Arf, dommage, jcvd mérite mieux. Mais c'était prévisible.maskass a écrit : ↑31 juil. 2021 22:57Bon bah j'ai osé mater le dernier mercenaire avec JCVD. Je crois qu'on tient là une des plus belles bouses du cinéma français de ces dernières années. Qu'est-ce que c'est nul. Humour à deux balles, les acteurs surjouent comme pas possible pour paraître drôles mais ça ne prend pas. Quant aux rares scènes de baston, ça ressemble davantage à du ballet qu'à des arts martiaux.
Ne perdez pas votre temps et regardez un autre film à la place.
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Ah bah oui je l'avais lu en plus ton retour.lessthantod a écrit : ↑31 juil. 2021 21:02Gringos10 a écrit :Tu l'as vu ce Guy Ritchie @lessthantod ?
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J'ai hésité à l'acheter (bon après c'était que 2 euros) mais j'ai pas mal été refroidi par les derniers Ritchie, mais j'ai lu de bonnes critiques alors je me suis laissé tenter.
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Je viens de mater Way of Gun ...
Pour sa première réalisation, Christopher McQuarrie se lance dans de polar noir. Il y a tous les codes du polar dans Way of Gun, le gangster et la tenue de gangster (costume noir, cravate, lunettes de soleil noires), le kidnapping et la demande de rançon, la valise d'argent et le revolver. Mais son originalité vient du fait que c'est filmé et traité comme un western bien âpre des 70's à la Sam Peckinpah. Les emprunts et les références sont très nombreux à La Horde Sauvage, mais aussi et surtout à Butch Cassidy and the Sundance Kid de George Roy Hill.
Les 2 ravisseurs Benicio Del Toro et Ryan Phillippe sont la copie conforme de Paul Newman et Robert Redford dans Butch Cassidy and the Sundance Kid, mais ici en version beaucoup moins sympathiques. Il n'est nullement question ici de les rendre attachants, ce sont 2 vrais bad guy prêts à tout, y compris tuer des innocents, pour remporter les 13 M de dollars de la rançon. Il est donc difficile de s'identifier à eux. Et en face nous avons le clan des gangsters avec son porte-valise James Caan, dans un rôle de grand caïd qui décidément lui va si bien (la trilogie Le Parrain, Le Solitaire, The Yards ...). Inutile de vous dire qu'ils sont encore moins sympathiques que nos deux ravisseurs de service et là non plus il ne faut nullement chercher la moindre tentative du réalisateur à susciter de l'empathie chez le spectateur. Et coincée entre les deux camps qui s'affrontent, nous avons Juliette Lewis, objet du kidnapping des deux ravisseurs et accessoirement mère porteuse du future fils du boss des caïds. Juliette Lewis sera le seul rayon de soleil de tout le film, ne cherchez pas ailleurs c'est là et uniquement là que vous trouverez un peu de réconfort. Et encore que, elle est le point d'accoucher, ce qui rend sa situation encore plus inconfortable qu'elle ne l'était déjà.
Way of Gun ressemble à son auteur, avec son récit aux nombreuses pistes enchevêtrées, beaucoup de personnages et une narration confuse. Ce n'est donc pas un film aimable au premier abord et il va mettre vos méninges à dure épreuve, mais si vous surmontez cet écueil, vous devriez apprécier l'expérience. Le film est vraiment soigné sur la forme, une atmosphère pesante, une BO magnifique et une interprétation impeccable (le casting cinq étoiles aide bien aussi). Et puis le film contient également pas mal de second degré fort appréciable, une scène de bagarre improbable et sans la moindre justification scénaristique pour ouvrir le film, une scène de poursuite en voiture grotesque digne d'un Charlie Chaplin ... et des cadavres, vraiment beaucoup de cadavres.
Non vraiment, Way of Gun est une jolie pépite cachée, une perle méconnue à cause de son cuisant échec au box office. Si vous aimez les polar noir et si vous aimez les western âpre, je vous recommande vraiment l'expérience Way of Gun.
Pour sa première réalisation, Christopher McQuarrie se lance dans de polar noir. Il y a tous les codes du polar dans Way of Gun, le gangster et la tenue de gangster (costume noir, cravate, lunettes de soleil noires), le kidnapping et la demande de rançon, la valise d'argent et le revolver. Mais son originalité vient du fait que c'est filmé et traité comme un western bien âpre des 70's à la Sam Peckinpah. Les emprunts et les références sont très nombreux à La Horde Sauvage, mais aussi et surtout à Butch Cassidy and the Sundance Kid de George Roy Hill.
Les 2 ravisseurs Benicio Del Toro et Ryan Phillippe sont la copie conforme de Paul Newman et Robert Redford dans Butch Cassidy and the Sundance Kid, mais ici en version beaucoup moins sympathiques. Il n'est nullement question ici de les rendre attachants, ce sont 2 vrais bad guy prêts à tout, y compris tuer des innocents, pour remporter les 13 M de dollars de la rançon. Il est donc difficile de s'identifier à eux. Et en face nous avons le clan des gangsters avec son porte-valise James Caan, dans un rôle de grand caïd qui décidément lui va si bien (la trilogie Le Parrain, Le Solitaire, The Yards ...). Inutile de vous dire qu'ils sont encore moins sympathiques que nos deux ravisseurs de service et là non plus il ne faut nullement chercher la moindre tentative du réalisateur à susciter de l'empathie chez le spectateur. Et coincée entre les deux camps qui s'affrontent, nous avons Juliette Lewis, objet du kidnapping des deux ravisseurs et accessoirement mère porteuse du future fils du boss des caïds. Juliette Lewis sera le seul rayon de soleil de tout le film, ne cherchez pas ailleurs c'est là et uniquement là que vous trouverez un peu de réconfort. Et encore que, elle est le point d'accoucher, ce qui rend sa situation encore plus inconfortable qu'elle ne l'était déjà.
Way of Gun ressemble à son auteur, avec son récit aux nombreuses pistes enchevêtrées, beaucoup de personnages et une narration confuse. Ce n'est donc pas un film aimable au premier abord et il va mettre vos méninges à dure épreuve, mais si vous surmontez cet écueil, vous devriez apprécier l'expérience. Le film est vraiment soigné sur la forme, une atmosphère pesante, une BO magnifique et une interprétation impeccable (le casting cinq étoiles aide bien aussi). Et puis le film contient également pas mal de second degré fort appréciable, une scène de bagarre improbable et sans la moindre justification scénaristique pour ouvrir le film, une scène de poursuite en voiture grotesque digne d'un Charlie Chaplin ... et des cadavres, vraiment beaucoup de cadavres.
Non vraiment, Way of Gun est une jolie pépite cachée, une perle méconnue à cause de son cuisant échec au box office. Si vous aimez les polar noir et si vous aimez les western âpre, je vous recommande vraiment l'expérience Way of Gun.
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Cette semaine j'ai également vu Au bout de la nuit ...
Au bout de la nuit est le second polar de David Ayer après l'excellent Bad Times. Mais cette fois-ci on ne le retrouve qu'à la réalisation et non à l'écriture, James Ellroy étant l'auteur du scénario.
Au bout de la nuit a de part certains côtés un petit air de Training Day, David Ayer était donc tout naturellement désigné pour réaliser le film. Sa mise en scène est une fois de plus très efficace et bien nerveuse comme il faut (surtout dans les scènes d'action). Il n'abuse pas de la caméra à l'épaule et sait stabiliser sa caméra quand il le faut, pour magnifier la performance des acteurs. D'ailleurs Keanu Reeves est excellentissime dans son rôle de flic torturé, c'est la vraie bonne surprise au sein d'un casting assez prestigieux. Jugez plutôt, face à lui nous avons Forrest Whitaker en capitaine de police (il cabotine, mais il le fait bien), Hugh Laurie en police de la police (on en oublie très vite sa blouse du Dr. House) et Chris Evan en jeune flic pas encore corrompu par le système (et avant son entrée dans la grande famille du MCU). Et pour finir avec les points positifs, le film est juste beau, tout particulièrement la photographie qui est sublime pendant les scènes de nuit, une photographie très colorée à l'image de la ville Los Angeles.
Passons maintenant aux points négatifs. Le scénario est malheureusement assez prévisible et n'évite pas les clichés du genre. IRien ne nous est épargné, l'inspecteur efficace mais alcoolique qui a perdu sa femme dans des circonstances atroces, le capitaine ambitieux qui veut gravir tous échelons coûte que coûte, une brigade de police corrompue, et ainsi de suite. Alors pour faire passer la pilule, James Elroy n'a rien trouvé de mieux que d'enchainer rebondissement après rebondissement pour donner un semblant de cachet à son scénario. Malheureusement tout ça, tous ces retournements de situation, c'est un peu trop tiré par les cheveux pour moi ... et à trop tirer sur la corde, elle casse et moi je décroche. Néanmoins, l'évocation en toile de fond des émeutes de 1992 à Los Angeles est intéressante et finalement peu importe toute les invraisemblances du scénario, tant que le contexte est bon.
Alors certes, avec Au Bout de la Nuit le fond n'égale malheureusement pas la forme, mais peu importe car l'intérêt du film repose surtout sur son ambiance âpre et tendue. La réalisation est soignée, l'interprétation est impeccable et on ne voit pas le temps passer. Ce n'est clairement pas le meilleur de tous les David Ayer, mais ça reste du bon David Ayer, à découvrir si vous aimez le bonhomme. Mais si vous ne connaissiez pas du tout la filmographie de David Ayer, préférez lui plutôt Training Day, Dark Blue, Bad Times et End of Watch.
Au bout de la nuit est le second polar de David Ayer après l'excellent Bad Times. Mais cette fois-ci on ne le retrouve qu'à la réalisation et non à l'écriture, James Ellroy étant l'auteur du scénario.
Au bout de la nuit a de part certains côtés un petit air de Training Day, David Ayer était donc tout naturellement désigné pour réaliser le film. Sa mise en scène est une fois de plus très efficace et bien nerveuse comme il faut (surtout dans les scènes d'action). Il n'abuse pas de la caméra à l'épaule et sait stabiliser sa caméra quand il le faut, pour magnifier la performance des acteurs. D'ailleurs Keanu Reeves est excellentissime dans son rôle de flic torturé, c'est la vraie bonne surprise au sein d'un casting assez prestigieux. Jugez plutôt, face à lui nous avons Forrest Whitaker en capitaine de police (il cabotine, mais il le fait bien), Hugh Laurie en police de la police (on en oublie très vite sa blouse du Dr. House) et Chris Evan en jeune flic pas encore corrompu par le système (et avant son entrée dans la grande famille du MCU). Et pour finir avec les points positifs, le film est juste beau, tout particulièrement la photographie qui est sublime pendant les scènes de nuit, une photographie très colorée à l'image de la ville Los Angeles.
Passons maintenant aux points négatifs. Le scénario est malheureusement assez prévisible et n'évite pas les clichés du genre. IRien ne nous est épargné, l'inspecteur efficace mais alcoolique qui a perdu sa femme dans des circonstances atroces, le capitaine ambitieux qui veut gravir tous échelons coûte que coûte, une brigade de police corrompue, et ainsi de suite. Alors pour faire passer la pilule, James Elroy n'a rien trouvé de mieux que d'enchainer rebondissement après rebondissement pour donner un semblant de cachet à son scénario. Malheureusement tout ça, tous ces retournements de situation, c'est un peu trop tiré par les cheveux pour moi ... et à trop tirer sur la corde, elle casse et moi je décroche. Néanmoins, l'évocation en toile de fond des émeutes de 1992 à Los Angeles est intéressante et finalement peu importe toute les invraisemblances du scénario, tant que le contexte est bon.
Alors certes, avec Au Bout de la Nuit le fond n'égale malheureusement pas la forme, mais peu importe car l'intérêt du film repose surtout sur son ambiance âpre et tendue. La réalisation est soignée, l'interprétation est impeccable et on ne voit pas le temps passer. Ce n'est clairement pas le meilleur de tous les David Ayer, mais ça reste du bon David Ayer, à découvrir si vous aimez le bonhomme. Mais si vous ne connaissiez pas du tout la filmographie de David Ayer, préférez lui plutôt Training Day, Dark Blue, Bad Times et End of Watch.
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Excellent au bout de la nuit. Ne jamais regarder sa suite, déception assurée.
Dark blue et bad Times, je les note. Je ne les connais pas.
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Je ne savais même pas qu'il y avait eu une suite et j'image que c'est un direct to video ?maxicrash a écrit :Excellent au bout de la nuit. Ne jamais regarder sa suite, déception assurée.
Dark Blue est également sur les émeutes de 1992 à Los Angeles.maxicrash a écrit :Dark blue et bad Times, je les note. Je ne les connais pas.
Bad Times est vraiment excellent, à voir rien que pour la performance de Christian Bale.
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J'ai bien aimé, revoir jcvd en train de danser était un bon clin d'œil.Gringos10 a écrit : ↑31 juil. 2021 23:13Arf, dommage, jcvd mérite mieux. Mais c'était prévisible.maskass a écrit : ↑31 juil. 2021 22:57Bon bah j'ai osé mater le dernier mercenaire avec JCVD. Je crois qu'on tient là une des plus belles bouses du cinéma français de ces dernières années. Qu'est-ce que c'est nul. Humour à deux balles, les acteurs surjouent comme pas possible pour paraître drôles mais ça ne prend pas. Quant aux rares scènes de baston, ça ressemble davantage à du ballet qu'à des arts martiaux.
Ne perdez pas votre temps et regardez un autre film à la place.
L'histoire ne tient pas la route une seconde. L'humour a deux balles de Djimo, Ivanov et Eric Judor fait mouche à tous les coups sur moi. Les combats sont effectivement très chorégraphiés.
Le film est loin d'être un chef-d'œuvre mais je m'attendais à un petit film sans prétention et c'est exactement ce que j'ai vu. J'ai apprécié les petits clins d'oeil à JCVD lui même ainsi qu'à d'autres films. Quelle bonheur de revoir Miou-Miou. Pour Timsit, il faut qu'il réfléchisse à prendre sa retraite à un moment, il n'aura jamais été bon comique, acteur ou chanteur.
Pour les placements de produits, ils se sont bien gavés.
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C'est ça, c'est sorti en blu ray, dont on ne retiendra rien à part l'ennui profond et la médiocrité.lessthantod a écrit : ↑01 août 2021 22:09Je ne savais même pas qu'il y avait eu une suite et j'image que c'est un direct to video ?
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Timsit est ridicule en effet, mais pourtant, c'est pas le pire selon moi. Archibald est abominable et Ivanov fidèle à lui-même.
Djimo est le plus drôle de la bande à la limite, mais ça vole pas bien haut non plus.
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Les one man show de Patrick Timsit sont pourtant très drôle, le bonhomme est vraiment très drôle sur scène, dans le registre de l'humour noir.
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Dark blue c'est une pépitelessthantod a écrit : ↑01 août 2021 22:09Dark Blue est également sur les émeutes de 1992 à Los Angeles.maxicrash a écrit :Dark blue et bad Times, je les note. Je ne les connais pas.
Bad Times est vraiment excellent, à voir rien que pour la performance de Christian Bale.
Sinon j'ai vu le jcvd, bon c'est naze mais ça se laisse regarder, il y a quelques trucs qui font sourire quand même (surtout si on connaît scarface par cœur ) et c'est bien mis en scène, je m'attendais à pire.
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Je te rejoins sur Archibald. Ivanov, je n'ai pas remarqué de différences dans sa façon de jouer par rapport à ses autres films. Ce comique et son univers me plaisent donc je ne pas être suffisamment critique envers lui.
C'est comme Eric Judor, s'il avait été bon acteur dans ce film, c'est surtout ça qui m'aurait surpris.
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Ca doit venir de moi alors, y'a des comiques avec qui ça ne passe pas niveau humour. Il en fait partie.lessthantod a écrit : ↑01 août 2021 23:29Les one man show de Patrick Timsit sont pourtant très drôle, le bonhomme est vraiment très drôle sur scène, dans le registre de l'humour noir.
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j'ai regardé aussi le dernier jcvd
il est gâché par une écriture basse du front. C'est dommage , il y avait un truc sympa à faire
purée oui les placements pub c était ostentatoire
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Je viens de mater L'Élite de Brooklyn ...
Avec L'Élite de Brooklyn c'est le retour au polar pour Antoine Antoine Fuqua et il retrouve Ethan Hawke pour l'occasion. Et même si le film n'est pas aussi bon que Training Day, c'est tout de même un retour au genre très réussi pour lui.
On retrouve les thèmes de la corruption (ou de la tentation de corruption) qui gangrène la police, mais aussi de toute la pression qui pèse sur les épaules des flics. On suit donc trois histoires en parallèles pour trois personnages principaux, trois flics qui ont pour point commun d'être au bord de la rupture. Don Cheadle est Tango un flic infiltré, c'est un super flic, ultra compétent et avec une éthique qui pourrait poser problème à ses supérieurs. Pour le coup, Don Cheadle est vraiment excellent, très charismatique et attachant. Ethan Hawke quant à lui est Sal, bon flic et père aimant de cinq enfants. C'est un bon père et un bon mari, mais il est criblé de dettes et sa femme est enceinte de deux jumeaux. Clairement il ne va pas bien, il se sent abandonné de Dieu (il est croyant) et finit par céder à la tentation de corruption. C'est un personne tragique, qui fait tout le temps les mauvais choix. J'adore Ethan Hawke, un acteur d'une sensibilité rare et là "une fois encore" il est parfait. Enfin, nous avons Richard Gere en vieux flic qui en est à 7 jours de la retraite. Eddie est un flic qui en a trop vu, alcoolique et suicidaire. C'est un chouette rôle de flic au bord du rouleau, mais Richard Gere n'est pas crédible une seule seconde et son jeu manque tellement d'ampleur. Et puis il y a Wesley Snipes en dealer qui sort de prison, ça fait plaisir de le revoir en forme et sorti de sa période "direct-to-vidéo".
C'est un polar à l'ancienne, d'un grand classicisme et je suis clairement la cible de ce genre de polar typé 70's. L'intrigue est prenante et les histoires croisées de ces trois flics sonnent très juste. Le film semble avoir été écrit pour Ethan Hawke et Don Cheadle tellement ils se fondent naturellement dans leurs personnages, ils sont vraiment excellent ... seulement dommage pour l'erreur de casting avec Richard Gere.
L'Élite de Brooklyn c'est vraiment un très bon polar et une très bonne tragédie, avec un scénario prenant et un casting "presque" parfait.
Avec L'Élite de Brooklyn c'est le retour au polar pour Antoine Antoine Fuqua et il retrouve Ethan Hawke pour l'occasion. Et même si le film n'est pas aussi bon que Training Day, c'est tout de même un retour au genre très réussi pour lui.
On retrouve les thèmes de la corruption (ou de la tentation de corruption) qui gangrène la police, mais aussi de toute la pression qui pèse sur les épaules des flics. On suit donc trois histoires en parallèles pour trois personnages principaux, trois flics qui ont pour point commun d'être au bord de la rupture. Don Cheadle est Tango un flic infiltré, c'est un super flic, ultra compétent et avec une éthique qui pourrait poser problème à ses supérieurs. Pour le coup, Don Cheadle est vraiment excellent, très charismatique et attachant. Ethan Hawke quant à lui est Sal, bon flic et père aimant de cinq enfants. C'est un bon père et un bon mari, mais il est criblé de dettes et sa femme est enceinte de deux jumeaux. Clairement il ne va pas bien, il se sent abandonné de Dieu (il est croyant) et finit par céder à la tentation de corruption. C'est un personne tragique, qui fait tout le temps les mauvais choix. J'adore Ethan Hawke, un acteur d'une sensibilité rare et là "une fois encore" il est parfait. Enfin, nous avons Richard Gere en vieux flic qui en est à 7 jours de la retraite. Eddie est un flic qui en a trop vu, alcoolique et suicidaire. C'est un chouette rôle de flic au bord du rouleau, mais Richard Gere n'est pas crédible une seule seconde et son jeu manque tellement d'ampleur. Et puis il y a Wesley Snipes en dealer qui sort de prison, ça fait plaisir de le revoir en forme et sorti de sa période "direct-to-vidéo".
C'est un polar à l'ancienne, d'un grand classicisme et je suis clairement la cible de ce genre de polar typé 70's. L'intrigue est prenante et les histoires croisées de ces trois flics sonnent très juste. Le film semble avoir été écrit pour Ethan Hawke et Don Cheadle tellement ils se fondent naturellement dans leurs personnages, ils sont vraiment excellent ... seulement dommage pour l'erreur de casting avec Richard Gere.
L'Élite de Brooklyn c'est vraiment un très bon polar et une très bonne tragédie, avec un scénario prenant et un casting "presque" parfait.
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J'ai vu Voyagers avec Colin Farrell et quelques jeunes acteurs puceaux.
Le film démarre assez bien, mais se résout finalement en une bête histoire de mutinerie à bord du vaisseau, rien d'inoubliable.
Le film démarre assez bien, mais se résout finalement en une bête histoire de mutinerie à bord du vaisseau, rien d'inoubliable.
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Vigilante.
Olivia Wilde joue une ancienne femme battue, torturée par la mort de son fils par son ex.
Elle va oeuvrer à aider ses prochains, vivant des situations similaires, à gros coup de mandales.
Olivia Wilde est exceptionnelle dans ce rôle, le film alterne entre action et grosses phases de somnolence parsemé avec des scènes de flashbacks.
J'ai moins aimé le scénario et la réalisation. Le tout est quand même très moyen.
Olivia Wilde joue une ancienne femme battue, torturée par la mort de son fils par son ex.
Elle va oeuvrer à aider ses prochains, vivant des situations similaires, à gros coup de mandales.
Olivia Wilde est exceptionnelle dans ce rôle, le film alterne entre action et grosses phases de somnolence parsemé avec des scènes de flashbacks.
J'ai moins aimé le scénario et la réalisation. Le tout est quand même très moyen.
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Je croyais l'avoir déjà vu, mais en fait non ...
(je crois que j'avais confondu avec Bronson)
Chopper, premier long-métrage d’Andrew Dominik, raconte la vie d'un tueur en série Mark "Chopper" Read, véritable bête de foire et ennemi public "number one" en Australie dans les années 70/80 ... et le plus dingue dans tout ça, c'est qu'il existe vraiment. C’est sans doute ce qui est le plus impressionnant, c'est à dire qu'il s'agit d'un film inspiré de faits réels ou plutôt supposément "réels".
Basé sur l'autobiographie de Chopper himself, Andrew Dominik nous pond un scénario fascinant. Le film laisse tout le temps le doute planer sur la véracité des faits racontés par Chopper et mis en scène par Andrew Dominik. Le subterfuge est sacrément ingénieux, parfois les même faits sont racontés de deux façons différentes et on est jamais sûr de savoir qui dit vrai, qui dit faux. Et il fait des miracles avec un tout petit budget, car jamais on ne ressent le manque de moyens. Au contraire, le manque de moyens a semble-t-il été source de motivation pour le réalisateur. Tous les décors semblent vrais (probablement filmés sur des lieux réels et non en studio), la photographie est très belle et surtout la mise en scène est toujours inventive.
Avec son rythme décousu, le récit sur des petites frappes et le portrait d'une humanité crasseuse, Chopper me rappelle beaucoup son troisième film Cogan. Mais à l'inverse de Cogan, on trouve dans Chopper une pointe de dérision assez délicieuse. On peut aussi le comparer à Bronson de Nicolas Winding Refn, pour la description de la vie carcérale et pour la performance d'acteur Eric Bana/Tom Hardy (aka Chopper/Bronson).
Mais vous l'aurez deviné, l'atout numéro un du film, c'est Eric Bana. Il est littéralement "monstrueux" dans le rôle titre, physiquement impressionnant et limite méconnaissable (tu le peins en vert et c'est Hulk), bourru, violent ... même son changement de voix impressionne. Il donne vie à un personnage insaisissable, tantôt manipulateur, tantôt sarcastique, parfois sensible et fragile ou très violent.
Chopper est un film vraiment très intéressant et atypique, qui porte la marque de fabrique de son réalisateur Andrew Dominik, c'est à dire un film à la fois très beau et très lent. Certains vont trouver ça terriblement chiant, d'autres (comme moi) vont se focaliser sur la beauté formelle du film.
(je crois que j'avais confondu avec Bronson)
Chopper, premier long-métrage d’Andrew Dominik, raconte la vie d'un tueur en série Mark "Chopper" Read, véritable bête de foire et ennemi public "number one" en Australie dans les années 70/80 ... et le plus dingue dans tout ça, c'est qu'il existe vraiment. C’est sans doute ce qui est le plus impressionnant, c'est à dire qu'il s'agit d'un film inspiré de faits réels ou plutôt supposément "réels".
Basé sur l'autobiographie de Chopper himself, Andrew Dominik nous pond un scénario fascinant. Le film laisse tout le temps le doute planer sur la véracité des faits racontés par Chopper et mis en scène par Andrew Dominik. Le subterfuge est sacrément ingénieux, parfois les même faits sont racontés de deux façons différentes et on est jamais sûr de savoir qui dit vrai, qui dit faux. Et il fait des miracles avec un tout petit budget, car jamais on ne ressent le manque de moyens. Au contraire, le manque de moyens a semble-t-il été source de motivation pour le réalisateur. Tous les décors semblent vrais (probablement filmés sur des lieux réels et non en studio), la photographie est très belle et surtout la mise en scène est toujours inventive.
Avec son rythme décousu, le récit sur des petites frappes et le portrait d'une humanité crasseuse, Chopper me rappelle beaucoup son troisième film Cogan. Mais à l'inverse de Cogan, on trouve dans Chopper une pointe de dérision assez délicieuse. On peut aussi le comparer à Bronson de Nicolas Winding Refn, pour la description de la vie carcérale et pour la performance d'acteur Eric Bana/Tom Hardy (aka Chopper/Bronson).
Mais vous l'aurez deviné, l'atout numéro un du film, c'est Eric Bana. Il est littéralement "monstrueux" dans le rôle titre, physiquement impressionnant et limite méconnaissable (tu le peins en vert et c'est Hulk), bourru, violent ... même son changement de voix impressionne. Il donne vie à un personnage insaisissable, tantôt manipulateur, tantôt sarcastique, parfois sensible et fragile ou très violent.
Chopper est un film vraiment très intéressant et atypique, qui porte la marque de fabrique de son réalisateur Andrew Dominik, c'est à dire un film à la fois très beau et très lent. Certains vont trouver ça terriblement chiant, d'autres (comme moi) vont se focaliser sur la beauté formelle du film.
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heureusement que tu as rattrapé ça !
J'adore (je le préfère même à Bronson), Le meilleur rôle d'Eric Bana, il crève l'écran.
J'aurai kiffé le voir dans d'autres films avec ce charisme (Troie, par exemple)
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et pour l'anecdote, c'est le vrai Mark Read "chopper" qui conseilla à Andrew Dominik de prendre Bana, alors que celui ci cherchait encore un acteur capable d'incarner l'impitoyable serial killer.
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Ah mais +10 000 avec toiGringos10 a écrit :J'adore (je le préfère même à Bronson), Le meilleur rôle d'Eric Bana, il crève l'écran.
Et puis je ne suis très fan de Bronson.
Il est très chouette le Troie avec Brad Pitt.Gringos10 a écrit :J'aurai kiffé le voir dans d'autres films avec ce charisme (Troie, par exemple)
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ça devait faire 15 ans que je ne l'avais pas vu....
et n'ayons pas peur des mots on tient là le plus grand film d'action de tous les temps.
cette leçon cinématographique est le cadeau d'adieu de John woo avant son départ pour hollywood, et quelle apothéose !
Jamais une caméra n'aura été plongée au coeur d'une fusillade avec autant de précision et de fureur. Le cinéaste, au sommet de son art, fait preuve d'une maitrise de l'espace et du cadre incomparable, développe une intrigue nihiliste dans le contexte chaotique de la retrocession de hong kong, convoque ses thèmes de prédilection en alternant les scènes dantesques, entrecoupées d'intermèdes transitoires tantôt oniriques, tantôt allégoriques, avant un final apocalyptique éreintant pour le spectateur, en immersion dans une oeuvre sensorielle dont seul son auteur a le secret.
Du grand art,pour un plaisir cinéphilique incommensurable!
regardez moi ce plan séquence anthologique... exceptionnel !
et n'ayons pas peur des mots on tient là le plus grand film d'action de tous les temps.
cette leçon cinématographique est le cadeau d'adieu de John woo avant son départ pour hollywood, et quelle apothéose !
Jamais une caméra n'aura été plongée au coeur d'une fusillade avec autant de précision et de fureur. Le cinéaste, au sommet de son art, fait preuve d'une maitrise de l'espace et du cadre incomparable, développe une intrigue nihiliste dans le contexte chaotique de la retrocession de hong kong, convoque ses thèmes de prédilection en alternant les scènes dantesques, entrecoupées d'intermèdes transitoires tantôt oniriques, tantôt allégoriques, avant un final apocalyptique éreintant pour le spectateur, en immersion dans une oeuvre sensorielle dont seul son auteur a le secret.
Du grand art,pour un plaisir cinéphilique incommensurable!
regardez moi ce plan séquence anthologique... exceptionnel !
"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles"
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Le plan séquence dans l'hôpital est monumental, personne n'a jamais fait mieux depuis.
Par contre, je trouve que comparé à The Killer et Le Syndicat du crime dont l'équilibre est parfait entre sentimentalisme et l'action, A Toutes épreuves ça manque de profondeur. C'est un plaisir immédiat, du fun à l'état pur, mais c'est moins marquant
Par contre, je trouve que comparé à The Killer et Le Syndicat du crime dont l'équilibre est parfait entre sentimentalisme et l'action, A Toutes épreuves ça manque de profondeur. C'est un plaisir immédiat, du fun à l'état pur, mais c'est moins marquant
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Détective Pikachu.
Un fils enquête sur la mort de son père, il trouvera un Pikachu qui peut discuter avec les humains et sera le seul à comprendre ses paroles.
Ca se laisse regarder sans être fan ni même connaître les pokémons.
Y'a des cgi dans tous les coins et aucun animal réel, c'est plus ce dernier point qui fait bizarre quand on démarre le film.
Un fils enquête sur la mort de son père, il trouvera un Pikachu qui peut discuter avec les humains et sera le seul à comprendre ses paroles.
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Y'a des cgi dans tous les coins et aucun animal réel, c'est plus ce dernier point qui fait bizarre quand on démarre le film.
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Ouais j'ai regardé d'un oeil avec les gosses, comme Sonic, c'est pas si pourri. C'est même assez fun.maxicrash a écrit : ↑05 août 2021 09:39Détective Pikachu.
Un fils enquête sur la mort de son père, il trouvera un Pikachu qui peut discuter avec les humains et sera le seul à comprendre ses paroles.
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Hostel. Des touristes se font attirer en Slovaquie où l'on va vouloir les découper façon puzzle.
C'est long à démarrer mais pour nous faire patienter, des boobs et des jolies filles. Ensuite ça démarre soft avec un doigt de pied coupé, Quentin Tarantino oblige, et ensuite des scènes de gore.
Je ne me rappelai plus que Rick Hoffmann jouait dedans. Ca change de scénarios habituels.
C'est long à démarrer mais pour nous faire patienter, des boobs et des jolies filles. Ensuite ça démarre soft avec un doigt de pied coupé, Quentin Tarantino oblige, et ensuite des scènes de gore.
Je ne me rappelai plus que Rick Hoffmann jouait dedans. Ca change de scénarios habituels.
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j'avais vu ce film à sa sortiemaxicrash a écrit : ↑05 août 2021 19:30Hostel. Des touristes se font attirer en Slovaquie où l'on va vouloir les découper façon puzzle.
C'est long à démarrer mais pour nous faire patienter, des boobs et des jolies filles. Ensuite ça démarre soft avec un doigt de pied coupé, Quentin Tarantino oblige, et ensuite des scènes de gore.
Je ne me rappelai plus que Rick Hoffmann jouait dedans. Ca change de scénarios habituels.
je me souviens avoir eu un malaise à la fin , je me disais que c'était trop possible en fait
d'ailleurs , je me le dis encore
Dernière modification par Polton le 06 août 2021 09:07, modifié 1 fois.
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Je crois bien que tous ceux qui ont vu ce film, ont eu le même raisonnement.
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Et dire qu'on met souvent les ricains comme champion de films d'action !Gringos10 a écrit : ↑05 août 2021 00:33ça devait faire 15 ans que je ne l'avais pas vu....
et n'ayons pas peur des mots on tient là le plus grand film d'action de tous les temps.
cette leçon cinématographique est le cadeau d'adieu de John woo avant son départ pour hollywood, et quelle apothéose !
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Mais oui y'a un vrai savoir faire , len général les américain (surtout pour les scene de combats ) font des plan sérer , une camera qui fait que bouger , pas mal de coupe , bref on comprend rien
Ici tout le contraire , les cadres sont large , la camera est stable ,un minimum de coupe ou de coupe controlé , l’action est vif ,bref c'est parfait
Bref tu me donne envie de le revoir
Dernière modification par Kannagi le 06 août 2021 02:09, modifié 1 fois.
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C'est plutôt sympathique, ça se laisse regarder . On sourit de temps en temps , et je suis content de retrouver certaines gueules (Mel Gibson surtout et Frank Grillo) .
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Je l'ai vu à l'instant Boss Level
J'ai bien aimé. C'est assez drôle en effet.
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Petite question, est ce que pour parler des mangas en vidéo (series) , on en parle ici ou je peux ouvrir un topic dédié?
Comme là par exemple je me mate la "serie" Hunter x Hunter sur netflix, j'aimerais savoir si on se fait un sujet dedié à Crunchyroll, wakanim, Netflix etc... ou pas?
Comme là par exemple je me mate la "serie" Hunter x Hunter sur netflix, j'aimerais savoir si on se fait un sujet dedié à Crunchyroll, wakanim, Netflix etc... ou pas?
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Il y a le topic Netflix, ou le topic séries, ou le topic manga/animé, ou tu peux même faire un topic dédié "hunter x hunter", c'est comme tu veuxMyrage a écrit : ↑06 août 2021 01:51Petite question, est ce que pour parler des mangas en vidéo (series) , on en parle ici ou je peux ouvrir un topic dédié?
Comme là par exemple je me mate la "serie" Hunter x Hunter sur netflix, j'aimerais savoir si on se fait un sujet dedié à Crunchyroll, wakanim, Netflix etc... ou pas?
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Il y a un topic pour "Netflix" déjà :Myrage a écrit : ↑06 août 2021 01:51Petite question, est ce que pour parler des mangas en vidéo (series) , on en parle ici ou je peux ouvrir un topic dédié?
Comme là par exemple je me mate la "serie" Hunter x Hunter sur netflix, j'aimerais savoir si on se fait un sujet dedié à Crunchyroll, wakanim, Netflix etc... ou pas?
viewtopic.php?f=43&t=296&p=31302&hilit=netflix#p31302
Ainsi qu'un topic "série" ici :
viewtopic.php?f=43&t=312&p=31772&hilit= ... rie#p31772
En gros tu peux poster ta série dans les trois sujets
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Fear street épisode 3 : 1666
On en apprend plus sur les origines du mal. La moitié du film se passe en 1666, l'autre en 1994, où l'on revient après les évènements du premier.
Ca se laisse regarder, la fin est vraiment bien trouvée pour ce genre de film. Une trilogie dispensable malgré tout, sans gros défaut.
On en apprend plus sur les origines du mal. La moitié du film se passe en 1666, l'autre en 1994, où l'on revient après les évènements du premier.
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Merci pour ce retour, le casting et Joe Carnahan ça donne sacrément envie ... c'est juste que Netfix, ça fait chier :/Captain_Eraclés a écrit :C'est plutôt sympathique, ça se laisse regarder . On sourit de temps en temps , et je suis content de retrouver certaines gueules (Mel Gibson surtout et Frank Grillo) .► Afficher le texte
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Je viens de mater Braquage à L'italienne ...
The Italian Job (aka Braquage à L'italienne) c'est un film de braquage honnête et plutôt divertissant, mais inoffensif et terriblement lisse. F. Gary Gray et ses scénaristes reprennent ici la formule du Ocean Eleven de Steven Soderbergh, à savoir le remake d'un film de braquage qui se repose essentiellement sur un casting cinq étoiles. Ici on se contente d'actualiser un peu le scénario et de moderniser la réalisation pour la nouvelle génération n'ayant pas connu le film original de 1969 avec Michael Caine.
Le scénario est bien ficelé (même si ça manque de rebondissements), les personnages remplissent leurs fonctions (même si toutes leurs actions sont très prévisibles) et les scènes de braquages sont spectaculaires (même s'il y a un gros ventre mou au milieu du film). A mettre cependant au crédit du film, le réalisateur n'abuse pas des CGI et semble privilégier le plus possible les effets pratiques. Et puis la direction artistique du film est très réussie. Les décors sont très réalistes dans le moindre détail, la photographie est belle et la réalisation est soignée.
Côté casting, l'atout charme du film Charlize Theron est magnifique, Jason Statham est toujours autant charismatique et Seth Green est très drôle en nerd de service. Par contre Mark Wahlberg est tellement fade et pas du tout crédible dans le rôle du "cerveau" du groupe. J'ai rien contre lui et même au contraire, je l'aime bien bien (il est génial dans Boogie Night et dans The Departed), mais là il n'est pas du tout impliqué dans le "job". Quant à Edward Norton, il assure le strict minimum en bad guy et se montre plutôt désintéressé par le rôle. On ne sera pas du tout surpris d'apprendre quelques années plus tard, qu'il a fait ce film contraint et forcé par un contrat avec la Paramount.
Et puis il y a les Mini Cooper, un personnage à part entière dans le film, mais à trop vouloir les mettre en avant, ça en devient soulant ... sérieux, on dirait une pub. Non mais sérieusement, tous ses placements de produits, c'est une vraie plaie dans le cinéma de ces 20 ou 30 dernières années. Alors certes, ça a toujours existé, mais là ils abusent.
En fait, y'a pas grand chose à dire sur Braquage à l'italienne tellement c'est un divertissement passe partout, qui ne tente pas grand chose (voir rien du tout) et se contente du strict minimum. Ceci dit, il fait le job !
The Italian Job (aka Braquage à L'italienne) c'est un film de braquage honnête et plutôt divertissant, mais inoffensif et terriblement lisse. F. Gary Gray et ses scénaristes reprennent ici la formule du Ocean Eleven de Steven Soderbergh, à savoir le remake d'un film de braquage qui se repose essentiellement sur un casting cinq étoiles. Ici on se contente d'actualiser un peu le scénario et de moderniser la réalisation pour la nouvelle génération n'ayant pas connu le film original de 1969 avec Michael Caine.
Le scénario est bien ficelé (même si ça manque de rebondissements), les personnages remplissent leurs fonctions (même si toutes leurs actions sont très prévisibles) et les scènes de braquages sont spectaculaires (même s'il y a un gros ventre mou au milieu du film). A mettre cependant au crédit du film, le réalisateur n'abuse pas des CGI et semble privilégier le plus possible les effets pratiques. Et puis la direction artistique du film est très réussie. Les décors sont très réalistes dans le moindre détail, la photographie est belle et la réalisation est soignée.
Côté casting, l'atout charme du film Charlize Theron est magnifique, Jason Statham est toujours autant charismatique et Seth Green est très drôle en nerd de service. Par contre Mark Wahlberg est tellement fade et pas du tout crédible dans le rôle du "cerveau" du groupe. J'ai rien contre lui et même au contraire, je l'aime bien bien (il est génial dans Boogie Night et dans The Departed), mais là il n'est pas du tout impliqué dans le "job". Quant à Edward Norton, il assure le strict minimum en bad guy et se montre plutôt désintéressé par le rôle. On ne sera pas du tout surpris d'apprendre quelques années plus tard, qu'il a fait ce film contraint et forcé par un contrat avec la Paramount.
Et puis il y a les Mini Cooper, un personnage à part entière dans le film, mais à trop vouloir les mettre en avant, ça en devient soulant ... sérieux, on dirait une pub. Non mais sérieusement, tous ses placements de produits, c'est une vraie plaie dans le cinéma de ces 20 ou 30 dernières années. Alors certes, ça a toujours existé, mais là ils abusent.
En fait, y'a pas grand chose à dire sur Braquage à l'italienne tellement c'est un divertissement passe partout, qui ne tente pas grand chose (voir rien du tout) et se contente du strict minimum. Ceci dit, il fait le job !
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Attention chef d'œuvre absolu, Baby Driver ...
(oui je sais, j'abuse du qualificatif, mais là c'est totalement justifié)
Edgar Wright est l'un de mes réalisateurs préféré parmi ceux ayant percé ces 20 dernières années. J'aime énormément la trilogie Cornetto (surtout le second, Hot Fuzz), mais j'aime encore plus Scott Pilgrim, clairement l'un de mes 2 ou 3 film préféré des années 2010. Vous imaginez donc à quel point j'étais tout excité à l'idée de voir le dernier rejeton du réalisateur, soit disant le film de la maturité et l'œuvre somme de toute une vie. Vais-je être une nouvelle fois déçu après autant d'attentes et après voir lu/entendu autant de critiques dithyrambiques ? Autant le dire tout de suite, non seulement je n'ai pas été déçu ... mais le film a réussi à surpasser des attentes, qui pourtant me concernant, étaient démesurées.
Baby Driver c'est l'histoire d'Ansel Elgort, un jeune homme (la vingtaine d'années) nommé Baby qui a subi un accident plus jeune lui conférant des acouphènes constants, acouphènes qu'il ne peut "calmer" que lorsqu'il met ses écouteurs et écoute sa playlist sur son iPod. En outre, c'est un Driver qui officie comme chauffeur dans des braquages de banques. C'est alors que pour sa dernière mission pour son employeur (Kevin Spacey), il rencontre et tombe amoureux de Déborah (Lily James) et c'est là que les ennuis commencent pour lui (et pour elle aussi).
C'est en 1995 qu'Edgar Wright a eu l'idée de Baby Driver, un film dont l'action est entièrement guidée par la musique. Mais ce n'est qu'en 2007 qu'il a commencé à plancher sérieusement sur le scénario pour le livrer aux studio en 2011. C'est donc un film murement réfléchis, peaufiné à l'extrême, storyboardé dans le moindre détail ... et ça se voit. Il s'est passé 21 ans entre l'idée qui a germé dans sa tête et la sortie du film au cinéma, 21 années qui auront été nécessaires pour accoucher d'un pur chef d'œuvre de mise en scène. D'un point de vue purement formel, c'est tout simplement hallucinant. Tout est minuté, monté, découpé à la seconde prés. Je n'ai jamais vu de séquences de braquages et de poursuites en voitures, aussi folles furieuse que dans Baby Driver. Les cascades sont incroyables, vraiment c'est du jamais vu. Et plus incroyable encore, c'est que tout ça a été fait pour de vrai. Tout est réalisé en effets pratiques, avec des vrais cascadeurs et quasiment sans CGI. Un immense remerciement pour les cascadeurs qui visiblement se sont surpassés sur les cascades, tellement elles sont impressionnantes. Je n'ai jamais vu de pilotes faire ce qu'ils font dans ce film, pas même dans Drive ou Fury Road. Quant aux CGI, ils sont tellement discrets, qu'ils en deviennent invisibles.
Pour Edgard Wright, ça a du être un cauchemar à filmer tout ça. Et encore cauchemardesque a dû être l'étape du montage et du découpage des plans avec la musique. Non seulement visuellement c'est du jamais vu, mais en plus il fait tout ça rythmé avec la musique du film. Tout le film ou presque, est monté avec la musique du film. Sur 1h50 il y a maximum 10 à 15 minute sans musique, souvent de courtes scénettes qui font office de transition entre deux grosses scènes d'action. On est devant une véritable comédie musicale ou plutôt un film d'action de braquage de comédie musicale. En fait ce film ne rentre dans aucune case, c'est un véritable ovni.
Côté casting, Ansel Elgort est parfait. Il est très attendrissant dans son apparente innocence et on a aucune peine à s'identifier à lui. Quant à Lili James, son jeu colle parfaitement avec celui de son partenaire masculin et tous les deux forment un couple très harmonieux. Du côté des bad guy, c'est du lourd avec pas moins de trois acteurs oscarisés, le très charismatique Kevin Spacey, le fou furieux Jamie Foxx et Paul Williams (le formidable Swan de Phantom of the Paradise) en guest surprise. Mais ce n'est pas tout, le film nous offre aussi une belle brochette de sales gueules tous plus badass les l'un que les autres, Jon Hamm, Jon Bernthal, Flea des Red Hot Chili Peppers entres beaucoup d'autres. Et puis il y a la très belle Eliza Gonzalez qui avec Jon Hamm forment un couple de braqueurs absolument génial.
Non vraiment, Baby Driver est presque sans défauts et on en ressort le souffle coupé. On pourrait juste lui reprocher d'être un peu moins fort émotionnellement que Scott Pilgrim, mais sinon c'est une grande réussite ... non, une prodigieuse réussite. C'est un roller-coaster ultra généreux, bourré d'action, d'humour et avec une pointe de sentiments. Baby Drive, c'est complètement dingue et c'est à voir absolument ... non, de toute urgence.
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Edgar Wright est l'un de mes réalisateurs préféré parmi ceux ayant percé ces 20 dernières années. J'aime énormément la trilogie Cornetto (surtout le second, Hot Fuzz), mais j'aime encore plus Scott Pilgrim, clairement l'un de mes 2 ou 3 film préféré des années 2010. Vous imaginez donc à quel point j'étais tout excité à l'idée de voir le dernier rejeton du réalisateur, soit disant le film de la maturité et l'œuvre somme de toute une vie. Vais-je être une nouvelle fois déçu après autant d'attentes et après voir lu/entendu autant de critiques dithyrambiques ? Autant le dire tout de suite, non seulement je n'ai pas été déçu ... mais le film a réussi à surpasser des attentes, qui pourtant me concernant, étaient démesurées.
Baby Driver c'est l'histoire d'Ansel Elgort, un jeune homme (la vingtaine d'années) nommé Baby qui a subi un accident plus jeune lui conférant des acouphènes constants, acouphènes qu'il ne peut "calmer" que lorsqu'il met ses écouteurs et écoute sa playlist sur son iPod. En outre, c'est un Driver qui officie comme chauffeur dans des braquages de banques. C'est alors que pour sa dernière mission pour son employeur (Kevin Spacey), il rencontre et tombe amoureux de Déborah (Lily James) et c'est là que les ennuis commencent pour lui (et pour elle aussi).
C'est en 1995 qu'Edgar Wright a eu l'idée de Baby Driver, un film dont l'action est entièrement guidée par la musique. Mais ce n'est qu'en 2007 qu'il a commencé à plancher sérieusement sur le scénario pour le livrer aux studio en 2011. C'est donc un film murement réfléchis, peaufiné à l'extrême, storyboardé dans le moindre détail ... et ça se voit. Il s'est passé 21 ans entre l'idée qui a germé dans sa tête et la sortie du film au cinéma, 21 années qui auront été nécessaires pour accoucher d'un pur chef d'œuvre de mise en scène. D'un point de vue purement formel, c'est tout simplement hallucinant. Tout est minuté, monté, découpé à la seconde prés. Je n'ai jamais vu de séquences de braquages et de poursuites en voitures, aussi folles furieuse que dans Baby Driver. Les cascades sont incroyables, vraiment c'est du jamais vu. Et plus incroyable encore, c'est que tout ça a été fait pour de vrai. Tout est réalisé en effets pratiques, avec des vrais cascadeurs et quasiment sans CGI. Un immense remerciement pour les cascadeurs qui visiblement se sont surpassés sur les cascades, tellement elles sont impressionnantes. Je n'ai jamais vu de pilotes faire ce qu'ils font dans ce film, pas même dans Drive ou Fury Road. Quant aux CGI, ils sont tellement discrets, qu'ils en deviennent invisibles.
Pour Edgard Wright, ça a du être un cauchemar à filmer tout ça. Et encore cauchemardesque a dû être l'étape du montage et du découpage des plans avec la musique. Non seulement visuellement c'est du jamais vu, mais en plus il fait tout ça rythmé avec la musique du film. Tout le film ou presque, est monté avec la musique du film. Sur 1h50 il y a maximum 10 à 15 minute sans musique, souvent de courtes scénettes qui font office de transition entre deux grosses scènes d'action. On est devant une véritable comédie musicale ou plutôt un film d'action de braquage de comédie musicale. En fait ce film ne rentre dans aucune case, c'est un véritable ovni.
Côté casting, Ansel Elgort est parfait. Il est très attendrissant dans son apparente innocence et on a aucune peine à s'identifier à lui. Quant à Lili James, son jeu colle parfaitement avec celui de son partenaire masculin et tous les deux forment un couple très harmonieux. Du côté des bad guy, c'est du lourd avec pas moins de trois acteurs oscarisés, le très charismatique Kevin Spacey, le fou furieux Jamie Foxx et Paul Williams (le formidable Swan de Phantom of the Paradise) en guest surprise. Mais ce n'est pas tout, le film nous offre aussi une belle brochette de sales gueules tous plus badass les l'un que les autres, Jon Hamm, Jon Bernthal, Flea des Red Hot Chili Peppers entres beaucoup d'autres. Et puis il y a la très belle Eliza Gonzalez qui avec Jon Hamm forment un couple de braqueurs absolument génial.
Non vraiment, Baby Driver est presque sans défauts et on en ressort le souffle coupé. On pourrait juste lui reprocher d'être un peu moins fort émotionnellement que Scott Pilgrim, mais sinon c'est une grande réussite ... non, une prodigieuse réussite. C'est un roller-coaster ultra généreux, bourré d'action, d'humour et avec une pointe de sentiments. Baby Drive, c'est complètement dingue et c'est à voir absolument ... non, de toute urgence.
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La scène d'ouverture est sur le morceau Bellbottoms de Jon Spencer Blues Explosion non ?
(je crois que c'est tout ce dont je me rappelle du film, et c'est probablement uniquement pour ça que je l'avais ragardé )
(je crois que c'est tout ce dont je me rappelle du film, et c'est probablement uniquement pour ça que je l'avais ragardé )
#JeSuisWoke
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Je ne connaissais pas ce morceau, mais il tue et la mise en scène de l'intro tue encore plus.Shovel Knigh a écrit :La scène d'ouverture est sur le morceau Bellbottoms de Jon Spencer Blues Explosion non ?
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Oui j'avais le méga smile pendant toute la séquence d'intro (je suis fan de ce groupe et je ne l'avais jamais entendu utilisé au cinéma, sacré surprise)
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En plus l'idée d'utiliser ce morceau a germé dans sa tête y a plus de 20 ans. Il dit dans le commentaire audio du film que c'est cette musique qui lui a donné envie de faire le film pour l'utiliser dans une course poursuite.
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Ah ouais, super anecdotelessthantod a écrit : ↑07 août 2021 20:30En plus l'idée d'utiliser ce morceau a germé dans sa tête y a plus de 20 ans. Il dit dans le commentaire audio du film que c'est cette musique qui lui a donné envie de faire le film pour l'utiliser dans une course poursuite.
Bon faudra que je le revois alors
Du coup comme c'est la première scène du film on peut la mettre ici je pense, on spoil rien (à regarder le volume à fond) :
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Alors perso je l'ai maté cette aprem et j'ai plutôt passé un bon moment. Par contre faut vraiment le prendre comme un bon gros nanard et pas un film sérieux, j'aime bien moi les gros nanardmaskass a écrit : ↑31 juil. 2021 22:57Bon bah j'ai osé mater le dernier mercenaire avec JCVD. Je crois qu'on tient là une des plus belles bouses du cinéma français de ces dernières années. Qu'est-ce que c'est nul. Humour à deux balles, les acteurs surjouent comme pas possible pour paraître drôles mais ça ne prend pas. Quant aux rares scènes de baston, ça ressemble davantage à du ballet qu'à des arts martiaux.
Ne perdez pas votre temps et regardez un autre film à la place.
Sinon je suis allé voir kaamelott en avant première y a 2 semaines, passé un moment plaisant on ne s'ennuie pas le fan service est là. Le dernier film que j'étais allé voir avant au ciné c'était star Wars 9 en décembre 2019, une éternité et un film très moyen au passage.
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Bah si t'aimes les gros nanars...Geldas a écrit : ↑07 août 2021 23:27Alors perso je l'ai maté cette aprem et j'ai plutôt passé un bon moment. Par contre faut vraiment le prendre comme un bon gros nanard et pas un film sérieux, j'aime bien moi les gros nanardmaskass a écrit : ↑31 juil. 2021 22:57Bon bah j'ai osé mater le dernier mercenaire avec JCVD. Je crois qu'on tient là une des plus belles bouses du cinéma français de ces dernières années. Qu'est-ce que c'est nul. Humour à deux balles, les acteurs surjouent comme pas possible pour paraître drôles mais ça ne prend pas. Quant aux rares scènes de baston, ça ressemble davantage à du ballet qu'à des arts martiaux.
Ne perdez pas votre temps et regardez un autre film à la place.
Sinon je suis allé voir kaamelott en avant première y a 2 semaines, passé un moment plaisant on ne s'ennuie pas le fan service est là. Le dernier film que j'étais allé voir avant au ciné c'était star Wars 9 en décembre 2019, une éternité et un film très moyen au passage.
Marmotte, le 14/8/22 : "merde, je suis un gros connard "
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Autant sur Drive je te rejoins, autant sur celui là je ne comprends pas ton enthousiasme, je ne sais pas si je suis passé à côté mais il ne m'a vraiment pas fait le même effet. Je m'attendais à un très bon film, vu certains retours mais je suis vraiment resté sur ma faim.lessthantod a écrit : ↑07 août 2021 15:55Attention chef d'œuvre absolu, Baby Driver ...
(oui je sais, j'abuse du qualificatif, mais là c'est totalement justifié)
je l'ai trouvé, sous son air de film innovant, assez classique, superficiel et inutilement bruyant.
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Je voulais écrire un avis sur baby driver pour contrebalancer l enthousiasme de [mention]lessthantod[/mention] sur baby driver.Gringos10 a écrit : ↑08 août 2021 01:13Autant sur Drive je te rejoins, autant sur celui là je ne comprends pas ton enthousiasme, je ne sais pas si je suis passé à côté mais il ne m'a vraiment pas fait le même effet. Je m'attendais à un très bon film, vu certains retours mais je suis vraiment resté sur ma faim.lessthantod a écrit : ↑07 août 2021 15:55Attention chef d'œuvre absolu, Baby Driver ...
(oui je sais, j'abuse du qualificatif, mais là c'est totalement justifié)
je l'ai trouvé, sous son air de film innovant, assez classique, superficiel et inutilement bruyant.
C est exactement à 2/3 mots prêts ce que je voulais rédiger [mention]Gringos10[/mention] .
Égard wright n'est pas allé au bout de son idée.
Par contre , oui , la première scène est excellente
Vos dernières séances [films/Animes]
J'ai vu baby driver également. Heureusement que vous en aviez parlé, je n'aurai jamais regardé sinon.
Je pensai que ça serait un film somnifère comme drive.
Mais en fait y'a du rythme, les acteurs sont excellents dans leur rôle respectif et pas mal d'action.
Par contre les cascades, ça ne m'a pas fait grand chose. Celles automobiles, dans des Jackie chan, m'ont plus marquées.
Bon film et bon divertissement.
Je pensai que ça serait un film somnifère comme drive.
Mais en fait y'a du rythme, les acteurs sont excellents dans leur rôle respectif et pas mal d'action.
Par contre les cascades, ça ne m'a pas fait grand chose. Celles automobiles, dans des Jackie chan, m'ont plus marquées.
Bon film et bon divertissement.
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J'ai longtemps attendu pour le voir celui-là. Raté au cinéma, abandonné avec une version VF qui m'a fait sentir au bout de 20 mn que je loupais vraiment quelque chose en me privant de l'arabe, je l'ai enfin vu sur Netflix.
Le quotidien de trois prostituées a Marrakech, leur joies et (surtout) douleurs. On pourrait craindre une chronique sociale mortifère, mais au contraire c'est très dynamique et vivant, sans jamais perdre de vue pour autant la noirceur du sujet.
J'ai beaucoup beaucoup aimé.