta, sorti en 2023 -

Aoutch, je crois que c'est le pire que j'ai vu... Une catastrophe sur tous les plans. J'ai rien aimé... Ni les actrices, ni l'histoire, ni les combats, ni les vannes, ni les effets... Rien. C'est pour moi un ratage complet.


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- "The Trouble with Harry", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1955 -

Mouai... Une comédie noire un peu trop facile à mon gout. "Facile" dans le sens "aucune crédibilité". Toutes les réactions sont lunaires, j'ai eu du mal à accrocher. Je sais que c'est voulu, que l'humour anglais reste le centre d'intérêt du film mais bon. Un peu de crédibilité ça n'aurait pas nuit à l'histoire. Par exemple dans les premiers instants, le vieux chasseur ne cherche pas à comprendre et se proclame meurtrier sans rien vérifier... Alors qu'il est très simple de checker rapidement la blessure. C'est au début du film et ça flingue tout le reste.

Bref, j'ai trouvé qu'il y avait une bonne ambiance, de belles images mais que rien ne tenait debout.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai maté Soul des studios Pixar ...

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Sorti en 2020 et coréalisé par Pete Docter & Kemp Powers, Soul a pour particularité d'être sorti durant la crise du covid, période durant laquelle les cinémas étaient fermés. Malgré les circonstances particulières qui l'on vu sortir uniquement en streaming sur Disney+, le film a connu un gros succès et est unanimement très apprécié. Quant à Pete Docter, c'est quand même le bonhomme derrière Monstres & Cie, Là-haut et Vice-Versa qui sont parmi mes préférés des studios Pixar (Vice-Versa étant mon Pixar préféré de tous). C'est dire si j'en attendais beaucoup après avoir entendu/lu tant d'éloges et je dois dire que je suis un peu contrarié. C'est un très bon Pixar, mais qui aurait pu être encore meilleur s'il avait su proposer une fin satisfaisante. Le film propose un univers passionnant et une réflexion philosophique sur le deuil et l'accomplissement de soi très stimulant, ça monte crescendo, pour finir sur une conclusion très convenue. Soul, c'est un peu comme un soufflet qui retombe sur lui-même.

Dans Soul, nous faisons la connaissance d'un professeur de musique prénommé Joe (la voix de Jamie Foxx) qui n'est pas très heureux dans sa vie. Même s'il aime transmettre sa passion pour la musique aux plus jeunes, son rêve, ça a toujours été de devenir un musicien de jazz professionnel. C'est pourtant un pianiste très talentueux, mais il n'a jamais eu de véritable opportunité de le démontrer. Et voilà que ce profile l'audition tant rêvée, après avoir tapé dans l'œil de Dorothea (la voix d'Angela Bassett) une saxophoniste de très grande renommée. Trop heureux de réaliser enfin le rêve d'une vie, il se laisse aller à épancher son cœur et sa joie en courant dans tous les sens dans la rue. Il manque de peu de se faire écraser par une tas de brique, de se faire renverser par une voiture, de glisser sur une peau de banane ... pour finir par tomber dans un trou d'une bouche d'égout et il meurt.

Cette scène où il évite de peu tout un tas d'accident est vraiment très chouette et c'est sacrément osé de faire mourir son protagoniste principal si tôt dans le film. Mais rassurez-vous, on va continuer de le suivre, cette fois-ci en tant que fantôme dans l'au-delà. Et alors qu'il se dirige vers le grand saut en avant, il décide de faire machine arrière et finit par tomber sur le monde de l'attribution des âmes pour les futurs nouveau-nés. C'est là qu'il rencontre l'âme numéro 22 (la voix de Tina Fey) qui est là depuis des milliers d'années, car elle refuse son attribution et ne veut pas naitre sur Terre. A la suite d'un quiproquo, Joe devient le mentor de numéro 22 pour essayer de lui trouver un intérêt à la vie, lui donner envie de vivre.

Soul est manifestement un projet très ambitieux, avec un univers très riche et original, un propos profond et très mature, avec une réflexion philosophique qui s'adresse surtout aux adultes et un peu moins aux plus jeunes. Il fallait l'expérience d'un Pete Docter, un pilier chez Pixar, pour mener à bien ce projet et la mission est (presque) mission accomplie. Que ce soit sur le fond ou la forme, Soul est un film très ambitieux. Sur la forme, c'est beau et inspiré, rien à redire là-dessus. Sur le fond, c'est presque un sans faute absolu. Et même si la fin en mode happy-end me gêne un peu, elle se défend selon le propos défendu par le film ...
► Afficher le texte
Le concept exposé ici se défend, à savoir que c'est le chemin parcouru qui prime sur la finalité, à l'image de la vie, mais j'ai quand même un souci sur le "comment ça se se termine pour les deux protagonistes principaux", de façon trop expéditive à mon goût ...
► Afficher le texte
On a deux identités qui se croisent, l'un qui n'a pas encore commencé sa vie et qui ne veut même pas vivre, l'autre qui a terminé sa vie et qui veut recommencer à vivre. La relation entre ces deux êtres, l'un pas encore vivant et l'autre qui ne l'est plus, est très chouette. Ils se complètent merveilleusement bien, avec Joe qui montre à numéro 22 tous les petits plaisirs de la vie (regarder des feuilles voler, manger une pizza ...) et ce faisant, Joe prend lui-même conscience de l'existence de ces petits plaisirs improbables, ce qui le pousse à revoir sa façon de vivre. Personnellement, j'ai eu beaucoup plus d'affecte pour le personnage de numéro 22 et ce, très rapidement, car finalement c'est une âme égarée, qui a peur de ce que lui propose la vie, un sentiment que l'on peut tous comprendre. Je la trouve beaucoup plus attachante que Joe, qui finalement est prêt à lui voler sa place sur Terre, tout ça pour vivre son rêve.

Bref, malgré une certaine frustration concernant la fin proposée, Soul est un très beau film d'animation, drôle (les scènes avec le chat), avec des personnages attachants, une BO jazzy très bien exploitée et un concept original, mature et ambitieux. (7.5/10)

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Message par wiiwii007 »

C'est mon Pixar préféré :coeur:

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lessthantod
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Message par lessthantod »

Je peux comprendre, beaucoup le considèrent comme le renouveau du studio Pixar.

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Antarka
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Message par Antarka »

Je l'ai trouvé très bien, mais perso j'ai pas ressenti le "god-level" depuis Coco chez Pixar.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
J'aurai au moins satisfait 7 femmes en 20 minutes.

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Message par wiiwii007 »

Oui il est bien Coco mais je préfère tout de même Soul.

Tryphon
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Message par Tryphon »

J'aime beaucoup les deux. Soul est peut-être un peu plus "adulte"...
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Barocco", réalisé par André Téchiné, sorti en 1976 -

Pas emballé du tout... Ça a été assez compliqué d'accrocher à l'intrigue. Déjà j'ai eu un souci avec le son. Je ne sais pas si ça vient du fichier, de la prise de son ou des acteurs qui articulaient mal (ou tout en même temps) mais je les comprenais mal. Bon après, vu les dialogues totalement foirés à mon sens, c'était pas non plus une grosse perte. Si on ajoute à ça certaines scènes assez mal jouées... Tout n'est pas mauvais, il y a quelques passages sympas, mais ça ne suffit clairement pas. Pour moi c'est mal foutu : le coup du double perso ça ne fonctionne pas. Les réactions sont trop illogiques.

Bof bof quoi. Dommage car l'ambiance triste et l'idée générale auraient pu me plaire.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

J'ai maté Youssef Salem a du succès ...

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Sorti en 2023 et réalisé par Baya Kasmi, Youssef Salem a du succès est une comédie fort réjouissante. Pour Baya Kasmi, c'est son second film en tant que réalisatrice après La Lutte des classes (2019), mais on la connait aussi en tant que coscénariste avec Michel Leclerc pour Le Nom des gens (2010). Elle collabore souvent avec son compagnon Michel Leclerc, tout deux étant réalisateurs et scénaristes. Youssef Salem a du succès ne fait pas exception, puisqu'il a été écrit à quatre mains et même que Michel Leclerc et Baya Kasmi apparaissent devant la caméra dans deux petits rôles.

C'est l'histoire de Youssef Salem (Ramzy Bédia), 45 ans, un écrivain confidentiel qui jusque là n'avait écrit que des biographies sur des héros algériens n'ayant pas rencontré énormément de succès. Et voilà qu'il écrit une pseudo fiction intitulée Le Choc toxique, dans lequel il raconte sa jeunesse. Dés l'ouverture du film, nous sommes d'ailleurs transportés dans la fiction du roman Le Choc toxique, mais ça on ne s'en rendra compte que lorsque nous découvrirons Youssef à l'âge adulte. Pour écrire son premier vrai roman, il s'inspire donc beaucoup de sa famille. C'est en fait un écrit autobiographique qu'il n'assume pas, prétextant que le jeune Youssef dans le roman n'a rien à voir avec lui.

Et pourquoi n'assume-t-il pas son premier roman autobiographique, me direz-vous ? C'est parce qu'il n'assume pas vraiment ses origines et qu'il a peur que ses parents (Abbes Zahmani et Tassadit Mandi) tombent dessus, le lisent et aient honte de lui. C'est d'ailleurs le cas pour ses deux sœurs Loubna (Caroline Guiela Nguyen) et Bouchra (Melha Bedia, la sœur de Ramzy Bédia dans la vraie vie), ainsi que son frangin Mouss (Oussama Kheddam), qui ont lu le livre et qui lui reprochent le portrait qui en est fait d'eux. Mais voilà que contre toute attente, son livre est sélectionné par l'académie Goncourt et même qu'il remporte le prix Goncourt. Il devra alors assumer (ou pas) son succès, avec les siens et son éditrice un peu frapadingue (Noémie Lvovsky).

Dés l'ouverture du film, nous sommes plongés dans la fiction du roman, avec ses deux sœurs qui sont transformées en frères, sa sœur lesbienne devenant son frère homosexuel et sa sœur devenant le caïd du quartier. Quant à son frère Mouss, il n'est même pas mentionné dans le roman, le jugeant trop "normal". Que ce soit son père, sa mère ou ses deux sœurs, ils ont plus ou moins la même personnalité dans le livre, mais avec quelque nuances. C'est ce flou entre la réalité et la fiction qui est fascinante à analyser, car elle transparait dans la psyché du personnage principal. C'est en cela que Youssef est très touchant et attachant, car il se perd dans ses mensonges et en même temps il apparait totalement sincère, au point où on ne sait plus ce qui est vrai (ou faux).

A l'image du Nom des gens des mêmes auteurs, Youssef Salem a du succès est un film très drôle et très touchant. On sent que les deux coauteurs se sont beaucoup amusés à jouer sur l'ambiguïté entre la réalité et la fiction. Ce n'est certainement pas un hasard s'ils prennent comme protagoniste principal de leur film, un écrivain/artiste qui gravite au milieu de pleins de gens, chose que Baya Kasmi et Michel Leclerc ont très certainement expérimenté eux-mêmes. On a notamment cette éditrice qui rêve d'avoir sous ses ailes un auteur a succès et maintenant qu'elle l'a, son poulain, elle ne va certainement pas le lâcher. Baya Kasmi et Michel Leclerc décrivent merveilleusement bien un microcosme qu'ils connaissent trop bien.

Youssef s'avère très vite être un personnage très attachant, parce qu'il est dépassé par son succès et qu'il se retrouve pris en tenaille entre sa famille, son éditrice et les médias. Qui plus est, il a des problèmes avec l'alcool et n'assume pas complètement ses origines arabes. Intitulé Le Choc toxique, son livre fait d'ailleurs référence à la légende arabe qui menaçait les amoureux d'un choc toxique et mortel, dès lors qu'ils commettaient l’acte sexuel en dehors des voies du mariage. Adolescent et alors même qu'il a des désirs (chose normale à son âge), il a été traumatisé par cette histoire. Youssef est défini par ses origines, il a envie d'assouvir ses désirs, mais il n'arrive pas à s'en libérer, si ce n'est à travers l'écriture.

Bref, Youssef Salem a du succès est une comédie qui se démarque de part son concept (une fiction dans une fiction) et de part la qualité son écriture. Quant à Ramzy Bédia, il est vraiment très bon quand il joue les gars paumés et Youssef Salem, c'est un rôle qui lui va vraiment comme un gant.

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Message par wiiwii007 »

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- "Baxter, Vera Baxter", réalisé par Marguerite Duras, sorti en 1977 -

Il m'a fallu environ 30 sec pour comprendre que c'était un film de Marguerite Duras... C'est à la fois une qualité et un défaut d'avoir ce pouvoir ^^ Le style reconnaissable d'un artiste c'est plutôt cool en soit, mais lorsqu'il me déplait, c'est la merde. Et pour le coup, je me suis endormi devant. J'étais allé au bout du film "La Femme du Gange" pour comprendre le délire, mais pour celui là, j'ai pas eu le courage de le relancer ce matin. Je ne suis pas du tout client..


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- "L'adieu à Freddie Mercury" Documentaire de James Rogan, sorti en 2022 -

Documentaire qui se concentre sur la fin de vie de Freddie Mercury et de son combat contre le Sida. Il est prenant car il ne parle pas forcément que de Queen et de son chanteur, il parle surtout de la période 80/90 touchée par cette maladie de fou. Le journalisme, les abus, les dénonciations, la peur du coming out de certains... Bref, tout était flou, personne ne comprenait encore les origines de la maladie mais beaucoup dénonçaient les homos.

S'ensuit la mort de l'artiste et le concert hommage "The Freddie Mercury Tribute Concert" de 1992 au stade Wembley dont l'argent récolté sera reversé à la Fondation Mercury qui lutte contre le sida.

Bref, un super documentaire.

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J'ai (re)maté le tout premier Toy Story ...

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Sorti en 1995 et réalisé par John Lasseter, Toy Story est le tout premier film des studios Pixar qui les emmènera "Vers l’infini et au-delà" ou le début d'une formidable success story. Il y a 30 ans, Toy Story révolutionnait le monde du cinéma d’animation ... et oui, on a du mal à réaliser, mais Toy Story fête ses 30 ans cette année. C'est le tout premier long-métrage d'animation en images de synthèse. Alors certes, il a pris un coup de vieux, mais pour l'époque c'est un véritable tour de force. Et si le film met en scène des jouets, c'est un choix judicieux, puisque la technologie de l'époque était incapable de rendre correctement la texture de la peau humaine, lui donnant un aspect "plastoc" ... une contrainte qui disparait avec des jouets en plastique.

Woody (la voix de Tom Hanks) est le leader d'une armée de jouets qui appartiennent à un petit garçon nommé Andy. Fait étrange, les jouets s'animent dés lors que les humains quittent la pièce. Woody le cow-boy sera principalement accompagné de zigzag le chien, Rex le dinosaure, Monsieur Patate le grincheux de service, Bayone le petit cochon tirelire et La Bergère une poupée en porcelaine dont Woody est amoureux. Et alors qu'Andy fête son anniversaire, l'idée que des nouveaux jouets viennent les remplacer commence à les inquiéter. Mais cette fois-ci, c'est surtout Woody qui s'inquiète à la vue du jouet dernier cri reçu par Andy, Buzz l'Eclair (la voix de Tim Allen).

Woody le cow-boy a donc peur de se faire détrôner dans le cœur d'Andy et pour cause ... Buzz l'Eclair, c'est le jouet rêvé, pardi ! Il essaye tant bien que mal de faire ami-ami avec Buzz, mais de fil en aiguille, il va se débrouiller pour qu'Andy l'oubli, allant même jusqu'à le pousser par la fenêtre. Les autres jouets l'accusent d'avoir voulu se débarrasser de Buzz et Woody doit par conséquent se mettre à sa recherche. Woody et Buzz vont se retrouver en dehors de la maison et vont devoir s'entraider pour échapper aux dangers du monde extérieur (le pizza Planet). Et surtout, ils devront affronter Sid le voisin d'Andy qui torture les jouets.

Toy Story c'est donc une histoire d'amitié entre Woody et Buzz. Woody va trouver en Buzz le frère qu'il aurait aimé avoir et Buzz va découvrir qu'en fait il n'est qu'un jouet. Tous deux vont devoir unir leur force pour se sortir des "griffes" de Sid pour retrouver Andy à temps, avant qu'il ne déménage. L'un avec son chapeau et ses santiags et l'autre muni d'un faisceaux laser et de deux ailes dépliables, Woody le cow-boy et Buzz le voyageur de l'espace forment un duo détonant. Et c'est parce que ce sont des jouets qui prennent vie à l'abri du regard des êtres humains, que ce duo insolite est possible. L'idée est géniale, car elle permet de réunir deux entités qui ne devraient pas se rencontrer, l'un évoquant le passé et l'autre le futur. Ce constat explique la peur de Woody, le cow-boy du XIXème siècle, de se faire dépasser par Buzz, l'astronaute du XXIème siècle. Woody a peur de tomber dans l'oubli quand il voit Andy s'intéresser à Buzz. Et comme tous ces jouets qui prennent vie sont plus vrai que nature, on est forcément touché par le sentiment légitime que ressent Woody.

On a tous rêvé de voir nos jouets prendre vie quand on était petit et ça, Pixar l'a fait. Ils nous font retourner à l'enfance. Alors bien sûr, visuellement le film a un peu vieillit, ça on ne peut pas le nier. Si Woody et ses amis sont plus vrais que nature, les êtres humains montrés dans le films font très plastoc. Il faudra encore plusieurs années, neuf ans précisément avec Les Indestructibles (2004), avant de voir la technologie s'améliorer au point où les êtres-humains paraissent plus vrais que nature dans un film d'animation assisté par ordinateur. Mais déjà en 1999, avec Toy Story 2, le résultat est nettement plus convaincant et Andy ressemble enfin à un vrai jeune garçon. Là, dans ce tout premier Toy Story, le rendu 3D pour Andy, sa sœur Molly et Sid le tortionnaire, laisse quelque peu à désirer. Et puis, le film est vraiment très court et le scénario est finalement assez linéaire comparé aux autres Pixar qui suivront.

Bref, pour un premier coup d'essaie, ce premier Toy Story est une vraie réussite. C'est peut-être le Pixar le plus enfantin, mais on sent déjà la pate de la firme à la lampe de bureau. Et puis, c'est toujours émouvant de revoir ce film trente ans après l'avoir découvert pour la première fois au cinéma. En 1995 j'avais alors treize ans et ça m'a rappelé de très bons souvenirs.
Dernière modification par lessthantod le 16 oct. 2025 18:54, modifié 1 fois.

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Antarka
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Message par Antarka »

Mon gosse regarde en boucle cette quadrilogie toutes les deux semaines en gros (ça tourne). Je devrais légitimement en avoir plein le cul, mais nan.

Le premier est le moins fort des 4 je trouve (mon classement ça serait 3 > 2 > 1 = 4). Mais ça reste un chef d'oeuvre.


Pour le fun, y'a un gros taré qui a refait le film en live action avec ses vrais jouets :
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
J'aurai au moins satisfait 7 femmes en 20 minutes.

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Maîtresse", réalisé par Barbet Schroeder, sorti en 1975 -

Film assez dérangeant pour ma part. Le sujet : le sadomasochisme pro. Je découvre totalement l'univers SM, je ne suis absolument pas adepte de ces pratiques, pire, je n'ai même jamais voulu m'y intéresser. C'est vraiment pas une pratique qui m'attire. Du coup "Maîtresse" a été pour moi une découverte presque totale, j'ai quand même vu malgré moi pas mal de choses dessus dans les films.

Et bien je confirme, c'est pas du tout mon truc ^^ Je n'arrive pas à associer plaisir et violence/soumission. Jouer le jeu très légèrement ça je suis ok, mais quand ça part en cahuète à ce point... Chaud quoi. Et dans ce film on voit ou imagine pas mal de choses, le réa n'a pas eu peur d'aller assez loin. C'était très spécial.

Du coup j'ai pas super aimé car j'ai pas été emballé par l'univers mais également par le jeu des acteurs (la maîtresse et Depardieu). Il y a même une scène totalement hors sujet selon moi (l'abattoir) qui est dégueulasse... Je ne comprends pas le but.

Malgré ça, j'ai tout de même vu quelques trucs assez bizarres, et j'aime voir de nouvelles choses... Donc je ne le rejette pas totalement.

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ankx
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Message par ankx »

Jamais vu pour ma part.
L'affiche est... assez moche par contre 😅

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

Il y a surement d'autres affiches. Mais oui, celle-ci est particulièrement moche ^^


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- "God Save the Tuche", réalisé par Jean-Paul Rouve, sorti en 2025 -

Pour moi le premier était ok, le second cata, le 3 presqu'ok et le 4 idem. Et ce 5ème opus m'a plutôt plu. On va dire que je l'ai apprécié comme le premier ou presque. C'est pas du tout un grand film, loin de là, mais le copinage Tuche, famille royale britannique m'a fait rire. Pas plus, ça reste primaire et très basique mais ils ont réussi à me faire rire 2, 3 fois.


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- "To Catch a Thief", réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1955 -

Film sympa. L'intrigue n'est pas forcément géniale car l'enjeu n'est pas terrible terrible. Il n'y a donc que très peu de suspens à mon sens. Je n'ai pas eu peur un instant pour "le chat". La fin ne choque pas forcément car on se doute un peu du truc... Du coup il reste l'histoire d'amour sympathique et quelques scènes pas mauvaises. Pour moi c'était pas un grand film mais je l'ai suivi sans déplaisir. Il y a un côté comique assez étrange dans celui-ci ^^ Il est bizarre monsieur Hitchcock des fois.

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lessthantod
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Message par lessthantod »

lessthantod a écrit :
16 oct. 2025 17:22
J'ai (re)maté le tout premier Toy Story ...
► Afficher le texte
J'ai (re)maté le tout premier Toy Story 2 ...

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Sorti en 1999 et réalisé par John Lasseter, Toy Story 2 est bien sûr la suite du premier Toy Story. Assisté cette fois-ci de Ash Brannon et Lee Unkrich à la réalisation, John Lasseter poursuit son travail entamé quatre ans auparavant pour imposer Pixar dans le domaine de l'animation 3D. On reprend donc les mêmes et on recommence, avec Woody et Buzz et quelques petits nouveaux quand même. Toy story 2 c'est un peu une redite du premier film, avec cette-fois-ci, non pas Woody qui part à la rescousse de Buzz, mais Buzz et sa bande qui part à la rescousse de Woody, histoire de lui rendre l'appareil. On poursuit également la thématique de la peur de l'abandon du jouet déjà vu dans le premier film. Et quelque part, ça annonce ce qu'on verra dans le troisième films aussi.

Woody perd confiance lorsque son bras commence à se découdre et qu'Andy décide de partir en colonie de vacance sans lui. Et ça s'empire lorsque la mère d'Andy décide de faire un vide grenier pour se débarrasser de tous les jouets "inutiles". Dixit la mère d'Andy ... "I'm sorry, honey, but you know ... toys don't last forever". Et parmi tous ces jouets "inutiles", il y a le pingouin oublié, qui sert de cale-livres dans la bibliothèque et que Woody veut sauver. Mais en voulant sauver le pingouin, il se fait "voler" par un collectionneur de vieux jouets. Woody finira donc dans un musée consacré aux vieux jouets, au coté de Jessie la cow-girl, de Papi Pépite le chercheur d'or et de Pil-Poil le cheval muet. Woody va donc découvrir ses origines, dans une série de jouets célèbres et commence à se laisser convaincre que sa place est finalement ici, dans un musée dédié à sa gloire.

Forcément, Buzz l'Eclair et sa bande de jouets vont mener une mission de sauvetage pour sauver Woody (schéma inversé du premier film). Le film a de ce fait un arrière goût de déjà vu, mais avec plus d'humour, un ton un peu plus mature (Andy a grandi), beaucoup de références (à Star Wars, à Jurassic Park, à 2001 L'Odyssée de l'espace ...) et des jouets guests en plus (Jessie, Papi Pépite, mais aussi Zurg le grand némésis de Buzz). Et puis, quatre années se sont écoulées entre le premier film et Toy Story 2 et ça se ressent dans la qualité de l'animation et du rendu 3D. Andy lui aussi a changé, il a grandi et forcément, il ne s'intéresse plus autant à ses jouets. Woody a de nouveau peur d'être abandonné par Andy, dixit Jessie ... "You never forget kids like Emily, or Andy, but they forget you".

De nouveaux personnages/jouets font donc leur entrée dans l'univers de Toy Story. On a Jessie la jumelle de Woody dans l'univers western de la série de jouets auxquels ils appartiennent. Jessie est un personnage touchant puisqu'elle a été abandonnée par sa propriétaire, la petite Emily, ce qui renforce les crainte de Woody d'être lui-même abandonné par Andy. Il y aussi Papi Pépite qui a lui aussi quelque chose de très touchant. Heureusement, Buzz va venir le récupérer et au passage devra affronter ses doubles (pleins de Buzz L'Eclair) ainsi que l'Empereur Zurg qui semble sortir d'un épisode de Goldorak. Woody pourra toujours compter sur ses amis, même le jour où éventuellement Andy voudra se séparer de lui, ce qui nous offre une belle ouverture vers Toy Story 3.

Bref, Toy Story 2 coche toutes les cases de la bonne suite. On reprend là où on nous avait laissé à la fin du premier film et on continue l'aventure avec Woody et Buzz et leurs amis. Comme le premier film, c'est court (à peine plus de 1h30) mais rythmé, drôle et touchant, encore un peu trop enfantin pour un Pixar mais bien plus profond qu'au premier abord. On pourra juste lui reprocher la redite, ayant un scénario et des thématiques très proches du premiers film. Il y a aussi un nouveau personnage humain, le méchant collectionneur (la voix de Wayne Knight, plus connu pour son rôle de Newman dans Seinfeld) qui est vraiment très méchant. Il est un peu cliché, mais en même temps ça n'a jamais été les humains, les personnages les plus intéressants dans les Toy Story. C'est pour toutes ces raisons que je continue de préfèrer Toy Story 1 au 2, mais de très peu. (7.5/10)

Tryphon
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Message par Tryphon »

Tiens j'ai vu dans l'avion deux films sur les violences conjugales : Anatomie d'une chute et Mad Max Fury Road.

C'était bien.

Les deux !
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.

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lincruste
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Message par lincruste »

Hahaha
Tryphon a écrit :
05 oct. 2024 12:26
Merci enculé 🫡

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wiiwii007
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Message par wiiwii007 »

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- "Home Alone 3", réalisé par Raja Gosnell, sorti en 1997 -

Ayant terminé la licence "Les Tuche" avec l'ado, on enchaine désormais avec les "Home Alone". On passe directement au 3 car on connait déjà très bien les deux premiers. C'est un peu à reculons que j'ai commencé le visionnage. J'aime beaucoup les deux premiers, j'avais très peur de voir les suites... mais ça va. Si t'as déjà vu les premiers ça fait presque copier-coller. C'est un peu normal vu qu'ils utilisent le nom "Home Alone". On s'attend donc à retrouver un gamin qui défend sa maison contre des voleurs. Tout ça pour dire qu'il n'y a aucune surprise. Faut juste le prendre comme tel pour l'apprécier. Après, si on compare avec les deux opus originaux je trouve ça moins bien foutu : les voleurs sont vraiment tebés (plus que dans les autres), les acteurs moins bons (même si le gosse n'est pas mauvais), les musiques en dessous, le côté sentimental moins bien foutu... Bref, tout est moins bon.

Mais j'ai pas passé un mauvais moment, ça m'a fait sourire quelque fois donc ça me va.

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Antarka
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Message par Antarka »

Je savais même pas qu'il y en avait d'autres qui suivaient le deuxième.
mickmack a écrit :
14 mars 2025 01:11
J'aurai au moins satisfait 7 femmes en 20 minutes.

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Message par wiiwii007 »

Ben pareil, j'ai été surpris de voir qu'il y en avait d'autres.
Dernière modification par wiiwii007 le 19 oct. 2025 20:22, modifié 1 fois.

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Message par lessthantod »

Je suis allé voir Nouvelle Vague ...

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Nouvelle Vague est le dernier film de Richard Linklater qui a eu droit cette année à son entrée au festival de Cannes. Comme son nom le laisse entendre, Nouvelle Vague est un hommage au mouvement cinématographique qui émergé en France dans les années 60. Et plus encore, c'est un film sur Jean-Luc Godard au moment où il s'apprête à réaliser À bout de souffle (1960) avec Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo. C'est peu dire d'affirmer qu'avec Les 400 Coups, À bout de souffle est un mythe de la Nouvelle Vague. Et même si je ne suis pas le plus grand fan de Jean-Luc Godard, j'adore son film À bout de souffle. Alors c'est peu dire, si avant d'aller voir Nouvelle Vague, j'en attendais beaucoup.

Le film commence avec un Jean-Luc Godard (Guillaume Marbeck) très envieux de ses deux collègues des Cahiers du Cinéma, François Truffaut (Adrien Rouyard) qui vient de réalisé son premier film (Les 400 coups qui a fait un triomphe à Cannes) alors qu'il a deux ans de moins que lui et Claude Chabrol (Antoine Besson) qui a déjà réalisé deux films (Le beau Serge et Les Cousins). Ayant une haute opinion de lui-même, il se dit tout naturellement "Pourquoi pas moi ? Et à quand mon tour ?". On va donc suivre Jean-Luc Godard pendant la préparation, puis pendant les vingt jours du tournage d'À bout de souffle (et un peu l'après aussi).

On va très vite s'apercevoir que ces vingt jours de tournage ne seront pas de tout repos, il refuse de donner leur texte à Jean Seberg (Zoey Deutch) et à Jean-Paul Belmondo (Aubry Dullin) et semble improviser chaque jour de tournage avec son carnet de notes. Aprés une seule scène de tournée ou même pas avant 11h00, il renvoie tout le monde à la maison. Et quand il n'a pas envie de tourner, il annule la journée de tournage pour tout le monde. Résultat, au bout d'à peine neuf jours de tournage, il n'a presque rien tourné, ce qui rend fou son producteur Georges de Beauregard (Bruno Dreyfürst). Et si Jean-Paul Belmondo s'amuse beaucoup des bizarretés de Jean-Luc Godard, Jean Seberg quant à elle commence à regretter d'avoir signé pour ce film. Alors qu'elle rêvait de tourner pour François Truffaut ou Claude Chabrol, elle se retrouve sur un tournage dont elle ne comprend aucun code.

Mis à part Zoey Deutch qui interprète Jean Seberg, Richard Linklater a fait appel a de parfait inconnus pour faire son film. Ah si, il y a tout de même Tom Novembre qui joue Jean-Pierre Melville avec sa voix si reconnaissable. Tom Novembre ayant 65 ans, j'avoue que c'est un peu déstabilisant de le voir interpréter Jean-Pierre Melville qui n'avait que 42 ans au moment où À bout de souffle a été tourné. Mais mis à part ça, tous les acteurs ont fait un travail prodigieux pour imiter les grandes figures de cette époques. Pour son premier film, Guillaume Marbeck ressemble à s'y m'éprendre à Jean-Luc Godard, non seulement physiquement, mais aussi dans le texte. Il s'est littéralement transformé et a repris tous ses tics de langages, à commencer par son célèbre zozotement qu'il reprend à la perfection.

Richard Linklater est un réalisateur très reconnu dans le cinéma indépendant américain et qui tient énormément à sa liberté de création, comme Jean-Luc Godard à son époque. C'est manifestement un grand admirateur du mouvement de la Nouvelle Vague, dont on pouvait déjà percevoir une grande influence sur la trilogie Before (Sunrise, Sunset et Midnight), qui s'apparente beaucoup avec la saga Antoine Doinel de François Truffaut. C'est donc logique de le voir s'atteler à ce projet, de rendre hommage à ce cinéma qui l'a tant influencé. C'est aussi l'occasion de montrer l'envers du décors, de voir comment un film est fait, en bandes, avec le producteur, les acteurs, l'assistant réalisateur, le script, le chef opérateur et même les monteurs. Et des films de bandes, Richard Linklater en a déjà fait (Dazed and confused et Everybody Wants Some !! en témoignent). C'est aussi un film qui joue avec notre rapport sur le temps, pour nous montrer comment en vingt jours de tournage on peut raconter une histoire condensée en moins d'une heure trente. Et en quelque sorte, ça aussi il l'a déjà fait avec Boyhood, mais dans l'extrême contraire, un film tourné sur dix ans condensé en trois heure.

Avec Nouvel Vague, on en apprend beaucoup aussi sur l'origine de ce mouvement, avec les Cahiers du cinéma qui va accoucher de nombreux réalisateurs de renom. On voit aussi comment Jean-Pierre Melville, Roberto Rossellini et Robert Bresson ont beaucoup contribué à les rendre crédibles, en les tolérant ou les adoubant, pour permettre leur émergence. On voit tous ces apprentis cinéastes rêver d'un autre cinéma, qui s'éloigne beaucoup du cinéma "à papa" des années 40/50. On en apprend aussi beaucoup sur Jean-Luc Godard, sur son rapport au cinéma. Avec Jean-Luc Godard et À bout de souffle (1960) on entre donc de plain-pied dans le cinéma des années 60. Et si comme moi vous adorez À bout de souffle, on a accès à pleins d'anecdotes sur le tournage du film, certaines que je connaissais, mais d'autres aussi que moi personnellement je ne connaissais pas. On voit la relation tumultueuse entre Jean Seberg et Jean Luc Godard et celle plus complice avec Jean-Paul Belmondo, le tournage sans prise de son qui donne lieu à des moments très amusants. On voit aussi comment le chef opérateur Raoul Coutard (Matthieu Penchinat) s'enferme dans la boite d'un chariot postal pour filmer au milieu des passant sans qu'ils s'en rendent compte. Il remplace également les rails de travelling par une chaise-roulante pour filmer caméra à l'épaule.

Bref, Richard Linklater réussit une œuvre simple et accessible, à l'opposé du cinéma de Jean-Luc Godard qui s'affranchissait de tous les codes du cinéma. Il y a de quoi devenir fou en voyant comment il arrive à pondre un monument de cinéma, sans scénario, sans prise de son et sans le moindre éclairage. Et en même temps, il nous donne envie de revoir le film À bout de souffle. C'est la force, mais aussi la faiblesse du film. On prend beaucoup de plaisir à se plonger dans cette époque, mais en voyant comment sont réalisées certaines scènes du film, on a juste envie de revoir le film dont on ne voit que le tournage. Mais peu importe, on ressort de Nouvelle Vague avec le sourire. J'en viens même à être nostalgique d'une époque que pourtant je n'ai pas connu.
Dernière modification par lessthantod le 20 oct. 2025 14:39, modifié 1 fois.

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